Réflexions de Pank / Instantané #466 : Questionnement sur le respect des morts

Vous le savez certainement, les Catacombes de Paris vont fermer pour six mois. Après la Fête des Morts, je trouve cela assez symbolique, sachant que cette ancienne mine de calcaire est devenue au fil du temps un ossuaire. Un lieu qui peut être considéré comme un cimetière.

L’une des spécificités humaines est notre rapport à la mort et notre culte des morts. Donner du respect à la non-vie, au souvenir de ce qui fut. Outre le fait que je trouve toujours étonnant de voir autant de respect envers les morts qui, souvent de leur vivant, n’étaient que peu considérés, ni par leur famille ni par les systèmes.

Les rites mortuaires sont passionnants et culturellement très différents, mais combien de temps la mort est-elle vivante ? Est-ce tant que la pierre tombale est présente ? Qu’on loue l’espace ? Que les os existent ? Est-ce que la mort, c’est l’urne, la tombe ou le caveau ? Ou est-ce que cette non-vie s’éteint quand plus personne n’a mémoire du vivant ?

Est-ce que les Napoléon, Adolf et autres Gandhi sont moins morts que nos arrière-grands-parents, ou que le soldat tué en 14 ? Rendre éternel ce qui n’est plus qu’un os, regroupé avec des os, voire mélangés, est-ce un respect de la mort ? Est-ce une mémoire de ces vivants ou une exposition de la mort ?

Que cherche-t-on quand la mort a pris tous ceux qui venaient ou pensaient à venir sur une tombe ? Est-ce que cette vie dont personne n’a idée est encore « utile » ? J’entends le « il faut respecter les morts », mais combien de morts dans les cimetières ou ossuaires sont ceux de tueurs, d’agresseurs divers, des personnes dont on garde un « respect » dans la mort alors que déjà dans la vie, leurs comportements, voire même leur mort, n’avaient rien de respectable.

Pour aller plus loin, où est la tombe d’Adolf et d’autres personnes qui « vivent » encore mais que peu de personnes respectent ? Pourquoi ces gens-là, spécialement, n’ont pas le « droit » au respect des morts ?

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Title (English): Reflections on Respect for the Dead: Between Memory and Oblivion

English Translation:

Pank’s Reflections / Snapshot #466: Questioning the Respect for the Dead

As you probably know, the Catacombs of Paris will close for six months. After All Saints’ Day, I find it quite symbolic, knowing that this limestone mine gradually became an ossuary over time. A place that can be considered a cemetery.

One of humanity’s specificities is our relationship with death and our cult of the dead. Giving respect to non-life, to the memory of what once was. Aside from the fact that I always find it astonishing to see so much respect for the dead who, often in life, were barely considered, neither by their family nor by societal systems.

Mortuary rites are fascinating and culturally very diverse, but how long is death « alive »? Is it as long as the tombstone is present? As long as the space is rented? As long as the bones exist? Is death the urn, the grave, or the vault? Or does this non-life extinguish when no one remembers the living anymore?

Are Napoleons, Adolfs, and other Gandhis less dead than our great-grandparents, or than the soldier killed in ’14? To immortalize what is now just a bone, grouped with other bones, or even mixed, is that respect for death? Is it a memory of these living beings or an exhibition of death?

What are we looking for when death has taken everyone who used to visit or thought of visiting a grave? Is this life, of which no one has any idea, still « useful »? I hear « we must respect the dead, » but how many dead in cemeteries or ossuaries are those of murderers, various aggressors, people for whom we maintain « respect » in death, when already in life, their behavior, or even their death, had nothing respectable about it.

To go further, where is the grave of Adolf and other people who still « live » but whom few people respect? Why do these people, specifically, not have the « right » to respect for the dead?

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Réflexions de Pank / Instantané #451 : L’ombre de la manipulation : Reconnaître l’hypnose coercitive

Oui, je sais que c’est clairement un sujet que nous n’aimons pas aborder dans notre milieu de l’hypnose, sachant que nous cherchons depuis des décennies à nous défaire de l’image des années 50 et des productions hollywoodiennes dans lesquelles les hypnotiseurs manipulaient des « proies » contre leur volonté.

