Réflexions martiales d’un Hypnofighter #481 : L’impact de l’esprit sur le corps

Je réalisais une capsule ce matin pour rappeler que l’esprit peut être très fort lorsqu’il est bien orienté, même s’il possède des limites que nous n’avons peut-être pas envie d’admettre. Néanmoins, les sports de combat et les arts martiaux nous permettent, outre la facette défense ou combat, de développer de fortes aptitudes psychiques.

Que ce soit dans les styles internes ou externes, allant du Yi Chuan au Muay Thai, en passant par le Kyokushin ou le Silat, le travail se fait certes différemment, mais il y a une intention commune : développer le corps en même temps que l’esprit. Cela peut passer par l’apprentissage des principes de l’intention, que nous expérimentons tous lors des randoris/sparrings : quand nous sommes légers, dans le jeu, nous osons des techniques qui passent parce que notre corps ne vit pas de stress. À l’inverse, il s’agit d’apprendre à gérer un corps meurtri par un impact trop fort lors d’un match de Muay, voire, comme en Kyokushin, de s’adonner à des épreuves telles que les 100 combats pour le dépassement de soi. Enfin, avec la maîtrise de l’Imu et les épreuves de fakirisme (transpercements du corps avec des aiguilles ou des lames), nous savons que nous ne pouvons pas mettre de côté notre mental et notre psyché pour avancer dans la voie qui nous plaît le plus.

En cela, peu importent les écoles, nous nous rejoignons tous. Les passionnés de Self-défense travaillent aussi l’esprit pour la gestion du stress. Pour les écoles et instructeurs les plus intéressés, il y a aussi toute la gestion contextuelle et rituelle de l’avant-opposition physique. C’est un véritable numéro de jonglage entre la gestion des mots, du langage corporel et de la situation, tout en préparant un corps souvent sous stress à potentiellement exploser, que ce soit pour percuter et/ou fuir.

Nous apprenons aussi à quel point notre corps peut nous faire perdre confiance : une petite blessure, une grosse douleur suite à un impact, voire un « pop » d’un de nos membres quand on cherche à sortir d’une clé (même sans douleur invalidante immédiate), et le doute s’installe.

Outre l’affrontement externe que l’on voit dans nos styles, la quête de l’harmonie du corps et de l’esprit est un chemin passionnant et durable, ouvrant des perspectives avec le temps et l’âge vers un plaisir renouvelé dans sa voie.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous. Be One, Pank. https://www.passioncombat.net/

— 

Martial Reflections of an Hypnofighter #481: The Impact of the Mind on the Body

I was making a capsule this morning to remind people that the mind can be very strong when properly oriented, even if it has limits that we perhaps don’t want to admit. Nevertheless, combat sports and martial arts allow us, beyond the defense or fighting facets, to develop strong psychic aptitudes.

Whether in internal or external styles, ranging from Yi Chuan to Muay Thai, passing through Kyokushin or Silat, the work is certainly done differently, but there is a common intention: to develop the body at the same time as the mind. This can involve learning the principles of intention that we all experience during randoris/sparring: when we are light, playful, we dare techniques that work because our body is not experiencing stress. Conversely, it involves learning to manage a body bruised by too strong an impact during a Muay Thai match, or even, as in Kyokushin, engaging in trials such as the 100-man Kumite for self-transcendence. Finally, with the mastery of Imu and fakirism trials (piercing the body with needles or blades), we know that we cannot set aside our mental state and psyche to advance in the path that pleases us most.

In this, no matter the school, we all come together. Self-defense enthusiasts also work on the mind for stress management. For the most interested schools and instructors, there is also all the contextual and ritual management of the pre-physical opposition phase. It is a real juggling act between managing words, body language, and the situation, while preparing a body often under stress to potentially explode, whether to strike and/or flee.

We also learn how much our body can make us lose confidence: a small injury, significant pain following an impact, or even a « pop » in one of our limbs when trying to escape a joint lock (even without immediate disabling pain), and doubt sets in.

Beyond the external confrontation seen in our styles, the quest for harmony between body and mind is an exciting and lasting path, opening perspectives over time and age towards renewed pleasure in one’s Way.

Take what is good and right for you. Be One, Pank. https://www.passioncombat.net/

Réflexions martiales d’un Hypnofighter #480 : Des systèmes trop complexes ?

Nous pouvons voir au travers des nombreux styles martiaux qui existent qu’il y a les systèmes « simples » et les « complexes ». Attention, ce n’est ni mieux ni moins bien, même si certains styles aiment vendre le nombre astronomique de techniques qui existent dans leur curriculum. Pourtant, la boxe anglaise, c’est principalement 5 coups, et le niveau atteint est juste incroyable.

