Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #411 : L’argent au-dessus de tout

Ce texte explore comment l'argent est devenu un moteur omniprésent, même dans le monde des arts martiaux, souvent perçu comme un domaine de pureté et d'honneur. Il met en lumière des exemples concrets, des bourses de combat aux liens avec des organisations mafieuses, et aborde le cas du temple Shaolin, soulignant la faillibilité humaine face à la tentation financière, même dans des lieux de grande spiritualité. L'auteur invite à la prudence et à se recentrer sur le plaisir de la pratique authentique.

Que ce soit dans le quotidien ou dans le monde très spécifique des arts martiaux, nous ne pouvons nier que l’argent est ce qui motive la plupart des humains. Nous pouvons aimer croire que les combattants professionnels le font pour l’honneur, mais en réalité, ils recherchent surtout les bourses les plus intéressantes.

Nous avons notamment manqué des matchs en Angleterre parce que les managers cherchaient toujours à obtenir plus. On pourrait se dire que les pratiquants d’arts martiaux, eux, ne sont pas comme ça… mais si vous connaissez le Kyokushin ou le Seidokaikan d’Ishii (fondateur du K1), vous savez que l’argent sale est très présent.

Les Japonais sont assez liés aux Yakuza dans les sports de combat, les Américains aux mafias de Vegas, entre autres. Qu’en est-il de la Chine, avec ses grands Sifu ? Eh bien non… Même les Shaolin peuvent complètement se laisser tenter, et là, c’est une combinaison de qualité : spiritualité et martialité.

Voici un article qu’on m’a partagé : Chine : Le temple Shaolin secoué par une enquête pour détournement de fonds. Le responsable du Temple, Shi Yongxin, a détourné des fonds et a été destitué de son poste.

J’imagine que pour beaucoup de l’ancienne génération, les Shaolin représentaient une forme d’absolu dans les arts martiaux, des préceptes et une discipline forts. L’histoire mythologique de Bodhidharma, etc.

Nous restons tous des humains totalement faillibles. On peut même se dire que son « business » a contribué à l’expansion et à la reconnaissance du temple et, de façon générale, du Wushu. Je ne parle même pas des possibles abus qui existent certainement encore dans des dojos et autres, dans tous les pays du monde ; on connaît la tendance de certains Mestre brésiliens à apprécier un peu trop les adolescentes.

À chaque fois que je vois cela, je me dis qu’il ne faut pas être naïf et trop passionné, car cela peut nous faire nier des choses comme la vente de grades, de titres ou autres, en plus des compétitions truquées. À nous de juste prendre encore plaisir à la simple pratique.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,
Pank
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Martial Reflections of a Hypnofighter #411: Money Above All

Whether in daily life or in the very specific world of martial arts, we cannot deny that money is what motivates most humans. We may like to believe that professional fighters do it for honor, but in reality, they are primarily looking for the most attractive purses.

We notably missed matches in England because managers always sought to get more. One might think that martial artists themselves are not like that… but if you know Kyokushin or Ishii’s Seidokaikan (founder of K1), you know that dirty money is very present.

The Japanese are quite linked to the Yakuza in combat sports, the Americans to the Vegas mafias, among others. What about China, with its great Sifu? Well, no… Even the Shaolin can completely give in to temptation, and there, it’s a quality combination: spirituality and martiality.

Here’s an article someone shared with me: China: Shaolin Temple shaken by embezzlement investigation. The head of the Temple, Shi Yongxin, embezzled funds and was removed from his post.

I imagine that for many of the older generation, the Shaolin represented a form of absolute in martial arts, strong precepts, and discipline. The mythological history of Bodhidharma, etc.

We all remain totally fallible humans. One could even say that his « business » contributed to the expansion and recognition of the temple and, in general, of Wushu. I’m not even talking about the possible abuses that certainly still exist in dojos and elsewhere, all over the world; we know the tendency of some Brazilian Mestres to appreciate teenagers a little too much.

Every time I see this, I tell myself that one must not be naive and too passionate, because it can make us deny things like the selling of ranks, titles, or others, in addition to rigged competitions. It’s up to us to just continue to enjoy the simple practice.

