Pank Hypnosophie #1144 / Hypn’on the bike #9 : faire l’effort de se nourrir de reconnaissance saine

Et si on reprenait le temps et nous mettions l’effort dans lzs interactions du quotidien, pour se nourrir de bonnes unités de reconnaissance.

Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
La connaissance est Partage
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous
Be One
Pank

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#stroke #reconnaissance #hypnotherapie #autohypnose #hypnose

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #346 : Pas si différents

Cet article remet en question l'idée que les pratiquants d'arts martiaux occidentaux et orientaux sont fondamentalement différents. Il utilise des exemples historiques, comme l'introduction des grades intermédiaires au judo et au karaté, pour montrer que le besoin de reconnaissance et de progression est un facteur de motivation universel, transcendant les cultures.

J’imagine que vous avez comme moi accepté que nous qui étudions des styles non français, voire non européens, n’avons pas du tout les mêmes façons d’aborder les choses que les Chinois, Japonais ou Philippins.

Depuis des années, j’entends des sensei japonais qui nous disent qu’ils doivent s’adapter à notre culture française, parce que nous ne sommes vraiment pas comme les pratiquants du pays du Soleil-Levant. Et pourtant.

Si nous avons aujourd’hui en judo des grades intermédiaires dans le judo et le karaté traditionnel, c’est par la reprise du système mis en place au Royaume-Uni sous Koizumi Sensei par Kawaishi vers 1935. Et vous l’avez tous entendu, c’est parce que nous ne sommes pas japonais que nous n’acceptons pas l’idée de grade blanc et noir…

Pourtant, ce n’est pas si vrai que cela. Nakamura Shihan, élève du fondateur du Kyokushin, Oyama Sosai, a lui-même dû imposer vers 1959-1960 le système de grades de couleur intermédiaires (les Kyu) pour les pratiquants du Oyama Karate.

Et à votre avis, quelle était la raison ? Simple : comme pour les Européens, les pratiquants du Daisen Dojo quittaient le dojo parce qu’ils n’avaient pas l’impression de progresser et qu’attendre 4-5 ans pour avoir une ceinture noire ne motivait pas assez. Du coup, il y a eu une organisation de passage de Kyu tous les 6 mois pour avoir une opportunité de changer de grade et de se voir progresser vers le Shodan.

Il est important de comprendre les différences culturelles, mais aussi de reconnaître que nous avons des patterns communs à notre humanité et le besoin de reconnaissance est présent dans toutes les cultures…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of an Hypnofighter #346: Not So Different

I imagine that you, like me, have accepted that those of us who study non-French, or even non-European, styles don’t approach things in the same way as the Chinese, Japanese, or Filipinos.

For years, I’ve heard Japanese sensei tell us that they have to adapt to our French culture because we are not really like the practitioners of the Land of the Rising Sun. And yet.

If we have intermediate ranks in judo and traditional karate today, it’s because of the adoption of the system implemented in the United Kingdom under Koizumi Sensei by Kawaishi around 1935. And you’ve all heard it, it’s because we are not Japanese that we don’t accept the idea of white and black belts only…

However, that’s not entirely true. Nakamura Shihan, a student of the founder of Kyokushin, Oyama Sosai, himself had to impose the system of intermediate color ranks (Kyu) for Oyama Karate practitioners around 1959-1960.

And in your opinion, what was the reason? Simple: just like for Europeans, the practitioners of the Daisen Dojo were leaving the dojo because they didn’t feel like they were progressing and waiting 4-5 years for a black belt wasn’t motivating enough. As a result, there was an organization of Kyu grading every 6 months to have an opportunity to change rank and see themselves progress towards Shodan.

It is important to understand cultural differences, but also to recognize that we have common patterns in our humanity and the need for recognition is present in all cultures…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Pank Hypnosophie #1040 : Quand le besoin de reconnaissance impacte vos objectifs.

Le besoin de stroke peut devenir obsédante et entraîner dans des états négatif avec un insatisfaction permanente.

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Réflexions de Pank / Instantané #295 : Ne pas vouloir faire plus ?