J’aime aller aux stages, étudier des vidéos et tester des façons de faire, mais factuellement, je suis un pratiquant très basique, autant dans mon pied-poing que dans ma Luta ou mon BJJ. La dernière fois que je suis allé faire du Kali, je me suis retrouvé avec le même goût en bouche : pourquoi autant complexifier ? Je préfère la logique des Dog Brothers qui misent sur un nombre très limité de techniques, mais avec une efficacité prouvée dans une multitude de cadres.

Est-ce qu’on met en place des techniques complexes pour un développement de la coordination ? Pour développer des compétences motrices fines ? C’est génial, mais factuellement, dans ce qui nous intéresse pour la grande majorité en combat, est-ce assimilable ? Est-ce que sous stress, avec un bâton qui arrive « pleine balle », on va avoir cette finesse et la capacité de sortir ces combinaisons ?

Si vous avez combattu à pleine puissance dans le cadre de la compétition (voire dans la rue), vous voyez facilement que techniquement, on n’est pas tellement « propre ». Alors mettre en place des techniques complexes, je ne comprends pas la finalité pour le réel. Si le Krav Maga est critiqué, voire stéréotypé (et j’imagine que cela dépend des tendances), avec ses 10 frappes aux parties et ses 5 droites « dégueulasses », cela me semble pourtant plus cohérent pour le « terrain », le combat réel. Tout comme en boxe : tout le monde connaît les combinaisons de base, mais ça passe quand même.

Alors oui, au fil des décennies, il est possible que la « limite » du panel technique puisse un peu ennuyer. C’est peut-être bien la complexité quand on est vieux, qu’on ne combat plus vraiment et qu’on se challenge avec des combinaisons qui, en démonstration, sont vraiment sexy. De plus, d’un point de vue corporel et cognitif, c’est un vrai atout pour le vieillissement.

Pour l’instant, je reste dans l’équipe « peu, simple et mieux », mais je suis biaisé, le karaté m’a forgé.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous. Be One, Pank. https://www.passioncombat.net/

— 

Title: Martial Reflections of an Hypnofighter #480: Systems Too Complex?

Looking at the numerous existing martial styles, we can see there are « simple » systems and « complex » ones. Careful, one isn’t better or worse than the other, even though some styles love to market the sheer number of techniques existing in their curriculum. However, English boxing is essentially 5 punches, and the level achieved is just incredible.

I like going to seminars, studying videos, and testing different ways of doing things, but factually, I am a very basic practitioner, as much in my striking as in my Luta or my BJJ. The last time I went to do Kali, I ended up with the same taste in my mouth: why complicate things so much? I prefer the logic of the Dog Brothers, who rely on a very limited number of techniques but focus on efficacy across a multitude of scenarios.

Are complex techniques implemented for coordination development? To develop fine motor skills? That’s great, but factually, concerning what interests the vast majority of us in actual fighting, is it absorbable? Under stress, with a stick coming at you « full blast, » are you going to have that finesse and the ability to pull off those combinations?

If you have fought at full power in a competitive setting (or even in the street), you easily see that technically, we aren’t that « clean. » So, implementing complex techniques makes no sense to me for reality. While Krav Maga is criticized, or even stereotyped (and I imagine it depends on the trends), with its 10 groin strikes and 5 « messy » right hands, it seems more coherent for the « field, » for real combat. Just like in boxing: everyone knows the basic combinations, but they still land.

So yes, over the decades, it is possible that the « limit » of a technical repertoire might get a bit boring. Perhaps complexity is good when you get old, you don’t really fight anymore, and you challenge yourself with combinations that look really sexy in demonstration. Furthermore, from a physical and cognitive point of view, it’s a real asset for aging.

For now, I remain on the « few, simple, and better » team, but I am biased; karate forged me.

Take what is good and right for you. Be One, Pank. https://www.passioncombat.net/

Réflexions de Pank / Instantané #447 :Le relâchement, une question de disponibilité

Ce matin, en écoutant les informations, je suis tombé sur une animatrice qui, pour simuler un relâchement, est devenue toute molle, sa voix complètement éteinte. Je me suis dit que c’est vrai que pour beaucoup de personnes, se relâcher, c’est comme si toutes les tensions venaient à disparaître, un peu comme quand on fait une induction rapide en hypnose et que notre partenaire va jusqu’à tomber comme un KO.

Pourtant, cette association d’un arrêt des machines et de notre tonicité n’est pas vraiment le relâchement que nous recherchons dans notre quotidien. Au fil des années, que ce soit dans les arts martiaux ou l’hypnose, mon idée a été de substituer la notion de relâchement à celle de disponibilité.

