Dans la démarche du groupe Objectif Nouvelles Habitudes, je vous partage un petit exercice qui peut permettre d’interrompre l’activation de l’habitude.
Testez, observez et concluez par vous mêmes. Les potentiels sont en vous. La connaissance est Partage Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous Be One Pank
Extrait de l’essai 15-Apprendre le Système TPA 2014 Disponible sur https://goo.gl/ovXu5C
Chapitre 7- Le TPAction avancé (Part 1)
Guère de complexité dans la technique avancée. Vous restez sur le même processus. Il faut bien vous rendre compte que le plus important est votre capacité à vous connecter à vous-mêmes. Tout ce que le TPA va vous enseigner à mesure de votre pratique. C’est cette force qui vous appartient depuis toujours, être plus à l’écoute et plus dans l’accueil de vous-mêmes pour avancer. La version avancée du TPA va s’axer sur la pratique du souffle. Dans toutes les méthodes que j’ai pu étudier jusqu’à aujourd’hui (et il y en a encore tellement à étudier), la respiration est un élément récurrent. Nous pouvons le voir au travers des arts martiaux internes, du yoga, des techniques comme le rebirth, la sophrologie, la relaxologie… Nous revenons facilement sur un point central de notre vie quotidienne, notre souffle. Sans entrer dans l’ensemble des considérations de ces systèmes et pour cela je vous conseille de prendre un temps pour apprendre et découvrir avec des experts, nous avons dans le quotidien un lien avec le souffle. Vous connaissez tous les méthodes simples que nous proposons aux personnes anxieuses : ‘ Respire profondément ça ira mieux’. Pour une mère lors de l’accouchement le souffle est déterminant pour gérer ce moment au mieux. Nous le constatons tous les jours, nous sommes souvent à bout de souffle quand nous montons en pression lors d’une conversation. Quand nous avons peur, notre souffle se bloque un instant. Nous l’oublions tellement parce que nous le faisons de façon naturelle. Pourtant il peut être un allié de taille dans votre quotidien. Il le sera encore avec le TPA. Pour cela vous allez apprendre à respirer en utilisant les mouvements des mains et en vous connectant avec votre Tolérer-Permettre-Accepter. J’ai beaucoup travaillé sur ce sujet depuis quelques mois suite à des travaux avec les Points Cosmos et des notions de QiQong. Je me suis aperçu que les intentions avec un centrage sur une problématique, offraient des transitions dans les transes. Prenons un exemple simple et mettez-le en pratique.
Pendant quelques instants vous allez vous imaginer dans une situation qui a pour habitude de vous stresser. Je vous demande de le faire quelques instants avec l’implication de votre émotion et observez comment votre respiration, votre cage thoracique, votre gorge se modifie. Ne tentez pas de changer quoi que ce soit.
Maintenant prenez trois respirations : Inspirez avec le nez en comptant 5 secondes Expirez avec le nez en comptant 5 secondes
Pensez bien à respirer avec le nez, nous ne sommes pas forcément très habitués, et vous verrez que l’effet est intéressant. Maintenant observez vos émotions. Est-ce que vous avez toujours la même ? Est-ce que vous pourriez la comparer à celle précédemment vécue ? Les respirations permettent de ‘casser’ les processus mentaux et émotionnels. Il est difficile de prendre pleine attention à son souffle et de rester fixé sur une dynamique négative. C’est même le cas dans les douleurs physiques. Vous pouvez facilement trouver sur Youtube des vidéos sur le Systéma qui est un art martial russe très particulier. Ce qui m’intéresse dans cette école c’est leur façon d’apprendre à encaisser un coup, ou d’en donner un en gardant le maximum de détente et de décontraction. Ils enseignent que l’élément principal est de pouvoir faire suivre à la douleur, on va offrir à l’onde, un trajet qui va être géré par le souffle. Pour leur part, ils travaillent la bouche ouverte au départ, mais ils apaisent rapidement un mal de cette façon. Dans le TPAction, nous allons utiliser ce magnifique levier pour accélérer certains processus, lâcher des tensions à la fois psychiques et physiques. Certains anciens, dans les arts martiaux, nous enseignaient que lorsque le corps se relâche, l’esprit le fait également. Ils aiment à prendre les métaphores des arbres qui trop vieux, raides, ‘solides’ rompent, et qu’un arbuste, un arbre ‘souple’ plie seulement pour laisser la pression passer.
