Réflexions martiales d’un Hypnofighter #474 : Rester sur le dos ou renverser 

Le Gracie Jiujitsu a révolutionné le monde du combat en un contre un, offrant la possibilité de finir un affrontement depuis le dos. Cela peut sembler contre-intuitif, mais il est vrai que des clés de bras ou des étranglements peuvent surprendre et soumettre un adversaire qui se sent en « sécurité » dans la garde.

Cependant, si l’on s’en tient à un Jiujitsu martial, cette idée de soumettre depuis une position inférieure n’est pas nécessairement celle qui devrait être la plus privilégiée. Nous savons d’autant plus aujourd’hui qu’une grande majorité des combattants savent se défendre contre ces techniques. Il est toujours plus simple d’empêcher une action que de l’initier, surtout lorsqu’il s’agit de mouvements complexes impliquant des rotations, des saisies, des mouvements de jambes ou des montées de hanches. De plus, il y a la notion de « slam », qui consiste à soulever complètement l’adversaire en tentative de soumission et à le projeter violemment au sol, une pratique totalement proscrite en Jiujitsu sportif.

Dans ma logique, les opposants peuvent toujours frapper même lorsque l’on est en phase d’apprentissage de prises. Dès lors, je préfère que celui qui est en dessous cherche plutôt à renverser ou à inverser la position. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’on observe beaucoup de « wrestle-ups », souvent moins complexes qu’un « sweep » et permettant d’inverser la situation ou de revenir debout en « clinch ».

Apprendre à finir le combat par une soumission est gratifiant, mais je le trouve trop risqué. J’estime qu’enseigner et pratiquer la possibilité de renverser pour chercher la soumission depuis une position où la gravité, la possibilité de fuir et d’impacter avec des frappes, le cas échéant, est certes moins visuel et étonnant dans un match, mais plus sécurisant.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous. Be One, Pank. https://www.passioncombat.net/

Martial Reflections of an Hypnofighter #474: Staying on Your Back or Reversing

Gracie Jiujitsu changed the world of 1v1 combat, with the possibility of finishing a fight from the back. This is quite counter-intuitive, but it’s true that armlocks or chokes can surprise and defeat an opponent who feels « safe » in the guard.

However, if we stick to Martial Jiujitsu, this idea of submitting from underneath is not necessarily what should be most utilized. We know all the more today that a large majority of fighters know how to defend themselves. And it is always simpler to prevent something than to initiate it.

Especially in complex movements involving rotation, grips, leg movements, or hip raises. Moreover, there are « slams, » the notion of completely lifting someone attempting a submission and slamming them full force into the ground, which has been completely prohibited in sport Jiujitsu.

In my logic, opponents can always strike even when we are learning grappling. Therefore, I prefer that the one who is underneath seeks instead to reverse or invert the position. This is why we see a lot of « wrestle-ups, » often less complex than a « sweep » and allowing for a reversal of the situation or returning to a standing clinch.

Learning to finish the fight with a submission is gratifying, but I find it too risky. I believe that teaching and practicing the possibility of reversing to seek submission from a position where gravity, the possibility of escaping, and impacting with strikes, if necessary, is certainly less visual and surprising in a match, but more secure.

Take what is good and right for you. Be One, Pank.

Réflexions martiales d’un Hypnofighter #426 : Inviter un plus gradé

J’ai vu ce matin sur un réseau social que Rayron Gracie avait fait une vidéo sur les invitations lancées par les ceintures les moins gradées à l’intention des plus gradées. Il y a quelques semaines, j’avais écouté le point de vue d’un ami, Olivier Millier, sur le sujet. Nous savons que c’est une question qui reste sans réponse universelle.

Pour ma part, les moins gradés peuvent inviter les ceintures noires, à l’exception des jeunes ceintures blanches. Avec le temps, je me suis aperçu que ceux qui blessent le plus restent les moins gradés. C’est « normal » dans le sens où ils se mettent la pression en combattant un gradé ; ils veulent montrer leurs compétences, mais en même temps, ils n’ont pas la conscience de tous les éléments, comme certains angles.

Ce qui fait qu’ils vont exploser, parfois ne pas taper quand le gradé les tient en soumission, et vont tenter de donner leur vie. C’est là que l’on va se retrouver avec des réponses de débutant, c’est-à-dire assez « sales » et en mode survie, où il est possible qu’ils se mettent dans une posture encore pire que celle où ils étaient quelques instants plus tôt.

