Se souvenir du temps / Remembering Time

Réflexions de Pank / Instantané #485 : Se souvenir du temps

Depuis quelque temps, je me suis plongé dans les périodes historiques situées entre 1914 et 1945. Cela m’offre la possibilité d’observer les cycles politiques, les stratégies, et les éléments de notre histoire qui, avec le recul, nous semblent évitables. Cela permet aussi un retour dans un monde où le temps n’avait pas le même rythme.

Cela redonne une conscience à ce que nous avons absorbé, enfants, sans réfléchir : dates de la Première Guerre mondiale ? 14-18. Dates de la Seconde ? 39-45. Parfait, votre cerveau s’en souvient, c’est acquis.

Pourtant, prenez un instant. Je ne connais pas votre âge, mais je vais vous demander de penser à une période de 20 ans. Pensez à vous il y a deux décennies, et voyez ce que vous avez fait, développé ; voyez aussi ce qui a été plus difficile à traverser. Sur ce laps de temps, il s’en passe des choses, et en même temps, ce n’est pas si lointain.

Maintenant, imaginez ces 20 dernières années transposées à l’époque. Pour la majorité d’entre nous, nous aurions été embauchés pour travailler dans des métiers très physiques, et pas suffisamment payés pour avoir un logement décent. Ajoutez le fait qu’il y a 20 ans, des amis, des parents sont morts ou sont aujourd’hui handicapés à cause du conflit précédent. Peut-être même est-ce votre cas.

Si les années qui se sont écoulées ont été nommées par une certaine élite les « Années folles », pour la majorité, c’était une période de reconstruction. Reconstruction matérielle, physique et morale. Puis maintenant, on vous dit… « On va encore entrer en guerre. »

Ce mot « guerre » qui, pendant facilement dix ans après la fin de la première, faisait encore des morts, dus aux gaz moutarde et aux maladies qui infectaient ceux qui avaient été sur les champs de bataille.

Vingt petites années pour digérer 1,4 million de morts français, rebâtir un territoire et chercher à redonner un sens à la vie. On entend des « et si nos gouvernements avaient agi en 33 ou 36… » soit 15 à 18 ans après le conflit. Mais il est possible que vous ayez pu constater que 20 ans, ce n’est rien. Ce n’est certainement pas digérable si facilement. Surtout quand on voit que des supporters de football ne digèrent toujours pas la défaite de la France contre l’Italie en 2006… il y a bientôt 20 ans.

C’est tellement court. Nous n’avons aucune idée aujourd’hui de ce qui a été vécu pendant cette très courte période. Pourtant, nous l’avons rarement conscientisé, ce ne sont souvent que des chiffres… 14-18… 39-45…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous. Be One, Pank. https://www.pank.one/blog

Pank’s Reflections / Snapshot #485: Remembering Time

For some time now, I have immersed myself in the historical periods between 1914 and 1945. This offers me the chance to observe political cycles, strategies, and elements of our history that, with hindsight, seem avoidable. It also offers a return to a world where time did not move at the same rhythm.

It restores awareness to what we absorbed as children without thinking: dates of the First World War? 14-18. Dates of the Second? 39-45. Perfect, your brain remembers it, it is acquired knowledge.

Yet, take a moment. I don’t know your age, but I’m going to ask you to think about a period of 20 years. Think back to yourself two decades ago, and see what you have done, developed; see also what was more difficult to get through. Over this span of time, things happen, and at the same time, it is not so distant.

Now, imagine these last 20 years transposed to that era. For the majority of us, we would have been hired to work very physical jobs, and not paid enough to have decent housing. Add the fact that 20 years ago, friends and relatives died or are now disabled because of the previous conflict. Perhaps this is even your case.

If the years that passed were named by a certain elite the « Roaring Twenties, » for the majority, it was a period of reconstruction. Material, physical, and moral reconstruction. Then now, you are told… « We are going to enter imminent war again. »

That word « war » which, for easily ten years after the end of the first one, was still causing deaths due to mustard gas and diseases infecting those who had been on the battlefields.

Twenty short years to digest 1.4 million French deaths, rebuild a territory, and try to give meaning back to life. We hear « what if our governments had acted in ’33 or ’36… » which is 15 to 18 years after the conflict. But you may have realized that 20 years is nothing. It is certainly not digestible that easily. Especially when we see that football supporters still haven’t digested France’s defeat against Italy in 2006… nearly 20 years ago.