Extrait de l’essai 15-Apprendre le Système TPA 2014 Disponible sur https://goo.gl/ovXu5C Chapitre 6 : Comment Utiliser le TPA ? (Part 2) 2e façon de l’utiliser : Outil d’amélioration de son état physique, psychique et émotionnel. Cette facette du TPA est certainement la plus simple à travailler. En effet, elle fonctionne sur deux aspects : 1- Répétitions Gestuelles 2- Répétition d’un Mantra Psychique A l’inverse du TPA, dans le modèle de CrossTherapy il n’y a pas besoin d’un travail en amont, il peut être appliqué de façon ponctuelle. Il suffit de bien définir sa problématique. Dans les systèmes plus analytiques il y a une différence à faire entre les problématiques et les objectifs de séance. Dans le cas du TPAction nous pouvons simplement poser ce qui nous dérange. Il n’y aura qu’à IMAGINER ce problème comme une FORME. Cette Forme pourra être une forme géométrique, un personnage, une scène. Il n’y a pas de limite à ce que vous allez proposer avec votre subconscient. Avant de commencer, pour que vous puissiez jauger au mieux, notez votre problématique sur une échelle de 1 à 10. Il est toujours utile de mesurer l’avancée d’un travail que l’on met en place sur soi-même. 1- Prenez un instant pour tendre une de vos mains devant vous. 2- Imaginez votre problématique dans le creux de votre main 3- Fixez-la une trentaine de secondes pour bien la ressentir. Cela peut être un poids, une sensation, une forme, une couleur, il n’y a pas besoin de voir mais surtout d’imaginer. Laissez-vous aller à PROJETER cette sensation/forme/perception comme si vous la teniez à bout de bras. Symboliquement, vous pouvez vous rendre compte que vous prenez ce mal, ce problème à bras le corps et que vous décidez d’y FAIRE FACE. Vous passez de la phase de DENI qui pouvait être pesante à une mise en place d’action par et pour vous même. 4- Vous allez poser l’autre main sur le problème et commencer à tourner dans le sens d’une aiguille d’une montre en vous répétant une phrase du type : *Je Tolère la présence de…. *Je Me Tolère avec… *Je tolère l’existence de… dans ma vie Faites-le pendant une Trentaine de secondes en cherchant à EFFACER ce symbole imaginaire de votre mal. On peut facilement imaginer une éponge qui nettoie un tableau, comme un effacement progressif et possible des choses. Même si cela peut prendre du temps dans les phases de stress ou celles de ‘crises’. En effet, les retours montrent que parfois certaines personnes passent une heure pour l’étape de TOLERANCE. Dans ce toucher, il y a régulièrement des remontées émotionnelles. Un moment qui est parfois proche de l’abréaction. Vous verrez avec quelques techniques en plus dans les phases avancées, la respiration pourra vous permettre d’accélérer certains processus. Faites bien des phases courtes de 30 secondes dans un sens, en vous répétant votre mantra. 5- A la fin du temps, claquez fort entre les mains. Le principe est d’interrompre symboliquement le schéma dissonant avec un geste et un son fort afin de permettre la rupture de ce dernier. Ce geste a toute son importance, au départ nous pouvons l’oublier parce que nous nous trouvons dans des excès émotionnels, et nous arrêter pour claquer dans les mains paraît inopportun. Testez et observez ce que cela apporte. 6- Reprenez dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Vous continuez la même dynamique que vous avez mise en place, toujours avec la perception de votre mal. Vous le faites pendant trente secondes et vous vous fixez à la fois sur le mantra et sur le fait d’effacer votre problématique. 7- Claquez fort dans les mains et vérifiez votre ECHELLE. Il n’y a rien d’autre à faire sur chaque étape que cette démarche : Tolérer, Permettre, Accepter. Vous allez prendre le temps qu’il faut pour que la gêne physique ou émotionnelle s’atténue ou s’efface complètement. Il est possible qu’au départ vous sentiez que sur votre échelle, tout augmente. Certains clients n’arrivaient même pas, dans un premier temps, à faire le geste d’effacement et à se répéter le mantra, tellement la notion même de tolérance était insupportable. Il ne faut surtout pas abandonner, même si votre corps et votre esprit sont en résistance, il est important que vous puissiez pousser votre dynamique. La rotation peut se faire plus ou moins vite cela n’a que peu d’importance. Si l’image émotionnelle dans le creux de la main est trop douloureuse, changez-la en un SYMBOLE. Le symbole permettra automatiquement de mettre une certaine distance avec le vécu. Il peut aussi n’être qu’un mot que vous prenez le temps d’effacer. Vous allez constater plusieurs choses. Plus vous allez vous focaliser sur votre émotion et sur la projection de votre image dans la main en la fixant, plus vous allez vous permettre d’entrer dans une transe. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il peut y avoir une remontée émotionnelle importante. Les rotations dans un sens offrent à l’esprit une notion d’effacer le schéma que nous connaissons dans sa forme présente. C’est fluide, c’est une possibilité que nous nous offrons. Aller dans l’autre sens, c’est offrir un schéma antagoniste et par essence opposé. J’ai appris lors d’une de mes conférences que certaines techniques de chamanisme proposaient de tourner en rond à l’inverse de l’aiguille d’une montre pendant 90 minutes afin de supprimer une mauvaise habitude. C’est dans cette idée que nous allons à l’inverse. De plus pour ceux qui connaissement les concepts de l’hypnose thérapeutique, cela permet de créer des patterns, c’est-à-dire des schémas répétitifs que vous allez transformer avec votre INTENTION au travers du mantra. L’intention est très utilisée dans les démarches spirituelles et aussi dans le développement personnel, elle est maîtresse de nombreux changements. Seulement la plupart du temps, nous n’y ‘croyons’ pas, nous sommes davantage dans une dynamique d’espérance. Pourtant l’espoir est une chose qui pour la plus grande partie du temps mène à l’échec. L’intention est comme une flèche que l’on décoche pour aller vers le cœur de la cible. Nous y mettons tout ce que nous avons, c’est comme notre vie dans une action. Cette énergie est cette volonté d’arriver coûte que coûte au centre. Dans le TPAction, votre intention est d’aller mieux au travers des étapes de la tolérance, de la permission et de l’acceptation. Il est possible que vous vous sentiez de plus en plus dissocié à mesure que vous pratiquez cette méthode, restez simplement fixé sur votre mantra et vos gestes, vous verrez que rapidement vous percevrez les choses de façon très différentes. Pensez à régulièrement voir où vous en êtes de votre malaise, grâce à l’échelle. Certaines personnes sont presque dans l’oubli, comme si elles se disaient qu’il n’y avait aucune raison pour qu’elles réagissent comme cela vis-à-vis d’un sujet. D’autres sentent qu’il y a comme une explosion en elles, comme si une chose douloureuse venait de disparaître. Pour d’autres encore c’est plutôt un allégement, une prise de conscience au travers de l’apaisement que cela peut procurer. Plus vous allez l’utiliser plus vous allez vous rendre compte que les différents éléments dissonants vont disparaître facilement. Vous n’avez pas à faire l’ensemble du processus pour arrêter. Vous allez pouvoir vous arrêter à une étape. Parfois, celle- ci prenant quelques minutes, vous n’avez pas forcément la possibilité de tout faire. Cela importe peu, baissez ce que vous pouvez baisser.
