Réflexions de Pank / Instantané #206 : A-t-on vraiment besoin des envies ?

Je pense régulièrement au besoin de la motivation intrinsèque pour mettre en action une démarche, quelle qu’elle soit. Nous avons déjà discuté de l’importance de trouver ce qui nous permet de savoir pourquoi nous allons investir du temps et de l’énergie dans une direction. Pourtant, plus je teste, plus je conseille des consultants, plus je me demande si réellement, l’envie est essentielle.

Je comprends que cela puisse sembler contre-intuitif, mais vous le savez sûrement, ma façon de voir les choses passe souvent par le filtre des arts martiaux. Dans cette logique “militaire”, nous faisons beaucoup de choses que nous n’aimons pas particulièrement. D’ailleurs, on entend souvent que nous devons faire ce que nous aimons, alors que je pense que nous devons apprendre à aimer ce que nous faisons.

Cela m’amène donc petit à petit à comprendre que, pour vendre un peu de positif et de rêve, clamer l’importance de ses envies et de ses rêves est bien plus séduisant et agréable que de dire : arrête de réfléchir et fais des efforts.

Nous passons notre vie à faire des efforts tout simples comme nous lever le matin, nous coucher le soir, aller travailler, ou gérer des petites contrariétés du quotidien. Il est assez rare d’y trouver une motivation particulière et une envie folle. Pourtant, quand on parle de métro-boulot-dodo, que l’on donne une image d’une société qui quotidiennement va au travail le regard un peu éteint, on se rend compte que l’envie est souvent assez faible.

Le côté positif de cette observation, tellement critiquée par ceux qui se sentent si éveillés dans leurs modèles alternatifs, est qu’elle montre que l’humanité avance depuis des millénaires principalement grâce à l’effort et pas vraiment à l’envie. C’est un phénomène assez récent, propre aux 20e et 21e siècles en Occident, que de pouvoir choisir et décider ce qui peut être agréable pour soi.

Si les envies peuvent être un plus dans nos vies, elles ne doivent pas être le cœur de notre quotidien. Par contre, l’acceptation de faire des efforts, encore et toujours, sans parfois le moindre retour positif mais simplement parce que les choses doivent être faites, peut devenir un chemin qui vous changera vraiment et concrètement la vie.

S’efforcer, quoi qu’il arrive, sans attendre de retour, de plaisir ou de bonheur, simplement le faire, c’est être celui ou celle qui se dirige d’un point à un autre sans avoir à s’interroger ni se plaindre sans cesse du fait qu’il/elle ne le sent pas.

#discipline #effort #action #envie #désir #pouvoirlimité #militaire #sport #routine #rituel #constance

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Reflections by Pank / Snapshot #206: Do We Really Need Desires?

I often think about the need for intrinsic motivation to initiate any endeavor. We have already discussed the importance of finding what allows us to know why we will invest time and energy in a certain direction. However, the more I test, the more I advise consultants, the more I wonder if desire is truly essential.

I understand this might seem counterproductive, but as you probably know, my way of seeing things often goes through the lens of martial arts. In this « military » logic, we do many things we do not particularly like. Moreover, we often hear that we should do what we love, whereas I believe we should learn to love what we do.

This gradually leads me to understand that, to sell a bit of positivity and dreams, proclaiming the importance of desires and dreams is much more appealing and pleasant than saying: stop thinking and make an effort.

We spend our lives making simple efforts like getting up in the morning, going to bed at night, going to work, or dealing with minor daily annoyances. It is quite rare to find a particular motivation or a burning desire in these tasks. Yet, when we talk about the daily grind, presenting an image of a society that goes to work every day with a somewhat dim look, we see that desire is often quite low.

The positive side of this observation, so criticized by those who feel so awakened in their alternative models, is that it shows humanity has progressed for millennia mainly through effort, not desire. The idea of being able to choose and decide what might be enjoyable for oneself is quite a 20th-21st century Western phenomenon.

While desires can be a bonus in our lives, they should not be the core of our daily routine. However, the acceptance of making efforts, continuously, without sometimes any positive return but simply because things need to be done, can become a path that will truly and concretely change your life.

Striving, no matter what, without expecting returns, pleasure, or happiness, simply doing it, is to be the one who moves from one point to another without constantly questioning or complaining about not feeling it.

#discipline #effort #action #desire #limitedpower #military #sport #routine #ritual #consistency

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #203 : Se donner du bien

Nous cherchons de petits shoots de dopamine, ce qui est particulièrement visible avec les médias sociaux et leurs boucles infinies de mini-satisfactions. Pourtant, en observant beaucoup de personnes, en écoutant mes partenaires en session, je me rends bien compte que nous sommes rarement dans une dynamique de « se donner du bien ».

