Réflexions de Pank / Instantané #466 : Questionnement sur le respect des morts

Vous le savez certainement, les Catacombes de Paris vont fermer pour six mois. Après la Fête des Morts, je trouve cela assez symbolique, sachant que cette ancienne mine de calcaire est devenue au fil du temps un ossuaire. Un lieu qui peut être considéré comme un cimetière.

L’une des spécificités humaines est notre rapport à la mort et notre culte des morts. Donner du respect à la non-vie, au souvenir de ce qui fut. Outre le fait que je trouve toujours étonnant de voir autant de respect envers les morts qui, souvent de leur vivant, n’étaient que peu considérés, ni par leur famille ni par les systèmes.

Les rites mortuaires sont passionnants et culturellement très différents, mais combien de temps la mort est-elle vivante ? Est-ce tant que la pierre tombale est présente ? Qu’on loue l’espace ? Que les os existent ? Est-ce que la mort, c’est l’urne, la tombe ou le caveau ? Ou est-ce que cette non-vie s’éteint quand plus personne n’a mémoire du vivant ?

Est-ce que les Napoléon, Adolf et autres Gandhi sont moins morts que nos arrière-grands-parents, ou que le soldat tué en 14 ? Rendre éternel ce qui n’est plus qu’un os, regroupé avec des os, voire mélangés, est-ce un respect de la mort ? Est-ce une mémoire de ces vivants ou une exposition de la mort ?

Que cherche-t-on quand la mort a pris tous ceux qui venaient ou pensaient à venir sur une tombe ? Est-ce que cette vie dont personne n’a idée est encore « utile » ? J’entends le « il faut respecter les morts », mais combien de morts dans les cimetières ou ossuaires sont ceux de tueurs, d’agresseurs divers, des personnes dont on garde un « respect » dans la mort alors que déjà dans la vie, leurs comportements, voire même leur mort, n’avaient rien de respectable.

Pour aller plus loin, où est la tombe d’Adolf et d’autres personnes qui « vivent » encore mais que peu de personnes respectent ? Pourquoi ces gens-là, spécialement, n’ont pas le « droit » au respect des morts ?

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Title (English): Reflections on Respect for the Dead: Between Memory and Oblivion

English Translation:

Pank’s Reflections / Snapshot #466: Questioning the Respect for the Dead

As you probably know, the Catacombs of Paris will close for six months. After All Saints’ Day, I find it quite symbolic, knowing that this limestone mine gradually became an ossuary over time. A place that can be considered a cemetery.

One of humanity’s specificities is our relationship with death and our cult of the dead. Giving respect to non-life, to the memory of what once was. Aside from the fact that I always find it astonishing to see so much respect for the dead who, often in life, were barely considered, neither by their family nor by societal systems.

Mortuary rites are fascinating and culturally very diverse, but how long is death « alive »? Is it as long as the tombstone is present? As long as the space is rented? As long as the bones exist? Is death the urn, the grave, or the vault? Or does this non-life extinguish when no one remembers the living anymore?

Are Napoleons, Adolfs, and other Gandhis less dead than our great-grandparents, or than the soldier killed in ’14? To immortalize what is now just a bone, grouped with other bones, or even mixed, is that respect for death? Is it a memory of these living beings or an exhibition of death?

What are we looking for when death has taken everyone who used to visit or thought of visiting a grave? Is this life, of which no one has any idea, still « useful »? I hear « we must respect the dead, » but how many dead in cemeteries or ossuaries are those of murderers, various aggressors, people for whom we maintain « respect » in death, when already in life, their behavior, or even their death, had nothing respectable about it.

To go further, where is the grave of Adolf and other people who still « live » but whom few people respect? Why do these people, specifically, not have the « right » to respect for the dead?

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Réflexions martiales d’un Hypnofighter #452 : Connaître son histoire ?

Comme je vous le partageais sur mon post concernant la CFJJB et la FFJ, je mettais en avant le fait que les professeurs seraient un élément clé, notamment dans la culture qu’ils allaient insuffler à leurs cours. Je pensais, à travers cela, à l’histoire : comprendre d’où vient le style et pourquoi il est tel qu’il est. Pourquoi aujourd’hui un ancien ceinture noire pourrait ne pas voir les choses de la même façon qu’une jeune ceinture noire qui ne pense qu’au Jiujitsu sportif.

