Pank Hypnosophie #1092 : Est ce que toutes ces guerres prouvent que nous ne savons pas être en paix?

Une réflexion sur la remise en question d’un point de vue micro de notre capacité à être en paix.

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Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
La connaissance est Partage
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous
Be One
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#paix #guerre #système #stress #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #psychologiedescouleurs

Réflexions de Pank / Instantané #383 : Limiter, certes, mais vous vous contenez ?

L'auteur remet en question l'idée de chercher à devenir une "nouvelle version" de soi-même, suggérant plutôt que le vrai progrès réside dans le fait de moins se contenir. Il explore comment les conditionnements sociaux et les peurs nous brident, limitant nos gestes et pensées. Accepter et connaître son soi profond, potentiellement aidé par des pratiques comme l'hypnose, pourrait permettre de dépasser les limites perçues pour atteindre nos véritables capacités, menant à une plus grande liberté intérieure.

Je suis adepte du pouvoir limité et de la voie de l’échec. Je les vois comme des leviers et des moyens de grandir en soi, petit à petit. Je me demandais, quand j’écoute toutes ces personnes qui cherchent à être autre chose que ce qu’elles sont, si, en réalité, ce qu’il faudrait travailler n’est pas tant une nouvelle version ou un plein potentiel, mais simplement le fait de moins se contenir.

Peut-être que nous sommes, pour beaucoup, comme bridés par la vie, les contextes sociaux et autres éléments qui conditionnent un ensemble d’éléments inconscients et qui interdisent de se laisser aller. Je ne parle pas de la mise en place de super pouvoirs ou de choses exceptionnelles, pas une idée d’autosuggestion pour être le plus ou le meilleur.

Il s’agit simplement de cette idée que les gestes ou les pensées sont comme contraints depuis des années, comme si, à un moment donné, la peur de ne plus se contenir et de se libérer impliquait trop de « changements » perçus par le monde, et donc trop d’énergie pour la personne qui devrait se justifier de simplement être.

Se contraindre se retrouve bien sûr dans les règles et les lois interpersonnelles, mais aussi avec soi, vis-à-vis des idées et des images que nous pouvons avoir de nous-mêmes. C’est pour cette raison que l’hypnose, qui offre la conscience de soi et plus certainement l’acceptation de soi dans ses limites mais aussi dans ses possibles, peut prendre une place manifeste dans la vie.

Et si ce soi se libérait ? Et si la connaissance de ce soi retirait simplement l’idée de ses limites pour, au minimum, se déplacer vers ses véritables limites ? Qu’est-ce que cela pourrait changer ? Du coup, pas besoin d’être une autre personne ou une nouvelle version, mais juste être un peu plus libre.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #383: Limiting, Certainly, But Are You Containing Yourself?

I am an advocate of limited power and the path of failure. I see them as levers and means to grow within oneself, little by little. I wondered, when I listen to all these people who seek to be something other than what they are, if, in reality, what needs to be worked on isn’t so much a new version or full potential, but simply the act of containing oneself less.

Perhaps many of us are, in a way, held back by life, social contexts, and other elements that condition a set of unconscious elements and simply prevent us from letting go. I’m not talking about developing superpowers or exceptional things, not an idea of self-suggestion to be the most or the best.

It’s simply this idea that gestures or thoughts have been constrained for years, as if, at a given moment, the fear of no longer containing oneself and of freeing oneself would imply too many « changes » perceived by the world, and therefore too much energy for the person who would have to justify simply being.

Self-constraint is found, of course, in interpersonal rules and laws, but also with oneself, regarding the ideas and images we may have of ourselves. This is why hypnosis, which offers self-awareness and more certainly self-acceptance within one’s limits but also within one’s possibilities, can take a significant place in life.

What if this self were freed? What if the knowledge of this self simply removed the idea of its limits to, at minimum, move towards its true limits? What could that change? As a result, there’s no need to be another person or a new version, but just to be a little freer.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #365 : La négociation par la peur

L'article analyse la stratégie de négociation basée sur la peur, illustrée par l'approche de Trump, et la compare à des stratégies alternatives comme celle de l'Europe, plus prudente et observatrice. Il souligne l'importance de la gestion des rapports de force et de la retenue dans les interactions quotidiennes.

Nous observons en ce moment la stratégie bien connue de Trump : exercer une pression avec des exigences fortes et imposer des conditions pour forcer les structures les moins stables à négocier. C’est un jeu qui fonctionne lorsqu’on a l’impression d’être en position de pouvoir.