Nous recherchons le plaisir, soit par des situations spécifiques, soit en obtenant quelque chose après un effort. Pourtant, se faire du bien ne passe pas nécessairement par le plaisir immédiat ou par des doses fréquentes de dopamine.

Prenons l’exemple de ceux qui veulent perdre un peu de poids. Il n’y a rien de mal à consommer ponctuellement de petites quantités de malbouffe, mais la plupart du temps, il faut restreindre ce genre d’envie. On peut se faire du bien en trouvant un corps correspondant à une bonne santé, mais on peut aussi rechercher uniquement le plaisir dans son alimentation.

Nous savons que le sucre et les matières grasses ne sont pas les meilleurs choix pour notre santé, même si notre cerveau les apprécie. Il y a donc une éducation et une discipline à adopter pour trouver des aliments qui conviennent, qui offrent peut-être peu de plaisir au départ, mais qui sont bons pour la santé.

Se donner du bien est une démarche spirituelle, car elle nous oblige à trier, à nous restreindre et à nous imposer certaines choses, comme marcher ou faire du sport, limiter la consommation de substances toxiques, et réduire certaines activités qui, en théorie, apportent du positif (comme le surentraînement).

À partir du moment où nous acceptons que « se donner du bien » ne signifie pas « se faire plaisir », nous ouvrons une porte intéressante sur ce que nous souhaitons pour nous-mêmes jusqu’à la fin de notre vie. Tout est acceptable, et le discours « on n’a qu’une vie, alors pourquoi se limiter » se comprend autant que celui qui tente de se donner du bien.

Ce qui peut parfois irriter, c’est de voir des personnes qui ont essayé de se donner du bien mourir prématurément d’une maladie, tandis que ceux qui se sont consumés dans les plaisirs vivent plus longtemps. Cynisme de la vie, mais la décision nous appartient.

#bien #malêtre #plaisir #mieuxêtre #excès #décision #discipline #laisseraller 

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Reflections of Pank / Snapshot #203: Doing Good for Oneself

We seek small doses of dopamine, something particularly noticeable with social media and their infinite loops of mini-satisfactions. Yet, when observing many people and listening to my partners in sessions, I realize that we are rarely in a mindset of « doing good for oneself. »

We pursue pleasure, either through specific situations or by obtaining something after an effort. However, doing good for oneself doesn’t necessarily mean immediate pleasure or frequent hits of dopamine.

Take the example of those who want to lose a bit of weight. There’s nothing wrong with occasionally eating small amounts of junk food, but for the most part, this kind of craving needs to be limited. We can do good for ourselves by finding a body that corresponds to good health, but we can also seek only pleasure in our diet.

We know that sugar and fat aren’t the best choices for our health, even though our brain loves them. So, there’s an education and discipline needed to find foods that suit us, that might provide little pleasure at first, but are good for our health.

Doing good for oneself is a spiritual approach because it forces us to sort things out, to restrict ourselves, and to impose certain things on ourselves, like walking or exercising, limiting the consumption of toxins, and reducing certain activities that, on paper, appear beneficial (like overtraining).

Once we accept that « doing good for oneself » doesn’t mean « pleasuring oneself, » we open an interesting door to explore what we wish for ourselves until the end of our lives. Everything is acceptable, and the discourse of « we only live once, so why limit ourselves? » is as understandable as the one advocating for doing good for oneself.

What can sometimes be irritating is seeing people who tried to do good for themselves die prematurely from illness while those who indulged in pleasures live longer. A bit of life’s cynicism, but the decision is ours to make.

#good #discomfort #pleasure #wellbeing #excess #decision #discipline #lettinggo

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions martiales d’un hypnofighter #189 : Enseigner l’anti-harcèlement aux enfants #1

Hier, une amie m’a parlé de l’agression de son enfant de 5 ans par un autre enfant du même âge. Nous savons que nous sommes des êtres sociaux et que les enfants absorbent ce que les adultes qui les éduquent leur transmettent. Si les parents ou les « care takers », comme les appellent les anglo-saxons, ne prêtent pas attention à l’éducation, aux cadres et à l’enseignement des codes pour que ces petits humains coexistent pacifiquement, des dérapages surviennent.

Le problème, issu des adultes, se répercute chez les enfants qui compensent ces lacunes dans leurs groupes sociaux, comme à l’école. L’utilisation de la force et de la violence a toujours existé ; j’ai un livre de 1928 (« L’instinct combatif ») qui étudie la violence entre enfants à l’école. Il ne faut donc pas se leurrer ou vivre dans un monde de bisounours : les enfants ont des comportements dissonants, tout comme les adultes.

Alors, à nous, professeurs ou passionnés des arts martiaux, de répondre à cette problématique. Nous ne sommes pas dans un cas de self-defense classique, puisqu’il s’agit d’enfants à partir de 4 ans. Aux États-Unis, on développe des systèmes « anti-bully », des techniques anti-harcèlement.