Take what is good and right for you.
Be One,
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #417 : Accepter que nous ne pourrons jamais être Soi

Ce texte explore la quête incessante du "vrai soi" à travers les prismes religieux, spirituels et psychologiques, notamment le concept freudien du Ça et du Surmoi. Il argumente que l'idée d'un soi purement naturel est illusoire, car l'être humain est intrinsèquement un mélange de pulsions innées et d'influences culturelles. L'acceptation de cette dualité est présentée comme essentielle pour vivre en société et permettre l'expression de diverses facettes de soi.

Dans la quête intérieure, que ce soit par une religion, une spiritualité ou la psychologie, un questionnement surgit quant à ce que nous sommes vraiment. C’est d’ailleurs une récurrence dans la culture pop de voir une espèce de mutation de l’être au travers d’épreuves qui donnent une sorte d’éveil d’un soi véritable.

Beaucoup sont dans cette quête, cherchant soit à remplir une mission de vie, soit à devenir ce qu’ils pensent réellement être. Et pourtant, s’il est stimulant de se dire que nous sommes peut-être plus ou autre chose que ce que nous sommes actuellement, il est fort probable que nous ne puissions jamais être purement soi.

Reprenons un concept freudien facile à comprendre : il y a les pulsions (le Ça) et les règles imposées (le Surmoi). On pourrait se dire que si nous voulions retourner à notre « nature profonde », il faudrait se défaire de la culture, ou du moins la minimiser si cette dernière étouffe notre nature.

Pourtant, plus on s’associe à ses pulsions, plus cela peut devenir infernal dans les cadres sociaux et dans sa propre vie. Vous voyez quotidiennement ce que cela donne dans les faits divers quand nous sommes guidés par nos pulsions. Le Surmoi, lui, peut et même doit empêcher un excès du Ça, pour éviter des comportements problématiques pour soi et pour les autres.

Être un soi sans limite est potentiellement un soi premier, ou plutôt primitif, qui ne peut vivre en communauté. C’est pour cette raison que nous ne sommes ni nature ni culture, mais un mélange des deux. Et que derrière cette quête d’un soi plus naturel et authentique, nous voudrions voir le nous sans les ajustements que les systèmes familiaux et sociaux ont formés.

Mais, même si cette culture est parfois de piètre qualité, elle apporte certains codes et signaux qui offrent la possibilité à un fragment ou à une large partie de soi d’exister, alors qu’il est fort probable que si nous n’étions que nature, cela ne serait pas le cas.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Reflections by Pank / Snapshot #417: Accepting that we can never truly be Ourself

In the inner quest, whether through religion, spirituality, or psychology, a question arises as to what we truly are. It is, moreover, a recurring theme in pop culture to see a kind of mutation of the being through trials that lead to an awakening of a true self.

Many are on this quest, seeking either to fulfill a life mission or to become what they truly believe they are. And yet, while it is stimulating to think that we might be more or something different from what we currently are, it is highly probable that we can never be purely ourselves.

Let’s revisit an easy-to-understand Freudian concept: there are impulses (the Id) and imposed rules (the Superego). One might think that if we wanted to return to our « deep nature, » we would have to shed culture, or at least minimize it if it stifles our nature.

However, the more one aligns with their impulses, the more infernal it can become within social frameworks and in one’s own life. You see daily what happens in the news when we are guided by our impulses. The Superego, for its part, can and even must prevent an excess of the Id, to avoid problematic behaviors for oneself and for others.

To be a self without limits is potentially a primary, or rather primitive, self that cannot live in a community. This is why we are neither nature nor culture, but a blend of both. And behind this quest for a more natural and authentic self, we would like to see ourselves without the adjustments that family and social systems have formed.

But, even if this culture is sometimes of poor quality, it brings certain codes and signals that offer the possibility for a fragment or a large part of oneself to exist, whereas it is highly probable that if we were only nature, this would not be the case.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #387 : Pourquoi combattre ?