J’écoute le podcast très sympa « Strapology » avec Nicolas, Samir et Florian. Dans une de ses réponses sur l’origine du BJJ, Florian m’a fait « tilter » que l’histoire n’intéresse pas. Nico fait aussi une histoire plus complète de la Luta, et il donne des exemples modernes dans l’échange BJJ/Luta avec la BTT par exemple. Alors qu’il aurait été croustillant d’expliquer que les croisements entre le Gracie Jiujitsu et la Luta Livre se sont bien développés dans les années 50-60, notamment avec le rebelle de la famille Gracie : George.

Je comprends que cela n’intéresse pas un auditeur de podcast, qui suit une nouvelle génération. D’ailleurs, beaucoup de ceintures bleues n’ont aucune connaissance des champions d’il y a quelques années, simplement parce que leur vision de la compétition est dans l’ici et maintenant, avec notre mode de l’instantanéité. Ce qui fut n’est plus, et il faut un nouveau combattant ou une nouvelle technique qui va faire le « buzz ».

Je suis biaisé dans mon discours, j’aime les origines et les histoires, parce que pour moi cela fait partie de la culture des styles que je pratique quotidiennement. Quand je soulignais que la nouvelle génération se fiche de ce qui a pu être fait par la CFJJB depuis 20 ans, que Carlos Gracie Jr soit pote de David…

L’histoire, même avec des élèves de Mako comme Florian qui ont été dans le dojo initial de l’histoire du BJJ, là où Rickson Gracie a fait son premier stage en 95, le cercle Tissier, ne s’y intéresse pas. Et comprenez-moi bien, ce n’est pas un problème ; beaucoup de personnes qui font du karaté pensent qu’il n’existe que le Shotokan, voire ne connaissent même pas le style de leur école.

Seulement, dans une confrontation politique et avec un impact plus subconscient, si une fédération offre plus de « confort » aux combattants, aux professeurs et nourrit la reconnaissance, il y a de fortes chances que la francisation de la discipline, comme le judo et le karaté avant elle, ne posera aucun problème, parce que les sources n’auront jamais atteint l’océan de connaissances des jeunes pratiquants.

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Martial Reflections of a Hypnofighter #452: Knowing Your History?

As I shared in my post about the CFJJB and FFJ, I emphasized that professors would be a key element, particularly in the culture they would instill in their classes. I was thinking, through this, about history: understanding where the style comes from and why it is the way it is. Why today an old black belt might not see things the same way as a young black belt who only thinks about sport Jiujitsu.

I listen to the very enjoyable podcast « Strapology » with Nicolas, Samir, and Florian. In one of his answers about the origin of BJJ, Florian made me « click » that history doesn’t interest people. Nico also gives a more complete history of Luta, and he provides modern examples in the BJJ/Luta exchange with BTT, for example. Whereas it would have been fascinating to explain how the cross-pollination between Gracie Jiujitsu and Luta Livre developed significantly in the 50s-60s, notably with the Gracie family’s rebel: George.

I understand that this doesn’t interest a podcast listener, who follows a new generation. In fact, many blue belts have no knowledge of champions from a few years ago, simply because their competitive vision is in the here and now, with our instantaneity mode. What was, is no more, and a new fighter or a new technique is needed to create a « buzz. »

I am biased in my discourse; I love origins and stories, because for me, it’s part of the culture of the styles I practice daily. When I pointed out that the new generation doesn’t care what the CFJJB has done for 20 years, that Carlos Gracie Jr is friends with David…

History, even with Mako’s students like Florian who were in the initial dojo of BJJ history, where Rickson Gracie did his first seminar in ’95, the Tissier circle, doesn’t interest them. And understand me well, it’s not a problem; many people who do karate think that only Shotokan exists, or even don’t know the style of their school.

However, in a political confrontation and with a more subconscious impact, if a federation offers more « comfort » to fighters, to professors, and fosters recognition, there’s a strong chance that the « Frenchification » of the discipline, like judo and karate before it, will pose no problem, because the sources will never have reached the ocean of knowledge of young practitioners.

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Réflexions de Pank / Instantané #417 : Accepter que nous ne pourrons jamais être Soi

Ce texte explore la quête incessante du "vrai soi" à travers les prismes religieux, spirituels et psychologiques, notamment le concept freudien du Ça et du Surmoi. Il argumente que l'idée d'un soi purement naturel est illusoire, car l'être humain est intrinsèquement un mélange de pulsions innées et d'influences culturelles. L'acceptation de cette dualité est présentée comme essentielle pour vivre en société et permettre l'expression de diverses facettes de soi.