Quant au gradé, il fait attention à ce qui se passe sans mettre une grosse pression pour que le débutant puisse s’exprimer. Mais du coup, une attention se porte à la fois sur son propre jeu et sur les réponses confuses de son jeune opposant, ce qui entraîne parfois des percussions, des arcades qui s’ouvrent, des bleus au visage ou diverses contusions.

Avec le temps, j’ai décidé que les ceintures blanches ne pouvaient pas inviter les ceintures noires, mais devaient faire leurs gammes pendant quelque temps avec des grades similaires ou des ceintures bleues. C’est peut-être frustrant pour eux, mais je préfère éviter des blessures absurdes qui mettraient les moteurs de l’académie de côté. En effet, tout le groupe perdrait les compétences et l’expérience des gradés s’ils étaient blessés.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,
Pank
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Hypnofighter Martial Reflections #426: Inviting a Higher Belt

This morning, I saw on a social network that Rayron Gracie had made a video about invitations from lower-belt practitioners to higher-belt ones. A few weeks ago, I had listened to a friend, Olivier Millier, and his point of view on the subject, and we know that this is a question that remains without a common answer.

For my part, lower-belt practitioners can invite black belts, with the exception of young white belts. Over time, I’ve noticed that those who cause the most injuries are still the lower-belt practitioners. It’s « normal » in the sense that they put pressure on themselves when fighting a higher belt; they want to show their skills, but at the same time, they are not aware of all the elements, such as certain angles.

This means that they will explode, sometimes not tapping when the higher belt holds them in a submission, and will try to fight with all their might. That’s when we’ll find ourselves with beginner-level responses, which are quite « sloppy » and in survival mode, where it’s possible for them to get into an even worse position than the one they were in just a few moments earlier.

As for the higher belt, they are careful about what is happening without putting a lot of pressure, so that the beginner can express themselves. But as a result, they have to pay attention both to their own game and to the confusing responses of their young opponent, which sometimes leads to impacts, split eyebrows, bruises on the face, or various contusions.

Over time, I decided that white belts could not invite black belts but had to practice for a while with similar grades or blue belts. This may be frustrating for them, but I prefer to avoid absurd injuries that would put the academy’s engines out of action. Indeed, the whole group would lose the skills and experience of the higher belts if they were injured.

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Be One,
Pank
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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #394 : Les pratiquants malsains

Nous savons que le sport ne fait pas de différence quant aux personnalités qu’il accepte. C’est une pratique qui se veut ouverte à tous, et les arts martiaux sont dans le même état d’esprit. Qu’importe que tu aies un handicap ou des difficultés, il y aura toujours des dojos qui pourront t’accueillir.

Et comme le monde n’est pas neutre, voire spécialement bon, il y a aussi des pratiquants qui viennent apprendre les arts martiaux et qui ne sont pas forcément équilibrés psychiquement. Il y a souvent des névroses en nous, comme des sentiments d’infériorité, qui font parfois pousser les portes d’une salle.

Si on aime à dire à quel point les arts martiaux ont une force éducatrice et une capacité à cadrer les jeunes et les adultes, il y a néanmoins des personnes qui sont habitées par des maux intérieurs et qui vont devenir des dangers pour les autres.

Il arrive que des pratiquants, bons, aient une forme de surcompensation et commencent à faire du mal aux partenaires ou en dehors de l’entraînement. Il y a des jiujitsukas qui sont connus dans les salles comme étant là pour blesser les autres. Il y a quelques années, on a vu une ceinture violette réputée pour cet esprit malsain briser volontairement le membre d’un autre pratiquant.

On le voit dans des entraînements ouverts, chercher ses proies et ne pas respecter les abandons ou faire des techniques non autorisées dans le cadre des rencontres, ce qui va entraîner des blessures plus ou moins importantes.

Il ne faut pas se mentir, même si on a des vidéos en mode BJJ/Les arts martiaux m’ont sauvé la vie, et il y a que du bon, nombre de personnes ne sont pas en équilibre et il est possible que leur vécu, les humiliations, les souffrances passées ou simplement leur sadisme et besoin de domination affectent les autres.

