Les instantanés de Pank / Réflexion #17 : Travailler sur soi pour se compléter

Il est toujours délicat de s’engager dans un travail sur soi. Cela demande du temps et de l’énergie. Les retours sur investissement ne sont pas nécessairement positifs et il arrive parfois que nous ayons l’impression de ne pas progresser, voire de ne pas nous rendre compte que cela est suffisant.

Dans notre cheminement personnel, nous allons rencontrer des résistances, et nous savons que des parties obscures peuvent émerger, ce qui n’est pas simple. Le praticien nous permettra d’explorer des zones que nous avons peut-être réprimées. Il est toujours plus confortable de laisser aller nos schémas automatiques, de les corriger un peu, voire de les renouveler.

Cependant, il est bien plus difficile d’aller là où nous ne connaissons pas nos réactions, là où les efforts seront démultipliés pour faire des découvertes et des rencontres déconcertantes. Si nous reprenons le principe des trois centres : mental, émotionnel et physique, nous avons souvent pris l’habitude d’utiliser certains centres et de laisser l’un d’entre eux en « freestyle ».

Lorsque nous prenons conscience de ce centre sous-utilisé, nous réalisons que nous l’avons évité ou fui. Le travail consistera d’abord à le réintégrer consciemment dans notre cheminement intérieur. C’est une nouvelle découverte et souvent un exercice qui ne nous apportera que peu de bien-être immédiat.

Si nous avons évité de l’explorer pendant des décennies, c’est parce que nous avions trouvé une raison ou que les circonstances de la vie ne nous avaient pas offert l’occasion de nous y aventurer en toute sécurité. Il est devenu une sorte de maison hantée au sein de notre être.

Cependant, nous savons qu’il ne nous est pas étranger, mais nous n’en avons pas une conscience suffisante pour nous rendre compte de sa présence et de son influence dans notre quotidien. Plus nous nous engageons à la rencontre de cette partie de nous-mêmes, plus nous devons remettre en question l’utilisation des autres centres.

Ce qui est le plus intéressant, c’est de réaliser que, en faisant cela, nous nous dirigeons vers une complétude. Parfois, nous avons l’impression, notamment avec la notion de PNL, que nous devons acquérir de nouvelles compétences pour impacter nos comportements (Pyramide de Dilts). Cependant, bien que cela puisse être une option viable, il y a comme une addition à notre être. Les greffes sont parfois parfaitement intégrées et parfois rejetées. Pourquoi ne pas simplement reprendre et activer ce qui est déjà en nous ?

Ce centre est une base de connaissances, de fonctionnements et donc de ressources qui peuvent nous aider à recadrer et à appréhender de nombreuses problématiques de notre quotidien. Le travail sur nous-mêmes ne consiste pas nécessairement à acquérir de nouvelles possibilités, mais à aligner les différentes parties de notre être afin de pouvoir nous orienter vers les objectifs que nous nous sommes fixés.

Dans notre vie quotidienne, nous pouvons réorganiser ce qui était en désaccord avec notre véritable nature vers des choses qui sont en harmonie avec notre être le plus profond. Ce centre fantôme reste un centre qui a été aussi présent et actif que les autres. Cependant, parfois, nous nous retrouvons dans des schémas négatifs de nos propres fonctionnements, sans même nous rendre compte que nous avons spontanément utilisé ce centre, car nous sommes inconsciemment pressés de le réprimer.

Nos récits intérieurs, notre « connaissance de soi », refusent que les choses ne se déroulent pas selon le scénario que nous avons établi. Se compléter et faire en sorte d’utiliser au mieux toutes les facettes de notre être est un objectif passionnant en soi.

En travaillant sur nous-mêmes, nous sommes confrontés à des défis et des résistances, mais cela nous permet de nous ouvrir à de nouvelles possibilités et de nous découvrir davantage. Même si le chemin peut sembler long et difficile, chaque pas vers notre complétude personnelle est précieux.

Alors, prenons le temps de nous engager dans ce travail sur nous-mêmes, en explorant nos zones d’ombre, en réintégrant tous les centres de notre être et en alignant nos actions sur nos valeurs profondes. C’est ainsi que nous pourrons véritablement nous compléter et avancer vers une vie plus épanouissante et authentique.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

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Les instantanés de Pank / Réflexion #16 : Des punitions et des gratifications

Je ne suis pas un homme bienveillant. J’ai tendance à infliger des punitions, que ce soit dans mes cours, dans mes relations et naturellement avec moi-même. Je pense que les règles et les normes doivent être suivies, mais nous avons la possibilité de les dépasser, c’est notre décision. L’important est d’assumer les conséquences et le prix à payer. Combien de personnes se plaignent d’une amende alors qu’elles sont en tort ?

Il est possible de constater des injustices en réinterprétant les règles, mais en réalité, si nous ne les suivons pas, le basket deviendrait du handball. Parfois, nous jouons avec les limites, voire les dépassons, comme une main dans une finale de coupe de football ou des personnes qui évitent de déclarer leurs revenus sur des îles.

