Réflexions martiales d’un Hypnofighter #452 : Connaître son histoire ?

Comme je vous le partageais sur mon post concernant la CFJJB et la FFJ, je mettais en avant le fait que les professeurs seraient un élément clé, notamment dans la culture qu’ils allaient insuffler à leurs cours. Je pensais, à travers cela, à l’histoire : comprendre d’où vient le style et pourquoi il est tel qu’il est. Pourquoi aujourd’hui un ancien ceinture noire pourrait ne pas voir les choses de la même façon qu’une jeune ceinture noire qui ne pense qu’au Jiujitsu sportif.

J’écoute le podcast très sympa « Strapology » avec Nicolas, Samir et Florian. Dans une de ses réponses sur l’origine du BJJ, Florian m’a fait « tilter » que l’histoire n’intéresse pas. Nico fait aussi une histoire plus complète de la Luta, et il donne des exemples modernes dans l’échange BJJ/Luta avec la BTT par exemple. Alors qu’il aurait été croustillant d’expliquer que les croisements entre le Gracie Jiujitsu et la Luta Livre se sont bien développés dans les années 50-60, notamment avec le rebelle de la famille Gracie : George.

Je comprends que cela n’intéresse pas un auditeur de podcast, qui suit une nouvelle génération. D’ailleurs, beaucoup de ceintures bleues n’ont aucune connaissance des champions d’il y a quelques années, simplement parce que leur vision de la compétition est dans l’ici et maintenant, avec notre mode de l’instantanéité. Ce qui fut n’est plus, et il faut un nouveau combattant ou une nouvelle technique qui va faire le « buzz ».

Je suis biaisé dans mon discours, j’aime les origines et les histoires, parce que pour moi cela fait partie de la culture des styles que je pratique quotidiennement. Quand je soulignais que la nouvelle génération se fiche de ce qui a pu être fait par la CFJJB depuis 20 ans, que Carlos Gracie Jr soit pote de David…

L’histoire, même avec des élèves de Mako comme Florian qui ont été dans le dojo initial de l’histoire du BJJ, là où Rickson Gracie a fait son premier stage en 95, le cercle Tissier, ne s’y intéresse pas. Et comprenez-moi bien, ce n’est pas un problème ; beaucoup de personnes qui font du karaté pensent qu’il n’existe que le Shotokan, voire ne connaissent même pas le style de leur école.

Seulement, dans une confrontation politique et avec un impact plus subconscient, si une fédération offre plus de « confort » aux combattants, aux professeurs et nourrit la reconnaissance, il y a de fortes chances que la francisation de la discipline, comme le judo et le karaté avant elle, ne posera aucun problème, parce que les sources n’auront jamais atteint l’océan de connaissances des jeunes pratiquants.

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Martial Reflections of a Hypnofighter #452: Knowing Your History?

As I shared in my post about the CFJJB and FFJ, I emphasized that professors would be a key element, particularly in the culture they would instill in their classes. I was thinking, through this, about history: understanding where the style comes from and why it is the way it is. Why today an old black belt might not see things the same way as a young black belt who only thinks about sport Jiujitsu.

I listen to the very enjoyable podcast « Strapology » with Nicolas, Samir, and Florian. In one of his answers about the origin of BJJ, Florian made me « click » that history doesn’t interest people. Nico also gives a more complete history of Luta, and he provides modern examples in the BJJ/Luta exchange with BTT, for example. Whereas it would have been fascinating to explain how the cross-pollination between Gracie Jiujitsu and Luta Livre developed significantly in the 50s-60s, notably with the Gracie family’s rebel: George.

I understand that this doesn’t interest a podcast listener, who follows a new generation. In fact, many blue belts have no knowledge of champions from a few years ago, simply because their competitive vision is in the here and now, with our instantaneity mode. What was, is no more, and a new fighter or a new technique is needed to create a « buzz. »

I am biased in my discourse; I love origins and stories, because for me, it’s part of the culture of the styles I practice daily. When I pointed out that the new generation doesn’t care what the CFJJB has done for 20 years, that Carlos Gracie Jr is friends with David…

History, even with Mako’s students like Florian who were in the initial dojo of BJJ history, where Rickson Gracie did his first seminar in ’95, the Tissier circle, doesn’t interest them. And understand me well, it’s not a problem; many people who do karate think that only Shotokan exists, or even don’t know the style of their school.

However, in a political confrontation and with a more subconscious impact, if a federation offers more « comfort » to fighters, to professors, and fosters recognition, there’s a strong chance that the « Frenchification » of the discipline, like judo and karate before it, will pose no problem, because the sources will never have reached the ocean of knowledge of young practitioners.

