Réflexions de Pank / Instantané #484 : Briser l’esprit

On m’a envoyé un papier sur une ‘expérience’ menée par le Parti communiste roumain à partir de 1949. Un goulag ou centre de rééducation du nom de Pitești.

La violence que vous y découvrirez est inouïe et avait pour but de transformer la psyché d’étudiants rebelles en sujets dociles et propagandistes de l’idéologie communiste.

Quand on lit et qu’on se documente sur le sujet, on voit à quel point les tortures, les réécritures de scénarios de vie, la délation et le passage de victime à bourreau de ses propres amis, détruisent l’appareil psychique.

C’était un conditionnement pavlovien extrême qui n’apporte que de la souffrance et de la désolation.

La déshumanisation, la volonté de réduire l’individu à l’état d’objet* pour une cause, comme si ce qui faisait le plus peur à une structure militaire, politique ou dictatoriale était la puissance de l’idée.

Cette pensée, issue de l’histoire des individus qui se libèrent. Comme si le mot, la pensée, le discours ou le livre, qui n’est pas soumis au diktat de la pensée unique, étaient parfois pires que les mécaniques militaires pour ces régimes.

Si l’esprit peut refuser, ouvrir un autre schéma face aux conditionnements imposés par le pouvoir politique, idéologique, religieux mais aussi économique, il y a alors une peur que même la mort de l’individu ne retirera pas du Système.

L’esprit est fragile et facilement brisé, mais parfois une simple idée ou suggestion qui émerge de lui peut être une flammèche aux conséquences inconnues.

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Pank’s Reflections / Snapshot #484: Breaking the Spirit

I was sent a paper regarding an ‘experiment’ conducted by the Romanian Communist Party starting in 1949. A gulag or re-education center named Pitești.

The violence you will discover there is unheard of; its goal was to transform the psyche of rebellious students into docile subjects and propagandists for communist ideology.

When one reads and documents oneself on the subject, one sees the extent to which torture, the rewriting of life scenarios, denunciation, and the transition from victim to executioner of one’s own friends, destroy the psychic apparatus.

It was extreme Pavlovian conditioning that brings nothing but suffering and desolation.

Dehumanization, the will to reduce the individual to the state of an object for a cause, as if what a military, political, or dictatorial structure feared most was the power of an idea.

This thought, born from the history of individuals freeing themselves. As if the word, the thought, the speech, or the book—not submitted to the dictates of a single ideology—were sometimes worse for these regimes than military mechanics.

If the mind can refuse, open up another pattern against the conditioning imposed by political, ideological, religious, and also economic powers, then there arises a fear that even the death of the individual will not remove from the System.

The spirit is fragile and easily broken, but sometimes a simple idea or suggestion that emerges from it can be a spark with unknown consequences.

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Réflexions de Pank / Instantané #429 :Réflexions sur la transe et la conscience

Ce texte explore l'idée que l'hypnose n'est pas une perte de contrôle, mais plutôt une forme de communication ou de dialogue entre le conscient et le subconscient. L'auteur remet en question la croyance selon laquelle le subconscient est infaillible, soulignant que nos mémoires sont constamment modifiées. Il soutient que la transe, loin d'être un état de passivité totale, est un outil qui permet d'éveiller la conscience et de rompre avec les schémas de pensée habituels, offrant ainsi une plus grande liberté psychique.

Il peut y avoir une attente associée à la croyance que notre subconscient sait tout. Cependant, nous savons que même nos mémoires à long terme se modifient à chaque fois que nous y pensons. Cette facette non consciente de nous ne nous empêche pas de faire ces mises à jour, qui sont souvent assez différentes de ce qui a été vécu.

Certaines écoles ou plutôt certaines formes de transe peuvent entraîner beaucoup de passivité. Les états comme Esdaile ou Sichort sont peut-être le paroxysme de la prise de « contrôle » du corps et de l’inconscient.

