Réflexions de Pank / Instantané #401 : Cessez d’apprendre, appliquez

L'article met en avant l'importance de l'application pratique des connaissances acquises, soulignant que l'accumulation de savoir sans mise en œuvre concrète mène à l'oubli. L'auteur encourage à partager et à utiliser activement ce que l'on apprend pour mieux l'intégrer et lui donner du sens, en prenant l'exemple de l'expérience de Milgram pour illustrer que la connaissance théorique seule ne suffit pas à modifier les comportements.

Nous avons tellement d’injonctions à cumuler la connaissance, à lire, étudier, regarder des vidéos. Le cumul encore et toujours, comme si nous devions avoir une bibliothèque énorme et un cerveau bien plein. C’est séduisant, surtout si on a une reconnaissance comme un diplôme ou un certificat.

Mais à quoi bon si ce que nous apprenons n’est pas mis en pratique, si nous ne pouvons pas voir ce que cela donne dans notre quotidien ? Une chose est certaine, ce que nous n’utilisons pas sera oublié. C’est comme la cuisine : moi, étant le pire chef de cuisine de ce dernier siècle, si je ne refais pas mes œufs sur le plat régulièrement… c’est le drame…

La connaissance est un plaisir, un shoot de plaisir quand on comprend, mais qu’allons-nous en faire ? Nous avons un excellent conseil qui est de partager ce que nous venons d’apprendre pour que nous puissions voir notre niveau d’intégration de l’idée ou du concept, voire simplement de compréhension.

Se voir dans l’action de la mise en application nous offre une assimilation et une sensation de donner un « sens » à ce savoir. Comme je vous le partageais dans la vidéo, on a beau connaître Milgram, la même quantité de population se soumet à l’autorité qu’à la première expérience. 60 ans de diffusion du savoir ne changent pas les comportements, si ce n’est juste une donnée et pas un élément central des actions que nous allons faire.

Alors un conseil : cherchez à appliquer ce que vous connaissez, puis revenez aux théories et logiques, mais comme dans l’hypnothérapie, tant de personnes connaissent des tas de techniques, mais ne savent pas où, quand et comment l’appliquer face à une personne en besoin de mieux-être. Pour moi, le moins est souvent le mieux si on peut l’utiliser.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
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Pank’s Reflections / Snapshot #401: Stop Learning, Apply

We have so many injunctions to accumulate knowledge, to read, study, watch videos. Accumulation again and again, as if we had to have a huge library and a very full brain. It’s seductive, especially if you have recognition like a diploma or a certificate.

But what’s the point if what we learn is not put into practice, if we cannot see what it gives in our daily lives? One thing is certain, what we do not use will be forgotten. It’s like cooking: me, being the worst cook of this last century, if I don’t redo my fried eggs regularly… it’s a disaster…

Knowledge is a pleasure, a shot of pleasure when we understand, but what are we going to do with it? We have excellent advice which is to share what we have just learned so that we can see our level of integration of the idea or the concept, or even simply of understanding.

Seeing ourselves in the action of applying it offers us an assimilation and a feeling of giving « meaning » to this knowledge. As I shared with you in the video, we may know Milgram, the same amount of population submits to authority as in the first experiment. 60 years of knowledge dissemination does not change behaviors, if it is just a data and not a central element of the actions that we are going to do.

So a piece of advice: try to apply what you know, then come back to the theories and logics, but as in hypnotherapy, so many people know a lot of techniques, but do not know where, when and how to apply it to a person in need of well-being. For me, less is often better if we can use it.

Take what is right and good for you.
Be One
Pank
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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #338 : L’Humilité de l’Apprentissage

Cet article met en lumière un obstacle fréquent à la progression dans les arts martiaux : l'ego.  L'auteur souligne que l'expérience et les grades, au lieu de favoriser l'ouverture d'esprit, peuvent parfois conduire à une résistance aux critiques et à une  sous-estimation des  moins gradés. Il rappelle que la connaissance est un domaine vaste et que chacun, quel que soit son niveau, peut apporter des éléments précieux. L'humilité et la remise en question sont donc essentielles pour continuer à apprendre et à évoluer.

Il arrive parfois qu’en progressant dans les arts martiaux, l’expérience et les années accumulées nourrissent davantage un ego mal placé qu’une véritable ouverture d’esprit. Est-ce dû aux coups reçus ? À des décennies d’enseignement ? Quoi qu’il en soit, il n’est pas rare de voir des « anciens », et notamment des professeurs, réticents à accepter les corrections.

Comme si seuls ceux qui détiennent un titre sportif, des titres ronflants ou des grades élevés pouvaient les faire progresser. Cette attitude conduit à une moindre écoute des autres et à une fermeture potentielle à des éléments pourtant bénéfiques à leur évolution.

Or, les moins gradés, les passionnés, les chercheurs peuvent avoir saisi et maîtrisé des concepts et techniques que les plus expérimentés n’ont fait que survoler. Être gradé ne signifie pas, comme on a pu le croire pendant longtemps, notamment en Jiu-jitsu, que l’on possède une connaissance technique exhaustive. Cela indique plutôt une compréhension du style et la maîtrise d’un jeu personnel.

Une information reste un élément neutre. Si l’on y associe des émotions négatives simplement parce que l’on ne juge pas l’émetteur, qui n’est qu’un intermédiaire, digne d’intérêt, c’est peut-être le signe qu’il est temps de prendre du recul sur sa pratique et de s’interroger : pourquoi n’accordons-nous de crédit qu’aux plus gradés ?

À un certain niveau, les pratiquants avec de nombreux grades le sont souvent plus par politique ou ancienneté, pas nécessairement par la qualité de leurs connaissances. De plus, même des professeurs peuvent ne pas trouver les mots justes pour transmettre une information, tandis que la formulation d’un élève sera plus claire et accessible à tous.

Ne jamais considérer les grades et les statuts comme des symboles imposant une illusion de savoir, mais au contraire, garder à l’esprit que nous ne connaissons qu’une facette limitée d’une discipline, nous permet de rester ouverts à l’apprentissage et de progresser avec tous ceux qui partagent des informations pertinentes.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #338: The Humility of Learning

It can happen that as we evolve in martial arts, practice and years may develop more misplaced ego than openness. Is it because we take hits? Is it because we have been teaching for decades? In any case, it happens that many « elders » and especially teachers find it difficult to accept corrections.

As if the only ones who could improve them had to have a sports title, high-sounding titles or higher degrees on their belt. Therefore, there is less listening to others and a possible closure to what could help them progress.

Yes, the lower ranked, the passionate, the researchers may have understood and mastered concepts and techniques that we have only skimmed over. Because being ranked does not mean, as we may have believed for years, especially in Jiu-jitsu, that technically we know everything, but that we have an understanding of the style in addition to a game that is specific to us.

Information remains a completely neutral element, if we put emotion into it because we do not consider the issuer who is only a relay, it is because we should perhaps take time on our practice and wonder why we only listen to the highest ranked?

At a certain level, practitioners with lots of ranks are often more so by politics or practice time, not necessarily on the quality of the information. Moreover, even teachers may not find the right words to give the information, while a student’s way of doing things will be clearer and simpler for everyone.

Never taking ranks and statuses as postures that impose an illusion of knowledge, but on the contrary, maintaining that we only know a limited facet of a discipline, makes us ready to move forward with all those who share relevant information.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #286 : La vulgarisation ou pas ?

Cette réflexion explore le dilemme de la vulgarisation. Jusqu’où simplifier pour rendre un sujet accessible sans perdre l’essence même de sa profondeur et de sa complexité? Inspiré par Astronogeek et Viktorovitch, Pank questionne l’équilibre entre culture générale et connaissance.

Ce matin j’ai regardé une vidéo d’astrongeek très sympa sur la vulgarisation https://www.youtube.com/watch?v=xtwNFrnBkpk&pp=ygULYXN0cm9ub2dlZWs%3D . C’est d’autant plus intéressant que je suis souvent dans cette réflexion de l’apport de la vulgarisation;

En effet, quand on partage des passions, nous souhaitons qu’un maximum de personnes puissent comprendre ou à minima répondre à une curiosité sur un sujet donné. Depuis quelques années, certainement parce que je mets fréquemmentd es vidéos en ligne, j’en suis à me dire que vulgariser c’est passer à côté de beaucoup de choses qui en réalité, me semble être les éléments les plus intéressants de mes disciplines.

Du coup sur certaines vidéos je change un peu ma sémantqiue et je partage plus ce qui me semble être un concept ou un rouage important, seulement le retour que l’on me fait, c’est que j’utilise des mots et des idées trop compliquées, ce qui fait qu’on ne suit pas mon raisonnement.

Je comprends parfaitement ce retour mais cela me met dans un questionnement de savoir jusqu’à quel point je veux/peux vulgariser, sachant que si une idée vulgarisée devraient être assimilées, la réalité est que le consommateur, va la plupart du temps juste prendre l’idée dans l’instant et comme le dit Astronogeek le mettre dans sa besace de culture générale, plutôt que dans celle de la connaissance.

Du coup, quand cette idée sera remise sur le tapis, ce qui pourrait être dans ma tete “acquis et connu” doit en réalité être réactivé avec un rappel, ce qui réduit la possibilité d’aller dans plus de partage de connaissances.

Je reprends aussi un idée de Viktorovitch qui estimait dans son bouquin de rhétorique, qu’il ne cherchait pas forcément à simplifier voire vulgariser parce qu’il estimait que ses lecteurs étaient apte à comprendre, en laissant les références s’il voulait plus de détails.

J’aime cette idée de confiance partagé avec le viewers ou le lecteurs de me dire, il va trouver l’information ou plus précisement l’éléments pivot de la réflexion partagée, au travers d’une autre vidéo ou d’une recherche… mais alors l’effort demandé risque de faire s’écarter de la curiosité nombre de personnes …

connaissance #culture #vulgarisation #généralisation #partage

Prenez ce qui résonne le mieux en vous.
Be one,
Pank
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Reflections of Pank / Snapshot #286: Simplifying or Not?

This morning, I watched a very cool video by Astronogeek on popularization (video here). It was particularly interesting because I often reflect on the role and impact of simplifying complex topics.

When we share passions, we want as many people as possible to understand or at least satisfy a curiosity about a given subject. For the past few years, likely because I frequently post videos online, I find myself thinking that simplifying often bypasses what, to me, are the most intriguing aspects of my fields.

So, in certain videos, I adjust my language and share what I believe to be key concepts or mechanisms. However, the feedback I get is that I use terms and ideas that are too complex, which makes it hard for people to follow my reasoning.

I completely understand this feedback, but it leaves me wondering: how much do I want or need to simplify? If a simplified idea is supposed to be easily absorbed, the reality is that the audience often just takes it momentarily, storing it in « general knowledge » rather than true understanding, as Astronogeek points out.

Thus, when this idea comes up again, what I assume to be “understood and known” actually needs to be reactivated, limiting the ability to delve deeper into knowledge-sharing.

I also think about Viktorovitch’s approach in his rhetoric book, where he felt it wasn’t always necessary to simplify because he trusted his readers to understand, leaving references for those who wanted more detail.

I appreciate this sense of shared trust with the viewer or reader, feeling they’ll find the information or the pivot point of the reflection through another video or personal research… but then, the effort required might deter many from their initial curiosity.

Take what resonates most with you.
Be one,
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #279 : Connaissance n’est pas compétence

Dans de nombreux domaines, de la formation aux sports de combat, il est facile de confondre connaissance et compétence. Pourtant, la véritable expertise vient de la pratique. Découvrez pourquoi ceux qui restent sur le terrain sont souvent plus performants que ceux qui accumulent la théorie.

Nous pouvons tous être passionnés de lecture ou de collecte d’informations. Que ce soit dans les arts martiaux ou dans le domaine de l’accompagnement, il est facile de rencontrer des personnes incroyablement érudites. Pourtant, ces mêmes personnes peuvent être des pratiquants et praticiens tout à fait ordinaires.

Dans l’enseignement, cela ne pose pas trop de problème, à moins que ce qui est enseigné, comme dans des techniques complexes en Hypnose-PNL, ne soit que partiellement applicable. Sur le terrain, dans la vie quotidienne ou professionnelle, le taux de réussite reste très bas.

C’est la même chose pour les sports de combat : chaque jour, de nouvelles techniques sont partagées sur les réseaux sociaux, mais elles ne fonctionnent pas dans le cadre de la compétition. On se repose souvent sur des techniques de base qui ont prouvé leur efficacité en situation réelle. J’irais même plus loin en affirmant que les spécialistes de techniques limitées sont souvent plus performants que ceux qui possèdent un large éventail de connaissances.

Il est essentiel de voir si les personnes sur le terrain continuent à pratiquer concrètement. Nous savons, tant dans le monde de l’entreprise que dans celui du sport, que beaucoup de personnes perdent leurs compétences, pour ne conserver que la connaissance, parce qu’elles restent dans des cadres d’entraînement trop théoriques, avec peu de facteurs divers capables de rendre obsolète la théorie, même la mieux vendue.

Apprentissage #pratique #formation #connaissance #compétence

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one,
Pank

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Reflections of Pank / Snapshot #279: Knowledge is not Skill

We can all be passionate about reading or gathering information. Whether in martial arts or the coaching world, it’s easy to encounter people who are incredibly knowledgeable. Yet, these same people can be entirely ordinary when it comes to practicing.

In teaching, this isn’t much of a problem unless what is being taught—like complex Hypnosis-NLP techniques—is only partially applicable. On the ground, whether in everyday life or the professional world, success rates are often low.

The same applies to combat sports: every day, new techniques are shared on social media, but they often fail in competition. We stick to basic moves that have proven their effectiveness in real-world situations. I would even go as far as to say that specialists in a limited set of techniques often outperform those with an endless repertoire.

It’s crucial to see if people are still actively practicing. We know both in business and sports that many people lose their skills, leaving only knowledge behind, because they remain within training frameworks that are too theoretical, lacking the variety of factors that can make even the most well-sold theory obsolete.

Learning #practice #training #knowledge #skill

Take what is good and right for you.

Be one,
Pank

Réflexions de Pank / Instantané #277 : Remettre en question la méthode Silva avec le support de la science

Explorez les liens entre la Méthode Silva et l'hypnose dans une revue scientifique, tout en démêlant les critiques pseudo-scientifiques. Un regard objectif pour mieux comprendre.

Pour ceux qui suivent un peu le travail que je partage avec Lee Pascoe sur la Méthode Silva, je cherche à établir des parallèles entre cette méthode et l’hypnose. Depuis que j’ai découvert la Méthode Silva, je la considère comme un système d’auto-hypnose, et l’étude a posteriori de l’auteur et de ses œuvres me le confirme.

Cependant, comme nous l’avons déjà mentionné concernant la question épineuse de savoir si la méthode est une secte : https://youtu.be/3-CD61bxGKY et https://youtu.be/yOzRdIsPjAs , cette critique perdure depuis un certain temps, en raison de certains éléments pseudo-scientifiques partagés dans ce cadre.
Pour ceux qui me connaissent, j’aime chercher et comprendre.

Ainsi, après une discussion et sur les conseils d’un éminent professeur chercheur, j’ai décidé d’entreprendre une revue scientifique dans une revue à comité de lecture, avec une publication en libre accès (open-publication). L’idée est intéressante et permet de fragmenter le système, comme nous le faisons depuis trois ans. Rechercher des propos justes, obsolètes ou scientifiquement non prouvés est un bon moyen de partager au mieux les connaissances.

N’étant pas dogmatique, j’ai la chance de pouvoir facilement distinguer mon expérience subjective des théories scientifiques, qui peuvent parfois aller à l’encontre de celle-ci. Certains points qui ne valideraient pas les affirmations de la méthode, voire l’empirisme de certains pratiquants, pourraient créer des tensions ou des désaccords. Cependant, comme le souhaitait José Silva lui-même, il est essentiel de se tenir à jour sur ce qui est avéré, car la connaissance est primordiale pour trouver des solutions.

Reste à voir où cela nous mènera.

#laméthodesilva #Autohypnose #Hypnose #Science #Review #Connaissance #Questionnement
Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one,
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Reflections of Pank / Snapshot #277: Questioning the Silva Method with the Support of Science

For those who follow the work I share with Lee Pascoe on the Silva Method, I have been trying to draw parallels between the method and hypnosis. Since discovering the Silva Method, I have considered it a self-hypnosis system, and studying the author and his works has confirmed this for me.

However, as we previously mentioned regarding the thorny question of whether the method is a sect: Video 1 and Video 2, this critique has persisted for some time, particularly due to pseudo-scientific logic often shared within this context.

For those who know me, I enjoy researching and understanding. Thus, after a discussion and on the advice of a prominent research professor, I’ve decided to conduct a scientific review in a peer-reviewed journal, with an open-access publication. The idea is intriguing, as it allows us to break down the system, as we have been doing for the past three years. Searching for accurate, outdated, or scientifically unproven statements is an excellent way to share knowledge more effectively.

As I am not dogmatic, I am fortunate to easily differentiate my subjective experience from scientific theories that may oppose my experience. It is possible that some points may not validate the claims, or even the empiricism of certain practitioners, which could create tensions or disagreements. However, as José Silva himself wished, we must stay up to date on what is verified, as knowledge is essential for finding solutions.

We will see where this leads us.

#silvamethod #SelfHypnosis #Hypnosis #Science #Review #Knowledge #questioning

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Be one,
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #258 : Quand la connaissance ne sert à rien

Dans ce post, Pank explore l'idée que la connaissance ne garantit pas le pouvoir. Malgré l'accès illimité aux savoirs, les citoyens restent souvent passifs face aux dérives autoritaires. L'article analyse comment l'histoire se répète et comment la connaissance, bien que disponible, n'a pas toujours d'impact dans la réalité.

Je vous ai déjà partagé l’idée que la connaissance n’est pas un pouvoir en soi. C’est une phrase qui sonne bien dans un discours ou sur un t-shirt engagé, mais nous avons aujourd’hui la preuve concrète, avec l’apparition d’Internet et la disponibilité des savoirs gratuits, que notre intelligence collective (ou QI moyen) n’a pas fondamentalement évolué. Malgré l’accès sans précédent à l’information, nous ne semblons pas mieux armés pour résoudre les problèmes complexes de notre époque. Ce sont encore et toujours une poignée d’intellectuels, recrutés par les entreprises, administrations et autres secteurs, qui découvrent et diffusent de nouvelles idées.

Pire encore, nous avons tous étudié, depuis notre enfance, les grandes périodes troubles de l’histoire nationale et mondiale. Nous avons appris, encore et encore, comment des dictatures se sont formées : des chemises noires de Mussolini aux nazis d’Hitler, en passant par les franquistes, castristes, maoïstes, staliniens, etc.

On nous a montré comment un homme a pu, en 1933, prendre le pouvoir sans une reconnaissance immédiate et écrasante. On nous a prévenus des dangers des extrémistes, car ils présentent toujours un risque de basculement. Et pourtant, nous sommes en juin 2024, en France, dans une République, et nous assistons à la remise en question des décisions populaires.

La démocratie, du moins pour une période de trois mois, semble avoir disparu. Les électeurs de certains partis (comme le NFP ou le RN) n’ont aucun intérêt pour un président qui gouverne seul, sans tenir compte de l’opinion du peuple. Maintenir son gouvernement pour des « affaires courantes » et refuser de nommer le représentant du parti élu par le peuple, sous prétexte d’une absence de majorité parlementaire, met sérieusement en doute la valeur de nos votes.

Nous laissons donc un homme, connu pour ses ambitions de toute-puissance et son désir de marquer l’histoire, diriger notre pays sans que personne ne réagisse vraiment. Ah si, il y aura bien une « marche des mécontents » prévue le 7 septembre, soit trois mois jour pour jour après les résultats du second tour des législatives imposées par ce même président.

C’est l’été, les vacances, les JO… Mais nous avons tout de même un homme au pouvoir, une population passive, qui sait pertinemment comment les dictatures se forment, mais qui regarde sans agir. Comme les Allemands ou les Italiens l’ont fait avant que la situation ne dégénère. Nous avons la connaissance, les faits historiques, mais nous nous rassurons avec des « ce n’est pas pareil », « il n’y a pas d’extrémisme », « il n’y a pas de violence », « la Constitution ne fixe pas de délai pour choisir un Premier ministre ».

Certes, mais en attendant, nous acceptons cette situation, comme nous acceptons l’idée qu’il y aura probablement une autre dissolution de l’Assemblée dans un an pour tenter d’obtenir un « pays gouvernable ». Donc, trois mois de « dictature douce », puis neuf mois avant de potentiellement recommencer, sous prétexte que tout cela se fait pour la Grandeur de la France…

Nous avons la connaissance, mais, comme avec Internet, elle n’a de réalité que dans nos esprits, rarement dans les faits.

politique #démocratie #dictature #rationalisation #connaissance #bêtises #faiblesse #histoire

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

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Reflections by Pank / Snapshot #258: When Knowledge is Useless

I have already shared with you the idea that knowledge is not power in itself. It sounds good in a speech or on a protest t-shirt, but today we have concrete evidence, with the advent of the Internet and the availability of free knowledge, that our collective intelligence (or average IQ) has not fundamentally evolved. Despite unprecedented access to information, we don’t seem any better equipped to solve the complex problems of our time. It is still a small group of intellectuals, hired by companies, administrations, and other sectors, who discover and disseminate new ideas.

Worse, we have all studied, from childhood, the great troubled periods of national and world history. We have learned, over and over again, how dictatorships are formed: from Mussolini’s black shirts to Hitler’s Nazis, through Francoists, Castroists, Maoists, Stalinists, and others.

We have been shown how a man could, in 1933, take power without immediate and overwhelming recognition. We were warned about the dangers of extremists, as they always pose a risk of shifting to authoritarianism. And yet, here we are in June 2024, in France, in a Republic, and we are witnessing the questioning of popular decisions.

Democracy, at least for a period of two months, seems to have disappeared. Voters from certain parties (like the NFP or RN) have no interest in a president who governs alone, without taking into account the opinion of the people. Maintaining his government for « current affairs » and refusing to appoint the representative of the party elected by the people, under the pretext of a lack of a parliamentary majority, seriously calls into question the value of our votes.

So, we allow a man known for his ambitions of absolute power and his desire to mark history to govern our country without anyone really reacting. Oh yes, there will be a « march of the discontented » scheduled for September 7, three months to the day after the results of the second round of the legislative elections imposed by the same president.

It’s summer, vacation time, the Olympics… But we still have a man in power, a passive population, who knows exactly how dictatorships are formed but watches without acting. Just like the Germans or Italians did before things got out of hand. We have knowledge, historical facts, but we reassure ourselves with « it’s not the same, » « there’s no extremism, » « there’s no violence, » « the Constitution does not set a deadline for choosing a Prime Minister. »

Certainly, but in the meantime, we accept this situation, as we accept the idea that in a year, there will likely be another dissolution of the Assembly to try to get a « governable country. » So, three months of « soft dictatorship, » then nine months before potentially starting over, under the pretext that all this is done for the Greatness of France…

We have knowledge, but, just like with the Internet, it only exists in our minds, rarely in reality.

politics #democracy #dictatorship #rationalization #knowledge #nonsense #weakness #history

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HnO Hypnosophie #872 : Développez votre savoir, ne vous saturez pas d’informations

Un élément qui peut s’ajouter à notre réflexion sur les problématiques cognitives qui se développent.

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La connaissance est Partage
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#informations #savoir #connaissance #FOMO #hypnose #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie

HnO Coaching 319 : Arrivez vous à une saturation de connaissances ?

Nous cumulons des « connaissances », mais que retenons nous ? Est ce que nous ne nous saturons pas ? Ne nous confusionnons pas sur nos savoirs ?

Toutes vidéos HnO répertoriées ici : https://bit.ly/2UHyREj
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HnO Débuter l’Hypnose #55 : Moins consommer la connaissance et plus l’appliquer

Nous avons la chance aujourd’hui d’avoir au travers de conférences, d’ouvrages et de rencontres de nombreux apports théoriques. Je suis persuadé que la dimension culturelle de nos disciplines est essentielles, elle ne doit par contre pas supplanter la mise en application . S’impliquer dans la connaissance et la faire vivre.

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HnO Hypnose / Vivre sa Thérapie #12 : Oublier ses connaissances en psycho

Parfois quand nous avons des partenaires praticiens ou qui se sont intéressés à différentes méthodes psychologiques, nous nous retrouvons avec des personnes qui ramènent tout à leur connaissance, comme pour valider une théorie.

Plutôt que de garder nos connaissances et de chercher à les valider ou les invalider, il est important de se laisser le droit de mettre de côté ce savoir pour simplement vivre l’instant présent.
Ainsi nous entrons en contact avec nous plus pleinement.

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