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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #448 : Une Nouvelle Génération de Masters

Il est amusant de constater que le circuit de compétition IBJJF Masters n’est plus la suite d’une « carrière » adulte, mais bel et bien un cheminement sportif à part entière. Des pratiquants qui ont commencé à plus de 30-35 ans et qui, à l’inverse de ce que l’on voit dans tous les sports de combat qui visent les enfants pour créer des athlètes, se développent dans une optique adulte.

C’est une chose assez rare. On a souvent la vision des sports pour les jeunes et, même si je pense que les grands athlètes seront, à de rares exceptions, des jeunes, notre BJJ sportif arrive à faire vivre une expérience de sportifs avec un investissement très important de la part de personnes adultes qui ont un job, une famille, et puis ce hobby qui, pour certains, devient une obsession.

Si une chose est aussi marquante, c’est que, sur le territoire américain, les Masters, à 80% minimum, sont dopés. On pourrait se dire que c’est stupide, comme je le faisais remarquer, surtout pour les pratiquants qui ont commencé jeune. Les masters sont les « joueurs du dimanche », c’est l’après-période de compétition. Mais pas pour cette nouvelle génération de plus de 30-35 ans.

C’est parfois une étape qui leur permet de se rattraper dans le sport parce que peut-être des responsabilités plus jeunes ne leur ont pas permis de vivre ces expériences de « sport sérieux ».

Du coup, il y a deux types de compétiteurs : les masters qui ont commencé à ces tranches d’âge, déterminés et moins usés que les masters qui le sont devenus en passant par le monde compétitif parfois depuis l’enfance. Deux générations du même âge mais avec des états d’esprit très différents : l’un veut performer comme l’autre l’a souhaité plus jeune, et qui aime à continuer le jeu de la compétition, alors que pour lui cette période « sportive de compétition » est passée.

Pour les « jeunes » masters, par contre, ils sont et vivent comme des athlètes proches du haut niveau avec des objectifs pris très au sérieux.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #448: A New Generation of Masters

It’s amusing to note that the IBJJF Masters competition circuit is no longer a continuation of an adult « career » but rather their athletic journey. Practitioners who started at over 30-35 years old and who, unlike what we see in all combat sports that target children to create athletes, develop with an adult perspective.

This is quite rare. We often have a vision of sports for young people, and even if I think that, with rare exceptions, great athletes will be young, our competitive BJJ manages to offer an athletic experience with a very significant investment from adults who have a job, a family, and then this hobby which, for some, becomes an obsession.

One equally striking thing is that in the US, at least 80% of Masters competitors are doped. One might think it’s stupid, as I used to point out, especially for practitioners who started young. Masters are the « Sunday players »; it’s the post-competition period. But not for this new generation over 30-35 years old.

Sometimes it’s a stage that allows them to catch up in sports because perhaps younger responsibilities didn’t allow them to live these experiences of « serious sport. »

Consequently, there are two types of competitors: Masters who started at these age brackets, determined and less worn out than Masters who became so by moving through the competitive world, sometimes since childhood. Two generations of the same age but with very different mindsets: one wants to perform as the other wished when younger, and who loves to continue the game of competition, whereas for him this « competitive sports » period has passed.

For the « young » Masters, however, they are and live like near high-level athletes with very serious objectives.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions martiales d’un Hypnofighter #441 : Juste pour le corps

Nous sommes dans des arts martiaux modernes, et la réalité du combat « guerrier » n’est pas ce que nous allons vivre dans notre vie. De plus, les armes à feu et les stratégies militaires actuelles ne cherchent pas le combat au corps à corps. Nous pouvons donc constater que les arts martiaux modernes sont utilisés pour se défendre éventuellement dans le monde quotidien.

Du coup, nos écoles représentent ce pour quoi elles ont été créées selon les idées de Kano : la formation du corps et probablement un peu l’esprit. Le but de ces Budo—mais on peut aussi l’étendre à la Lutte occidentale—c’est de faire des hommes et des femmes athlétiques et capables d’utiliser leur corps dans différentes situations. En gros, les arts martiaux nous servent à être fonctionnels.

On peut voir les systèmes modernes chercher à mettre en avant le côté défense personnelle, mais souvent, ils passent moins de temps sur l’aspect corps fonctionnel. C’est une des critiques des sportifs/fonctionnels du combat, qui vont souligner qu’il est difficile que l’homme ou la femme lambda n’ayant jamais fait de sport puisse être « efficace » dans la rue.

Ce problème vient justement de cette notion où, dans les systèmes de combat, il y a une volonté de développement corporel avec du renforcement musculaire et le développement du stamina (endurance). Quand on fait des heures de Kihon ou de Katas, même si des Shihan et Sensei aiment à dire que c’est utile en combat, ça reste quand même plus utile pour se renforcer et développer son mental.