Ce texte explore les motivations profondes du combat, contrastant la quête de suprématie et de reconnaissance typique des athlètes professionnels comme Kevin Jousset, avec une approche plus personnelle et intrinsèque. L'auteur exprime son amour pour l'acte de combattre lui-même, la gestion de la peur, l'expérimentation technique et le perfectionnement constant, reléguant la victoire ou la défaite au second plan. Il souligne la beauté des "némésis naturels" et la richesse imprévisible des confrontations, décrivant le combat comme une expérience de "flow" proche de la spiritualité, où l'échange et la vibration de l'esprit et du corps priment sur la pression du résultat.

J’écoutais l’interview de Kevin Jousset et il disait que c’était difficile pour lui de retourner au combat maintenant qu’il n’était plus à l’UFC, parce qu’il n’avait plus l’occasion de combattre les meilleurs. Il parlait de se prouver et de prouver aux autres sa valeur pugilistique. Et c’est là où je me dis que nous n’avons pas tous la même idée du combat.

Pour moi, un match est juste un moyen de me battre. J’aime juste cette sensation de combattre, cette peur, cette tentative de placer ce que j’ai en tête, et puis retourner peaufiner ou repenser complètement mes compétences et stratégies. Du coup, la victoire ou la défaite, tant qu’il n’y a pas de blessure, n’a aucune importance.

Je comprends néanmoins ce besoin de vaincre ceux considérés comme les plus forts. Ce qui m’a toujours étonné, c’est qu’il y a des némésis naturels à tout combattant, un style, un rythme, une façon d’aborder les matchs qui fait que même ces géants se font parfois battre par des personnes qui, sur le papier, n’avaient aucune chance.

C’est cette confrontation où il y a des tas de possibles qui est amusante, et puis tout simplement cette notion de frapper, esquiver ou encaisser, parvenir à imposer une lutte voire soumettre qui me donne, parfois, un flow. C’est rare, mais ça devient une expérience qui est proche d’une spiritualité.

Quand on aime juste « la bagarre », il n’y a pas besoin de préparation ou d’envie, la situation est suffisante à elle-même. Bien sûr, quand on n’a pas la pression liée à la recherche de victoire, ça reste juste un échange, avec parfois des victoires et parfois des défaites, mais un moment où le corps et l’esprit vibrent, dans une belle conversation pugilistique.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #387: Why Fight?

I was listening to Kevin Jousset’s interview, and he was saying that it’s difficult for him to go back to fighting now that he’s no longer in the UFC, because he no longer gets to fight the best. He spoke about proving himself and proving his pugilistic worth to others. And that’s where I realize that we don’t all have the same idea about fighting.

For me, a match is just a way to fight. I just love that feeling of fighting, that fear, that attempt to execute what I have in mind, and then going back to refine or completely rethink my skills and strategies. Therefore, victory or defeat, as long as there are no injuries, holds no importance.

Nevertheless, I understand this need to defeat those considered the strongest. What has always surprised me is that every fighter has natural nemeses—a style, a rhythm, a way of approaching matches that means even these giants are sometimes defeated by people who, on paper, had no chance.

It’s this confrontation with so many possibilities that’s fun, and then simply the notion of striking, dodging or absorbing, managing to impose a struggle, or even submitting, that sometimes gives me a flow. It’s rare, but it becomes an experience close to spirituality.

When you just love « the fight, » there’s no need for preparation or desire; the situation itself is enough. Of course, when there’s no pressure associated with seeking victory, it remains just an exchange, sometimes with wins and sometimes with losses, but a moment where body and mind vibrate in a beautiful pugilistic conversation.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #384 : S’élever dans ses transes

L'Hyperempiria est une approche d'hypnose axée sur la transe ascendante, initiée par Gibbons, offrant une alternative aux transes descendantes avec des bénéfices cliniques similaires. Elle utilise l'imagerie d'élévation pour faciliter la dissociation, la prise de distance avec les soucis, et l'accès au subconscient, rappelant certains états méditatifs. Ce système permet l'intégration de diverses symboliques (lumière, spiritualités) pour le mieux-être du consultant, ouvrant potentiellement au-delà de la psychothérapie traditionnelle.

