
On pourrait penser que la rationalisation des choses et l’évolution des recherches pour comprendre le monde allaient donner une carte commune sur laquelle nous allions pouvoir avancer. Si elle est partiellement acceptée, ce n’est certainement pas généralisé.
D’un autre côté, la foi, ce qui est le plus associé aux croyances, se porte bien à travers le monde. La croyance continue de mener la vie de milliards d’humains. On peut facilement se dire que même les sciences sont aussi un filtre de croyance sur le monde ou une façon de biaiser son esprit.
La croyance, d’autant plus si elle est présentée avec des récits et des métaphores, impacte bien plus que des équations ou des images au microscope. Nous le savons d’autant plus en hypnose : la réalité est plastique vis-à-vis de notre monde de croyances. Même des faits comme un accident ou un meurtre peuvent éveiller chez chacun d’entre nous des croyances, des hypothèses ou des récits.
Nous restons alors dans ce que nous estimons être le plus proche de nos croyances confortables (je généralise mon propos). On l’a vu avec le procès de Mazan ou des femmes des accusés, avec des vidéos de leurs conjoints violant Mme Pelicot, niaient les images.
Pire, elles restaient sur un discours qu’elles ne croyaient pas ces hommes capables de tels actes. Oui, c’est pour un équilibre cognitif et éviter une fissure psychique, que notre cerveau raconte ce type d’histoire et se réfère à nos croyances. Pourtant, cela me laisse une sensation de lassitude, comme dans les présupposés de la PNL, avec « la carte n’est pas le territoire » d’Alfred Korzybski. Quoi qu’on fasse, nous n’allons qu’avoir des partages et échanges qui resteront superficiels et filtrés par l’impossibilité d’aller plus loin, à moins d’être de la même croyance, donc dans une possible illusion…
Du coup, j’imprime de plus en plus cette idée assez bouddhique et platonicienne : tout n’est qu’illusion…
Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,
Pank
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Pank’s Reflections / Snapshot #357: You Can’t Fight Beliefs
One might think that the rationalization of things and the evolution of research to understand the world would provide a common map on which we could move forward. While it is partially accepted, it is certainly not generalized.
On the other hand, faith, which is most associated with beliefs, is doing well throughout the world. Belief continues to guide the lives of billions of humans. It’s easy to say that even science is also a filter of belief about the world or a way to bias one’s mind.
Belief, especially when presented with stories and metaphors, has a much greater impact than equations or microscope images. We know this even more in hypnosis: reality is malleable in relation to our world of beliefs. Even facts like an accident or a murder can awaken beliefs, hypotheses, or stories in each of us.
We then stay with what we consider closest to our comfortable beliefs (I am generalizing). We saw this with the Mazan trial, where the wives of the accused, despite videos of their spouses being violent towards Mrs. Pelicot, denied the images.
Worse, they stuck to a narrative that they didn’t believe these men capable of such acts. Yes, it is for cognitive balance and to avoid a psychic fracture that our brain tells this type of story and refers to our beliefs. Yet, this leaves me with a feeling of weariness, like in the presuppositions of NLP, with Alfred Korzybski’s « the map is not the territory. » Whatever we do, we will only have sharing and exchanges that will remain superficial and filtered by the impossibility of going further, unless we are of the same belief, therefore in a possible illusion…
As a result, I am increasingly internalizing this rather Buddhist and Platonic idea: everything is just an illusion…
Take what is good and right for you.
Be One,
Pank




