Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #450 : Devenir une Bactérie Martiale

J’entendais dire que, malheureusement, les bactéries sont devenues de plus en plus résistantes aux antibiotiques au cours des cinq dernières années, et de manière menaçante. En conclusion, la stratégie des bactéries est digne des meilleurs pratiquants de Jiu-Jitsu ou de systèmes de combat. L’adaptation est clé, surtout lorsque l’on a été maintes fois soumis.

Nous devenons tous plus résistants grâce à la pratique que nous accumulons : nous encaissons mieux les frappes (à l’exception de notre tête), nous ne nous fracturons plus à chaque chute, et nous parvenons à trouver des dynamiques pour sortir des soumissions. Nous avons cherché des réponses, à la fois consciemment et inconsciemment, afin de ne plus nous autodétruire.

Nous le savons, l’humain est ce qu’il est aujourd’hui grâce à sa capacité d’adaptation. Parfois, la quête de force peut donner l’impression que seule la puissance brute est efficace (ce qui reste souvent le cas ; essayez de vous entraîner avec les meilleurs de vos disciplines, ils ont TOUS une force d’ours).

Cependant, la force peut emprunter d’autres chemins. Cette faculté à subir sans disparaître, pour petit à petit trouver des solutions, à endurer pour commencer à prendre le dessus, ou comme le partage Adler, à accepter le sentiment d’infériorité pour construire une compensation dans un domaine, puis une conscience d’une autre infériorité à compenser, nous permet un développement personnel à la fois physique et psychologique.

Parvenir à vivre ces combats d’entraînement en ne cherchant pas à gagner, mais à comprendre comment ne pas perdre, peut changer la dynamique d’apprentissage. Cela rejoint ce que partageait Mestre Saulo Ribeiro qui considérait que, de ceinture blanche à bleue, il fallait chercher à apprendre à ne pas trop se faire soumettre, même pas à se défendre, juste à devenir RÉSISTANT, antibio-martial-résistant.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of an Hypnofighter #450: Becoming a Martial Bacterium

I’ve heard that, unfortunately, bacteria have become increasingly and threateningly resistant to antibiotics over the last five years. In conclusion, the strategy of bacteria is worthy of the best Jiu-Jitsu practitioners or combat system experts. Adaptation is key, especially when one has been submitted many times.

We all become more resistant through the practice we accumulate: we withstand strikes better (except for our heads), we no longer break with every fall, and we manage to find dynamics to escape submissions. We have sought answers, both consciously and unconsciously, so as not to destroy ourselves anymore.

We know that humans are what they are today thanks to their capacity for adaptation. Sometimes, the pursuit of strength can give the impression that only raw power works (which is often still the case; try training with the tops of your disciplines, they ALL have the strength of a bear).

However, strength can take other paths. This ability to endure without disappearing, to gradually find solutions, to persevere to start taking the lead, or as Adler shared, to accept the feeling of inferiority to build compensation in one area, then an awareness of another inferiority to compensate, allows for our personal development, both physically and psychologically.

Managing to experience these training fights not by trying to win, but by understanding how not to lose, can change the learning dynamic. This echoes what Mestre Saulo Ribeiro shared, who believed that from white to blue belt, one should seek to learn not to be submitted too much, not even to defend, but just to become RESISTANT, antibiotic-martial-resistant.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #449 : L’Influence de la Lutte dans les Systèmes de Combat Modernes

Il est amusant de constater à quel point la lutte a pu influencer de nombreux systèmes de combat modernes. Quand on lit des ouvrages sur le Jiu-Jitsu, on sait que Rolls Gracie, celui qui a révolutionné après Carlson le système que nous aimons tant, avait une vraie passion pour la lutte. L’impact d’un lutteur américain, Bob Anderson, a véritablement offert une ouverture à sa génération.

Pour la Luta Livre, cette discipline, dérivée du Catch Wrestling Britannique, a été mise en place par un lutteur/catch wrestler, Euclydes « Tatu » Hatem, plaçant la lutte au centre d’un travail de combat à soumission, alors que les Gracie ont tiré leur expérience du Judo Kodokan. Ceci explique pourquoi les « Lutadores » à l’époque étaient très axés sur la lutte et pouvaient manquer de finesse au sol.

Karl Gotch, qui combattit en 1948 aux Jeux Olympiques en lutte libre et gréco-romaine avant de se mettre au Catch Wrestling à la Snake Pit (Billy Riley) et d’exporter cette connaissance dans un pays qui a également formé de grands lutteurs, le Japon, est celui qui forma Sayama, lequel nous proposa le Shoot Wrestling qui est devenu ce que nous connaissons en MMA sous le nom de Shooto.

Et nous pouvons parler de l’influence d’un Dan Severn ou de Mark Coleman qui ont mis au centre du MMA moderne l’importance de la lutte et la création du « ground and pound ».