Et nous savons que les États-Unis ont cette semi-réalité, ils restent une nation forte. Mais que se passe-t-il quand un autre acteur décide de ne pas céder à cet excès et de s’opposer, comme la Chine ? Il en résulte une impossibilité immédiate de négocier, une fracture qui, même si elle finit par se résorber, laissera des traces et diminuera les rapports de confiance, au moins avec les gouvernements actuels.

Il y a aussi le négociateur qui fait preuve de retenue dans ses réponses. Dans ce cas, nous nous retrouvons face à une Europe qui utilise une stratégie des petits pas. Ayant bien compris le processus de l’Américain et son instabilité, elle prend des décisions moins engageantes et se donne surtout la possibilité d’accélérer au besoin ou de tout bloquer.

Dans notre quotidien, nous avons souvent des responsables ou des personnes qui peuvent avoir un pouvoir sur nous et qui fonctionnent comme un Trump : excessifs et exagérant les propos ou les menaces, mais qui vont devoir, sous la pression interne ou systémique, revenir sur leurs déclarations.

En fonction de nos propres intérêts et de nos possibilités, il est peut-être plus judicieux de réagir comme les Européens, plus attentistes certes, mais observateurs et anticipateurs, plutôt que de jouer sur une notion que nous pourrions qualifier d’émotionnelle et associée aux egos. Ne pas se faire marcher dessus n’empêche pas de laisser l’opposant s’approcher à distance d’une lutte, c’est-à-dire assez près, mais contenu par des attitudes, des mots et des arguments qui empêchent la prise de contrôle.

Un peu comme dans un match de Jiu-Jitsu/Judo, la gestion du grip, de la prise initiale, va jouer, même si on peut avoir l’impression que l’adversaire est plus imposant et certainement plus puissant. Tout se joue sur la mise en place d’une structure solide en évitant l’opposition frontale.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Reflections by Pank / Snapshot #365: Negotiation by Fear

We are currently observing Trump’s well-known strategy: exerting pressure with strong demands and imposing conditions to force less stable structures to negotiate. It’s a game that works when you feel like you’re in a position of power.

And we know that the United States has this semi-reality; they remain a strong nation. But what happens when another actor decides not to yield to this excess and opposes it, like China? The immediate impossibility of negotiation results, a fracture that, even if it eventually heals, will leave scars and diminish trust, at least with current governments.

There is also the negotiator who shows restraint in their responses. In this case, we find ourselves facing a Europe that uses a step-by-step strategy. Having understood the American’s process and instability, it makes less engaging decisions and, above all, gives itself the possibility of accelerating if necessary or blocking everything.

In our daily lives, we often have managers or people who may have power over us and who act like a Trump: excessive and exaggerating statements or threats, but who will have to, under internal or systemic pressure, retract their statements.

Depending on our own interests and possibilities, it may be wiser to react like the Europeans, more wait-and-see, certainly, but observant and anticipatory, rather than playing on a notion that we could describe as emotional and associated with egos. Not being walked over doesn’t prevent letting the opponent approach a struggle at a distance, that is, close enough but contained by attitudes, words, and arguments that prevent taking control.

Much like in a Jiu-Jitsu/Judo match, the management of the grip, the initial hold, will play a role, even if you may feel that the opponent is more imposing and certainly more powerful. Everything depends on setting up a solid structure while avoiding frontal opposition.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #350 : Régression vers la posture d’enfant en situation d’évaluation

Ce texte explore le phénomène de régression psychologique et posturale observé chez des adultes en situation d'apprentissage et d'évaluation. L'auteur, Pank, constate que malgré un environnement favorable et bienveillant, la peur de l'échec et le stress de l'examen provoquent des comportements et des discours  propres à l'enfance. Il souligne l'influence de la peur comme outil de contrôle et met en garde contre l'impact des idées anxiogènes sur notre capacité à  penser et agir librement.

Je suis actuellement en formation et une certification est proposée en fin de semaine. Un examen, qui valorise la démarche des apprenants et permet à l’organisme de vérifier l’homogénéité des productions, est donc prévu.

Ce qui est le plus intéressant d’un point de vue psychologique, c’est de constater la rapidité avec laquelle une forme de régression posturale se manifeste chez de nombreuses personnes. Il ne s’agit pourtant que d’adultes, les intervenants également, et tout est mis en œuvre pour la réussite des inscrits. Pourtant, un air d’enfance flotte dans l’air.