En tant que professeurs, il est difficile de savoir quoi faire. Virer semble le plus simple, mais il a peut-être déjà acquis suffisamment pour être dangereux pour les autres, dans son dojo ou ailleurs…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,
Pank
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Martial Reflections of a Hypnofighter #394: The Unhealthy Practitioners

We know that sport makes no distinction as to the personalities it accepts. It is a practice that aims to be open to all, and martial arts are in the same spirit. No matter if you have a disability or difficulties, there will always be dojos that can welcome you.

And as the world is not neutral, or even especially good, there are also practitioners who come to learn martial arts and who are not necessarily psychologically balanced. There are often neuroses in us, such as feelings of inferiority, that sometimes make us push open the doors of a gym.

While we like to say how much martial arts have an educational force and an ability to guide young people and adults, there are nevertheless people who are inhabited by inner evils and who will become dangers to others.

It happens that practitioners, even good ones, have a form of overcompensation and start to harm partners or outside of training. There are jiujitsukas who are known in the gyms as being there to injure others. A few years ago, we saw a purple belt known for this unhealthy spirit deliberately break the limb of another practitioner.

We see it in open training sessions, seeking out its prey and not respecting taps or using techniques not allowed in the context of matches, which will lead to more or less serious injuries.

We must not lie to ourselves, even if we have videos in BJJ/Martial arts saved my life mode, and there is only good, many people are not balanced and it is possible that their experiences, humiliations, past suffering or simply their sadism and need for domination affect others.

As teachers, it is difficult to know what to do. Expulsion seems the simplest, but he may have already acquired enough to be dangerous to others, in his dojo or elsewhere…

Take what is good and right for you.
Be One,
Pank
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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #332 : Les Outils de Défense Personnelle

Ce texte explore la difficulté de trouver des outils de self-défense efficaces et légaux en France. L'auteur, Pank, s'intéresse particulièrement aux matraques télescopiques et regrette l'absence de modèles courts en caoutchouc, comme ceux utilisés par les forces de l'ordre. Il souligne l'importance de neutraliser un agresseur sans lui infliger de blessures graves, tout en évitant les ennuis judiciaires. Le texte met en lumière le paradoxe d'un marché qui privilégie les armes impressionnantes mais potentiellement dangereuses, au détriment d'outils plus raisonnables.

En réalité, le terme « arme » est un peu fort, surtout lorsqu’il s’agit de défense personnelle. En France, la législation est très restrictive quant aux objets autorisés. Pour autant, j’aime me procurer régulièrement des « outils » de self-défense et, comme je vous l’ai confié il y a quelque temps, je suis souvent séduit par les matraques télescopiques.

J’en discutais récemment avec des amis des forces de l’ordre, et je trouve dommage que nous n’ayons pas accès à des matraques courtes en caoutchouc. L’objectif, pour une personne contrainte d’utiliser un outil de défense, est de mettre fin à l’agression sans infliger de séquelles à l’adversaire.

Je sais que certains pourraient rétorquer qu’en cas d’agression, la seule réponse valable est la neutralisation totale. Personnellement, je préfère une solution qui ne laisse pas de traces permanentes et qui ne me conduise pas au poste de police, tout en évitant de susciter un désir de vengeance chez l’agresseur.

D’où l’intérêt des matraques en caoutchouc utilisées par les forces de l’ordre. Elles sont très douloureuses, mais ne causent normalement pas de fractures (sauf peut-être sur des zones sensibles comme le nez). En frappant fort les mains ou les genoux de l’adversaire, on peut le mettre hors de combat sans le blesser excessivement.

Malheureusement, il est difficile de trouver des matraques en caoutchouc compactes et légères. Les modèles en plastique, comme les armes factices, sont souvent encombrants, probablement pour des raisons d’amplitude et de puissance de frappe.

L’offre actuelle est majoritairement composée de poings américains et de couteaux, qui augmentent considérablement le risque de blessures graves, voire mortelles. On a l’impression que le marché exploite la peur en privilégiant les produits « badass », alors qu’en réalité, nous avons besoin d’outils efficaces mais limitant les dommages. Un paradoxe complexe.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,
Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #332: Self-Defense Tools

Actually, the word « weapon » is a bit strong, especially when it comes to self-defense. In France, the law is very restrictive regarding authorized objects. However, I love to regularly buy self-defense « tools » and, as I shared with you some time ago, I am often impressed by telescopic batons.