La lutte est le système de combat qui possède l’une des plus grandes capacités d’adaptation et une histoire technique hors du commun. Aucun autre système de combat n’a une si longue domination dans le combat et n’a influencé des styles divers à travers le monde. De plus, chaque nation a sa propre forme de lutte, rappelant que la lutte est naturelle (mais tellement difficile), tout comme frapper les autres (les boxes) l’est aussi.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #449: The Influence of Wrestling in Modern Combat Systems

It’s amusing to see how much wrestling has influenced numerous modern combat systems. When you read books on Jiu-Jitsu, you know that Rolls Gracie, the one who revolutionized the system we love so much after Carlson, had a real passion for wrestling. The impact of a US wrestler, Bob Anderson, truly offered an opening to his generation.

For Luta Livre, this discipline, a derivative of British Catch Wrestling, was established by a wrestler/catch wrestler, Euclydes « Tatu » Hatem, placing wrestling at the center of a submission grappling approach, while the Gracies drew their experience from Kodokan Judo. This explains why the « Lutadores » at the time were very wrestling-focused and could lack finesse in groundwork.

Karl Gotch, who competed in 1948 in both freestyle and Greco-Roman wrestling at the Olympic Games before getting into Catch Wrestling at the Snake Pit (Billy Riley) and exporting this knowledge to a country that also trained great wrestlers, Japan, is the one who trained Sayama, who proposed Shoot Wrestling, which became what we know in MMA as Shooto.

And we can talk about the influence of a Dan Severn or Mark Coleman, who placed the importance of wrestling and the creation of « ground and pound » at the center of modern MMA.

Wrestling is the combat system with one of the greatest capacities for adaptation and an extraordinary technical history. No other combat system has had such a long domination in combat and influenced various fighting styles across the world. Moreover, each nation has its own form of wrestling, reminding us that wrestling is natural (but so difficult), just as striking others (boxing) is too.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions martiales d’un Hypnofighter #421 : Le BJJ dans la rue

Comme chaque année, lorsque le dojo est fermé, je propose de s’entraîner au MMA et au BJJ sur du béton. Factuellement, on pourrait être sur de l’herbe, mais je m’étais rendu compte il y a quelques années que martialement parlant, cette période nous remettait dans une humilité face à des choses aussi simples que combattre dans la rue.

Je sais que tout le monde ne s’entraîne pas dans un esprit de self-défense, et c’est aussi mon cas. J’inclus cette facette dans ma pratique et je partage à mes élèves les notions clés, car c’est une composante de mon BJJ/Luta. Combattre sur du dur avec de petits cailloux qui pourraient être du verre dans la rue, c’est se rendre compte à quel point nous ne sommes pas mobiles et à quel point les genoux et les mains se blessent rapidement.

Nous sommes tellement habitués à faire nos techniques sur des tatamis, ou éventuellement sur des parquets (je ne parle pas pour les pratiquants de Jiu-Jitsu), que nous pouvons ne plus penser à des choses aussi anodines que la pression d’un corps sur nos articulations. Si l’on prend un body lock au sol, on peut déjà avoir des retours disant que cela met les mains sous pression, mais lorsque votre main de contrôle est compressée sur le sol, la douleur est démultipliée.

Et là, pas de souplesse du sol, les graviers ou les aspérités font souffrir et modifient du coup les contrôles et même notre capacité de concentration pour frapper ou chercher une soumission. De plus, les murets et les angles de certains espaces de rue peuvent nous blesser en un instant sur une chute (ou une projection).

Tous ceux et celles qui viennent s’entraîner avec moi pendant cette période repartent avec la même idée : cela n’a rien à voir avec les combats en dojo. Cela nous offre un vrai moment de remise en question de la réalité du combat, certes sans l’adrénaline qui peut avoir lieu en phase d’agression.

Il y a une vraie dimension à mettre en place pour tous ceux qui travaillent la self-défense via le BJJ, pour améliorer l’enseignement des contraintes de notre discipline en cas de mise au sol (en un contre un, etc.).

Prenez ce qui est bon et juste pour vous. Be One, Pank https://www.passioncombat.net/

Traduction en anglais

Martial Reflections of a Hypnofighter #421: BJJ in the Street

Like every year, when the dojo is closed, I suggest we train MMA and BJJ on concrete. Factually, we could be on grass, but a few years ago I realized that, from a martial perspective, this period put us back in a state of humility regarding things as simple as fighting in the street.

I know that not everyone trains with a self-defense mindset, and that’s also my case. I include this aspect in my practice and I share the key notions with my students, because it is a facet of my BJJ/Luta. Fighting on a hard surface with small stones that could be glass in the street makes you realize how immobile we are, and how quickly knees and hands get injured.

We are so used to performing our techniques on mats, or occasionally on hardwood floors (I’m not talking about all Jiu-Jitsu practitioners), that we can forget about things as trivial as the pressure of a body on our joints. If you apply a body lock on the ground, you might already get feedback that it puts pressure on your hands, but when your controlling hand is compressed against the ground, the pain is multiplied.

And there, with no softness from the ground, the gravel or rough spots cause pain and, as a result, modify our control and even our ability to concentrate on striking or looking for a submission. Furthermore, walls and the angles of certain street spaces can injure us in an instant during a fall (or a throw).