Dans la quête intérieure, que ce soit par une religion, une spiritualité ou la psychologie, un questionnement surgit quant à ce que nous sommes vraiment. C’est d’ailleurs une récurrence dans la culture pop de voir une espèce de mutation de l’être au travers d’épreuves qui donnent une sorte d’éveil d’un soi véritable.

Beaucoup sont dans cette quête, cherchant soit à remplir une mission de vie, soit à devenir ce qu’ils pensent réellement être. Et pourtant, s’il est stimulant de se dire que nous sommes peut-être plus ou autre chose que ce que nous sommes actuellement, il est fort probable que nous ne puissions jamais être purement soi.

Reprenons un concept freudien facile à comprendre : il y a les pulsions (le Ça) et les règles imposées (le Surmoi). On pourrait se dire que si nous voulions retourner à notre « nature profonde », il faudrait se défaire de la culture, ou du moins la minimiser si cette dernière étouffe notre nature.

Pourtant, plus on s’associe à ses pulsions, plus cela peut devenir infernal dans les cadres sociaux et dans sa propre vie. Vous voyez quotidiennement ce que cela donne dans les faits divers quand nous sommes guidés par nos pulsions. Le Surmoi, lui, peut et même doit empêcher un excès du Ça, pour éviter des comportements problématiques pour soi et pour les autres.

Être un soi sans limite est potentiellement un soi premier, ou plutôt primitif, qui ne peut vivre en communauté. C’est pour cette raison que nous ne sommes ni nature ni culture, mais un mélange des deux. Et que derrière cette quête d’un soi plus naturel et authentique, nous voudrions voir le nous sans les ajustements que les systèmes familiaux et sociaux ont formés.

Mais, même si cette culture est parfois de piètre qualité, elle apporte certains codes et signaux qui offrent la possibilité à un fragment ou à une large partie de soi d’exister, alors qu’il est fort probable que si nous n’étions que nature, cela ne serait pas le cas.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Reflections by Pank / Snapshot #417: Accepting that we can never truly be Ourself

In the inner quest, whether through religion, spirituality, or psychology, a question arises as to what we truly are. It is, moreover, a recurring theme in pop culture to see a kind of mutation of the being through trials that lead to an awakening of a true self.

Many are on this quest, seeking either to fulfill a life mission or to become what they truly believe they are. And yet, while it is stimulating to think that we might be more or something different from what we currently are, it is highly probable that we can never be purely ourselves.

Let’s revisit an easy-to-understand Freudian concept: there are impulses (the Id) and imposed rules (the Superego). One might think that if we wanted to return to our « deep nature, » we would have to shed culture, or at least minimize it if it stifles our nature.

However, the more one aligns with their impulses, the more infernal it can become within social frameworks and in one’s own life. You see daily what happens in the news when we are guided by our impulses. The Superego, for its part, can and even must prevent an excess of the Id, to avoid problematic behaviors for oneself and for others.

To be a self without limits is potentially a primary, or rather primitive, self that cannot live in a community. This is why we are neither nature nor culture, but a blend of both. And behind this quest for a more natural and authentic self, we would like to see ourselves without the adjustments that family and social systems have formed.

But, even if this culture is sometimes of poor quality, it brings certain codes and signals that offer the possibility for a fragment or a large part of oneself to exist, whereas it is highly probable that if we were only nature, this would not be the case.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #409 : L’espoir, une nécessité pour vivre ?

Ce texte explore la nature de l'espoir et sa nécessité pour la vie. Il interroge la vision commune selon laquelle l'espoir d'un futur meilleur est indispensable, en la contrastant avec une forme d'acceptation et de "faire au mieux" observée chez des individus vivant dans des conditions difficiles ou dans d'autres cultures. L'auteur suggère que l'évolution peut être interne, dans notre vision et nos comportements, plutôt que dépendante d'un changement externe, invitant à apprécier l'instant présent malgré un certain déterminisme.

Ce matin, j’entendais l’avocat d’un criminel qui risque une perpétuité réelle dire que c’est honteux parce que cela ne donne pas la possibilité d’une évolution du tueur, puisqu’il n’y a pas de lueur d’un autre futur. Je trouve sa remarque intéressante pour nos réflexions.