J’ai l’impression de me retrouver à l’école, où le stress, certainement celui de bien faire et d’obtenir la certification, renvoie à des comportements et des discours caractéristiques de la posture d’enfant. Les craintes sont mises en avant, ainsi que les espoirs placés dans le jury et la notation.

Pourtant, nous sommes face à des experts qui ne considèrent pas cet examen comme une sanction, mais plutôt comme une vérification de la compréhension et de la mise en pratique des prérequis. De plus, j’imagine que la plupart des participants, déjà professeurs, savent ce que signifie juger et noter. La volonté de « casser » est rare.

Si les intervenants prennent le temps de donner des suggestions positives et de calmer les esprits, la classe semble parfois se désintégrer et l’expérience de vie s’efface. Comme je le partageais il y a quelques jours, la peur est un véritable levier de contrôle.

Si dans une structure où l’objectif est la réussite, la peur construite et transmise par le groupe émerge, imaginez l’ampleur de nos postures d’enfant lorsque des idées anxiogènes sont volontairement introduites. Nous sommes alors prêts à nous laisser « diriger »…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #350: Regression to Childlike Posture in an Evaluation Situation

I am currently in training and a certification is offered at the end of the week. There is therefore a small exam which gives value to the approach that the learners put in place and this also allows the organization to verify a homogeneity of the possible productions of the various actors.

What is most interesting from a psychological point of view is to see how quickly there is a form of postural regression on the part of many people. There are only adults, the stakeholders are also, everything is in place for the success of the registrants and yet, there is an air of childhood.

I have the impression of finding myself at school where stress, certainly to do well, to obtain your sesame, refers to behavior and speech in a child’s posture. With the emphasis on fears, what they hope the jury will allow them, or how they will grade them.

Yet we are with experts who do not have an easy sanction as a level exam, but see if the prerequisites have been understood and put into practice. Moreover, I imagine that most who are already teachers also know what it is to judge and to grade. It is rare to be in a dynamic of breaking.

If the stakeholders really take the time to give positive suggestions, to calm the spirits, the class sometimes disintegrates and one has the impression that the experience of life is erased. As I shared with you a few days ago, fear is truly a lever of control.

If in a structure where their goal is to make success, the fear built and transmitted by the group emerges, imagine when you voluntarily put anxiety-provoking ideas to what extent our children’s postures are active and ready to be « directed »…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

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Réflexions de Pank / Instantané #323 : La peur d’essayer

La peur d’échouer peut nous paralyser, mais elle fait partie intégrante de nos expériences de vie. Essayer malgré la peur est un acte courageux qui nous permet de grandir. Cet article explore l’impact des échecs, la force des tentatives, et l’importance de reconnaître nos succès, même les plus modestes.

Nous pouvons tous avoir des raisonnements où nous pensons que les tentatives que nous faisons sur des projets ou actions inconnus nous mèneront à l’échec. Et il ne faut pas se mentir, c’est souvent le cas. Nous allons cumuler un paquet d’erreurs, de frustrations et d’échecs sur les projets ou les ambitions que nous avons.

C’est souvent un jeu avec notre ego. Nous pensons pouvoir atteindre ou réaliser certaines choses, et puis la réalité nous ramène à des résultats très éloignés de nos attentes. Du coup, nous pouvons entrer dans une démarche où nous n’essayons plus grand-chose, préférant nous enfermer dans une phase de retenue.

Nos récits intérieurs nous entraînent à penser que, de toute façon, nous n’y arriverons pas. Et alors ? Ce n’est pas la fin du monde, peut-être juste la fin d’une illusion, mais rien de plus. C’est difficile parfois, et nous n’arriverons jamais sur certains projets. Cela fait aussi partie de la vie.

Nous ne pouvons pas réussir dans tous nos projets ou dans tous les domaines de notre vie. Mais ce n’est pas une raison pour s’empêcher de vivre. Les tests, les tentatives, font partie intégrante de nos expériences de vie. Si nous restons uniquement sur des idées, sans jamais passer à l’action, nous entrons dans un marasme intérieur et un mépris de soi.

Et pourtant, à aucun moment nous ne sommes méprisables d’avoir échoué. Nous avons tenté. Il y a aussi tous ces succès que nous ne prenons même pas en compte parce que nous les considérons comme normaux, faciles, ou parce qu’un autre discours intérieur idiot nous fait penser que perdre est insupportable.

