Réflexion Estivale Part 4 / Support ou Tireur / Créer nos relations en conscience.

La différence avec les « moi, je » c’est qu’ils ont vraiment une dynamique qui nous enferme dans un processus et un état de plus en plus négatif. De ce que j’observe pendant les consultations, ils parviennent à instiller le doute, le manque de confiance en soi, voire la peur sur des idées et projets à venir.

Les tireurs se trouvent dans tous les domaines de nos quotidiens, avec des personnes proches, la famille même, des collègues ou des amis que nous connaissons depuis des décennies. En général, le tireur disparaît du giron quand nous sommes dans des périodes de détresse. Comme ils sont surtout des vampires d’attention et de temps, quand vous n’êtes plus capables d’écouter ses jérémiades, voire les périodes où vous êtes en mode : trouver des solutions, plutôt que de s’apitoyer, ils utilisent la cape d’invisibilité.

Les tireurs ne sont pas forcément dans le plaisir pervers de vous voir galérer, mais ne prendront que peu de temps pour vous aider à trouver des solutions. Une des stratégies qu’ils aiment à utiliser quand vous êtes très proches (famille ou conjoint-e), c’est de faire culpabiliser sur le manque de recul, en gros de travail interne pour gérer cette passe. C’est d’autant plus logique pour un Tireur qui est incapable de devenir un support que de suggérer à son proche de se supporter lui-même. En général, quand les personnes qui vivent depuis trop longtemps avec un Tireur suivent ce conseil, vous pouvez être certain que la relation arrive à son crépuscule. De mon expérience, quand c’est le cas dans le couple, la séparation n’est qu’une question de semaines ou mois.

Ce qui est le plus étonnant, c’est que peu de personnes osent envoyer chier les Tireurs. En général, nous trouvons des excuses, et comme nous n’aimons pas particulièrement l’abandon ou le rejet, nous ne sommes pas fans pour le faire subir à quelqu’un. Est-ce que c’est la culture judéo-chrétienne qui nous influence sans que nous nous en rendions compte ?

Une sorte d’auto-jugement, sur le fait d’être méchant si nous nous séparons de personnes qui en réalité, ne sont pas si mauvais, juste on ne peut pas compter dessus. Je suis certain que vous avez parmi vos relations des Tireurs, qu’est ce qui fait que vous les gardez dans votre sillage ? Est-ce que vous avez mis un storytelling spécifique à son sujet ? Est-ce que vous évitez de le voir et vous avez simplement mis une distance ?

La Suite , demain…
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.
Be One
Pank

Réflexion Estivale Part 3 / Support ou Tireur / Créer nos relations en conscience.

Quand notre facteur de jugement est en place, que nous avons découvert ce que nous sommes et que nous nous posons un moment pour voir ce qui ne va pas dans notre vie, il y a étrangement énormément de références externes. Ma famille ? Mon travail ? Mes collègues ? Mon patron ? Ma femme ? Mon mari ? Mes enfants ? Mon pote ?

C’est d’ailleurs, souvent un déclencheur pour de nombreux partenaires qui passent en cabinet. Pourtant, à un moment, dans l’histoire de vie, il y a bien eu une décision qui nous a mis en relation avec ces personnes. Si certaines personnes peuvent être ignorées, d’autres qui partagent vraiment une grande partie de notre vie ne peuvent pas facilement être évitées. Alors que pouvons-nous faire ? La réponse, vous la connaissez certainement et en général nous trouvons toutes les raisons possibles pour ne pas le faire : la séparation.

Bien sûr, je pars du postulat que nous ayons pris le temps de trouver des solutions et d’avoir proposé des mises à plat de la situation. A un moment donné, il est préférable de passer à autre chose, seulement cela va être particulièrement énergivore quand c’est le cas d’un couple ou même d’un emploi que nous faisons depuis longtemps.

C’est moins le cas avec des amis, encore que les personnes que nous connaissons en commun risquent de nous mettre dans des situations complexes.
Seulement comment pourrions-nous définir ces personnes qui ne semblent plus être des éléments positifs de notre vie ? Je vous propose le mot Tireur, vous avez certainement vos propres sémantiques sur le sujet. En général, nous savons que notre relation avec ces personnes nous est problématique. Nous pourrions en conclure que ce sont des personnes toxiques, mais à la réflexion n’avez-vous jamais rencontré des personnes que tout le monde trouve désagréables ou de peu de confiance, et qui, avec vous, se comportent à merveille ? C’est parfois ce qui est le plus surprenant dans la démarche relationnelle, le pire des connards peuvent être un rayon de soleil pour une personne, sa famille ou ses amis.