Sans être nécessairement en prison, combien de personnes vivent aussi une vie où l’évolution n’existe peut-être pas, comme dans certaines conditions sociales ou professionnelles ? Et pourtant, même si les choses ne leur donnent pas un grand espoir au quotidien d’avoir plus, d’avoir mieux, il y a une forme d’acceptation, non pas mortifère, mais avec une mentalité de « faire au mieux ».

Nous avons eu des générations de grands-parents qui allaient à la mine ou vivaient dans des conditions difficiles et partageaient les moments forts de leurs vies qui n’étaient pas qu’obscurité et mal-être. La souffrance et la difficulté étaient un axiome qui, par définition, ne changent pas.

Il n’y avait pas l’espoir d’un mieux, et donc une adaptation avec ce qu’il y a. Ces personnes qui vivent de façon simple et frugale et qui pourtant semblent parfois plus en phase que ceux qui veulent encore et toujours plus d’options dans la vie. Dans d’autres cultures, nous avons également cette façon d’aborder le quotidien sans un espoir de mieux, mais une intention de partager et, a minima, de profiter de la vie avec les siens, avec les rencontres, avec les occasions.

Alors, devons-nous toujours avoir de l’espoir d’un autre futur, d’un ailleurs, alors que nous connaissons quoi qu’il arrive la fin qui nous attend tous ? Et ne pas être dans l’espoir ne signifie pas ne pas vivre l’ici et maintenant, puis se discipliner à apprécier ce qui peut l’être.

L’évolution, s’il y en a une, peut être en soi, en sa vision et ses comportements vis-à-vis de la vie. Il y a un déterminisme présent et, à mes yeux, constant qui n’évoque pas l’espoir, mais qui permet de nous façonner une aptitude à faire de la situation ou de l’état des moments qui sont aussi nourrissants…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #409: Hope, a Necessity for Living?

This morning, I heard the lawyer of a criminal facing a real life sentence say that it is shameful because it does not allow for the murderer’s evolution, as there is no glimmer of another future. I find his remark interesting for our reflections.

Without necessarily being in prison, how many people also live a life where evolution may not exist, as in certain social or professional conditions? And yet, even if things don’t give them much daily hope for having more, for having better, there is a form of acceptance, not deadly, but with a « doing your best » mentality.

We had generations of grandparents who went to the mine or lived in difficult conditions and shared the strong moments of their lives that were not just darkness and malaise. Suffering and difficulty were an axiom that, by definition, do not change.

There was no hope for something better, and therefore an adaptation to what exists. These people who live simply and frugally, and yet sometimes seem more at peace than those who always want more and more options in life. In other cultures, we also have this way of approaching daily life without hope for something better, but with an intention to share and, at a minimum, to enjoy life with loved ones, with encounters, with opportunities.

So, should we always have hope for another future, for somewhere else, when we know that no matter what, the end awaits us all? And not being in hope does not mean not living in the here and now, then disciplining oneself to appreciate what can be.

Evolution, if there is any, can be within oneself, in one’s vision and behaviors towards life. There is a present and, in my eyes, constant determinism that does not evoke hope, but that allows us to shape an ability to make something of the situation or the state of moments that are also nourishing…

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #405 : Le buzz a vaincu l’intelligence

Je pense que l’humain est intelligent, même si nous sommes assez biaisés et très critiques sur ce que nous pouvons lire ou voir qui ne correspond pas à nos idées. Mais l’intelligence n’est pas nécessairement utilisée pour une progression, une évolution et une idée constructive.

Je reviens sur la commission TikTok qui, pour moi, a mis fin au pouvoir de l’intelligence collective. Nous avions des professionnels des réseaux qui passent leur vie à provoquer pour avoir des « likes » et des « followers », qui débattaient avec des politiques qui font un peu la même chose pour avoir des voix et gagner des élections, mais dans un processus obsolète.

On pouvait se dire que « l’intelligence » et les valeurs de personnes formées par les écoles et autres structures culturelles, parfois élitistes, allaient pouvoir avoir un échange constructif et utile pour un recadrage possible de ces nouveaux médias. Et pourtant non, ces tiktokeurs ont tout fait mieux. Pour certains, ils avaient des dossiers préparés avec des arguments, et comme ils connaissent les réseaux, ils savaient que toute provocation ou tout élément audacieux de leur part allait être vu par des millions de jeunes qui ont pour références ces influenceurs.