J’aime partager l’idée que la transe est une communication, un dialogue pour être plus précis, entre le conscient et le subconscient. Ce n’est pas un monologue, voire une injonction. Certes, dans certains cas, cela est possible et utile, mais dans l’hypnothérapie, cette forme de psychothérapie, le subconscient ne doit pas devenir une fuite possible ou un manque d’engagement psychique des consultants.

La transe éveille des souvenirs (certes moins purs que nous aimerions), des prises de conscience, des possibilités, des moyens et des ressources. Le conscient est aussi pris dans ses schémas, ses habitudes de réflexion. Nous le savons, nous pensons sans cesse aux mêmes sujets chaque jour.

Et pourtant, dans la transe, il y a une capacité à voir et à ressentir les choses autrement, une possibilité de sortir de ce qui est conditionné pour ouvrir une liberté consciente. L’hypnose est un outil qui, si on l’oriente de cette façon, peut nous permettre de redevenir conscient et que cette conscience, parfois ajustée, communique avec le subconscient qui, au quotidien, est certainement ce qui prend le plus de place sans même que nous nous en rendions compte consciemment.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Reflections from Pank / Snapshot #428: Reflections on Trance and Consciousness

There can be an expectation associated with the belief that our subconscious knows everything. However, we know that even our long-term memories are still modified every time we think about them. This unconscious facet of ourselves does not prevent us from making these updates, which are often quite different from what was experienced.

Certain schools, or rather certain forms of trance, can lead to a lot of passivity. States like Esdaile or Sichort may be the peak of taking « control » of the body and the unconscious.

I like to share the idea that trance is a communication, a dialogue to be more precise, between the conscious and the subconscious. It is not a monologue, or even an injunction. Certainly, in some cases, this is possible and useful, but in hypnotherapy, this form of psychotherapy, the subconscious should not become a possible escape or a lack of psychic engagement from the clients.

Trance awakens memories (admittedly less pure than we would like), awareness, possibilities, means, and resources. The conscious mind is also caught in its patterns, its habits of thinking. We know this, we constantly think about the same subjects every day.

And yet, in trance, there is a capacity to see and feel things differently, a possibility to break free from what is conditioned to open up conscious freedom. Hypnosis is a tool that, if oriented this way, can allow us to become conscious again, and for this consciousness, sometimes adjusted, to communicate with the subconscious which, in daily life, is certainly what takes up the most space without us even consciously realizing it.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #410 : La fidélité des élèves

Dans le monde du sport et, plus spécifiquement, des arts martiaux, une certaine appréhension, voire un mépris, existe parfois face au départ d’élèves vers d’autres académies. Le terme « creonte », mis en avant par Carlson Gracie, illustre cette notion d’allégeance attendue envers un nom ou une académie par certains professeurs.

Pourtant, les plus grandes équipes actuelles sont nées de séparations : Atos du départ de Galvão, Brasa et même TT (Telles et Tererê) étant issues de l’Alliance initiale. De même, CheckMat est né de la période de déstructuration de l’Alliance. Les frères Mendes ont fait de même avec Atos, et ce cycle se poursuivra inévitablement, donnant naissance à de nouvelles écoles, de nouvelles tendances et les futures grandes puissances du Jiu-Jitsu. Et si cette fidélité n’entraînait pas une perte de compétences et d’opportunités de construire quelque chose de plus grand ?

Un professeur, s’il souhaite réellement le meilleur pour la progression de ses élèves, ne devrait pas attendre de retour de leur part. Son investissement est un choix personnel ; il peut, s’il le souhaite, adopter une approche plus distante, comme d’autres professeurs. Il ne peut donc pas critiquer le départ naturel de ses élèves.

Parfois, c’est la manière de partir qui dérange, ce qui nous ramène à la notion de respect abordée dans mon dernier post. Cependant, cela reste très égotique. Certains comportements peuvent être blessants ou décevants, mais la liberté de chacun doit être valorisée. Les élèves prennent parfois d’excellentes décisions, et d’autres fois, une fois éloignés de ceux qui les ont forgés ou formés, ils ne progressent plus, voire se tournent vers d’autres voies.