It is so short. We have no idea today of what was lived during this very short period. Yet, we have rarely become conscious of it, they are often just numbers… 14-18… 39-45…

Take what is good and right for you. Be One, Pank.

Réflexions de Pank / Instantané #444 :Réflexions sur le respect des morts

Vous savez que je ne suis pas une personne particulièrement « respectueuse » des autres. Je ne donne pas mon respect simplement parce que l’autre existe.https://www.pank.one/blog/le-respect-reflections-on-respect Depuis le décès de Charlie Kirk, je vois des tas d’influenceurs américains, mais surtout des entreprises, aller jusqu’à licencier des personnes qui ont eu des attitudes jubilatoires face à la mort de ce débatteur.

J’entends la notion de respect des morts, puis celle du respect de sa famille. Tout le monde vivra un deuil et bien sûr que c’est un moment complexe et ce n’est pas vraiment un moment où les propos des autres ont de l’importance. Vous le savez bien, nous sommes tous considérés comme géniaux et exceptionnels quand nous ne sommes plus.

C’est là où je ne comprends pas. La fin de quelqu’un, quelles que soient les conditions, n’est juste qu’une fin. Il n’y a pas de respect à donner à ce qui n’est plus. J’ai l’impression que l’on veut donner du respect à ce que l’on est rarement apte à faire pendant que les gens sont en vie.

Pendant que des personnes se battent pour la mémoire d’un mort, on va facilement détourner notre regard de ceux qui nous entourent, bien vivants. Si la mort est tellement respectable, pourquoi est-elle si souvent absente de nos considérations envers les vivants ?

Ne méritons-nous du respect que parce que tout le monde peut se faire sa petite histoire sur ce qui a été, interpréter les mots, les actes et les paroles, sans que l’intéressé ne puisse plus jamais valider ou invalider ? Sommes-nous en réalité ces artistes qui vivent dans la misère et la critique jusqu’à leur mort pour devenir des génies avec des œuvres « exceptionnelles » vendues à des millions ?

La mémoire ne peut pas être abîmée, elle est propre à chacun. Quels que soient les mots ou les actes, bons ou mauvais, il n’y a plus rien à changer. Cela devient un trésor personnel que chacun gardera de celui ou celle qui a été en vie.

Et puis la mémoire, celle de nos souvenirs, change, se transforme, sélectionne pour ne donner qu’une « non-vérité » de ce qui a été. Devrions-nous encore et toujours respecter ce que nous transformons et modifions naturellement à notre gré, sans le savoir et sans respecter les faits ?

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
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Reflections on Respect for the Dead

You know that I am not a person who is particularly « respectful » of others. I do not give my respect simply because the other person exists. https://www.pank.one/blog/le-respect-reflections-on-respect Since Charlie Kirk’s death, I have seen a lot of American influencers, but especially companies, go so far as to fire people who had celebratory attitudes towards this debater’s death.

I hear the notion of respect for the dead, and then respect for their family. Everyone will experience grief, and of course, it is a complex time, and not really a time when what others say matters. As you know, we are all considered brilliant and exceptional once we are no longer here.

This is where I don’t understand. Someone’s end, whatever the conditions, is just an end. There is no respect to be given to what is no longer. I have the impression that we want to give respect for what we are rarely able to do while people are alive.

While people are fighting for the memory of the dead, we will easily turn our eyes away from those who are around us, very much alive. If death is so respectable, why is there such an absence of this respect towards the living?

Do we only deserve respect because everyone can make up their own little story about what was, interpreting the words, actions, and speech, without the person concerned ever being able to validate or invalidate them again? Are we really those artists who live in misery and criticism until their death, only to become geniuses with « exceptional » works sold for millions?

Memory cannot be damaged; it is unique to each person. Regardless of the words or actions, good or bad, nothing will change what was. It becomes a personal treasure that everyone will keep of the one who was alive.

And then memory, that of our memories, changes, transforms, and selects to give only a « non-truth » of what was. Should we still and always respect what we naturally transform and modify at our will, without knowing it and without respecting the facts?