En France, nous enseignons plutôt les bases du judo avant 6 ans, du karaté ou de la boxe éducative entre 6 et 7 ans. Mais ce ne sont pas des styles de gestion d’agression. De plus, si on enseigne à un enfant à réagir à une agression par un coup de pied aux parties (kingeri) ou un crochet uppercut, les parents peuvent ne pas accepter et cela pourrait poser problème à l’école. Pourtant, l’enfant se serait simplement protégé. Néanmoins, les professeurs pourraient critiquer cette réaction avec des discours du type : « si tu as un problème, demande à un adulte… »

Dans cette démarche, si nous voulons aider les parents inquiets pour leurs enfants, nous devons développer des systèmes de combat anti-harcèlement. Il peut être difficile pour un enfant victime de harcèlement de parler de ses expériences, parfois bien longtemps après l’agression, et il peut perdre la capacité de s’exprimer. Souvent, ils entrent dans des phases de paralysie, ce qui permet à l’agresseur de répéter ses actes, faute de sanction ou par vengeance d’une sanction.

Un aspect psychologique doit être mis en place, ainsi que des techniques que les enfants peuvent utiliser pour se défendre et pour changer la perception qu’a l’agresseur d’eux comme victimes passives.

Je reviendrai sur cette question.

#harcèlement #école #agression #enfant #combat #selfdefense #antibully #arts_martiaux

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

https://www.passioncombat.net/

Réflexions de Pank / Instantané #199 : La Magie ésotérique #1

En France aujourd’hui, la magie opératoire occupe une place moins centrale dans nos croyances et rituels qu’à certaines époques de notre histoire. Ceux qui ont étudié ou pratiqué la magie “ésotérique” connaissent bien son processus jalonné de consécration et de rites spécifiques.

La magie tire sa force de la puissance de la croyance et des nombreux biais cognitifs, comme le biais de confirmation, qui valide ses « effets ». Sans l’adhésion à la suggestion d’un pouvoir lié à une prière, un rituel ou des objets, rien d’extraordinaire ne se produit — seulement la routine quotidienne, avec son lot d’événements plus ou moins positifs. Toutefois, si nous nous persuadions de la possibilité d’un envoûtement, nous commençons à interpréter les événements de la vie comme des « preuves » de son efficacité.

Il est courant que l’on me présente comme « preuve » du pouvoir de la magie le fait que des événements se produisent même sans que la personne visée ne soit au courant de l’enchantement. En réalité, c’est notre perception qui colore notre interprétation des faits. Si la personne A lance un sort à B, et que B a un accident de vélo, A peut croire que c’est la magie qui en est la cause, bien qu’il n’y ait pas de preuve concrète ; c’est souvent moins une question de cause à effet que de perception par le praticien.

Au cours de mes années d’étude et de pratique de la magie opératoire, j’ai testé ces croyances, qui se sont progressivement dissipées. L’expérience la plus marquante fut lorsqu’une femme m’a jeté un sort dans le but de me nuire, ce que j’ai appris lors d’un échange quelques mois plus tard. Comme j’avais cessé de croire à l’efficacité de telles méthodes, je n’ai pas rencontré plus de difficultés que d’habitude.

Cependant, elle est décédée dans un accident de voiture. Les adeptes de ce milieu ont interprété cela comme une preuve que j’étais protégé par des entités qui lui ont renvoyé sa magie. En somme, s’il se passe quelque chose, c’est grâce à la magie; si rien ne se passe, c’est à cause d’une contre-magie.

Je reviendrai sur l’intérêt potentiel de la magie, non pas comme moyen d’influencer les autres (comme l’induction ou la suggestion en hypnose), mais plutôt pour les états de transe qu’elle peut induire et l’intérêt qu’elle peut présenter pour chaque praticien sincère dans sa propre quête de découverte.

#magie #magieopératoire #magienoire #magieblanche #illusion #hypnose #suggestion #biaiscognitif 

 Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #199: Esoteric Magic #1

In France today, operative magic holds a less central place in our beliefs and rituals than it did at certain times in our history. Those who have studied or practiced « esoteric » magic are well aware of its process filled with consecration and specific rites.

Magic draws its strength from the power of belief and numerous cognitive biases, such as confirmation bias, which validates its « effects ». Without adhering to the suggestion of power linked to a prayer, a ritual, or objects, nothing extraordinary happens — just the routine of daily life, with its mix of more or less positive events. However, if we convince ourselves of the possibility of being enchanted, we start to interpret life’s events as « proof » of its efficacy.

It’s common for people to present to me as « proof » of the power of magic that events occur even without the targeted person being aware of the enchantment. In reality, it’s our perception that colors our interpretation of the facts. If person A casts a spell on person B, and B has a bicycle accident, A may believe that it is due to the magic, although there is no concrete proof; it’s often less a matter of cause and effect than of the practitioner’s perception.

