Mini-Objectifs pour l’Autosatisfaction / Mini-Goals for Self-Satisfaction

Ce texte explore la difficulté de trouver la satisfaction personnelle, souvent liée à la validation externe. Il souligne l'importance de la conscience de soi pour ajuster nos attentes et développer des stratégies d'auto-satisfaction. L'auteur encourage à définir des objectifs réalistes et personnels pour réduire la dépendance à la validation d'autrui, tout en reconnaissant que les retours positifs des autres peuvent amplifier le bien-être, sans en être la source principale.

Réflexions de Pank / Instantané #380 : Mini-Objectifs pour l’Autosatisfaction

Il n’est pas toujours simple de se satisfaire soi-même. Il est possible que nous ne soyons satisfaits que lorsque les autres nous valident. Il y a donc une sorte d’attente pour que nous puissions nous sentir bien ou mieux. Malheureusement, comme avec les attentes amoureuses, nous ne sommes pas toujours assez attentifs pour comprendre que l’autre nous donne de l’amour avec ses filtres et ses propres manières, ce qui, clairement, peut ne pas nous correspondre.

Nous sommes ce que nous sommes et il faut se respecter. Si notre nature est d’être en attente de l’extérieur, il sera difficile de devenir l’inverse. Cependant, la conscience de soi nous offre la possibilité de mettre en place des modèles qui peuvent nous offrir un ajustement et une stratégie pour compléter notre nature.

Ce qui peut vous aider, c’est de déterminer ce qui vous satisferait réellement. Attention, beaucoup prennent des objectifs complètement irréalistes, en estimant qu’il n’y a que cela qui les satisferait. Paradoxalement, si une personne de l’extérieur fait juste une remarque minime, on peut observer un état de satisfaction.

Cessez d’être trop dur avec vous-même et reprenez conscience de ce que vous pouvez faire pour vous et par vous, ce qui vous apportera du bien-être. Une fois que vous aurez déterminé ce qui vous apporte une satisfaction personnelle, vous aurez moins d’attente vis-à-vis de la validation des autres. Et l’un n’empêchant pas l’autre, si quelqu’un d’autre remarque un élément qui le séduit dans votre dynamique, cela pourra amplifier le résultat avec un compliment ou un retour qui vous plaît.

Vos objectifs doivent être réalistes et mesurables, sans excès. Vous pouvez les appliquer dans tous les domaines du quotidien, simplement par jeu et en prenant conscience que vous pouvez aussi vous satisfaire par vous-même.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank
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Pank’s Reflections / Snapshot #380: Mini-Goals for Self-Satisfaction

It’s not always easy to satisfy oneself. It’s possible that we only feel satisfied when others validate us. There is therefore a kind of expectation for us to feel good or better. Unfortunately, as with expectations in love, we are not always attentive enough to understand that others give us love with their filters and their own ways of doing things, which clearly may not correspond to us.

We are who we are, and we must respect ourselves. If our nature is to be externally dependent, it will be difficult to become the opposite. However, self-awareness offers us the possibility of implementing models that can provide an adjustment and a strategy to complement our nature.

What can help you is to determine what would truly satisfy you. Be careful, many set completely unrealistic goals, believing that only these would satisfy them. Paradoxically, if an external person makes just a minimal remark, one can observe a state of satisfaction.

Stop being too hard on yourself and become aware again of what you can do for yourself and by yourself, which will bring you well-being. Once you have determined what brings you personal satisfaction, you will have fewer expectations regarding validation from others. And one not precluding the other, if someone else notices an element that attracts them in your dynamic, it can amplify the result with a compliment or feedback that you appreciate.

Your goals should be realistic and measurable, without excess. You can apply them in all areas of daily life, simply for fun and by realizing that you can also satisfy yourself.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #361 : Je dois vs. Je peux

 L'article explore l'impact négatif de l'auto-imposition de devoirs ("Je dois") sur la quête de succès et de perfection. Il propose une alternative en remplaçant le "Je dois" par le "Je peux", ce qui permet une réappropriation du pouvoir personnel et une approche plus positive de l'amélioration continue. Cette transition sémantique favorise un état d'esprit plus apaisé et respectueux des efforts fournis.