Take what is right and good for you.
Be One
Pank
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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #390 : S’entraîner sans s’améliorer

Cet article explore les défis de la stagnation et de la régression dans la pratique des arts martiaux, en soulignant l'importance de trouver de nouvelles sources de motivation et d'aborder la pratique sous un angle différent lorsque la progression devient difficile.

Il est difficile d’accepter qu’il y ait des périodes où l’on n’évolue plus, voire même où l’on régresse. C’est stressant et, pour beaucoup, déceptif. Pourquoi passer autant de temps à la salle et au dojo, si nous ne progressons plus ? C’est parfois lié à une vie un peu plus compliquée hors académie, ou à des blessures, pour certains, à répétition.

Qu’on n’avance pas ou lentement, c’est classique et on peut se dire que c’est un palier. On fera avec et puis on va trouver d’autres leviers de plaisir pour venir.

Le problème est là : sans progression et en se sentant régresser, il est possible que l’envie d’aller à l’entraînement diminue, mettant alors en route un cercle vicieux qui entraîne encore plus de déceptions et de manque de motivation. Conclusion : 2 enfants et 20 kilos plus tard, on va parfois redevenir ce gars qui a arrêté en bleue il y a 15 ans, parce que le plaisir était absent.

Nous devons admettre qu’il y a des saisons qui ne nous apportent pas de satisfaction d’un point de vue progression. De plus, il est possible que nous soyons aussi au pic de nos compétences, qui ne sont pas toujours élevées si on se compare (en compétition) avec d’autres. On voit que nous n’arrivons plus physiquement (cardio, souplesse ou encore blessures) à nous maintenir à niveau, alors encore moins à évoluer.

C’est une phase qui entraîne beaucoup d’abandon. C’est aussi une belle possibilité de terminer un cycle et d’aborder la pratique autrement, que ça soit socialement, pour le plaisir de la découverte technique, moins que pour la performance et l’efficacité. Un deuil à faire dans ces cas précis.

Nous ne serons pas tous en progression permanente, parfois nous n’aurons pas un niveau de fou, mais au fond ce qu’on aime des arts martiaux est multifactoriel, alors continuer doit rester un plaisir.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #390: Training Without Improving

It is difficult to accept that there are periods when we no longer evolve, or even regress. It’s stressful and, for many, disappointing. Why spend so much time at the gym and dojo if we are no longer progressing? This is sometimes linked to a slightly more complicated life outside the academy, or to injuries, for some, repeatedly.

That we don’t move forward or slowly, it’s classic and we can tell ourselves that it is a plateau. We will deal with it and then we will find other sources of pleasure to come.

The problem is there: without progression and feeling regressing, it is possible that the desire to go to training decreases, thus setting in motion a vicious circle which leads to even more disappointments and lack of motivation. Conclusion: 2 children and 20 kilos later, we will sometimes become that guy who stopped in blue 15 years ago, because the pleasure was absent.

We must admit that there are seasons that do not bring us satisfaction from a progression point of view. In addition, it is possible that we are also at the peak of our skills, which are not always high if we compare ourselves (in competition) with others. We see that we can no longer physically (cardio, flexibility or even injuries) maintain ourselves at a level, let alone evolve.

It’s a phase that leads to a lot of abandonment. It is also a great opportunity to end a cycle and approach the practice differently, whether socially, for the pleasure of technical discovery, less than for performance and efficiency. A mourning to do in these specific cases.

We will not all be in permanent progression, sometimes we will not have a crazy level, but basically what we love about martial arts is multifactorial, so continuing should remain a pleasure.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #308 : Oser mettre fin

Mettre fin à une situation est souvent une étape difficile, teintée de peur et d'incertitudes. Pourtant, apprendre à respecter la fin, même sans l’aimer, peut ouvrir la voie à des transitions de vie significatives. Explorez ce jeu simple de clôturer les petits moments du quotidien pour en ressentir les bénéfices.

S’il est une chose difficile, c’est de mettre en action cette fin que nous avons en tête depuis parfois des mois, voire des années. Je l’observe fréquemment en consultation : ce moment où il faut passer à l’acte, que ce soit vis-à-vis d’un travail, d’une situation ou d’une personne. Pourtant, une peur subsiste. Une crainte face à cet après incertain, inconnu, et différent.