Je le sais d’autant plus que j’ai dû faire des milliers de pretalk depuis des années pour tenter de recadrer cette croyance, sans mentir pour autant. Mais le souci, c’est qu’à force d’avoir prôné l’impossibilité de placer quelqu’un en transe et surtout de lui faire faire des choses que les « sujets » ne souhaitent pas, nous entrons dans une dynamique complexe. Celle de devoir dire aux personnes qui n’y connaissent rien qu’en réalité, sous certaines conditions, et plus exactement sous un certain conditionnement, il est possible d’orienter plus que substantiellement les décisions, voire les actions de l’autre.

« Mais non Pank, on ne peut pas faire ce que l’on veut à des personnes, l’opérateur caché va nous protéger. » Même si je n’y adhère pas, admettons. Si je fais en sorte que ma sémantique et mes comportements, avec beaucoup de subtilité, n’éveillent pas de résistances, si je contourne les barrières par le jeu, le « comme si », des moments de plus en plus hors du commun, il se peut que la personne ne fasse pas ce qu’elle ne veut pas… parce qu’elle ne sait plus ce qu’elle veut.

Et c’est pour cela qu’il y a des personnes, qui sont certainement plus « hypnotisables » que d’autres, qui pourraient aller vers un consentement… non consenti.

Et si je reviens sur ce sujet, c’est parce que M. Miller est en ce moment en garde à vue et que, dans les semaines à venir, vous allez sûrement entendre qu’il n’a pas eu recours à l’hypnose, et pourtant… si l’on écoute les plaignantes de ce présumé innocent… tout ressemble à une mécanique d’hypnose couverte… une hypnose orientée vers la manipulation.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

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The Shadow of Manipulation: Recognizing Coercive Hypnosis

Yes, I know this is clearly a subject we don’t like to address in our field of hypnosis, knowing that we’ve been trying for decades to break free from the 50s image and Hollywood productions where hypnotists manipulated « prey » against their will.

I know this even more so because I’ve had to give thousands of pre-talks over the years to try and reframe this belief, without lying, mind you. But the problem is that by consistently advocating the impossibility of putting someone in a trance and, especially, making them do things that « subjects » do not wish to do, we enter a complex dynamic. That of having to tell people who know nothing about it that, in reality, under certain conditions, and more precisely under a certain conditioning, it is possible to more than substantially influence the other person’s decisions, or even actions.

« But no, Pank, you can’t make people do whatever you want, the hidden operator will protect us. » Even if I don’t subscribe to that, let’s assume it’s true. If I ensure that my semantics and my behaviors, with great subtlety, don’t awaken any resistance, if I bypass the barriers through play, « as if » scenarios, and increasingly out-of-the-ordinary moments, it may be that the person is not doing what they don’t want to do… because they no longer know what they want.

And this is why there are individuals, who are certainly more « hypnotizable » than others, who could move toward a consent… that is non-consenting.

And if I’m returning to this topic, it’s because Mr. Miller is currently in police custody and, in the coming weeks, you will surely hear that he did not use hypnosis, and yet… if you listen to the complainants against this presumed innocent person… everything resembles a mechanism of covert hypnosis… a hypnosis geared toward manipulation.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #400 : Faire d’une académie un lieu d’évolution

Cet article explore la vision d'une académie d'arts martiaux comme un lieu d'évolution personnelle et sociale, au-delà de la simple performance sportive. S'inspirant des philosophies de fondateurs d'arts martiaux, l'auteur critique l'obsession de la reconnaissance et du succès matériel, illustrée par des figures controversées, et plaide pour des dojos qui cultivent l'esprit, l'empathie et les valeurs humaines, formant ainsi des citoyens solides et positifs.

Hier, j’ai écouté l’excellente interview de Johnny Frachey sur RMC et j’ai beaucoup aimé quand il expliquait que l’US Metro, c’est plus qu’un centre d’entraînement. C’est un espace de formation pour les jeunes générations, que ce soient ceux qui veulent devenir des champions ou simplement se développer au travers des sports de combat.