De plus en plus de jeunes générations refusent d’accéder à des postes supérieurs, mettant en lumière les limites des modèles d’évolution professionnelle actuelle. Illusion de reconnaissance, absence de formation, et surcharge de responsabilités non valorisées poussent les individus à privilégier un contentement personnel face aux attentes des entreprises.

Hier, dans un article de Inc., une problématique de plus en plus courante dans le monde de l’entreprise était mise en avant : une génération qui ne souhaite plus accéder à des postes supérieurs à celui pour lequel elle a été embauchée.

Cela met à mal les entreprises, qui risquent de rencontrer des difficultés croissantes pour pourvoir les postes de responsables. C’est aussi un juste retour de bâton face à cette illusion de progression, où des postes plus élevés offrent souvent davantage de complications, sans qu’un salaire proportionné ne suive. Ces promotions donnent l’illusion d’une reconnaissance, mais sans offrir les moyens nécessaires pour réussir, et sans formation ni orientation pour accompagner cette évolution. Une fois de plus, le « développement personnel » de l’employé semble devoir compenser les lacunes des ressources humaines.

L’autre facette intéressante est cette idée de choisir ce qui suffit réellement, sans chercher à en faire toujours plus dans des systèmes où la reconnaissance est illusoire et dénuée de réelle valeur nourrissante. Accomplir le nécessaire, sans céder à l’accumulation de tâches et de responsabilités qui, autrefois, donnaient un statut, mais qui aujourd’hui se résument à un titre supplémentaire dénué de sens.

Quand même votre n+1, responsable du changement de l’huile des frites, est appelé « manager », tous ces acronymes et intitulés techniques masquent des travaux que d’autres ne veulent pas faire. Cela ne fait plus sens.

C’est peut-être le début d’un contentement à travers un choix conscient de poste, et peut-être un levier pour que, dans les années à venir, les entreprises repensent leur modèle de valorisation et de respect des individus.

travail #évolution #contentement #illusion #mot #verbiage

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,
Pank
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Reflections of Pank / Snapshot #295: Not Wanting to Do More?

Yesterday, an article in Inc. highlighted an increasingly common issue in the corporate world: a generation unwilling to take on positions higher than the ones they were hired for.

This creates significant challenges for companies, which will face growing difficulties filling management positions. At the same time, it is a fair backlash against the illusion of career advancement, where higher positions often come with more complications without commensurate pay. These promotions create the illusion of recognition but fail to provide the necessary resources or training for success. Once again, employees’ « personal development » is expected to make up for the shortcomings of human resources.

Another interesting aspect is the notion of choosing what is truly enough and refusing to overextend oneself in systems where recognition is illusory and far from nourishing. Doing what is necessary without succumbing to an accumulation of tasks and responsibilities, which in the past might have conferred status but now merely add another meaningless title.

When even your n+1, responsible for changing fryer oil, is called a « manager, » all these acronyms and technical titles obscure tasks no one else wants to do. It no longer makes sense.

This could mark the beginning of a conscious contentment in selecting one’s position—a lever for companies to rethink their model of valuing and respecting individuals in the years to come.

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Take only what is good and right for you.

Be one,
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #288 : Une utilité du luxe

Je suis une personne qui ne comprend pas le luxe. Pour moi, cela consiste à ajouter des éléments superficiels à des objets initialement utiles. Étant donné que je perçois les choses principalement par leurs principes fonctionnels, je suis toujours intrigué par ce désir, partagé par de nombreuses personnes, de vivre ou d’acquérir des produits de grande marque de luxe, qui ne sont pas nécessairement plus qualitatifs en termes d’usage.

Cependant, en me penchant sur cette idée, je réalise à quel point le concept de luxe et son exhibition, plus ou moins discrète, attirent les gens. Pour le moment, c’est le seul élément pertinent que je perçois.

Dans notre monde où tout est jugé et classé, celui qui possède des produits de luxe ou mène un train de vie élevé peut être perçu comme une personne « de qualité ». Autour de lui gravitent alors de nombreuses personnes.