Le monde du buzz a vaincu l’intelligence, ou plutôt l’utilisation de cette dernière, depuis un moment, au travers de l’acceptation qu’un tweet ou une vidéo non contextualisée est une information. Mais là, avec ces créateurs de buzz, ces chercheurs de « followers », nous avons une culture spécifique et de plus en plus importante, qui a une forme d’intelligence non négligeable, mais qui ne cherche pas à monter, mais à faire toujours plus irrespectueux, irrévérencieux, pour avoir ces quelques minutes de gloire qui amèneront des euros sonnants et trébuchants.

Cette petite séquence, qui a été passée comme un non-événement, marque pour moi une étape, ou plutôt un marqueur, que notre civilisation ne met plus en avant des valeurs et une utilisation de notre cerveau de façon à progresser, mais un laisser-aller de nos instincts, de nos natures que nous savons enclins à bien des vices. La nature vainc la culture…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Reflections from Pank / Snapshot #405: Buzz has defeated intelligence

I think humans are intelligent, even if we are quite biased and very critical of what we can read or see that does not correspond to our ideas. But intelligence is not necessarily used for progression, evolution, and a constructive idea.

I come back to the TikTok commission, which, for me, put an end to the power of collective intelligence. We had network professionals who spend their lives provoking to get likes and followers, debating with politicians who do a bit of the same to get votes and win elections, but in an obsolete process.

We could have thought that the « intelligence » and values of people trained by schools and other cultural structures, sometimes elitist, would be able to have a constructive and useful exchange for a possible reframing of these new media. And yet no, these TikTokers did everything better. For some, they had prepared files with arguments, and as they know the networks, they knew that any provocation or any audacious element on their part would be seen by millions of young people who have these influencers as references.

The world of buzz has defeated intelligence, or rather the use of the latter, for a while, through the acceptance that a tweet or a non-contextualized video is information. But there, with these buzz creators, these follower seekers, we have a specific and increasingly important culture, which has a non-negligible form of intelligence, but which does not seek to rise, but to do ever more disrespectful, irreverent things, to have those few minutes of glory that will bring in hard cash.

This small sequence, which was passed off as a non-event, marks for me a step, or rather a marker, that our civilization no longer puts forward values and a use of our brain in a way to progress, but a letting go of our instincts, of our natures that we know are prone to many vices. Nature defeats culture…

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #397 : L’humain est un prédateur

Une réflexion sur la nature prédatrice de l'être humain, souvent masquée par la culture et la socialisation, mais qui peut resurgir dans des situations de stress ou de besoin. L'article explore cette dualité et la difficulté d'étouffer cette violence inhérente.

Nous avons parfois du mal à admettre que la culture ne supplante pas nos natures. Si nous savons que nous sommes grégaires et donc que nous nous organisons en groupe pour continuer à survivre, nous restons néanmoins des prédateurs. Nous pouvons toujours rire des félins que sont les chats en les comparant à leurs cousins les lions ou tigres.

Pourtant, si vous connaissez un peu le comportement des chats des rues, vous verrez qu’un chat peut être méchamment dangereux, même pour nous, les prédateurs ultimes, et qu’on peut facilement se faire griffer, voire perdre un œil, avec ses petites boules de poils qui ronronnent quand ils semblent satisfaits et en sécurité.

Nous oublions donc que nous ne sommes ni bien ni mal, nous sommes remplis de pulsions et d’incohérences qu’une société, que des systèmes comme la famille ou autre, cherche à éduquer. Nous voyons que si nous ne mettons pas en place une sorte de forçage à la Singapourienne, nous nous retrouvons avec une incapacité à rester civiques, à penser en groupe, tant que nous ne sommes pas en danger ou dans le besoin (et encore, malheureusement, les mouvements de foule quand il y a des aides prouvent que nous ne restons que des êtres individuels qui pensent simplement à survivre).

Quand on voit ce que les jeunes, donc ceux qui ont moins eu de temps au conditionnement social, à minima de l’école si les systèmes familiaux ne l’ont pas proposé, nous voyons à quel point la peur et la prise de pouvoir dans la masse, ou le groupe, ramènent à cette volonté de prédation.