Nous sommes dans une ère où l’on peut reprendre les intentions de Kano Jigoro, de So Doshin, voire de Mas Oyama, celles de former des hommes et des femmes qui, au-delà des arts martiaux, seront des personnes positives pour elles-mêmes, pour leur entourage, puis pour la société de façon générale.

C’est bien de savoir se défendre ou de gagner des coupes ou des ceintures, mais si nous nous comportons comme un Jon Jones ou un Conor McGregor, je ne vois pas trop l’intérêt humainement parlant.

Ils sont la preuve que l’obsession de performance et de reconnaissance ne rend pas nécessairement bon et encore moins positif pour le monde. Insultes, drogue, alcool, violence et manque de considération pour les autres : pour moi, ils ont beau être considérés comme les plus grands, ils ne sont que de petits hommes (certes riches et célèbres).

Sans pour autant attendre que tout le monde se transforme en Yoda, parce que nous sommes ce que nous sommes et avons le droit d’exprimer notre personnalité, les dojos sont des lieux pour polir l’esprit, apprendre ou plutôt acquérir et pratiquer les valeurs au-delà des cordes ou du tatami.

Les instructeurs eux-mêmes sont pleins de défauts et ne sont pas toujours les plus justes ou les meilleurs des hommes ou des femmes, mais pour beaucoup, ils souhaitent réellement que leurs enseignements puissent aller au-delà du martial, vers la création de citoyens solides, dotés d’une meilleure maîtrise et d’une capacité à développer une empathie juste, parce que la souffrance, la douleur et les difficultés sont sans cesse répétées dans ces salles d’apprentissage.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Title: Martial Reflections of a Hypnofighter #400: Making an Academy a Place of Evolution

Yesterday, I listened to Johnny Frachey’s excellent interview on RMC and really liked it when he explained that US Metro is more than just a training center. It’s a training ground for young generations, whether they want to become champions or simply develop through combat sports.

We are in an era where we can revisit the intentions of Kano Jigoro, So Doshin, or even Mas Oyama: to train men and women who, beyond martial arts, will be positive individuals for themselves, for their entourage, and then for society in general.

It’s good to know how to defend oneself or to win cups or belts, but if we behave like a Jon Jones or a Conor McGregor, I don’t really see the human interest.

They are proof that the obsession with performance and recognition does not necessarily make one good, and even less positive for the world. Insults, drugs, alcohol, violence, and lack of consideration for others: for me, even if they are considered the greatest, they are just small men (certainly rich and famous).

Without expecting everyone to turn into Yoda, because we are what we are and have the right to express our personality, dojos are places to polish the mind, to learn or rather acquire and practice values beyond the ropes or the tatami.

Instructors themselves are full of flaws and are not always the fairest or best of men or women, but for many, they truly wish that their teachings can go beyond the martial, towards the creation of strong citizens, with better self-control and an ability to develop true empathy, because suffering, pain, and difficulties are constantly repeated in these learning halls.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #385 : Dopage, encore et toujours

Cet article explore la prévalence du dopage dans les sports de combat, en se basant sur l'expérience de Kru Charlton dans le Muay Thai. Il met en lumière les substances utilisées, leurs effets sur les combattants, et les implications éthiques et physiques pour les athlètes, tant professionnels qu'amateurs.

En écoutant la Fine Equipe cette semaine, l’équipe, et surtout Charlton, a mis en avant son expérience des rings, autant en tant que combattant que de coach. Avec 20 ans passés dans les plus grands stadiums de Thaïlande, il a été témoin de ce qui se passe autour du Muay Thai.

Rappelez-vous, les athlètes thaïlandais gagnent leur vie avec la boxe, mais sont surtout les « chevaux » de compétition des camps d’entraînement et de la mafia/parieurs. Nous ne sommes pas dans le monde idéalisé que peuvent se faire les pratiquants qui partent un mois pour se préparer à un match ou pour des vacances sportives.

Vous savez que je suis de ceux qui pensent que 95 % des athlètes de haut niveau, et encore plus dans l’élite, sont chargés. Kru Charlton explique que, culturellement, les Nak Muay pouvaient consommer du Kratom, une feuille de coca que les personnes âgées dans les villages mâchaient, et que l’entraîneur donnait avant les combats pour un effet euphorisant.