During my years of study and practice in operative magic, I have tested these beliefs, which gradually dissipated. The most striking experience was when a woman cast a spell on me intending to harm me, which I learned about during an exchange a few months later. Since I had stopped believing in the efficacy of such methods, I did not encounter more difficulties than usual.

However, she died in a car accident. Followers in this field interpreted this as proof that I was protected by entities that returned her magic to her. In short, if something happens, it’s thanks to magic; if nothing happens, it’s because of counter-magic.

I will return to the potential interest of magic, not as a means to influence others (like induction or suggestion in hypnosis), but rather for the trance states it can induce and the interest it may hold for every sincere practitioner in their own quest for discovery.

#magic #operativemagic #blackmagic #whitemagic #illusion #hypnosis #suggestion #cognitivebias

Only take what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #198 : Le cadre éthique

Suite à l’instantané #196, et poursuivant ma réflexion sur l’éthique dans l’hypnose, je reprends un cadre que j’ai partagé lors de notre table ronde à la convention d’hypnose moderne à Nice la semaine dernière.

Il est primordial de préciser ce que nous, en tant que praticiens, cherchons à définir. Nous parlons parfois d’éthique dans l’hypnose, une discipline qui utilise la transe pour augmenter la suggestibilité. L’hypnose trouve son utilité dans divers domaines tels que la communication, la vente, la politique, les discours, l’influence, le divertissement, et aussi pour favoriser le bien-être.

Toutefois, tout comme un couteau peut servir à couper du pain ou de la viande, mais aussi à agresser, nous ne pouvons pas établir une éthique fixe sur l’utilisation d’un « objet ». Bien sûr, des obligations légales peuvent être imposées, mais celles-ci relèvent davantage de la législation que de l’éthique professionnelle, surtout dans un métier non reconnu officiellement, ce qui complique la définition d’une orientation éthique.

Il semble donc utile de circonscrire le vaste cadre de l’hypnose à l’hypnothérapie. Cela peut être source de tension pour certains, notamment en raison des agressions de Miller, qui ont eu lieu tant dans son cabinet que sur des plateaux télévisés.

Bien que les agressions doivent être jugées et sanctionnées, dans notre quête d’une éthique commune, nous devons nous concentrer sur le manque de déontologie en cabinet. Pour l’utilisation de l’hypnose en dehors du cadre thérapeutique, c’est comme un boxeur qui utilise ses compétences dans la rue pour agresser : il n’y a rien à faire, tandis que dans une salle ou en compétition, il est possible de sanctionner et de recadrer.

Je vous propose donc de réfléchir à l’éthique en hypnothérapie, et non à la manière dont un hypnothérapeute pourrait utiliser ses connaissances hors d’un cadre professionnel.

#Hypnose #Hypnothérapie #Éthique #Cadre #Réduction #Outil #Profession #Intention #Loi

 Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #198: The Ethical Framework

Following up on Snapshot #196, and continuing my reflection on ethics in hypnosis, I revisit a framework I shared at our roundtable at the Modern Hypnosis Convention in Nice last week.

It is crucial to specify what we, as practitioners, aim to define. Sometimes we talk about ethics in hypnosis, a discipline that uses trance to increase suggestibility. Hypnosis is useful in various fields such as communication, sales, politics, speeches, influence, entertainment, and also for promoting well-being.

However, just as a knife can be used to cut bread or meat, but also to attack, we cannot establish a fixed ethic on the use of an « object ». Of course, legal obligations can be imposed, but these are more a matter of legislation than professional ethics, especially in an unofficially recognized profession, which complicates the definition of an ethical direction.

It thus seems useful to narrow the broad scope of hypnosis to hypnotherapy. This may be a source of tension for some, particularly because of the Miller assaults, which occurred both in his office and on TV shows.

Although assaults must be judged and sanctioned, in our search for a common ethic, we should focus on the lack of professional ethics in practice. Regarding the use of hypnosis outside of the therapeutic context, it’s like a boxer using his skills in the street to attack: there is nothing to be done, whereas in a gym or competition, it is possible to sanction and realign.

I therefore invite you to consider the ethics in hypnotherapy, and not how a hypnotherapist might use his knowledge outside of a professional setting.

#Hypnosis #Hypnotherapy #Ethics #Framework #Reduction #Tool #Profession #Intention #Law

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #196 : Observateur caché, un problème a régler.

Je constate depuis des années que notre subconscient ne nous protège pas spécifiquement et ne cherche pas nécessairement à nous apporter du bien ; sinon, nous ne serions pas malades ni en proie à des comportements complètement dissonants.

