Réflexions martiales d’un Hypnofighter #479 : La Puissance de la Projection

Nous le savons tous, la projection, à l’inverse du takedown, a pour but de percuter le sol. Nous savons que tomber est une chose dangereuse pour tous les combattants, soit parce qu’il peut y avoir une avalanche de frappes après, soit parce qu’un adversaire gère le sol, soit parce que nous pouvons être blessé et difficilement continuer à nous défendre.

C’est le cas de ce combat de championnat que nous avons eu cette nuit, avec le bras qui semble s’être disloqué (le combat vient de se finir, nous n’avons pas d’informations pour le moment), et donc le combat s’est terminé sur abandon. Si vous regardez souvent le MMA, il y a peut-être une chose qui vous marque depuis des années : la tension que beaucoup de combattants mettent sur leur bras pour scrambler directement et ne pas rester au sol.

Et si nous savons une chose dans les ukemis, c’est d’absorber plutôt que de bloquer l’impact. Le souci, sur des angles moins courants, c’est que notre corps ne supporte pas la pression sur le membre ou la partie qui est impactée au sol. Le match de Merab est en cours et il se fait casser par Yan. À un moment, Merab lève complètement son opposant et le met sur l’épaule pour le planter au sol.

Seulement, ce type de projection attendu et sur un sol de cage n’est pas assez effectif pour empêcher son opposant de tranquillement se relever et retourner en pied-poings. Nos lutteurs, samboïstes ou judokas en MMA ne parviennent pas toujours à faire mal sur la projection, parce que parfois l’impact recherché ne donne pas de résultat et l’effort effectué n’amène pas de contrôle ou de position forte.

C’est vraiment une arme potentiellement intéressante mais pas assez peaufinée pour la cage ou même le grappling, où les hors-combats sur projection sont très rares.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous. Be One, Pank. https://www.passioncombat.net/

Martial Reflections of an Hypnofighter #479: The Power of the Projection

We all know that projection, unlike a takedown, aims to hit the ground. We know that falling is a dangerous thing for all fighters, either because there can be an avalanche of strikes afterwards, or an opponent who controls the ground, or because we can get injured and find it difficult to continue defending ourselves.

This was the case in the championship fight we had last night, with the arm appearing to be dislocated (the fight has just ended, we have no information for the moment), and so the fight ended in a submission. If you often watch MMA, there might be one thing that has stood out to you for years: the tension that many fighters put on their arms to scramble directly and not stay on the ground.

And if we know one thing in ukemis, it’s to absorb rather than block the impact. The problem, with less common angles, is that our body cannot withstand the pressure on the limb or part that is impacted on the ground. Merab’s match is ongoing and he’s getting broken by Yan. At one point, Merab completely lifts his opponent and puts him on his shoulder to slam him to the ground.

However, this type of expected projection on a cage floor is not effective enough to prevent his opponent from calmly getting back up and returning to striking. Our wrestlers, Sambo practitioners, or judokas in MMA do not always manage to inflict damage with a projection, because sometimes the desired impact does not yield results and the effort made does not lead to control or gaining a strong position.

It’s really a potentially interesting weapon but not refined enough for the cage or even grappling, where knockouts from projections are very rare.

Take what is good and right for you. Be One, Pank. https://www.passioncombat.net/

Réflexions martiales d’un Hypnofighter #443 : L’analogie martiale, entre mimétisme et projection

Je ne sais pas si, comme moi, vous en avez assez de voir des vidéos montées avec des experts martiaux et un message ou une voix off qui fait une analogie avec ce qu’est être un homme/une femme de valeur, qui compare des situations à du leadership, etc.

Il y a une vidéo que j’ai vue dans des tas de montages, avec des « blabla » complètement en projection de la part des auteurs, concernant des jeunes à une compétition de l’IBJJF qui, après avoir gagné, font venir tous les participants sur la première marche du podium. Et là, vous avez tous les fantasmes de ce que sera un champion, un homme de valeur, un futur leader…

Mais quand on pratique, quand on a fait des compétitions, en BJJ ou ailleurs, cette façon de faire est extrêmement classique. Même dans ma catégorie de « gros », on arrive à le faire. Mais comme l’image plaît, comme on ne s’intéresse pas au contexte, on prend des pratiquants et on fait ce que notre monde ne cesse de dupliquer : des narratifs.