Mais il y a pire : les métamphétamines comme le Yaba et l’Ice (Crystal Meth). Maintenant, mettons-nous dans le contexte du combat. Avez-vous déjà combattu des gars dopés ? En BJJ, comme en Muay, c’est normal, et l’effet est très particulier : les dopés sont solides et ont une force incroyable, en plus d’avoir un cardio en mode no limit. Mais admettons, on se fait parfois pulvériser et on tape.

Mais dans les boxes, taper un type qui ne bouge pas et qui continue à frapper comme une mule… La boxe, c’est du sérieux niveau trauma (idem en MMA), une frappe peut vraiment avoir des conséquences à court ou long terme pour l’athlète. Ce n’est pas parce que les dopés peuvent être battus, qu’il ne faut pas en avoir conscience, surtout quand on va combattre ou quand on fait tirer des athlètes.

Au-delà des performances des athlètes non dopés, il est essentiel de penser à long terme aux impacts de combattre de tels athlètes et d’y aller en connaissance de cause, c’est le principe du pro qui est prêt à cela. Pour les amateurs, c’est, à mes yeux, différent : beaucoup n’iront jamais vivre de la discipline et il faut les protéger, autant pour eux-mêmes qui pourraient consommer, que vis-à-vis des adversaires acceptés…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #385: Doping, Still and Always

Listening to the Fine Equipe this week, the team, and especially Charlton, highlighted his experience in the rings, both as a fighter and as a coach. With 20 years spent in the biggest stadiums in Thailand, he has witnessed what happens around Muay Thai.

Remember, Thai athletes make a living from boxing, but are mainly the competition « horses » of training camps and the mafia/bettors. We are not in the idealized world that practitioners may have who go for a month to prepare for a match or for sports holidays.

You know that I am one of those who think that 95% of high-level athletes, and even more in the elite, are loaded. Kru Charlton explains that, culturally, the Nak Muay could consume Kratom, a coca leaf that the elderly in the villages chewed, and that the coach gave before fights for a euphoric effect.

But there is worse: methamphetamines like Yaba and Ice (Crystal Meth). Now, let’s put ourselves in the context of the fight. Have you ever fought doped guys? In BJJ, as in Muay, it’s normal, and the effect is very particular: the doped are solid and have incredible strength, in addition to having a cardio in no-limit mode. But let’s admit, we sometimes get pulverized and we tap.

But in boxing, hitting a guy who doesn’t move and continues to hit like a mule… Boxing is serious trauma level (idem in MMA), a strike can really have short or long term consequences for the athlete. It’s not because the doped can be beaten that we shouldn’t be aware of it, especially when we are going to fight or when we are having athletes fight.

Beyond the performances of non-doped athletes, it is essential to think long term about the impacts of fighting such athletes and to go there knowingly, it’s the principle of the pro who is ready for that. For amateurs, it’s, in my eyes, different: many will never live off the discipline and it is necessary to protect them, both for themselves who could consume, and vis-à-vis the accepted opponents…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Les Deux Faces de l’Hypnose : Lumière et Ombre d’une Discipline Puissante

L'auteur souligne la nécessité de reconnaître le potentiel manipulateur de l'hypnose, souvent occulté par une vision idéalisée des praticiens. Il met en lumière les abus possibles en hypnose de scène et les dérives dans le cadre thérapeutique liées aux besoins de pouvoir et de sexualité. L'article plaide pour une communication transparente sur les risques potentiels afin de rétablir la confiance et de contrer l'image négative de la discipline, en insistant sur l'importance de la transparence et de l'enregistrement des séances.

Montrer que la discipline qu’est l’hypnose peut aussi être utilisée de façon manipulatoire et centrée sur son opérateur est à mes yeux une nécessité. Beaucoup de praticiens, et cela concerne aussi les Anglo-Saxons, n’y adhèrent pas et préfèrent partager l’idée que si les hypnotistes sont bons, c’est qu’ils ont de bonnes intentions.