Ayez peur, mais essayez quand même. C’est comme un manège à sensations fortes : parfois, vous adorerez, et parfois, vous aurez juste envie de vomir. Mais c’est aussi un des jeux de la vie.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one.
Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #323: The Fear of Trying

We can all have moments of reasoning where we believe that attempts at unfamiliar projects or actions will inevitably lead to failure. And let’s not lie to ourselves—it often does. We’ll accumulate a series of mistakes, frustrations, and failures in the projects or ambitions we pursue.

It’s often a game with our ego. We think we can achieve or do certain things, but reality brings us back to results far from what we expected. As a result, we might adopt a mindset where we stop trying, preferring to remain in a phase of restraint.

Our inner narratives lead us to think that we’ll fail no matter what. So what? It’s not the end of the world—maybe the end of an illusion, but nothing more. It’s tough sometimes, and we’ll never succeed at certain projects. That’s also part of life.

We can’t succeed in all our projects or in every area of our lives. But that’s no reason to stop living. Tests and attempts are essential parts of our life experiences. If we only dwell on ideas without taking action, we sink into inner stagnation and self-contempt.

Yet at no point are we despicable for failing. We tried. And there are also all those successes we don’t even acknowledge because we consider them normal, easy, or because another foolish inner narrative tells us that failure is unbearable.

Feel the fear, but try anyway. It’s like a roller coaster—sometimes you’ll love it, and other times, you’ll just want to throw up. But that’s part of life’s game.

Take what feels good and right for you.

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Pank
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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #211 : La peur du combat

Combattre est assez peu naturel. Bien que nous le fassions depuis la nuit des temps, et que beaucoup d’entre nous jouent à se battre dès l’enfance, blesser et être blessé n’est pas dans notre nature. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous ritualisons les conflits physiques. Vous avez certainement déjà entendu des personnes étrangères aux arts martiaux traiter de fous ceux qui pratiquent la boxe ou la lutte.

Cette attitude semble, d’une certaine manière, contre nature. C’est comme si le combattant allait à l’encontre de son instinct de protection, risquant ainsi de se faire blesser. Lorsqu’on entre en compétition, ou que nos protégés montent sur le tatami pour la première fois, cela est difficile. La gestion de cette peur s’apprend. Plus nous y sommes confrontés, plus nous apprenons à la faire devenir un partenaire.

Ce n’est certes pas le partenaire idéal, mais il nous rappelle que ce qui va se passer exige notre pleine attention, bien qu’en faisant cela, il puisse réduire certaines de nos compétences. Si c’était un être vivant, ce serait un peu comme ce chien qui aboie pour nous protéger, puis qui, une seconde plus tard, nous regarde et nous saute dessus pour jouer.

Dans une confrontation de rue, le niveau de stress monte rapidement sans que nous soyons prêts. Dans le sport, même si c’est déjà difficile, nous avons un temps de préparation. Dans la rue, nous passons de zéro à 100 % de stress en quelques secondes. Nos réponses typiques sont : combattre, se figer ou fuir.

Nous pouvons essayer de préparer le type de réponse que nous souhaiterions avoir, mais soyons honnêtes, ce n’est pas facile. Je pense sincèrement que l’on peut adopter des comportements de confiance comme un masque, mais au fond, nous restons terrifiés et tremblants. Si nous parvenons à éviter la pire réponse en cas d’agression, à savoir se figer…

Entrer dans une confrontation physique est effrayant, surtout lorsqu’il n’y a pas de règles, pas d’arbitre et que des armes peuvent être impliquées. Aller au combat est véritablement dangereux, il est normal d’éprouver de la peur. Ne pas en ressentir est risqué pour nous, même si parfois nos comportements impulsifs peuvent réduire drastiquement les blessures et les problèmes.

Ne soyez pas trop dur avec vous-même lorsque vous devez combattre, que ce soit en sport ou lors d’une agression. Il est important que vous puissiez sortir de cette torpeur et prendre les décisions les plus justes pour l’emporter, ou simplement survivre sans blessure.

#peur #agression #gestiondesémotions #combat #sportdecombat #combaturbain #combatderue #psychologieducombat

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Martial Reflections of a Hypnofighter #211: The Fear of Combat

Fighting is somewhat unnatural. Although we have been doing it since time immemorial, and many of us have played at fighting since childhood, hurting and being hurt is not in our nature. This is precisely why we ritualize physical conflicts. You have undoubtedly heard people unfamiliar with martial arts consider those who box or wrestle as crazy.

This attitude seems, in a way, against nature. It’s as if the fighter is going against their instinct of protection, thus risking injury. When entering a competition, or when our proteges step onto the tatami for the first time, it is difficult. Managing this fear is something that can be learned. The more we face it, the more we learn to make it a partner.