Cela évite d’attendre que plus rien ne « fonctionne » ou ne maintienne de tension dans le corps. Cela donne plutôt la possibilité de comprendre que le relâchement offre une option, peut-être pour plus de détente. Détente dans différents sens : celle de diminuer les stress internes et celle de s’apprêter à bondir.

Quand on se donne la possibilité d’être disponible, c’est offrir à notre corps et potentiellement à notre esprit la possibilité de rebondir sur une action, une pensée, un mot. C’est ce qui va nous permettre de nous renouveler ou juste d’être en attente, mais prêt.

Sans saturation, cette dernière que vous pouvez connaître si vous courez, luttez, faites de l’haltérophilie, etc., là où le corps n’arrive plus à offrir d’options de mouvement, là où tout est raide et indisponible à autre chose.

Proposez la suggestion de se relâcher, comme les félins qui peuvent exposer pour bondir sur une proie et, quelques instants après, se remettre à marcher d’un pas limite chaloupé, voire se mettre à plat et se reposer. Ne laissant pas la phase de stress durer plus longtemps que celle de l’action qui a été faite, en pleine puissance depuis un profond relâchement.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Relaxation: A Matter of Availability

This morning, while listening to the news, I came across a host who, to simulate relaxation, went all limp, her voice completely muted. I thought to myself that it’s true that for many people, relaxing is as if all tensions just disappear, a bit like when you do a rapid induction in hypnosis and your partner falls into a KO.

However, this association of a shutdown of the « machinery » and our tonicity is not really the relaxation we seek in our daily lives. Over the years, whether in martial arts or hypnosis, my idea has been to substitute the notion of relaxation with that of availability.

This avoids the expectation that nothing « works » or maintains tension in the body. Instead, it offers the possibility of understanding that relaxation provides an option, perhaps for more ease. Ease in different senses: that of reducing internal stress and that of getting ready to pounce.

When we give ourselves the opportunity to be available, it’s about offering our body and potentially our mind the ability to bounce back from an action, a thought, or a word. This is what will allow us to renew ourselves or just be in a state of readiness, but prepared.

Without saturation—a state you might know if you run, wrestle, do weightlifting, etc.—where the body can no longer offer movement options, where everything is stiff and unavailable for anything else.

Suggest the idea of relaxing, like felines that can expose themselves to pounce on prey and, a few moments later, resume walking with a slightly swaying gait, or even lie down and rest. Not allowing the stress phase to last longer than the action that was performed, which was done with full power from a state of deep relaxation.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #436 : Redémarrer

C’est la rentrée et, pour de nombreuses personnes, notamment avec la routine scolaire, c’est une reprise des habitudes. Il n’est pas toujours simple de se dire que le rythme qui a pu être différent, parfois grâce aux vacances ou simplement parce que le quotidien de l’école, des devoirs et des activités n’était pas présent.

Redémarrer, c’est aussi se remettre sous pression, avec le stress, comme si notre corps et notre esprit avaient un peu oublié et qu’ils étaient redevenus un peu plus sensibles. C’est là que notre caractère et notre culture jouent énormément : certaines personnes vont se sentir rapidement débordées, et peut-être encore plus pour celles qui commencent de nouvelles activités ou s’il y a des éléments changeants pour la première fois : un enfant, un nouveau boulot, un nouveau lieu, de nouvelles activités.

Et puis il y a ceux qui, par nature, vont se préparer et y plonger. Ce qui est utile de savoir, c’est que nous sommes tous dans des processus d’habituation et que nous avons tous la capacité d’absorber. S’il est vrai que nous entendons beaucoup plus parler de santé mentale parfois plus fragilisée, nous ne devons pas oublier que nous sommes quand même solides.

Sans être excessif et dire que nous sommes capables de tout gérer, sachant que les ères modernes créent toujours de nouveaux stresseurs, nous mettons parfois plus de temps à trouver une résilience. Mais quand on voit ce que vivent malheureusement de nombreuses populations dans le monde et pourtant leur capacité à trouver des solutions, nous sommes en Occident dans des niveaux nettement plus gérables.

Redémarrer offre aussi la possibilité de mettre en place de nouvelles stratégies et de nouveaux comportements, que nous allons pouvoir améliorer ou adapter au fur et à mesure de notre saison. Plein d’énergie à vous toutes et tous, préparez-vous à créer de belles choses et à avancer au mieux.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous. Be One Pank https://www.pank.one/blog


English Translation

Pank’s Reflections / Snapshot #436: Restarting

It’s back-to-school time, and for many people, especially with the school routine, it’s a return to old patterns. It’s not always easy to accept that the rhythm has changed, sometimes thanks to vacation or simply because the daily grind of school, homework, and activities wasn’t there.