J’entends que beaucoup aimeraient étouffer cette violence inhérente à l’humain, pour ma part, comme avec les chats, je pense qu’il faut tenter de sécuriser et apporter ce qu’il faut à l’humain tout en sachant que certains resteront insensibles à cela et que beaucoup peuvent laisser leurs natures prédatrices reprendre le pouvoir, n’importe quand…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Reflections from Pank / Snapshot #397: Humans are Predators

We sometimes struggle to admit that culture doesn’t supplant our natures. While we know we are gregarious and therefore organize ourselves in groups to continue to survive, we nevertheless remain predators. We can always laugh at felines like cats, comparing them to their cousins, lions or tigers.

Yet, if you know a little about the behavior of street cats, you will see that a cat can be viciously dangerous, even for us, the ultimate predators, and that one can easily get scratched, even lose an eye, with these little balls of fur that purr when they seem satisfied and safe.

We therefore forget that we are neither good nor bad, we are filled with impulses and inconsistencies that a society, that systems like the family or other, seeks to educate. We see that if we do not put in place a kind of Singaporean-style enforcement, we end up with an inability to remain civic, to think as a group, as long as we are not in danger or in need (and even then, unfortunately, the crowd movements when there is aid prove that we remain only individual beings who simply think about surviving).

When we see what young people, therefore those who have had less time for social conditioning, at least from school if family systems have not offered it, we see how much fear and the taking of power in the mass, or the group, brings back to this will to predation.

I hear that many would like to stifle this violence inherent in humans, for my part, as with cats, I think we must try to secure and provide what is needed to humans while knowing that some will remain insensitive to this and that many can let their predatory natures regain power, anytime…

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #359 : Se faire un peu moins mal

L'auteur explore la tendance humaine à l'autocritique sévère, souvent influencée par des racines culturelles judéo-chrétiennes. Il souligne l'importance de distinguer l'amélioration personnelle de l'autodestruction et encourage à adopter une approche plus indulgente envers soi-même, reconnaissant l'imperfection humaine et l'inutilité de la punition constante.

Nous ne sommes pas toujours très tendres avec nous-mêmes et il arrive bien souvent que nous ne cessions l’autocritique. Parfois, nous avons même rationalisé cette démarche en expliquant que c’est un moyen de s’améliorer. Si parfois se mettre de petites baffes pour se motiver ou se réveiller peut être une stratégie pour certains, il y a une différence avec simplement s’autodétruire.

Nous sommes de culture judéo-chrétienne et plus encore catholique. Qu’importe que nous soyons dans une laïcité, nombre de nos coutumes ou façons de fonctionner transpirent le catholicisme. Nous savons que dans le monde chrétien, les catholiques sont très durs avec eux-mêmes et avec le péché originel, etc.

Il y a une quête de purification et donc, que nous soyons de cette confession ou non, nous nous retrouvons souvent dans des schémas de pensées qui souvent nous entraînent à non pas prendre en compte nos erreurs et nos imperfections, mais à nous en vouloir de ces erreurs et imperfections.

Bonne et mauvaise nouvelle, nous ne serons jamais parfaits. Du coup, l’énergie que nous dépensons à vouloir toujours nous punir de ne pas correspondre à nos propres idéaux ou ceux des systèmes où nous évoluons, est souvent perdue. Nous pouvons commencer à nous décider de moins le faire.

Oui, sur l’idée, on aimerait se vendre la notion qu’il suffit de se faire du bien pour ne plus se faire de mal, mais je pense que nous avons une petite attache masochiste à garder une petite autopunition. Alors si on peut juste commencer à se faire moins de mal, on pourrait commencer à créer une ouverture pour simplement se dire qu’après tout, ce n’est bien souvent pas si grave…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #359: Being a Little Less Hard on Yourself

We are not always very kind to ourselves, and we often engage in constant self-criticism. Sometimes, we even rationalize this approach by explaining that it’s a way to improve. While giving oneself a little slap to motivate or wake up might be a strategy for some, there’s a difference between that and simply self-destructing.

We come from a Judeo-Christian culture, and even more so, a Catholic one. Regardless of our secularity, many of our customs or ways of functioning reflect Catholicism. We know that in the Christian world, Catholics are very hard on themselves and with original sin, etc.

There is a quest for purification, and therefore, whether we belong to this faith or not, we often find ourselves in thought patterns that lead us not to acknowledge our mistakes and imperfections, but to resent ourselves for them.