Everyone who comes to train with me during this period leaves with the same idea: it has nothing to do with fighting in a dojo. It offers us a real moment of questioning the reality of combat, certainly without the adrenaline that can occur during an assault.

There is a real dimension to put in place for all those who work on self-defense via BJJ, to improve the teaching of our discipline’s constraints in case of a takedown (in a one-on-one, etc.).

Take what is good and right for you. Be One, Pank https://www.passioncombat.net/

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #409 : Le Respect dans les Arts Martiaux

Ce texte explore la notion de respect dans les arts martiaux, distinguant le respect des codes et systèmes du respect interpersonnel. L'auteur, un "Hypnofighter", argumente que dans le contexte du dojo ou de la salle de combat, le respect n'est pas automatique mais se gagne par l'implication, la performance et la capacité à relever les défis, notamment face aux "anciens". Il souligne que l'expérience passée ne suffit pas toujours à imposer le respect sans une confrontation réelle ou une démonstration de valeur actuelle.

Il y a quelques jours, sur mes Instantanés, je parlais de respect. Surtout du respect des systèmes et des codes régissant les espaces communs. Mais une chose qui, pour moi, n’est pas automatique, c’est le respect de l’autre en tant qu’individu.

Cela peut ne pas correspondre à ce que nos arts martiaux nous inculquent. Cependant, dans le cadre encore plus précis de la salle ou du dojo, le respect s’impose ou se gagne.

Hier, en discutant de cela avec des champions de Muay Thaï et de MMA, et plus précisément sur le respect des jeunes (dans la notion de temps de pratique) vis-à-vis des anciens.

Pour moi, je comprends la notion de « non-considération » initiale. Oui, certains ont une vie au dojo, mais cela, à part parfois leur ceinture et leurs degrés, ne signifie rien pour des personnes qui évaluent le niveau aux combats.

Quand un « jeune » veut écraser un plus ancien, c’est à ce dernier de le remettre à sa place. Et s’il n’y parvient parfois pas, le simple fait d’avoir mené une bonne « guerre » impose un respect.

Respecter une personne pour son passé est socialement valide ; on me dit « cet homme a combattu là » ou « s’entraîne depuis 50 ans », je valide le récit, mais interpersonnellement, si ma chair ne ressent pas les faits, je peux m’abstenir de respecter.

De même, quand des jeunes commencent, je n’ai pas de respect pour l’individu au départ ; je suis neutre. C’est à lui, avec sa présence, son implication, son avancée, de me donner l’envie de le faire passer dans mes critères intérieurs au « badge de respect ».

Nous faisons des sports de force, les histoires et les « on-dit » n’ont pas leur place, et il est normal que les jeunes défient et surtout qu’ils nous battent tous. Laissant peut-être à leurs yeux une envie de respecter, ne serait-ce que pour l’opposition que l’ancien aura pu lui offrir…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #409: Respect

A few days ago, on my Snapshots, I was talking about respect. Especially about systems, the codes of common spaces. But one thing that for me is not automatic is respect for others as individuals.

This may not correspond to what our martial arts instill in us. However, in the even more specific context of the gym or dojo, respect is imposed or earned.

Yesterday, discussing this with Muay Thai and MMA champions, and more precisely about the respect of young people (in terms of practice time) towards elders.

For me, I understand the notion of initial « non-consideration. » Yes, some guys have a life at the dojo, but that, apart from sometimes their belt and degrees, means nothing to people who judge skill by combat.

When a « youngster » wants to crush an elder, it’s up to the latter to put him in his place. And if he sometimes fails, the mere fact of having waged a good « war » commands respect.

Respecting a person for their past is socially valid; I’m told « this man fought there » or « has been training for 50 years, » I validate the story, but interpersonally, if my gut doesn’t feel it in practice, I can refrain from respecting.

Similarly, when young people start, I don’t initially have respect for the individual; I am neutral. It’s up to them, with their presence, their involvement, their progress, to make me want to grant them the « respect badge » according to my internal criteria.

We practice strength sports; stories and hearsay have no place, and it’s normal for young people to challenge and, above all, for them to beat us all. Perhaps leaving in their eyes a desire to respect, if only for the opposition the elder may have offered them…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #255 : La mort dans le combat

Découvrez les réflexions d'un hypnofighter sur l'acceptation de la mort comme composante potentielle du combat en self-defense. Apprenez comment faire face à cette réalité dans une société moderne et pacifiée.

Nous nous entraînons pour le bien-être et, éventuellement, pour la self-defense. Nous pouvons nous exprimer dans les combats à l’académie comme en compétition. La majeure partie du temps, nous nous amusons. Il arrive parfois que nous ayons de petites blessures, mais globalement, nous sommes assez tranquilles dans notre état d’esprit.

Pour ceux qui sont plus orientés vers la self-defense, il y a un élément qui doit être admis plus que pour les sportifs (même si cela arrive) : c’est la mort. Nous ne vivons plus dans une époque où il y a une noblesse à se prendre une balle ou un coup de couteau, car nous n’avons plus de logique chevaleresque. Et pour les plus samouraïs d’entre nous, nous ne suivons pas le bushido.