Il y a un problème que toutes les personnes qui sont en quête de succès ou de perfection n’ont de cesse de répéter : celui de se donner des devoirs. « Je dois réussir ceci ou cela, je dois devenir meilleur, je ne dois pas faire d’erreur, je dois être aimable », etc.

À force, les personnes se retrouvent à saturer sur tout ce qu’elles mettent en place, simplement parce qu’elles se mettent une pression d’être les meilleurs, de ne pas vivre d’échecs, de faire mieux que tel ou tel autre. En somme, il y a un « Je dois » complètement totalitaire qui pourrit des vies sur des décennies.

Quand des consultants se disent que là, c’en est trop, ils viennent avec le DEVOIR de ne plus se sentir stressés et oppressés. En somme, même leur accompagnement est une obligation de réussite, sinon ils vont se considérer comme des personnes complètement nulles et sans valeur.

C’est là où une gymnastique sémantique peut être mise en place. La notion de pouvoir. Ce simple changement permet une orientation mentale sur un autre plan. Il n’y a plus de devoir à performer, mais le pouvoir de performer. Ce n’est plus une posture d’une puissance supérieure (mode posture parentale), mais une réappropriation de sa propre conscience de ses moyens et de ses pouvoirs, avec certes ses limites, mais qui vient de soi.

Cela pourrait ne pas être assez, mais à l’inverse du « Je dois » qui entraînera ad vitam de l’insatisfaction, le « Je peux » mènera à l’idée de faire mieux. La nuance, là aussi, est subtile : dans le pouvoir, nous admettons notre facette insatisfaite, et on se donne une démarche pour aller un peu plus loin, alors que dans le « Je dois », quoi qu’il arrive, ça ne sera pas bon.

Cet espace, cet oxygène apaise et offre alors un pouvoir qui prendra place sans devoir, juste avec le respect des efforts fournis.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #361: I Must vs. I Can

There’s a problem that all those seeking success or perfection constantly repeat: that of giving themselves duties. « I must succeed at this or that, I must become better, I must not make mistakes, I must be kind, » etc.

Eventually, people end up overwhelmed by everything they put in place, simply because they put pressure on themselves to be the best, to avoid failures, to do better than so-and-so. In short, there’s a completely totalitarian « I must » that ruins lives for decades.

When consultants say they’ve had enough, they come with the DUTY to no longer feel stressed and oppressed. In essence, even their coaching becomes an obligation to succeed, otherwise, they’ll consider themselves completely worthless and without value.

This is where a semantic shift can be implemented. The notion of « can. » This simple change allows for a mental orientation on another level. There’s no longer a duty to perform, but the power to perform. It’s no longer a posture of superior power (parental mode), but a reappropriation of one’s own awareness of one’s means and powers, with its limits, of course, but which comes from within.

This might not be enough, but unlike « I must, » which will lead to lifelong dissatisfaction, « I can » will lead to the idea of doing better. The nuance, here again, is subtle: in « can, » we acknowledge our dissatisfied side, and we give ourselves a process to go a little further, whereas in « I must, » no matter what happens, it won’t be good enough.

This space, this oxygen, soothes and then offers a power that will take place without duty, just with respect for the efforts made.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #359 : Se faire un peu moins mal

L'auteur explore la tendance humaine à l'autocritique sévère, souvent influencée par des racines culturelles judéo-chrétiennes. Il souligne l'importance de distinguer l'amélioration personnelle de l'autodestruction et encourage à adopter une approche plus indulgente envers soi-même, reconnaissant l'imperfection humaine et l'inutilité de la punition constante.

Nous ne sommes pas toujours très tendres avec nous-mêmes et il arrive bien souvent que nous ne cessions l’autocritique. Parfois, nous avons même rationalisé cette démarche en expliquant que c’est un moyen de s’améliorer. Si parfois se mettre de petites baffes pour se motiver ou se réveiller peut être une stratégie pour certains, il y a une différence avec simplement s’autodétruire.

Nous sommes de culture judéo-chrétienne et plus encore catholique. Qu’importe que nous soyons dans une laïcité, nombre de nos coutumes ou façons de fonctionner transpirent le catholicisme. Nous savons que dans le monde chrétien, les catholiques sont très durs avec eux-mêmes et avec le péché originel, etc.