Restarting also means putting ourselves back under pressure and stress, as if our body and mind had forgotten a bit and become a little more sensitive. This is where our character and culture play a huge role: some people will quickly feel overwhelmed, perhaps even more so for those starting new activities or if there are new changing elements for the first time: a child, a new job, a new place, new activities.

And then there are those who, by nature, will prepare and dive right in. What’s useful to know is that we are all in a process of habituation and that we all have the capacity to absorb. While it’s true that we hear a lot more about mental health sometimes being more fragile, we must not forget that we are still resilient.

Without being excessive and saying that we are capable of managing everything, knowing that the modern era always creates new stressors, we sometimes take more time to find resilience. But when we see what many populations in the world are unfortunately experiencing and yet their ability to find solutions, we in the West are at much more manageable levels.

Restarting also offers the possibility of implementing new strategies and behaviors that we will be able to improve or adapt as our season progresses. Full of energy to all of you, get ready to create beautiful things and move forward in the best way possible.

Take what is right and good for you. Be One Pank https://www.pank.one/blog

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #405 : Un art martial sans combat

Il y a une recherche chez certains de ne jamais faire de combats. Un peu comme si la seule chose à faire était de répéter la technique, à l’instar du fit boxing ou d’autres formes de body karaté. L’absence de combat existe aussi dans le Jiujitsu, notamment avec les Machado qui avaient développé une évolution martiale sans randoris.

Pour moi, c’est une énorme injonction contradictoire. Sachant que je limite les arts martiaux, dans un premier temps, à nous faire combattre, à nous opposer pugilistiquement parlant à un autre individu. Venir dans une salle de sport de combat pour faire du fitness me semble étrange.

On voit bien que les styles qui n’ont pas de randori ou de sparring sont factuellement moins efficaces et donc utiles que ceux qui habituent à l’opposition et à l’adaptation, en plus de la gestion des différents stress qui existent. Même les styles plus orientés self-défense, comme le Krav Maga, font des combats boxés et en opposition pour habituer leurs pratiquants.

Faire un système qui, à aucun moment, n’entraîne à l’opposition – une démarche où l’autre veut te broyer, pas sur une frappe ou un mouvement, mais sur des séries, sur un désir réel de toucher et de ne pas être touché, de t’arracher un bras ou de t’étrangler – apportera certes un bien-être physique, mais il ne faut pas considérer que c’est un sport martial.

Le combat est la base de nos disciplines. Plus on limite les impacts, les règles, plus on peut facilement s’illusionner sur l’efficience des techniques. Sans même parler de l’énorme fossé entre les salles et les compétitions où l’autre ne cherche que ton mal, avec certes un cadre sécurisé mais où les KO ou les blessures sont acceptés.

Sans combat, nous ne faisons que du fitness ou du HIIT ; c’est autre chose, mais pas un chemin pugilistique.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #405: A Martial Art Without Combat

Some people seek to never engage in combat. It’s as if the only thing to do is to repeat techniques, similar to fit boxing or other forms of body karate. The The absence of combat also exists in Jiujitsu, notably with the Machado family who had developed a martial evolution without randoris.

For me, this is a huge contradictory injunction. Knowing that I primarily define martial arts as making us fight, as opposing another individual in a pugilistic sense. Coming to a combat sports gym just for fitness seems strange to me.

It is clear that styles without randori or sparring are factually less effective and therefore less useful than those that accustom practitioners to opposition and adaptation, in addition to managing various existing stresses. Even more self-defense-oriented styles, like Krav Maga, incorporate boxing and opposition drills to prepare their practitioners.

Creating a system that at no point trains for opposition – an approach where the other person wants to crush you, not with a single strike or movement, but with sequences, with a real desire to hit and not be hit, to tear off an arm or choke you – will certainly provide physical well-being, but it should not be considered a martial sport.

Combat is the foundation of our disciplines. The more we limit impacts and rules, the more easily we can delude ourselves about the efficiency of techniques. Not to mention the huge gap between gyms and competitions where the opponent only seeks to harm you, albeit within a secure framework where KOs or injuries are accepted.

Without combat, we are only doing fitness or HIIT; it’s something else, but not a pugilistic path.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #406 : Savoir reprendre son souffle sous la vague

Face à des périodes de stress intense et prolongé qui réduisent notre capacité à résoudre les problèmes, il est essentiel de revenir à notre "zone de confort". Cette approche permet de décomposer les défis en sous-ensembles gérables, de limiter la dépense d'énergie et de retrouver un sentiment de maîtrise, nous aidant ainsi à avancer pas à pas au lieu de se laisser submerger.