Comme si l’expertise technique avait quelque chose à voir avec la coloration morale de son utilisateur. Non, un excellent praticien peut très bien avoir des intentions et une utilisation malveillante (ou en tout cas centrée sur son bénéfice). On l’a vu dans des choses aussi simples que l’hypnose de scène ou de rue, où il y a eu de nombreux “abus de pouvoir” pour donner un spectacle au détriment des spectateurs.

Pour ce qui est de la thérapie, les articles de journaux et les faits divers nous montrent que le cadre d’accompagnement peut facilement éclater quand il y a une possibilité de satisfaction du besoin de pouvoir et de sexualité. Du coup, on se retrouve avec une discipline qui peut être utilisée de multiples façons et avec des intentions “négatives”.

Alors pourquoi ne pas en parler ? Parce que nous allons perdre la confiance des néophytes. Il n’y a pas besoin de cela sachant que l’une des images premières de notre discipline est de manipuler et de faire dire des choses secrètes. Nous avons déjà une image négative, et si nous avons des pre-talk et des recadrages qui sont assez précis, c’est justement parce que l’image populaire de notre discipline est mauvaise.

On devrait peut-être aussi dire que oui, il peut y avoir de la manipulation, mais que ce n’est pas le cadre dans le cabinet, la rue ou la scène, et qu’en plus vous enregistrez et donc qu’il y aura toutes les preuves s’il y a des déviances et agressions. Parler de notre discipline avec sincérité éviterait de faire croire à ceux qui s’y intéressent que le nuage radioactif a fait demi-tour avant l’Alsace, et que nous n’avons aucun danger…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

The Two Sides of Hypnosis: Light and Shadow of a Powerful Discipline

Showing that the discipline of hypnosis can also be used in a manipulative way and centered on its operator is, in my opinion, a necessity. Many practitioners, and this also concerns Anglo-Saxons, do not adhere to this and prefer to share the idea that if hypnotists are good, it is because they have good intentions.

As if technical expertise had anything to do with the moral coloring of its user. No, an excellent practitioner can very well have malicious intentions and use (or at least be centered on their own benefit). We have seen this in things as simple as stage or street hypnosis, where there have been numerous « abuses of power » to put on a show at the expense of the spectators.

Regarding therapy, newspaper articles and news items show us that the support framework can easily break down when there is a possibility of satisfying the need for power and sexuality. As a result, we find ourselves with a discipline that can be used in multiple ways and with « negative » intentions.

So why not talk about it? Because we will lose the trust of neophytes. There is no need for that, knowing that one of the primary images of our discipline is to manipulate and make people say secret things. We already have a negative image, and if we have pre-talks and reframing that are quite precise, it is precisely because the popular image of our discipline is bad.

Perhaps we should also say that yes, there can be manipulation, but that this is not the setting in the office, the street, or the stage, and that moreover you record and therefore there will be all the evidence if there are deviations and aggressions. Speaking about our discipline with sincerity would prevent those who are interested in it from believing that the radioactive cloud turned back before Alsace, and that we have no danger…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #254 : Mettre ses valeurs dans son cadre d’accompagnement

Dans cet article, nous explorons l'importance d'intégrer ses valeurs personnelles dans le cadre d'accompagnement thérapeutique. Nous discutons de la manière dont un cadre flexible et bien défini peut améliorer l'efficacité des soins, tout en respectant les attentes éthiques. La relation entre le praticien et le client est examinée à travers le prisme du transfert et du contre-transfert, soulignant l'importance de choisir un praticien en accord avec ses propres valeurs pour une thérapie plus authentique et bénéfique.

Trouver son cadre de travail et, par conséquent, son approche dans l’accompagnement n’est pas toujours chose aisée. En effet, les praticiens sont souvent amenés à se remettre en question, ce qui peut également avoir un impact sur leur clientèle.

Un cadre n’est pas nécessairement figé dans le temps ; les praticiens peuvent décider d’adopter différentes méthodes, de mettre en place diverses règles, leur permettant ainsi d’évoluer vers une approche plus juste et, par conséquent, plus efficace dans ce qu’ils proposent.

Nous ne pouvons pas nier ce que nous sommes ni notre histoire ; nous ne pouvons empêcher nos schémas de fonctionnement ou notre personnalité de s’exprimer. Même si nous cherchons à accueillir avec neutralité, cela reste un idéal : nous opérons toujours un recadrage interne pour décider de ce que nous allons faire des données qui nous sont partagées.