J’en ai conclu que nous n’aimons pas les fins. Certaines, comme la fin d’une guerre ou d’une violence, sont évidemment des libérations extraordinaires, mais en général, elles sont teintées d’un aspect mortifère. Et même si, sur le papier, mettre fin à certaines situations semble apporter uniquement du positif, le vécu, lui, s’accompagne d’un « deuil » de cette étape de vie.

Cependant, cette possibilité de mettre fin redonne du pouvoir. À ceux qui ont été en position de victime, comme à ceux qui ont perdu leurs repères. Il peut être juste d’apprendre à respecter la fin, non pas à l’aimer ou à la promouvoir, mais simplement à lui donner une place marquante. Car nos passages importants et nos nouveaux chapitres de vie, souvent plus grands et plus beaux, passent par cette étape.

Alors, commencez simplement. Très simplement même. Appréciez la fin d’un repas, d’une journée, ou d’un appel. Peut-être remarquerez-vous quelque chose que nous ignorons parfois : nous ne terminons pas complètement certaines choses. Soit des actions restent à accomplir, soit nous laissons volontairement des portes ouvertes.

Jouez à ce jeu. Puis, mettez-y fin quand vous aurez ressenti les bénéfices de ces multiples fins…

fin #terminer #oser

Prenez uniquement ce qui est bon et juste pour vous.
Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog

Pank’s Reflections / Snapshot #308: Dare to End

If there’s one difficult thing, it’s taking action to bring about an end we’ve had in mind for months, sometimes even years. I often witness this in consultations: that moment when action must be taken regarding a job, a situation, or a person. Yet, there’s fear. Fear of an uncertain, unknown, and different aftermath.

I’ve concluded that we don’t particularly like endings. Some, like the end of a war or violence, are extraordinary. But most carry a morbid undertone. Even when ending something seems, on paper, to bring only positives, in reality, it often comes with a « grieving » process for that chapter of life.

Still, the simple possibility of ending something restores power—both to those who’ve been victims and to those who’ve lost their bearings. It might be wise to learn to respect endings—not to love or glorify them, but to give them a meaningful place. Our significant transitions and new, bigger, and brighter chapters often begin with this step.

So, start simply. Very simply. Appreciate the end of a meal, a day, or a call. You might notice something we often overlook: we don’t always completely finish certain things. Either there’s more to be done, or we deliberately leave doors open.

Play this game. Then end it when you’ve felt the benefits of these many small endings…

end #dare #closure

Take only what is good and right for you.
Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog

Réflexions de Pank / Instantanée #103 : Vous avez été, vous ne serez plus le/la même

Comme je vous le partageais ce matin, nous ne pouvons pas redevenir ce que nous avons été. Que nous le voulions ou pas, même si nous nous rapprochons de ce qui nous semble avoir été une version au top de soi-même, la réalité est que vous n’êtes plus cet idéal.

Nous pouvons le constater régulièrement en cabinet avec des personnes qui veulent retrouver le corps de leurs vingt ans quand ils en ont 40. Ce n’est pas possible, mais cela ne signifie pas qu’ils ne pourront pas avoir un corps différent et potentiellement meilleur sur d’autres aspects.

Nous avons une tendance, un biais à facilement sombrer dans un passéisme qui nous empêche de savourer ou de créer un présent et donc un futur qui peut nous satisfaire.

Certes, dans le passé, il y avait un système qui pouvait nous sembler meilleur avec une famille et des amis qui peut-être ne sont plus là. Néanmoins, nous savons que notre cerveau a tendance à garder les bons souvenirs et à réduire les émotions et notions problématiques. C’est un peu différent pour les traumatismes, mais dans ce cas, rares sont ceux qui veulent revivre le passé qui les a traumatisés.

Admettre cette temporalité comme une simple base de données que nous pouvons utiliser et d’où nous pouvons puiser des souvenirs pouvant devenir de puissantes ressources. Néanmoins, ces acquis du passé ne seront pas ceux de demain.

Prendre le temps de faire le deuil de son passé et surtout comprendre que la seule voie viable est celle qui s’oriente vers le futur. Regarder vers l’avant, se dire que le meilleur est devant soi. Se donner la possibilité de décider des options qui apporteront le plus de bénéfices à notre vie.

Nous pourrions avoir la tendance, en raison de notre système technique et de notre travail sur les traumatismes, à orienter nos consultations vers les ressources du passé, plus qu’il n’est nécessaire. Ces moments où le partenaire se sentait encore bien voire heureux.

