Réflexions de Pank / Instantané #198 : Le cadre éthique

Suite à l’instantané #196, et poursuivant ma réflexion sur l’éthique dans l’hypnose, je reprends un cadre que j’ai partagé lors de notre table ronde à la convention d’hypnose moderne à Nice la semaine dernière.

Il est primordial de préciser ce que nous, en tant que praticiens, cherchons à définir. Nous parlons parfois d’éthique dans l’hypnose, une discipline qui utilise la transe pour augmenter la suggestibilité. L’hypnose trouve son utilité dans divers domaines tels que la communication, la vente, la politique, les discours, l’influence, le divertissement, et aussi pour favoriser le bien-être.

Toutefois, tout comme un couteau peut servir à couper du pain ou de la viande, mais aussi à agresser, nous ne pouvons pas établir une éthique fixe sur l’utilisation d’un « objet ». Bien sûr, des obligations légales peuvent être imposées, mais celles-ci relèvent davantage de la législation que de l’éthique professionnelle, surtout dans un métier non reconnu officiellement, ce qui complique la définition d’une orientation éthique.

Il semble donc utile de circonscrire le vaste cadre de l’hypnose à l’hypnothérapie. Cela peut être source de tension pour certains, notamment en raison des agressions de Miller, qui ont eu lieu tant dans son cabinet que sur des plateaux télévisés.

Bien que les agressions doivent être jugées et sanctionnées, dans notre quête d’une éthique commune, nous devons nous concentrer sur le manque de déontologie en cabinet. Pour l’utilisation de l’hypnose en dehors du cadre thérapeutique, c’est comme un boxeur qui utilise ses compétences dans la rue pour agresser : il n’y a rien à faire, tandis que dans une salle ou en compétition, il est possible de sanctionner et de recadrer.

Je vous propose donc de réfléchir à l’éthique en hypnothérapie, et non à la manière dont un hypnothérapeute pourrait utiliser ses connaissances hors d’un cadre professionnel.

#Hypnose #Hypnothérapie #Éthique #Cadre #Réduction #Outil #Profession #Intention #Loi

 Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #198: The Ethical Framework

Following up on Snapshot #196, and continuing my reflection on ethics in hypnosis, I revisit a framework I shared at our roundtable at the Modern Hypnosis Convention in Nice last week.

It is crucial to specify what we, as practitioners, aim to define. Sometimes we talk about ethics in hypnosis, a discipline that uses trance to increase suggestibility. Hypnosis is useful in various fields such as communication, sales, politics, speeches, influence, entertainment, and also for promoting well-being.

However, just as a knife can be used to cut bread or meat, but also to attack, we cannot establish a fixed ethic on the use of an « object ». Of course, legal obligations can be imposed, but these are more a matter of legislation than professional ethics, especially in an unofficially recognized profession, which complicates the definition of an ethical direction.

It thus seems useful to narrow the broad scope of hypnosis to hypnotherapy. This may be a source of tension for some, particularly because of the Miller assaults, which occurred both in his office and on TV shows.

Although assaults must be judged and sanctioned, in our search for a common ethic, we should focus on the lack of professional ethics in practice. Regarding the use of hypnosis outside of the therapeutic context, it’s like a boxer using his skills in the street to attack: there is nothing to be done, whereas in a gym or competition, it is possible to sanction and realign.

I therefore invite you to consider the ethics in hypnotherapy, and not how a hypnotherapist might use his knowledge outside of a professional setting.

#Hypnosis #Hypnotherapy #Ethics #Framework #Reduction #Tool #Profession #Intention #Law

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #150 : Les zones sécurisées, les « safe places », un concept paradoxal

Comme je le partageais ce matin, je trouve que l’excès de volonté de créer des « safe places » peut être problématique. C’est un peu comme ces parents qui évitent toutes les chutes à leurs enfants en mode ultra-protection. Le moment où ils se retrouveront dans le monde, hors de ces zones de sécurité, risque d’être traumatisant.

Protéger et créer de la sécurité est normal, voire nécessaire, pour un développement optimal de l’humain. Cependant, l’excès entraîne un possible affaiblissement de la capacité à surmonter les problèmes, simplement parce que nous ne sommes ni préparés ni habitués.

La vie, c’est souvent sauter dans l’inconnu, sans avoir la possibilité d’avoir un filet de sécurité. Si l’on sait que les communautés, celles qui pourraient nous protéger, sont bonnes, elles sont aussi mutantes. Elles ne restent jamais comme nous le souhaiterions. Pour preuve, toutes ces communautés volontaires des années 60-70 qui se sont désintégrées dans des histoires encore plus violentes que celles vécues dans le monde ordinaire.

Où se situe la limite quand on veut se sentir protégé ? Si nous ne savons plus réagir, si nous sommes de plus en plus domestiqués, il sera difficile de faire face à une réalité avec laquelle nous pourrions être confrontés. Il y a un idéalisme à souhaiter que le monde change, que les humains se comprennent, etc. Mais depuis le début de l’humanité, cette idée ne s’est jamais réalisée,  nous n’avons jamais cessé d’être durs les uns envers les autres.