Admettre que la défense personnelle lors d’une agression peut entraîner la mort est un élément à prendre en compte, mais qui est souvent occulté. Quand on suit des cours ou que l’on regarde des tutoriels, il y a toujours des techniques spectaculaires, avec ou sans armes, seul ou contre plusieurs personnes, mais on considère qu’une agression, voire une rixe, ne devrait se finir qu’avec quelques ecchymoses et éventuellement des fractures, mais de façon générale, vivant.

Cependant, nous le savons trop bien : quand il s’agit d’agressions au couteau, le succès de nos techniques est très faible, et donc la probabilité de ne pas s’en sortir est élevée. La mort est un élément qui intervient dans la gestion du stress, mais pas celui de tous les jours, celui qui est primitif : vivre ou mourir.

Qu’on le veuille ou non, dans une société pacifiée, et si en plus ce n’est pas notre métier, devoir gérer des personnes sous emprise ou atteintes de pathologies psychologiques qui agressent sans la moindre empathie risque effectivement de se terminer à la morgue. Alors, comment les professeurs enseignent-ils cette possibilité ?

Nous ne sommes pas dans les stéréotypes d’agression avec une émotion de colère mal gérée ou une extorsion de téléphone. Nous sommes dans une dynamique où une personne, pour un rapport de toute-puissance, peut attenter à votre vie de pratiquant lambda qui voulait souvent juste se rassurer. La perspective de la mort dans une simple agression est absurde, et pourtant statistiquement possible. Comment appréhender la mort dans un affrontement en tant que pratiquant ?

Pratiquant #mort #agression #réponse #préparation

Prenez uniquement ce qui est bon et juste pour vous.
Be one,
Pank

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Martial Reflections of a Hypnofighter #255: Death in Combat

We train for well-being and, eventually, for self-defense. We can express ourselves in fights at the academy as well as in competition. Most of the time, we have fun. Sometimes we get minor injuries, but overall, we maintain a fairly calm mindset.

For those more focused on self-defense, there is one element that must be acknowledged more than by athletes (even if it does happen): death. We no longer live in an era where there is a nobility in taking a bullet or a knife wound, as there is no longer a chivalric code. And for those of you who feel like samurais, we no longer follow the bushido.

Acknowledging that personal defense during an assault may result in death is an element to consider, but it is often overlooked. When we attend classes or watch tutorials, there are always spectacular techniques, with or without weapons, alone or against multiple attackers. Yet, we tend to think that an assault or even a brawl should only end with a few bruises or possibly some fractures, but generally with everyone still alive.

However, we know all too well that in knife assaults, the success rate of our techniques is very low, and therefore the probability of not surviving is high. Death becomes a factor in managing stress, but not ordinary stress, rather the primal kind: to live or die.

Whether we like it or not, in a pacified society, and especially if it’s not our job, dealing with people under the influence or with psychological disorders who attack without empathy can indeed end in the morgue. So, how do teachers teach this possibility?

We are not dealing with stereotypical aggression involving poorly managed anger or phone extortion. We are dealing with a dynamic where a person, driven by a sense of omnipotence, may threaten your life as an ordinary practitioner who often just wants to feel reassured. The prospect of death in a simple assault is absurd, yet statistically possible. How do we face the possibility of death in a confrontation as a practitioner?

Practitioner #death #assault #response #preparation

Take only what is good and right for you.
Be one,
Pank

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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #234 : Bravo l’équipe de France de Judo

Je pense que vous avez certainement vu le résultat de l’équipe de France de Judo et le titre olympique qu’ils ont remporté. En regardant un maximum de combats, je trouve que les athlètes sont des monstres physiques et mentaux.

Nous avons aux Jeux l’élite de ce style incroyable de combat et pourtant… je n’accroche pas. C’est complètement subjectif, je trouve que la voie de la souplesse met énormément l’emphase sur la puissance, qu’importe les catégories, je trouve qu’on voit un ratio technique/puissance qui met plus l’emphase sur la force.

Nous le savons, à technique quasiment égale, c’est toujours le physique qui fera la différence, voire, et nous l’avons beaucoup vu, la stratégie. Les fameuses victoires sur les avertissements. Certes, j’ai adoré le timing de l’Ouzbek sur Uta Abe, ou la Française, Cysique, qui passe un de-ashi-barai nickel.

D’ailleurs, cette technique comme les Ko-uchi et les balayages en général sont celles qui, à mes yeux, représentent le mieux l’essence du judo. Cela demande technique et timing, le poids et la puissance étant l’un des rares moments où ils ne prennent pas part.

Le niveau du judo est stratosphérique aujourd’hui et il est normal que la technique passe derrière, parce que c’est de l’expertise pour ceux qui pratiquent et qu’il y a souvent un niveau assez semblable. L’expérience, et on l’a vu dans le combat de Riner contre Saito, ce dernier, tout jeune, qui à 22 ans amène à un golden score. Notre géant guadeloupéen a bien géré son match (et la fatigue cumulée de la veille).