I was discussing this with some friends in law enforcement, and I find it a shame that we do not have access to short rubber batons. The objective, for a person forced to use a self-defense tool, is to end the aggression without inflicting lasting injuries on the opponent.

I know some might argue that in case of aggression, the only valid response is total neutralization. Personally, I prefer a solution that does not leave permanent marks and does not lead me to the police station, while avoiding creating a desire for revenge in the aggressor.

Hence the interest in rubber batons used by law enforcement. They are very painful, but normally do not cause fractures (except perhaps on sensitive areas like the nose). By hitting the opponent’s hands or knees hard, you can knock them out without excessive damage.

Unfortunately, it is difficult to find compact and lightweight rubber batons. Plastic models, like toy weapons, are often bulky, probably for reasons of amplitude and striking power.

The current offer is mostly composed of brass knuckles and knives, which considerably increase the risk of serious or even fatal injuries. One has the impression that the market exploits fear by favoring « badass » products, while in reality, we need effective tools that limit damage. A complex paradox.

Take what is good and right for you.

Be One,
Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #322 : Les combats durs – Gérer l’intensité à l’entraînement

Explorer les défis des combats intenses dans les sports de combat, notamment le MMA, la boxe et le BJJ. Découvrez comment intégrer ces affrontements de manière sécurisée, en respectant la progression et la sécurité des pratiquants, tout en permettant à chacun de choisir le niveau d’intensité adapté.

Il est parfois difficile de savoir, en MMA ou en boxe, quand s’engager pleinement dans des combats durs, surtout lorsqu’on n’est pas compétiteur. Face à une échéance, certains pensent qu’il faut y aller à pleine puissance le plus souvent possible, quitte à payer des sparrings pour qu’ils se fassent potentiellement « atomiser ».

En Jiu-jitsu brésilien, la question ne se pose pas vraiment. On peut s’engager avec intensité sans trop risquer de se blesser. Mais dans les disciplines incluant des frappes au KO, c’est beaucoup plus délicat. Il est pourtant sain de vouloir se tester et de s’engager à fond. Cependant, dans le cadre d’un dojo ou d’une salle, à moins que la philosophie du professeur ne soit de rechercher uniquement le KO, comme au Daizen dojo d’Oyama, on privilégie généralement la progression et la protection.

Il serait peut-être important de proposer des cadres d’entraînement différents : des sessions spécifiques « combats » voire des interclubs (même si on retrouve alors la notion de compétition). Savoir dans quoi on met les pieds avant de venir s’entraîner est préférable. Cela permet de décider si l’on est en état de faire des combats à pleine puissance.

Par contre, il est aussi crucial de se protéger au mieux, même si cela peut donner une impression de « moins de réalisme ». L’objectif est de pouvoir se tester et de s’entraîner à nouveau normalement le lendemain, contrairement à la compétition où il y a une préparation en amont et une récupération nécessaire car les combats peuvent traumatiser le corps. Laisser le choix aux pratiquants est primordial pour qu’ils puissent décider quand s’engager dans le « dur ».

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One, Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #322: Hard sparring – Managing intensity in training

It can be difficult to know, in MMA or boxing, when to fully engage in hard sparring, especially when you are not a competitor. When facing a deadline, some believe that it is necessary to go full power as often as possible, even paying sparring partners to potentially get « destroyed ».

In Brazilian Jiu-jitsu, the question does not really arise. You can engage with intensity without much risk of injury. But in disciplines that include knockout strikes, it’s much more delicate. It is however healthy to want to test yourself and go all out. However, in the context of a dojo or a gym, unless the teacher’s philosophy is to only seek the KO, as in Oyama’s Daizen dojo, the focus is generally on progression and protection.

It might be important to offer different training frameworks: specific « sparring » sessions or even interclubs (even if we then find the notion of competition). Knowing what you are getting into before coming to train is preferable. This allows you to decide if you are able to do full power sparring.

On the other hand, it is also crucial to protect yourself as best as possible, even if it may give an impression of « less realism ». The objective is to be able to test yourself and train again normally the next day, unlike competition where there is preparation beforehand and recovery needed because the fights can traumatize the body. Leaving the choice to practitioners is essential so that they can decide when to engage in « hard » sparring.

Take what is good and right for you.

Be One, Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #299 : La matraque télescopique, la meilleure arme de défense ?