Avec le BJJ (Jiu-Jitsu Brésilien), même si les Gracie l’ont vendu comme de la self-défense jusqu’aux années 70, ils ont dû ouvrir le modèle grâce à Carlson Gracie, en suivant le modèle du Judo, donc la philosophie de développement physique et personnel de Maître Kano.

Même s’il y avait des défis, on rentre dans une forme « sportive » ; ce n’est pas un champ de bataille, et ce n’est pas un monde militaire. Il faut voir nos activités avec la passion que nous avons comme des disciplines qui ne sont pas orientées vers l’efficacité de combat absolue. Même s’il peut y avoir une vraie efficacité—une frappe, une projection ou une soumission peuvent mettre KO—c’est une utilisation moderne d’une forme d’efficacité sur tatami, ring ou cage, et pas nécessairement sur le terrain (rue ou conflit militaire).

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of an Hypnofighter #441: Just for the Body 

We are in modern martial arts, and the reality of « warrior » combat is not what we are going to experience in our lives. Furthermore, modern firearms and current military strategies do not seek close-quarters combat. We can therefore observe that modern martial arts are used primarily for potential self-defense in the everyday world.

Consequently, our schools represent what they were created for, based on Kano’s ideas: the training of the body and probably a bit of the mind. The goal of these Budo—but we can also include Western Wrestling—is to create athletic men and women capable of using their bodies in different situations. Essentially, martial arts help us to be functional.

Modern systems can be seen trying to highlight the self-defense aspect, but they often spend less time on the functional body aspect. This is one of the criticisms from combat sports/functional practitioners, who emphasize that it’s difficult for the average man or woman who has never practiced sports to be « effective » on the street.

This problem stems precisely from the idea that in combat systems, there is a commitment to physical development with muscle strengthening and the development of stamina (endurance). When one spends hours doing Kihon or Katas, even if Shihan and Sensei like to say it’s useful in combat, it remains more useful for strengthening oneself and developing one’s mental fortitude.

Regarding BJJ (Brazilian Jiu-Jitsu), even though the Gracies marketed it as self-defense until the 70s, they had to open up the model thanks to Carlson Gracie, following the Judo model, hence Master Kano’s philosophy of physical and personal development.

Even with challenges, we are entering a « sporting » form; it is not a battlefield, and it is not a military world. We must view our activities, with the passion we have, as disciplines that are not focused on absolute combat effectiveness. Even if there can be real effectiveness—a strike, a throw, or a submission can lead to a KO—it is a modern application of a form of effectiveness on the mat, ring, or cage, and not necessarily on the ground (street or military conflict).

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions martiales d’un Hypnofighter #434 : Ne pas combattre

Je relis un livre du début des années 2000 sur le Ninjutsu. Je sais que c’est un système que beaucoup ne prennent pas au sérieux, et je pense que les années 80 ne lui ont pas fait de bien. J’ai combattu avec des pratiquants de Ninjutsu ; ils ne m’ont pas marqué. Mais, en réalité, le combat n’est justement pas leur objectif, et peut-être devrions-nous en tirer une leçon.

Ils mettent en avant la ruse, le fait de gagner sans combattre. Cette idée peut être perçue comme de la lâcheté par ceux qui, dans les sports de combat, aiment tant parler de « guerriers ». Sauf que nous sommes peut-être juste des soldats de première ligne, prêts à être sacrifiés pour divertir les spectateurs.

En réalité, nous savons que cette même habitude d’être compétitif, agressif, et parfois orgueilleux — même dans la rue ou pour un combat de défense — est contre-productive. Nous sommes d’accord que l’objectif est de pouvoir rentrer chez soi chaque jour sans blessure et sans problème. Du coup, la philosophie du Ninpo serait celle de l’intelligence dans la gestion des conflits, car on les évite.

Certes, nous voulons tous éviter un conflit, mais je vois dans les fondements du Ninpo cette idée de ne pas être visible, de ne pas être une personne qui pourrait être ciblée, et, le cas échéant, de réussir à feinter par une sorte de désinformation. C’est ce qu’en hypnose, on appellerait de la confusion, pour faire perdre le fil et fuir sans encombre.

La pensée Ninpo est sûrement ce qui me semble le plus pertinent aujourd’hui dans de nombreuses circonstances, en plus de la course à pied. C’est contre-intuitif pour certains, car il faut aussi apprendre à rendre réellement invisible ou à tout le moins moins visible notre ego.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,
Pank
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Martial Reflections of an Hypnofighter #434: Do Not Fight

I’m re-reading a book from the early 2000s about Ninjutsu. I know it’s a system that many don’t take seriously, and I think the 80s did it no favors. I’ve sparred with Ninjutsu practitioners; they didn’t particularly impress me. But, in reality, fighting is precisely not their goal, and maybe we should learn something from that.