Il y a des périodes dans la vie où tout semble s’accélérer et où un grand nombre d’événements se succèdent, laissant parfois l’esprit comme le corps dans un état difficile.

Si nous sommes plutôt bons pour gérer les problèmes de façon générale, lorsqu’il y a une augmentation prolongée du stress et que ce dernier se maintient à un niveau élevé, nous pouvons constater que nous sommes loin d’être performants dans la résolution des problèmes.

Il y a souvent une distorsion du temps et de l’espace quant à ce qu’il faut faire et à ce qui nous semble être notre jauge temps-énergie. C’est à ces moments-là que nous pouvons, et parfois devons, revenir à nos bases. Revenir à ce qui est notre zone de confort.

Lorsque les systèmes ne semblent plus être ce que nous connaissons, c’est que nous sommes certainement sous un stress important. Pourquoi ? Parce que, naturellement, nous faisons des associations et nous nous tournons vers des éléments que nous avons l’impression de reconnaître.

Outre la méditation et l’autohypnose, prendre les problèmes plusieurs fois par jour et les ramener dans le filtre de ce que nous gérons bien, ce que nous connaissons, en somme ce qui nous permet de limiter notre dépense d’énergie, et nous ramener à des processus que nous maîtrisons, nous permet de ne plus être dans le rouleau de la vague, mais de tenter de remonter sur notre planche, cet espace du connu.

Il se peut que les problèmes soient des éléments inconnus et nouveaux. Cependant, tout est constitué de sous-ensembles. Chercher ce qui peut être géré en décomposant les choses permet d’avancer pas à pas, laissant les vraies facettes inconnues dans une liste de traitement ultérieur une fois que ce qui peut être géré le sera.

La zone de confort est à valoriser dans un monde d’hyperstimulation et d’injonction à vous plonger dans l’inconfort. Simplement parce que cette zone confortable offre la possibilité de ramener dans un espace maîtrisé ce qui ne l’était plus.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Reflections from Pank / Snapshot #406: Knowing when to catch your breath under the wave

There are periods in life when everything seems to accelerate and a large number of events follow one another, sometimes leaving the mind and body in a difficult state.

While we are generally quite good at managing problems, when there is a prolonged increase in stress that remains at a high level, we can see that we are far from being effective at problem-solving.

There is often a distortion of time and space regarding what needs to be done and what we perceive as our time-energy gauge. It is at these moments that we can, and sometimes must, return to our foundations. Return to what is our comfort zone.

When systems no longer seem to be what we know, it is because we are certainly under significant stress. Why? Because you know that we naturally make associations and turn to elements that we feel we recognize.

In addition to meditation and self-hypnosis, taking problems several times a day and bringing them back into the filter of what we manage well, what we know—in short, what allows us to limit our energy expenditure—and bringing ourselves back to processes we master, allows us to no longer be in the wave’s roller, but to try to get back on our board, that space of the familiar.

It may be that the problems are unknown and new elements; however, everything is made up of subsets. Seeking what can be managed by breaking things down allows us to move forward step by step, leaving the truly unknown facets on a list for later treatment once what can be managed has been.

The comfort zone is to be valued in a world of hyperstimulation and injunctions to plunge into discomfort. Simply because this comfortable zone offers the possibility of bringing back into a controlled space what was no longer so.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #400 : Gérer son stress pour trouver la paix 

Ce texte explore la difficulté inhérente à la nature humaine de maintenir un état de paix constant, tant au niveau individuel que global. Il examine comment le stress, exacerbé par les imprévus et les incertitudes, peut mener à des réactions agressives. L'auteur souligne que la gestion du stress est une démarche personnelle et que la paix intérieure n'implique pas nécessairement la paix mondiale. Des solutions comme l'hypnose, la méditation et la respiration sont proposées pour apaiser le quotidien. En conclusion, l'article insiste sur l'importance d'agir concrètement pour la paix, au-delà des simples discours.

La paix est une chose qui semble ne pas vraiment motiver notre nature humaine. Nous parvenons sporadiquement, dans certaines régions du monde, à avoir moins de conflits. Nous-mêmes, nous ne sommes pas capables de rester en paix de nombreuses fois dans la journée.

Nous pourrions nous dire que nous restons zen quand nous gérons bien les situations. On peut constater que, quand tout semble se dérouler comme prévu, même si pour certains ce qui se passe est stressant, nos expériences et peut-être même nos anticipations nous font traverser ces moments avec calme.