Lorsque les cadres sont clairement définis par le praticien, le consultant sait où il va et ce qu’il peut en attendre. Nous pouvons, par exemple, choisir de ne recevoir que des personnes âgées ou, au contraire, des jeunes, nous spécialiser dans l’arrêt du tabac ou dans la sexualité. En fonction de nos appétences et de nos compétences, nous pouvons proposer une consultation qui reflète ce que nous sommes et ce que nous souhaitons partager.

Dans ma réflexion sur l’éthique (https://heyzine.com/flip-book/4a1e3b8596.html), je réfléchis sur le fait qu’il est justement plus éthique que les consultants puissent choisir un praticien en fonction de ce qu’il souhaite mettre en avant. Cela pourrait sembler discriminant, mais en réalité, cela protège et aide dans le choix de l’accompagnant. Si les médecins n’ont pas le choix et doivent recevoir tout le monde en restant neutres et laïques, ce n’est pas le cas pour un praticien dans son cabinet privé.

Un praticien peut être religieux, athée, conservateur ou progressiste ; cela orientera automatiquement sa manière d’aborder les thèmes discutés. Pour de nombreux clients, il est important de ressentir qu’ils sont compris et reconnus dans des valeurs communes.

L’essentiel est de pouvoir ouvrir un espace où la personne en demande d’accompagnement puisse se sentir entendue. Au-delà de la technique de l’alliance thérapeutique, il y aura une facilitation du transfert. Mais surtout, en connaissant le cadre et la posture qu’il propose, le praticien pourra travailler et exploiter son contre-transfert, non pas en le niant, mais en l’orientant de manière stratégique pour le bien-être de son client.

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Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Reflections by Pank / Snapshot #254: Integrating One’s Values into the Framework of Support

Finding one’s framework of practice and, consequently, one’s approach to providing support is not always an easy task. Indeed, practitioners often need to question themselves, which can also impact their clients.

A framework is not necessarily fixed over time; practitioners may decide to adopt different methods and establish various rules, allowing them to evolve toward a fairer and, consequently, more effective approach in what they offer.

We cannot deny who we are or our history; we cannot prevent our behavioral patterns or personality from expressing themselves. Even if we strive to welcome others with neutrality, this remains an ideal: we are always engaging in internal reframing to decide what to do with the information shared with us.

When practitioners clearly define their framework, the client knows where they are going and what they can expect. For example, we may choose to see only elderly clients or, conversely, younger ones, or specialize in smoking cessation or sexuality. Depending on our preferences and competencies, we can offer a consultation that reflects who we are and what we wish to share.

In my reflection on ethics (https://heyzine.com/flip-book/4a1e3b8596.html), I consider that it is actually more ethical for clients to choose a practitioner based on what the practitioner wishes to emphasize. While this might seem discriminatory, in reality, it protects and aids the client in choosing the right support. While doctors are obligated to see everyone and must remain neutral and secular, this is not the case for a practitioner in private practice.

A practitioner can be religious, atheist, conservative, or progressive; this will naturally influence how they approach the topics discussed. For many clients, it is important to feel understood and recognized within shared values.

The key is to create a space where the person seeking support can feel heard. Beyond the technique of the therapeutic alliance, there will be a facilitation of the transference. But more importantly, knowing the framework and stance the practitioner offers, they can work with and utilize their countertransference, not by denying it, but by strategically directing it for the client’s well-being.

transference #values #countertransference #beliefs #neutrality #welcome

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

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Projet Hypnoéthique #3 : Essai gratuit et réflexions sur l’hypnoéthique.

J’ai édité en flipbook : https://heyzine.com/flip-book/4a1e3b8596.html ou un format papier sur Amazon : https://amzn.eu/d/04Hh1Wn

J’en profite pour vous inviter à parler autour de cela le 13 Juin à 20h. Inscrivez vous sur pank@pank.one

Je vous partage quelques éléments que nous avons partagé pendant la convention d’hypnose moderne.

Consultations et Formations: www.pankhno.com

Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
La connaissance est Partage
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous
Be One
Pank

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