Un peu comme le BJJ, je ne suis pas un fan de la facette sportive du judo. Ça ne répond pas à ce que j’aime dans cette discipline, dans l’esprit randori, partage et élévation mutuelle. À ces moments, j’y vois des athlètes incroyables bien loin de la notion de Budo imaginée par Kano.

Encore une fois, bravo à nos entraîneurs et athlètes français, qui font briller notre forme de judo sportif dans le monde.

Judo #JO2024 #Paris2024 #ChampionOlympique #équipedeFrance #JigoroKano #Budo

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

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Martial Reflections of a Hypnofighter #234: Bravo to the French Judo Team

I think you have certainly seen the results of the French Judo team and the Olympic title they won. Watching as many matches as possible, I find that the athletes are physical and mental monsters.

At the Games, we have the elite of this incredible combat style, and yet… I am not hooked. It’s completely subjective; I find that the way of gentleness heavily emphasizes power. Regardless of the categories, I think we see a technique/power ratio that puts more emphasis on strength.

We know that with nearly equal technique, it is always the physical aspect that makes the difference, or even, as we have often seen, strategy. The famous victories by warnings. Certainly, I loved the timing of the Uzbek against Uta Abe, or the Frenchwoman, Cysique, who executes a perfect de-ashi-barai.

Moreover, this technique, like Ko-uchi and sweeps in general, are those that in my eyes best represent the essence of judo. They require technique and timing, with weight and power being one of the rare moments where they do not play a part.

The level of judo is stratospheric today, and it is normal for technique to take a back seat because it is expertise for those who practice and there is often a similar level. The experience, as we saw in the match between Riner and Saito, this young man, who at 22 years old brought it to a golden score. Our Guadeloupe giant managed his match well (and the accumulated fatigue from the day before).

A bit like BJJ, I am not a fan of the sportive aspect of judo. It doesn’t respond to what I love in this discipline, in the spirit of randori, mutual sharing, and elevation. At these moments, I see incredible athletes far removed from the Budo concept imagined by Kano.

Once again, bravo to our French coaches and athletes, who make our form of sportive judo shine in the world.

Judo #JO2024 #Paris2024 #OlympicChampion #TeamFrance #JigoroKano #Budo

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #227 : Le combat, un chemin vers la découverte des autres.

J’ai une vision complètement biaisée de la vie, comme quoi cette dernière est constamment une lutte. Tout demande de la confrontation et je suis bien loin d’être sur la voie de O Sensei, en me sentant en lien, en communion avec le grand tout. Ça viendra peut-être, mais je n’ai pas l’impression que ce soit le cas avec les années qui se succèdent. Pas de chance, je n’aurai pas un Satori au milieu d’un combat qui me ferait tout comprendre 🙂

Le fait de passer une grande, voire la majeure partie de ma vie dans un dojo, m’a fait rencontrer de nombreuses personnes, et beaucoup sont devenus des amis incroyables. Je me demandais ce qui, pour moi, apportait cela. Initialement, les salles de sport de combat, ce n’est pas Fitness Park : on n’est pas là pour papoter, prendre des minutes de récupération.

J’ai encore une vision très stricte du karaté dans ma façon de pratiquer, ce qui signifie qu’on ne parle pas, on s’exerce. On peut s’interroger pendant les techniques, mais sinon, silence. Ce ne sont donc pas les débats d’idées exaltées qui font que nous accrochons avec l’autre. Certes, il y a le post-training où, en plus dans ma salle, on peut rester à s’étirer et papoter, mais là encore, le quotidien reprend son rythme et beaucoup partent à la douche et s’envolent.

Il reste donc l’échange en pratique, et je pense plus précisément au combat. Comme je le partage depuis longtemps, le combat (avec mon point de vue biaisé) est la plus pure des discussions. Dans la façon de combattre de nos partenaires, nous apprenons ce qu’ils sont, leur agressivité, leur intention ou l’attention qu’ils portent.

Il y a une accroche ou un rejet qui se fait. Un échange sans mots, sans artifices, parce que les coups ou les luttes nous brisent tous les masques, et plus encore quand nous sommes dans un stress intense, par exemple quand nous nous faisons complètement étrangler ou secouer dans tous les sens. Nous y démontrons nos ombres comme nos lumières.

C’est quand on est dans le stress, sous pression et sans les codes sociaux imposés que nous pouvons voir ce que l’autre est (théorie totalement personnelle). Du coup, subconsciemment, il y a des personnes avec qui on accroche et d’autres avec qui nous resterons plus à distance.

Ces confrontations, ces dialogues nous donnent envie par la suite d’aller découvrir le verbal, puis l’ensemble des strates socio-éducatives de nos partenaires. Mais au fond, on sait que ce sont juste des informations secondaires : sa réaction au stress du combat nous ayant déjà dévoilé beaucoup.

combat #amitié #découverte #discussion #échange #partage #masque #éducation

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

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Martial Reflections of a Hypnofighter #227: Combat, a Path to Discovering Others

I have a completely biased view of life, thinking it is constantly a struggle. Everything demands confrontation, and I am far from being on the path of O Sensei, feeling in tune, in communion with the greater whole. It might come one day, but I don’t feel that’s the case as the years go by. No luck, I won’t have a Satori in the middle of a fight that will make me understand everything 🙂

Spending a large, even the major part of my life in a dojo, has made me meet many people, and many have become incredible friends. I wondered what, for me, brought this about. Initially, combat sports gyms are not Fitness Park: we are not there to chat or take recovery breaks.