Ce qui me fait encore plus tiquer est l’enseignement, répandu dans de nombreuses écoles à travers le monde, qu’une partie de nous nous protège pendant des séances d’hypnose. Cette partie nous sortirait de la transe en cas de danger et ne ferait que ce qui est acceptable pour nous.

Nous pourrions trouver de nombreux textes validant cette idée. Dimanche, lors d’une table ronde sur l’éthique, j’ai posé la question suivante : hors thérapie, si un hypnotiseur, persuadé qu’une personne en transe hypnotique pendant une session ne fait que ce qu’elle désire et accepte, voit cette personne hypnotisée accepter ou même demander des caresses sensuelles (sans même parler des étapes suivantes), l’hypnotiseur est-il en faute et potentiellement un agresseur si l’hypnotisé(e) se plaint après coup, disons quelques minutes après avoir émergé de ces caresses ? Je rappelle que la croyance de l’hypnotiseur est que si une suggestion n’est pas acceptée par le subconscient, il y a refus, sortie de transe ou réaction de rejet.

On pourrait dire que c’est une question de consentement, qui a été validé en début de session d’hypnose. Cette question a suscité de nombreux retours. Mon intention est surtout d’interroger cette notion de subconscient protecteur. Selon notre cadre de croyances et d’apprentissages théoriques, nos manières de nous comporter et d’utiliser l’hypnose peuvent différer.

Je reviendrai sur ces sujets plus tard, mais si nous ne réfléchissons pas aux enseignements et aux savoirs partagés comme sources possibles de dérives, nous aurons du mal à nous questionner sur une vision plus « méta » de l’hypnose.

#formationhypnose #basedelhypnose #croyance #mythe #échange #hypnose #agression #observateurcaché

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #196: Hidden Observer, an Issue to Resolve.

For years I’ve noticed that our subconscious does not specifically protect us, nor does it necessarily seek to bring us well-being; otherwise, we wouldn’t fall ill or engage in completely dissonant behaviors.

What baffles me even more is the teaching, prevalent in many schools worldwide, that a part of us protects us during hypnosis sessions. This part supposedly pulls us out of the trance in case of danger and only acts in ways that are acceptable to us.

There are numerous texts supporting this idea. At a roundtable on ethics last Sunday, I raised the following question: outside therapy, if a hypnotist, convinced that a person in a hypnotic trance during a session only does what they desire and accept, sees this person consenting to or even requesting sensual touches (not to mention what might follow), is the hypnotist at fault and potentially an aggressor if the hypnotized person complains afterwards, let’s say a few minutes after emerging from these touches? I remind you that the hypnotist’s belief is that if a suggestion is not accepted by the subconscious, there is refusal, exiting the trance, or a rejection reaction.

One might say this is a question of consent, which was validated at the beginning of the hypnosis session. This question elicited many responses. My main intention is to question this notion of a protective subconscious. Depending on our belief system and theoretical learning, our ways of behaving and using hypnosis may differ.

I will return to these topics later, but if we do not reflect on teachings and shared knowledge as possible sources of deviation, we will struggle to question a more « meta » vision of hypnosis.

#hypnosistraining #foundationsofhypnosis #belief #myth #discussion #hypnosis #assault #hiddenobserver

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #194 : Les conventions, moments de partage

La convention d’hypnose moderne 2024 commence aujourd’hui à Nice. Avec Brice Lemaire, nous avons adopté un concept apprécié aux États-Unis : celui d’une rencontre annuelle favorisant les échanges et les apprentissages. Il est important de noter que nous ne rémunérons pas les intervenants, à l’exception de leur hébergement.

Les présentations sont donc assurées par des personnes désireuses de partager et de faire découvrir leur méthode de travail. Notre équipe est composée de passionnés prenant le temps de partager leurs connaissances dans un cadre que je trouve assez unique. Bien sûr, chacun peut promouvoir ses ateliers et formations, mais d’après les retours des participants de l’année dernière, il n’y a pas de pression à ce sujet.

Dao, qui travaille dans le secteur de la cybersécurité, me confie qu’il se sent dans son élément à chaque convention. À la différence, dans le monde de l’informatique, les conventions ressemblent davantage à des salons avec des stands et des interventions quotidiennes des différents acteurs. Il apprécie ces moments de rencontre et de découverte qui, sous couvert de potentiel business, deviennent un lieu d’échanges pour retrouver d’anciens collègues ou découvrir l’évolution des entreprises par lesquelles on est passé.

L’idée de ces rencontres, qui favorisent le réseautage, est bénéfique. Le domaine de l’accompagnement est souvent isolé, et une convention peut créer de nouveaux liens, permettre d’échanger sur ses pratiques et même découvrir des méthodes complémentaires à celles mises en œuvre dans son propre cabinet.

En renouvelant cet événement chaque année, nous espérons que notre convention apportera à tous un bénéfice sur tous les plans tout en mettant en lumière notre discipline qu’est l’hypnose.