Seulement, si un ancrage ou une zone de confort avec ces éléments puissants du passé peuvent être utiles, il ne faut pas que le client reste dans ce monde imaginaire et surtout dans l’attente d’un monde similaire à venir.

L’écologie nous le montre, les ères passent et ce qui fut ne sera plus, du moins pour le temps de notre vie humaine. Nous avons à décider des actions et des processus mentaux que nous souhaitons mettre en avant afin de rester maîtres et de développer une capacité à nous réjouir des actions, des rencontres et des chemins que nous mettons en place.

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous 

Be one

Pank 

#décision #action #vie #futur #opportunité #passé #passéisme #peur #deuil #options


English Version

Pank’s Reflections / Snapshot #103: You’ve been, you won’t be the same

As I shared with you this morning, we cannot become what we used to be. Whether we want it or not, even if we get closer to what appears to have been a peak version of ourselves, the reality is that you are no longer that ideal.

We can regularly observe this in our sessions with people who want to regain the body of their twenties when they are in their forties. It’s not possible, but it doesn’t mean they can’t have a different and potentially better body in other aspects.

We have a tendency, a bias, to easily fall into a nostalgia for the past that prevents us from savoring or creating a present and, consequently, a future that can satisfy us.

Certainly, in the past, there was a system that may have seemed better to us, with a family and friends who may no longer be there. Nevertheless, we know that our brains tend to hold onto good memories and reduce problematic emotions and notions. It’s a bit different when it comes to traumas, but in those cases, few want to relive the past that traumatized them.

Acknowledging this temporality as merely a database we can use and draw memories from that can become powerful resources. However, these past acquisitions will not be the same as those of tomorrow.

Take the time to mourn your past and, above all, understand that the only viable path is the one that leads to the future. Look forward, tell yourself that the best is ahead of you. Give yourself the opportunity to decide on the options that will bring the most benefits to your life.

Due to our technical system and our work on traumas, we might have a tendency to steer our consultations toward past resources more than necessary. Those moments when the partner still felt good or even happy.

However, if an anchor or a comfort zone with these powerful elements from the past can be useful, it’s important that the client doesn’t remain in this imaginary world and, especially, doesn’t wait for a similar world to come.

Ecology shows us that eras pass, and what once was will not be again, at least not during our human lifetime. We have to decide on the actions and mental processes we want to emphasize in order to stay in control and develop the ability to rejoice in the actions, encounters, and paths we set in motion.

Take only what is good and right for you.

Be one.

Pank

#decision #action #life #future #opportunity #past #nostalgia #fear #mourning #options

Pank PdV #9 : La mort dans les arts martiaux

On parle rarement de la mort dans les arts martiaux. Pourtant, si l’on y réfléchit, un système conçu pour la guerre vise à neutraliser l’adversaire. En BJJ, un étranglement peut conduire rapidement à la mort. En lutte et en judo, certaines projections sur du béton peuvent être mortelles. Les frappes de certains boxeurs ou les attaques sur les cervicales, comme en Silat, peuvent mettre fin définitivement à un combat. Avec les armes blanches, comme en Kali, l’objectif est rarement de ne pas blesser l’opposant, car la survie est souvent limitée.


Nous savons qu’il y a chaque année des blessures graves lors des entraînements. L’année dernière, en Jiu-Jitsu, avant les Championnats du monde, une ceinture marron de chez Cyborg est devenue tétraplégique. Lorsque j’étais à la fédération de lutte, il y avait des cas rares de colonne vertébrale sectionnée suite à une mauvaise chute. Au Japon, le judo est l’un des sports qui entraîne le plus de blessures graves chez les enfants, dont certains en meurent.


Même si nous prenons beaucoup de plaisir à jouer et à nous opposer plus ou moins intensément lors des entraînements, notre activité physique vise à mettre hors d’état de nuire un adversaire. Nous savons que la rue est un environnement sans limites en termes d’agression et de violence. Il suffit de lire les faits divers pour s’en rendre compte. Entre les attaques au couteau, les agressions en groupe ou les mauvaises chutes, il est toujours possible de ne pas survivre à un conflit physique.