Cette inclination à se rapprocher de ce qui brille, et au minimum à regrouper des individus, même inconnus, peut s’apparenter à un principe de communauté numérique. Plus on attire (pour de bonnes ou de mauvaises raisons), plus notre instinct grégaire nous pousse vers une multitude d’options.

Les autres deviennent un réseau social, et donc potentiellement une carte à contacter et à “exploiter” en cas de besoin. La puissance du groupe, et donc son utilisation, peut être activée par cette notion de « luxe », chacun espérant en retour une éventuelle rétribution par sa présence, sa proximité ou même son service.

La notion d’attraction sociale, même si elle n’est pas toujours qualitative, peut offrir une infinité de possibilités et donc de solutions dans la vie quotidienne. Le luxe est un excellent moyen d’attirer et de créer des « followers », offrant une impression d’importance en plus de la potentielle utilité de ce groupe.

#luxe #influence #exploitation #instinct #reconnaissance

ce qui résonne en vous.

Be one,

Pank

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Reflections of Pank / Snapshot #288: A Purpose for Luxury

I am a person who doesn’t understand luxury. To me, it involves adding superficial elements to objects that are initially useful. Since I view things mainly through their functional principles, I am always intrigued by this desire shared by many to live with or acquire luxury brand products, which are not necessarily more qualitative in terms of use.

However, upon reflection, I realize how much the concept of luxury and its display, whether subtle or overt, attracts people. At the moment, this is the only relevant element I perceive.

In our world where everything is judged and classified, those who possess luxury goods or lead a high-end lifestyle can be perceived as « quality » individuals. Consequently, many people gather around them.

This tendency to gravitate toward what shines and, at a minimum, to gather individuals, even strangers, can resemble a digital community principle. The more we attract (for good or bad reasons), the more our gregarious instinct brings us to a multitude of options.

Others become a social network and thus potentially a resource to contact and « exploit » if needed. The power of the group, and thus its usage, can be triggered by this notion of « luxury, » with everyone expecting a potential return for their presence, proximity, or even service.

The notion of social attraction, even if not always qualitative, can offer an infinity of possibilities and therefore solutions in daily life. Luxury is an excellent way to attract and create « followers, » offering an impression of importance in addition to the potential utility of this group.

#luxury #influence #exploitation #instinct #recognition

what resonates with you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #190 : Reconnaissance et Valorisation

Nous sommes des êtres sociaux ; nous savons que nous avons besoin des autres. Même des personnes comme moi, plutôt misanthrope, j’ai complètement conscience que je n’existe dans une société que parce que nous sommes en interconnexion les uns avec les autres.

Pour cela, il est utile d’utiliser au mieux notre éducation sociale et, si possible, de développer notre intelligence sociale pour naviguer au mieux dans les flots des rencontres et des interactions du quotidien. Nous pouvons étudier des outils de communication pour amplifier l’impact de nos discours verbaux et paraverbaux.

Il y a également ceux qui ont des difficultés à partager, à échanger ou à simplement discuter, ne laissant que des onomatopées ou restant dans leur coin en attendant que chacun ne parle. Avec cet apprentissage du silence qui parfois se transforme en écoute.

Il y a pour tous une façon simple et qui ne prend souvent que quelques instants autant pour ouvrir une conversation qu’au cœur de nos sociabilisations : Reconnaître et valoriser. En Analyse transactionnelle, nous parlons souvent d’unité de reconnaissance. Il est utile de comprendre que cela peut être le discours, la personne, ses idées ou ses efforts.

Il n’y a pas forcément beaucoup de mots à dire ; parfois montrer un intérêt et rester curieux. Il n’y a pas non plus besoin de féliciter, mais comme le mot l’indique, reconnaître. En somme, admettre l’existence de l’autre ou d’une parole, redonner une place sociale et une fonction à cet instant ou à cette longue discussion.

Enfin, valoriser en apportant une réflexion, une question, une félicitation ou simplement un intérêt. Se rapprocher un peu plus du lien et orienter son attention sur le moment, l’autre, l’entité sociale qui vient de se créer, pour parfois simplement revenir à la solitude du quotidien quelques instants plus tard.

#communication #reconnaissance #solitude #écoute #valorisation #partage #société

 Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #190: Recognition and Valorization

We are social beings; we know that we need others. Even as someone quite misanthropic like myself, I am fully aware that I exist in a society only because we are interconnected with one another.

For this reason, it is useful to make the best use of our social education and, if possible, to develop our social intelligence to navigate the currents of everyday encounters and interactions. We can study communication tools to amplify the impact of our verbal and non-verbal expressions.

There are also those who have difficulty sharing, exchanging, or simply discussing, leaving only onomatopoeias or staying in their corners waiting for others to speak. With this learning from silence, which sometimes turns into listening.

There is a simple way for everyone that often takes only a few moments, both to start a conversation and at the heart of our socializations: to recognize and valorize. In Transactional Analysis, we often talk about units of recognition. It is useful to understand that this can be about speech, the person, their ideas, or their efforts.

There doesn’t necessarily need to be a lot of words; sometimes showing interest and staying curious is enough. There’s no need for compliments, but as the word suggests, to recognize. In essence, acknowledging the existence of another or a statement, giving it a social place and a function at that moment or during that long discussion.

Finally, to valorize by bringing in reflection, a question, a compliment, or simply an interest. To get a bit closer to the bond and to focus attention on the moment, the other, the social entity that has just been formed, to sometimes simply return to the solitude of daily life a few moments later.

#communication #recognition #solitude #listening #valorization #sharing #society

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

HnO PnL #175 : Deux facteurs qui peuvent compléter la notion de rapport

Un extrait d’une intervention du séminaire passer la flamme qui peut permettre de voir différemment le rapport.

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HnO Mp3 Hypnose #970 : Reconnaître ce qui ne va pas et trouver les solutions pour les gérer (190923)

Un audio pour vous permettre d’admettre les choses que vous vivez et vous donner le pouvoir de mettre les actions afin d’avancer.

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Réflexions de Pank / Instantanée #91 : Le besoin de reconnaissance

S’il y a une chose qui me marque au fil de mes années de pratique, et cela se manifeste directement dans mon quotidien, c’est le besoin de reconnaissance chez à peu près tout le monde. Eric Berne en a parlé plutôt bien, et sa notion de Stroke, que je traduis comme une unité de reconnaissance, montre bien l’importance de cet élément dans notre vie quotidienne.

Chacun souhaite être reconnu pour des choses différentes, et dans la continuité de l’AT (Analyse Transactionnelle), le Process Communication offre également une catégorisation assez pratique pour comprendre ce qui se joue dans certaines interactions.

D’une manière plus subjective, il y a une notion de reconnaissance de la simple existence de la personne en face de nous qui compte. Cela inclut l’émotion, qu’elle soit positive ou négative, ainsi que l’expression de son existence par des actes ou des mots. En somme, lors des rencontres, même sur la route, il y a un désir d’être considéré.

Il est étonnant de voir comment une personne avec une émotion négative telle que la colère, la tristesse ou la peur peut changer son état en quelques instants.

C’est comme si la reconnaissance de la situation, du vécu subjectif de celui qui la vit, comme si le monde intérieur qui bouillonne depuis des heures voire des semaines, sans que rien ni personne ne puisse entrer en contact avec lui, était soudainement perçu.

Il suffit d’un minimum d’attention et de reconnaissance de ce processus, sans avoir à le comprendre, juste à l’accueillir avec neutralité pour modifier complètement l’attitude, et plus encore, le vécu de la personne en face de nous.

Ce qui est assez étonnant, c’est qu’avec toutes les techniques que nous connaissons en communication, de la CNV (Communication Non-Violente) à l’AT (Analyse Transactionnelle), en passant par l’hypnose ou la PNL (Programmation Neuro-Linguistique), il semble tellement compliqué de simplement adopter une posture de reconnaissance.

Attention, nous ne sommes pas en mode « je te sauve, petite chose qui a besoin d’être reconnue ». Je ne suis pas non plus dans l’idée de communiquer moi-même un message. J’ai bien précisé la notion de neutralité. Il s’agit simplement de changer la posture que nous avons, une posture qui peut même avoir été provoquée par l’autre, et la neutraliser afin de reconnaître.