Il y a une quête de purification et donc, que nous soyons de cette confession ou non, nous nous retrouvons souvent dans des schémas de pensées qui souvent nous entraînent à non pas prendre en compte nos erreurs et nos imperfections, mais à nous en vouloir de ces erreurs et imperfections.

Bonne et mauvaise nouvelle, nous ne serons jamais parfaits. Du coup, l’énergie que nous dépensons à vouloir toujours nous punir de ne pas correspondre à nos propres idéaux ou ceux des systèmes où nous évoluons, est souvent perdue. Nous pouvons commencer à nous décider de moins le faire.

Oui, sur l’idée, on aimerait se vendre la notion qu’il suffit de se faire du bien pour ne plus se faire de mal, mais je pense que nous avons une petite attache masochiste à garder une petite autopunition. Alors si on peut juste commencer à se faire moins de mal, on pourrait commencer à créer une ouverture pour simplement se dire qu’après tout, ce n’est bien souvent pas si grave…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #359: Being a Little Less Hard on Yourself

We are not always very kind to ourselves, and we often engage in constant self-criticism. Sometimes, we even rationalize this approach by explaining that it’s a way to improve. While giving oneself a little slap to motivate or wake up might be a strategy for some, there’s a difference between that and simply self-destructing.

We come from a Judeo-Christian culture, and even more so, a Catholic one. Regardless of our secularity, many of our customs or ways of functioning reflect Catholicism. We know that in the Christian world, Catholics are very hard on themselves and with original sin, etc.

There is a quest for purification, and therefore, whether we belong to this faith or not, we often find ourselves in thought patterns that lead us not to acknowledge our mistakes and imperfections, but to resent ourselves for them.

The good and bad news is, we will never be perfect. Consequently, the energy we spend always wanting to punish ourselves for not meeting our own ideals or those of the systems in which we evolve is often wasted. We can start deciding to do it less.

Yes, ideally, we’d like to believe the notion that simply being good to ourselves is enough to stop harming ourselves, but I think we have a bit of a masochistic attachment to maintaining a little self-punishment. So if we can just start being a little less hard on ourselves, we could begin to create an opening to simply tell ourselves that, after all, it’s often not that bad…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #358 : Reconnaître ses intentions

Cet article explore la difficulté de l'introspection et l'importance de reconnaître nos véritables intentions. Il souligne comment les masques sociaux et les récits que nous nous racontons peuvent créer des blocages internes, et encourage l'acceptation de soi pour atteindre la congruence et l'authenticité.

Il est difficile de se connaître, ou peut-être est-il difficile d’admettre ce que nous sommes. Nous ne sommes pas naïfs, nous avons bien conscience de nombreux aspects de nous-mêmes, et il est souvent clair que certaines facettes de notre personnalité ne sont pas vraiment ce que nous préférons.

Alors, nous commentons et nous y mettons quelques touches de récit pour que ce qui est perçu en nous ne soit pas ce que nous sommes. Le « nous sommes » étant, comme nous le remarquons souvent, un mix entre ce qu’il y a en nous comme défini et moins défini, et les masques que nous mettons.

Il arrive alors qu’à force de se raconter des histoires sur les intentions de nos désirs ou de nos actions, il y ait comme un blocage qui se présente dans notre quotidien. Il y a une injonction contradictoire entre ce qui est réellement nous, ou en tout cas ce qui émerge de nous, et ce que nous voulons nous raconter comme élément acceptable de notre personne.

Par exemple, accepter que nous sommes jaloux plutôt que de raconter que l’on aime prendre attention à l’autre et que nous sommes protecteurs, ou dire que l’on veut juste participer à un challenge alors qu’en fait on ne veut que gagner.

Notre cerveau et notre personne ne sont pas fans des discours qui ne nous mènent pas à de la congruence. C’est un peu pour cette raison que l’on rationalise, mais cette stratégie peut ne plus suffire, et il ne reste alors qu’à aller admettre ce qui nous pousse à faire ou dire telle ou telle chose, pour juste se débloquer et oser, être un peu plus soi, mais un peu moins ce qu’on aimerait être ou représenter.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #358: Recognizing Your Intentions

It is difficult to know oneself, or perhaps it is difficult to admit what we are. We are not naive; we are well aware of many aspects of ourselves, and it is often clear that certain facets of our personality are not really what we prefer.