Extrait de l’essai 15-Apprendre le Système TPA 2014 Disponible sur https://goo.gl/ovXu5C Chapitre 6 : Comment Utiliser le TPA ? (Part 1) Nous pouvons utiliser le TPA de plusieurs façons. Initialement lorsque je l’utilise dans ma CrossTherapy ou mon Hypnosophie, je prends soin d’observer où se trouve mon partenaire dans sa phase de travail. Parfois mes suggestions, mes échanges ou mes questions vont mettre en avant un des aspects afin de faire prendre conscience du niveau où mon partenaire se trouve. Les discours, les orientations thérapeutiques ne sont pas les mêmes que vous soyez dans une étape de tolérance ou d’intégration. D’ailleurs les transes de votre partenaire à ces niveaux vont également varier. 1 ère façon de l’utiliser : le CURSEUR d’étape En faisant évoluer le système je me suis rendu compte de l’importance, pour de nombreuses personnes, de se sentir aussi actives et responsables de leurs séances, j’ai repris des principes d’utilisation des transes au travers d’une action kinesthésique. Nous savons que les mains sont liées symboliquement à la mise en place des actions, et qu’en réflexologie il y a de nombreux points d’acupuncture. J’ai pu observer que de nombreuses personnes qui s’angoissent vont se rassurer en se frottant ou se caressant les mains. Cette attitude naturelle a été un des points de départ de la mise en place du TPAction. Le Travail sur les mains : 1- Masse des points d’acupression 2- Rassure 3- Met en action le partenaire 4- Symbolise la prise en main de sa vie et de sa problématique. Cette action est importante pour travailler sur les principes connus en hypnose et dans les thérapies énergétiques. Le TPAction est une façon de travailler sur soi et dans un second temps de réactiver des ancrages positifs en post-travail. C’est une technique qui est utile dans de nombreux cas de figure et particulièrement dans les phases de crise. C’est une alternative à nos comportements dissonants.
Extrait de l’essai 15-Apprendre le Système TPA 2014 Disponible sur https://goo.gl/ovXu5C Chapitre 4- Accepter
L’acceptation est une étape de pleine délivrance. Nous avons mis en place les étapes précédentes dans cet objectif-là. Lorsque nous acceptons nous ne sommes plus dans ces dynamiques culpabilisantes, colériques, tristes. Il est tellement fréquent de rencontrer des personnes qui nous expliquent avoir accepté des situations et qui expriment dans leurs attitudes, de la colère, du mépris. Quand j’ai étudié les programmes de Ekman sur les micros expressions, sans prendre cela comme une règle absolue, j’ai été étonné. De nombreuses personnes lorsqu’elles parlent de leur passé pendant les consultations, expliquent qu’il n’y a pas de problèmes spécifiques sur certains événements. Pourtant quand elles en parlent, leurs expressions offrent une toute autre interprétation. A ces moments-là, je ratifie souvent et en posant quelques questions, je m’aperçois que cette ‘acceptation’ ressemble davantage à une tolérance, voire même une étape encore plus étonnante, le déni. C’est très souvent en commençant sur ce qui nous semble avoir été accepté que nous découvrons où nous en sommes. Il est intéressant de nous poser plusieurs questions, ai-je vraiment accepté telle ou telle situation ? Est-ce qu’une émotion naît ? Est-ce que mon corps se tend ? Posez-vous quelques questions et observez. Vous allez être surpris du retour. L’acceptation est comme la possibilité de se débrancher complètement d’une émotion et directement du souvenir. Pouvoir en parler sans le moindre excès émotionnel. Dans la justesse de ce qui est en nous, sans le nier, mais en l’observant sans que cela ne puisse nous affecter dans le quotidien et dans le subconscient. Prenez un souvenir d’enfance complètement neutre comme par exemple lorsque vous alliez à l’école, vous pouvez y penser sans la moindre émotion parasite, avec une observation juste. Quand bien même vous vous y plongez complètement, vous observez que vous l’avez simplement gardé à un niveau adapté pour que votre corps, votre souffle et vos émotions soient les plus régulés possible, et cela sans le moindre effort. C’est une sensation quasi-similaire à l’acceptation. Il est intéressant de constater que très souvent, les personnes qui défendent intellectuellement, avec des notions logiques et conscientes leurs acceptations, sont celles qui sont encore dans le contrôle et la justification de quelque chose qui n’a pas été accepté. Elles partent du principe que parce qu’elles peuvent expliquer ou disséquer la problématique, elles peuvent accepter. Seulement, ce n’est pas un processus intellectuel, ce n’est pas un décret. Nous ne nous levons pas un matin avec cette idée qu’aujourd’hui, nous allons tolérer les critiques de nos enfants, le harcèlement de notre patron, la colère de nos parents… Le conscient ne peut pas changer ce que le subconscient a programmé. L’acceptation est comme une conséquence du travail qui a été mis en place en amont, Vous observerez que c’est comme un déclic, sans effort. Un élément qui vient simplement de rentrer dans un apaisement, sans se l’être imposé. Une fois que nous admettons que l’acceptation est un point qui peut prendre du temps, parfois des années, nous pouvons facilement devenir beaucoup plus tolérants et permissifs avec nous-mêmes. Nous avons tendance à nous mettre en compétition avec nous-mêmes dans le développement personnel, encore plus lorsque nous faisons partie d’un groupe. Il y a cette idée que tout change rapidement et que nous acceptions, seulement parce que nous avons commencé une démarche.