Les choses se compliquent quand il y a des imprévus et des incertitudes, et que, pour une raison ou une autre, notre énergie et nos options se réduisent. Nous pouvons facilement développer un stress qui nous rend plus vindicatifs, agressifs envers nous-mêmes, voire les autres.

Je rappelle que ce n’est pas un devoir ou une pression de gérer son stress, et que si nous pouvions tous être en paix avec nous-mêmes, ça ne signifierait absolument pas que le monde, à notre échelle microscopique, le deviendrait. Nous avons la possibilité d’apprendre à gérer le stress au travers de l’hypnose, de méditations diverses et de la respiration, qui peuvent nous ouvrir une perspective plus apaisée sur la résolution des divers problèmes du quotidien.

Notre monde restera, pour chacun d’entre nous, à des niveaux et sur des thèmes différents, un monde qui peut nous stresser et nous entraîner dans des réactions destructrices. Nous pouvons clamer la paix, mais parfois, même dans ces manifestations pacifistes, il y a de la colère non gérée envers les états, les militaires ou les opposants.

Parler de paix ne suffit pas, tenter de montrer la paix par ses comportements et en offrant des moyens est plus concret que de chanter des slogans oubliés une fois plongé sur les réseaux sociaux.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #400: Managing stress to find peace

Peace is something that doesn’t really seem to motivate our human nature. We sporadically manage to have fewer conflicts in certain regions of the world. We ourselves are not able to remain at peace many times during the day.

We could tell ourselves that we remain zen when we manage situations well. We can see that when everything seems to go according to plan, even if for some what is happening is stressful, our experiences and perhaps even our anticipations make us go through these moments calmly.

Things get complicated when there are unforeseen events and uncertainties, and when, for one reason or another, our energy and our options are reduced. We can easily develop a stress that makes us more vindictive, aggressive towards ourselves, or even others.

I remind you that it is not a duty or a pressure to manage your stress, and that if we could all be at peace with ourselves, it would absolutely not mean that the world, on our microscopic scale, would become so. We have the possibility of learning to manage stress through hypnosis, various meditations, and breathing, which can open a more peaceful perspective on resolving the various daily problems.

Our world will remain, for each of us, at different levels and on different themes, a world that can stress us and lead us into destructive reactions. We can claim peace, but sometimes, even in these pacifist demonstrations, there is unmanaged anger towards states, the military, or opponents.

Talking about peace is not enough, trying to show peace through your behavior and by offering means is more concrete than singing slogans forgotten once immersed in social networks.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #390 : QUand le corps bloque

L'article explore l'impact des blessures sur les combattants, en particulier la façon dont le corps et l'esprit peuvent bloquer après des traumatismes physiques. Il souligne l'importance de la rééducation, de la confiance et de la gestion du stress pour surmonter ces blocages et retrouver le plaisir du combat.

Il est certainement arrivé à de nombreux pratiquants d’avoir vécu des blessures assez importantes qui parfois mettent un temps fou à guérir. Hier, en sparring MMA, un de mes amis, qui enchaîne les blessures depuis facilement deux ans, est venu tourner légèrement avec nous.

Quand je le voyais combattre, je trouvais qu’il n’avait plus ses patterns forts, ce qui est normal quand on a eu moins l’occasion de les appliquer en sparring, mais beaucoup d’attitudes ne correspondaient plus à ce qui était un point très fort de sa boxe.

Il me dit en fin de session que son corps ne veut pas. Cette sensation où l’on risque encore de se blesser, cette sensation où l’on sait que les douleurs peuvent revenir. En somme, un ancrage négatif et complexe, qui ne donne plus de plaisir dans l’opposition.

On peut parfois facilement reprendre des exercices de sacs ou tout ce qui est drills, mais quand il s’agit d’un randori, même léger, le cerveau, lui, nous rappelle que nous ne sommes pas aussi solides que nous pouvons le penser.

Il arrive parfois, quand il y a eu des traumatismes comme des K.O., que certains ne remontent plus jamais sur un ring ou dans une cage, parce que cette incertitude et ce choc psycho-physique sont parfois extrêmement intenses. Le corps a aussi une intelligence, surtout quand on n’est pas combattant pro ; il n’a pas de bénéfice suffisant à se briser sous des coups ou des clés, à part du plaisir et, normalement, une bonne santé.

Donc ça bloque ou ça fait changer les modèles de combats, mais parfois en mode compensation, ce qui peut créer de petites tensions qui se cumulent… et qui parfois entraînent une autre blessure…

À nous de bien travailler les rééducations, à reprendre avec des partenaires de confiance et à bien donner les possibles et les impossibles afin de se retrouver dans le combat sans trop de stress, à la fois psychique et physique.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,
Pank
https://www.passioncombat.net/

Martial Reflections of a Hypnofighter #390 : When the Body Blocks

It has certainly happened to many practitioners to have experienced quite significant injuries that sometimes take a very long time to heal. Yesterday, in MMA sparring, a friend of mine, who has been chaining injuries for easily two years, came to spar lightly with us.

When I watched him fight, I found that he no longer had his strong patterns, which is normal when you have had less opportunity to apply them in sparring, but many attitudes no longer corresponded to what was a very strong point of his boxing.

He tells me at the end of the session that his body doesn’t want to. This feeling where you risk getting injured again, this feeling where you know that the pain can come back. In short, a negative and complex anchor, which no longer gives pleasure in the opposition.

You can sometimes easily resume bag exercises or anything that is drills, but when it comes to a randori, even a light one, the brain reminds us that we are not as solid as we may think.

It sometimes happens, when there have been traumas such as K.O.s, that some never get back into a ring or a cage, because this uncertainty and this psycho-physical shock are sometimes extremely intense. The body also has an intelligence, especially when you are not a pro fighter; it has no sufficient benefit to break under blows or locks, apart from pleasure and, normally, good health.

So it blocks or it changes the fighting models, but sometimes in compensation mode, which can create small tensions that accumulate… and which sometimes lead to another injury…

It is up to us to work well on rehabilitation, to resume with trusted partners and to clearly define the possibilities and the impossibilities in order to find ourselves in the fight without too much stress, both mental and physical.

Take what is good and right for you.
Be One,
Pank
https://www.passioncombat.net/

Réflexions de Pank / Instantané #396 : Au pire

L'article explore l'idée de se préparer mentalement au pire comme stratégie pour mieux gérer le stress et l'anxiété. L'auteur suggère que visualiser les pires scénarios possibles peut aider à accepter l'incertitude et à se sentir plus préparé face à l'adversité.

J’aime bien cette expression : « au pire ». Nous ne nous posons pas toujours les questions, et nous ne projetons pas non plus avec le « au pire ». Pourtant, je trouve que ce recadrage nous apporte une préparation mentale et, tout simplement, une acceptation qu’il se passera ce pire.

Je pense que vous avez déjà eu ces moments incroyables où vous vous êtes pourri l’esprit avec les possibles pires choses qui pourraient se passer dans une décision, un acte ou autre, et de vous rendre compte que tout ça pour ça. C’est un peu avant ces entretiens ou ces combats, où il peut y avoir du stress et des projections dans notre tête.

Puis on arrive le jour J, que ça se passe bien ou mal, nos perceptions ne sont plus dans le futur absurde, mais dans le présent plus ou moins agréable et du « au pire » on commence à « faire avec ». C’est rarement pire que notre « au pire » et puis « le pire », c’est qu’une fois que c’est passé, ce n’était pas « si… ».

Il y a de rares exceptions où ce que nous pensions ok, voire ce que nous prévoyons comme le pire, est juste dû à notre manque de connaissance du monde, et que ce dernier est souvent plus imposant que l’on peut penser.

Quand on commence nos pensées blicantes avec un « au pire », nous avons au moins en tête ce qui est possible. Je sais qu’on aime à dire qu’il faut un « self talk » positif et ne pas se répéter des choses négatives, mais viser le sommet. Je ne suis pas de ces gens-là. « Prépare la guerre pour avoir la paix » me correspond mieux, du coup, prépare-toi à la pire situation que tu peux imaginer (je parle pour les éléments qui vous stressent en amont) et comme ça, au moins, il n’y aura pas de « surprises » ou, à minima, vous aurez des options possibles préétablies et donc quelque chose sur quoi rebondir.

Au pire… ça ne marche pas…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
https://www.pank.one/blog

Pank’s Reflections / Snapshot #396: At worst

I quite like this expression: « at worst ». We don’t always ask ourselves the questions, and we don’t project with « at worst » either. Yet, I find that this reframing brings us mental preparation and, quite simply, an acceptance that this worst will happen.

I think you’ve already had those incredible moments where you’ve ruined your mind with the possible worst things that could happen in a decision, an act or other, and to realize that all that for that. It’s a bit before those interviews or those fights, where there can be stress and projections in our head.

Then we arrive on D-Day, whether it goes well or badly, our perceptions are no longer in the absurd future, but in the more or less pleasant present and from the « at worst » we start to « deal with ». It’s rarely worse than our « at worst » and then « the worst », it’s that once it’s over, it wasn’t « so… ».