So, we comment and add a few touches of narrative so that what is perceived in us is not what we are. The « what we are » being, as we often notice, a mix between what is defined and less defined within us, and the masks we wear.

It happens then that by constantly telling ourselves stories about the intentions of our desires or our actions, a kind of blockage arises in our daily lives. There is a contradictory injunction between what is really us, or at least what emerges from us, and what we want to tell ourselves as an acceptable element of our person.

For example, accepting that we are jealous rather than saying that we like to pay attention to the other person and that we are protective, or saying that we just want to participate in a challenge when in fact we only want to win.

Our brain and our person are not fans of discourses that do not lead us to congruence. This is partly why we rationalize, but this strategy may no longer be enough, and then it only remains to admit what drives us to do or say such and such a thing, to just unblock ourselves and dare, to be a little more ourselves, but a little less what we would like to be or represent.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #355 : Correctement définir nos patterns

Cet article met en garde contre les dangers de l'auto-diagnostic psychologique basé sur des modèles populaires. Il souligne l'importance d'une exploration approfondie et nuancée de ses propres blessures et schémas, plutôt que de s'enfermer dans une interprétation rapide et potentiellement erronée.

La popularisation des différentes méthodes ou matrices psychologiques peut aider de nombreuses personnes et c’est une chose qu’il faut continuer à diffuser au mieux. Le contre-coup possible est que nous puissions penser que nous avons trouvé ce que nous ressentons et que nous structurons consciemment et inconsciemment nos comportements sur cette identification.

Prenons l’exemple du classique de Bourbeau qui va parler de blessure de trahison, rejet, abandon, humiliation ou injustice. Il se peut que vous ayez déterminé que vous avez telle ou telle blessure. Du coup, vous filtrez le monde au travers de cette explication : “Je ne fais pas ceci ou cela, ou je réagis de cette façon parce que j’ai peur de telle ou telle réactivation de blessure”.

Seulement, il est possible, et nous sommes assez bons pour cela, que vous ayez sélectionné inconsciemment un élément qui vous “parlait” mais qui ne correspond pas à ce qui vous blesse réellement. En consultation ou au travers de votre travail personnel, vous pouvez vous rendre compte que ce n’est pas exactement cette blessure, voire qu’il y a confusion avec une autre problématique qui est à l’origine de vos maux mais dont vous étiez aveugle, comme fasciné par le “diagnostic” que vous avez posé quelques années plus tôt.

La quête de soi en accompagnement demande du temps pour déterminer au travers d’hypothèses ce qui est le plus juste et ce n’est pas forcément ce qui est le plus “parlant”. Nous avons une tendance à nous confusionner, ce qui peut nous entraîner à devenir créateurs de réponses au travers d’une structure que nous identifions mais qui ne représente pas ce que nous ressentons.

Il faut parfois que cette “réponse” devienne un poids et n’apporte plus de bénéfices pour parfois se rendre compte de notre petite erreur.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

English Translation:

Pank’s Reflections / Snapshot #355: Correctly Defining Our Patterns

The popularization of different psychological methods or matrices can help many people, and it’s something that should continue to be disseminated as much as possible. The possible drawback is that we might think we’ve found what we’re feeling and that we consciously and unconsciously structure our behaviors based on this identification.

Let’s take the example of Lise Bourbeau’s classic work, which talks about wounds of betrayal, rejection, abandonment, humiliation, or injustice. It’s possible that you’ve determined that you have one or another of these wounds. As a result, you filter the world through this explanation: « I don’t do this or that, or I react this way because I’m afraid of such and such a wound being reactivated. »

However, it’s possible, and we’re quite good at this, that you’ve unconsciously selected an element that « spoke » to you but doesn’t correspond to what actually hurts you. In consultation or through your personal work, you may realize that it’s not exactly this wound, or that there’s confusion with another issue that’s at the root of your problems but to which you were blind, as if fascinated by the « diagnosis » you made a few years earlier.

The quest for self in coaching takes time to determine through hypotheses what is most accurate, and it’s not necessarily what is most « appealing. » We have a tendency to confuse ourselves, which can lead us to become creators of answers through a structure we identify but that doesn’t represent what we feel.