D’un point de vue personnel, nous pouvons prendre du temps pour comprendre nos propres règles, nos normes internes. Nous pouvons analyser les valeurs, les croyances et les comportements que nous répétons (nos schémas). Dans environ 80 % des situations de la vie, nous savons assez facilement comment nous allons réagir. Nous ne sommes pas des êtres imprévisibles par nature.

Si vous ne l’avez pas déjà fait, prenez 10 minutes pour le faire…
Un gros problème pour beaucoup de personnes est de ne pas comprendre leurs règles internes, leur « parent intérieur ». Ils pensent être des enfants libres alors qu’en réalité, ils sont tout au plus des enfants un peu rebelles. Pour ceux qui ont une certaine expérience de leur monde intérieur, ils se rendent compte qu’ils ont acquis ou développé certaines lois et comportements acceptables, tandis que d’autres ne le sont pas. Nous pouvons repousser nos propres limites : nous adonner à la surconsommation d’alcool ou de drogue pour une raison ou une autre, nous mettre en danger dans des activités risquées, perdre le contrôle dans différentes situations…

Cependant, tout comme avec le code législatif, il y a un risque de représailles. Tant que nous restons dans une forme d’insouciance, tout va bien. Le problème survient souvent lorsque, pour continuer à maintenir cette insouciance, nous continuons à outrepasser nos limites, comme pour nier (comme on le voit avec l’alcool, la drogue et les comportements dangereux). Pourquoi cet abus ? Tout simplement parce que nous ne voulons pas faire face aux amendes, aux sanctions ou aux punitions que cela entraîne. Outre celles du monde extérieur, les plus douloureuses sont celles que nous nous infligeons.

Nous sommes très, mais vraiment très rarement bienveillants envers nous-mêmes. Même ceux qui cherchent le pardon pour leurs péchés sont souvent les premiers à se flageller autrement. Il y a comme un tribunal interne où le parent intérieur inflige des sanctions.

En soi, c’est normal, c’est sain, cela permet de recadrer et de remettre en question (je ne suis pas du tout partisan de l’éducation positive ou de l’enfant-roi ). Cependant, notre dynamique inconsciente de ne pas comprendre nos propres punitions, et par extension nos propres règles, fait que nous continuons à vivre sous le joug des punitions pendant des années, sans même nous rendre compte que notre peine est terminée.

Nous nous enfermons dans une sorte de répétition de notre tribunal intérieur, nous sanctionnant sans cesse. Pourtant, comme dans la vie quotidienne, une fois que vous avez payé une amende, une fois que vous avez ressenti votre culpabilité pour un acte, votre dette est rétribuée. Vous pouvez passer à autre chose.

Alors, qu’est-ce qui fait que tant de personnes ne cessent jamais de se punir, que ce soit physiquement, psychologiquement ou comportementalement ? Pourquoi n’acceptent-elles pas qu’elles ont payé ? Qu’elles se sont suffisamment fait de mal, qu’elles ont raté suffisamment de bonnes choses pour se dire : « J’ai payé ma dette » ? Et cela pendant des décennies…

Prenez un moment pour revisiter vos peines et assurez-vous d’avoir payé votre dû envers votre parent intérieur et la société, puis commencez à vous accorder des gratifications…

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

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Les instantanés de Pank / Réflexion #15 : nos athlètes et le mental


Il y a quelques jours, j’ai écouté un podcast sur France Inter concernant les athlètes du tennis français. Nous sommes le deuxième pays avec des joueurs dans le top 100, ce qui indique que nous disposons de bons centres de détection et de formation. Cependant, il reste des problèmes pour les faire monter dans le top 10 du classement.

Les intervenants ont rapidement balayé la préparation mentale (sauf le responsable du pôle France), en partageant un argument classique : à l’époque de Noah, le coaching mental n’existait pas, ce qui sous-entend que la préparation ne sert à rien. Cela ne prend pas en compte les changements systémiques et comportementaux qui ont eu lieu en 40 ans.

Bien qu’ils aient convenu que les athlètes ont probablement moins faim de succès (ce qui n’est quand même pas anodin), ils ne tiennent pas suffisamment compte de leur état psycho-émotionnel. Nous savons que les systèmes éducatifs et les modèles sociaux actuels sont très différents en 2023 par rapport aux années 80.
Sans prétendre que la préparation mentale soit la solution miracle, elle est aujourd’hui un élément essentiel pour une grande partie des professionnels du sport. Après seulement 6 jours de Roland-Garros, aucun de nos joueurs ne figure sur la liste de la deuxième semaine.

Nous avons néanmoins pu observer le mental solide de Gaël Monfils, qui expliquait lors d’une interview qu’il voulait absolument remporter au moins un match pour son enfant.

Il a ainsi mis en avant un levier de motivation important. Cela l’a poussé à se battre au-delà de ses limites, en terminant plein de crampes. N’est-ce pas une preuve que le mental est essentiel, et plus précisément la motivation ?