Alors que si l’on regarde simplement d’un point de vue psychosocial, au vu de l’âge des jeunes jiujitsutero, ils sont simplement dans le mimétisme. Oui, une reproduction de ce que l’on voit chez de très très nombreux champions à tous les niveaux dans les compétitions de Jiu-Jitsu Brésilien.

Nous allons avoir des phrases de Jun Fan (Bruce Lee) ou d’autres pratiquants, parfois réellement d’eux, parfois complètement à côté, qui, sonnant bien dans des présentations, sont reprises sans comprendre, ou sans simplement savoir pour quelle raison ils ont pu sortir cela. Bien sûr, ce que je dis sur nos disciplines se retrouve dans tous les domaines…

C’est peut-être que l’effort et la sincérité des pratiquants, souvent dans une grande douleur, ne me semblent pas respectés si l’on ne prend pas garde à ce qui donne la situation ou les mots à un moment T…

Et comme dit Kenshiro… « Tu ne le sais pas, mais tu es déjà mort. »

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

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Martial Reflections of a Hypnofighter #443: The Use of Martial Arts as an Analogy

I don’t know if, like me, there are times when you get fed up with seeing videos edited with martial experts and a message or voiceover that gives us an analogy about what it means to be a man/woman of value, comparing situations to leadership, etc.

There is one video I’ve seen in tons of edits, with completely projected « blah blah » from the authors, concerning kids at an IBJJF competition who, after winning, bring all the participants onto the first step of the podium. And there, you get all the fantasies of what a champion, a person of value, a future leader will be…

But when you train, when you’ve competed, in BJJ or elsewhere, this way of doing things is extremely classic. Even in my « heavyweight » category, we manage to do it. But since the image is appealing, since we don’t care about the context, we take practitioners and do what our world constantly duplicates: narratives.

Whereas if we simply look at it from a psychosocial point of view, given the age of the young jiujitsuteros, they are simply engaging in mimicry. Yes, a reproduction of what is seen from a great many champions at all levels in Brazilian Jiu-Jitsu competitions.

We’re going to see quotes from Jun Fan (Bruce Lee) or other practitioners, sometimes genuinely theirs, sometimes completely off-topic, which, sounding good in presentations, are repeated without understanding, or simply knowing why they might have said it. Of course, what I say about our disciplines can be found in all fields…

Perhaps the effort and sincerity of the practitioners, often in great pain, do not seem respected if we do not pay attention to what gives rise to the situation or the words at a specific moment…

And as Kenshiro says… « You don’t know it, but you are already dead. »

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #399 : Projection ou Information Juste

Cet article explore la tension entre l'action basée sur des informations avérées et celle dictée par des projections ou anticipations personnelles. À travers des exemples concrets, notamment des situations de légitime défense et des décisions géopolitiques, l'auteur questionne la validité des actions préventives. Il met en lumière notre faible taux de prédictibilité face aux biais cognitifs et aux cygnes noirs, soulignant les conséquences potentielles d'initiatives basées sur des suppositions plutôt que sur des faits tangibles, en particulier pour l'individu.

Vous le savez, il y a des guerres et des polarisations vis-à-vis des affects ou des valeurs/croyances de chacun. Ce qui m’interpelle, c’est ce qui peut être « hypnosophé » sur ce qui se passe. On voit que l’État d’Israël a attaqué l’Iran parce qu’ils ont « officiellement » des informations vis-à-vis de l’arme nucléaire.

Reprenons sur ce qui est chez nous le principe de projection. Admettons, j’ai des informations comme quoi une personne est susceptible de me frapper, alors que la situation n’est pas directement dans une agression, je vais la frapper. Les agents de police m’arrêtent et j’explique que j’avais connaissance par une personne qui la côtoie (mon espion) qu’elle se préparait à me faire du mal. À votre avis, suis-je en légitime défense ?

Un autre cas : je vois un type qui vient de frapper un type et qui s’en va et passe près de moi. Je projette qu’il est potentiellement un homme dangereux pour moi, donc une fois qu’il m’a dépassé, je l’étrangle. J’explique à la police que je projetais, par la situation tendue que j’ai vue quelques minutes plus tôt, qu’il était bon d’attaquer pour un possible qui aurait pu se réaliser. Les agents vont-ils me soutenir ?

À quel moment la prise d’informations ou la projection sur ce qui peut se passer doit-elle entraîner des actions préventives ? Nous avons une compétence à anticiper ou plutôt à créer de multiples scénarios qui nous permettent de nous préparer. Nous prenons en compte des variables pour éviter que nous ne soyons pris au dépourvu.