Ce week-end, un homme a été tué par les coups portés par plusieurs jeunes devant chez lui. Les altercations peuvent rapidement devenir violentes, et prendre conscience que la blessure et la mort peuvent en être les conséquences est quelque chose à garder à l’esprit. Bien sûr, nous sommes légalement interdits d’intentionnellement ôter la vie à quelqu’un. Le problème est de savoir comment nous réagirons face à une situation d’agression mettant notre vie en danger. Si nous ne sommes pas figés par la peur et que nous sommes envahis par une rage ou une volonté de détruire pour survivre. S’il y a un coup supplémentaire, un étranglement prolongé ou une chute sur un trottoir.


Est-ce que les instructeurs parlent souvent de la mort possible, tant la leur que celle de l’adversaire ? Nous aimons parler de la défense dans la rue, mais jusqu’à quel point sommes-nous, sur le plan cognitif, adaptés à gérer cela dans nos sociétés modernes ? Même sur le terrain des opérations, les militaires peuvent parfois être confrontés à des situations difficiles où ils doivent ôter la vie (et ils le gèrent bon an mal an), alors comment pouvons-nous, simples civils avec nos compétences de combat limitées, gérer cela ?


En plus du risque d’accusation d’homicide involontaire et de la pression du système judiciaire. On nous parle de notre survie lors d’une agression en milieu urbain, cependant, cette notion est relative, car nous ne savons pas ce qui peut se produire. Parfois, même en présence de sang, les personnes se figent, et causer des dommages peut nous mettre mal à l’aise. Lorsque nous nous entraînons avec des armes blanches dans les écoles, il y a une différence entre pratiquer le hubud lubud, le chisao, et réellement blesser un adversaire, le voir couvert de sang et potentiellement s’éteindre.


J’aime regarder des vidéos de self-défense, et il est intéressant de constater que peu d’entre elles mettent en avant la notion de mort, malgré la violence de leurs enchainements à mains nues ou armées. Prenons l’étranglement classique, le « Rear naked choke », par exemple. Je le vois appliqué dans de nombreux systèmes, c’est simple, nous savons qu’il endort rapidement. Mais une chose me marque, même si je n’ai peut-être pas réalisé des milliers de combats au cours des années : est-ce que les élèves qui n’ont presque jamais d’opposition savent réellement ce que cela signifie d’endormir une personne et quand il faut arrêter ? Un étranglement peut tuer. Je le répète, car parfois nous pensons simplement que cela endort. Oui, mais s’il est maintenu un peu plus longtemps, il ôte la vie. Même avec de l’expérience, il y a des moments où nous ne sentons pas que notre partenaire est « parti ». Alors, comment une personne qui inclut cette technique dans son répertoire sans passer des heures à observer les réactions peut-elle savoir quand elle doit s’arrêter ? Ne va-t-elle pas continuer à appliquer la prise, par peur que la personne se relève, par inattention ou par stress ?


Nous devrions aborder plus fréquemment la question de la mort dans notre discours sur les arts martiaux, même si pour la grande majorité d’entre nous, simples civils, le combat ou même la défense personnelle ne restent qu’un jeu. Il existe des situations qui peuvent nous amener à prendre des décisions pouvant conduire à la mort…


Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

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HnO Mp3 Hypnose #753 : Passer à autre chose / deuil du passé (010122)

Et si on passait à autre chose ?

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HnO Coaching #202 : Se préparer à ses deuils

Un sujet qui n’est pas le plus positif, mais qui fait parti de notre quotidien. Le deuil, la fin d’un système, d’une relation ou d’une vie est une chose que nous ne pouvons pas ‘toujours’ contrôler. Prendre conscience que chaque jour est une posture de deuil peut nous apprendre à mieux gérer les plus grand deuils.

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HnO Hypnosophie #257 : Une technique pour travailler avec le deuil

Les deuils sont des moments difficiles à passer, voici une technique simple de pnl pour utiliser les ressources comme éléments de ‘remplacement’ le manque.

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HnO Hypnosophie #86 : Notre rapport à la mort et au deuil

En cette période où les médias mettent en avant le décès de célébrités, beaucoup de personnes ont des échos sur ce que représente la mort pour elles.

C’est une bonne chose, cela peut nous permettre de voir ce que représente la fin, la mort ou l’arrêt…

Quelques questions et mises au point à faire en nous.
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