Parfois, les fédérations protègent excessivement leurs joueurs, ou inversement, ne les valorisent pas suffisamment. Je pense notamment au monde du judo qui ne respectait absolument pas certaines combattantes, bien qu’elles aient obtenu des podiums internationaux. À tel point qu’elles ont dû quitter le judo pour trouver un emploi (une situation absolument ridicule pour l’une des plus grandes fédérations sportives du pays).

Il y a quelques semaines, je suis allé assister à l’événement principal du Bellator (compétition de MMA) à Paris. Nous avions un incroyable combattant français, Mansour Barnaoui, qui participait. Une chose qui m’a surpris dans sa stratégie, c’est qu’il semblait en faire «trop» dès le premier round (sur 5 de 5 minutes).

En y réfléchissant, c’était la première fois qu’il combattait en France devant son public à un niveau aussi élevé. Nous connaissons l’impact du public et le désir de bien faire pour donner du plaisir aux spectateurs. Cette dimension sport-divertissement représente une pression supplémentaire. De nombreux athlètes, comme ceux qui ont joué à Roland-Garros, souhaitent également faire plaisir à leurs supporters.

Désormais, les joueurs sont également les animateurs de leur propre image, les gestionnaires des réactions du public, etc. Il est donc d’autant plus difficile de se concentrer sur le jeu. Dans de nombreux sports, même en cas de victoire, des critiques peuvent survenir si le match est ennuyeux.

Préparer mentalement un athlète ne consiste pas seulement à lui enseigner des notions liées à la victoire, mais aussi à prendre en compte ce qui se passe à l’intérieur de lui. C’est trouver un équilibre entre ses ambitions et sa vie quotidienne, lui permettant ainsi d’être une personne plus équilibrée, capable d’accepter le stress et les pressions avec du recul.

En France, nous avons des athlètes incroyables grâce à notre tissu associatif, mais paradoxalement, notre manque d’investissement privé et notre « amateurisme », même à haut niveau, montrent que nos fédérations ont encore une marge de progression considérable pour former des champions nationaux.

Passez voir le boulot des copains de l’institut de préparation mentale (https://www.facebook.com/ipmsportformation)

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank
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Les instantanés de Pank / Réflexion #14 : Arrivons-nous réellement à jauger la valeur que l’on se donne ?

Il est toujours passionnant d’échanger avec des personnes timides. La timidité est associée à la peur du rejet, au stress de ne pas être intéressant ou considéré. Cela constitue un véritable obstacle social et représente une galère quotidienne pour de nombreuses personnes.

Lorsque je recadre ce comportement en cabinet, j’ai pris l’habitude de demander à mes partenaires quelle valeur ils accordent à eux-mêmes. Estiment-ils être des personnes intéressantes, intelligentes, ouvertes au partage, ou au contraire se considèrent-ils comme des individus insignifiants, sans intérêt, voire médiocres ?

Vous devez vous douter que la réponse la plus courante est « Je n’ai aucune estime de moi-même, et c’est pourquoi je ne souhaite pas que les autres renforcent cette impression par des attitudes de rejet, de moquerie, voire d’indifférence. » On pourrait supposer que, pour de nombreuses personnes timides, elles le sont parce qu’elles se considèrent comme étant sans valeur.

Maintenant, je vous propose de faire une expérience de pensée. Peut-être que certains d’entre vous se souviendront de moments vécus. Vous êtes dans la rue, dans un magasin, ou au téléphone, et vous devez faire de la prospection avec un flyer ou un discours pour une réduction quelconque. Vous y consacrez plusieurs jours, voire c’est votre travail quotidien (par exemple, la prospection téléphonique). Au départ, vous attendez des comportements de la part des personnes que vous abordez, tels que le respect ou la politesse. Cependant, 95 % des passants ne vous regardent même pas, vous répondent de manière désagréable voire agressive. Vous passez d’un état peu assuré, car vous débutez dans cette activité et estimez avoir une certaine « importance », à un état de rejet et de sentiment d’être véritablement un moins que rien. Vous finissez par adopter une attitude en mode « rien à battre ».

C’est un peu comme un apaisement, une transe clairement je m’en foutiste. Vous avez essuyé tant de refus que cela n’a plus d’impact sur votre estime de vous-même. Votre modèle intérieur a intégré le fait que vous êtes pour ces personnes absolument rien (pour ne pas dire une « merde »). En validant cette idée, vous avez modifié votre vision égotique plus ou moins consciente de vous-même.

Lorsque nous admettons que nous sommes réellement sans valeur (dans un certain contexte), nous n’avons plus aucune réserve ou timidité. C’est simplement parce que nous ne sommes plus fixés sur la valeur que nous nous accordons. Pour les plus séducteurs, c’est la même chose. Lorsqu’en soirée, vous êtes plus ou moins courtoisement rejeté par des femmes, après un certain nombre de mots cinglants et refus, il n’y a plus de malaise. Nous retournons dans une transe qui admet que personne ne nous accorde une valeur spécifique et que notre propre histoire sur nous-même n’est que du vent. Paradoxalement, en admettant que dans ces situations, notre estimation de nous-mêmes est fausse et que nous sommes peu valorisés, nous avons le plus grand levier de libération.
De nombreux timides prétendent souvent ne pas s’estimer, alors qu’en réalité, ils ont une vision très égocentrique d’eux-mêmes.