The good and bad news is, we will never be perfect. Consequently, the energy we spend always wanting to punish ourselves for not meeting our own ideals or those of the systems in which we evolve is often wasted. We can start deciding to do it less.

Yes, ideally, we’d like to believe the notion that simply being good to ourselves is enough to stop harming ourselves, but I think we have a bit of a masochistic attachment to maintaining a little self-punishment. So if we can just start being a little less hard on ourselves, we could begin to create an opening to simply tell ourselves that, after all, it’s often not that bad…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #346 : Pas si différents

Cet article remet en question l'idée que les pratiquants d'arts martiaux occidentaux et orientaux sont fondamentalement différents. Il utilise des exemples historiques, comme l'introduction des grades intermédiaires au judo et au karaté, pour montrer que le besoin de reconnaissance et de progression est un facteur de motivation universel, transcendant les cultures.

J’imagine que vous avez comme moi accepté que nous qui étudions des styles non français, voire non européens, n’avons pas du tout les mêmes façons d’aborder les choses que les Chinois, Japonais ou Philippins.

Depuis des années, j’entends des sensei japonais qui nous disent qu’ils doivent s’adapter à notre culture française, parce que nous ne sommes vraiment pas comme les pratiquants du pays du Soleil-Levant. Et pourtant.

Si nous avons aujourd’hui en judo des grades intermédiaires dans le judo et le karaté traditionnel, c’est par la reprise du système mis en place au Royaume-Uni sous Koizumi Sensei par Kawaishi vers 1935. Et vous l’avez tous entendu, c’est parce que nous ne sommes pas japonais que nous n’acceptons pas l’idée de grade blanc et noir…

Pourtant, ce n’est pas si vrai que cela. Nakamura Shihan, élève du fondateur du Kyokushin, Oyama Sosai, a lui-même dû imposer vers 1959-1960 le système de grades de couleur intermédiaires (les Kyu) pour les pratiquants du Oyama Karate.

Et à votre avis, quelle était la raison ? Simple : comme pour les Européens, les pratiquants du Daisen Dojo quittaient le dojo parce qu’ils n’avaient pas l’impression de progresser et qu’attendre 4-5 ans pour avoir une ceinture noire ne motivait pas assez. Du coup, il y a eu une organisation de passage de Kyu tous les 6 mois pour avoir une opportunité de changer de grade et de se voir progresser vers le Shodan.

Il est important de comprendre les différences culturelles, mais aussi de reconnaître que nous avons des patterns communs à notre humanité et le besoin de reconnaissance est présent dans toutes les cultures…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of an Hypnofighter #346: Not So Different

I imagine that you, like me, have accepted that those of us who study non-French, or even non-European, styles don’t approach things in the same way as the Chinese, Japanese, or Filipinos.

For years, I’ve heard Japanese sensei tell us that they have to adapt to our French culture because we are not really like the practitioners of the Land of the Rising Sun. And yet.

If we have intermediate ranks in judo and traditional karate today, it’s because of the adoption of the system implemented in the United Kingdom under Koizumi Sensei by Kawaishi around 1935. And you’ve all heard it, it’s because we are not Japanese that we don’t accept the idea of white and black belts only…

However, that’s not entirely true. Nakamura Shihan, a student of the founder of Kyokushin, Oyama Sosai, himself had to impose the system of intermediate color ranks (Kyu) for Oyama Karate practitioners around 1959-1960.

And in your opinion, what was the reason? Simple: just like for Europeans, the practitioners of the Daisen Dojo were leaving the dojo because they didn’t feel like they were progressing and waiting 4-5 years for a black belt wasn’t motivating enough. As a result, there was an organization of Kyu grading every 6 months to have an opportunity to change rank and see themselves progress towards Shodan.

It is important to understand cultural differences, but also to recognize that we have common patterns in our humanity and the need for recognition is present in all cultures…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Pank Hypnosophie #1031 : Le divorce … A cause du Body Count ou des Valeurs ?

Une introduction par un article de phys.org, sur le divorce.

Source : https://phys.org/news/2025-02-divorce-interactions-cultural-personal-values.html

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HnO Hypnosophie #908 : L’art et la culture un moyen de diminuer le stress et se sentir mieux .

Pour faire suite au sujet de la déprime d’hier. Un article sur l’impact de l’art sur le stress.

source : https://www.caminteresse.fr/sante/les-effets-insoupconnes-de-lart-sur-la-sante-mentale-11191911/

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