Seulement, nous avons un très mauvais taux de prédictibilité, entre nos biais cognitifs et les cygnes noirs. Il suffit de voir la première élection de Trump et nos super spécialistes francophones qui se sont, à l’écrasante majorité, trompés, alors qu’ils avaient des spécialistes, des sondeurs sur place et tout ce que vous voulez en équivalent « espionnage ».

Être prêt au pire, c’est différent que d’initier le pire, surtout pour nous, en individualité, qui risquons, pour le coup, de vraies sanctions…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
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Pank’s Reflections / Snapshot #399: Projection or Accurate Information

You know, there are wars and polarizations regarding each person’s affects or values/beliefs. What strikes me is what can be « hypnosophized » about what is happening. We see that the State of Israel attacked Iran because they « officially » have information regarding nuclear weapons.

Let’s return to the principle of projection as it applies to us. Let’s say I have information that someone is likely to hit me, even if the situation isn’t directly an aggression, I’m going to hit them. Police officers stop me, and I explain that I knew from someone close to them (my spy) that they were preparing to harm me. In your opinion, am I acting in self-defense?

Another case: I see a guy who just hit someone and is walking away, passing close to me. I project that he is potentially a dangerous man for me, so once he’s passed me, I strangle him. I explain to the police that, based on the tense situation I saw minutes earlier, I projected it was good to attack for a possible outcome that could have happened. Will the officers support me?

At what point should gathering information or projecting what might happen lead to preventive actions? We have a skill to anticipate or rather to create multiple scenarios that allow us to prepare ourselves. We take variables into account to avoid being caught off guard.

However, we have a very poor predictability rate, due to our cognitive biases and black swans. Just look at Trump’s first election and our super French-speaking specialists who, overwhelmingly, were wrong; even though they had specialists, pollsters on site, and everything you’d want in « espionage » equivalent.

Being prepared for the worst is different from initiating the worst, especially for us as individuals who, in this case, risk real consequences…

Take what is right and good for you.
Be One
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #169 : Question vs Projection

Je suis actuellement en train d’animer un atelier sur le Cadre, la Posture et la Questiosophie, ce qui est toujours un moment particulièrement enrichissant pour explorer différentes manières de penser et de questionner ce qui nous semble évident. Une des difficultés majeures pour les participants, et de manière générale pour ceux d’entre nous qui posent des questions dans un contexte d’accompagnement, est d’éviter de tomber dans le piège du « il veut dire ceci ou cela ».

Il est complexe d’adopter un état d’esprit neutre et curieux. Il est essentiel de se rappeler que nous ne savons rien et que nous ne pouvons que formuler des hypothèses. N’oubliez pas que les questions déclenchent des processus inductifs, entraînant ainsi une possible augmentation de la suggestibilité.

Si nous, en tant que questiosophes, ne maintenons pas une posture où seuls les éléments de réponse pertinents sont pris en compte, nous risquons de construire une histoire sur une autre histoire. Certes, nous avons des compétences et des connaissances qui, grâce à certains « mots-alertes », peuvent nous permettre d’établir des liens théoriques en fonction de nos préférences.

Nous proposons, ou plutôt nous questionnons, pour déterminer si ce qui est dit est réellement en lien avec les indices que nous avons recueillis, ou si c’est simplement une interprétation mécanique et projective de ce que l’autre tente de nous communiquer, dans le but d’obtenir un résultat. Cela est d’autant plus piégeux dans nos écoles, qui ont été influencées par les thérapies orientées vers les solutions.

Comme preuve plus ou moins consciente de notre compétence, nous tendons parfois à nous diriger un peu trop rapidement vers une solution, une réponse. Est-il possible que la projection soit en réalité un mécanisme de raccourci ? Comme si notre cerveau avait besoin de réduire l’effort énergétique consacré à l’écoute attentive ?

Plus nous posons des questions courtes et potentiellement orientées vers des aspects concrets, plus nous pouvons, réponse après réponse, progresser sans trop nous laisser emporter par nos projections, mais plutôt en accumulant des « preuves » pour valider une théorie, une logique ou un schéma.

#questionnement #questiosophie #apprentissage #projection #accompagnement #économiedénergie

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #169: Question vs Projection

I am currently facilitating a workshop on Framework, Posture, and Questiosophy, which is always a particularly enriching time to explore different ways of thinking and questioning what seems obvious to us. One of the major difficulties for participants, and generally for those of us who ask questions in a coaching context, is to avoid falling into the trap of « he means this or that. »

Adopting a neutral and curious mindset is complex. It is essential to remember that we know nothing and can only formulate hypotheses. Remember that questions trigger inductive processes, thus leading to a possible increase in suggestibility.