Ils pensent : « On n’a pas le droit de me rejeter, on ne devrait pas être indifférent ou désintéressé envers moi, qui fais éventuellement l’effort de m’approcher de vous, vous ne me prêtez pas attention… ».
Si réellement ce type de timide ne se donnait aucun crédit et que les autres validaient cette idée, cela n’aurait aucun impact. Cela ne ferait que confirmer ce qu’ils pensent d’eux-mêmes, et cela n’entraverait pas la dynamique de l’action : aller à la rencontre des autres.

Nous aimons nous raconter des histoires. La plupart d’entre nous ont un énorme ego que nous n’avons jamais remis en question, et nous aimerions que le monde adopte les mêmes récits que ceux qui nous conviennent. Nous avons tendance à adopter des discours assez négatifs sur nous-mêmes comme des excuses à de nombreux moments, pour éviter de remettre en cause notre storytelling et l’illusion de notre personne.

Reconnaître notre véritable valeur, sans tomber dans les excès parfois présents dans le coaching avec des phrases du type « vous êtes illimité et merveilleux », mais sans non plus s’enfoncer dans un discours sombre et négatif, est essentiel. Prendre le temps de nous évaluer, à la fois en interne et en externe, entrer en contact avec la réalité « commune » peut nous permettre de réaliser que nous ne sommes peut-être pas si timides que cela, mais plutôt particulièrement orgueilleux, voire simplement prétentieux. Cela nous donnera des indices sur ce que nous devrions prendre en compte dans notre vie quotidienne.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

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Les instantanés de Pank / Réflexion #13 : Encore et toujours plus ?

Je suis par nature minimaliste, ce qui crée un biais dès le départ. J’ai pris il y a longtemps conscience de l’omniprésence de la sollicitation à la consommation (cf : Les instantanés de Pank / Réflexion #7 : Cette transe de consommation). Malgré cela, est ce que vous avez remarqué que nous n’avons jamais vécu une ère aussi incroyable que celle que nous connaissons actuellement. Je ne parle pas seulement des dernières décennies, mais depuis le début de l’humanité.

Même si malheureusement ce pic est en train de s’éteindre en raison de notre obsession du toujours plus, nous pouvons reconnaître la chance que nous (l’Occident) avons eue depuis la Seconde Guerre mondiale. Nous avons été témoins de la maturité de l’ère industrielle, du développement de l’ère technologique et des prémices de l’ère numérique voire artificielle. Nous vivons dans l’abondance. Internet nous offre une infinité de connaissances, d’informations, d’échanges et de stimulations, avec la sensation de gratuité.

Nous pouvons consommer des fruits et légumes issus d’autres continents sans nous préoccuper de leur provenance, sans même être surpris. Pour la grande majorité d’entre nous, nos appartements et maisons sont équipés d’eau courante et de sanitaires. Sans parler de tout ce qui compose un lieu de vie, comme les télévisions et autres appareils.

Nous avons des enseignes à bas prix et des boutiques de luxe, nous pouvons manger pour quelques euros tout en dépensant des milliers pour un dîner. Nous sommes constamment en train de consommer, que ce soit le temps des autres, les ressources intellectuelles ou celles de notre environnement naturel. Et pourtant, nous trouvons encore des raisons de ressentir un manque, un manque d’attention, d’amour ou de joie. Nous avons parfaitement le droit de ne pas être satisfaits, tout comme nous avons le droit de nous ennuyer.

Pour répondre à la perte d’impact religieux/spirituel, nous avons toute une gamme de techniques de développement personnel. Plus je discute avec des personnes qui se sont plongées dans ces méthodes, plus je les vois aspirer à toujours plus. Comme si le besoin de plus et d’encore comblait le contentement. Plus de stages, plus de livres, plus de techniques. Nous savons que la grande majorité des personnes qui suivent des formations en ligne ne les achèveront jamais. Pourtant, la satisfaction immédiate réside dans l’acte de les acheter, de se dire « je peux consommer ».

Sans répéter ce que nous savons déjà sur l’effet de la dopamine, quand allons-nous nous dire « faisons avec ce que nous avons » plutôt que de chercher toujours plus, sans jamais avoir utilisé et maîtrisé ce que nous possédons déjà ? Pourquoi choisir un produit plus moderne et performant si nous n’utilisons même pas les fonctions de base de cet outil ?

Pourquoi chercher davantage d’intensité et de stimulation si nous ne sommes plus capables de savourer les goûts et d’écouter nos sens dans leur subtilité ? C’est comme préférer une énorme pizza industrielle à une petite préparée par un spécialiste.

Sommes-nous effrayés par la peur de manquer, nous, cette macro-génération (années 50-2010) qui avons si peu connu le manque, qui ne savons même plus apprécier ce que nous avons déjà ? Cela signifie que nous avons déjà les yeux rivés sur ce qui nous manque plutôt que de voir ce que nous avons déjà et qui est devenu insipide.