Sometimes this « answer » has to become a burden and no longer provide benefits before we realize our little mistake.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #354 : Jouer avec nos limites

Cet article explore l'importance de la connaissance de soi et de l'acceptation de ses limites pour une vie plus épanouissante. Il encourage à travailler avec ses forces et faiblesses plutôt que de se laisser paralyser par des aspirations irréalistes.

Nous sommes limités et nous ne pouvons que dépasser partiellement quelques limites. Mais ne nous leurrons pas, nous ne pouvons pas nous reprogrammer pour être plus que ce que nous sommes. Seulement, la question qui se pose, c’est que sommes-nous, qui sommes-nous ? Cette question, qui est à la fois profonde et anodine, peut complètement changer la façon d’aborder le monde.

Plus nous allons connaître nos capacités et nos défaillances, plus nous allons pouvoir prendre des décisions et des orientations vis-à-vis de nos objectifs de vie qui ne nous feront pas partir dans des désillusions. S’il est agréable de rêver, il est difficile de sortir de cet état et de se rendre compte que le réel ne répond pas à nos fantasmes.

Par contre, prendre en compte nos caractéristiques, comme on peut le faire dans des jeux, avec nos forces et faiblesses, afin de travailler avec ce qui pourra nous permettre d’avancer, va nous donner une stratégie de vie bien plus satisfaisante.

Au lieu de pleurer sur des éléments qui ne nous constituent pas mais que d’autres possèdent, on fait avec ce que l’on a et on peut, si on le souhaite, le sublimer (à notre échelle et en admettant nos limites). Il est agréable de se dire qu’en se connaissant et en sachant comment nous fonctionnons dans telle ou telle situation, nous pouvons anticiper les réussites, mais aussi les échecs.

Du coup, ces derniers deviennent moins problématiques parce que clairement définis. Parfois, on aura une option, « c’est passé » comme une surprise ou, en tout cas, sur des sujets que nous ne qualifions pas comme de notre domaine, ce qui nous laisse aussi ce goût de l’étonnement sur ce que nous pouvons parfois mettre en place même avec des caractéristiques moindres sur certains sujets.

Jouer avec vos limites, vos qualités et défauts, cela allège beaucoup l’image déformée que nous pouvons nous faire de nous.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #354: Playing with Our Limits

We are limited, and we can only partially overcome some limits. But let’s not deceive ourselves, we cannot reprogram ourselves to be more than what we are. However, the question that arises is, what are we, who are we? This question, which is both profound and trivial, can completely change the way we approach the world.

The more we know our abilities and shortcomings, the more we will be able to make decisions and orientations regarding our life goals that will not lead us into disillusionment. While it is pleasant to dream, it is difficult to come out of this state and realize that reality does not meet our fantasies.

On the other hand, taking into account our characteristics, as we can do in games, with our strengths and weaknesses, in order to work with what will allow us to move forward, will give us a much more satisfying life strategy.

Instead of crying over elements that do not constitute us but that others possess, we work with what we have, and we can, if we wish, sublimate it (on our scale and admitting our limits). It is pleasant to say that by knowing ourselves and knowing how we function in such and such a situation, we can anticipate successes, but also failures.

As a result, the latter become less problematic because they are clearly defined. Sometimes, we will have an option, « it happened » like a surprise, or, in any case, on subjects that we do not qualify as our domain, which also leaves us with this taste of astonishment at what we can sometimes put in place even with lesser characteristics on certain subjects.

Playing with your limits, your qualities and flaws, greatly lightens the distorted image we can have of ourselves.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #325 : Accepter les limites du subconscient

Le début de l’année est souvent marqué par des promesses d’illimité. Pourtant, notre subconscient, bien que puissant, a ses limites. Apprenez à accepter ces réalités pour avancer avec justesse et bienveillance envers vous-même.

C’est le début de l’année, et il y a de fortes chances que vous entendiez des vidéos et des influenceurs partager l’idée que cette année doit être exceptionnelle, que vous n’avez aucune limite. Si vous ne réussissez pas, c’est parce que vous vous auto-sabotez.

Oui, c’est de votre faute. Vous devriez avoir honte que, depuis des années, vous ne soyez pas capable d’être pleinement vous-même. Mais pas de souci, cette année, un « expert » a trouvé une technique pour débloquer le pouvoir de votre cerveau et de votre corps.