They emphasize cunning, the act of winning without fighting. This idea might be perceived as cowardice by those of us in combat sports who love to talk about being « warriors. » But perhaps we are just front-line soldiers, ready to be sacrificed to entertain the spectators.

In reality, we know that the very habit of being competitive, aggressive, and sometimes arrogant — even on the street or in a self-defense situation — is counterproductive. We agree that the goal is to be able to go home every day without injury or problems. Therefore, the philosophy of Ninpo would be one of intelligence in conflict management, because you avoid it.

Admittedly, we all want to avoid conflict, but I see in the foundations of Ninpo this idea of not being visible, of not being a person who could be targeted, and, if necessary, succeeding in feinting through a form of disinformation. In hypnosis, this would be called confusion, to make someone lose their train of thought and escape unharmed.

The Ninpo mindset is surely what seems most relevant to me today in many circumstances, in addition to running. It’s counterintuitive for some, because you also have to learn to genuinely make our ego invisible, or at least less visible.

Take what is good and right for you.
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Pank
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Réflexions martiales d’un Hypnofighter #429 : Les prix dans le BJJ

Je me demande comment il est possible qu’aujourd’hui, nous ayons deux mille participants aux championnats de France ou plus de 6 000 pour les Master à Las Vegas, alors que le coût des compétitions est d’environ 60 € en France et 120 dollars pour l’IBJJF.

Sommes-nous fous ? Je sais que nous aimons nous prendre pour des Américains et dire que la France empêche le professionnalisme à cause de son modèle sportif associatif, et que les Français ne veulent pas payer pour des clubs privés parce qu’ils sont habitués à payer 400 € la saison pour une association.

Oui, ce sont les vestiges d’une dimension sociale du sport. Il est effectivement difficile de gagner de l’argent dans ce domaine, car payer cher pour faire du sport n’est pas dans notre culture. Pour rappel, les modèles sportifs que l’on met en lumière paient en moyenne entre 145 et 175 dollars par mois pour s’entraîner.

Alors oui, payer des fortunes pour faire de la compétition est vraiment abusé. Mais ce que je ne comprends pas, c’est que si les Master peuvent éventuellement investir pour leurs loisirs, comment font les jeunes ? Ce sont pourtant eux qui veulent participer, prouver leur valeur et qui ont la « dalle ». Comment arrivent-ils à payer 60 € par semaine pour certains, ou au moins deux fois par mois ? Comment font-ils pour dépenser 1 200 € sur une saison pour combattre, sans même parler des frais de déplacement et de logement ?

Oui, l’IBJJF et la CFJJB proposent des compétitions de qualité, en mode « premium », mais comment peut-on normaliser une telle dépense dans une période difficile pour de nombreuses personnes ? La compétition n’est pas nécessaire pour s’extraire de son quotidien ; se rendre au dojo et s’entraîner peut suffire.

Pour ma part, j’ai commencé la compétition en sport de combat adolescent et j’ai pu en faire pendant des décennies parce que le prix de l’événement n’était pas une question. Nous payions moins de 10 €. Quand les NAGA et autres sont arrivés, nous ne comprenions pas que de tels prix soient demandés… Et maintenant, c’est devenu la norme… et on ne gagne même pas de ceinture…

Le BJJ pour tous, mais surtout pour ceux qui ont de l’argent…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

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BJJ Prices: Martial Reflections of a Hypnofighter #429

I wonder how it’s possible that today we have two thousand participants in the French championships or over 6,000 for the Masters in Las Vegas, when the cost of competitions is around €60 in France and $120 for the IBJJF.

Are we crazy? I know we like to act like Americans and say that France prevents professionalism because of its associative sports model, and that the French don’t want to pay for private clubs because they’re used to paying €400 a season for an association.

Yes, these are the remnants of a social dimension of sport. It’s indeed difficult to make money in this field, because paying a lot for sports is not part of our culture. As a reminder, the sports models we highlight pay an average of $145 to $175 per month to train.

So yes, paying a fortune to compete is truly excessive. But what I don’t understand is that while the Masters can possibly invest for their leisure, how do the young people do it? After all, they are the ones who want to participate, prove their worth, and are hungry. How do they manage to pay €60 a week for some, or at least twice a month? How do they afford to spend €1,200 in a season to compete, not to mention travel and accommodation expenses?

Yes, the IBJJF and the CFJJB offer top-notch, « premium » competitions, but how can we normalize such an expense during a difficult time for many people? Competition is not necessary to escape from daily life; going to the dojo and training can be enough.

For my part, I started competing in combat sports as a teenager and was able to do it for decades because the price of the event was not an issue. We paid less than €10. When NAGA and others arrived, we didn’t understand why such prices were being asked… And now it has become the norm… and we don’t even win a belt…

BJJ for all, but especially for those who have money…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions martiales d’un Hypnofighter #419 : Combien de fois t’entraines-tu ?