Est-ce que le toujours plus procure une satisfaction à long terme ? Est-ce que cela a même un sens lorsque l’on voit tout ce que les gens entassent dans leurs caves ou remplissent de poussière dans leurs placards ? Est-ce que la qualité de vie et le bonheur subjectif sont réellement vécus à travers l’accumulation de ces « plus » au fil des mois et des années ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one
Pank

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Les instantanés de Pank / Réflexion #12 : La colère, cette émotion réprimée

Vous le savez, la colère et moi, nous sommes très amis. Depuis toujours, je suis en colère et j’ai fini par devenir assez « tranquille » avec son existence. Que ce soit la mienne ou celle des autres, je trouve son expression passionnante. Pourtant, je constate que chez beaucoup de mes partenaires, cette émotion est taboue, devenant une inconnue qui n’a aucun droit de s’exprimer.

Cela entraîne souvent un récit/storytelling de la part des personnes concernées, comme s’il fallait justifier la difficulté à admettre sa présence en soi. Lorsque nous cherchons à en trouver les causes et les raisons d’expression et de répression, nous nous retrouvons dans un ensemble d’histoires et d’interprétations erronées.

Pendant des années, il est possible que les environnements aient fait comprendre que la colère était interdite, problématique et destructrice. Cela ne donne pas particulièrement envie de l’exprimer et de la respecter. Il y a également des personnes qui ont un tempérament colérique, tout comme il y en a d’autres qui sont apeurées, tristes ou joviales.

Plus nous refusons de lui laisser de l’espace, plus nous développons une cohabitation avec une inconnue. Il arrive que la pression interne explose et que cette colère s’exprime, mais étant mal accueillie à la fois en interne et en externe, il est possible qu’un sentiment de culpabilité s’impose.

Nous pourrions facilement dire que la société en a fait un péché et que l’impact que peut avoir cette émotion pourrait entraîner des réactions associées à la violence. Tous les stéréotypes des « hommes bien » sont associés au calme, tandis que la colère est vue comme négative, celle qui ne se contrôle pas.

En associant constamment des choses exclusivement négatives à la colère, nous avons tué notre communication avec elle. Cela mène à une méconnaissance de soi, de cette pulsion de vie si intense. Devrions-nous accorder une pleine liberté à notre colère ? Certainement pas, mais pour y parvenir réellement, nous devrions plutôt retrouver le droit d’être en colère.

Une autorisation d’exploser, de déranger, de gêner, de toucher voire de blesser. Chercher à faire du mal ou simplement attaquer, viser et avertir. Ce n’est peut-être pas beau, pas assez dans l’esprit de la Communication NonViolente (CNV), mais c’est une communication primaire. Permettre l’expression de la colère, c’est aussi accepter que ceux envers qui elle est dirigée puissent répondre, s’agacer, se mettre eux aussi en colère, et que les choses soient mises à plat. Il y aura des fins de relation, de situation, des désirs de changement, des regrets, de nouvelles vérités, des découvertes des autres.

Il y aura des blessures, mais qui ne se blesse pas constamment en se restreignant pour rester « correct » ? Plus nous osons découvrir, comprendre, jongler, et parfois simplement vivre la tension en nous, plus nous serons en accord avec nous-mêmes et avec notre expression vis-à-vis des autres.

Prendre la décision de revenir au dialogue fera disparaître le voile de nombreuses illusions sur soi et ouvrira de nouvelles perspectives sur nos stratégies internes vis-à-vis de nous-mêmes et des autres.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one

Pank

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Les instantanés de Pank / Réflexion #11 : Se donner un peu de ce que l’on attend des autres.

Nous sommes tous capables d’auto-amour. Nous sommes tous capables de faire des efforts pour obtenir de la reconnaissance (Strokes). Parfois, nous nous plions en quatre pour obtenir un peu d’attention de quelqu’un. Cette capacité à nous mettre dans des états psycho-émotionnels qui nous stressent, qui nous contraignent, afin de ressentir un peu de considération et d’amour…

Quand j’entends dire que certaines personnes ne peuvent pas s’aimer, et pourtant passent leur temps à chercher de l’attention et à faire plaisir aux autres, je pense qu’il y a simplement un petit problème d’orientation de nos énergies. Il peut être difficile de définir ce qu’est l’amour. Mais sans parler d’émotions particulièrement intenses, on pourrait proposer une définition du type : faire des efforts pour tenter d’être « bien » et obtenir une forme de satisfaction.
Dans ces cas-là, chercher l’approbation, la reconnaissance et les Strokes chez les autres est une recherche d’amour. Cet objectif et ces stratégies sont dirigés vers l’extérieur, vers autrui. Pourtant, si nous investissons de l’énergie, autant la diriger vers nous-mêmes.

Vous pourriez me dire que vous orientez vos efforts vers les autres parce que vous n’arrivez pas à vous donner ce qu’ils vous donnent. C’est vrai, mais quand on demande à certains dépendants affectifs ou à des personnes qui se détestent elles-mêmes de décrire le résultat de leurs efforts, cela ne casse généralement pas trois pattes à un canard.