#Hypnose #Nice #Convention #ConventionHypnoseModerne2024 #Rencontres #Partage #Réseau

 Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #194: Conventions, a Time for Sharing

The 2024 Modern Hypnosis Convention kicks off today in Nice. Together with Brice Lemaire, we have embraced a concept popular in the USA: that of an annual gathering that facilitates networking and learning. It is important to note that we do not pay the speakers, except for their hotel stays.

Thus, the presentations are given by individuals eager to share and expose their methods of work. Our team consists of enthusiasts who take the time to share in what I find to be a uniquely supportive environment. Of course, everyone is free to promote their workshops and training sessions, but based on feedback from last year’s participants, there is no pressure to do so.

Dao, who is in the cybersecurity field, tells me he feels right at home at each convention. The difference might be that in the IT world, such gatherings are more like expos with booths and daily presentations from various stakeholders. He enjoys these moments of meeting and discovery which, under the guise of potential business opportunities, become a place to reconnect with former colleagues or to see how past companies have evolved.

The concept of these meetings, which encourage networking, is a positive one. The personal development field can be quite isolating. A convention can forge new connections, allow for the sharing of practices, and also introduce ways to enhance what each practitioner implements in their own office.

By making this an annual event, we aim to make our convention a beneficial experience for all attendees, while highlighting our field of hypnosis.

#Hypnosis #Nice #Convention #ModernHypnosisConvention2024 #Meetings #Sharing #Networking

Only take what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #193 : Besoin de reconnaissance vs Capacité d’attention

Suite à la vidéo de ce matin (https://youtu.be/ylbq5fQ1iHk), je crois qu’il est important de considérer le paradoxe de l’attention comme un marché. Nous observons une offre et une demande. La demande, plus précisément le besoin, est celui de se sentir reconnu. Les « strokes », que je définis comme des unités de reconnaissance, constituent le produit final de notre marché.

L’offre est limitée, représentée par notre capacité d’attention. C’est cette dernière qui alimente la reconnaissance. Plus les gens portent d’attention à ce que je suis, fais ou dis, plus je me sens valorisé. Le coût de production est devenu très élevé depuis l’ère des algorithmes et des défilements infinis.

Nous disposons donc de ressources limitées, qui, à mon avis, sont plus précieuses que l’or car éphémères, ne durant que le temps de vie d’un être humain. L’extraction de l’attention est à la fois simple : il suffit de leur proposer TikTok et compagnie, et les individus sont absorbés comme des chiens avec leur balle ; et complexe, car notre temps d’attention sur un sujet est limité à 8 à 12 secondes (source : https://www.keg.com/news/the-first-8-seconds-capturing-the-attention-of-gen-z-students).

Cela signifie que, la demande étant infinie et l’offre rare, voire très rare, nous avons un marché des « strokes » avec un cours particulièrement élevé. Les gens se battent, comme pour le papier toilette durant la pandémie de COVID-19 ou le Nutella en promotion, pour attirer une unité d’attention sur eux, que ce soit à travers ce qu’ils partagent, ce qu’ils font ou ce qu’ils pensent.

Cependant, pour acquérir cette reconnaissance, ils en viennent à tenter de braquer les fournisseurs. Ils choquent, attaquent et, d’un point de vue concret, font tout et n’importe quoi pour faire du bruit.

Le « buzz » est le jackpot des accros aux « strokes » (les stoko dépendants), un peu comme une grosse somme à la loterie qui sera dépensée en un temps record.

Des solutions pourraient être envisagées, aussi simples que d’augmenter la production de ressources de reconnaissance. Les entreprises, c’est-à-dire nous pourrions par exemple développer la production de temps d’attention envers autrui, et idéalement avec une certaine qualité… Pour cela, il faudrait que nous, fournisseurs, qui sont paradoxalement aussi consommateurs, commencent à délaisser les besoins excessifs voire narcissiques de reconnaissance, et utilisent leur temps pour apporter de la valeur aux personnes avec lesquelles ils interagissent, plutôt que de chercher une reconnaissance artificielle. L’édulcorant du « stroke », les likes et vues numériques…

#reconnaissance #attention #numérisationdelavie #buzz #dépendance #libération #concentration #paradoxe

 Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #193: Need for Recognition vs. Attention Capacity

Following this morning’s video (https://youtu.be/ylbq5fQ1iHk), I believe it’s important to consider the attention paradox as a market. We observe supply and demand. The demand, more specifically the need, is to feel recognized. The « strokes, » which I define as units of recognition, are the end product of our market.

The supply is limited, represented by our capacity for attention. It is this that fuels recognition. The more people pay attention to what I am, do, or say, the more valued I feel. The cost of production has become very high since the era of algorithms and infinite scrolling.