I still have a very strict karate vision in my way of practicing, which means we don’t talk, we practice. We can question techniques, but otherwise, silence. It’s not the lively debates that make us connect with each other. Sure, there’s the post-training where, in my gym, we can stay to stretch and chat, but again, everyday life resumes, and many head to the shower and leave.

So, what remains is the exchange in practice, and I think more specifically, in combat. As I have shared for a long time, combat (with my biased point of view) is the purest of discussions. In the way our partners fight, we learn who they are, their aggressiveness, their intention, or the attention they give.

There is a connection or a rejection that happens. An exchange without words, without artifice, because the blows or struggles break all our masks, especially when we are under intense stress, for example, when we are completely choked or shaken in every direction. We reveal our shadows as well as our lights.

It’s when we are under stress, under pressure, and without imposed social codes that we can see what the other person is (totally personal theory). Thus, subconsciously, there are people we connect with and others we will keep at a distance.

These confrontations, these dialogues, make us want to discover the verbal aspect afterward, and then all the socio-educational layers of our partners. But deep down, we know these are just secondary information: their reaction to the stress of combat has already revealed a lot to us.

combat #friendship #discovery #discussion #exchange #sharing #mask #education

Take what is good and right for you.

Be One,

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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #212 : Le manque de respect des Freak Matches

Le terme « freak match » est moins utilisé aujourd’hui, bien qu’il fût courant à l’époque du Pride et persiste encore dans certains événements japonais. Il désigne un match créé entre des individus qui ne proviennent pas nécessairement de la scène des sports de contact mais qui possèdent soit une originalité physique, soit une certaine notoriété publique.

Ces dernières années, de nombreux influenceurs, rappeurs et même politiciens ont pris goût à parler et à défier pour des combats, que ce soit en anglaise ou dans la cage. Comme vous le savez déjà, ce que je trouve exaspérant, et je vous l’ai déjà partagé, c’est de voir ces personnes se lancer un défi en découvrant une pratique qui pourrait leur permettre de faire le buzz.

Certes, il est louable de s’inscrire dans un gymnase ou un dojo et de se mesurer ensuite à un adversaire souvent du même niveau. Cependant, cela reste à mes yeux un profond manque de respect pour les passionnés qui, eux, combattent régulièrement en compétition depuis des années, tentant de se faire un nom dans leurs différents milieux.

Leurs efforts et sacrifices, qui ne consistent pas seulement en un défi avec quelques semaines d’entraînement intense mais en un véritable dépassement de soi quotidien, avec des douleurs, de l’abstinence et des décisions qui les privent parfois d’expériences vécues par la plupart des jeunes de leur âge, ne sont pas reconnus.

Mais, puisqu’ils ne sont pas « suivis » sur les réseaux sociaux, qu’ils ne bénéficient d’aucun « hype » autre que sportif, ils sont relégués en préliminaires tandis que des novices, souvent hissés au statut de « pro » par des jeux politiques, se retrouvent en vedette sur la carte principale, voire comme l’événement principal.

Je comprends que les organisateurs doivent gagner de l’argent pour soutenir leurs efforts et pérenniser leurs organisations, mais je trouve qu’il y a de plus en plus de grands parleurs, vierges de toute expérience de combat ou martiale, qui parlent trop pour des buzz qui devraient revenir à ceux qui travaillent dur et espèrent obtenir les opportunités d’être les meilleurs et, par extension, d’être reconnus pour leurs efforts.

#MMA #BoxeAnglaise #Défi #Octogone #Débutant #Amateur #Pro #Buzz #Argent #Respect #Difficulté #Influenceur

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

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Martial Reflections of a Hypnofighter #212: The Disrespect of Freak Matches

The term « freak match » is less used today, although it was common during the Pride era and still persists in some Japanese events. It refers to a match created between individuals who do not necessarily come from the contact sports scene but who possess either a physical uniqueness or a certain public notoriety.

In recent years, numerous influencers, rappers, and even politicians have taken to speaking about and challenging others to fights, whether in English or in the cage. As you already know, and as I’ve shared before, what I find exasperating is seeing these individuals take on a challenge by discovering a practice that could make them buzz.

Indeed, it is commendable to sign up at a gym or dojo and then measure oneself against an opponent often of the same level. However, in my eyes, this remains a deep lack of respect for the enthusiasts who have been fighting regularly in competitions for years, trying to make a name for themselves in their various fields.

Their efforts and sacrifices, which consist not merely of a challenge with a few weeks of intense training but of a true daily self-overcoming, with pains, abstinence, and decisions that sometimes deprive them of experiences most young people their age live, are not recognized.