It’s certainly not the ideal partner, but it reminds us that what is about to happen requires our full attention, even though it may impair some of our skills. If it were a living being, it would be like that dog that barks to protect us, then a second later looks at us and jumps on us to play.

In a street confrontation, the level of stress quickly rises without us being ready. In sports, even though it’s already tough, we have a preparation time. On the street, we go from zero to 100% stress in a few seconds. Our typical responses are: fight, freeze, or flee.

We can try to prepare the type of response we would like to have, but let’s be honest, it’s not easy. I truly believe that we can adopt behaviors of confidence like a mask, but deep down, we remain terrified and trembling. If we manage to avoid the worst response in case of aggression, namely freezing…

Entering a physical confrontation is frightening, especially when there are no rules, no referee, and weapons can be involved. Going into combat is truly dangerous, it is normal to feel fear. Not feeling it is risky for us, even though sometimes our impulsive behaviors can drastically reduce injuries and problems.

Don’t be too hard on yourself when you have to fight, whether in sport or in a situation of aggression. It is important that you can come out of this stupor and make the fairest decisions to prevail, or simply survive without injury.

#fear #aggression #emotionmanagement #combat #combat sports #urbanfight #streetfight #combatpsychology

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Réflexions de Pank / Instantané #117 : La danse avec la peur

Hier soir, nous célébrions Halloween. Bien qu’en France cela ne soit pas une tradition profondément ancrée, l’influence commerciale a essayé de nous y sensibiliser pendant trois décennies. Si nous nous penchons sur l’essence de cette fête, elle joue avec ce qui touche à la mort, à la veille de la Toussaint, un moment où nous prenons le temps de nous souvenir de nos défunts.

La peur est un sentiment inhérent à l’être humain, et celle de la mort est sans doute la plus prégnante. C’est cette grande inconnue vers laquelle nous sommes tous destinés. Reconnaître nos émotions, y compris la peur, nous permet de mieux les apprivoiser. Ce n’est pas toujours simple, mais briser le déni est essentiel.

Il arrive que nous évitions d’écouter nos peurs, pensant que cela nous aide à surmonter des obstacles ou à agir. Pourtant, ignorer une alerte émotionnelle ne veut pas dire qu’elle n’existe pas. Il est crucial de prendre conscience de nos peurs sans pour autant être submergé par les récits intérieurs qu’elles engendrent.

Là réside l’importance des jeux émotionnels : ils nous enseignent comment nos comportements sont influencés par nos émotions. En rendant la peur plus ludique, nous parvenons à transformer nos dialogues internes, évitant ainsi de laisser nos narrations personnelles nous emporter sans contrôle.

Ce processus nous donne le pouvoir de nous affronter, non pas pour éradiquer la peur, mais pour se positionner face à elle et apprendre à la maîtriser. Ainsi, nous apprenons à nous maîtriser.

#peur #halloween2023 #Stress #Jouer #storytelling #récitintérieur #dialogueinterne #maitrise #déni

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Pank 


Reflections by Pank / Snapshot #117: Dancing with Fear

Last night, we celebrated Halloween. Although in France it’s not a deeply rooted tradition, commercial influences have attempted to raise our awareness to it for the past three decades. Delving into the essence of this celebration, it flirts with themes of death, on the eve of All Saints’ Day, a time when we pause to remember our dearly departed.

Fear is an inherent human emotion, and the fear of death is arguably the most profound. It’s this great unknown towards which we all head. Acknowledging our emotions, including fear, allows us to better navigate them. It isn’t always easy, but breaking through denial is pivotal.

At times, we might avoid confronting our fears, thinking it aids in overcoming challenges or spurring action. Yet, neglecting an emotional alarm doesn’t mean it’s non-existent. It’s vital to recognize our fears without being overwhelmed by the internal narratives they produce.

This underscores the significance of emotional games: they teach us how our behaviors are shaped by our feelings. By making fear more playful, we manage to reshape our inner dialogues, thus preventing our personal stories from running rampant.

This journey grants us the strength to face ourselves, not necessarily to obliterate fear, but to stand up to it and learn to control it. In doing so, we learn to control ourselves.

#fear #halloween2023 #Stress #Play #storytelling #innernarrative #innerdialogue #mastery #denial

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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #99 : La peur dans le combat

Même si aujourd’hui, pour une énorme majorité des pratiquants, les arts martiaux et sports de combat ne sont que des loisirs, il n’est pas nécessaire de faire des compétitions ou de combattre dans la rue pour valider une discipline.
Cela peut simplement être un moment de détente et de préparation physique. Parfois, dans les styles d’opposition, il peut y avoir des combats d’entraînement, comme les randoris. Ces moments peuvent être effrayants, que ce soit en Judo, en Karaté ou en BJJ. Même à l’entraînement, il est possible d’être secoué, de souffrir et, parfois involontairement, d’être blessé.

La compétition est une étape supplémentaire qui nous expose à une confrontation ritualisée. Mais, en fonction des règles, cela peut facilement mener au KO ou à une blessure par soumission. Le stress s’intensifie et une tension réelle s’installe. Il y a des moments où l’on peut se dire qu’on n’a rien à faire sur l’aire de combat.

On oscille entre exaltation et terreur, et pourtant, quand cela commence, tous ces doutes, cette anxiété, toutes ces peurs s’envolent. Il n’y a plus que le moment présent. Souvent, notre corps ressent le contrecoup de cette montée d’adrénaline, qui nous a épuisés.

Puis, il y a la rue. Le combat inattendu. Parfois, nous avons déjà terminé le combat avant que la peur ne se manifeste vraiment. Paradoxalement, plus on prolonge et ritualise les altercations verbales, plus la peur s’installe. C’est ardu dans un contexte où tout est permis et où la mort est une issue à envisager. La peur nous paralyse, rendant nos mouvements lents et imprécis. Nous sommes alors en mode « vision tunnel ». Et pourtant, c’est dans ces moments-là que nous avons le plus besoin de ressources, car cette fois, la peur a réellement un sens. Les conséquences sont bien plus graves que sur un tatami ou dans un gymnase.

Apprendre pas à pas à gérer la peur est essentiel. On peut commencer par surmonter la peur des randoris, puis celle des combats intenses, pour éventuellement se lancer en compétition, et enfin espérer être au top dans un affrontement de rue sans règles. C’est un long parcours, et la personnalité a aussi son mot à dire.

combat #affrontement #peur #angoisse #fight #flight #réussite #streetfight

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Réflexions de Pank / Instantané #78 : La menace du non spécifique

Il n’y a rien de pire pour nous que de vivre dans l’incertitude. Même si nous nous illusionnons que les choses sont prévisibles, comme le soleil se lèvera demain, cela n’est pas juste. Nous n’en savons rien. Nous créons aussi des zones de réflexion et d’échange qui nous confirment une connaissance des choses et des possibles interactions.

Nous sommes dans l’anticipation pour imaginer les plans et les réponses possibles, c’est d’ailleurs l’une des raisons qui fait que nous avons pu mettre en place des solutions puis des technologies qui nous permettent de moins subir les incertitudes du temps et du climat. L’une des choses que beaucoup de marketeurs, publicitaires, politiques et mêmes personnes menaçantes aiment à proposer est une menace peu claire.

Elle pourrait rationnellement être prise en dérision. En effet, rien ne peut nous faire croire en ce qui est dit, tellement les éléments semblent non spécifiques. Seulement, si cette suggestion est proposée pendant un moment émotionnellement fort ou pendant un doute, son impact peut être très puissant. Automatiquement, notre cerveau va se projeter pour éventuellement trouver des plans de sortie. Une façon commune est de nier, de ne pas y penser et de mettre cette anxiété initiée au loin.

Seulement, pour beaucoup d’autres, ils vont y penser. Mais penser à quoi exactement ? Sur quel aspect de la menace va-t-on porter la réflexion ? Et comme nous ne savons pas vraiment, nous multiplions les scénarios et les hypothèses de réponses. Si ces menaces sont de type vengeresse, nous pourrions commencer à y penser régulièrement, à être moins sereins, à nous créer des idées sur une possible agression à venir. Dès lors, toute la qualité de vie peut changer.

Quand les menaces sont plus globales, comme économiques, sociales ou climatiques, nous voyons des spécialistes nous parler en statistiques, sans savoir réellement les choses. Il y a après les nombreux biais que les intervenants feront quand il y aura une augmentation de température ou une baisse du CAC 40. Il y a tellement de discours différents que tout le monde semble avoir raison et donc les non-spécialistes, ceux à qui l’on a imposé cette menace, vont se trouver dans un accroissement des angoisses.

Entre les climatosceptiques, les climatologues, les partisans de l’effondrement, on s’étonne que des pathologies se développent comme les éco-anxieux, qui eux-mêmes vont voir les choses à travers leurs filtres avec toutes les composantes des biais de confirmation.

Sur tous les grands sujets, il y a des menaces mises en avant dans les médias, nous l’avons avec la guerre, la politique, l’économie, le climat, les maladies, les manifestations, ou autres, sans que les choses ne deviennent ce que l’on ne cesse de répéter, parfois en mieux ou en pire.

Prendre en compte que cette notion d’incertitude des discours est aussi un moyen de séquestrer les esprits peut nous permettre de prendre un pas de recul et d’admettre que nous ne savons que peu ou pas.

Comment réagissez-vous aux menaces incertaines de votre quotidien ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One.

Pank

#Incertitude #Réflexions #Anticipation #Anxiété #Spécialistes #Biais #Éco-anxieux #Médias #Séquestration #Réactions


English Version

Pank’s Reflections / Snapshot #78: The Threat of the Unspecific

There is nothing worse for us than living in uncertainty. Even if we delude ourselves into thinking things are predictable, like the sun rising tomorrow, that’s not accurate. We don’t know. We also create zones of reflection and exchange that confirm our understanding of things and possible interactions.

We engage in anticipation to imagine potential plans and responses. In fact, this is one of the reasons we’ve been able to implement solutions and technologies that help us endure the uncertainties of weather and climate. One thing that many marketers, advertisers, politicians, and even threatening individuals like to propose is an unclear threat.

Rationally, it could be dismissed. Indeed, nothing can make us believe in what is said when the elements appear so nonspecific. However, if this suggestion is made during a emotionally charged moment or in a state of doubt, its impact can be very powerful. Automatically, our brain projects itself to potentially find ways out. A common approach is to deny, not think about it, and push this initiated anxiety away.

But for many others, they will think about it. But think about what exactly? On which aspect of the threat will our reflection focus? And since we don’t really know, we generate multiple scenarios and hypotheses for responses. If these threats are vengeful in nature, we might start thinking about them regularly, being less serene, creating ideas about a possible impending aggression. As a result, our quality of life could change.

When threats are more global, such as economic, social, or climatic, we see specialists speaking to us in statistics, without truly knowing the facts. Then come the numerous biases that those involved will introduce when there’s a rise in temperature or a drop in the stock market. There are so many different discourses that everyone seems to be right, and therefore, those who have been subjected to this threat, the non-specialists, find themselves experiencing increased anxieties.

Among climate skeptics, climatologists, and collapse advocates, it’s surprising to see pathologies develop, such as eco-anxiety. They themselves view things through their filters, with all the components of confirmation bias. On all major subjects, threats are highlighted in the media, be it war, politics, economy, climate, diseases, protests, and others, without things becoming exactly what we keep repeating, sometimes better or worse.

Taking into account that the concept of uncertain discourse is also a means of seizing the minds, we can step back and admit that we know little or nothing. How do you react to uncertain threats in your daily life?

Take what is good and right for you.

Be One.

Pank

#Uncertainty #Reflections #Anticipation #Anxiety #Specialists #Biases #Eco-Anxiety #Media #Sequestration #Reactions

Réflexions de Pank / Instantané #67 : conscience de la temporalité

Il est difficile pour de nombreuses personnes de prendre conscience qu’un jour la fin existe, et que plus les jours défilent, moins il leur reste de temps. Chose surprenante, beaucoup ne prennent même jamais le temps de penser que la mort est l’ami qui reste avec nous.

Cette envie de s’écarter des effets du temps a donné lieu à des choses assez positives, que ce soit dans les recherches médicales ou dans les produits de consommation, ainsi que dans les comportements positifs que la population prend en compte. Les médias ont une influence puissante, donnant certes des idées assez fausses de ce que devrait être un humain, mais qui, si on les prend du bon côté, peuvent stimuler des efforts pour se rapprocher de certaines références.

Le temps passe et, de plus en plus, la mort est présente. Il y a de nombreux moyens de prendre conscience de la chance d’être en vie et, si possible, en bonne santé. Nous savons que penser à la fin en est un, mais cela peut être assez anxiogène pour beaucoup.

Une façon de profiter est de jouer avec l’idée de la fin possible à n’importe quel moment. Au lieu d’y penser constamment, on peut la décomposer en trois moments : le matin, en se rappelant que c’est peut-être la dernière journée, l’après-midi, en se disant que ce sont peut-être les derniers couchers de soleil, ou le soir, en imaginant que c’est peut-être la dernière nuit.

Ce n’est pas morbide, au contraire, c’est un moyen de s’interroger sur où l’on souhaite orienter notre énergie. Vers des choses qui nous apportent de bonnes émotions, de bonnes relations, de belles sensations et des pensées constructives. Cela nous offre la possibilité de ne pas rester complètement fixés sur ce qui ne va pas.

Si vous disparaissez, cela ne changera pas grand-chose vis-à-vis de ces tracas, alors autant vous orienter vers ce qui nourrit d’idées constructives ; une fois cette habituation à la mort, c’est le temps qui est ce qu’il est.

Le corps, les sens et même les processus cognitifs sont touchés. Pour certains, le fait de vieillir est une horreur, alors que cela prouve que nous avons pu vivre et même surmonter des tas d’expériences. Nous avons un retour à notre éphémère qui nous apporte encore une superbe opportunité pour savoir comment on souhaite mener chaque jour qu’il nous reste.

Ce que tu ne fais pas aujourd’hui, tu ne pourras pas le faire demain, parce que tout sera différent et peut-être que demain n’existera pas. Alors, ces secondes qui passent, comment allez-vous les investir ? Comment allez-vous les percevoir ? Il n’y a pas de bonnes réponses.

En cabinet, de nombreux partenaires se plaignent de ne pas avoir fait, osé ou mis en place des choses, des rencontres, des conversations, des investissements. Ils ont l’impression que la pesanteur du temps est tellement perceptible que cela n’a plus de sens. Et sur certains sujets, c’est vrai, il y a des choses qui existaient dans une temporalité, mais qui sont absentes sur les plans d’un présent actuel.

Alors, petit à petit, nous pouvons juste apprécier et surtout prendre conscience de ce que nous sommes uniquement à cet instant T. L’âge, les chiffres et les souvenirs nous maintiennent dans une non-présence, et si nous n’y prenons pas attention, nous aurons l’impression d’avoir 20 ans alors que nous en avons trois ou quatre fois plus.

Le manque d’attention à l’instant devient un regret qui lui-même nous dissocie du moment à vivre. Soyez présent et, qu’importe votre ligne du temps, soyez maintenant.

Et vous, comment vivez-vous le temps ?
Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One.
Pank

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English Version

Pank’s Reflections / Snapshot #67: Awareness of Temporality

For many people, it is difficult to become aware that one day the end exists, and as the days go by, they have less time left. Surprisingly, many never even take the time to consider that death is the friend that stays with us.

This desire to escape the effects of time has led to quite positive things, whether in medical research, consumer products, or in the positive behaviors that the population embraces. The media has a powerful influence, providing ideas that may be quite false about what a human should be, but if taken in the right way, can stimulate efforts to approach certain standards.

Time passes, and the presence of death becomes more evident. There are numerous ways to become aware of the chance to be alive and, if possible, in good health. We know that thinking about the end is one way, but it can be quite anxiety-inducing for many.

One way to make the most of it is to play with the idea of the possible end at any moment. Instead of constantly thinking about it, it can be broken down into three moments: in the morning, remembering that it might be the last day; in the afternoon, thinking that it might be the last sunset; or in the evening, imagining it might be the last night.

This is not morbid; on the contrary, it’s a way to question where we want to direct our energy. Towards things that bring us positive emotions, good relationships, beautiful sensations, and constructive thoughts. This gives us the opportunity not to dwell entirely on what is going wrong.

If you were to disappear, it wouldn’t change much regarding these troubles, so it’s better to direct yourself towards constructive ideas. Once accustomed to the idea of mortality, it’s time that is what it is.

The body, the senses, and even cognitive processes are affected. For some, aging is dreadful, but it proves that we have lived and overcome numerous experiences. We have a return to our ephemeral existence, which still offers us a great opportunity to decide how we want to lead each day we have left.

What you don’t do today, you won’t be able to do tomorrow, because everything will be different, and perhaps tomorrow won’t exist. So, how will you invest these passing seconds? How will you perceive them? There are no right answers.

In counseling, many partners complain about not having done, dared, or implemented things, encounters, conversations, or investments. They feel that the weight of time is so perceptible that it no longer makes sense. And on certain subjects, it’s true that some things existed in a certain temporal context but are absent in the plans of the present.

So, little by little, we can simply appreciate and above all become aware of what we are only at this instant T. Age, numbers, and memories keep us in a state of non-presence, and if we don’t pay attention, we might feel like we are 20 years old when we are three or four times older.

The lack of attention to the present becomes a regret, which in turn dissociates us from the moment to be lived. Be present and, no matter your timeline, be now.

And you, how do you experience time?

Take what is good and right for you.

Be One.
Pank

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