La matraque télescopique est-elle la meilleure arme pour se défendre face aux agressions ? Malgré son illégalité, elle offre une alternative efficace pour neutraliser un agresseur armé d’un couteau tout en évitant des blessures mortelles. Une réflexion sur son usage et ses limites légales.

Chaque jour, des personnes ordinaires perdent la vie à cause d’un désaccord qui dégénère. Sortir un couteau est redevenu une manière tristement courante de résoudre les conflits.

Comme la police ne peut être omniprésente (sauf peut-être lors des Jeux Olympiques), les citoyens doivent se débrouiller avec les moyens à leur disposition. Cependant, les lois compliquent sérieusement les choses pour les personnes agressées, qui peinent à se défendre légalement tout en restant en sécurité.

Dans le domaine des armes de défense personnelle, il est difficile de ne pas basculer dans l’illégalité. J’avoue avoir adhéré à la philosophie philippine selon laquelle, face à un adversaire armé d’un couteau, il vaut mieux être armé soi-même. Mais si la police vous contrôle, vous serez sanctionné. Pire, si vous utilisez cette arme pour vous défendre, on vous demandera pourquoi vous possédiez un couteau lorsque vous avez été menacé.

J’apprécie les couteaux, mais je suis conscient que devoir blesser gravement un opposant, même pour sauver ma vie, est un dilemme moral. Par exemple, une attaque ciblant la jugulaire (angle 1) pourrait me valoir plusieurs années en prison.

Avec le temps, j’ai opté pour la matraque télescopique. Bien que cette arme soit toujours illégale, si un agent me contrôle, je préfère la remettre et payer l’amende. Mais en cas de danger, cette arme offre une chance de maintenir un agresseur à distance, notamment si celui-ci tente d’utiliser un couteau.

Pour les plus entraînés, un recul rapide, le déploiement de la matraque et un coup ciblé sur la main ou le bras peuvent suffire à désarmer un adversaire en un instant. Le bâton est une arme maniable, puissante et polyvalente. Bien que certaines écoles insistent sur les contrôles et les clés avec un bâton, je considère qu’il reste avant tout une arme de frappe efficace. Il peut éviter qu’un pré-combat ne se transforme en véritable affrontement, tout en neutralisant sans forcément blesser mortellement.

Prenez uniquement ce qui vous semble juste et adapté.

Be One,
Pank
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Martial Reflections of a Hypnofighter #299: Is the Telescopic Baton the Best Self-Defense Weapon?

Every day, ordinary people lose their lives because of a disagreement that escalates. Carrying a knife has unfortunately become a common way to resolve conflicts.

Since the police cannot be everywhere (except perhaps during the Olympics), citizens must make do with what they have. However, the laws significantly complicate matters for victims who struggle to defend themselves legally while ensuring their safety.

In the field of personal defense weapons, it’s challenging to avoid crossing into illegality. I admit to subscribing to the Philippine philosophy that if your opponent has a knife, you’re better off being armed yourself. However, if the police catch you, you’ll face penalties. Worse, if you use your weapon for self-defense, questions will arise about why you were carrying a knife in the first place when you were threatened.

I like knives, but I am aware that the idea of severely injuring an attacker, even to save my life, is a moral dilemma. For instance, targeting the jugular (angle 1) could result in several years in prison.

Over time, I opted for the telescopic baton. Although it’s still illegal, if a police officer stops me, I’m prepared to hand it over and pay the fine. But in case of danger, this weapon provides an opportunity to keep an assailant at bay, especially if they attempt to use a knife.

For those trained, a quick retreat, the baton’s deployment, and a strike to the hand or arm can swiftly disarm an attacker. Batons are versatile, powerful, and easy to handle. While many schools emphasize control techniques and locks with batons, I see them primarily as striking tools. They can prevent a pre-fight from escalating into a full-blown confrontation, neutralizing without necessarily causing fatal injuries.

Take only what resonates and feels right for you.

Be One,
Pank
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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #235 : Les blessures pour un pratiquant martial

Si nous voulons rester cohérents avec la dynamique proposée par les arts martiaux, nous devrions être prêts dans toutes les situations à combattre, ou au minimum à nous défendre.

Cependant, si vous pratiquez régulièrement, il y a de fortes chances que vous ayez souvent des petites blessures, voire des plus importantes, qui vous empêchent de réaliser certaines frappes ou certains angles dans vos entraînements et possiblement plus pendant les combats.