Extrait de l’essai 15-Apprendre le Système TPA 2014 Disponible sur https://goo.gl/ovXu5C Chapitre 3 : Permettre
La permission est possible si nous avons pris conscience de différents éléments, comment pourrait-on être acceptant d’une situation si nous n’avons même pas la pensée qu’elle puisse poser un blocage. Je reprends des réactions de patients qui en cabinet, dans un premier temps, viennent parce que tout va bien et qu’ils n’ont aucun problème spécifique, mais qui ne se sentent pas au top à cette période ci. Pour eux la vie est normale, il n’y a pas de quoi se prendre la tête, et c’est sûrement passager. Je le sais d’autant plus que j’ai encore ce type de réaction même en travaillant sur moi. Seulement après quelques minutes d’écoute et de questionnements, il commence à donner différents éléments, qui, une fois prononcés hors du cadre habituel des amis et de la famille, semblent plus dissonants. Cette phase de ‘tout va bien’, se clôt souvent en fin de première séance avec un ‘il y a du boulot avec moi’. Cette première idée est le départ d’une démarche, parfois qui ne sera continuée que des années plus tard. En effet, s’il y a une chose que je peux affirmer maintenant c’est que si nous commençons à nous poser des questions… nous ouvrons la boîte de Pandore. C’est assez désagréable de s’en rendre compte, de se rendre compte que nous étions persuadés que tout était au mieux dans le meilleur des mondes, pour en arrivé à … moi aussi je ne suis pas au mieux. Il ne faut pas voir cette dynamique comme négative, par contre elle est assez contraignante. Nous n’avons plus d’échappatoire avec nous-mêmes. Il y a donc cette compréhension qu’il y a des choses à travailler. Prenons du concret, hier j’ai eu un patient qui, venant en cabinet sur le conseil d’un ami, s’est retrouvé à me dire qu’on lui a envoyé un sort pour que sa vie ne soit qu’échecs. Après lui avoir expliqué ce que représentent l’hypnosophie et les différentes méthodes de Crosstherapy, j’ai compris que la personne était perdue. Elle commençait à angoisser, ce qu’elle m’a confirmé, parce que pour elle, ça n’avait rien à voir avec ses problèmes. Après un long moment de questions réponses, la personne s’est arrêtée, surprise d’avoir exprimé autant de choses qu’elle n’avait jamais exprimées avant, parce que personne ne l’avait jamais écoutée. Cette prise de conscience, l’a entraînée directement dans une tolérance de l’idée que son mal-être provenait certainement d’autres choses. Son visage et ses postures ont complètement changé. Elle avait ouvert sa boîte de Pandore et en même temps au travers de ce qui lui semblait si minime, s’est offert le droit de se découvrir aussi. Cette première phase allant certainement se poser dans les séances à venir, nous pouvons penser qu’elle approchera la tolérance d’avoir, entre autres, jamais été écoutée. Vous comprenez bien que cette idée, une fois comprise, n’est pas directement acceptable. Se laisser le droit de se voir comme effacé, jamais pris au sérieux, jamais cru, puis celle de ne jamais avoir osé prendre sa place, éveillent des perceptions qui peuvent paraître très destructrices dans un premier temps. C’est dans ce cas que la tolérance de l’idée, la juste possibilité que cela puisse faire partie de lui, est une possibilité psychique apaisante, parce que l’on peut se dire que l’on s’est trompé, que ce n’est pas réellement ça, mais que l’on peut aussi garder un oeil dessus. Selon le type de thérapie que nous proposons, soit le praticien, soit le patient prendra la décision de venir dessus. D’après ce que j’ai pu observer, la permission est possible quand il y a une juste représentation de ce que nous vivons. Sans excès, sans déni, dans une présence plus équilibrée. De la distance excessive que nous avions prise sur cet aspect de nous, qui pouvait troubler, nous nous sommes rapprochés pour davantage l’apprendre. C’est un peu comme si vous imaginiez une soucoupe volante qui tombe dans votre jardin. On peut être curieux et se dire que c’est sûrement intéressant, il y a comme une hésitation quant aux réactions à avoir. Dans cette situation nous savons que nous avons un ‘truc’ au fond du jardin, ce n’est pas pour autant que nous nous précipitons, surtout si vous pouvez imaginer des bruits étranges, des ombres étranges et des voix. Nous sommes dans cette première étape dont nous ‘tolérons’ autant que possible le problème. Puis après nous être armé d’une poêle, d’un club de golf au d’anti-moustiques, nous nous décidons à sortir. Nous arrivons symboliquement à la permission. Nous nous approchons, nous prenons en compte que de toute façon, nous y sommes et nous ne pouvons pas éviter. Vous comprenez aussi que cela peut mettre en avant un paquet d’évitements. Nous trouver des excuses, appeler la police, nous faire un sandwich (on ne sait jamais on pourrait se faire enlever). Cette approche pour se retrouver en face et se permettre d’y aller, comme permettre l’existence de cette soucoupe, offre un nombre de possibilités extraordinaires. Je l’admets aussi, nous pouvons nous faire pulvériser par le blaster laser… au pire, dans la thérapie, cela signifiera que nous restons dans nos schémas et nos schémas passés. Rien de méchant par rapport à nos Extra-terrestres de jardin. La permission est un rapport plus neutre, ce n’est pas regarder de haut les choses où les prendre à distance, mais réussir à ne plus se laisser entraîner dans des émotions excessives. Nous ne nous perdons pas dans nos peurs, nos angoisses, mais également dans nos fausses