Ne pas permettre une habituation à un réel qui sera vécu par beaucoup n’est pas un moyen de rendre heureux. Il y a de fortes chances que la vie apaisée se fasse fracasser par des situations ou des personnes qui, elles, n’ont connu que la dureté, voire la violence au quotidien.

La sortie de la « safe place » et la collision avec le réel secouant risquent de créer plus de traumatismes profonds que d’avoir été dans des environnements variables, parfois sécurisés, parfois non.

Nous ne changerons pas le monde, mais il appartient à chacun de se préparer pour le monde au mieux, avec nos personnalités.

#safeplace #sécurité #adaptation #préparation #protection #renforcement #dureté #difficulté #antifragilité

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #113 : L’âme ou le cerveau ?

De plus en plus, je reçois dans mon cabinet des personnes présentant divers dysfonctionnements cognitifs. Ces observations me poussent à réfléchir à la notion d’âme ou de conscience. En effet, face à des déclins cognitifs et des comportements qui évoquent un oubli de soi, il m’est difficile de croire que notre existence ne se limite pas à notre biologie.

Je suis conscient que cette question est éternelle, et qu’il n’y a pas de réponse définitive. Les personnes spirituelles croient souvent que l’âme quitte le corps à la mort et qu’il y a une essence supérieure en chacun de nous. Mais comment expliquer alors les profondes altérations cognitives et comportementales observées dans des maladies comme Alzheimer ou suite à un AVC ?

Si notre conscience demeurait intangible en nous et n’était pas uniquement le produit de notre cerveau, pourquoi tant de mes patients diraient-ils qu’ils n’ont plus l’impression d’être eux-mêmes, ou pire, qu’ils ne se reconnaissent pas ?

Ne devrions-nous pas, intrinsèquement, ressentir ou « demeurer » tels que nous sommes, de notre origine jusqu’à notre fin ? Ces transformations du ressenti, cet oubli de soi, ne semblent pas concorder avec les descriptions traditionnelles de l’âme ou d’une conscience intérieure.

Sans un cerveau en bon état de fonctionnement, nous semblons davantage un objet inerte qu’un être humain dans toute sa complexité telle que nous l’avons définie, explorée et partagée avec le monde.

#ame #esprit #réflexion #cognition #cerveau #dissonance #reconnaissance

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous 

Be one

Pank 


English Version

Pank’s Reflections / Snapshot #113: The Soul or the Brain?

Increasingly, I have individuals coming into my office exhibiting various cognitive malfunctions. These observations prompt me to ponder the concept of the soul or consciousness. Indeed, when confronted with cognitive decline and behaviors suggesting a loss of self-awareness, I find it hard to believe that our existence doesn’t extend beyond our biology.

I’m aware that this question is age-old, with no definitive answer. Spiritual individuals often believe that the soul departs the body upon death and that there is a higher essence within each of us. But how then to explain the profound cognitive and behavioral changes seen in diseases like Alzheimer’s or following a stroke?

If our consciousness remained untouched within us and wasn’t merely a product of our brain, why would so many of my patients say they no longer feel like themselves or, worse, that they can’t recognize themselves?

Shouldn’t we, inherently, feel or « remain » as we are, from our beginning to our end? These shifts in perception, this loss of self, don’t seem to align with traditional descriptions of the soul or an inner consciousness.

Without a properly functioning brain, we appear more like a lifeless object than a human being in all its complexity, as we’ve defined, explored, and shared with the world.

#soul #mind #reflection #cognition #brain #dissonance #recognition

Take only what is good and right for you.

Be one.

Pank

Réflexions de Pank / Instantanées #108 : La sexualité, une intimité oubliée #1

Nous tombons souvent dans l’erreur de considérer le sexe comme un acte purement intime. Si l’on met de côté la nudité, on peut parfois être très éloigné de la véritable proximité. Chacun a sa propre intention vis-à-vis de cet acte à la fois primal et sublime.

Depuis la libération sexuelle des années 60, la sexualité est devenue quelque chose que nous consommons aisément. Nous avons dès lors la possibilité de vivre diverses expériences, selon les orientations et les désirs mutuellement consentis par les protagonistes de l’instant. Les applications modernes ont encore plus aisément mis en relation les offres et les demandes, transformant parfois la sexualité en un véritable marché des sens.

Pourtant, il est aisé de constater qu’au-delà d’une jouissance physique, il manque souvent un élément essentiel pour de nombreux amants. L’illusion de la quantité se transforme alors en une quête sans fin, laissant un vide persistant.

Ce vide peut être défini par un manque de moments de qualité. Au-delà du plaisir purement physique, le corps et surtout l’esprit cherchent autre chose : une connexion à différents niveaux, une rencontre qui transcende la simple proximité corporelle.

