Réflexions martiales d’un Hypnofighter #481 : L’impact de l’esprit sur le corps

Je réalisais une capsule ce matin pour rappeler que l’esprit peut être très fort lorsqu’il est bien orienté, même s’il possède des limites que nous n’avons peut-être pas envie d’admettre. Néanmoins, les sports de combat et les arts martiaux nous permettent, outre la facette défense ou combat, de développer de fortes aptitudes psychiques.

Que ce soit dans les styles internes ou externes, allant du Yi Chuan au Muay Thai, en passant par le Kyokushin ou le Silat, le travail se fait certes différemment, mais il y a une intention commune : développer le corps en même temps que l’esprit. Cela peut passer par l’apprentissage des principes de l’intention, que nous expérimentons tous lors des randoris/sparrings : quand nous sommes légers, dans le jeu, nous osons des techniques qui passent parce que notre corps ne vit pas de stress. À l’inverse, il s’agit d’apprendre à gérer un corps meurtri par un impact trop fort lors d’un match de Muay, voire, comme en Kyokushin, de s’adonner à des épreuves telles que les 100 combats pour le dépassement de soi. Enfin, avec la maîtrise de l’Imu et les épreuves de fakirisme (transpercements du corps avec des aiguilles ou des lames), nous savons que nous ne pouvons pas mettre de côté notre mental et notre psyché pour avancer dans la voie qui nous plaît le plus.

En cela, peu importent les écoles, nous nous rejoignons tous. Les passionnés de Self-défense travaillent aussi l’esprit pour la gestion du stress. Pour les écoles et instructeurs les plus intéressés, il y a aussi toute la gestion contextuelle et rituelle de l’avant-opposition physique. C’est un véritable numéro de jonglage entre la gestion des mots, du langage corporel et de la situation, tout en préparant un corps souvent sous stress à potentiellement exploser, que ce soit pour percuter et/ou fuir.

Nous apprenons aussi à quel point notre corps peut nous faire perdre confiance : une petite blessure, une grosse douleur suite à un impact, voire un « pop » d’un de nos membres quand on cherche à sortir d’une clé (même sans douleur invalidante immédiate), et le doute s’installe.

Outre l’affrontement externe que l’on voit dans nos styles, la quête de l’harmonie du corps et de l’esprit est un chemin passionnant et durable, ouvrant des perspectives avec le temps et l’âge vers un plaisir renouvelé dans sa voie.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous. Be One, Pank. https://www.passioncombat.net/

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Martial Reflections of an Hypnofighter #481: The Impact of the Mind on the Body

I was making a capsule this morning to remind people that the mind can be very strong when properly oriented, even if it has limits that we perhaps don’t want to admit. Nevertheless, combat sports and martial arts allow us, beyond the defense or fighting facets, to develop strong psychic aptitudes.

Whether in internal or external styles, ranging from Yi Chuan to Muay Thai, passing through Kyokushin or Silat, the work is certainly done differently, but there is a common intention: to develop the body at the same time as the mind. This can involve learning the principles of intention that we all experience during randoris/sparring: when we are light, playful, we dare techniques that work because our body is not experiencing stress. Conversely, it involves learning to manage a body bruised by too strong an impact during a Muay Thai match, or even, as in Kyokushin, engaging in trials such as the 100-man Kumite for self-transcendence. Finally, with the mastery of Imu and fakirism trials (piercing the body with needles or blades), we know that we cannot set aside our mental state and psyche to advance in the path that pleases us most.

In this, no matter the school, we all come together. Self-defense enthusiasts also work on the mind for stress management. For the most interested schools and instructors, there is also all the contextual and ritual management of the pre-physical opposition phase. It is a real juggling act between managing words, body language, and the situation, while preparing a body often under stress to potentially explode, whether to strike and/or flee.

We also learn how much our body can make us lose confidence: a small injury, significant pain following an impact, or even a « pop » in one of our limbs when trying to escape a joint lock (even without immediate disabling pain), and doubt sets in.

Beyond the external confrontation seen in our styles, the quest for harmony between body and mind is an exciting and lasting path, opening perspectives over time and age towards renewed pleasure in one’s Way.