Cet article explore la différence entre la nouvelle génération de pratiquants de Jiu-jitsu brésilien et les anciens en ce qui concerne le temps nécessaire pour obtenir une ceinture noire. L'auteur souligne que les jeunes, grâce à un accès accru aux installations et aux ressources en ligne, peuvent accumuler une quantité d'entraînement suffisante pour progresser plus rapidement que leurs aînés, remettant en question l'idée reçue selon laquelle une ceinture noire doit nécessairement s'obtenir après de nombreuses années. L'article réfute également l'idée que ces académies sont des "McDojos", affirmant que la qualité de l'enseignement en France reste élevée.

Dans mon dernier post, certaines remarques portaient sur le temps nécessaire pour obtenir une ceinture noire. On sait qu’en France, dans notre milieu associatif, les dojos ne sont souvent disponibles que le soir, parfois tous les jours ou en alternance avec d’autres disciplines. De ce fait, même les passionnés vivant dans de petites municipalités n’ont pas la possibilité de s’entraîner beaucoup.

Beaucoup de gens s’entraînent deux ou trois fois par jour, en incluant la préparation physique. Oui, c’est quasiment ce que font les professionnels. Mais depuis quelques années en BJJ, je vois des jeunes qui, même quand ils n’ont pas de cours, se rendent dans des académies ouvertes et s’entraînent pendant des heures, voire passent leur journée entière à la salle.

Oui, c’est un truc de « jeunes » qui n’ont pas toujours de responsabilités ni de travail, mais ils sont super investis dans le Jiu-jitsu et l’entraînement. Du coup, oui, ils peuvent obtenir une ceinture noire en moins de 10 ans. Et oui, la nouvelle génération qui a la chance de pouvoir s’entraîner aussi fréquemment peut, en 5 ans, dépasser des ceintures noires qui ont mis 15 ans pour l’obtenir.

C’est normal : au-delà des différences d’âge qui seront toujours présentes, ils auront accumulé une quantité d’entraînement aussi importante, voire plus, que les ceintures noires, avec des styles d’entraînement plus dynamiques et surtout des tonnes de techniques et de corrections disponibles grâce aux bases de données incroyables d’Internet.

Alors, rire ou se moquer des académies qui donnent des ceintures « rapidement » en termes de temps, mais pas tant que ça en nombre d’entraînements, est une erreur. Ce ne sont pas des « McDojos ». Je pense que, concrètement, en France, nous avons des professeurs passionnés et suffisamment sérieux pour ne pas donner de ceintures noires simplement pour avoir plus d’affiliés ou des redevances parce qu’ils représentent leur académie.

Pour en revenir à l’idée que des gars donneraient des ceintures noires à des personnes que les autres pratiquants ne jugent pas au niveau, juste pour le business, tout le monde les « connaît ». Il suffit de lancer le sujet avec n’importe quel pratiquant ayant au moins le 2e degré (qui est le grade minimum pour donner une noire), et vous entendrez très vite des histoires…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #419: How often do you train?

In my last post, some comments were about the time it takes to get a black belt. We know that in France, with our non-profit community model, dojos are often only available in the evenings, sometimes daily or in alternating disciplines. This means that even enthusiasts in small towns don’t have the opportunity to train much.

Many people train two or three times a day, including physical conditioning. Yes, this is pretty much what professionals do. But for a few years now in BJJ, I’ve been seeing young people who, even when they don’t have a class scheduled, go to open academies and train for hours, or even spend their whole day at the gym.

Yes, this is a « young people’s » thing, who don’t always have responsibilities or jobs, but they are super invested in Jiu-jitsu and training. So yes, they can get a black belt in less than 10 years. And yes, the new generation that has the chance to train so frequently can, in 5 years, surpass black belts who took 15 years to get theirs.

This is normal: besides the age differences that will always be there, they will have accumulated an amount of training as significant, if not more, than the black belts, with more dynamic training styles and, above all, tons of techniques and corrections available thanks to the incredible databases on the internet.

So, laughing or making fun of academies that give belts « quickly » in terms of time, but not so much in terms of the number of training sessions, is a mistake. They are not « McDojos. » I think that, in France, we have passionate and serious enough instructors not to give out black belts simply to have more affiliates or royalties because they represent their academy.