En explorant et en généralisant nos plaisirs sexuels, nous sommes parfois trompés en croyant vivre une expérience exceptionnelle, alors qu’elle est en réalité assez basique. La véritable intimité se construit dans la relation, au-delà des fantasmes et des illusions créés par l’interaction.

Il s’agit d’une connaissance parfois intuitive, qui se complète par une découverte consciente, des expériences et des histoires de qualité sur lesquelles je reviendrai prochainement. Saluons la liberté, ainsi que les limites claires que nous établissons lors de rencontres, offrant ainsi la possibilité d’un véritable investissement intime.

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous 

Be one

Pank 

#IntimitéOubliée #SexualitéEtProximité #AuDelàDuPhysique #QuêteDeQualité #LibérationSexuelle #RencontreProfonde #InvestissementIntime


English Version

Reflections by Pank / Snapshot #108: Sexuality, a Forgotten Intimacy #1

We often make the mistake of considering sex as a purely intimate act. If we set aside nudity, we can sometimes be far removed from true closeness. Everyone has their own intention regarding this act, which is both primal and sublime.

Since the sexual liberation of the 60s, sexuality has become something we easily consume. From that point on, we’ve had the opportunity to experience a variety of encounters, based on orientations and desires mutually agreed upon by the participants of the moment. Modern apps have even more readily connected supply and demand, sometimes turning sexuality into a real marketplace of the senses.

Yet, it’s easy to see that beyond physical pleasure, there’s often a vital element missing for many lovers. The illusion of quantity then turns into an endless quest, leaving a persistent void.

This void can be defined by a lack of quality moments. Beyond purely physical pleasure, the body, and especially the mind, seek something else: a connection on different levels, an encounter that transcends mere bodily closeness.

In exploring and generalizing our sexual pleasures, we are sometimes deceived into believing we’re having an exceptional experience when, in fact, it’s quite basic. True intimacy is built in the relationship, beyond the fantasies and illusions created by the interaction.

It’s about a sometimes intuitive knowledge, supplemented by conscious discovery, quality experiences, and stories that I will revisit soon. Let’s celebrate freedom and the clear boundaries we set during encounters, thus providing the opportunity for a genuine intimate investment.

Take only what is good and right for you.

Be one.

Pank

#ForgottenIntimacy #SexualityAndCloseness #BeyondThePhysical #QuestForQuality #SexualLiberation #DeepEncounters #IntimateInvestment

Réflexions de Pank / Instantanée #104 : Ah, la mère Nature

L’éco-anxiété bat son plein, et il est indéniable que des gens de tous âges sont en train de se mobiliser face aux conséquences du changement climatique, accéléré par l’activité humaine, évidemment. On ne cesse de marteler que nous malmenons notre précieuse planète.

Ce qui mérite d’être souligné, c’est la peur que ressentent les gens. En réalité, leur inquiétude se porte principalement sur la préservation minimale de la nature telle que nous l’avons connue. Nous ne sommes pas là pour chouchouter une planète vieille de 4,5 milliards d’années, mais plutôt pour sauvegarder le confort auquel nous nous sommes habitués en tant qu’espèce vivante.

Réfléchissons un instant : la Terre n’a pas besoin de nous pour sa survie, elle se fiche éperdument de nos efforts pour la protéger. Nous pourrions même lâcher tout notre arsenal nucléaire sans qu’elle ne bronche sérieusement. Cela ne serait qu’un rappel (si elle avait conscience) de toutes les épreuves qu’elle a traversées : elle a été une boule de feu, boule de glace ouréceptacle pour des pluies acides.

Ce qui tracasse tant de personnes, c’est simplement la perspective que nous devrons renoncer au confort que nous avons connu au siècle dernier. Les générations actuelles et futures devront se contenter de moins bien, tout en prouvant que nous n’avons pas besoin de météorites pour nous auto-exterminer..

Prenons la montée des eaux ou la désertification, par exemple. C’est presque ironique d’entendre les gens s’indigner parce que nous allons perdre des villes englouties ou souffrir de la sécheresse. En réalité, l’eau et le désert sont des éléments de notre Nature chérie.

La nature ne nous attendait pas pour détruire. Entre les séismes, les volcans, les épidémies et les maladies comme le paludisme, elle était déjà bien servie. Nous sommes simplement assez bêtes pour amplifier les fléaux que nous cherchions à éviter depuis des millénaires.

Notre éco-anxiété est dirigée vers notre propre espèce, vers ce que les générations futures auront à affronter. Nous sommes inquiets pour la finitude d’un monde, d’une nature. Mais avant notre magnifique faune et flore, il y en avait d’autres, comme celle des dinosaures, totalement décimée par la nature.

Nous ne pleurons pas la perte de ce monde écologique qui a précédé le nôtre. Nous sommes centrés sur notre vision humaine des choses. C’est peut-être pour cette raison qu’il est crucial de rappeler aux humains que l’écologie ne concerne pas seulement la planète, mais bien NOUS et nos descendants.