But since they are not « followed » on social networks and do not receive any « hype » other than sports-related, they are relegated to preliminaries while novices, often elevated to « pro » status by political games, find themselves featured on the main card, or even as the main event.

I understand that organizers need to make money to support their efforts and sustain their organizations, but I find that there are increasingly more big talkers, virgins of any combat or martial experience, who talk too much for buzz that should go to those who work hard and hope to have opportunities to be the best and, by extension, to be recognized for their efforts.

#MMA #EnglishBoxing #Challenge #Octagon #Beginner #Amateur #Pro #Buzz #Money #Respect #Difficulty #Influencer

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

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Réflexions de Pank / Instantané #221 : Et si l’hypnose ne se limitait qu’à ..

Hier, nous avons discuté de l’hypnose et de l’éthique. J’ai partagé mes réflexions sur ce que devrait être l’accompagnement en hypnose. Un praticien devrait recevoir un client uniquement avec un problème non médical et, si c’est le cas, avec l’accord du médecin. Si la problématique est psychologique, il est d’abord nécessaire d’orienter le client vers des thérapeutes spécialisés. Si ces démarches ne donnent pas de résultats, l’hypnose peut alors être envisagée comme une option parmi les disciplines complémentaires.

Notre métier consiste essentiellement à induire une transe et à faire des suggestions. Il n’y a pas de place pour une analyse psychologique approfondie, ni pour comprendre les différentes causes et effets. Nous adoptons une approche solutionniste, en nous basant sur la suggestibilité de nos clients. Cela nous dispense des questionnements et des anamnèses approfondies.

Il n’est pas nécessaire de connaître les détails de la vie du client ; normalement, c’est le rôle du psychologue, et le médecin doit s’assurer que nous ne traitons pas avec des personnes psychotiques. Notre rôle se limite à accueillir le client, à bien définir son objectif (même si ce n’est pas forcément le véritable problème) et à l’induire en transe.

Ensuite viennent les scripts. Je sais que certains pensent que cela ne relève pas de l’hypnose. Pourtant, puisque notre travail consiste à induire une transe et à proposer des suggestions, les scripts sont justement des séries de suggestions, directes ou indirectes. Vous pourriez avoir des remarques sur leur efficacité et leur adaptabilité.

Rappelons que nous formons en moins de 200 heures des personnes sans compétences préalables dans le domaine. Si elles maîtrisent l’induction de la transe et sa gestion, elles ne peuvent pas maîtriser toutes les problématiques. De plus, de nombreuses générations ont déjà testé et noté des scripts qui ont prouvé leur efficacité.

Pourquoi en faire plus, sachant que les scripts sont également conçus pour protéger les praticiens des erreurs et des risques d’entraîner le client dans des états négatifs qui pourraient provoquer des abréactions ? Une séance d’hypnose doit être un complément, une option, une possibilité d’aller vers la solution.

Cela fonctionnera ou non, mais comme le proposent de nombreuses écoles américaines, en 5 à 10 sessions, il y a de fortes chances que quelque chose se produise avec 5 à 10 scripts remplis de suggestions. Un moment où le client revient en estimant que la dernière session lui a fait du bien, et il suffira de continuer sur le même script.

Vous pourriez penser que si notre profession se limitait à cela, ce serait triste et ennuyeux… pourtant la question demeure : notre profession devrait-elle être autre chose ? Sachant que nous ne sommes ni psychiatres, ni psychologues, ni psychothérapeutes. Nous maîtrisons uniquement la spécificité de la transe et rien d’autre concernant la psyché.

#hypnose #questiosophie #questionnement #limite #cadre #profession #transe #suggestions

 Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #221: What if hypnosis was limited to…

Yesterday, we discussed hypnosis and ethics. I shared my thoughts on what hypnotherapy should entail. A practitioner should only see a client with a non-medical issue and, if that is the case, with a doctor’s approval. If the issue is psychological, it is initially necessary to direct the client to specialized therapists. If these steps do not yield results, hypnosis can then be considered as an option among complementary disciplines.

Our job primarily involves inducing trance and making suggestions. There is no room for deep psychological analysis or understanding the various causes and effects. We adopt a solution-focused approach, relying on our clients’ suggestibility. This exempts us from extensive questioning and case histories.

It’s not necessary to know the details of a client’s life; normally, that’s the role of the psychologist, and the doctor must ensure we are not dealing with psychotic individuals. Our role is limited to welcoming the client, clearly defining their goals (even if they may not be the real issue), and inducing trance.

Then come the scripts. I know some think this is not hypnosis. However, since our job is to induce trance and offer suggestions, the scripts are precisely a series of suggestions, direct or indirect. You might have comments about their effectiveness and adaptability.

Remember, we train people in less than 200 hours who have no prior skills in the field. If they master trance induction and its management, they cannot grasp all the issues. Furthermore, many generations have already tested and noted scripts that have proven effective.

Why do more, knowing that scripts are also designed to protect practitioners from errors and the risks of leading clients into negative states that could cause abreactions? A hypnosis session should be a complement, an option, a possibility to move towards a solution.