croyances, comme tout le monde il est beau et gentil, tout le monde devrait s’aimer. Dans un réalisme accueillant nous avançons et nous permettons d’autres façons de fonctionner. Il y a de nombreuses prises de conscience et des droits de devenir qui nous sommes. Nous sommes passés de la phase du juge terrible et difficile avec nous-mêmes à un être plus clément et plus défendant. C’est une forme de délivrance qui peut vraiment offrir l’image d’une sortie de notre prison intérieure, d’une tension et d’une oppression. Il peut y avoir des larmes, des cris, des rires, de la joie, mais parfois aussi une peur de se rendre compte que son principal ennemi a pu être soi. A ce niveau, le patient a ouvert une porte, celle de la prison est symboliquement intéressante, parce que pour beaucoup nous sommes les principaux bourreaux de nos vies. Mais aussi les gardiens de notre geôle intérieure. En effet, il est facile de s’imaginer constamment persécuté ou blessé par un père ou une mère, un frère ou une sœur, une femme ou un mari, un fils ou une fille. Pourtant en les voyant comme les responsables de vos maux, vous ne vous permettez pas de découvrir que même s’ils ont pu vous mettre dans une situation empoisonnante, c’est vous qui faites le choix, au quotidien de rester dans cette cellule intérieure. Cette voie de changement est une permission à LA vie et à la liberté. Celle de devenir responsable de sa vie et de ses choix.
La tolérance, nous entendons souvent ce mot, surtout de la part de nos politiques. Il y avait une période où la tolérance zéro était de mise. Nous sommes une grande partie de notre temps dans cette démarche. Nous sommes absolument intolérants vis-à-vis de nous-mêmes. Qui parmi vous ne se critique pas dans ses actes, ses pensées, son image ? Est-ce que vous tolérez vos erreurs, vos faiblesses, vos bassesses ? C’est difficile comme ça de prime abord. Surtout que la société nous donne à croire que la tolérance peut être une faiblesse. La Tolérance est la première étape après le déni. En effet, nous sommes tous persuadés que tout va bien, ou que le problème ne vient pas d’ici ou de là, mais d’une cause que nous avons clairement définie. Il est vrai que nous sommes pleins de certitudes et encore davantage dans ce qui est notre développement personnel. Il suffit que nous ayons suivi des thérapies ou des travaux plus méditatifs et nous sommes persuadés que nous avons trouvé la bonne voie. Il est vrai que parfois il est assez délicat de se rendre compte qu’il y a d’autres choses à découvrir. Surtout que c’est une étape qui reste assez désagréable, particulièrement pour notre ego. Nous avançons donc pour beaucoup d’entre nous dans cette illusion que nous savons, et que nous sommes en train de trouver les bonnes solutions, alors que parfois nous n’avons pas pris en compte un élément, que notre niveau de conscience ne peut nous permettre de percevoir. C’est là que nous avons divers chemins pour nous rendre compte que, peut-être, il y a d’autres choses. La thérapie est une voie, la religion et la spiritualité également, les travaux personnels encore une autre. Il n’y a pas de meilleure route. De toute façon, nous pensons tous que la notre est meilleur, plus rapide, plus juste que les autres. Quand nous arrivons à percevoir un mal, une problématique récurrente, que nous découvrons certaines ombres, il y a souvent un refus, un malaise.
Pour autant l’étape se fait. Cependant, comme tout ce qui avance, nous pouvons également reculer. D’une perception nouvelle nous sommes tout aussi capables de retourner dans nos ‘voiles’ de consciences et de passer à autre chose. En séance, j’aime cet instant pendant lequel, le partenaire a comme un bug, un instant où tout ce qui était tellement logique (conscient) semble basculer vers une découverte. Cet instant qui est souvent suivi d’un ‘je ne sais pas’ profond. C’est à ces moments-là, que l’idée commence à être tolérée. La sémantique que nous utilisons souvent est ‘acceptée’. Je pense que c’est une erreur, ce début de prise de conscience n’est absolument pas une acceptation du fait ou de l’état, mais plutôt un premier pas dans la possibilité, même saugrenue, de l’existence de cette idée. Il y a une chose étonnante dans l’utilisation de la notion de Tolérance, dans notre perception commune. Depuis l’adolescence, je constate la même chose, quand nous disons que nous tolérons une idée, les personnes en face, sont comme indignées. En effet, l’idée de tolérer un argument, une personne, nous place dans une position plutôt haute, voire complètement supérieure. Nous, être de bon sens, estimons que telle ou telle chose peut éventuellement avoir une existence dans ce monde, mais une plus importante dans le microcosme de notre esprit. D’ailleurs la tolérance n’est absolument pas l’acceptation. Allez voir un activiste aux pensées radicales, il peut tolérer éventuellement l’existence lointaine d’autres pensées, mais surtout ne pas accepter ces idées. Dans la démarche thérapeutique, cette posture haute est excellente. Comprenez bien que du néant est née la tolérance. Certes, ce n’est pas si positif que cela pourrait sembler, en revanche, c’est déjà ouvrir une possibilité sur un travail et réussir à faire en sorte de ne pas se perdre dedans. En effet, il arrive que des partenaires vivent de façon très brutale les prises de conscience, comme une forme de viol de l’être, comme une attaque de ce qu’ils sont dans le plus intime. D’ailleurs il y a même des abréactions possibles, et ces dernières peuvent être destructrices.