Il est important de bien définir ce que l’on ressent et donc ce que l’on recherche. L’effort, la chose la plus difficile, a déjà été accompli. L’amour de soi est un effort, on pourrait même dire que c’est une discipline. Certes, cela n’est pas vraiment valorisé, car cela pourrait donner l’impression que nous sommes narcissiques ou centrés sur nous-mêmes. Mais si nous devons attendre que les autres, qui eux-mêmes attendent d’être aimés, nous accordent des fragments d’attention, il y a un problème dès le départ. Je veux être aimé par des gens qui eux-mêmes veulent être aimés.

Ne pensez-vous pas qu’il est nécessaire de revoir les bases et de concentrer toutes vos tentatives et votre énergie sur vous-même en premier lieu ? Cela ne signifie pas que vous êtes la seule personne qui compte, au contraire, mais vous ne donnez de manière juste que lorsque vous vous sentez bien avec vous-même. Plus nous passons de temps à nous découvrir, plus nous connaissons les côtés sombres de nous-mêmes, mais aussi nos qualités. Nous ne pouvons pas simplement faire croire au monde que nos masques sociaux représentent pleinement ce que nous sommes.

De plus, ce mensonge inconscient consistant à cacher l’obscurité et les ombres loin des regards des autres, en les discréditant voire en leur faisant porter le chapeau de notre propre manque d’amour envers nous-mêmes, prouve simplement que nous vendons une fausse personne à aimer aux autres.

« Je ne suis pas capable de m’aimer, parce que je ne suis pas : parfait, adapté, aimable, bon, gentil ou toutes les autres conneries éducatives », cela ne va pas disparaître en faisant des efforts pour que l’autre nous apprécie et en lui fournissant un mensonge pour ne pas être nous-mêmes afin de rester dans ses bonnes grâces.

Peu importe que vous ayez des facettes moins agréables, il y a naturellement des aspects plus positifs en vous, et vous avez suffisamment d’énergie en vous pour vous concentrer sur ce qui brille en vous. Sans nier certaines parties de vous, mettez en lumière vos qualités, ce qui vous procure du plaisir et vous fait sourire. Même si cela peut vous sembler insignifiant, même si c’est juste une petite partie de votre personnalité, utilisez votre temps, vos pensées et vos actions pour la développer. L’amour que vous donnerez petit à petit à ces différentes parties de vous-même aura plus de qualité que tout ce que vous avez essayé d’obtenir auprès de la majorité des « autres » que vous avez manipulés.

Osez être plus aimant envers vous-même.
Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

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Les instantanées de Pank / Réflexion #10 : Jouer avec les symboles.

Nous pouvons utiliser des symboles comme des éléments catalyseurs lors de nos sessions et dans nos échanges quotidiens, afin de les ancrer. Notons que le symbole est un ancrage par nature. Avec notre capacité à imaginer et à construire de la logique dans nos expressions sensitives, les symboles sont des moyens de changer rapidement d’état. Par exemple, la croix gammée, dans la dynamique bouddhique ou celle du 3e Reich, éveille un ensemble de comportement, en plus de la fonction du dit symbole.

Pour la croix, sa fonction symbolique est celle d’une dynamique des intentions/énergies vers un point central ou au contraire en expansion. Nous savons que l’histoire a nourri encore plus ce symbole qui en Occident est tabou et en Orient présent sur de nombreux temples. La croix chrétienne apporte, à ses utilisateurs, à la fois une philosophie de vie et un rappel de la « mission de vie » du croyant.

Tout au long de notre vie, nous avons croisé des symboles. Beaucoup sont issu de simple logo (du marketing) qui portait une marque, mais qui ont pu transcender ces dernières pour devenir parfois « mythiques » grâce à des histoires inventées ou vécues. On peut observer cela avec des marques comme Harley Davidson, qui est pour beaucoup un symbole de liberté, d’espace et de puissance.

Dans nos parcours thérapeutiques, nous pouvons exploiter les symboles comme des ressources évolutives. Ils peuvent être investis par nos attentes, nos croyances et nos intentions. Selon la charge psycho-émotionnelle et le contexte d’utilisation, ils nous permettent de plonger dans des transes multiples et constructives.

Nous pouvons travailler de différentes manières avec les symboles, tout comme nous le faisons avec les ancrages. En fonction de vos attentes et croyances, vous pouvez initier une rencontre avec un animal totem ou simplement avec un élément ressource. En utilisant des transes, nous pouvons jouer avec la surprise de la découverte de symboles spontanés qui nous viennent à l’esprit.

La résistance de la découverte de nos symboles provient de nos fantasmes concernant ces derniers. Il est souvent plus agréable de considérer notre animal totem ou symbole comme un dragon d’argent plutôt qu’une blatte. Il est donc nécessaire de lâcher prise et de simplement prendre cette information provenant de notre subconscient comme un message plutôt constructif. Il est important de sélectionner les éléments qui nous permettent de l’imaginer et de dialoguer avec eux.