L’hyperempiria est un système assez à part dans le monde de l’hypnose. Gibbons a été le premier dans la méthode qui s’est développée sous le nom d’hypnose, un travail en transe ascendante. Nous connaissons cette image dans les systèmes spirituels, nous connaissons cette imagerie d’élévation, mais là nous avons une méthode simple pour vivre des expériences hypnotiques qui apportent les mêmes retours cliniques que les transes descendantes.

On dit souvent qu’il est important de prendre de la distance avec ses soucis, mais aussi pour les recadrer. Du coup, cette élévation est un moyen techniquement intelligent pour apprendre à se dissocier dans une symbolique qui, pour beaucoup, est particulièrement puissante. De plus, il y a, dans cette élévation de soi, une possibilité de ressentir les choses de façon différente. Pour certaines personnes, c’est un allègement, pour d’autres un calme.

Et c’est peut-être ce qui semble le plus apaisant à beaucoup de consultants qui ont une tendance à mentaliser trop et à se saturer : permettre à cette hauteur, cette notion irrationnelle, cette sensation et ces retours du subconscient de commencer à prendre place. Dans un état qui, pour certains, s’approche du résultat des méditations. C’est un retour dans une matrice personnelle, voir sa grandeur sans que cela ne devienne narcissique, juste une reprise de conscience de ce que l’on est avec humilité.

L’Hyperempiria offre aux opérateurs des outils divers comme les symboliques de guérison classiques avec la lumière et autres, ou des possibilités multiples associées aux spiritualités et croyances des consultants. Ouvrant la session d’hypnose à des échanges qui, parfois, pourraient ne plus relever de la psychothérapie et qui pourtant apportent stratégiquement des réponses et solutions pour un mieux-être.

Se donner la possibilité de s’élever pour juste se voir autrement et en capacité de trouver ses solutions avec plus de légèreté.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #384: Rising in One’s Trances

Hyperempiria is quite a unique system in the world of hypnosis. Gibbons was the first in the method that developed under the name of hypnosis, a work in ascending trance. We know this image in spiritual systems, we know this imagery of elevation, but here we have a simple method to experience hypnotic states that provide the same clinical benefits as descending trances.

It is often said that it is important to distance oneself from one’s worries, but also to reframe them. Thus, this elevation is a technically intelligent way to learn to dissociate within a symbolism that, for many, is particularly powerful. Furthermore, in this self-elevation, there is a possibility of feeling things differently. For some people, it is a relief, for others a calmness.

And perhaps this is what seems most soothing to many clients who tend to over-mentalize and become saturated: allowing this height, this irrational notion, this sensation, and these returns from the subconscious to begin to take hold. In a state that, for some, approaches the result of meditation. It is a return to a personal matrix, seeing one’s greatness without it becoming narcissistic, just a regaining of awareness of what one is with humility.

Hyperempiria offers operators diverse tools such as classic healing symbolisms with light and others, or multiple possibilities associated with the spiritualities and beliefs of the clients. Opening the hypnosis session to exchanges that, at times, might no longer fall under psychotherapy and yet strategically provide answers and solutions for well-being.

Giving oneself the possibility to rise just to see oneself differently and be capable of finding one’s solutions with more ease.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #353 : Le besoin de mysticisme dans le combat

L'article explore la présence du mysticisme dans les arts martiaux, soulignant la quête d'accomplissement spirituel au-delà de la simple efficacité combative. Il examine comment diverses disciplines, de l'Aïkido au Muay Thai, intègrent des dimensions métaphysiques et initiatiques, et comment la violence du combat peut être liée à une recherche de transcendance.

On voit dans beaucoup d’histoires et de pratiques martiales, une volonté d’union ou de développement avec des forces supérieures. Comme si le combattant, et plus généralement le guerrier, devait au travers de sa pratique atteindre une sorte d’accomplissement mystique.

Des disciplines comme l’Aïkido de O Sensei Ueshiba, dont nous connaissons sa ferveur pour l’Omoto-Kyo, comme des styles indonésiens avec des quêtes de l’Ilmu et de rentrer en lien avec ces forces de la nature. On peut même, dans un style dur comme le Muay Thai et l’influence du Bouddhisme dans la discipline, voir que l’adepte est dans un processus.

Comme si du combat abrupte et sanglant, il devait y avoir des initiations à découvrir autre chose, certainement associé au vieillissement ou, dans certaines conditions, la mort de celui qui combat. Une quête d’un coup ou d’une projection qui va au-delà de la biomécanique ou de la physique, mais qui caresse des idées plutôt métaphysiques.

Dans ce chemin initiatique, nous pouvons facilement nous perdre entre la quête pour beaucoup d’efficacité vers une voie d’accomplissement au-delà du corps ou plus généralement de la démarche sportive avec toutes ses composantes.

Il y a une envie de sublimer celui qui combat. On peut le voir dans les récits des héros ou non-héros de guerre, comme si la chose la plus triste du monde, que de tuer un autre, amenait une glorification voire un salut spirituel ou religieux pour certains. Mettant ainsi aisément en avant que ces pratiques, qu’elles soient militaires ou plus combattantes, ont une idée initiale : vaincre l’autre sans artifice pour un besoin très primitif, la survie…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

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Martial Reflections of an Hypnofighter #353: The Need for Mysticism in Combat

In many martial arts stories and practices, we see a desire for union or development with higher powers. As if the fighter, and more generally the warrior, must achieve a kind of mystical fulfillment through their practice.

Disciplines like Aikido from O Sensei Ueshiba, whose fervor for Omoto-Kyo is well-known, as well as Indonesian styles with quests for Ilmu and connecting with these forces of nature. Even in a hard style like Muay Thai and the influence of Buddhism in the discipline, we can see that the practitioner is in a process.

As if from the abrupt and bloody combat, there must be initiations to discover something else, certainly associated with aging or, in certain conditions, the death of the one who fights. A quest for a strike or a throw that goes beyond biomechanics or physics, but that touches upon rather metaphysical ideas.

In this initiatory path, we can easily get lost between the quest for efficiency for many, towards a path of fulfillment beyond the body or more generally the sporting approach with all its components.

There is a desire to sublimate the one who fights. We can see this in the stories of heroes or non-heroes of war, as if the saddest thing in the world, killing another, brought about a glorification or even spiritual or religious salvation for some. Thus easily highlighting that these practices, whether military or more combative, have an initial idea: to defeat the other without artifice for a very primitive need, survival…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

http://www.passioncombat.net

Réflexions de Pank / Instantané #346 : La croyance, un sens offert

Pank partage ses réflexions sur le sens de la vie, contrastant son point de vue matérialiste avec celui de ses amis spirituels et religieux qui trouvent un sens à travers leurs croyances. Il explore comment la croyance peut apaiser l'esprit et offrir un support, tandis que lui trouve la liberté dans l'acceptation du non-sens et la création de sens éphémères.

Suite à mon dernier instantané (https://www.pank.one/blog/la-vague-de-la-vie-the-wave-of-life), j’ai échangé avec quelques personnes sur le sujet et pour beaucoup, la notion de sens n’est pas une chose qui les interroge. Quand je les questionne sur le sujet, ils m’expliquent qu’ils ont une croyance.

Pas seulement religieuse, parfois spirituelle, parfois « humaniste ». Il y a une sorte d’émerveillement, d’hymne à la magie de la vie. Alors que, comme je vous le partageais, pour moi, c’est juste neutre et je surfe sur ce qui se présente. Je n’y mets pas de généralisation sur ce qu’est la vie, juste une statistique de possibles qui est advenue.

Régulièrement, avec mes amis spirituels ou religieux, je leur dis qu’ils ont « hacké » le système avec une croyance qui est présente sans cesse : l’énergie, la mission, le paradis, l’énergie, Dieu ou qu’importe quel concept. Il y a une sorte de support non matériel mais tellement puissant pour eux.

Même s’il n’y a pas de détermination d’un sens, il y a la présence de cette force, cette sensation pour certains et cette certitude pour d’autres que la vie mène quelque part. Et moi, plus matérialiste, je ne vois que le chemin se terminant avec la mort. La fin d’un organisme qui ne sera plus dans aucune dimension.

Même des personnes qui ont changé de cheminement spirituel ou religieux m’expliquent qu’il y avait un je-ne-sais-quoi qui les appelait ou qui les menait vers une compréhension d’une chose plus grande, plus lumineuse. Alors que de mon côté, plus je lis, j’étudie et je teste la vie, plus elle n’a que le sens illusoire que je souhaite lui donner.

La croyance est un outil formidable pour apaiser l’esprit de beaucoup de personnes quant au sens. Pour moi, ça laisse de l’énergie pour orienter ses pensées vers d’autres choses et au pire se dire : « c’est la vie, le karma, un signe de Dieu, ce qui devait se passer, le destin »…

Enfin, jouer avec le non-sens de la vie sans entrer dans du nihilisme est un jeu amusant auquel je peux mettre un sens éphémère.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Reflections from Pank / Snapshot #346: Belief, a Meaning Offered

Following my last snapshot (https://www.pank.one/blog/la-vague-de-la-vie-the-wave-of-life), I spoke with a few people on the topic, and for many, the notion of meaning is not something they question. When I ask them about it, they explain that they have a belief.

Not just religious, sometimes spiritual, sometimes « humanist ». There is a kind of wonder, a hymn to the magic of life. Whereas, as I shared with you, for me it’s just neutral and I surf on what comes along. I don’t make any generalizations about what life is, just a statistic of possibilities that has occurred.

Regularly, with my spiritual or religious friends, I tell them that they have « hacked » the system with a belief that is constantly present: energy, mission, paradise, energy, God, or whatever the concept. There is a kind of non-material but so powerful support for them.

Even if there is no determination of a meaning, there is the presence of this force, this feeling for some and this certainty for others that life leads somewhere. And I, more materialistic, only see the path ending with death. The end of an organism that will no longer be in any dimension.

Even people who have changed their spiritual or religious path explain to me that there was something that called them or led them to an understanding of something bigger, brighter. While on my side, the more I read, study and test life, the more it has only the illusory meaning that I want to give it.

Belief is a wonderful tool to appease the minds of many people when it comes to meaning. For me, it leaves energy to direct one’s thoughts to other things and at worst to say to oneself: « it’s life, karma, a sign from God, what was supposed to happen, destiny »…

Finally, playing with the meaninglessness of life without entering into nihilism is a fun game to which I can give an ephemeral meaning.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #306 : Quand les crises entraînent un besoin de spiritualité

Les crises politiques et économiques poussent souvent les individus à se détourner des systèmes matérialistes pour rechercher du sens dans la spiritualité. Ce besoin universel, ancré dans l'histoire de l'humanité, reflète une quête de lumière face aux ténèbres, tandis que les élites perdent leur propre sens.

Il est intéressant d’écouter les informations internationales, non pas parce qu’elles impactent directement notre quotidien, mais parce qu’elles révèlent une sorte d’universalité des comportements humains. Régulièrement, on entend parler de crises, souvent politiques et économiques, dans différents pays.

La conséquence récurrente est l’orientation de nombreux citoyens, qui, ne croyant plus en ce que propose la dynamique matérialiste, se tournent vers toutes sortes de réflexions et de pratiques spirituelles.

Lorsqu’on attend des réponses, de l’aide ou un changement dans la vie quotidienne qui n’arrive jamais à travers les doctrines et actions politiques, la confrontation entre croyance et faits peut conduire notre esprit à chercher du sens ailleurs, en s’accrochant ou en développant d’autres croyances.

Dans le cadre de la spiritualité, c’est un peu comme le boss final d’un jeu vidéo : il n’existe pas de croyances capables de la surpasser, et l’aspect factuel devient subjectif. Cela permet à nos récits intérieurs de toujours se mettre à jour pour valider des idées, des ressentis et des événements liés à la spiritualité.

Cette quête de sens, ce plongeon – ou plutôt ce retour – vers le spirituel, est probablement l’un des schémas les plus universels de l’histoire de l’humanité : la foi en une force toute-puissante capable de tout transformer, d’apporter de la lumière dans les ténèbres.

Pendant ce temps, les « élites » matérialistes (pas pires que les élites spirituelles) continuent à perdre le sens de leurs discours, comportements et actions, tout en cherchant à rester au sommet d’une hiérarchie du pouvoir qui, elle aussi, perd son sens.

politique #spiritualité #illusion #attente #changement #escroc

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.
Be one,
Pank
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Reflections of Pank / Snapshot #306: When Crises Lead to a Need for Spirituality

It is interesting to listen to international news—not because it directly impacts our daily lives, but because it reveals a sort of universality in human behaviors. Frequently, we hear about crises, often political and economic, in various countries.

The recurring consequence is that many citizens, losing faith in what materialistic dynamics offer, turn to various spiritual reflections and practices.

When people expect answers, help, or change in their daily lives that political doctrines and actions fail to deliver, the confrontation between beliefs and reality often drives the mind to seek meaning elsewhere by clinging to or developing other beliefs.

In the realm of spirituality, it’s like the final boss in a video game: no belief surpasses it, and the factual becomes subjective. This allows our internal narratives to continually update, validating ideas, feelings, and events tied to spirituality.

This quest for meaning, this dive—or rather, return—into spirituality, is likely one of the most universal patterns in human history: faith in an all-powerful force capable of transforming everything and bringing light into darkness.

Meanwhile, the materialistic « elites » (no worse than the spiritual elites) continue to lose the sense behind their words, behaviors, and actions, striving to remain at the top of a power hierarchy that itself is losing meaning.

politics #spirituality #illusion #expectation #change #scam

Take only what is good and right for you.
Be one,
Pank
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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #258 : Combattre avec tout le monde

Les règles d’un dojo dictent l'inclusivité et le respect mutuel. Découvrez pourquoi refuser de combattre avec certaines personnes peut être perçu comme de la discrimination dans les arts martiaux.

Régulièrement, j’entends, je lis ou je visionne des discours en BJJ où des pratiquants refusent de s’entraîner avec tout le monde dans l’académie. Ce que j’ai le plus souvent entendu, c’est un homme qui ne veut pas combattre avec une femme. Pour moi, cette attitude est inacceptable dans mon dojo. Certains de mes amis acceptent cette idée, mais je trouve que cela va à l’encontre de l’esprit spécifique de cette salle d’entraînement.

Les seuls qui peuvent choisir sont les gradés. Comme je vous l’ai déjà expliqué, ils bénéficient de droits supplémentaires en raison de leur temps et de leurs contributions à l’académie. Si l’on me dit qu’on ne s’entraîne pas à cause de son statut marital ou de ses croyances spirituelles, cela revient, selon moi, à accepter une forme de discrimination, qu’elle soit raciale, liée à un handicap ou toute autre forme de -phobie.

Je comprends parfaitement que chacun d’entre nous a ses propres idées, valeurs et croyances. Mais dans ma vision d’un dojo, il existe des règles souvent fixées par le professeur. Les élèves sont libres de ne pas adhérer à ces règles et de ne pas rester.

Quand un gradé invite un non-gradé, peu importe qui il ou elle est, le moins gradé doit toujours accepter. Les idées politiques, spirituelles ou autres doivent être mises en pause pendant la pratique. Imaginez un pratiquant de Shorinji Kenpo qui refuserait de faire les Gasho (salut bouddhique) parce qu’il appartient à une autre confession.

Les écoles, les styles et les dojos ont des spécificités culturelles qui font partie du « package ». Si l’on n’est pas d’accord, il faut trouver un club qui corresponde à ses attentes. La CFJJB fait signer en début de saison un contrat pour éviter (ou du moins limiter) les discriminations. Je trouve cela pertinent, même si ce n’est qu’un outil parmi d’autres.

Je fais une distinction entre s’inscrire dans une salle de sport et rejoindre un dojo, et je me rangerai toujours derrière le choix de mon/ma gradé(e) plutôt que ceux qui viennent avec leurs propres attentes. Dans les arts martiaux, il existe une notion d’uniformité et de rigueur à travers des règles qui doivent être respectées.

Cela laisse également un espace de réflexion lorsqu’on établit sa propre académie, où le cadre devient déterminant pour répondre aux besoins des différentes populations. Apprenez les règles et les conditions de vos clubs pour éviter de vous retrouver dans des situations qui pourraient vous déranger, mais qui font partie de l’esprit du groupe. L’individualité ne doit pas primer sur le collectif…

#artsmartiaux #dojo #règles #cadre #acceptation #refus #philosophie #spiritualité #politique

Prenez uniquement ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Martial Reflections of a Hypnofighter #258: Fighting with Everyone

I regularly hear, read, or watch discussions in BJJ where practitioners refuse to spar with everyone in the academy. What I hear most often is a man who doesn’t want to fight with a woman. To me, this attitude is unacceptable in my dojo. Some of my friends accept this idea, but I believe it goes against the specific spirit of this training space.

Only the higher ranks can choose. As I have explained before, they have additional rights due to their time and contributions to the academy. If someone tells me they don’t train because of marital status or spiritual beliefs, I see it as accepting a discriminatory concept, whether it’s racism, disability, or any form of -phobia.

I fully understand that we all have our own ideas, values, and beliefs. But in my vision of a dojo, there are rules that are often set by the teacher. Students are free not to adhere to them and to leave if they choose.

When a higher-ranked student invites a lower-ranked one, regardless of who they are, the lower rank must always accept. Political, spiritual, and other ideas should be paused during practice. Imagine a Shorinji Kenpo practitioner who refuses to do Gasho (a Buddhist salute) because they follow another faith.

Schools, styles, and dojos have cultural specifics that are part of the package. If one disagrees, they need to find a club that aligns with their expectations. The CFJJB (French BJJ Federation) makes practitioners sign a contract at the start of the season to prevent (or at least limit) discrimination. I find the idea good, even if it’s just one tool among many.

I distinguish between signing up for a gym and joining a dojo, and I will always side with my higher-ranked students over those who come with their own expectations. Martial arts have a notion of uniformity and rigor through rules that must be respected.

This also leaves space for reflection when setting up your own academy, where the framework becomes key to meeting the needs of different populations. Learn the rules and conditions of your clubs so you don’t find yourself in situations that bother you but are part of the group’s spirit. Individuality should not take priority over the collective…

#martialarts #dojo #rules #framework #acceptance #refusal #philosophy #spirituality #politics

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #137 : L’agressivité en combat, un avantage ou pas?

Il est fréquent d’être influencé par les films d’action où le héros, souvent calme et confiant en ses compétences de combat à mains nues ou armé, a l’avantage. On peut penser que les combattants calmes, adoptant une posture de “défense” ou de contre-attaque, font preuve d’un sang-froid remarquable. Cependant, l’agressivité naturelle et les invectives ont depuis longtemps prouvé l’efficacité d’une dynamique proactive, où attaquer le premier est avantageux.

Nous confondons parfois le fantasme du combattant ultime, qui aurait accompli un travail sur soi, avec la réalité. Le mythe des Shaolin en est un exemple. Si Bodhidharma a introduit l’exercice physique aux moines, c’était pour équilibrer le négligement du corps. Néanmoins, ces individus étaient avant tout des moines, et non des combattants. Notre vision occidentalisée du combat nous amène à croire que le zen bouddhique est un élément intrinsèque des arts martiaux, ce qui n’est pas forcément le cas.

Les Templiers, combattant au nom de Dieu, n’utilisaient pas une approche calme et apaisée de la spiritualité. Il est donc important de réévaluer la notion mystique des arts martiaux en la confrontant à la brutalité du combat réel.

Être calme peut permettre de mieux comprendre la situation et de trouver des stratégies adaptées. Toutefois, même les personnes expérimentées peuvent réagir de manière agressive sous le stress, parfois de façon excessive.

En définitive, se battre vise à survivre et à rentrer indemne chez soi. Si l’agressivité permet de neutraliser rapidement un adversaire, il peut être préférable d’agir ainsi plutôt que d’attendre en défense et risquer de subir des coups incapacitants.

#Agressivité #Zen #Apaisement #Moine #Shaolin #SelfDefense #CombatUrbain #DéfensePersonnelle

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

https://www.passioncombat.net/

Hypnose Spirituelle et Symbolique #26 : Drôle de comportements « spirituels » vis à vis du gratuit

Une réflexion sur les comportements observés au salon du bien être et médecine douce. Peut on juste partager sans attente ?

Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
La connaissance est Partage
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous
Be One
Pank

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