Nous le savons trop bien, le moment où parfois nous serons confrontés à la violence, pas toujours prévisible, et il n’y a pas d’échauffement, de baume du tigre ni de straps possibles à ces moments-là.

Vous êtes-vous déjà demandé combien de fois, sur une saison complète, après un entraînement trop difficile ou simplement à cause d’une blessure qui dure, combien de jours dans l’année, factuellement, à un moment T, vous ne seriez pas capable physiquement de vous défendre?

Même face à des néophytes qui ont automatiquement l’avantage par la surprise de l’agression, si nous n’avons pas les bons appuis, si des douleurs sont trop intenses pour être atténuées par l’adrénaline, alors nous nous retrouvons dans la même situation que des personnes qui ne sont jamais entrées dans une salle de combat.

Je repensais à la boxe française mais aussi aux styles japonais plus bujutsu dans lesquels le combat était léger, voire proscrit. Quand on sait que nous devons aller faire une marche militaire ou que nous allons peut-être sur un terrain d’opposition, où nous allons peut-être devoir utiliser notre plein potentiel physique, il n’y a pas de sens à faire des randoris à n’en plus finir, si cela nous expose à la blessure.

Aujourd’hui, je pense que beaucoup de pratiquants de boxe et de lutte aiment justement ces affrontements, ces combats, mais nous nous le permettons parce que normalement, nous vivons dans une ère pacifiée et si nous nous faisons mal, nous pouvons nous arrêter pendant un moment pour récupérer, ce qui n’est pas le cas pour ceux qui utilisent leur corps au quotidien.

De plus, l’agresseur cherchera toujours une proie qu’il peut dominer, ce qui fait que boiter ou autre sont des éléments qui peuvent lui donner un déclencheur pour aller au contact…

selfdefense #entrainement #blessure #combat #surprise #attention

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Be One,

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Martial Reflections of a Hypnofighter #235: Injuries for a Martial Practitioner

If we want to stay consistent with the dynamics proposed by martial arts, we should be ready in all situations to fight, or at least be able to defend ourselves.

However, if you practice regularly, there’s a good chance you’ll often have minor injuries, or even more significant ones, that prevent you from performing certain strikes or angles in your training and possibly more during fights.

We know all too well that sometimes we will be confronted with unpredictable violence, and there’s no warm-up, tiger balm, or straps possible at those moments.

Have you ever wondered how many times over a complete season, after an overly difficult training session or simply due to a lingering injury, how many days in a year, at any given moment, you would not be physically capable of defending yourself?

Even against novices who automatically have the advantage due to the surprise of the attack, if we don’t have the right stances, if the pain is too intense for the adrenaline to override, then we find ourselves in the same situation as people who have never set foot in a combat gym.

I was thinking back to French boxing and also the more bujutsu Japanese styles where combat was light or even forbidden. When we know we have to go on a military march or that we may be heading into an opposition terrain, where we might need to use our full physical potential, it doesn’t make sense to do endless randoris if it exposes us to injury.

Today, I think many practitioners of boxing and wrestling enjoy these confrontations, these fights, but we allow ourselves this because normally, we live in a pacified era and if we get hurt, we can stop for a while to recover, which is not the case for those who use their bodies daily.

Moreover, the aggressor will always look for a prey he can dominate, which means limping or other signs of weakness can trigger him to make contact…

selfdefense #training #injury #combat #surprise #caution

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Réflexions de Pank / Instantané #246 : La sécurité peut faire accepter le manque de liberté

Comme vous le savez et comme je vous le partageais ce matin dans la capsule, nous avons tendance à mettre la sécurité au centre de nos vies. Si Maslow place en premier nos besoins physiologiques, la strate suivante est le besoin de sécurité.

Comme nous l’avons observé pendant les élections, ce sujet est récurrent depuis, je pense, le début de nos vies en société. Nous avons besoin de nous sentir en sécurité vis-à-vis de la nature et des phénomènes incontrôlables, mais également vis-à-vis des autres.

Les hommes peuvent être des loups pour les hommes, notre instinct de domination et de prise de pouvoir entraîne des comportements qui amènent à des violences diverses, morales ou physiques. Nous sommes parfois dans l’incapacité de nous protéger des autres, d’un monde ou d’un système.