Plus nous travaillons avec les symboles, plus nous mettons en place une forme de thérapie des parties de nous-même, offrant ainsi une opportunité à nos pathos ainsi qu’à nos forces d’échanger et de se comprendre. Je vous invite à prendre cette expérience avec légèreté et à développer les compétences qui en découlent.

Un symbole nous offre, en quelques instants, un changement d’état similaire à un ancrage. Plus vous le nourrissez et le développez, plus vous êtes capables de faire face à différentes situations et de vous surprendre quant aux possibilités offertes par votre monde intérieur ainsi activé, vous permettant de recadrer toutes les situations.

HnO Mp3 Hypnose #945 : Éveiller son symbole de puissance et l’utiliser (260523) : https://youtu.be/047ZxEX5kyY

HnO Mp3 Hypnose #946 : Rencontrer son animal symbolique / totem (270523) : https://youtu.be/vng2JjpX3io

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one

Pank

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Les instantanées de Pank / Réflexion #10 : Jouer avec les symboles.

Nous pouvons utiliser des symboles comme des éléments catalyseurs lors de nos sessions et dans nos échanges quotidiens, afin de les ancrer. Notons que le symbole est un ancrage par nature. Avec notre capacité à imaginer et à construire de la logique dans nos expressions sensitives, les symboles sont des moyens de changer rapidement d’état. Par exemple, la croix gammée, dans la dynamique bouddhique ou celle du 3e Reich, éveille un ensemble de comportement, en plus de la fonction du dit symbole.

Pour la croix, sa fonction symbolique est celle d’une dynamique des intentions/énergies vers un point central ou au contraire en expansion. Nous savons que l’histoire a nourri encore plus ce symbole qui en Occident est tabou et en Orient présent sur de nombreux temples. La croix chrétienne apporte, à ses utilisateurs, à la fois une philosophie de vie et un rappel de la « mission de vie » du croyant.

Tout au long de notre vie, nous avons croisé des symboles. Beaucoup sont issu de simple logo (du marketing) qui portait une marque, mais qui ont pu transcender ces dernières pour devenir parfois « mythiques » grâce à des histoires inventées ou vécues. On peut observer cela avec des marques comme Harley Davidson, qui est pour beaucoup un symbole de liberté, d’espace et de puissance.

Dans nos parcours thérapeutiques, nous pouvons exploiter les symboles comme des ressources évolutives. Ils peuvent être investis par nos attentes, nos croyances et nos intentions. Selon la charge psycho-émotionnelle et le contexte d’utilisation, ils nous permettent de plonger dans des transes multiples et constructives.

Nous pouvons travailler de différentes manières avec les symboles, tout comme nous le faisons avec les ancrages. En fonction de vos attentes et croyances, vous pouvez initier une rencontre avec un animal totem ou simplement avec un élément ressource. En utilisant des transes, nous pouvons jouer avec la surprise de la découverte de symboles spontanés qui nous viennent à l’esprit.

La résistance de la découverte de nos symboles provient de nos fantasmes concernant ces derniers. Il est souvent plus agréable de considérer notre animal totem ou symbole comme un dragon d’argent plutôt qu’une blatte. Il est donc nécessaire de lâcher prise et de simplement prendre cette information provenant de notre subconscient comme un message plutôt constructif. Il est important de sélectionner les éléments qui nous permettent de l’imaginer et de dialoguer avec eux.

Plus nous travaillons avec les symboles, plus nous mettons en place une forme de thérapie des parties de nous-même, offrant ainsi une opportunité à nos pathos ainsi qu’à nos forces d’échanger et de se comprendre. Je vous invite à prendre cette expérience avec légèreté et à développer les compétences qui en découlent.

Un symbole nous offre, en quelques instants, un changement d’état similaire à un ancrage. Plus vous le nourrissez et le développez, plus vous êtes capables de faire face à différentes situations et de vous surprendre quant aux possibilités offertes par votre monde intérieur ainsi activé, vous permettant de recadrer toutes les situations.

HnO Mp3 Hypnose #945 : Éveiller son symbole de puissance et l’utiliser (260523) : https://youtu.be/047ZxEX5kyY

HnO Mp3 Hypnose #946 : Rencontrer son animal symbolique / totem (270523) : https://youtu.be/vng2JjpX3io

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one

Pank

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Les instantanées de Pank / Réflexion #9 : L’utopie, la transe de l’irréel.

Il est bon de rêver. Nous sommes capables de construire des possibles qui n’existaient pas auparavant. Nous sommes ainsi capables de faire preuve de créativité et de trouver des clés pour ouvrir de nouvelles portes.

Dans le cadre du cabinet et dans notre vie quotidienne, nous entendons régulièrement des envies, des désirs, des projets imaginés mais souvent loin d’être concrétisés. La transe peut être considérée comme une communication entre le conscient et le subconscient, ce dernier étant parfois simplifié en tant qu’imagination. Un dialogue entre le conscient et l’imagination peut facilement entraîner une transe déséquilibrée. L’imagination exalte les sens et permet des projections illimitées avec des « et si, donc »,des liens de cause à effet absurdes.