Cependant, que nous l’acceptons ou non, notre subconscient n’est pas programmé pour dépasser certaines limites. Si vous connaissez des personnes atypiques, avec une intelligence exceptionnelle sur certains sujets, vous remarquerez souvent une compensation dans d’autres aspects de leur vie.

L’hypnose est parfois à l’origine de cette croyance que notre subconscient est capable de tout. Bien que je pense réellement que l’hypnose et l’auto-hypnose peuvent améliorer et réagencer de nombreux aspects de la vie, elles restent limitées. Et ce n’est pas parce que vous vous sabotez, mais simplement parce que vous n’avez pas les « ingrédients » nécessaires pour certaines choses.

On pourrait reprendre Robert Dilts et affirmer que si vous n’avez pas quelque chose, il suffit de travailler sur vos valeurs et croyances. Mais une fois de plus, il faut recadrer : vous pouvez croire autant que vous voulez que vous pouvez voler sans équipement, les faits restent les faits : vous tomberez.

En appréciant avec justesse les limites de nos possibilités, tout en gardant l’intention de se dépasser lorsque cela apporte un réel plus, c’est très bien. Mais s’en vouloir et se faire du mal en ne répondant pas à des critères fantasmés est une erreur.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one.

Pank

Reflections of Pank / Snapshot #325: Accepting the Limits of the Subconscious

It’s the beginning of the year, and chances are you’ve come across videos and influencers proclaiming that this year must be extraordinary and that you have no limits. If you don’t succeed, it’s because you’re self-sabotaging.

Yes, it’s your fault. You should be ashamed that for years you haven’t been able to fully be yourself. But don’t worry, this year, some “expert” has discovered a technique to unlock the power of your brain and body.

However, whether we accept it or not, our subconscious isn’t programmed to exceed certain limits. If you know people who are atypical, with exceptional intelligence in certain areas, you’ll often notice compensations in other aspects of their lives.

Hypnosis is sometimes to blame for this belief that our subconscious is capable of anything. While I genuinely believe that hypnosis and self-hypnosis can improve and reorganize many problematic aspects of life, they also have limitations. And no, it’s not because you’re sabotaging yourself, but simply because you don’t have the “ingredients” necessary for certain things.

One could take Robert Dilts’ perspective and say that if you lack something, you just need to work on your values and beliefs. But once again, we need to reframe: you can believe as much as you want that you can fly without equipment, but the facts remain: you will fall.

By rightly appreciating the limits of our possibilities, while maintaining the intention to surpass ourselves when it genuinely brings value, it’s commendable. But blaming yourself and constantly harming yourself for not meeting fantasized criteria is a mistake.

Take what is good and right for you.

Be one.

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #324 : Restructurer les processus

Ce texte explore comment nos schémas intérieurs peuvent être exploités différemment sans les opposer, offrant une nouvelle vision de soi-même. À travers l’auto-hypnose, il est possible de déplacer nos fonctionnements pour activer de nouveaux leviers de bien-être, tout en restant fidèle à soi-même.

Il est parfois difficile d’admettre que nous ne faisons que déplacer nos schémas dans de nouveaux emplacements. Que nous ne changeons pas réellement les choses, mais que nous les exploitons différemment. Que nous soyons plutôt introspectifs ou au contraire très extravertis, cela ne se transforme pas vraiment.

Cependant, comprendre que nous pouvons exploiter l’un pour améliorer l’autre, sans les opposer ni entrer dans une simple réaction extrémiste, conduit à une nouvelle composition de ce que nous sommes. Comme je vous le partage régulièrement : les mêmes ingrédients, mais en les cuisinant autrement.

Cela offre une autre vision de soi, non pas seulement comme un ensemble d’éléments qui peuvent nous insupporter, mais comme un potentiel de recettes, de possibilités et de tests sur ce qui est en nous et nous appartient, ce qui nous permet également de nous découvrir davantage.

Être soi n’est pas un devenir. Vous êtes déjà pleinement vous-même. Cependant, connaître ses composantes, avoir conscience de soi et de ses différentes facettes offre de multiples perspectives pour se mettre dans des « configurations » qui peuvent nous convenir davantage, ou tout simplement être plus adaptées à certains moments de nos vies.