Nous et nos souvenirs, nous et nos habitudes, nous et notre confort. Parce que soyons honnêtes, des villes submergées, des migrations forcées pour survivre, une chaîne alimentaire empoisonnée, tout cela ne vend pas du rêve, ni pour l’humain, ni pour l’avenir.

Les activistes qui prônent la défense des animaux et des arbres ne captent que l’attention des « fans ». Il est crucial de recentrer les discours et de faire comprendre clairement les désagréments, voire la souffrance, des conséquences : la disparition des arbres, l’empoisonnement généralisé. 

Avec ces quelques mots, “ce que vous avez vécu et apprécié ne sera plus qu’un souvenir lointain, une expérience que personne, ni vous ni les autres, ne pourra revivre…”

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous 

Be one

Pank 

#écologie #écoanxiété #nature  #eaux #désert #changementclimatique #peur #humanité #findelhumanité #cadre


Pank’s Reflections / Snapshot #104: Oh, Mother Nature

Eco-anxiety is running high, and it’s undeniable that people of all ages are mobilizing in response to the consequences of climate change, accelerated by human activity, of course. We keep hammering home the point that we’re mistreating our precious planet.

What’s worth highlighting is the fear that people feel. In reality, their concern is primarily about preserving nature as we’ve known it. We’re not here to coddle a planet that’s been around for 4.5 billion years but rather to safeguard the comfort we’ve grown accustomed to as a living species.

Let’s think for a moment: Earth doesn’t need us for its survival; it couldn’t care less about our efforts to protect it. We could even unleash our entire nuclear arsenal without seriously affecting it. That would be a reminder (if it had consciousness) of all the trials it has endured, from being a ball of fire to a ball of ice, a receptacle for acid rains.

What troubles many people is simply the prospect of having to give up the comfort we enjoyed in the last century. Current and future generations will have to make do with less while proving that we don’t need meteorites to self-extinguish.

Take rising sea levels or desertification, for example. It’s almost ironic to hear people express outrage at losing submerged cities or suffering from drought. In reality, water and deserts are part of our cherished Nature.

Nature didn’t wait for us to destroy itself. Between earthquakes, volcanoes, epidemics, and diseases like malaria, it had plenty of practice. We’re just foolish enough to amplify the disasters we’ve been trying to avoid for millennia.

Our eco-anxiety is directed at our own species, at what future generations will have to face. We’re worried about the finiteness of a world, of nature. But before our magnificent fauna and flora, there were others, like the dinosaurs, completely decimated by nature.

We’re not mourning the loss of the ecological world that preceded ours. We’re focused on our human perspective. Maybe that’s why it’s crucial to remind humans that ecology isn’t just about the planet but also about US and our descendants.

Us and our memories, us and our habits, us and our comfort. Because, let’s be honest, submerged cities, forced migrations to survive, and a poisoned food chain don’t sound appealing to humans or the future.

Activists advocating for animal and tree protection only capture the attention of « fans. » It’s essential to refocus the discourse and clearly convey the discomfort, even suffering, of the consequences: the disappearance of trees, widespread pollution.

With these few words, « what you’ve experienced and cherished will become nothing more than a distant memory, an experience that no one, neither you nor others, will be able to relive… »

Take only what is good and right for you.

Be one.

Pank

#ecology #ecoanxiety #nature #water #desert #climatechange #fear #humanity #endofhumanity #context

Réflexions de Pank / Instantanée #101 : La force de nos programmes innés

Nous sommes des êtres animaux, voire des machines, dotés de programmes que nous peinons particulièrement à mettre à jour. Nous pourrions être comparés à ces énormes boîtes de travail encore équipées de logiciels vieux de plus de 30 ans, comme l’AS400, qui semblent destinés à rester inchangés.

Nous connaissons ce qui est bénéfique pour nous, mais cela ne garantit pas que nous agirons de manière juste. Nous pouvons prêcher le bien sans jamais le pratiquer. Ainsi, nous sommes gouvernés par des processus, et le désir de pouvoir est un élément intégré en nous. Cependant, il est essentiel de noter que tout le monde ne recherche pas le même type de pouvoir, ni dans les mêmes groupes ou situations.

Qu’il s’agisse d’un Abbé Pierre ou d’un Elon Musk, tous deux cherchent le pouvoir pour influencer des populations. Nous avons largement accepté que l’argent soit l’outil le plus simple pour exercer ce pouvoir, d’autant plus qu’il est souvent moins visible que la violence physique, par exemple.

Néanmoins, les individus en quête de pouvoir qui choisissent l’argent comme moyen d’y parvenir démontreront facilement leur supériorité, du moins financièrement, vis-à-vis de ceux qu’ils emploient ou des biens et services qu’ils acquièrent.

Le soutien de l’accompagnement et des thérapies peut aider les personnes à mieux maîtriser leurs instincts initiaux, mais soyons réalistes : même avec cette démarche, nos pulsions et désirs peuvent balayer en un instant des mois voire des années de travail personnel.

Je pense que sur une échelle de décennies, nous ne pouvons pas totalement les contrôler, mais nous pouvons apprendre à les maîtriser, à chevaucher les pulsions sauvages et à essayer de freiner certains excès qui pourraient nous nuire à court ou à long terme.

Le problème réside dans le fait que notre intelligence collective et notre dynamique sociale peuvent facilement attiser la flamme de ces pulsions, en les validant comme des éléments extraordinaires. Nous ne sommes pas seulement intelligents collectivement, nous pouvons également être profondément stupides.

Comme le montrent les principes de l’effet mouton, il est rare que nous, en tant que foule, nous dirigions de manière rationnelle vers nos centres mentaux. Cela conduit, à travers l’excitation et l’approbation de nos impulsions, à la libération de nos programmes de pouvoir et de domination.

Même au sein d’une manifestation pacifique, nous trouvons souvent le moyen d’agresser verbalement ou physiquement ceux qui ne partagent pas exactement notre conception de la paix. C’est une nouvelle preuve que nous cherchons à imposer notre pouvoir, un programme de base, aux autres en racontant des histoires qui justifient notre position et notre légitimité.

La grande majorité des crimes de masse, tels que le nazisme, le maoïsme ou le stalinisme, ont imposé, par le biais de programmes de pouvoir, une vision particulière qu’ils estimaient être la vérité et le bien pour l’humanité.

Rappelons-nous que, malgré notre intelligence, nous restons des êtres animaux. Dans le meilleur des cas, si nous ne pouvons pas totalement nous contrôler, nous devrions travailler à mieux nous maîtriser.

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous 

Be one

Pank 

#violence #imposition #pouvoir #domination #programme #naturehumaine #intelligencecollective #stupiditécollective


English Version

Pank’s Reflections / Snapshot #101: The Power of Our Innate Programs

We are animals, and one could even argue that we are machines equipped with programs that we struggle mightily to update. We might be likened to those massive workstations still running software that’s over 30 years old, like the AS400, seemingly destined to remain unchanged.

We know what’s good for us, yet that doesn’t guarantee that we will do what’s right. We can preach goodness without practicing it. Thus, we operate on processes, and the desire for power is a programmed element within us. However, it’s important to note that not everyone seeks the same type of power, nor in the same groups or situations.

Whether it’s an Abbé Pierre or an Elon Musk, both are in pursuit of power to influence populations. We have widely accepted that money is perhaps the simplest tool for acquiring power, especially since it often remains less visible than physical violence, for instance.

Nevertheless, individuals seeking power and selecting money as their preferred means will readily demonstrate their superiority, at least financially, over those they employ or the goods and services they acquire.

The support of counseling and therapies can assist individuals in gaining better control over their initial instincts, but let’s not fool ourselves: even with this effort, our impulses and desires can undo months or years of personal work in an instant.

I believe that over the span of decades, we may not be able to fully control them, but we can learn to manage them, ride the wild horse of our impulses, and attempt to slow down certain excesses that could harm us in the short or long term.

The issue lies in the fact that our collective intelligence and social dynamics can easily fan the flames of these impulses, validating them as extraordinary elements. We are not only collectively intelligent, but we are also capable of profound foolishness.

As evidenced by the principles of the herd effect, it’s rare for us as a crowd to be particularly oriented toward our mental centers. This leads, through the arousal and endorsement of our impulses, to the release of our programs of power and domination.

Even in a peaceful demonstration, we often find ways to verbally or physically aggress those who do not share our vision of peace. This is further proof that we seek to impose our power, a basic program, on others by crafting narratives that justify our righteousness and legitimacy.

The vast majority of mass crimes, such as Nazism, Maoism, or Stalinism, imposed, through power programs, a particular vision they believed to be true and good for humanity.

Let’s bear in mind that, despite our intelligence, we remain animals. At best, if we cannot fully control ourselves, we should strive to better master ourselves.

#violence #imposition #power #domination #program #human nature #collective intelligence #collective foolishness

Réflexions de Pank / Instantanée #99 : Quelques éléments pour soutenir les personnes traumatisées

Il est intéressant de discuter des approches pour soutenir les personnes traumatisées, en particulier dans le contexte de l’hypnose médicale. Voici quelques idées pour développer et améliorer vos réflexions sur ce sujet :

L’importance de la formation continue : Soulignez l’importance de la formation continue pour les praticiens en hypnose médicale. Le domaine de la thérapie traumatique est en constante évolution, et il est essentiel de rester à jour avec les dernières avancées et les meilleures pratiques.

La collaboration interdisciplinaire : Insistez sur la nécessité d’une collaboration étroite entre les praticiens de l’hypnose médicale et les professionnels de la santé mentale, tels que les psychologues et les psychiatres. Travailler en équipe peut garantir une approche plus complète pour le traitement des traumatismes.

L’adaptation aux besoins individuels : Soulignez que chaque personne traumatisée est unique, et donc, une approche individualisée est essentielle. Les praticiens doivent être flexibles et ajuster leur méthode en fonction des besoins spécifiques de chaque patient.

L’importance de la sécurité émotionnelle : Mettez en avant l’importance de créer un environnement thérapeutique sûr où les patients se sentent à l’aise pour explorer leurs traumatismes. La confiance et la sécurité émotionnelle sont des éléments clés pour favoriser la guérison.

L’enseignement de l’auto-hypnose : Approfondissez la discussion sur l’auto-hypnose en expliquant comment les patients peuvent apprendre à l’utiliser comme un outil d’auto-soin pour gérer leurs émotions et leurs réactions aux traumatismes, même en dehors des séances de thérapie.

La gestion du temps et de la patience : Rappellez aux praticiens et aux patients que le processus de guérison des traumatismes peut être long et qu’il nécessite de la patience et de la persévérance. L’objectif n’est pas de faire disparaître le traumatisme, mais de permettre aux individus de mieux vivre avec.

Éviter les excès : Insistez sur l’importance d’éviter les excès dans la suggestion et la projection. Il est crucial de respecter les limites des patients et de ne pas précipiter le processus de guérison.

La sensibilisation à la cicatrisation : Abordez la notion que les traumatismes laissent des cicatrices, tout comme les blessures physiques. Il est important d’aider les patients à comprendre que ces cicatrices font partie de leur histoire, mais qu’elles ne doivent pas définir leur identité.

Le suivi et l’évaluation : Soulignez l’importance du suivi régulier et de l’évaluation de l’efficacité de l’intervention thérapeutique. Les ajustements peuvent être nécessaires en cours de route pour s’assurer que le patient progresse vers la guérison.

L’éducation du public : Enfin, encouragez la sensibilisation du public aux questions liées aux traumatismes et à la disponibilité de soutien professionnel. Plus les gens sont informés, plus ils seront enclins à rechercher de l’aide en cas de besoin.

Ces éléments peuvent enrichir vos réflexions sur la manière d’aborder et de soutenir les personnes traumatisées dans le cadre de l’hypnose médicale. N’oubliez pas que chaque cas est unique, et l’approche doit être adaptée en conséquence.

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous 

Be one

Pank 

#hypnosemédicale #trauma #traumatisme #soutien #temps #aide


English Version

Pank’s Reflections / Snapshot #99: Some Elements to Support Traumatized Individuals

It’s interesting to discuss approaches for supporting traumatized individuals, especially in the context of medical hypnosis. Here are some ideas to further develop and enhance your thoughts on this topic:

  1. The Importance of Ongoing Training: Emphasize the significance of continuous training for medical hypnosis practitioners. The field of trauma therapy is continually evolving, and staying up-to-date with the latest advancements and best practices is essential.
  2. Interdisciplinary Collaboration: Stress the need for close collaboration between medical hypnosis practitioners and mental health professionals, such as psychologists and psychiatrists. Working as a team can ensure a more comprehensive approach to trauma treatment.
  3. Adaptation to Individual Needs: Highlight that each traumatized person is unique, and therefore, an individualized approach is crucial. Practitioners must be flexible and adjust their methods based on the specific needs of each patient.
  4. The Importance of Emotional Safety: Showcase the importance of creating a therapeutic environment where patients feel comfortable exploring their traumas. Trust and emotional safety are key elements in promoting healing.
  5. Teaching Self-Hypnosis: Deepen the discussion on self-hypnosis by explaining how patients can learn to use it as a self-care tool to manage their emotions and responses to trauma, even outside of therapy sessions.
  6. Time Management and Patience: Remind practitioners and patients that the healing process for trauma can be lengthy and requires patience and perseverance. The goal is not to make the trauma disappear but to help individuals live better with it.
  7. Avoiding Excess: Emphasize the importance of avoiding excess in suggestion and projection. It’s crucial to respect patients’ boundaries and not rush the healing process.
  8. Awareness of Healing: Address the concept that trauma leaves scars, much like physical injuries. It’s important to help patients understand that these scars are part of their story but should not define their identity.
  9. Follow-up and Evaluation: Stress the importance of regular follow-up and evaluating the effectiveness of therapeutic interventions. Adjustments may be necessary along the way to ensure the patient is progressing toward healing.
  10. Public Education: Lastly, encourage public awareness of trauma-related issues and the availability of professional support. The more informed people are, the more likely they are to seek help when needed.

These elements can enrich your reflections on how to approach and support traumatized individuals in the context of medical hypnosis. Remember that each case is unique, and the approach should be tailored accordingly.

Take only what resonates with you.

Be one,

Pank

#medicalhypnosis #trauma #support #time #help

Réflexions de Pank / Instantanée #98 : S’autoriser à être mal

J’ai déjà abordé ce sujet, mais je reviens dessus car je le trouve important, que ce soit pendant sa thérapie ou simplement dans sa vie. En effet, nous n’avons pas à présenter au monde une image de nous-mêmes uniquement basée sur des émotions ou des comportements « positifs ».

Nous ne sommes pas des êtres constants. Sur le plan hormonal, nous subissons des cycles qui peuvent nous affecter plus ou moins. De même, dans notre esprit, nous traversons des états qui peuvent changer assez rapidement, parfois de manière significative.

Nous n’apprécions peut-être pas particulièrement cette inconstance, mais comme le disait avec justesse Siddhartha, la vie est impermanente. Cela s’applique dans tous les domaines, et ce mouvement doit être pris en compte dans nos vies. Même si certains d’entre nous ont des tempéraments plus cyclothymiques que d’autres, nous pouvons prendre le temps de nous connaître et de distinguer ce qui semble relativement stable de ce qui ne l’est pas.

Dans notre vie, il y a des moments où ça ne va pas du tout, et cela peut durer un certain temps. Nous aimerions que tout change du jour au lendemain, mais souvent, c’est plus complexe que ça. Même si l’éducation et la société nous encouragent à ne pas nous laisser submerger par ces périodes sombres, il est essentiel que nous puissions les reconnaître.

Le déni ne changera absolument rien à ce que nous vivons, et les autosuggestions visant à corriger la situation ne sont généralement pas une solution viable. Nous pouvons simplement nous donner la permission d’admettre que ça ne va pas du tout à un moment donné.

Une fois que nous avons reconnu cette réalité, nous devons décider de la suite à donner. À ce stade, les options sont nombreuses, et aucune n’est meilleure qu’une autre. Elles doivent simplement être appropriées pour nous et pour cette période particulière.

Nous pouvons choisir de mettre de côté nos préoccupations, de prendre en main la situation nous-mêmes, de demander de l’aide, d’en parler ou de garder nos sentiments pour nous. Nous avons de multiples possibilités, tant que nous gardons à l’esprit cette idée : « ça ne va pas pour moi en ce moment ».

Une fois que nous avons reconnu les choses et, éventuellement, les avons verbalisées avec un ami ou un thérapeute, nous pouvons envisager des approches tantôt orientées vers des solutions, tantôt davantage axées sur l’intégration.

Et vous, permettez-vous d’admettre que parfois, ça ne va pas ?

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous 

Be one

Pank 

#bienêtre #déni #admettre #autorisation #thérapie 


English Version

Pank’s Reflections / Snapshot #98: Allowing Yourself to Feel Down

I’ve touched upon this subject before, but I’m revisiting it because I believe it’s crucial, whether during therapy or simply in one’s life. Indeed, we don’t need to present the world with an image of ourselves solely based on « positive » emotions or behaviors.

We are not constant beings. Hormonally, we go through cycles that can affect us to varying degrees. Similarly, in our minds, we experience states that can change fairly quickly, sometimes significantly.

We may not particularly appreciate this inconsistency, but as Siddhartha aptly pointed out, life is impermanent. This applies in all areas, and this fluidity must be acknowledged in our lives. Even if some of us have more cyclothymic temperaments than others, we can take the time to get to know ourselves and discern what appears relatively stable from what is not.

In our lives, there are times when things are simply not going well, and this can last for a while. We would like everything to change overnight, but often, it’s more complex than that. Even though education and society encourage us not to be overwhelmed by these dark periods, it’s crucial that we recognize them.

Denial will absolutely not change what we are experiencing, and self-suggestions aimed at correcting the situation are generally not a viable solution. We can simply give ourselves permission to admit that things are not going well at a certain point in time.

Once we have acknowledged this reality, we must decide on the next steps. At this stage, there are numerous options, and none is better than the other. They simply need to be appropriate for us and for this particular period.

We can choose to set aside our concerns, take matters into our own hands, seek help, talk about it, or keep our feelings to ourselves. We have multiple possibilities, as long as we keep in mind this idea: « It’s not going well for me right now. »

Once we have recognized these things and possibly verbalized them with a friend or a therapist, we can consider approaches that are sometimes solution-oriented and sometimes more focused on integration.

And you, do you allow yourself to admit that sometimes, things are not going well?

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

#wellbeing #denial #admission #permission #therapy

Réflexions de Pank / Instantanée #91 : Le besoin de reconnaissance

S’il y a une chose qui me marque au fil de mes années de pratique, et cela se manifeste directement dans mon quotidien, c’est le besoin de reconnaissance chez à peu près tout le monde. Eric Berne en a parlé plutôt bien, et sa notion de Stroke, que je traduis comme une unité de reconnaissance, montre bien l’importance de cet élément dans notre vie quotidienne.

Chacun souhaite être reconnu pour des choses différentes, et dans la continuité de l’AT (Analyse Transactionnelle), le Process Communication offre également une catégorisation assez pratique pour comprendre ce qui se joue dans certaines interactions.

D’une manière plus subjective, il y a une notion de reconnaissance de la simple existence de la personne en face de nous qui compte. Cela inclut l’émotion, qu’elle soit positive ou négative, ainsi que l’expression de son existence par des actes ou des mots. En somme, lors des rencontres, même sur la route, il y a un désir d’être considéré.

Il est étonnant de voir comment une personne avec une émotion négative telle que la colère, la tristesse ou la peur peut changer son état en quelques instants.

C’est comme si la reconnaissance de la situation, du vécu subjectif de celui qui la vit, comme si le monde intérieur qui bouillonne depuis des heures voire des semaines, sans que rien ni personne ne puisse entrer en contact avec lui, était soudainement perçu.

Il suffit d’un minimum d’attention et de reconnaissance de ce processus, sans avoir à le comprendre, juste à l’accueillir avec neutralité pour modifier complètement l’attitude, et plus encore, le vécu de la personne en face de nous.

Ce qui est assez étonnant, c’est qu’avec toutes les techniques que nous connaissons en communication, de la CNV (Communication Non-Violente) à l’AT (Analyse Transactionnelle), en passant par l’hypnose ou la PNL (Programmation Neuro-Linguistique), il semble tellement compliqué de simplement adopter une posture de reconnaissance.

Attention, nous ne sommes pas en mode « je te sauve, petite chose qui a besoin d’être reconnue ». Je ne suis pas non plus dans l’idée de communiquer moi-même un message. J’ai bien précisé la notion de neutralité. Il s’agit simplement de changer la posture que nous avons, une posture qui peut même avoir été provoquée par l’autre, et la neutraliser afin de reconnaître.

Une fois de plus, comme dans de nombreuses notions liées au travail personnel, cela nécessite un effort de notre part. Et gardez toujours en tête que vous n’avez pas à être bon, parfait, ou même à être bien. Vous décidez, vous choisissez si la situation, la personne et votre équilibre intérieur vous donnent envie de décider de vous mettre dans cette posture.

Vous pouvez très bien choisir de ne pas reconnaître et exprimer votre colère, votre agacement, ou tout autre comportement physique. Ne soyons pas dogmatiques et ne restons pas bêtement dans le « je dois ». Restons des décisionnaires de nos processus et de nos postures.

Une fois que nous avons sélectionné et donc investi un effort dans la posture de reconnaissance, vous verrez que l’interaction a de fortes chances de se modifier, offrant ainsi un retour sur investissement en termes d’émotion et d’énergie.

Vous aurez inconsciemment donné à la personne en face de vous la possibilité de prendre conscience que, pendant un instant, un échange ou simplement une interaction, ce qu’elle vit est reconnu et accueilli.

Et vous, comment reconnaissez-vous l’autre ?

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous 

Be one

Pank 

#accueil #reconnaissance #existence #présence #ouverture #décision


English Version

Pank’s Reflections / Snapshot #91: The Need for Recognition

If there’s one thing that strikes me as I gain more experience over the years, and this is directly reflected in my daily life, it’s the need for recognition in just about everyone. Eric Berne explained this quite well, and his concept of « Stroke, » which I translate as a unit of recognition, clearly highlights the importance of this element in our daily lives.

Everyone desires recognition for different things, and in the continuity of Transactional Analysis (TA), the Process Communication model has also provided a practical categorization to understand what’s happening in certain interactions.

On a more subjective note, there’s a notion of recognizing the mere presence of the person in front of us that matters. This includes emotion, whether positive or negative, as well as the expression of one’s existence through actions or words. In essence, during encounters, even on the road, there’s a desire to be acknowledged.

It’s astonishing to see how a person with a negative emotion like anger, sadness, or fear can change their state in a matter of moments.

It’s as if the recognition of the situation, the subjective experience of the one going through it, as if the inner turmoil that has been simmering for hours or even weeks, with no one or nothing able to make contact with it, is suddenly perceived.

All it takes is a minimal amount of attention and recognition of this process, without the need to fully understand it, just to welcome it with neutrality, to completely alter the attitude, and even more so, the experience of the person in front of us.

What’s quite astonishing is that, despite all the communication techniques we know, from Nonviolent Communication (NVC) to TA, hypnosis, or NLP (Neuro-Linguistic Programming), it seems so challenging to simply adopt a posture of recognition.

Mind you, we’re not in a mode of « I’m here to save you, little thing that needs recognition. » I’m also not suggesting the idea of conveying a message myself. I’ve emphasized the concept of neutrality. It’s simply about changing the posture we have, a posture that might have been triggered by the other person, and neutralizing it in order to recognize.

Once again, as in many aspects of personal development, it requires effort on our part. And always keep in mind that you don’t have to be good, perfect, or even feel good. You decide, you choose if the situation, the person, and your inner balance make you want to decide to adopt this posture.

You can very well choose not to recognize and instead express your anger, irritation, or any physical action. Let’s not be dogmatic and avoid blindly following the « I must » mindset. Let’s remain decision-makers in our processes and postures.

Once we have selected and thus invested effort in the posture of recognition, you will see that the interaction is likely to change, providing a return on investment in terms of emotion and energy.

Unconsciously, you will have given the person in front of you the opportunity to realize that, for a moment, during an exchange or just an interaction, what they are going through is recognized and welcomed.

And you, how do you recognize others?