There are rare exceptions where what we thought was ok, even what we foresee as the worst, is just due to our lack of knowledge of the world, and that the latter is often more imposing than we can imagine.

When we start our thoughts with an « at worst », we at least have in mind what is possible. I know that we like to say that we need a positive self-talk and not repeat negative things, but aim for the top. I’m not one of those people. « Prepare for war to have peace » suits me better, so prepare for the worst situation you can imagine (I’m talking about the elements that stress you upstream) and like that, at least, there will be no « surprises » or, at a minimum, you will have possible pre-established options and therefore something to bounce back on.

At worst… it doesn’t work…

Take what is right and good for you.
Be One
Pank
https://www.pank.one/blog

Réflexions de Pank / Instantané #388 : Est-ce vraiment si nécessaire ?

L'article explore la relation complexe que nous entretenons avec les réseaux sociaux, en questionnant leur nécessité et leur impact sur notre bien-être. L'auteur partage son expérience personnelle d'utilisation des réseaux comme outil de partage, tout en soulignant les aspects négatifs souvent associés à ces plateformes : stress, anxiété, jalousie. Il invite à une réflexion sur notre consommation des réseaux et à la recherche d'un équilibre plus sain.

Est-ce que vous vous posez souvent la question de savoir pourquoi vous traînez sur les réseaux sociaux, Instagram, Snapchat, TikTok, WhatsApp ou X, et qu’est-ce qui vous y fait passer du temps ? Pour ma part, c’est juste pour partager mes passions et mon travail, comme une simple proposition, sans y construire des liens virtuels ou une audience particulière.

Ce qui fait qu’une fois que j’ai envoyé ou programmé mes vidéos, mp3 ou écrits, je ne retourne quasiment pas sur les réseaux et je n’interagis que très rarement. Du coup, je ne suis pas une cible des réseaux. Je ressens donc moins la sphère négative que peuvent initier ces médias.

Seulement, comme nous le savons, beaucoup de tensions, de stress et de choses négatives sont initiés sur les réseaux. Certes, il y a du positif, mais globalement, au vu des études et autres sondages qui mettent en avant de l’anxiété, de la jalousie, de la colère et toutes autres émotions destructrices, on peut à nouveau se demander : est-ce nécessaire à ma vie ?

Seulement, si les réseaux ne sont pas là, et vous pouvez faire le test facilement, si cet outil n’existait plus, il risque d’y avoir un profond ennui qui ferait son retour. Une baisse tellement importante de stimulation, entre le FOMO, les nouvelles vidéos ou photos, que le temps risquerait de paraître long.

D’autant plus amusant dans un monde (surtout dans les grandes villes) où personne n’a de temps et où tout doit aller vite. Sans ce temps passé sur ces réseaux, que feriez-vous, je ne parle pas des premières 48h, mais tout le temps ?

Peut-être que vous voudriez recréer un réseau social, mais de nouveau avec plus de physicalité, plus de présence. Une stimulation moins instantanée, mais plus nourrissante, moins fréquente, mais sûrement plus qualitative et qui devrait, si la sélection est bonne, apporter plus de bonheur que d’anxiété.

Alors, pourquoi traînez-vous sur les réseaux ?

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
https://www.pank.one/blog

Reflections from Pank / Snapshot #388: Is it really that necessary?

Do you often wonder why you linger on social media, Instagram, Snapchat, TikTok, WhatsApp, or X, and what makes you spend time there? For me, it’s just to share my passions and work, as a simple suggestion, without building virtual connections or a particular audience.

As a result, once I’ve sent or scheduled my videos, mp3s, or writings, I hardly ever go back to social media and rarely interact. So, I’m not a target for social media. I therefore feel less of the negative sphere that these media can initiate.

However, as we know, a lot of tension, stress, and negative things are initiated on social media. Certainly, there is positive, but overall, given the studies and other surveys that highlight anxiety, jealousy, anger, and all other destructive emotions, we can ask ourselves again: is it necessary for my life?

However, if social media isn’t there, and you can easily test this, if this tool no longer existed, there would likely be a profound boredom that would return. Such a significant drop in stimulation, between FOMO, new videos, or photos, that time would likely seem long.

Even more amusing in a world (especially in big cities) where no one has time and everything has to go fast. Without this time spent on these networks, what would you do, I’m not talking about the first 48 hours, but all the time?

Perhaps you would want to recreate a social network, but again with more physicality, more presence. A less instant, but more nourishing stimulation, less frequent, but surely more qualitative, and which should, if the selection is good, bring more happiness than anxiety.

So, why do you linger on social media?

Take what is right and good for you.
Be One
Pank
https://www.pank.one/blog