Une fois de plus, comme dans de nombreuses notions liées au travail personnel, cela nécessite un effort de notre part. Et gardez toujours en tête que vous n’avez pas à être bon, parfait, ou même à être bien. Vous décidez, vous choisissez si la situation, la personne et votre équilibre intérieur vous donnent envie de décider de vous mettre dans cette posture.

Vous pouvez très bien choisir de ne pas reconnaître et exprimer votre colère, votre agacement, ou tout autre comportement physique. Ne soyons pas dogmatiques et ne restons pas bêtement dans le « je dois ». Restons des décisionnaires de nos processus et de nos postures.

Une fois que nous avons sélectionné et donc investi un effort dans la posture de reconnaissance, vous verrez que l’interaction a de fortes chances de se modifier, offrant ainsi un retour sur investissement en termes d’émotion et d’énergie.

Vous aurez inconsciemment donné à la personne en face de vous la possibilité de prendre conscience que, pendant un instant, un échange ou simplement une interaction, ce qu’elle vit est reconnu et accueilli.

Et vous, comment reconnaissez-vous l’autre ?

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous 

Be one

Pank 

#accueil #reconnaissance #existence #présence #ouverture #décision


English Version

Pank’s Reflections / Snapshot #91: The Need for Recognition

If there’s one thing that strikes me as I gain more experience over the years, and this is directly reflected in my daily life, it’s the need for recognition in just about everyone. Eric Berne explained this quite well, and his concept of « Stroke, » which I translate as a unit of recognition, clearly highlights the importance of this element in our daily lives.

Everyone desires recognition for different things, and in the continuity of Transactional Analysis (TA), the Process Communication model has also provided a practical categorization to understand what’s happening in certain interactions.

On a more subjective note, there’s a notion of recognizing the mere presence of the person in front of us that matters. This includes emotion, whether positive or negative, as well as the expression of one’s existence through actions or words. In essence, during encounters, even on the road, there’s a desire to be acknowledged.

It’s astonishing to see how a person with a negative emotion like anger, sadness, or fear can change their state in a matter of moments.

It’s as if the recognition of the situation, the subjective experience of the one going through it, as if the inner turmoil that has been simmering for hours or even weeks, with no one or nothing able to make contact with it, is suddenly perceived.

All it takes is a minimal amount of attention and recognition of this process, without the need to fully understand it, just to welcome it with neutrality, to completely alter the attitude, and even more so, the experience of the person in front of us.

What’s quite astonishing is that, despite all the communication techniques we know, from Nonviolent Communication (NVC) to TA, hypnosis, or NLP (Neuro-Linguistic Programming), it seems so challenging to simply adopt a posture of recognition.

Mind you, we’re not in a mode of « I’m here to save you, little thing that needs recognition. » I’m also not suggesting the idea of conveying a message myself. I’ve emphasized the concept of neutrality. It’s simply about changing the posture we have, a posture that might have been triggered by the other person, and neutralizing it in order to recognize.

Once again, as in many aspects of personal development, it requires effort on our part. And always keep in mind that you don’t have to be good, perfect, or even feel good. You decide, you choose if the situation, the person, and your inner balance make you want to decide to adopt this posture.

You can very well choose not to recognize and instead express your anger, irritation, or any physical action. Let’s not be dogmatic and avoid blindly following the « I must » mindset. Let’s remain decision-makers in our processes and postures.

Once we have selected and thus invested effort in the posture of recognition, you will see that the interaction is likely to change, providing a return on investment in terms of emotion and energy.

Unconsciously, you will have given the person in front of you the opportunity to realize that, for a moment, during an exchange or just an interaction, what they are going through is recognized and welcomed.

And you, how do you recognize others?

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #68 : Le Mumonkai de Yoshimoto Togashi #1 – Une Plongée dans l’Univers du Karaté

En tant que passionné du karaté, je suis toujours intrigué par la multitude de mythes qui entourent ce domaine, bien plus qu’on ne le voit dans le monde du BJJ ou de la Luta. Les Japonais semblent particulièrement enclins à créer tout un engouement autour de pratiquants qui, parfois, ne brillent que sur le papier.