Pourquoi les tireurs ? Parce qu’hormis le fait qu’ils peuvent nous tirer dessus quand on ne s’y attend pas, c’est surtout parce qu’ils passent leur temps (avec nous) à nous tirer vers le fond. Comme je vous le partageais précédemment, nous sommes des êtres qui cherchons la sécurité et une stabilité pour avancer au mieux. Ce type de personne, nous entraîne toujours dans des histoires, des récits et des situations qui nous mettent dans un état de fatigue ou de tension émotionnelle. N’avez-vous pas parmi les personnes qui vous entourent, certaines d’entre elles qui si vous ne dirigez pas la conversation ou la rencontre, va passer son temps à se plaindre, critiquer, juger le monde extérieur ? Ceux qui justement passent leur temps en référence externe ? C’est la faute de la famille, du boulot, d’une loi, d’un groupe de personnes etc ? Il y a un manque d’introspection, qui nous attire dans les affres de ses plaintes et attitudes négatives. Cela peut nous aspirer et nous nous sentons de plus en plus fatigués ou inversement nous mettre dans un état émotionnel qui ne nous correspond pas pour ce type de situation. C’est en général le signe que vous êtes avec des tireurs.

La Suite , demain…
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.
Be One
Pank Hno

Réflexion Estivale #1 / Support ou Tireur /Créer nos relations en conscience.

Support ou Tireur
Créer nos relations en conscience.

Introduction

Je ne suis certainement pas la personne la plus aimable du monde. Je suis plutôt dans la catégorie des connards, à ne pas forcément être vraiment d’accord avec beaucoup de choses, provocateur, un chouilla extrême et ne faisant pas honneur à l’éducation de mes parents (les pauvres 😊).

Je ne suis pas homme humaniste, je suis plutôt à détester nos groupements humains et porte mon intérêt à l’homme, cette individualité, qui dans ses complexités et sa grande simplicité, peut parfois se montrer délicieux, plein de lumière et de potentiels.

Nous vivons néanmoins en communauté et l’intelligence sociale, notre capacité à développer et à maintenir des relations avec autrui, est essentielle à notre survie (en tout cas, l’Homme a pu arriver au 21e siècle grâce au groupe).

Quand on réduit le cadre de réflexion et que nous nous plaçons au niveau individuel, nous nous rendons facilement compte de la difficulté de vivre des relations interpersonnelles saines et simples. Nous sommes des entités propres avec des qualités et des défauts qui certes, influencées par le système dans lequel nous vivons, devons maintenir un minimum de liens sociaux pour continuer à nous épanouir.

Il existe des personnes qui sont seules et quand on examine les taux de suicide de personnes isolées, nous comprenons facilement que c’est « in-humain ». D’ailleurs, même des personnes qui parfois choisissent l’isolement de leur propre chef, ne vivent pas l’expérience de façon positive.

Nous nous retrouvons donc dans un monde social avec des personnalités que nous n’avons pas nécessairement choisies, comme étant des proches : la famille, les collègues de travail ou d’activité. Nous avons un choix relatif de ceux qui deviendront des amis, très souvent contextuels, de proximité, plus que d’un choix volontaire pleinement indépendant.

Nous prenons l’habitude de vivre avec des personnes, de faire fie de ce qu’ils peuvent éveiller de négatif en nous, l’équilibre du système et parfois même notre sécurité y étant associés. Il y a également ces processus d’habituation qui se sont mis en place avec des amis que nous connaissons depuis tellement longtemps que de nombreuses attitudes que nous estimons toxiques, sont simplement classées dans un « il est comme ça ».

Pourtant, au vu de ce que je peux entendre en consultation, il y a de nombreux conflits internes qui sont initiés par nos systèmes familiaux, professionnels ou amicaux. Une fois que nous sommes des adultes, indépendants et capables de prendre de la distance avec soi-même, et avec les autres, il serait peut-être intéressant de voir qui nous allons permettre de rentrer dans nos mondes et ceux que nous allons ramener à la porte.

Je vous invite à voir ce qui vous semble important pour vous dans vos relations en partant sur deux éléments simples : le support et l’absence de ce dernier.

Est-ce que vous maintenez des relations avec des personnes qui vous tirent vers le bas ? Est-ce que vous pouvez compter sur certaines personnes de votre entourage ? Est-ce que certains ne sont que des conteurs ou plutôt des acteurs présents ? Mon idée est seulement de vous poser quelques questions pour que peut-être vous puissiez vivre dans un environnement social plus constructif, pour vous.


A suivre

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.
Be One

Pank Hno