Take what is good and right for you. Be One, Pank. https://www.passioncombat.net/

Pank Hypnosophie #1157 : Dépassement de soi ou exploitation de ses potentiels ?

On entend très souvent l’idée de dépasser ses limites mais souvent c’est juste une exploitation plus juste de ses potentiels. Nous avons une méconnaissance de soi qui fait que souvent nous considérons que nous sommes en dépassement alors que c’est peut être une capacité que nous avons déjà.

Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
La connaissance est Partage
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous
Be One
Pank

Site : https://www.pank.one/

#dépassementdesoi #potentiels #hypnotherapie #autohypnose #hypnose

Réflexions de Pank / Instantané #419 : L’Art de Traverser

L'auteur explore la notion de "traverser" dans les sports de combat, où il s'agit d'imaginer que la frappe passe à travers l'adversaire. Cette idée est étendue à la vie, soulignant que souvent, l'échec n'est pas dû au manque de désir, mais à l'incapacité de maintenir l'effort au-delà du simple "toucher" l'objectif. Il encourage à se préparer non pas pour le minimum, mais pour aller au-delà de ce qui est attendu, transformant l'incertitude en mouvement continu.

Dans les sports de combat, et particulièrement dans les disciplines de frappe, une notion fondamentale nous est enseignée : celle de penser, visualiser, imaginer que notre frappe traverse l’adversaire. S’il est facile de l’appliquer dans une logique technique, cela devient plus difficile en plein combat.

C’est une excellente analogie avec la vie (particulièrement pour moi qui ne perçois la vie que comme une lutte). Ce qui nous fait parfois défaut, ce n’est pas le désir ardent, l’envie ou même une énergie débordante pour atteindre nos objectifs, ou simplement être « heureux ». C’est plutôt le fait de croire à tort qu’une fois l’objectif touché, la mission est accomplie.

Or, cela revient à frôler, à toucher, parfois même à saisir, mais un peu comme ces pinces de jeux de foire où le lot tombe juste au moment où la pince remonte. Nous avons l’énergie suffisante pour atteindre cet objectif ou sous-objectif, mais nous sommes incapables d’enchaîner. C’est comme un triathlète qui aurait tellement donné lors des deux premières épreuves qu’il ne pourrait plus rien délivrer pour la dernière.

C’est ici que l’idée de « traverser » prend tout son sens. Lorsque nous nous préparons à quelque chose, nous ne devons pas viser la justesse, mais la capacité d’aller au-delà. Se préparer pour trois rounds et être prêt pour cinq.

Aller au-delà, ou à minima, être prêt à s’engager vers cet au-delà, plus loin que ce que nous envisagions comme une fin. Cette notion de fin entraîne souvent une immobilité dans un monde d’incertitudes. Il s’agit plutôt de traverser, comme si le mouvement était désormais plus important que l’absence de mouvement.

Traverser sa vie plutôt que simplement avancer…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
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Pank’s Reflections / Snapshot #419: The Art of Traversing

In combat sports, and particularly in striking disciplines, a fundamental notion is taught to us: that of thinking, visualizing, imagining that our strike traverses the opponent. While it’s easy to apply this in a technical context, it becomes more difficult in the midst of combat.

This is an excellent analogy for life (especially for me, who only perceives life as a struggle). What sometimes hinders us is not the ardent desire, the longing, or even overflowing energy to achieve our goals, or simply to be « happy. » It’s rather the mistaken belief that once the goal is touched, the mission is accomplished.

However, this amounts to merely grazing, touching, sometimes even grasping, but much like those carnival claw games where the prize drops just as the claw retracts. We have enough energy to reach that objective or sub-objective, but we are unable to follow through. It’s like a triathlete who has given so much in the first two events that they can no longer deliver for the last one.

This is where the idea of « traversing » takes on its full meaning. When we prepare for something, we shouldn’t aim for just enough, but for the capacity to go beyond. Preparing for three rounds and being ready for five.

To go beyond, or at the very least, to be ready to commit to that beyond, further than what we anticipated as an end. This notion of an end often leads to immobility in a world of uncertainties. Instead, it’s about traversing, as if movement is now more important than non-movement.

Traverse your life rather than simply moving forward…

Take what is right and good for you.
Be One
Pank
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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #386 : Les combats intérieurs

Cet article explore les luttes internes que rencontrent les pratiquants d'arts martiaux, au-delà des compétitions physiques. Il aborde les défis émotionnels, les peurs, les addictions et l'importance de la discipline intérieure.

Il y a les combats que le monde peut regarder, voire certains peuvent même parier dessus, et puis il y a les combats que personne ne peut même remarquer. Dans notre monde des sports de combat et arts martiaux, nombreux sont ceux qui vont petit à petit développer des aptitudes pugilistiques vis-à-vis d’eux-mêmes.

Il est même notable que beaucoup de jeunes qui ont tout misé sur la compétition et les titres peuvent parfois plus facilement se détourner complètement de ces sports d’opposition quand les luttes envers l’autre ne sont plus possibles ou, a minima, couronnées de succès.

Les combats intérieurs sont infiniment diversifiés. Chaque personne a son histoire, ses forces et ses faiblesses, vivant avec des traumas, des pathos et autres mal-être. La vie amplifiant potentiellement certaines failles. Les arts martiaux nous apprennent la discipline et l’effort, souvent dans un cadre de la salle ou du dojo.

Il est parfois difficile de se dire que cette énergie que nous avons mise en place pendant une heure et demie ou deux heures, qui nous a épuisés, fait souffrir, parfois frustrés et agacés, devrait être la même que nous devrions parfois mettre en place, non pas pendant 90 minutes, mais pendant les 22h30 qui restent.

Quand on n’est pas bien ou, plus positivement, quand on a des objectifs, ce sont des attentions constantes, ce sont des réussites, mais aussi des échecs à gérer ; des incertitudes qui peuvent tout améliorer comme rendre pire. Mais à l’inverse de l’entraînement, tout ne commence pas et ne s’arrête pas avec un salut.

Il y a des conflits longs, parfois à vie, avec soi, et quand on pense que tout peut aller bien, on s’aperçoit, un peu comme en combat, que peut-être on a trop pris la confiance et que nous n’avons pas été assez déterminés et concentrés. Les combats du quotidien, face à ses peurs, ses addictions, ses pulsions ou tout autres opposants qui ne cessent de revenir provoquer.

Et se dire que notre être est une surface de combat, qu’il n’y a des repos parfois indéterminés, doit, ou plutôt peut, nous inviter à prendre de plus en plus conscience de l’ici et maintenant, dans tout ce que cela nous apporte avant un prochain round…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #386: The Inner Battles

There are battles that the world can watch, some might even bet on them, and then there are battles that no one can even notice. In our world of combat sports and martial arts, many gradually develop pugilistic skills towards themselves.

It is even noticeable that many young people who have bet everything on competition and titles can sometimes more easily turn completely away from these opposition sports when the struggles against the other are no longer possible or, at a minimum, crowned with success.

The inner battles are infinitely diverse. Each person has their own history, their strengths and weaknesses, living with traumas, pathos, and other discomforts. Life potentially amplifying certain flaws. Martial arts teach us discipline and effort, often in a gym or dojo setting.

It is sometimes difficult to tell ourselves that this energy that we have put in place for an hour and a half or two hours, which has exhausted us, made us suffer, sometimes frustrated and annoyed, should be the same that we should sometimes put in place, not for 90 minutes, but for the remaining 22h30.

When we are not well or, more positively, when we have objectives, it is constant attention, it is successes, but also failures to manage; uncertainties that can improve everything as well as make it worse. But unlike training, everything does not start and stop with a greeting.

There are long conflicts, sometimes lifelong, with oneself, and when we think that everything can go well, we realize, a bit like in combat, that perhaps we have taken too much confidence and that we have not been determined and focused enough. The daily battles, facing one’s fears, addictions, impulses, or any other opponents who keep coming back to provoke.

And to say that our being is a combat surface, that there are sometimes indefinite rests, must, or rather can, invite us to become more and more aware of the here and now, in all that it brings us before a next round…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions martiales d’un Hypnofighter #31 : L’épreuve des 100 combats

Demain, Antonio Tusseau propose à ses combattants 50 combats selon les règles du Kyokushin. J’apprécie énormément cette épreuve qui est particulièrement difficile dans le contexte du karaté. Souvenez-vous, ils se battent intensément, en excluant les frappes au visage. C’est un style rigoureux avec une mentalité orientée vers l’avancée constante.

Il est plus « facile » de réaliser ce genre d’épreuve en BJJ ou en Luta, car nous évitons les blessures et il est possible de temporiser. Dans les styles de combat avec des frappes, l’explosivité pour générer de l’impact est bien plus importante. Dans la culture du karaté, c’est Oyama qui a développé cette épreuve. Le problème actuel est que réaliser 100 combats avec le niveau actuel des pratiquants est devenu quasiment impossible.

Quand Oyama a commencé son style, il affirme avoir réalisé cette épreuve sur trois jours, mais il faut noter qu’il était bien plus grand et puissant que les karatékas de son époque, et personne n’avait alors le niveau de résistance et d’impact des pratiquants actuels.
C’est un peu comme comparer un boxeur du début du 20e siècle à un champion contemporain. La différence est si importante que l’on pourrait penser qu’il s’agit de deux sports distincts. Le fait de combattre en continu est bénéfique pour le dépassement de soi. C’est un véritable défi à la fois physique et mental. On ressent l’envie de pousser ses limites et d’aller au-delà.

Le problème demeure dans la récupération après l’épreuve, de nombreux participants finissaient à l’hôpital, avec une longue période de convalescence avant de pouvoir à nouveau enfiler un gi. Cela apporte certainement une satisfaction personnelle, mais cela est difficile à comprendre si on n’a pas soi-même éprouvé la difficulté de vivre autant de combats.

Je me suis demandé un moment si je ne devrais pas organiser une telle épreuve en Luta et en BJJ, juste pour le plaisir, en commençant par 30 ou 50 combats. Cependant, réaliser entre 150 et 250 minutes de randori d’affilée est vraiment tendu. Je pense que beaucoup d’entre nous ont déjà fait deux heures de randori sans pause. Mais les règles d’une telle épreuve sont assez difficiles, il ne faut pas perdre et ne pas être en mode gestion, ce qui rend la tâche plus délicate.

Si des partenaires arrivent « frais » face à des combattants déjà fatigués, ces derniers ne pensent qu’à vous soumettre, et cela pendant plusieurs heures. Il faudrait donc réfléchir à des solutions pour que cela puisse être viable. Des combats basés sur la soumission plutôt que sur les points, simplement parce que les approches de combat sont différentes, et le modèle de compétition n’aurait pas de sens pour ceux qui souhaitent se tester dans le grappling.

Le monde du combat est passionnant, surtout en période de paix. Nous pouvons nous lancer des défis de ce type, ce qui n’aurait aucun sens en temps de conflit. Nous pouvons nous épuiser voire accepter des blessures lors de tests et d’entraînements intensifs, alors que nous ne devrions jamais gaspiller d’énergie lorsque nous devons utiliser notre corps pour « survivre ».

Ainsi, à travers les mythes des arts martiaux et les légendes des défis, nous pouvons véritablement explorer et étudier les possibilités et les limites. Nous pouvons proposer 100 combats à des personnes qui pourront se reposer ensuite et recevoir des soins médicaux. Nous pouvons nous mettre dans des conditions extrêmes, suivre ces épreuves en combat, mais aussi lors de traversées en solitaire ou d’ascensions de montagnes, afin d’optimiser les méthodes et les outils.

Nous vivons une époque où le niveau de combat n’a jamais été aussi élevé, et je suis presque convaincu que même les récits des combattants des années 60, comme Kurosaki, ne valent pas grand-chose face à ce que nous avons atteint de nos jours. Nous continuerons de progresser dans les décennies à venir, et il est fort probable qu’un jour personne ne puisse accomplir les 100 combats.
Et vous, avez-vous déjà été confronté à des tests particulièrement difficiles dans votre style de combat ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

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HnO Coaching #114 : Exercices d’évolution / Avancer au delà des barrières

En sortant de sa zone de confort et en s’offrant la possibilité de créer un nouveau pattern en vous, vous allez aller au delà de ce que vous imaginez.

Les potentiels sont en vous.
La connaissance est Partage
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Be One
Pank

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