Les politiques savent jouer avec la suggestion et l’imagination pour faire d’un cas une généralité, faire d’événements le quotidien de tous les instants des citoyens, ce qui construit des comportements inadaptés avec des discours ou des actions de sécurisation dans des lieux où il n’y en a pas besoin.

Avec les JO 2024, nous nous retrouvons dans une ville, Paris, qui est remplie d’agents des forces de l’ordre. Je pense que depuis la Seconde Guerre mondiale, nous n’avons pas déployé autant de policiers/militaires dans la capitale. La conséquence extrêmement positive est que les citoyens et les visiteurs se sentent sereins et en sécurité.

Quand on a l’habitude d’entendre “la police n’est jamais là quand on a besoin d’eux”, en cette période olympique cela n’est pas le cas et ils ne cessent de surveiller ou d’intervenir. Comme il y a un risque de sanction, il y a moins de problèmes, d’incivilités ou d’agressions. On pourrait se dire, comme beaucoup le pensent, qu’il suffit de déployer les forces de sécurité partout et nous serons en paix.

Sauf que, pour aller dans de nombreux espaces, il y a des points de vérification, il faut avoir des documents administratifs et, si tel n’est pas le cas, il est impossible de se rendre là où nous devons aller. Il y a donc une limite des libertés de déplacement, et même des comportements peuvent être sanctionnés. Cette acceptation d’être traqué, vérifié et orienté est une version très légère et acceptable de ce que certains pays plus totalitaires mettent en place, et cela peut amener à la diminution de sa liberté de pensée, de réaction ou de manifestation en sécurité. Paradoxe donc de la sécurité qui peut à tout moment devenir insécurisante.

Merci aux forces de l’ordre et attention à ceux qui leur donnent leurs directives, un débordement sécuritaire pour le “bien de tous” arrive facilement, les JO en sont la preuve avec notre docile acceptation.

sécurité #forcedelordre #militaire #policier #armée #responsable #politique #équilibre #liberté

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Reflections of Pank / Snapshot #246: Security Can Make Us Accept a Lack of Freedom

As you know, and as I shared with you this morning in the capsule, we tend to put security at the center of our lives. If Maslow places our physiological needs first, the next layer is the need for security.

As we observed during the elections, this topic has been recurring since, I think, the beginning of our lives in society. We need to feel safe from nature and uncontrollable phenomena, but also from each other.

Humans can be wolves to other humans; our instinct for domination and the pursuit of power lead to behaviors that result in various forms of violence, both moral and physical. Sometimes we are unable to protect ourselves from others, from a world or a system.

Politicians know how to play with suggestion and imagination to make a single case seem like a general issue, turning events into the everyday reality of citizens. This builds maladaptive behaviors with speeches or security measures in places where they are not needed.

With the 2024 Olympics, we find ourselves in a city, Paris, filled with law enforcement agents. I think that since World War II, we have not deployed so many police/military in the capital. The extremely positive consequence is that citizens and visitors feel calm and secure.

When we are used to hearing « the police are never there when you need them, » this Olympic period proves the opposite, as they constantly monitor and intervene. Since there is a risk of sanctions, there are fewer problems, incivilities, or assaults. One might think, as many do, that simply deploying security forces everywhere would bring peace.

However, to enter many spaces, there are checkpoints, administrative documents are required, and without them, it is impossible to go where we need to. There is thus a limit to freedom of movement, and even behaviors can be sanctioned. This acceptance of being tracked, checked, and directed is a very light and acceptable version of what some more totalitarian countries implement, which can lead to a reduction in freedom of thought, reaction, or protest safely. A paradox of security that can at any moment become insecurity.

Thanks to the law enforcement forces, but beware of those who give them directives, a security overflow for the « good of all » can easily happen; the Olympics are proof with our docile acceptance.

security #lawenforcement #military #police #army #responsibility #politics #balance #freedom

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HnO PnL #175 : Deux facteurs qui peuvent compléter la notion de rapport

Un extrait d’une intervention du séminaire passer la flamme qui peut permettre de voir différemment le rapport.

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Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
La connaissance est Partage
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HnO Mp3 Hypnose #954 : Sortir de chez soi avec confiance et sérénité (050823)

Un audio pour aider les personnes qui sont parfois un peu frileuse à sortir, à cause de différentes peurs .

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Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
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Be One
Pank

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