Thus, we have limited resources, which, in my opinion, are more precious than gold because they are ephemeral, lasting only the lifetime of a human being. The extraction of attention is both simple: just offer them TikTok and the like, and individuals are absorbed like dogs with their ball; and complex, because our attention span on a subject is limited to 8 to 12 seconds (source: https://www.keg.com/news/the-first-8-seconds-capturing-the-attention-of-gen-z-students).

This means that, with demand being infinite and supply rare, even very rare, we have a « strokes » market with a particularly high rate. People fight, as for toilet paper during the COVID-19 pandemic or Nutella on sale, to draw a unit of attention to themselves, whether through what they share, what they do, or what they think.

However, to gain this recognition, they end up attempting to rob the suppliers. They shock, attack, and, from a practical viewpoint, do anything and everything to make noise.

The « buzz » is the jackpot for those addicted to « strokes » (the stoko-dependent), much like a large lottery sum that will be spent in no time.

Solutions could be considered, as simple as increasing the production of recognition resources. Companies, that is, we could, for example, develop the production of attention time towards others, and ideally with some quality… For this to happen, we, the suppliers, who are paradoxically also consumers, would need to start neglecting the excessive, even narcissistic needs for recognition, and use their time to add value to the people they interact with, rather than seeking artificial recognition. The sweetener of the « stroke, » the digital likes and views…

#recognition #attention #digitalizationoflife #buzz #addiction #liberation #concentration #paradox

Only take what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #192 : Le besoin de reconnaissance, le bon et le mauvais

Hier, en lisant un article sur la violence et la négativité sur les réseaux sociaux, des études récentes (https://arxiv.org/abs/2310.07779) révèlent que c’est la validation par les autres qui incite à ne jamais s’arrêter et à aller toujours plus loin. En effet, en reconnaissant avec des réactions et des reposts des idées qui reflètent une opinion que vous partagez sans l’exprimer directement, vous nourrissez les haters.

J’adore cette idée, car elle repose sur deux piliers fondamentaux de l’humain : le besoin de reconnaissance, qu’il soit positif ou négatif, importe peu, tant que le ‘moi’ est au centre de tout, ainsi que la prise de pouvoir. Ce que je trouve encore plus intéressant, c’est que ce sont les opposants des idées en ligne qui nourrissent ce monstre. Un cercle vicieux de qualité.

On sait que le pire pour un humain est d’être ignoré. Certains vont jusqu’à avoir des coups de folie, juste pour que, pendant un instant, leurs actes parfois atroces puissent mettre en lumière leur personne. Paradoxalement, ne pas intervenir face à des idées répugnantes (qui varient de plus selon les valeurs et croyances de chacun) permet le développement de ces idées.

Il y a une complexité où le numérique offre un terrain d’expérience fascinant. Ce qui est troublant, c’est que souvent, les idées et les vagues de haine surviennent sous un texte, une image ou une vidéo partagés sur les réseaux. Pourtant, il serait très simple de faire comme YouTube et de désactiver les commentaires. Sans commentaires, pas de discussions qui s’enveniment, pas d’appels à encore plus de haine contre un propos ou une personne.

Tous les réseaux pourraient faire cela, mais cela tuerait le monde de la reconnaissance virtuelle et l’intérêt que beaucoup trouvent à ces outils, celui de donner son opinion et d’argumenter, d’insulter ou d’adhérer à des propos. Et si une personne pouvait tweeter une idée sans que personne ne puisse rien dire directement en commentaire, cela tuerait le concept du réseau, mais surtout, les buzz seraient moins forts et les entreprises gagneraient moins d’argent avec la vente de publicités.

Les plateformes comme X, FB et YT ont tout intérêt à cette quête de reconnaissance des opinions, si possible blessantes, pour faire de l’argent. Il est aussi crucial qu’elles obtiennent de la reconnaissance en monnaie sonnante et trébuchante.

#Youtube #réseaux #X #facebook #reconnaissance #stroke #buzz #badbuzz

 Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #192: The Need for Recognition, the Good and the Bad

Yesterday, while reading an article about violence and negativity on social media, recent studies (https://arxiv.org/abs/2310.07779) show that it is validation from others that encourages never stopping and going further and further. Essentially, by recognizing with reactions and reposts ideas that reflect an opinion you share without directly expressing it, you are feeding the haters.

I love this idea, because it rests on two fundamental human pillars: the need for recognition, whether positive or negative doesn’t matter much, as long as the ‘self’ is at the center of everything, and the seizing of power. What I find even more interesting is that it is the opponents of online ideas who feed this monster. A vicious circle of quality.

We know that the worst thing for a human is to be ignored. Some even have fits of madness, just so that for a moment, their sometimes atrocious acts can highlight their person. Paradoxically, not intervening against distasteful ideas (which also vary depending on everyone’s values and beliefs) allows these ideas to develop.

