Et si nous consacrions notre temps à orienter nos transes quotidiennes vers un état somnambulique ? Quelles découvertes pourrions-nous faire sur nous-mêmes ?
L’une des principales difficultés de cette expérience est de mener notre vie quotidienne et nos interactions sociales sans nous mettre dans des situations délicates en raison de ce jeu intérieur.
Imaginez-vous en pleine communication interne, déconnecté des « normes » et des codes sociaux. Serions-nous capables de maintenir une relation saine avec notre environnement ? Pourrions-nous accomplir nos tâches quotidiennes tout en écoutant de plus en plus notre subconscient et passer d’une vision orientée par le conscient à une conscience de soi (conscient + subconscient) dans l’instant présent ?
Si la plupart des chercheurs de la connaissance de soi se sont isolés, c’est parce que le lien à établir est difficile. Pourtant, nous sommes au 21e siècle en Occident. En réalité, si avoir une conscience de soi plus juste est perçu comme une évasion de la vie en société et dans notre monde, quel en est l’intérêt du travail sur soi ?
Jouer et jongler avec ce que le quotidien offre, trouver des solutions, vivre des problématiques, observer et ressentir ce qui change lorsque nous sommes dans une certaine insensibilité aux excès et aux maux. Si nous avancions de manière plus neutre, moins enclins à être perturbés par la souffrance physique ou psychique (analgésie) et plus présents avec ce que nous nions parfois en laissant le conscient diriger.
Il est indéniable que dans notre vie quotidienne, de nombreux mécanismes de notre système 1 nous donnent l’impression que notre être tout entier exprime spontanément ce que nous sommes, alors qu’il est possible qu’il ne s’agisse que d’une simple économie d’énergie de notre cerveau, sans rapport avec la « conscience ».
Si nous étions des somnambules conscients, serions-nous plus justes et plus conscients de ce que nous pourrions estimer être NOUS (un « je suis ») ? Nous pourrions avoir peur de rentrer dans une logique très primitive d’expression pulsionnelle. Seulement si nous parvenons à intégrer le dialogue offert par la transe.,il y a de fortes chances que l’extrémisme interne diminue.
Ce somnambule éveillé perdrait-il de l’énergie ou vivrait-il au contraire une fluidité accrue ? La première chose qui peut sembler simple mais qui est aussi énergivore à vivre qu’à lâcher, c’est la volonté de contrôler « nos vies ». Cette idée selon laquelle nous décidons uniquement consciemment, de manière purement libre, alors que la réalité est plurielle. Notre corps (notre chimie), notre environnement, nos pensées et différents processus nous influencent, voire nous donnent une réponse avant même que nous en ayons conscience.
Accepter que maîtriser sa vie ne signifie pas contrôler les événements qui s’y déroulent, mais plutôt maîtriser les dialogues et les décisions prises dans l’entièreté des situations. Accepter que les choses se passent avec ou sans notre intervention et que l’impact que nous avons sur de nombreuses choses extérieures est relatif.
La seule chose que nous pourrons progressivement gérer sera cette discussion, cet échange, voire cet apprentissage du conscient avec le subconscient (et inversement), afin de ressentir un flux juste même si, dans l’immédiat, la réponse ne semble pas correspondre à la situation.
Cela peut donner davantage de place à cette intuition qui est l’ensemble des références que nous avons sur une multitude de situations associées à une transe dans laquelle nous sommes plus disponibles, c’est-à-dire avec moins de stress et de pressions diverses.
Je partagerai avec vous, comme je vous l’ai annoncé ce matin, les résultats de mon test de plusieurs semaines sur le fait de jouer le rôle du somnambule conscient.
Référence vidéo : https://youtu.be/Oi58GTAmHIY
Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank
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English Version
Snapshots of Pank / Reflection #21: Living in a Sleepwalking Trance, a Paradigm Shift?
What if we dedicated our time to orienting our daily trances towards a sleepwalking state? What discoveries could we make about ourselves?
One of the main difficulties of this experience is navigating our daily life and social interactions without getting into awkward situations due to this inner game.
Imagine being in the midst of internal communication, disconnected from « norms » and social codes. Would we be capable of maintaining a healthy relationship with our environment? Could we accomplish our daily tasks while increasingly listening to our subconscious and shifting from a conscious-oriented perspective to a self-awareness (conscious + subconscious) in the present moment?
If most self-knowledge seekers isolate themselves, it’s because establishing a connection is challenging. However, we are in the 21st century in the Western world. In reality, if having a more accurate self-awareness is perceived as an escape from social life and our world, what is the point of self-work?
Playing and juggling with what daily life offers, finding solutions, experiencing challenges, observing and feeling what changes when we are somewhat insensitive to excess and afflictions. If we approached things more neutrally, less prone to be disturbed by physical or psychological suffering (analgesia), and more present with what we sometimes deny by letting the conscious mind lead.
It is undeniable that in our daily lives, many mechanisms of our System 1 give us the impression that our entire being spontaneously expresses who we are, whereas it may only be a simple energy-saving function of our brain, unrelated to « consciousness. » If we were conscious sleepwalkers, would we be more just and more aware of what we could consider as OURSELVES (« I am »)? We might be afraid of falling into a very primitive logic of instinctual expression. However, if we manage to integrate the dialogue offered by the trance, there is a good chance that internal extremism would decrease.
Would this awakened sleepwalker lose energy or, on the contrary, experience increased fluidity? The first thing that may seem simple but is as energetically challenging to live as it is to let go of is the desire to control « our lives. » The idea that we solely decide consciously, purely freely, when in reality, the truth is plural. Our body (our chemistry), our environment, our thoughts, and various processes influence us, or even provide a response before we are aware of it.
Accepting that mastering one’s life does not mean controlling the events that unfold but rather mastering the dialogues and decisions made in all situations. Accepting that things happen with or without our intervention and that the impact we have on many external things is relative.
The only thing we can gradually manage is this discussion, this exchange, or even this learning between the conscious and subconscious (and vice versa), in order to feel a just flow even if, in the immediate moment, the response may not seem to correspond to the situation.
This can give more space to intuition, which encompasses the references we have about a multitude of situations associated with a trance in which we are more available, meaning with less stress and various pressures.
I will share with you, as I announced this morning, the results of my several-week test of playing the role of the conscious sleepwalker.
Video reference: [link to the video]
Take what is good and right for you.
Be one,
Pank
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