Cette distance que permet la tolérance est plutôt salvatrice. D’ailleurs lorsque nous commençons le processus de TPA avec les mains, j’ai vu des clients, pendant leur séance, ne parvenir qu’à apaiser leurs perceptions au travers de “l’effacement” en Tolérance. J’ai eu des retours qui indiquaient que certains restaient 45 minutes, simplement pour que l’effacement par la Tolérance se fasse et que leurs niveaux émotionnels s’apaisent sur le sujet dérangeant. Le fait de placer le client dans une dynamique de ‘supériorité’ dans sa démarche de mieux être, il ne se soumet pas à la découverte qu’il vient de faire. Il ne détruit pas ainsi l’équilibre parfois illusoire de sa vie. Il y a certains partenaires qui vont jusqu’à en rire. La tolérance en TPA est un peu la protection qui est mise en place par le subconscient pour que le conscient ne prenne pas de plein fouet l’information. Je signalais précédemment que très souvent nous ne passons pas dans des phases d’acceptation ou d’intégration. C’est le cas dans certaines méthodes en thérapies brèves et en énergétique. En effet, un travail en magnétisme sur un corps permet un principe une meilleure tolérance des éléments et des événements. J’aime que le second sens de ‘tolérance’ puisse être la capacité d’un élément à résister à un facteur étranger. Le corps ou l’esprit, qui est en train de vivre un changement, peut s’exprimer par des tensions, des variations de température, des larmes… C’est une forme de prise de conscience le plus souvent corporelle. Le traitement qui en découle offre la possibilité de mieux tolérer ce ‘virus’ intérieur et peut donner l’impression d’une guérison. Seulement, ce n’est pas parce que nous tolérons mieux des produits ‘toxiques’ que d’autres personnes, qu’il faut continuer à les prendre. Cela reste une étape capitale pour la mise en place d’une évolution intérieure. Il est peu important que le partenaire puisse sembler dénigrer sa problématique. Quand je dis dénigrer, c’est regarder de loin ce mal et le voir de haut.
Des expressions comme ce n’est pas grand-chose, ce n’est que ça, pas de problème, j’ai déjà travaillé dessus, sont complètement valables. Vous savez bien qu’il ne va pas être simple de permettre son existence en soi. Parfois, de nombreuses choses devront être bougées avant que cela ne devienne possible. Il suffit d’un premier pas.
Il est amusant de constater comme une idée simple peut fonctionner. Je ne pensais pas écrire un essai sur cette méthode qu’est le TPA. La première fois que j’en ai parlé c’était dans ‘CrossTherapy’. Je trouvais que les résultats sur les clients étaient plutôt positifs. Comme les méthodes sont faites pour être diffusées et pour évoluer, j’ai continué à en parler, à améliorer le système. Je pense que plus qu’une idéologie figée, le TPA est un outil qui se veut souple et complètement réajustable, en fonction des personnalités, des croyances et des positionnements à la fois des praticiens et des partenaires. Que représente le TPA en réalité ? Dans mon processus de découverte, cette notion était dans un premier temps purement lié à une observation psychologique. Puis en suivant des principes liés à l’hypnose et à l’hypnosophie, j’y ai ajouté quelques éléments sur les transes et l’énergétique. Cet essai est une présentation de ce qui peut être fait dans le cadre du cabinetet également de façon complètement indépendante par un partenaire qui souhaite l’utiliser comme une forme d’auto hypnose.