It may or may not work, but as many American schools suggest, in 5 to 10 sessions, there’s a good chance something will happen with 5 to 10 scripts full of suggestions. A moment where the client returns feeling that the last session was beneficial, and it will suffice to continue with the same script.

You might think that if our profession were limited to this, it would be sad and boring… yet the question remains: should our profession be something else? Considering that we are neither psychiatrists, psychologists, nor psychotherapists. We only master the specificity of trance and nothing else about the psyche.

#hypnosis #philosophy #questioning #limit #framework #profession #trance #suggestions

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #211 : La peur du combat

Combattre est assez peu naturel. Bien que nous le fassions depuis la nuit des temps, et que beaucoup d’entre nous jouent à se battre dès l’enfance, blesser et être blessé n’est pas dans notre nature. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous ritualisons les conflits physiques. Vous avez certainement déjà entendu des personnes étrangères aux arts martiaux traiter de fous ceux qui pratiquent la boxe ou la lutte.

Cette attitude semble, d’une certaine manière, contre nature. C’est comme si le combattant allait à l’encontre de son instinct de protection, risquant ainsi de se faire blesser. Lorsqu’on entre en compétition, ou que nos protégés montent sur le tatami pour la première fois, cela est difficile. La gestion de cette peur s’apprend. Plus nous y sommes confrontés, plus nous apprenons à la faire devenir un partenaire.

Ce n’est certes pas le partenaire idéal, mais il nous rappelle que ce qui va se passer exige notre pleine attention, bien qu’en faisant cela, il puisse réduire certaines de nos compétences. Si c’était un être vivant, ce serait un peu comme ce chien qui aboie pour nous protéger, puis qui, une seconde plus tard, nous regarde et nous saute dessus pour jouer.

Dans une confrontation de rue, le niveau de stress monte rapidement sans que nous soyons prêts. Dans le sport, même si c’est déjà difficile, nous avons un temps de préparation. Dans la rue, nous passons de zéro à 100 % de stress en quelques secondes. Nos réponses typiques sont : combattre, se figer ou fuir.

Nous pouvons essayer de préparer le type de réponse que nous souhaiterions avoir, mais soyons honnêtes, ce n’est pas facile. Je pense sincèrement que l’on peut adopter des comportements de confiance comme un masque, mais au fond, nous restons terrifiés et tremblants. Si nous parvenons à éviter la pire réponse en cas d’agression, à savoir se figer…

Entrer dans une confrontation physique est effrayant, surtout lorsqu’il n’y a pas de règles, pas d’arbitre et que des armes peuvent être impliquées. Aller au combat est véritablement dangereux, il est normal d’éprouver de la peur. Ne pas en ressentir est risqué pour nous, même si parfois nos comportements impulsifs peuvent réduire drastiquement les blessures et les problèmes.

Ne soyez pas trop dur avec vous-même lorsque vous devez combattre, que ce soit en sport ou lors d’une agression. Il est important que vous puissiez sortir de cette torpeur et prendre les décisions les plus justes pour l’emporter, ou simplement survivre sans blessure.

#peur #agression #gestiondesémotions #combat #sportdecombat #combaturbain #combatderue #psychologieducombat

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

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Martial Reflections of a Hypnofighter #211: The Fear of Combat

Fighting is somewhat unnatural. Although we have been doing it since time immemorial, and many of us have played at fighting since childhood, hurting and being hurt is not in our nature. This is precisely why we ritualize physical conflicts. You have undoubtedly heard people unfamiliar with martial arts consider those who box or wrestle as crazy.

This attitude seems, in a way, against nature. It’s as if the fighter is going against their instinct of protection, thus risking injury. When entering a competition, or when our proteges step onto the tatami for the first time, it is difficult. Managing this fear is something that can be learned. The more we face it, the more we learn to make it a partner.

It’s certainly not the ideal partner, but it reminds us that what is about to happen requires our full attention, even though it may impair some of our skills. If it were a living being, it would be like that dog that barks to protect us, then a second later looks at us and jumps on us to play.

In a street confrontation, the level of stress quickly rises without us being ready. In sports, even though it’s already tough, we have a preparation time. On the street, we go from zero to 100% stress in a few seconds. Our typical responses are: fight, freeze, or flee.

We can try to prepare the type of response we would like to have, but let’s be honest, it’s not easy. I truly believe that we can adopt behaviors of confidence like a mask, but deep down, we remain terrified and trembling. If we manage to avoid the worst response in case of aggression, namely freezing…

Entering a physical confrontation is frightening, especially when there are no rules, no referee, and weapons can be involved. Going into combat is truly dangerous, it is normal to feel fear. Not feeling it is risky for us, even though sometimes our impulsive behaviors can drastically reduce injuries and problems.

Don’t be too hard on yourself when you have to fight, whether in sport or in a situation of aggression. It is important that you can come out of this stupor and make the fairest decisions to prevail, or simply survive without injury.

#fear #aggression #emotionmanagement #combat #combat sports #urbanfight #streetfight #combatpsychology

Take only what is good and right for you.

Be One,

Pank

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