Un exemple marquant de cette tendance est apparu lorsque le défi de combattre Rickson Gracie a été lancé, à l’époque, et que le nom de Nobuhiko Takada a été avancé comme le combattant le plus redoutable pour relever ce défi. Les souvenirs de cette époque m’amènent à l’époque des balbutiements d’Internet dans les années 90, où la quête d’informations sur des figures telles que Takada se résumait à des recherches fastidieuses sur des forums et des sites obscurs, laissant beaucoup d’entre nous perplexes quant à ses origines et à son parcours.

Ce qui distingue magnifiquement le Jiujitsu, la Luta et les MMA, c’est que dans l’ère d’Internet, les mystères sont moins nombreux. Lorsque nous assistons à l’émergence d’un prodige comme Helena Crevar, formée par Danaher, et la voyons écraser la concurrence sur le circuit, ses prouesses sont déjà partagées abondamment sur les réseaux sociaux.

Dans ce premier volet consacré à Yoshimoto Togashi, je souhaite partager les informations que j’ai pu récolter. Actuellement, je me plonge dans sa biographie (rédigée en japonais, ce qui ajoute une touche de complexité à la tâche). Pourquoi ai-je choisi de parler de lui ? Parce que dans l’univers du karaté full contact, celui qui trouve son origine chez Oyama (et peut-être chez Motobu, bien que sous une forme de compétition différente de celle que nous connaissons aujourd’hui), Togashi occupe une place singulière.

Autodidacte, il n’a jamais eu de maître (sensei). Suite à la lecture d’un livre (dont je vous fournirai le titre ultérieurement, dès que possible), il s’est engagé dans l’apprentissage du karaté. Doté d’une grande athléticité dès son enfance et ayant grandi à proximité d’une montagne, il a décidé d’emboîter le pas à Mas Oyama en s’isolant pour s’entraîner en solitaire en pleine nature montagneuse.

Après un laps de temps significatif, il a relevé le défi de se mesurer au karaté Kyokushin sur son propre terrain, en participant à des tournois de ce style. D’après les vidéos que j’ai visionnées, ses performances ne sont pas époustouflantes, car il enfreint fréquemment les règles en utilisant des saisies et même des frappes au visage avec les poings.

Cependant, ce qui dépasse l’entendement, c’est qu’il parvient à se hisser à un niveau respectable pour l’époque en terminant cinquième lors du All Japan de 1973. Il s’incline face à celui qui deviendra le premier champion du monde en 1975, après une prolongation intense et un score de 2 à 1. Ce qui étonne davantage, c’est l’éloge d’Oyama lui-même, commentateur de l’événement, qui trouve Togashi impressionnant, bien que les faits sur le tatami ne penchent pas en sa faveur, et Sato le domine clairement.

Toutefois, la reconnaissance d’Oyama et la réussite de Togashi à élaborer de toutes pièces, ou presque, un système pédagogique et technique pour son propre style, sont des victoires en soi. À l’opposé de nombreux adeptes du karaté centrés sur le knockout, Togashi explore les possibilités des frappes au poing.

En effet, son approche se focalise sur les ichigeki, ces coups capables de conclure un combat en une seule frappe, comme nous avons pu le voir récemment avec O’Malley. Sa stratégie s’appuie moins sur les contre-attaques que sur des principes offensifs, avec une emphase claire sur le sen no sen. Ses frappes dégagent une énergie totale, évoquant presque des superman punches.
Les combats se déroulent avec les mêmes casques que ceux utilisés en daido juku. L’aspect fascinant réside dans sa recherche d’une symbiose entre défense et contre-attaque. À l’heure actuelle, alors que j’explore plusieurs styles moins populaires de karaté au Japon, je remarque fréquemment cette idée, qui bien que classique, trouve peu d’application concrète.

Mon exploration de sa vie se poursuit, et je ne manquerai pas de rédiger un prochain article pour vous en faire part.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One.

Pank

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