If we, as questiosophers, do not maintain a posture where only relevant response elements are considered, we risk constructing a story on top of another story. Indeed, we have skills and knowledge that, thanks to certain « alert words, » can allow us to establish theoretical links based on our preferences.

We propose, or rather we question, to determine whether what is said is truly related to the clues we have gathered, or if it is simply a mechanical and projective interpretation of what the other is trying to communicate to us, with the aim of obtaining a result. This is all the more tricky in our schools, which have been influenced by solution-oriented therapies.

As a more or less conscious proof of our competence, we sometimes tend to move a bit too quickly towards a solution, an answer. Is it possible that projection is actually a shortcut mechanism? As if our brain needed to reduce the energetic effort devoted to attentive listening?

The more we ask short questions potentially oriented towards concrete aspects, the more we can, response after response, progress without getting too carried away by our projections, but rather by accumulating « evidence » to validate a theory, a logic, or a pattern.

#questioning #questiosophy #learning #projection #coaching #energyeconomy

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

HnO Hypnosophie #895 : se préparer à partager et pas simplement répéter un pattern /période de fête.

C’est les fêtes, pour apprécier ou au moins vous donner un objectif cool, évitez de projeter.

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#Attention#temps#énergie#hypnotherapie#autohypnose#questiosophie#hypnosophie#coaching#hnohypnose#Experience#flexibilité#Psychologie

Réflexions de Pank / Instantané #131 : Masque ou écran

Je pense qu’il y a une notion que nous avons intégrée de la part de Jung : c’est le principe du masque. Je crois que, plus ou moins habilement, nous le manions en cabinet ou dans notre quotidien. J’utilise souvent l’idée du Self pour définir une sorte de support projectif de l’autre.

Petit à petit, avec l’évolution de nos sociétés et l’émergence d’une étape intermédiaire entre le psychique et le réel : le virtuel, j’ai opté pour l’appellation d’écran.

Les écrans actuels sont à la fois émetteurs et récepteurs, et ils sont également tactiles. Cela offre la possibilité de penser que ce que nous recevons de l’autre à travers l’écran est la représentation que nous avons de lui, parfois avec un avatar, une photo, voire une sonnerie qui lui est spécifique, en plus du nom ou surnom que nous pouvons lui donner.

Un contact devient l’idée que nous nous en faisons sur notre écran, et les échanges par cet écran ne sont que des instants de l’autre, des puzzles de perceptions écrites, physiques ou orales. Nous sommes donc dans la projection sur l’autre à travers l’écran de nos idées de lui/elle.

De même, ce que nous partageons derrière nos écrans ressemble à ce que nous voulons proposer au monde : la façon d’envoyer des messages, des vidéos ou des messages vocaux. Les photos de profil, ou les petites phrases bien tournées en bio, sont des exemples. Nous projetons une idée de ce que l’on se fait de soi.

Replacé dans le quotidien, nous continuons toujours à être un écran pour soi, sur lequel on projette notre “production de nous”, et nous reflétons l’idée que les autres se sont faites de nous. Plus qu’un masque qui fait réagir l’autre, nous sommes également l’illusion qu’ils inventent de nous.

#projection #idée #croyance #personnalité #masque #transfert #écrandepersonnalité #rapport

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous 

Be one

Pank 


English Version

Reflections of Pank / Snapshot #131: Mask or Screen

I believe we have integrated a notion from Jung: the principle of the mask. I think that we wield it, more or less skillfully, in therapy or in our daily lives. I often use the idea of the Self to define a sort of projective support for the other.

Gradually, with the evolution of our societies and the emergence of an intermediary stage between the psychic and the real – the virtual – I have opted for the term ‘screen’.

Current screens are both transmitters and receivers, and they are also tactile. This offers the possibility to think that what we receive from the other through the screen is the representation we have of them, sometimes with an avatar, a photo, or even a specific ringtone, in addition to the name or nickname we may give them.

A contact becomes the idea we have of it on our screen, and exchanges through this screen are just moments of the other, puzzles of written, physical, or oral perceptions. Thus, we are in the projection onto the other through the screen of our ideas of him/her.

Similarly, what we share behind our screens resembles what we want to propose to the world: the way of sending messages, videos, or voice messages. Profile pictures, or well-crafted little phrases in bios, are examples. We project an idea of what we think of ourselves.