Chapitre 1 : Les Principes
Beaucoup d’entre vous savent que je ne suis pas du tout un fan de l’EFT. Cette méthode de tapping fait actuellement fureur dans le monde. J’avais écrit un article sur ce sujet il y a deux ans parce que je trouvais que les principes vendus n’étaient pas les principes utilisés. Pour autant, même si je ne suis pas un adhérent à cette méthode, les pratiquants sont vraiment satisfaits et les clients aussi. S’il y a une chose que j’ai comprise et parfaitement acceptée, c’est cette idée que le rapport au corps par le tapping, avec une notion de transe, était un outil qui apportait beaucoup. C’est d’ailleurs après des réflexions et des tests que j’ai mis en place un processus concernant le TPA avec une action corporelle. Avant d’arriver à cette étape, voici les principes fondamentaux de cette méthode. Pendant ma pratique de l’hypnose et des CrossTherapy, j’ai constaté que les partenaires avaient une évolution très variable en fonction des personnes. Comme il est impossible de donner des statistiques d’évolution, chaque être humain étant unique, je me suis plutôt penché sur une observation empirique. Reprenant l’idée du deuil de Kubler-Ross et des diverses étapes, je me suis aperçu que chacun vivait ses transitions vers un mieux-être par étapes. Les disciplines plutôt analytiques souhaitent une prise de conscience des choses. Ne vous est-il jamais arrivé de comprendre les choses intellectuellement, mais d’être incapable de les intégrer dans la vie ? La prise de conscience est un peu comme cette sensation, ce n’est plus notre cerveau qui ‘adhère’ à une idée mais plutôt notre Tout qui ‘comprend’. Ce phénomène est rarement mis en avant dans les thérapies brèves et c’est pour cette raison que parfois il peut y avoir un manque ou un transfert du problème ailleurs. Il est vrai qu’il n’est pas nécessaire de tout savoir pour aller mieux, nous l’avons tous remarqué en cabinet, ce n’est pas parce que l’on connaît l’origine des maux que les maux disparaissent. En revanche, lors des prises de conscience, c’est comme un apaisement, une reconstitution de soi, un rassemblement des fragments de son être. Mes clients avaient donc des stades dans leurs évolutions. Dans la théorie classique il y a des phrases toutes faites qui nous expliquent que le plus important c’est de pardonner… Seulement arrivez-vous réellement à pardonner aux autres ? Plus délicat arrivez-vous à vous pardonner ? Nous nous rendons compte que même si nous travaillons sur nous depuis des années, il y a de nombreuses choses que nous ne sommes pas capables de faire, pour l’instant. Mais alors que faire ? Quelles sont les étapes du pardon ? Si nous reprenons les livres saints, parfois il suffit de demander. Pourtant, si nous ne parvenons pas à le faire que nous reste-t-il ? C’est là que je me suis dis que beaucoup de nos belles croyances positives, même si dans le fond j’y adhère, ne sont pas des logiques pratiques réelles. Elles sont bien sur le papier et nous pouvons même en écrire des livres entiers, mais concrètement comment fait-on ? Je me suis donc posé cette question, comment une personne, ou plus simplement moi-même, pouvait arriver à accepter, sans la moindre émotion négative, en plein apaisement, des événements de la vie, des parties de lui-même, des situations ? Dans l’EFT, ils ont une phrase qui est du type ‘Même si…, je m’aime et je m’accepte comme je suis’. Cette idée d’amour inconditionnel, est une chose que j’apprécie… mais sincèrement est-ce que vous êtes capable de vous aimer et de vous accepter tel que vous êtes ? Plus nous travaillons sur nous, plus nous déterrons les cadavres de nos espritset plus nous parvenons à des zones sombres de nos âmes. Il est très délicat de les intégrer comme faisant partie de nous. Nous avons une capacité de déni assez prononcée sur de nombreuses facettes de nous-mêmes. Les voir reste une étape, les accepter, voire les aimer, représente une autre paire de manches… Avec l’hypnose, nous avons de nombreux partenaires qui attendent la technique qui fera des miracles. Il est possible de faire des choses très fortes et des changements incroyables, ce n’est pas pour autant ‘accepté’ par le client. Parfois c’est symboliquement nettoyé, mis de côté, remis dans un cadre plus juste… mais il y a rarement une acceptation. Il est d’ailleurs fréquent que des personnes souhaitent vraiment oublier des événements, faire disparaître telle ou telle chose, seulement y a-t-il une acceptation ou pardon ? C’est là que je me suis aperçu que nous passions par d’autres étapes. Et pour être clair, nous pouvons aller mieux sans jamais accepter, pardonner ou intégrer certains éléments de nos vies. C’est ce que proposent la plupart de nos systèmes, c’est pour cette raison que c’est plutôt rapide. Je sais que cela peut être suffisant et je suis d’accord, seulement il peut y avoir des résultats à certains niveaux et pas à d’autres. L’important est l’Homéostasie qui va en découler pour nos patients, ou pour nous-mêmes. Les étapes que j’ai pu observer sont les suivantes : 1 – Tolérerune idée, une situation, une partie de nous ou des autres. C’est une perception qui peut être remplie d’émotion et d’énergie, parfois destructrice néanmoins, cette étape est déjà un pas important, voire vital après le déni. 2 -Permettre : la permission c’est avant tout celle que l’on peut se donner à soi, de laisser des éléments qui affectent nos vies, d’être. 3 – Accepter : C’est l’étape qui demande le plus de temps et de travail sur soi. 4 – Intégrer : Cette idée je ne l’avais pas mise en avant, pourtant comme je l’expliquais précédemment nous pouvons intellectuellement comprendre des choses sans jamais les intégrer. Je vais vous donner des détails sur chacune des étapes.
Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
La connaissance est Partage
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous
Be One
Pank
Il est amusant de constater comme une idée simple peut fonctionner. Je ne pensais pas écrire un essai sur cette méthode qu’est le TPA. La première fois que j’en ai parlé c’était dans ‘CrossTherapy’.
Je trouvais que les résultats sur les clients étaient plutôt positifs. Comme les méthodes sont faites pour être diffusées et pour évoluer, j’ai continué à en parler, à améliorer le système.
Je pense que plus qu’une idéologie figée, le TPA est un outil qui se veut souple et complètement réajustable, en fonction des personnalités, des croyances et des positionnements à la fois des praticiens et des partenaires.
Que représente le TPA en réalité ? Dans mon processus de découverte, cette notion était dans un premier temps purement lié à une observation psychologique.
Puis en suivant des principes liés à l’hypnose et à l’hypnosophie, j’y ai ajouté quelques éléments sur les transes et l’énergétique.
Cet essai est une présentation de ce qui peut être fait dans le cadre du cabinet et également de façon complètement indépendante par un partenaire qui souhaite l’utiliser comme une forme d’auto hypnose.
1/ Les Principes
Beaucoup d’entre vous savent que je ne suis pas du tout un fan de l’EFT. Cette méthode de tapping fait actuellement fureur dans le monde. J’avais écrit un article sur ce sujet il y a deux ans parce que je trouvais que les principes vendus n’étaient pas les principes utilisés.
Pour autant, même si je ne suis pas un adhérent à cette méthode, les pratiquants sont vraiment satisfaits et les clients aussi.
S’il y a une chose que j’ai comprise et parfaitement acceptée, c’est cette idée que le rapport au corps par le tapping, avec une notion de transe, était un outil qui apportait beaucoup.
C’est d’ailleurs après des réflexions et des tests que j’ai mis en place un processus concernant le TPA avec une action corporelle.
Avant d’arriver à cette étape, voici les principes fondamentaux de cette méthode.
Pendant ma pratique de l’hypnose et des CrossTherapy, j’ai constaté que les partenaires avaient une évolution très variable en fonction des personnes.
Comme il est impossible de donner des statistiques d’évolution, chaque être humain étant unique, je me suis plutôt penché sur une observation empirique.
Reprenant l’idée du deuil de Kubler-Ross et des diverses étapes, je me suis aperçu que chacun vivait ses transitions vers un mieux-être par étapes.
Les disciplines plutôt analytiques souhaitent une prise de conscience des choses. Ne vous est-il jamais arrivé de comprendre les choses intellectuellement, mais d’être incapable de les intégrer dans la vie ?
La prise de conscience est un peu comme cette sensation, ce n’est plus notre cerveau qui ‘adhère’ à une idée mais plutôt notre Tout qui ‘comprend’.
Ce phénomène est rarement mis en avant dans les thérapies brèves et c’est pour cette raison que parfois il peut y avoir un manque ou un transfert du problème ailleurs.
Il est vrai qu’il n’est pas nécessaire de tout savoir pour aller mieux, nous l’avons tous remarqué en cabinet, ce n’est pas parce que l’on connaît l’origine des maux que les maux disparaissent.
En revanche, lors des prises de conscience, c’est comme un apaisement, une reconstitution de soi, un rassemblement des fragments de son être.
Mes clients avaient donc des stades dans leurs évolutions. Dans la théorie classique il y a des phrases toutes faites qui nous expliquent que le plus important c’est de pardonner…
Seulement arrivez-vous réellement à pardonner aux autres ? Plus délicat arrivez-vous à vous pardonner ? Nous nous rendons compte que même si nous travaillons sur nous depuis des années, il y a de nombreuses choses que nous ne sommes pas capables de faire, pour l’instant.
Mais alors que faire ? Quelles sont les étapes du pardon ? Si nous reprenons les livres saints, parfois il suffit de demander. Pourtant, si nous ne parvenons pas à le faire que nous reste-t-il ?
C’est là que je me suis dis que beaucoup de nos belles croyances positives, même si dans le fond j’y adhère, ne sont pas des logiques pratiques réelles. Elles sont bien sur le papier et nous pouvons même en écrire des livres entiers, mais concrètement comment fait-on ?
Je me suis donc posé cette question, comment une personne, ou plus simplement moi-même, pouvait arriver à accepter, sans la moindre émotion négative, en plein apaisement, des événements de la vie, des parties de lui-même, des situations ?
Dans l’EFT, ils ont une phrase qui est du type ‘Même si…, je m’aime et je m’accepte comme je suis’.
Cette idée d’amour inconditionnel, est une chose que j’apprécie… mais sincèrement est-ce que vous êtes capable de vous aimer et de vous accepter tel que vous êtes ?
Plus nous travaillons sur nous, plus nous déterrons les cadavres de nos esprits et plus nous parvenons à des zones sombres de nos âmes.
Il est très délicat de les intégrer comme faisant partie de nous. Nous avons une capacité de déni assez prononcée sur de nombreuses facettes de nous-mêmes. Les voir reste une étape, les accepter, voire les aimer, représente une autre paire de manches…
Avec l’hypnose, nous avons de nombreux partenaires qui attendent la technique qui fera des miracles. Il est possible de faire des choses très fortes et des changements incroyables, ce n’est pas pour autant ‘accepté’ par le client.
Parfois c’est symboliquement nettoyé, mis de côté, remis dans un cadre plus juste… mais il y a rarement une acceptation.
Il est d’ailleurs fréquent que des personnes souhaitent vraiment oublier des événements, faire disparaître telle ou telle chose, seulement y a-t-il une acceptation ou pardon ?
C’est là que je me suis aperçu que nous passions par d’autres étapes. Et pour être clair, nous pouvons aller mieux sans jamais accepter, pardonner ou intégrer certains éléments de nos vies.
C’est ce que proposent la plupart de nos systèmes, c’est pour cette raison que c’est plutôt rapide.
Je sais que cela peut être suffisant et je suis d’accord, seulement il peut y avoir des résultats à certains niveaux et pas à d’autres.
L’important est l’Homéostasie qui va en découler pour nos patients, ou pour nous-mêmes.
Les étapes que j’ai pu observer sont les suivantes :
1 – Tolérer une idée, une situation, une partie de nous ou des autres. C’est une perception qui peut être remplie d’émotion et d’énergie, parfois destructrice néanmoins, cette étape est déjà un pas important, voire vital après le déni.
2 – Permettre : la permission c’est avant tout celle que l’on peut se donner à soi, de laisser des éléments qui affectent nos vies, d’être.
3 – Accepter : C’est l’étape qui demande le plus de temps et de travail sur soi.
4 – Intégrer : Cette idée je ne l’avais pas mise en avant, pourtant comme je l’expliquais précédemment nous pouvons intellectuellement comprendre des choses sans jamais les intégrer.
Je vais vous donner des détails sur chacune des étapes.