To get back to the idea that some guys would give black belts to people that other practitioners don’t think are at the right level, just for business, everyone « knows » who they are. You just have to bring up the subject with any practitioner with at least a 2nd-degree black belt (which is the minimum rank to give a black belt), and you will very quickly hear stories…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #384 : Au-delà de la salle

Cet article explore les bienfaits des arts martiaux, allant au-delà de la simple pratique sportive. Il met en lumière comment l'implication physique et la discipline des dojos peuvent offrir des clés pour un mieux-être quotidien, une meilleure gestion du stress et un développement personnel. Malgré les critiques potentielles sur la violence ou les hiérarchies, l'auteur souligne l'esprit de tradition et la communauté soudée que l'on retrouve dans ces disciplines.

Ce que j’aime dans le sport, et plus particulièrement dans nos dojos, c’est la possibilité d’offrir à ceux qui viennent, jeunes et moins jeunes, des clés, au travers de l’implication physique, pour se sentir mieux au quotidien et même appliquer des attitudes, des réflexions, ou être capable de prendre du recul dans la vie.

Tous ces dojos de boxe, de judo, de MMA ou BJJ qui tentent d’inculquer une façon de vivre plus saine et plus juste. Bien sûr, il y a plein de défauts dans les salles, on peut aussi s’interroger sur le principe même du combat, de la violence ou des hiérarchies. Seulement, dans la plupart des salles, l’esprit n’a pas trop changé et même si on a des disciplines dites modernes, il y a comme une odeur de tradition, de dureté, de philosophie complètement désuète dans notre société.

Il est possible que pour certains, ces salles soient une sorte de relent rétrograde, pourtant, tous ceux qui se plient aux règles, à la dureté des entraînements y sont accueillis. Si au départ, nous ne sommes qu’un pratiquant, avec le temps et les années, nous devenons un membre reconnu d’une communauté.

Être et maintenir cette sensation et ces attitudes qui ont permis, jours après jours, du progrès dans le quotidien, dans d’autres circonstances, avec des stress complètement différents, offre la possibilité de voir que l’art martial nous a forgés, nous a offert une possibilité de développer des ressources.

Ça ne rend pas forcément chacun d’entre nous un meilleur homme ou une meilleure femme, par contre, nous pouvons, tout comme dans ce monde austère du combat, nous rendre compte que même si c’est souvent dur, il y a toujours un petit : “je peux encore avancer un peu”, qui peut changer notre rapport à la vie et aux autres.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Passion Combat

Martial Reflections of a Hypnofighter #384: Beyond the Dojo

What I love about sports, and especially in our dojos, is the possibility of offering those who come, young and old, keys, through physical involvement, to feel better in everyday life and even apply attitudes, reflections, or be able to take a step back in life.

All these boxing, judo, MMA or BJJ dojos that try to instill a healthier and fairer way of life. Of course, there are many flaws in the gyms, one can also question the very principle of combat, violence or hierarchies. However, in most gyms, the spirit has not changed too much and even if we have so-called modern disciplines, there is like a smell of tradition, of hardness, of philosophy completely outdated in our society.

It is possible that for some, these gyms are a kind of retrograde relic, yet, all those who submit to the rules, to the harshness of training are welcomed there. If at the start, we are only a practitioner, with time and the years, we become a recognized member of a community.

Being and maintaining this feeling and these attitudes which have allowed, day after day, progress in daily life, in other circumstances, with completely different stresses, offers the possibility of seeing that the martial art has forged us, has offered us a possibility of developing resources.

It does not necessarily make each of us a better man or a better woman, however, we can, just like in this austere world of combat, realize that even if it is often hard, there is always a little: « I can still move forward a little », which can change our relationship to life and others.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Passion Combat

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #317 : Les arts martiaux doivent-ils rester martiaux ?

Les arts martiaux sont souvent confrontés à l’évolution de leur pratique entre sport et self-défense. Cet article explore la pertinence de préserver leur essence martiale face à une réalité où l'agression dans la rue reste rare pour la majorité des pratiquants. La question de la perte des traditions et de leur impact sur les valeurs et l'efficacité des disciplines est au cœur de cette réflexion.

Nous aimons nos arts martiaux, et nous aimons aussi les confronter à la réalité de l’agression ou de la protection dans la rue. Cependant, force est de constater qu’à moins de vivre dans des situations nous obligeant constamment à nous défendre (et je ne parle pas de se battre), nous utilisons très rarement le côté « guerrier » de nos systèmes.

Ainsi, même si je partage régulièrement l’idée que l’aspect compétition, donc sportif, transforme les disciplines et limite l’exploitation technique qui pourrait être efficace dans certaines situations de rue, il est essentiel de reconnaître qu’aujourd’hui, entre l’utilisation potentiellement limitée de nos arts et le fait que des adversaires pourraient être armés ou nombreux, nous devons nous demander si cela a encore du sens.

On dit souvent que le simple fait de pratiquer apporte de la confiance, que ce soit pour le côté sportif ou la self-défense. Pourtant, personne ne dira qu’un boxeur, même orienté uniquement vers le sport, n’est pas une personne confiante, tout comme un pratiquant de judo.

Nous observons souvent que les critiques sur l’efficacité des arts martiaux viennent de pratiquants vieillissants, qui, n’étant plus aussi performants, se réorientent vers « l’essence » des arts martiaux : la self-défense. Cela se voit chez de nombreux grands champions sportifs des années 1990-2000 en BJJ, qui se consacrent aujourd’hui presque exclusivement à la défense personnelle, car ils ont vieilli.

Le sport pourrait certainement suffire : les valeurs y sont présentes, tout comme l’amélioration physique et mentale. Cependant, c’est peut-être la perte des traditions qui nous retient à cette « illusion » que l’aspect martial est plus profond et significatif que le sport.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,
Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #317: Should Martial Arts Remain Martial?

We love our martial arts, and we also love confronting them with the reality of aggression or self-protection in the streets. However, it is clear that unless we live in situations constantly forcing us to defend ourselves (and I don’t mean fighting), we rarely use the « warrior » aspect of our systems.

Thus, even though I regularly share the idea that the competitive, or sporting, aspect transforms disciplines and limits the technical potential that could be effective in certain street situations, it is essential to realize that today, between the limited practical use of our arts and the fact that opponents could be armed or numerous, we must question whether it still makes sense.

It is often said that simply practicing builds confidence, whether for sport or self-defense. Yet no one would deny that a boxer, even one focused solely on sports, is a confident individual, just like a judoka.

We often observe that criticism of martial arts’ effectiveness comes from aging practitioners who, no longer as physically capable, turn to the « essence » of martial arts: self-defense. This is evident in many great sports champions from the 1990s and 2000s in BJJ, who now focus almost exclusively on self-defense because they have aged.

Sport could certainly suffice: its values are present, along with physical and mental improvement. However, perhaps it is the loss of traditions that ties us to the « illusion » that the martial aspect is deeper and more meaningful than sport.

Take what is good and right for you.

Be One,
Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #237 : L’esprit de compétition

 Une analyse du rapport entre performance sportive et gestion de l'échec à travers l'expérience d'une athlète olympique. Comment l'esprit de compétition et l'équilibre intérieur peuvent coexister?

Hier soir, j’écoutais une interview rapide de l’athlète de l’heptathlon, Auriana Lazraq-Khlass. Elle est passée à côté de sa performance, c’était un jour sans. Pourtant, elle pétillait et partageait une belle énergie en parlant de l’ambiance et de ce qu’elle peut retirer de cette expérience.

En orientant son mental sur ce qui la fait vibrer, elle n’est pas tombée dans un discours d’autoflagellation. Les animateurs ont ensuite discuté de cette manière de gérer l’échec. Surtout que l’interview précédente concernait les relayeuses du 4×100 mètres, qui, arrivées quatrièmes, étaient très déçues.

Dans leur discussion, ils allaient presque jusqu’à remettre en cause les compétences de l’heptathlète, vice-championne d’Europe, parce qu’elle ne remettait pas en question tout ce qu’elle avait fait et vivait l’expérience olympique de la manière la plus positive possible.

C’est souvent ce que l’on retrouve dans les tournois d’arts martiaux, mais aussi dans tous les sports de compétition. Cette pression, qui est normale avant un tournoi ou un combat, n’a plus de sens une fois que les choses sont faites. Dans les dojos, nous réalisons quotidiennement que parfois, nous sommes dans de bons jours avec de réelles aptitudes, et d’autres fois, nous ne sommes simplement pas dedans.

Nous savons que certains des meilleurs combattants que nous avons croisés à la salle se font battre dans les premiers tours de la compétition et ne brilleront jamais. Nous avons également vu des champions gagner un titre important, puis ne jamais performer à nouveau.

Il y a un combat bien plus important à mener que celui de remporter une médaille dont la fierté s’estompera avec le temps : c’est celui que nous menons en interne, la lutte contre soi-même et ses démons.

Pour moi, Auriana montre une victoire sur elle-même. Elle est certainement blessée et triste de ne pas monter sur le podium dans une compétition à domicile, et en plus aux JO, mais elle a su mettre à terre sa mauvaise humeur et profiter de l’expérience unique d’une ambiance au Stade de France et, j’imagine, de tout ce qui se passe encore pendant 48 heures à Paris.

Heptathlon #JeuxOlympiques #Paris2024 #Compétition #Budo

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

http://www.passioncombat.net


Martial Reflections of a Hypnofighter #237: The Spirit of Competition

Last night, I listened to a quick interview with heptathlete Auriana Lazraq-Khlass. She missed her performance; it was an off day. Yet, she radiated and shared positive energy about the atmosphere and what she could gain from this experience.

By focusing her mind on what drives her, she didn’t fall into a self-flagellating discourse. The hosts then discussed this approach to handling failure, especially since the previous interview was with the 4×100 meter relay runners, who, after finishing fourth, were upset.

In their discussion, they were almost questioning the skills of the European vice-champion heptathlete because she wasn’t questioning everything she had done and was experiencing the Olympic moment as positively as possible.

This is often what we encounter in martial arts tournaments, but also in all competitive sports. This pressure, which is normal before a tournament or a fight, makes no sense once the event is over. In the dojos, we realize daily that sometimes we have good days with true capabilities, and other times we just aren’t in the zone.

We know that some of the best fighters we’ve met in the gym get knocked out in the early rounds of the competition and will never shine. We’ve also had champions who won an important title and never performed again.

There is a much more important battle to fight than winning a medal, whose pride will fade with time: it’s the internal struggle, the battle with oneself and one’s demons.

To me, Auriana shows a victory with herself. She is certainly hurt and sad not to stand on the podium in a home competition, and even more at the Olympics, but she managed to overcome her bad mood and enjoy the unique experience of the atmosphere at the Stade de France and, I imagine, everything that will continue to unfold in Paris over the next 48 hours.

Heptathlon #OlympicGames #Paris2024 #Competition #Budo

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

http://www.passioncombat.net

Réflexions martiales d’un Hypnofighter #28 : Le sol en combat

Nous apprécions nos styles de préhension et nous savons qu’ils sont efficaces lors de combats libres et en défense urbaine contre des novices. Cependant, nous pouvons rapidement nous retrouver dans des situations bloquées avec une grande rétention lorsque le gi est impliqué.

Je n’ai jamais vraiment aimé le gi, même depuis mes débuts. Je venais du Pancrase et je ne comprenais pas l’intérêt d’apprendre à faire des nœuds avec un pyjama pour progresser en combat. Au fil des années, j’ai appris à aimer cet facette pour l’aspect pédagogique du travail en kimono. Cependant, lors des compétitions, je ressens simplement l’envie de frapper le gars qui me maintient dans une position.

J’en ai parlé il y a quelques jours, à un certain âge, le jiu-jitsu peut être réconfortant car le fait de retenir son adversaire permet un contrôle bien plus complexe qu’en Luta ou en MMA. La prise du gi, et surtout les jeux de col ou de manches, empêchent le partenaire de bouger, de s’échapper et parfois même de travailler de manière offensive.

Je crois que c’est à ces moments-là que mon cerveau bloque et ne comprend pas à quoi tout cela sert. Même si Rener Gracie fait des vidéos sur l’utilisation d’un hoodie dans la rue, je ne comprends pas en quoi nous sommes en train de combattre. Nous savons que dès que nous combattons sans gi et avec des frappes, voire même dans les règles de l’EBI, les choses se passent différemment.

Lorsque nous ne sommes pas capables de maintenir un adversaire au sol, c’est la galère, lorsque nous ne parvenons pas à entraîner le partenaire au sol, c’est la galère, et lorsque nous ne pouvons pas saisir correctement ce dernier parce qu’il glisse ou nous tape, c’est la galère. Le jiu-jitsu avec ses saisies et cet accord tacite de ne pas se relever ne correspond à rien dans une réalité de combat. Nous pouvons voir aujourd’hui avec quelle expertise les combattants de MMA parviennent à se relever en utilisant la cage ou simplement en explosant pour changer les dimensions du combat.

Aujourd’hui, je pense que le sol, sans prendre en compte les frappes, est un défaut. Nous devons garder à l’esprit que si nous avons un gi lors de l’exécution des techniques, nous ne pouvons pas laisser nos mains trop disponibles, sinon nous serons sujets à des petites frappes qui, bien qu’elles ne nous mettent pas nécessairement KO, peuvent nous épuiser, nous désorienter et nous blesser. Cette réalité rend de nombreuses techniques en gi caduques.

Même si le patrimoine technique du jiu-jitsu est bien plus vaste que celui de la Luta, le grappling, en raison du manque de grip, est bien plus orienté vers la réalité d’un combat au sol, avec des saisies qui empêchent les frappes et des rythmes qui ressemblent à un combat où certains ne veulent pas rester au sol.

Apprendre à combattre dans le jiu-jitsu sportif actuel n’est pas optimal pour combattre au sol dans des conditions de combat libre. Malgré toutes les qualités développées par le BJJ actuel, il ne forme pas aussi bien que le sambo ou certains styles de grappling des combattants polyvalents. Plus nous devenons techniques en jiu-jitsu sportif dans les années à venir, plus nous risquons de perdre l’efficacité d’un combat au sol performant dans un contexte interstyle.

Travaillez-vous régulièrement avec des frappes au sol ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

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