Placed back in everyday life, we continue to be a screen for ourselves, onto which we project our “production of us,” and we reflect the idea that others have made of us. More than a mask that elicits a reaction from the other, we are also the illusion they invent of us.

#projection #idea #belief #personality #mask #transfer #personalityscreen #relationship

Take only what is good and right for you.

Be one

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #127 : Restons masqués

Comme je vous le partageais ce matin dans ma capsule quotidienne, nous pouvons facilement confondre le masque que nous percevons chez les autres avec la personne qu’elle est réellement. Il me semble peu probable que nous parvenions à connaître une personne dans toute notre vie.

Nous éprouvons déjà des difficultés à nous connaître nous-mêmes ; ainsi, l’idée de connaître autrui est certainement utopique. En sachant cela et en prenant conscience que nous ne partageons que des fragments de vie avec les personnages de notre quotidien, nous pouvons nous interroger.

Peut-être devrions-nous nous poser davantage de questions sur nous-mêmes et nos perceptions, et interroger cette autre personne qui nous semble parfois proche, mais qui, en réalité, est constituée de territoires psychiques que nous n’imaginons pas.

En souhaitant absolument que nos interlocuteurs restent dans les cases que nous avons identifiées, nous pouvons être surpris de découvrir des comportements et des pensées que nous ne leur avions pas associés. Ces découvertes peuvent nous frapper de plein fouet.

Nous le voyons régulièrement dans diverses relations avec cette phrase : « Je ne te pensais pas comme ça ». Parfois, le cadre systémique fait émerger des comportements liés à un autre masque, une facette qui peut nous être inconnue.

Cependant, cette nouvelle facette n’est pas celle que nous connaissons, mais un autre aspect qui peut clairement nous mettre mal à l’aise, voire nous donner le sentiment d’être trahis. Pourtant, il s’agit seulement de l’une des nombreuses compositions de l’autre, ce connu… inconnu.

#personnalité #projection #caractère #masques #transfert #attente #déception #partition

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous 

Be one

Pank 


English Version

Pank’s Reflections / Snapshot #127: Let’s Stay Masked

As I shared with you this morning in my daily capsule, we can easily mistake the mask we perceive in others for the person they truly are. It seems to me highly unlikely that we will ever fully know someone in our lifetime.

We already face difficulties in knowing ourselves; thus, the idea of knowing someone else is certainly utopian. Knowing this and being aware that we only share fragments of life with the characters in our daily lives, we can reflect.

Perhaps we should ask ourselves more questions about our own perceptions, and question this other person who sometimes seems close to us, but who, in reality, is made up of psychological territories that we cannot even imagine.

By absolutely wanting our interlocutors to stay within the categories we have identified, we can be surprised to find behaviors and thoughts that we had not associated with them. These discoveries can hit us hard.

We often see this in various relationships with the phrase: « I didn’t think you were like that. » Sometimes, the systemic framework brings out behaviors related to another mask, a facet that might be unknown to us.

However, this new facet is not the one we know, but another aspect that can clearly make us uncomfortable, or even make us feel betrayed, when in fact, it’s just one of the many compositions of the other, this known… unknown.

#personality #projection #character #masks #transference #expectation #disappointment #facet

Hypnosophie #850 : Cesser de projeter et fantasmer sur les potentiels de l’autre dans les relations

Projeter est une chose à la fois positive et pénalisante. D’autant plus dans les relations.

Psychology Today : https://www.psychologytoday.com/us/blog/modern-dating/202309/6-signs-you-are-stuck-in-a-fantasy-version-of-a-relationship

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#couple #relation #projection #Transe #hypnose #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie

HnO Coaching #350 : Un levier connu mais approuver par les neuroscience.

Les neurosciences confirment ce que nous mettons en place dans de nombreuses années en sessions de coaching.

Sources : https://www.news-medical.net/news/20230804/New-study-finds-more-effective-way-to-coach-and-inspire.aspx

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Réflexions de Pank / Instantané #74 : La beauté du cabinet d’accompagnement

Pour moi, les lieux importants où de nombreuses choses peuvent se passer sont les dojos et les cabinets d’accompagnement. Dans ces environnements, des cadres et des postures favorisent l’évolution et la dissolution de nombreux travaux psychiques.

L’un des éléments les plus marquants est l’apport projectif des différents participants. Comprendre ce qui est joué, répété, et mettre en évidence les schémas appliqués chez le praticien, sans que les partenaires en soient conscients. Ils s’expriment, partagent et plongent dans l’obscurité de l’esprit afin de faire émerger de nouvelles clés.

En effet, petit à petit, le partenaire agit naturellement avec ses comportements, ses paroles, ses silences, sa sémantique et tout ce qui le constitue. Nous avons un reflet de leur quotidien, car ils projettent leur monde dans celui du cabinet avec le praticien comme surface projective.

Dans cette inconscience des schémas, le client va chercher à reproduire les modèles qu’il connaît, tant avec lui-même qu’avec l’autre. Il crée une ambiance et un rythme qui, certes, seront secoués ou chahutés par certains thérapeutes afin d’être constamment dans un état d’inconfort.

La confiance ne s’acquiert pas seulement dans la douceur et un sentiment de surprotection, elle peut aussi se développer au cœur d’un orage déclenché par le praticien, qui vise à faire bouger les masques et faire émerger les démons, les ombres qui n’attendent que leur heure.

Dans cette expression presque chaotique et pourtant tellement familière et répétée par le partenaire, il y a une mise à plat de ce qu’il est, peut-être depuis des années ou des décennies. Parfois, il s’expose sans en être conscient, emporté par des émotions aveuglantes.

Vient alors la possibilité pour le praticien de jouer avec ce qui se met en place, tacler, faire réagir, attaquer, récolter, accueillir et se faire, dans ce chahut, une porte d’entrée vers moins de projection, moins de mensonges, moins de récits.

En revenant à la réalité de ce que le partenaire est sans masques ni illusions, il se confronte à une partie de lui-même qui est souvent mise de côté.

Le cabinet est un lieu qui, pour moi, est à la fois un ring et une cage, c’est un affrontement du partenaire avec ses fantasmes, ses croyances, puis avec sa réalité, sa beauté ou sa noirceur. Moins onirique, moins clinquant, mais bien plus percutant.

Le cabinet, tout comme le dojo, offre la possibilité de se retrouver à l’agonie tout en étant toujours capable de ressortir, chaque jour ou séance, un peu plus en accord avec soi-même.

Et vous, comment voyez-vous votre cabinet d’accompagnement ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One.

Pank

#Transfert #projection #accompagnement #cabinet #dojo #cadre #posture #questionnement


English Version

Reflections by Pank / Snapshot #74: The Beauty of the Guidance Cabinet

For me, important places where many things can happen are dojos and guidance cabinets. In these environments, frameworks and postures promote the evolution and dissolution of various psychological work.

One of the most remarkable aspects is the projective contribution of different participants. Understanding what is played, repeated, and highlighting the patterns applied by the practitioner, without the partners being aware of it. They express themselves, share, and delve into the depths of the mind to bring forth new insights.

Indeed, little by little, the partner acts naturally with their behaviors, words, silences, semantics, and everything that constitutes them. We have a reflection of their daily lives, as they project their world onto the cabinet’s environment, with the practitioner as the projective surface.

In this unconsciousness of patterns, the client will seek to replicate familiar models, both with themselves and with others. They create an atmosphere and rhythm that will undoubtedly be shaken or challenged by some therapists to constantly induce discomfort.

Trust is not only acquired through gentleness and a sense of overprotection; it can also develop amidst an emotional storm triggered by the practitioner, aiming to move the masks and bring forth the demons and shadows that await their moment.

In this almost chaotic expression, yet so familiar and reiterated by the partner, there is a laying bare of what they are, perhaps for years or decades. Sometimes, they expose themselves unconsciously, carried away by overwhelming emotions.

This opens up the possibility for the practitioner to work with what unfolds, tackle, provoke reactions, attack, gather, and welcome, in this tumult, a gateway to fewer projections, fewer lies, and fewer narratives.

Returning to the reality of the partner, stripped of masks and illusions, they confront a part of themselves that is often set aside.

For me, the cabinet is a place that resembles both a ring and a cage; it is a confrontation of the partner with their fantasies, beliefs, and then with their reality, beauty, or darkness. Less dreamlike, less flashy, but much more impactful.

The cabinet, like the dojo, offers the opportunity to delve into agony while always being capable of emerging, each day or session, a bit more in harmony with oneself.

And you, how do you envision your guidance cabinet?

Take what is good and right for you.

Be One.

Pank

#Transfer #Projection #Guidance #Cabinet #Dojo #Framework #Posture #Questioning