There is a complexity where digital offers a fascinating experimental ground. What is disturbing is that often, the ideas and waves of hatred arise under a text, image, or video shared on networks. Yet, it would be very simple to do as YouTube does, and disable comments. Without comments, no discussions that turn sour, no calls for even more hatred against a statement or a person.

All networks could do this, but it would kill the world of virtual recognition and the interest that many find in these tools, that of giving one’s opinion and arguing, insulting or adhering to statements. And if a person could tweet an idea and no one could say anything directly in the comments, it would kill the concept of the network, but especially, the buzz would be weaker and companies would make less money from advertising sales.

Platforms like X, FB, and YT have every interest in this quest for recognition of opinions, if possible hurtful ones, to make money. It is also crucial that they obtain recognition in hard currency.

#Youtube #socialmedia #X #facebook #recognition #stroke #buzz #badbuzz

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #191 : S’écouter ou ne pas s’écouter

C’est un questionnement qui pourrait sembler simple mais qui ne l’est pas tant que ça. Autant je trouve que parfois nous sommes dans un monde qui est un peu trop sensible et parfois fragile, autant je trouve que très souvent nous ne sommes tout simplement pas aptes à nous écouter.

Plus encore pour ceux qui ont mis en place des efforts dans divers domaines de leur vie, ils ne savent plus s’écouter et plus précisément, ils ne savent plus comprendre les signaux. Ceux qui les entraînent à la rupture ou peut-être ceux qui indiquent que les choses se sont rompues.

La solution rhétorique est qu’il faut être dans le juste milieu des choses. Sauf que ça, c’est de la philosophie non pratique. Une personne qui a dépensé tout ce qu’elle peut pour atteindre des objectifs a justement appris que parfois, il faut se faire mal. Qu’il faut se contraindre et que souvent il y a des résultats. Nous aurons les contestataires qui me diront que c’est leur croyance qu’il faut se faire du mal pour y parvenir.

À cela, je peux témoigner sur des décennies d’accompagnement (donc expérience empirique) que tous ceux qui me parlaient d’attraction avec une croyance en l’abondance, 10-15 voire 25 ans après, leur vie n’est absolument pas celle qu’ils me vendaient. D’un autre côté, combien de personnes sont arrivées à une certaine satisfaction mais ne parviennent pas à obtenir ce qui les rendrait heureuses.

Pire encore, les efforts fournis se font sentir et se payent les années qui suivent avec un échec qui ne sera que trop long à digérer. Et c’est là où on peut se dire, les alarmes, les signaux, les événements qui montraient que là, ce n’était pas la peine de forcer plus au risque de s’abîmer ou totalement se détruire sur tous les plans.

À trop s’écouter, par contre, on peut vraiment passer à côté de belles choses, voire d’éléments qui peuvent changer une vie. Les moments et rencontres clés loupés parce que c’était mieux pour nous à un moment ou à un autre de se laisser « aller ».

Des erreurs d’un côté comme de l’autre, il y en aura, il faudra que nous puissions trouver assez de résilience pour ne pas cesser de nous en vouloir de ne pas avoir fait ou d’avoir trop fait.

#résilience #faire #action #nonfaire #nonaction #ecoutedesoi #dénidesoi

 Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Reflections by Pank / Snapshot #191: To Listen to Oneself or Not

It’s a question that might seem simple but isn’t quite so. As much as I feel that sometimes we live in a world that is a bit too sensitive and sometimes fragile, I also find that very often we simply are not able to listen to ourselves.

Even more so for those who have put efforts into various areas of their lives, they no longer know how to listen to themselves, more precisely, they no longer know how to understand the signals. Those that lead them to break or perhaps those that indicate that things have broken.

The rhetorical solution is that one must strike a balance. But that’s impractical philosophy. A person who has expended all they can to achieve goals has learned precisely that sometimes, one must endure pain. That one must constrain oneself and often there are results. We’ll have dissenters who will tell me that it’s their belief that one must suffer to succeed.

To this, I can testify from decades of mentoring (thus empirical experience) that all those who spoke to me of attraction with a belief in abundance, 10-15 or even 25 years later, their lives are absolutely not what they sold me. On the other hand, how many people have achieved a certain satisfaction but fail to obtain what would make them happy.

Even worse, the efforts made are felt and paid for in the years that follow with a failure that will take far too long to digest. And that’s where we can say, the alarms, the signals, the events that showed that there, it wasn’t worth pushing further risking damage or total destruction on all fronts.

On the other hand, by listening too much to oneself, one can really miss out on beautiful things, or even elements that can change a life. Key moments and meetings missed because it was better for us at one time or another to let ourselves « go ».

Mistakes will be made on both sides, we will need to find enough resilience to not stop blaming ourselves for not having done enough or having done too much.

#resilience #doing #action #notdoing #inaction #selflistening #selfdenial

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank