Réflexions de Pank / Instantané #323 : La peur d’essayer

La peur d’échouer peut nous paralyser, mais elle fait partie intégrante de nos expériences de vie. Essayer malgré la peur est un acte courageux qui nous permet de grandir. Cet article explore l’impact des échecs, la force des tentatives, et l’importance de reconnaître nos succès, même les plus modestes.

Nous pouvons tous avoir des raisonnements où nous pensons que les tentatives que nous faisons sur des projets ou actions inconnus nous mèneront à l’échec. Et il ne faut pas se mentir, c’est souvent le cas. Nous allons cumuler un paquet d’erreurs, de frustrations et d’échecs sur les projets ou les ambitions que nous avons.

C’est souvent un jeu avec notre ego. Nous pensons pouvoir atteindre ou réaliser certaines choses, et puis la réalité nous ramène à des résultats très éloignés de nos attentes. Du coup, nous pouvons entrer dans une démarche où nous n’essayons plus grand-chose, préférant nous enfermer dans une phase de retenue.

Nos récits intérieurs nous entraînent à penser que, de toute façon, nous n’y arriverons pas. Et alors ? Ce n’est pas la fin du monde, peut-être juste la fin d’une illusion, mais rien de plus. C’est difficile parfois, et nous n’arriverons jamais sur certains projets. Cela fait aussi partie de la vie.

Nous ne pouvons pas réussir dans tous nos projets ou dans tous les domaines de notre vie. Mais ce n’est pas une raison pour s’empêcher de vivre. Les tests, les tentatives, font partie intégrante de nos expériences de vie. Si nous restons uniquement sur des idées, sans jamais passer à l’action, nous entrons dans un marasme intérieur et un mépris de soi.

Et pourtant, à aucun moment nous ne sommes méprisables d’avoir échoué. Nous avons tenté. Il y a aussi tous ces succès que nous ne prenons même pas en compte parce que nous les considérons comme normaux, faciles, ou parce qu’un autre discours intérieur idiot nous fait penser que perdre est insupportable.

Ayez peur, mais essayez quand même. C’est comme un manège à sensations fortes : parfois, vous adorerez, et parfois, vous aurez juste envie de vomir. Mais c’est aussi un des jeux de la vie.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one.
Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #323: The Fear of Trying

We can all have moments of reasoning where we believe that attempts at unfamiliar projects or actions will inevitably lead to failure. And let’s not lie to ourselves—it often does. We’ll accumulate a series of mistakes, frustrations, and failures in the projects or ambitions we pursue.

It’s often a game with our ego. We think we can achieve or do certain things, but reality brings us back to results far from what we expected. As a result, we might adopt a mindset where we stop trying, preferring to remain in a phase of restraint.

Our inner narratives lead us to think that we’ll fail no matter what. So what? It’s not the end of the world—maybe the end of an illusion, but nothing more. It’s tough sometimes, and we’ll never succeed at certain projects. That’s also part of life.

We can’t succeed in all our projects or in every area of our lives. But that’s no reason to stop living. Tests and attempts are essential parts of our life experiences. If we only dwell on ideas without taking action, we sink into inner stagnation and self-contempt.

Yet at no point are we despicable for failing. We tried. And there are also all those successes we don’t even acknowledge because we consider them normal, easy, or because another foolish inner narrative tells us that failure is unbearable.

Feel the fear, but try anyway. It’s like a roller coaster—sometimes you’ll love it, and other times, you’ll just want to throw up. But that’s part of life’s game.

Take what feels good and right for you.

Be one.
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #307 : L’emprise

Mettre fin à une relation toxique où l’emprise règne est aussi difficile qu’un sevrage d’une addiction. Ce texte explore les étapes nécessaires pour s’en libérer et construire une vie où la survie psychique et physique passe avant tout.

Il est difficile pour de nombreuses personnes d’admettre que, comme un alcoolique ou un drogué, il va falloir interrompre définitivement leur relation avec des personnes qui exercent une emprise sur elles. À l’image d’une drogue, le moindre contact ravive l’addiction et le besoin d’être avec cette personne qui, paradoxalement, est toxique.

Un des aspects pernicieux de l’emprise réside dans la prise de conscience que, même si l’on sait que les choses ne sont pas saines, la personne manipule les émotions et l’attachement pour humilier, puis aimer sans condition, avant de blesser à nouveau.

Les personnes sous emprise ne sont pas stupides ; elles ne sont simplement pas encore prêtes à se séparer définitivement. Elles ne doivent pas rompre pour faire plaisir à leur entourage (si l’individu exerçant l’emprise ne les a pas coupées de toutes leurs relations), ni parce qu’elles pensent que c’est mieux, mais parce qu’au fond d’elles, c’est une question de survie physique et psychique.

Quand la perte devient supérieure à toutes les illusions créées par la drogue qu’est l’emprise, et qu’elles sont enfin prêtes à accepter de souffrir un moment pour leur désintoxication, elles doivent, comme un pacte avec leur subconscient, décider de ne plus jamais s’approcher, contacter, appeler ou répondre à cette personne qui les a détruites.

Nous savons que c’est difficile, que cela demande un effort constant ; et, comme pour les Alcooliques Anonymes (AA), il peut être utile de se récompenser par des « jetons » de réussite. Par exemple, en se répétant : « Bonjour, je suis X, j’étais sous emprise, et je suis libre depuis un an… ».

emprise #pouvoir #décision #souffrance #dépassement

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.
Be one,
Pank
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Reflections of Pank / Snapshot #307: Control

It is difficult for many people to admit that, like an alcoholic or a drug addict, they must permanently sever their relationship with those who hold power over them. Like a drug, the slightest contact reignites the addiction and the need to be with this person who, paradoxically, is toxic.

One of the insidious aspects of control lies in realizing that even when one knows the situation is unhealthy, the person manipulates emotions and attachment to humiliate, then love unconditionally, only to hurt again.

People under control are not stupid; they are simply not yet ready to break free completely. They should not do so to please their loved ones (if the individual exerting control hasn’t already isolated them), nor because they think it’s better, but because, deep down, it’s a matter of physical and mental survival.

When the loss outweighs all the illusions created by the drug of control, and they are finally ready to endure a period of suffering during detox, they must, as a pact with their subconscious, decide never to approach, contact, call, or respond to this person who has destroyed them.

We know it’s difficult, and that it requires constant effort. Like Alcoholics Anonymous (AA), it may help to reward oneself with « milestones » of success. For example, by saying: « Hello, I am X, I was under control, and I have been free for one year… »

control #power #decision #suffering #growth

Take only what is good and right for you.
Be one,
Pank
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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #238 : Le géant des sports de combat

Il est grand, puissant, vous projette comme si de rien n’était et est le plus grand combattant des Jeux Olympiques. Je parle bien sûr de… Mijaín López. Ah oui, on n’en a pas beaucoup parlé parce que Teddy, notre Judoka absolu, a pris toute la lumière. Et je le comprends, même si nous avons ici, pour la première fois, un lutteur qui a surpassé Karelin, que beaucoup considèrent comme le plus fort poids lourd de l’ère moderne.

Mijaín López est cubain, il était un peu la figure de proue du régime castriste, ce qui peut aussi expliquer pourquoi on n’en fait pas tout un monde. Le sport, c’est magnifique, mais cela se détériore assez vite quand la politique s’en mêle.

Chael Sonnen, dans une de ses vidéos, partageait aussi une chose que j’ignorais : il semble que Mijaín ait participé à des matchs truqués au Japon, comme cela a pu se produire pour beaucoup de combats au Pride FC (ou pour ceux qui suivent mes réflexions sur le Karaté Kyokushin).

Néanmoins, il reste le premier combattant à accomplir cet exploit après n’avoir participé à aucun match officiel depuis les derniers JO. Imaginez cet athlète de 41 ans qui remonte une dernière fois sur le ring pour combattre au plus haut niveau dans une discipline physiquement si exigeante.

Personnellement, parmi toutes les disciplines et tous les pratiquants que j’ai pu affronter en plus de 30 ans, ce sont clairement les lutteurs, et notamment les gréco-romains, qui sont les combattants les plus solides physiquement, au-delà même des judokas.

Tenir 20 ans au sommet de son activité sportive est une chose incroyable, et pouvoir encore participer à des matchs intenses nous ramène à l’essence du combat : ne jamais cesser et toujours tenter de progresser. Même si nous le savons tous, avec l’âge, nous perdons en capacités et donc en efficience.

Il y a peu de chances que Teddy parvienne à accrocher un cinquième titre, mais s’il réussit à participer aux prochains JO et à bien performer, ce serait une chose géniale.

LutteOlympique #LutteGrécoRomaine #MijaínLópez #Cuba #Paris2024 #JeuxOlympiques #Durabilité

Be One,

Pank

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Martial Reflections of a Hypnofighter #238: The Giant of Combat Sports

He is tall, powerful, throws you as if it were nothing, and is the greatest fighter in the Olympics. I’m talking, of course, about… Mijaín López. Oh yes, he hasn’t been talked about much because Teddy, our ultimate Judoka, stole the spotlight. And I understand that, even though we have here, for the first time, a wrestler who has outdone Karelin, whom many have considered the greatest heavyweight of the modern era.

Mijaín López is Cuban; he was somewhat the figurehead of the Castro regime, which might also explain why we don’t make a big deal out of it. Sport is wonderful, but it deteriorates quite quickly when politics get involved.

Chael Sonnen, in one of his videos, also shared something I didn’t know: it seems that Mijaín participated in rigged matches in Japan, much like many fights that happened in Pride FC (or for those who follow my reflections on Kyokushin Karate).

Nevertheless, he remains the first fighter to achieve this feat after not participating in any official match since the last Olympics. Imagine this 41-year-old athlete stepping up one last time to fight at the highest level in such a physically demanding discipline.

Personally, of all the disciplines and practitioners I have faced in over 30 years, it is clearly the wrestlers, especially the Greco-Roman ones, who are the most physically solid fighters, even more so than Judokas.

To stay at the top of your sport for 20 years is incredible, and being able to still engage in intense matches brings us back to the essence of combat: never stop and always try to progress. Even though we all know that with age, we lose capabilities and thus efficiency.

There is little chance that Teddy will be able to clinch a fifth title, but if he manages to at least participate in the next Olympics and perform well, that would be an amazing thing.

OlympicWrestling #GrecoRomanWrestling #MijaínLópez #Cuba #Paris2024 #OlympicGames #Endurance

Be One,

Pank

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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #235 : Les blessures pour un pratiquant martial

Si nous voulons rester cohérents avec la dynamique proposée par les arts martiaux, nous devrions être prêts dans toutes les situations à combattre, ou au minimum à nous défendre.

Cependant, si vous pratiquez régulièrement, il y a de fortes chances que vous ayez souvent des petites blessures, voire des plus importantes, qui vous empêchent de réaliser certaines frappes ou certains angles dans vos entraînements et possiblement plus pendant les combats.

Nous le savons trop bien, le moment où parfois nous serons confrontés à la violence, pas toujours prévisible, et il n’y a pas d’échauffement, de baume du tigre ni de straps possibles à ces moments-là.

Vous êtes-vous déjà demandé combien de fois, sur une saison complète, après un entraînement trop difficile ou simplement à cause d’une blessure qui dure, combien de jours dans l’année, factuellement, à un moment T, vous ne seriez pas capable physiquement de vous défendre?

Même face à des néophytes qui ont automatiquement l’avantage par la surprise de l’agression, si nous n’avons pas les bons appuis, si des douleurs sont trop intenses pour être atténuées par l’adrénaline, alors nous nous retrouvons dans la même situation que des personnes qui ne sont jamais entrées dans une salle de combat.

Je repensais à la boxe française mais aussi aux styles japonais plus bujutsu dans lesquels le combat était léger, voire proscrit. Quand on sait que nous devons aller faire une marche militaire ou que nous allons peut-être sur un terrain d’opposition, où nous allons peut-être devoir utiliser notre plein potentiel physique, il n’y a pas de sens à faire des randoris à n’en plus finir, si cela nous expose à la blessure.

Aujourd’hui, je pense que beaucoup de pratiquants de boxe et de lutte aiment justement ces affrontements, ces combats, mais nous nous le permettons parce que normalement, nous vivons dans une ère pacifiée et si nous nous faisons mal, nous pouvons nous arrêter pendant un moment pour récupérer, ce qui n’est pas le cas pour ceux qui utilisent leur corps au quotidien.

De plus, l’agresseur cherchera toujours une proie qu’il peut dominer, ce qui fait que boiter ou autre sont des éléments qui peuvent lui donner un déclencheur pour aller au contact…

selfdefense #entrainement #blessure #combat #surprise #attention

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

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Martial Reflections of a Hypnofighter #235: Injuries for a Martial Practitioner

If we want to stay consistent with the dynamics proposed by martial arts, we should be ready in all situations to fight, or at least be able to defend ourselves.

However, if you practice regularly, there’s a good chance you’ll often have minor injuries, or even more significant ones, that prevent you from performing certain strikes or angles in your training and possibly more during fights.

We know all too well that sometimes we will be confronted with unpredictable violence, and there’s no warm-up, tiger balm, or straps possible at those moments.

Have you ever wondered how many times over a complete season, after an overly difficult training session or simply due to a lingering injury, how many days in a year, at any given moment, you would not be physically capable of defending yourself?

Even against novices who automatically have the advantage due to the surprise of the attack, if we don’t have the right stances, if the pain is too intense for the adrenaline to override, then we find ourselves in the same situation as people who have never set foot in a combat gym.

I was thinking back to French boxing and also the more bujutsu Japanese styles where combat was light or even forbidden. When we know we have to go on a military march or that we may be heading into an opposition terrain, where we might need to use our full physical potential, it doesn’t make sense to do endless randoris if it exposes us to injury.

Today, I think many practitioners of boxing and wrestling enjoy these confrontations, these fights, but we allow ourselves this because normally, we live in a pacified era and if we get hurt, we can stop for a while to recover, which is not the case for those who use their bodies daily.

Moreover, the aggressor will always look for a prey he can dominate, which means limping or other signs of weakness can trigger him to make contact…

selfdefense #training #injury #combat #surprise #caution

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #94 : La résilience en combat

Ce week-end, lors du combat principal de l’UFN opposant Yusuff à Barbosa, nous avons assisté à un affrontement spectaculaire. Le premier round a clairement démontré à quel point être un bon combattant ne se limite pas à la technique, mais englobe également la dimension psychologique.

Si vous avez vu le match, vous avez constaté que Yusuff a sévèrement mis en difficulté Barbosa, qui semblait à deux doigts de chuter sous ses coups. Pourtant, Barbosa a réussi à rester debout, à garder ses distances et, en bon grappler qu’il est, à limiter les impacts. Il est parvenu à revenir en clinch et à mettre le combat au sol. Malgré la pression et des coups puissants encaissés, il a su récupérer suffisamment pour éviter une défaite prématurée.

En combat, il est courant de subir des coups ou d’être dominé. Si l’on n’est pas capable d’absorber ces moments difficiles et de se remettre, il devient compliqué de continuer le combat ou de résister à ce que l’on endure. La préparation mentale est alors un avantage non négligeable.

Les ajustements que nous pouvons effectuer durant l’affrontement nous offrent, avant toute chose, un retour à la réalité. Cela signifie que nos efforts peuvent sembler vains et que peu de gens seront au courant de nos exploits, et même s’ils le sont, ils vont rapidement les oublier. La capacité à suggérer des idées et concepts pendant le combat est parfaitement envisageable, d’autant plus que le cadre temporel est clairement défini.

Plus nous explorons la dimension psychologique du combat, plus nous sommes en mesure d’aider notre combattant entre les rounds à passer à autre chose, à laisser derrière lui ce qui est révolu. En favorisant une présence ancrée dans le moment présent et en encourageant des projections positives vers l’avenir, l’athlète peut mieux gérer les adversités. Dans certains moments, cela peut même l’aider à entrer dans une sorte d’analgésie, lui permettant d’oublier ses douleurs.

Il est crucial de travailler la résilience non seulement pendant le combat, mais également après, que le résultat soit une victoire ou une défaite.

#résilience #combat #psyché #mindset #apprentissage #suggestion #préparationmentale 

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous, 

Be One 

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #64 : Ces petits traumatismes du quotidien

Il est difficile de traverser la vie sans rencontrer de problèmes. Certains seront un peu plus marquants, que ce soit dans l’enfance ou à l’âge adulte. La plupart du temps, notre psyché parvient à gérer ces situations, laissant des cicatrices plus ou moins profondes. Le problème survient lorsque nous cumulons certains traumatismes et que nous ne parvenons pas à passer à l’étape d’apaisement, à intégrer nos expériences, bonnes ou mauvaises.

Notre histoire est complexe, faite de moments heureux et moins bons. Ces petits heurts peuvent s’accumuler, laissant certains de nos partenaires dans un état de confusion. Ils ne savent plus ce qui a été à l’origine des problèmes, ce qui s’est enchevêtré, ce qui a amplifié les effets. Petit à petit, ils remettent de l’ordre dans leur ligne de vie.

Nous commençons à observer des choses surprenantes, des liens se faisant avec des traumatismes qui semblaient anodins, tandis que d’autres événements sur lesquels ils ont porté leur attention en travaillant sur eux-mêmes ne semblent plus être les causes principales.

Et si le premier responsable n’était pas celui que l’on pensait, que l’on soupçonnait, que l’on traitait ? Un peu comme dans « Usual Suspects », qui est réellement Keyser ? Les traumatismes, en plus de la souffrance qu’ils engendrent, deviennent une intrigue, un monde plus complexe qu’une simple relation de cause à effet.

Pourquoi avons-nous intériorisé des choses qui ne devraient pas l’être et sommes-nous devenus sensibles à des éléments qui ne devraient pas nous affecter autant ? Nous sommes physiquement aussi bien que psychiquement très solides sur de nombreux points, mais complètement vulnérables sur d’autres aspects de la vie.

Lorsque les traumatismes se manifestent, ils peuvent déformer notre réalité et altérer notre justesse émotionnelle et cognitive. Je ne parle pas seulement des gros PTSD qui rendent difficile l’utilisation de certaines parties du cerveau. Permettre à nos consultants de démêler les choses, les événements, les sensations, les souvenirs souvent reconstruits à la lumière de ce qui est vécu en pleine conscience, dans le moment présent, est une porte vers un mieux-être.

Cela nous donne aussi la possibilité de considérer même les petites choses comme des éléments à « neutraliser » et à bien vérifier qu’elles ne nous affectent pas. Bien sûr, cette démarche ne peut pas être entreprise par un enfant, car il est plus difficile pour eux de se centrer sur eux-mêmes et sur de tels sujets.

Cependant, les adultes qui vivent avec des accumulations de petits traumatismes isolés peuvent, à travers des consultations avec des spécialistes ou des pratiques plus méditatives telles que la pleine conscience et des formes d’hypnose, apaiser et replacer les choses.

Nous sommes résilients, même si ce mot semble parfois imposé plutôt que perçu comme un potentiel de notre esprit. Cela peut prendre du temps, mais avec les bons outils, les bonnes rencontres et une discipline, même des traumatismes assez importants peuvent s’apaiser.

Et vous, ressentez-vous un cumul de petites choses non digérées ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One.
Pank

#traumatismes #psychologie #résilience #pleineconscience #hypnose #mieuxêtre #santémentale #réflexions #quotidien #pensées #instantané


English Version

Pank’s Reflections / Snapshot #64: These Small Daily Traumas

It’s difficult to go through life without encountering problems. Some will be a bit more impactful, whether in childhood or adulthood. Most of the time, our psyche manages to cope, leaving scars more or less profound. The issue arises when we accumulate certain traumas and struggle to move on to a stage of peace, integrating our experiences, both good and bad.

Our story is complex, composed of both happy and less fortunate moments. These small bumps can accumulate, leaving some of our partners in a state of confusion. They no longer know what triggered the issues, what got entangled, what amplified the effects. Gradually, they start to bring order back to their life’s path.

We begin to observe surprising connections with traumas that seemed trivial, while other events they focused on during their self-work no longer appear to be the main causes.

And what if the first culprit wasn’t who we thought, suspected, or treated? It’s a bit like in « Usual Suspects, » who is truly Keyser? Traumas, in addition to the suffering they cause, become an intricate puzzle, a world more complex than a simple cause-and-effect relationship.

Why have we internalized things that shouldn’t be, and why have we become sensitive to elements that shouldn’t affect us so deeply? Physically and mentally, we may be strong in many aspects but utterly vulnerable in others.

When traumas manifest, they can distort our reality and alter our emotional and cognitive accuracy. I’m not only talking about major PTSD that makes it challenging to utilize certain parts of the brain. Allowing our clients to untangle things, events, sensations, and memories, often reconstructed in the light of mindful experiences, in the present moment, opens the door to a better state of being.

This approach also allows us to consider even the small things as elements to « neutralize » and to verify that they don’t affect us. Of course, this process may not be suitable for children since it’s harder for them to focus on themselves and such topics.

However, adults living with accumulations of isolated small traumas can find relief and reposition their experiences through consultations with specialists or more meditative practices like mindfulness and various forms of hypnosis.

We are resilient, even if the term might feel imposed rather than seen as a potential of our minds. It may take time, but with the right tools, meaningful encounters, and discipline, even significant traumas can find healing.

And you, do you feel a cumulation of unresolved small things?

Take what is good and right for you.

Be One.
Pank

#traumas #psychology #resilience #mindfulness #hypnosis #wellbeing #mentalhealth #reflections #dailylife #thoughts #snapshot