Nous sommes plongés dans des états hallucinatoires, où nous pouvons rester uniquement dans le désir de nourrir notre monde onirique. Cela peut conduire à un état somnambulique que chacun tente de maintenir à travers ses lectures, ses routines, en somme avec l’utilisation constante de biais de confirmation. Un travail d’auto-suggestion qui peut entraîner une déréalisation.

Sans entrer dans la psychopathologie, il est possible de développer des dénis et des sélections d’idées (monodéiques) typiques des transes hypnotiques. Cela donne lieu à des débats entre des personnes telles que Camus et Sartre sur le régime soviétique et le totalitarisme. L’envie de Sartre de trouver une utopie politique et sociale l’a conduit à halluciner (comme de nombreux staliniens et maoïstes entre 1950 et 1970) un monde oppressif et meurtrier comme l’accomplissement de l’Homme. Divers mouvements politiques utilisent des propagandes (des suggestions répétées et orientées vers un objectif d’adhésion), tout comme les mouvements religieux peuvent le faire avec des miracles et des promesses d’au-delà.

De nombreuses entreprises, qu’elles soient commerciales ou idéologiques, cherchent à nous plonger dans une transe utopique pour exploiter le levier de l’espoir et du pouvoir. Beaucoup de choses dans notre quotidien nous enferment dans un sentiment d’impuissance, où nos gestes, nos mots et nos efforts semblent ne pas apporter de résultats sur nous-mêmes ou sur les autres. Nous l’avons constaté avec les mouvements sociaux des dernières années : il y a un regain de confiance en notre pouvoir pendant quelques mois, jusqu’à ce que la transe éclate et que la réalité revienne parfois violemment.

Plus les utopies et les idéaux offrent des idées qui s’éloignent de nos vécus réels, plus l’impact et les fantasmes et rêves s’activent. Ce changement de paradigme agit comme une rupture de pattern. Et souvenez-vous, l’un des moments où nous sommes les plus suggestibles est après ces chocs qui nous laissent perplexes, comme si nous redevenons pendant un laps de temps une feuille blanche, sur laquelle les producteurs d’utopie peuvent graver quelques orientations plaisantes.

Le réel est souvent peu coloré et moins plaisant, mais il offre néanmoins une tendance et une possibilité, à titre personnel, de jongler avec. Il peut être dérangeant sur certains aspects car il ne porte pas toujours l’espoir et le rêve, mais il est possible, lentement, de le façonner et de le sculpter pour peut-être l’améliorer… sans excès.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

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Les instantanées de Pank / Réflexion #8 : L’intention plutôt que le contrôle ?

Je sais que si je vous dis que nous ne contrôlons pas grand-chose dans notre vie, il y a de fortes chances que certains d’entre vous s’y opposent. Nous aimons nous sentir puissants et maîtres de notre vie. On entend rarement les personnes qui réussissent mettre en avant un ensemble d’éléments inconnus qui ont parfois tout changé : une rencontre, un événement ou une parole qui n’était absolument pas prévu et planifié.

De plus, nous savons que sur un grand nombre de nos décisions, il peut y avoir un délai de 2 à 10 secondes entre l’activité cérébrale et la conscience de la décision (étude de Soon et al. (2008), étude de Haynes et al. (2008), étude de Haggard et al. (2009)).

Nous nous perdons rapidement dans des illusions de puissance vis-à-vis des événements de notre vie. Pourtant, au quotidien, nous voyons des personnes qui pourraient être considérées comme des hyper-contrôlantes perdre complètement pied face à l’accumulation de petits événements anodins.

Si nous reprenons le principe des suggestions dans la pratique hypnotique, nous savons que beaucoup d’entre elles n’auront pas l’influence escomptée, pour diverses raisons telles que la difficulté à abandonner de vieux schémas. Nous le constatons dans ce que nous appelons les « bénéfices secondaires » ou dans l’impact des habitudes et des modèles.

Pourtant, même si une série de suggestions ne produit pas précisément le phénomène ou la conclusion attendue, il arrive souvent qu’il y ait un retour qui peut parfois être surprenant, mais qui permet aux personnes de faire un pas de plus vers leur objectif.
Le cadre spécifique du cabinet et l’intention des consultants offrent la capacité de lâcher prise et la curiosité quant aux résultats des séances. Nous constatons souvent que l’intention de la suggestion a souvent un impact plus important lorsque nous laissons place aux possibilités.

Être capable de fournir une trajectoire sans imposer les étapes. Laisser une place à la suggestion pour offrir des opportunités et des réponses exploitables. Ne plus chercher à contrôler la forme de la réponse, mais accueillir l’expression non contrôlée, qui est souvent plus pertinente que ce que nous avions en tête.

Notre intention s’oppose au contrôle des causes à effets précis. Cela réduit le stress et favorise une ouverture envers soi-même. Comme si nous prenions conscience de cette partie de nous que nous n’écoutons qu’avec un décalage. En admettant que nous ne contrôlons pas les vents mais que nous posons l’intention de nous diriger vers les terres, nous utilisons les voiles (suggestions) pour y parvenir tout en acceptant les aléas de l’océan du quotidien.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

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