En pratiquant l’auto-hypnose quotidiennement, nous pouvons, petit à petit, développer une meilleure conscience de nous-mêmes et chercher à déplacer certains fonctionnements ou automatismes pour qu’ils puissent activer un levier différent. Cela peut nous apporter un mieux-être immédiat, en fonction des systèmes qui nous entourent.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one.
Pank
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Reflections of Pank / Snapshot #324: Restructuring Processes

It is sometimes difficult to admit that we merely shift our patterns to new places. That we don’t truly change things but rather exploit them differently. Whether we are more introspective or, on the contrary, highly extroverted, this doesn’t really change.

However, understanding that we can leverage one to improve the other without opposing them or falling into extremist reactions leads to a new composition of who we are. As I often share with you: the same ingredients, but cooked differently.

This offers a different vision of oneself—not just as a collection of elements that might frustrate us but as a potential source of recipes, possibilities, and experiments with what is within us and belongs to us, helping us to discover ourselves more deeply.

Being oneself is not about becoming. You are already entirely yourself. However, knowing your components, being aware of yourself and your various facets, provides multiple perspectives for adopting “configurations” that might suit us better or simply be more adapted to particular moments in our lives.

By practicing self-hypnosis daily, we can gradually develop greater self-awareness and seek to shift certain behaviors or automatisms so they can activate a different lever. This can bring us immediate well-being, depending on the systems around us.

Take what is good and right for you.

Be one.
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #320 : Entamer un accompagnement pour une nouvelle année

Le début d'année est une opportunité idéale pour entamer un accompagnement personnalisé. Qu'il s'agisse de surmonter des problématiques profondes ou d'atteindre de nouveaux objectifs, un praticien peut offrir un soutien adapté à vos besoins. Ce cheminement vous permettra d’observer votre évolution sur une année, en tirant parti des influences systémiques et saisonnières pour amplifier vos actions futures.

J’utilise volontairement la notion d’accompagnement plutôt que de thérapie, car cette dernière peut parfois s’orienter au-delà des symptômes et motivations initiales. Dans ce contexte, il est essentiel de bien comprendre ce que propose le praticien que vous choisissez de consulter.

En effet, certains praticiens se concentrent uniquement sur la gestion des symptômes et des problématiques liées au mal-être psychique, souvent en complément d’un cadre psychologique. D’autres, en revanche, orientent leur accompagnement vers des objectifs rarement associés à la thérapie traditionnelle, tels qu’un recadrage des perceptions ou une volonté d’atteindre des objectifs spécifiques.

Le terme « accompagnement » s’adapte parfaitement à ceux qui souhaitent atteindre un nouveau palier dans leur vie. Parfois, au fur et à mesure de l’avancée, des problématiques plus profondes peuvent émerger et nécessiter d’être traitées. À l’inverse, ce qui commence comme un travail sur un problème bien défini peut évoluer, une fois résolu, vers des envies connexes nécessitant également le soutien d’un praticien.

Le début d’année, avec ses nombreux potentiels, offre une belle opportunité pour poser des jalons, que ce soit pour avancer sur des problèmes personnels ou pour atteindre des objectifs différents. Les praticiens, selon les cadres qu’ils proposent, peuvent être un soutien précieux pour accompagner votre progression et approfondir votre conscience de vous-même.

L’avantage de débuter maintenant est de pouvoir observer votre évolution sur une année entière. Vous pourrez analyser les hauts et les bas en fonction des périodes et des saisons, et comprendre comment les influences systémiques et circonstancielles vous affectent ou vous renforcent. Cela vous permettra de vous prémunir contre les difficultés et d’amplifier vos actions pour les années à venir.

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,
Pank
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Reflections of Pank / Snapshot #320: Starting a Journey of Guidance for a New Year

I deliberately use the term « guidance » rather than « therapy » because therapy often takes a direction that goes beyond initial symptoms and motivations. In this sense, it’s essential to understand what the practitioner you choose has to offer.

Indeed, some practitioners focus solely on managing symptoms and addressing issues of psychological discomfort, often within a psychological framework. Others, however, aim to help with goals not typically associated with therapy, such as reframing perceptions or achieving specific objectives.