Chaque enseignant, à l’instar de ceux de l’école classique, sait que de nombreux élèves ne sont que de passage. Les encourager à continuer et à progresser reste la seule leçon véritablement importante à long terme.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #410: Student Loyalty

In the world of sports, and more specifically martial arts, there is sometimes a certain apprehension, even disdain, towards students leaving for other academies. The term « creonte, » highlighted by Carlson Gracie, illustrates this notion of expected allegiance to a name or an academy by some professors.

Yet, today’s greatest teams were born from separations: Atos from Galvão’s departure, Brasa and even TT (Telles and Tererê) originating from the initial Alliance. Similarly, CheckMat emerged from Alliance’s period of destructuring. The Mendes brothers did the same with Atos, and this cycle will inevitably continue, giving birth to new schools, new trends, and the future great powers of Jiu-Jitsu. What if this loyalty didn’t lead to a loss of skills and opportunities to build something greater?

A professor, if genuinely wishing the best for their students’ progress, should not expect anything in return from them. Their investment is a personal choice; they can, if they wish, adopt a more distant approach, as other professors do. Therefore, they cannot criticize the natural departure of their students.

Sometimes, it is the manner of departure that is upsetting, which brings us back to the notion of respect discussed in my last post. However, this remains highly ego-driven. Certain behaviors can be hurtful or disappointing, but everyone’s freedom must be valued. Students sometimes make excellent decisions, and other times, once far from those who forged or trained them, they no longer progress, or even turn to other paths.

Every instructor, much like those in traditional schooling, knows that many students are just passing through. Encouraging them to continue and progress remains the only truly important lesson in the long term.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #386 : Être libre de choisir ses contraintes

L'article explore la complexité des contraintes et des libertés dans nos vies. Il souligne l'importance de la perspective temporelle dans nos décisions, montrant comment les contraintes présentes peuvent mener à des libertés futures, et vice versa. L'auteur met en garde contre les décisions impulsives qui peuvent entraîner des contraintes à long terme et encourage à choisir consciemment nos contraintes pour atteindre nos objectifs.

Nous allons avoir des contraintes dans notre vie, beaucoup vont s’imposer dans notre quotidien. Pour celles qui viennent de nous-mêmes, nous pouvons décider.

Pour bien décider de ses contraintes ou, au contraire, de ses libertés, il est utile de voir les choses dans le temps. Il arrive souvent que nous nous disions que nous ne voulons pas faire ceci ou cela, à un moment T. Il y aura une multitude de raisons que nous rationaliserons suffisamment pour que cela nous soit acceptable.

Seulement, ce sont souvent des contraintes dans le présent qui offrent des libertés ultérieures. Inversement, ce qui a été une liberté décidée à un instant peut devenir une contrainte à long terme. De plus, nous pouvons avoir une petite contrainte pour une grande liberté ou une petite liberté pour une grande contrainte.

Nous ne connaissons pas l’avenir et nous savons que si nous sommes capables de créer des options de réflexions, nous ne sommes pas très bons en anticipation. Si, en plus, les éléments contextuels, l’ambiance ou les personnes qui nous entourent arrivent à faire sauter notre facteur de jugement, il est possible que nous décidions d’une liberté, “parce qu’on ne vit qu’une fois”, mais qui pourrait nous apporter des contraintes à venir (il est possible qu’il n’y en ait pas non plus, c’est vrai).

Par contre, dans nos cheminements personnels, dans nos envies et objectifs du quotidien, on sait bien que céder à la pulsion, se libérer de la contrainte est une chose qui pourrait nous mettre dans un cercle vicieux et nous faire abandonner nos objectifs. Combien de personnes ne souhaitent pas accepter les quelques dizaines de minutes désagréables pour se retenir d’une pulsion, et après s’en vouloir de ne pas avancer sur leurs comportements attendus.

Nous allons nous contraindre dans la vie, et comme avec l’effort ce n’est pas une chose qui deviendra plus agréable, mais la liberté et la satisfaction, parfois à quelques mois ou années, compenseront et rétribueront vos contraintes…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #386: Being Free to Choose Your Constraints

We will have constraints in our lives; many will impose themselves on our daily lives. For those that come from ourselves, we can decide.

To properly decide on your constraints or, on the contrary, your freedoms, it is useful to see things in time. It often happens that we tell ourselves that we do not want to do this or that, at a given moment. There will be a multitude of reasons that we will rationalize enough to make it acceptable to us.

However, these are often constraints in the present that offer future freedoms. Conversely, what was a freedom decided at one moment can become a long-term constraint. Moreover, we can have a small constraint for a great freedom or a small freedom for a great constraint.

We do not know the future, and we know that if we are capable of creating options for reflection, we are not very good at anticipation. If, in addition, the contextual elements, the atmosphere, or the people around us manage to make our judgment factor fail, it is possible that we decide on a freedom, « because you only live once, » but which could bring us future constraints (it is possible that there are none either, it’s true).

On the other hand, in our personal paths, in our desires and daily goals, we know well that giving in to impulse, freeing oneself from constraint, is something that could put us in a vicious circle and make us abandon our goals. How many people do not wish to accept the few unpleasant tens of minutes to refrain from an impulse, and then blame themselves for not progressing on their expected behaviors.

We will constrain ourselves in life, and as with effort, it is not something that will become more pleasant, but the freedom and satisfaction, sometimes in a few months or years, will compensate and reward your constraints…

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #383 : Limiter, certes, mais vous vous contenez ?

L'auteur remet en question l'idée de chercher à devenir une "nouvelle version" de soi-même, suggérant plutôt que le vrai progrès réside dans le fait de moins se contenir. Il explore comment les conditionnements sociaux et les peurs nous brident, limitant nos gestes et pensées. Accepter et connaître son soi profond, potentiellement aidé par des pratiques comme l'hypnose, pourrait permettre de dépasser les limites perçues pour atteindre nos véritables capacités, menant à une plus grande liberté intérieure.

Je suis adepte du pouvoir limité et de la voie de l’échec. Je les vois comme des leviers et des moyens de grandir en soi, petit à petit. Je me demandais, quand j’écoute toutes ces personnes qui cherchent à être autre chose que ce qu’elles sont, si, en réalité, ce qu’il faudrait travailler n’est pas tant une nouvelle version ou un plein potentiel, mais simplement le fait de moins se contenir.

Peut-être que nous sommes, pour beaucoup, comme bridés par la vie, les contextes sociaux et autres éléments qui conditionnent un ensemble d’éléments inconscients et qui interdisent de se laisser aller. Je ne parle pas de la mise en place de super pouvoirs ou de choses exceptionnelles, pas une idée d’autosuggestion pour être le plus ou le meilleur.

Il s’agit simplement de cette idée que les gestes ou les pensées sont comme contraints depuis des années, comme si, à un moment donné, la peur de ne plus se contenir et de se libérer impliquait trop de « changements » perçus par le monde, et donc trop d’énergie pour la personne qui devrait se justifier de simplement être.

Se contraindre se retrouve bien sûr dans les règles et les lois interpersonnelles, mais aussi avec soi, vis-à-vis des idées et des images que nous pouvons avoir de nous-mêmes. C’est pour cette raison que l’hypnose, qui offre la conscience de soi et plus certainement l’acceptation de soi dans ses limites mais aussi dans ses possibles, peut prendre une place manifeste dans la vie.

Et si ce soi se libérait ? Et si la connaissance de ce soi retirait simplement l’idée de ses limites pour, au minimum, se déplacer vers ses véritables limites ? Qu’est-ce que cela pourrait changer ? Du coup, pas besoin d’être une autre personne ou une nouvelle version, mais juste être un peu plus libre.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #383: Limiting, Certainly, But Are You Containing Yourself?

I am an advocate of limited power and the path of failure. I see them as levers and means to grow within oneself, little by little. I wondered, when I listen to all these people who seek to be something other than what they are, if, in reality, what needs to be worked on isn’t so much a new version or full potential, but simply the act of containing oneself less.

Perhaps many of us are, in a way, held back by life, social contexts, and other elements that condition a set of unconscious elements and simply prevent us from letting go. I’m not talking about developing superpowers or exceptional things, not an idea of self-suggestion to be the most or the best.

It’s simply this idea that gestures or thoughts have been constrained for years, as if, at a given moment, the fear of no longer containing oneself and of freeing oneself would imply too many « changes » perceived by the world, and therefore too much energy for the person who would have to justify simply being.

Self-constraint is found, of course, in interpersonal rules and laws, but also with oneself, regarding the ideas and images we may have of ourselves. This is why hypnosis, which offers self-awareness and more certainly self-acceptance within one’s limits but also within one’s possibilities, can take a significant place in life.

What if this self were freed? What if the knowledge of this self simply removed the idea of its limits to, at minimum, move towards its true limits? What could that change? As a result, there’s no need to be another person or a new version, but just to be a little freer.

Take what is right and good for you.

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Pank

Hypno-Papotage 2025 #2 : Vous n’êtes pas libre sans définir vos cadres et limites 1/2

Un hypnopapotage du 9 mars 2025 à Paris.

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Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
La connaissance est Partage
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Pank

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Réflexions de Pank / Instantané #307 : L’emprise

Mettre fin à une relation toxique où l’emprise règne est aussi difficile qu’un sevrage d’une addiction. Ce texte explore les étapes nécessaires pour s’en libérer et construire une vie où la survie psychique et physique passe avant tout.

Il est difficile pour de nombreuses personnes d’admettre que, comme un alcoolique ou un drogué, il va falloir interrompre définitivement leur relation avec des personnes qui exercent une emprise sur elles. À l’image d’une drogue, le moindre contact ravive l’addiction et le besoin d’être avec cette personne qui, paradoxalement, est toxique.

Un des aspects pernicieux de l’emprise réside dans la prise de conscience que, même si l’on sait que les choses ne sont pas saines, la personne manipule les émotions et l’attachement pour humilier, puis aimer sans condition, avant de blesser à nouveau.

Les personnes sous emprise ne sont pas stupides ; elles ne sont simplement pas encore prêtes à se séparer définitivement. Elles ne doivent pas rompre pour faire plaisir à leur entourage (si l’individu exerçant l’emprise ne les a pas coupées de toutes leurs relations), ni parce qu’elles pensent que c’est mieux, mais parce qu’au fond d’elles, c’est une question de survie physique et psychique.

Quand la perte devient supérieure à toutes les illusions créées par la drogue qu’est l’emprise, et qu’elles sont enfin prêtes à accepter de souffrir un moment pour leur désintoxication, elles doivent, comme un pacte avec leur subconscient, décider de ne plus jamais s’approcher, contacter, appeler ou répondre à cette personne qui les a détruites.

Nous savons que c’est difficile, que cela demande un effort constant ; et, comme pour les Alcooliques Anonymes (AA), il peut être utile de se récompenser par des « jetons » de réussite. Par exemple, en se répétant : « Bonjour, je suis X, j’étais sous emprise, et je suis libre depuis un an… ».

emprise #pouvoir #décision #souffrance #dépassement

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Reflections of Pank / Snapshot #307: Control

It is difficult for many people to admit that, like an alcoholic or a drug addict, they must permanently sever their relationship with those who hold power over them. Like a drug, the slightest contact reignites the addiction and the need to be with this person who, paradoxically, is toxic.

One of the insidious aspects of control lies in realizing that even when one knows the situation is unhealthy, the person manipulates emotions and attachment to humiliate, then love unconditionally, only to hurt again.

People under control are not stupid; they are simply not yet ready to break free completely. They should not do so to please their loved ones (if the individual exerting control hasn’t already isolated them), nor because they think it’s better, but because, deep down, it’s a matter of physical and mental survival.

When the loss outweighs all the illusions created by the drug of control, and they are finally ready to endure a period of suffering during detox, they must, as a pact with their subconscious, decide never to approach, contact, call, or respond to this person who has destroyed them.

We know it’s difficult, and that it requires constant effort. Like Alcoholics Anonymous (AA), it may help to reward oneself with « milestones » of success. For example, by saying: « Hello, I am X, I was under control, and I have been free for one year… »

control #power #decision #suffering #growth

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Réflexions de Pank / Instantané #303 : Répondre aux critères attendus

Beaucoup d'adultes continuent, parfois inconsciemment, à vivre sous l’influence des attentes familiales du passé, ce qui peut limiter leur liberté. Cet article explore comment rompre symboliquement avec ces schémas hérités pour vivre une vie alignée sur ses propres valeurs.

Combien de consultants se retrouvent, à trente ou quarante ans, avec des réactions que l’on pourrait associer à celles qu’ils avaient probablement dans leur enfance ?

Parmi les thèmes récurrents, on retrouve cette idée de ne jamais faire assez bien ou d’en faire assez tout court. Une sensation persistante, une attente implicite : répondre à des critères fixés dans le cocon familial. Au lieu de vivre librement leur vie d’adulte, ces personnes se retrouvent confrontées à un combat intérieur contre les démons d’un passé révolu et les attentes d’une famille ou d’un système dont les protagonistes sont parfois disparus.

Cette lutte pour satisfaire une mission imposée par les parents touche même les “enfants libres” de l’analyse transactionnelle. Ils l’expriment différemment ou à d’autres périodes de leur vie, mais nombreux sont ceux qui réalisent avoir passé des décennies en réactance face à des codes familiaux.

Bien que le désir d’obtenir des marques de reconnaissance de la part de sa famille soit compréhensible, cette manière de réagir pour répondre à des attentes passées empêche souvent de vivre selon ses propres critères.

Il est essentiel d’envisager une rupture symbolique avec les valeurs ou croyances inculquées par la famille. Peut-être que ces valeurs étaient valables dans le passé, mais elles auraient probablement évolué si on les interrogeait aujourd’hui. Cette rupture permet de se recentrer sur une idée simple : nous ne sommes pas tenus de rester figés dans des schémas hérités. Enfin, si vos parents n’ont pas su vous offrir l’amour attendu durant votre enfance, ils ne le feront probablement jamais, peu importe les conditions. Il est donc inutile de chercher une validation différente liée à votre indépendance ou à vos accomplissements.

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Pank’s Reflections / Snapshot #303: Meeting Expected Standards

How many consultants find themselves in their thirties or forties reacting in ways reminiscent of their childhood behaviors?

One recurring theme is this notion of not doing well enough or not doing enough at all. A persistent feeling, an implicit expectation: meeting criteria established in their family environment. Instead of living freely as adults, these individuals face an internal struggle against the demons of a bygone past and the expectations of a family or system whose key figures may no longer even be alive.

This struggle to fulfill a mission imposed by parents affects even the so-called « free children » of transactional analysis. They express it differently or at different stages of life, but many realize they have spent decades reacting against familial codes.

While it’s understandable to seek acknowledgment from one’s family, this way of behaving to meet past expectations often prevents living according to one’s own standards.

Breaking symbolically with the values or beliefs instilled by one’s family can be liberating. Those values may have been valid in the past, but they likely would have evolved if questioned today. This break allows for refocusing on a simple idea: we are not bound to remain stuck in inherited patterns. Lastly, if your parents didn’t offer you the expected love in childhood, they probably never will, regardless of the circumstances. Seeking a different form of validation tied to your independence or achievements is unnecessary.

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Réflexions de Pank / Instantané #280 : Infopreneur ou Influencer, libre mais pas vraiment

Découvrez les illusions de liberté des infopreneurs et influenceurs sous l'emprise des algorithmes. Un regard critique sur la réalité du travail digital et les contraintes invisibles des réseaux sociaux.

Nous le lisons souvent et pouvons même discuter avec certains d’entre eux : il y a de plus en plus d’entrepreneurs, notamment dans le monde du web et des réseaux sociaux. Un argument souvent mis en avant, et légitime, est celui de la liberté : liberté de ton, d’emploi du temps, et de style de vie.

Cette manière de vendre son quotidien et sa liberté peut être tentante pour de nombreux salariés qui se sentent enfermés par des horaires stricts, le code du travail, et leur contrat. Il est facile de croire que celui qui poste sur TikTok ou YouTube est véritablement libre parce qu’il n’a pas de patron. Et pourtant…

Il y a bien un patron, et pire encore, il n’est même pas humain. C’est la pression de l’algorithme. Quand je regarde les réseaux, je suis stupéfait de voir que tout le monde propose les mêmes thèmes tendance. Et si, en fonction de ta spécialité, tu ne t’y plies pas, tu perds la vague du buzz, et donc des vues, et par conséquent, tes revenus.

Ces entrepreneurs vivent constamment dans la peur de ne pas publier au bon moment, de voir leur contenu démonétisé par un simple algorithme qui, en un instant, peut anéantir leur travail de la semaine.

Cette liberté est illusoire, mais surtout, alors que nous imaginons souvent dans les films de science-fiction des IA et des robots détenant le pouvoir, nous avons la preuve, depuis quelques années, que nous vivons déjà dans cette ère. Ce qui est encore plus ironique, c’est que si un créateur souhaite parler à un humain… c’est devenu quasiment impossible. L’informatique contrôle tout.

entreprise #IA #robot #pression #algorithmes

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Reflections of Pank / Snapshot #280: Infopreneur or Influencer, Free But Not Really

We often read about it and can even talk to some of them: there are more and more entrepreneurs, especially in the world of the internet and social networks. One argument that is entirely valid is that of freedom: freedom of speech, schedule, and lifestyle.

This way of selling one’s daily life and freedom can be tempting for many employees who feel bound by schedules, labor laws, and contracts. It’s easy to believe that someone posting on TikTok or YouTube is genuinely carefree because they don’t have a boss. And yet…

There is indeed a boss, and worse still, it’s not even human. It’s the pressure of the algorithm. When I look at social networks, I am stunned to see everyone pushing the same trendy topics. And if, according to your niche, you don’t follow the trend, you lose the momentum of the buzz, and thus the views, and consequently, your income.

These entrepreneurs constantly live in fear of not releasing their video at the right time, or being demonetized by a simple algorithm that, in an instant, can ruin a week’s worth of work.

This freedom is illusory, but more than that, while we often think of sci-fi films that imagine AI and robots holding power, we have had proof for years now that we are already living in this era. The most amusing part? If a creator wants to talk to a human… it’s nearly impossible. Technology governs everything.

business #AI #robots #pressure #algorithms

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Réflexions de Pank / Instantané #261 : Les adultes qui restent des enfants

Dans une société où l'on valorise la jeunesse et rejette le vieillissement, nombreux sont les adultes qui refusent de grandir, adoptant un comportement enfantin. Pank explore les conséquences sociales de cette tendance : des parents incapables de poser des limites, des jeunes sans repères, et un déséquilibre profond dans nos systèmes de valeurs. Comment retrouver l'équilibre entre liberté et responsabilité ?

Nous savons que notre société a développé des adulescents et autres comportements similaires. Nous sommes dans une dynamique où il n’est pas bien vu de vieillir, de perdre le regard naïf de l’enfant, de ne plus rêver comme un adolescent. On veut rester dans ce que la société valorise comme pur, plein d’énergie et de puissance : la jeunesse. Pourtant, ce n’est pas la jeunesse qui construit le monde ; c’est le monde qui devrait les aider à se construire pour qu’ils puissent développer l’univers où ils vont évoluer.

Si, depuis toujours, presque toutes les organisations respectent le savoir et l’expérience des anciens, c’est pour une raison concrète : leur expérience et leur capacité à comprendre des paramètres que nous n’avons pas encore saisis. Les seules sociétés modernes qui ont confié le pouvoir à de jeunes adultes, voire des adolescents, ont généralement conduit à des révolutions culturelles. En clair, si l’on laisse tout le pouvoir à des enfants, ils peuvent aller jusqu’à tuer leurs parents et leurs proches. On exploite la jeunesse précisément parce qu’elle manque d’expérience.

Ne pas vouloir grandir, parce que le monde des adultes ne semble pas aussi libre et sans conséquences, est absurde. Ceux qui jouissent d’une réelle liberté sont justement ces adultes qui, à travers leurs activités, deviennent plus autonomes et capables d’atteindre les objectifs qu’ils se fixent. Pas d’obligation, hormis celles imposées par la société et celles qui découlent de leurs propres choix.

Si autrefois il était amusant de mettre en avant ces adultes qui pensent et réagissent comme des enfants, il faut voir aujourd’hui les conséquences de cela : ils sont devenus parents, mais ne sont pas capables de donner des cadres, des règles et des limites justes. Ils n’arrivent même plus à gérer leurs enfants parce qu’ils sont eux-mêmes en difficulté pour gérer leurs émotions et leur structure mentale.

Cela a des conséquences sociales. Ces jeunes ne connaissent ni cadre ni limite, et n’ont appris qu’à travers un égoïsme puéril, sans jamais comprendre que nous sommes des éléments d’un système et que chacun d’entre nous doit accepter, non pas par simple soumission mais pour le bien commun, de se restreindre, de s’imposer des limites, ou de se frustrer. Non, il y a cette vision des jeunes et nouveaux adultes qu’il faut “emmerder la société”, représentée par les instances mais aussi par chacun d’entre nous. Simplement parce que des enfants ne peuvent pas éduquer des enfants, alors que même pour des adultes, c’est une mission bien complexe.

famille #éducation #cadre #modèle #société #adulescent #adulte #enfant

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Reflections of Pank / Snapshot #261: Adults Who Remain Children

We know that our society has created “kidults” and similar behaviors. We live in a dynamic where aging is not seen as desirable, where losing the childlike naïveté or no longer dreaming like an adolescent is frowned upon. We want to remain in the state that society loves to portray as pure, full of energy, and power: youth. However, it is not youth that builds the world; rather, the world should help them build themselves so they can develop the universe in which they will evolve.

If, for a long time, almost all organizations respected the knowledge and experience of elders, it is for a concrete reason: experience, a capacity to understand parameters that we have not yet grasped or encountered. The only modern societies that have given power to young adults, or even teenagers, have generally led to notions of cultural revolution. To put it simply, if you give all the power to kids, they might end up killing their own parents and close ones. Youth is exploited precisely because it lacks experience.

Refusing to grow up because the adult world does not seem as free and without consequences is absurd. The only ones who truly have freedom are those adults who, through their activities, become more autonomous and capable of achieving the goals they desire. No obligation except for social ones and those that result from one’s own choices.

While it was once amusing to highlight those adults who think and act like children, we must now consider the consequences: they are parents who cannot provide structure, rules, and fair limits. They can no longer manage their children because they themselves struggle to manage their emotions and mental frameworks.

This has social consequences. These young people do not know boundaries or limits; they have learned only through childish selfishness, without ever considering that we are parts of a system and that each of us must accept, not through mere submission but for the common good, to restrict ourselves, to impose discipline, or to experience frustration. No, there is this view of these young and new adults that they must “piss off society,” represented by institutions but also by each of us. Simply because children cannot educate children, and we know it is a very complex mission even for adults.

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Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

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