The term « guidance » is well-suited for those who aim to reach a new level in their lives. As progress is made, deeper issues may arise that require attention. Conversely, what begins as a journey addressing a clearly defined problem may evolve into exploring related aspirations with the support of a practitioner.

The beginning of the year, full of potential, is an excellent time to set milestones, whether for personal growth or other objectives. Depending on their framework, practitioners can be valuable allies in supporting your progress and enhancing your self-awareness.

Starting now offers the added benefit of observing your evolution over an entire year. You can track your ups and downs across different periods and seasons and understand how systemic and circumstantial factors affect or strengthen you. This enables you to protect yourself from challenges and amplify your efforts for the years to come.

Take only what is good and right for you.

Be one,
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #319 : Le cumul des masques et son poids

Cet article explore l'impact des masques sociaux que nous portons dans différents contextes de vie. À force d'accumuler ces masques, nous risquons de perdre notre authenticité et de nous éloigner de nous-mêmes. Comment retrouver un équilibre et ne garder que ce qui est juste pour soi ?

Nous portons des masques sociaux pour éviter des souffrances et obtenir des avantages en fonction des contextes dans lesquels nous évoluons. Comme la plupart d’entre nous, nous nous retrouvons dans des cadres différents comme le travail, la famille, le sport ou les amis, il est donc probable que nous ne présentions pas les mêmes facettes de nous-mêmes.

Il est également possible que nous ayons appris, au fil de nos expériences de vie, à forcer ou à gommer certains aspects de notre personnalité pour obtenir le maximum de bénéfices. Nous jouons tous, plus ou moins, à ce jeu, et rares sont ceux qui restent exactement les mêmes dans tous les environnements de leur vie.

Le problème surgit lorsque, à force de porter ces masques et de les changer rapidement, nous les accumulons, rendant de plus en plus difficile la prise de « pauses », ces moments où nous retirons les costumes du quotidien. C’est comme si nous superposions plusieurs couches de vêtement : un pyjama, une tenue de sport, un costume pour le travail et un tablier de cuisine.

Cette accumulation peut mener à une surchauffe et nous faire perdre notre légèreté. Nous avons l’impression de devoir constamment adapter notre “attire” à l’environnement et à la situation. Cela devient comme un tableau où les couches successives saturent l’œil de l’observateur.

Si nous ne nettoyons pas ces couches, des déséquilibres peuvent survenir, voire des ruptures. Une sorte de distanciation s’installe vis-à-vis de ce que nous pensons subjectivement être nous-mêmes. Les cadres – qu’il s’agisse des situations ou des personnes – prennent alors de plus en plus de place.

Nous ne sommes plus nous-mêmes dans le monde ; le monde exige de nous une version de nous qui convient ou, au minimum, s’adapte. Et si ce système ne nous apporte (ou si nous ne filtrons) que des éléments négatifs, il est fort probable que ces « suggestions » altèrent nos masques et fissurent l’équilibre de notre être.

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog


Reflections of Pank / Snapshot #319: The Accumulation of Masks and Its Weight

We wear social masks to avoid suffering and gain advantages depending on the contexts in which we find ourselves. Like most of us, we navigate different settings such as work, family, sports, and friends, making it likely that we do not present the same facets of ourselves.

It is also possible that, through our life experiences, we have learned to emphasize or suppress certain aspects of ourselves to maximize benefits. Most of us play this game to some extent, and few remain exactly the same across all areas of life.

The problem arises when, by constantly wearing and rapidly changing these masks, we accumulate them, making it increasingly difficult to take “breaks” – those moments when we remove the costumes of everyday life. It’s as if we were layering clothes: pajamas, sportswear, a work suit, and a kitchen apron.

This accumulation can lead to overheating and cause us to lose our sense of lightness. We feel as though we must constantly adapt our “attire” to our environment and situation. It becomes like a painting where the overlapping layers overwhelm the observer’s eye.

If we do not clean these layers, imbalances or even fractures can occur. A sort of distancing emerges from what we subjectively recognize as ourselves. The frameworks – whether situations or people – then take up more and more space.

We are no longer ourselves in the world; the world demands a version of us that fits or, at the very least, adapts. And if this system brings (or if we filter) only negative elements, it is highly likely that these “suggestions” will tint our masks and fracture the balance of our being.

Take only what is good and right for you.

Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog