Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #469 : La Respiration dans nos Arts Martiaux

Est-ce que nous travaillons suffisamment la respiration en conscience ? Même si je taquine souvent le Systema, je pense que c’est l’école numéro un pour la compréhension de la respiration et des possibilités que nous pouvons en tirer. Si je n’adhère pas complètement au style martial, je pense néanmoins qu’ils ont compris des choses que nous n’utilisons que trop peu.

En BJJ et Luta Livre, très souvent les anciens parlent de l’importance du travail du souffle. Le problème, à mes yeux, c’est qu’ils n’utilisent pas forcément le « flow » de la discipline, mais la complètent la plupart du temps avec du Yoga. Pour moi, c’est à la fois une bonne chose et en même temps un manque dans la discipline initiale.

Je trouve les styles de percussions et de boxe souvent plus cohérents quant à l’utilisation du souffle, notamment les expirations sur les percussions plus poussées. Les styles qui possèdent des katas, et encore plus les respiratoires, incitent à se poser sur des formes, profondes ou de surface, sur des rythmes, dans une recherche loin d’une efficacité immédiate en randori, mais une direction qui donne conscience des formes existantes.

Dans les styles souples chinois comme le Tai Chi et le Qi Gong, ils ont la chance, grâce à la lenteur et à la maîtrise du mouvement, de poser leur attention sur le souffle. Alors, pourquoi ne considérons-nous pas davantage le souffle, hormis sous son aspect cardio, pour éviter de simplement être épuisé à la fin d’un randori ou kumite ?

Cette recherche de relâchement peut nous sortir d’une mauvaise posture, nous redonner une sensation corporelle qui va ouvrir un angle permettant une sortie, une recomposition ou de court-circuiter une saisie ou une prise trop puissante.

Le souffle est essentiel et même si nous ne sommes pas tous taoïstes avec une attente de vie éternelle, nous pouvons optimiser pour la compétence martiale et son versant « mieux-être » notre apprentissage du souffle.

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Martial Reflections of a Hypnofighter #469: Breathing in Our Martial Arts

Are we consciously working on breathing enough? Even though I often tease Systema, I believe it’s the number one school for understanding breathing and the possibilities we can gain from using it. While I don’t fully adhere to the martial style, I nevertheless think they’ve understood things that we use far too little.

In BJJ and Luta Livre, very often the elders talk about the importance of breath work. The issue, in my opinion, is that they don’t necessarily use the discipline’s « flow » but complement it, most of the time, with Yoga. For me, this is both a good thing and at the same time a lack in the initial discipline.

I find striking and boxing styles often more consistent in their use of breath, particularly expirations on more powerful strikes. Styles that have katas, and even more so respiratory ones, encourage focusing on forms, deep or superficial, on rhythms, in a search far from immediate effectiveness in randori, but a direction that raises awareness of existing forms.

In soft Chinese styles like Tai Chi and Qigong, they have the opportunity, due to the slowness and mastery of movement, to focus their attention on breathing. So, why don’t we consider breathing more, apart from its cardio aspect, to simply avoid exhaustion at the end of a randori or kumite?

This search for relaxation can help us get out of a bad posture, give us back a bodily sensation that will open an angle allowing for an escape, a recomposition, or to short-circuit a hold or grip that is too powerful.

Breath is essential, and even if we are not all Taoists expecting eternal life, we can optimize our breathing training for martial competence and its well-being aspect.

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Réflexions de Pank / Instantané #456 : Les transes politiques

Je vous en avais déjà parlé il y a quelques chroniques : je suis assez intéressé par les points de vue politiques de chacun et je regarde de nombreux influenceurs politiques sur le sujet. Pour moi, si « tout peut être considéré comme politique », c’est un peu un monde théorique que les hommes et femmes politiques ne mettront jamais en place. Et si c’est le cas, on a pu voir que ça pouvait entraîner des morts, des famines et d’autres joyeuses dictatures de pensées. Ce qui est par contre intéressant pour ma petite culture politique, c’est de se rendre compte à quel point il y a des discours d’une naïveté déconcertante, que ce soit d’un côté ou de l’autre de l’échiquier politique.

Alors certes, mes écoutes sont souvent avec des militants, des personnes qui veulent changer les fonctionnements actuels. Il est peut-être nécessaire d’entrer dans une transe (une diminution du facteur de jugement) pour ne laisser ce facteur revenir que quand il y a des déclencheurs sémantiques ou comportementaux des « ennemis politiques ». Ce que nous nommons des ruptures de pattern qui déclenchent un ancrage et donc des automatismes, que ce soit de discours ou de comportements. On voit bien que quand on discute avec des passionnés politiques, il y a beaucoup de « récitation », ce que certaines éducations populaires parvenaient à construire dans les années 50 à 80 pour les populations les moins « éduquées ».

Quand on dit que l’hypnose n’est pas possible sur des masses, c’est pourtant, avec ma petite vision d’hypnothérapeute, ce que je vois dans le monde de la politique. Dans le regard des personnes qui militent, qui tiennent des discours hallucinants en positif ou négatif, en créant des explications et des faits qui n’existent pas ou en niant ce qui a pu être mis en avant par l’histoire. Je pense bien sûr aux divers massacres que les politiques ont générés et que beaucoup minimisent, souhaitent oublier ou préfèrent imaginer un futur qui lui serait différent, pourtant avec les mêmes présupposés de départ, des auteurs, des ouvrages ou des logiques économiques.

Imaginer un résultat différent avec le même processus est un peu naïf… mais les transes nous permettent de rester persuadés que nous sommes dans une « réalité »… orientée par une idée, une suggestion et… un opérateur…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

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Pank’s Reflections / Snapshot #456: Political Trances

I had already mentioned it in a few previous columns: I am quite interested in everyone’s political views and I follow many political influencers on the subject. For me, if « everything can be considered political, » it’s somewhat a theoretical world that politicians will never implement. And if it were the case, we’ve seen that it could lead to deaths, famines, and other joyful thought dictatorships. What is interesting, however, for my small political culture, is to realize the extent to which there are surprisingly naive discourses, whether on one side or the other of the political spectrum.

Certainly, my listening often involves activists, people who want to change current systems. Perhaps it is necessary to enter a trance (a reduction in the judgment factor) to allow this factor to return only when there are semantic or behavioral triggers from « political enemies. » What we call pattern disruptions trigger an anchoring and thus automatisms, both in discourse and behavior. It’s clear that when discussing with political enthusiasts, there’s a lot of « recitation, » something that certain popular education programs managed to build in the 50s to 80s for the less « educated » populations.

When people say that hypnosis is not possible on masses, it is, from my small perspective as a hypnotherapist, precisely what I see in the world of politics. In the eyes of people who campaign, who deliver astonishing speeches, whether positive or negative, creating explanations and facts that do not exist or denying what history has highlighted. I am of course thinking of the various massacres that politicians have generated and that many minimize, wish to forget, or prefer to imagine a future that would be different, yet with the same initial presuppositions, authors, works, or economic logics.

Imagining a different outcome with the same process is a bit naive… but trances allow us to remain convinced that we are in a « reality »… guided by an idea, a suggestion, and… an operator…

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Réflexions de Pank / Instantané #443 : L’importance de l’influence

Nous pouvons voir, avec des affaires comme celle de France Inter ou le rachat des médias pour orienter les lignes éditoriales, que le monde est orienté par une force que l’on ne peut pas voir et qui est niée lorsque l’on tente de la mettre en lumière.

L’influence opère à travers différents soft powers et divers liens ou personnes placés dans des structures qui vont, sans vagues et dans l’obscurité, mener les décideurs, tout comme les votants, à aller là où on les a conditionnés.

Ce qui est complexe dans cette manipulation discrète, c’est que, comme dans les séances d’hypnose avec les personnes qui se mettent en « résistance », la rationalisation des événements ou des comportements, ainsi que nos biais, vont donner des raisons à nos discours ou à nos comportements.

Pourtant, nous ne décidons que très peu. Je ne parle même pas de ce qui est déjà biologiquement et hormonalement déterminé, ce qui nous entraînera déjà dans des vies écrites d’avance. Si on y ajoute les déterminants sociaux, il ne nous reste que peu de « temps de cerveau disponible » pour savoir si réellement ce que nous décidons, nous le décidons par nous-mêmes ou si nous sommes influencés par autre chose.

Cela peut être la famille, les amis, les collègues, la publicité ou les médias sociaux. Observer nos attitudes, nos façons de penser, de nous habiller et tout simplement de vivre, peut nous interroger sur nos libertés de choix.

Alors, dire que des médias publics ou privés sont pleins d’idéologie, que les personnes y travaillant soient influencées ou influenceuses, nous amène juste à une possible influence pour nous focaliser sur des choses que tout le monde sait déjà, et peut-être à ne pas nous concentrer sur des choses que l’on peut un peu plus maîtriser : nous-mêmes.

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 Pank’s Reflections / Snapshot #443: The Importance of Influence

We can see, with affairs like that of France Inter or the buyout of media outlets to orient editorial lines, that the world is guided by a force that we cannot see and which is denied when we try to bring it to light.

Influence operates through various forms of soft power and different connections or individuals placed in structures that will, without making waves and in the dark, lead decision-makers, as well as voters, to go where they have been conditioned.

What is complex about this discreet manipulation is that, just like in hypnosis sessions with people who « resist, » the rationalization of events or behaviors, along with our biases, will give reasons for our discourse or our actions.

However, we decide very little. I’m not even talking about what is already biologically and hormonally determined, which already leads us into pre-written lives. If we add social determinants, we are left with little « available brain time » to know if what we decide, we are truly deciding it ourselves or if we are influenced by something else.

This could be family, friends, colleagues, advertising, or social media. Observing our attitudes, our ways of thinking, dressing, and simply living, can make us question our freedom of choice.

So, to say that public or private media are full of ideology, that the people working there are influenced or influencers, just leads us to a possible influence to focus on things that everyone already knows, and perhaps not to concentrate on things that we can control a little more: ourselves.

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Réflexions de Pank / Instantané #395 :Captivité dans les transes problématiques

Le texte explore la manière dont nous sommes constamment influencés par des transes, en particulier celles qui sont problématiques et nous enferment dans des états négatifs. Il souligne l'importance de prendre conscience de ces transes pour limiter leur impact destructeur.

Nous ne cessons de passer d’une transe à une autre. Il est rare d’être hors communication entre le conscient et le subconscient en ayant un facteur de jugement bas, plutôt que d’être dirigé par ses transes (souvent déséquilibrées).

Il y a malheureusement dans notre quotidien, en plus des transes neutres que nous vivons sans que cela nous dérange, celles qui sont problématiques, celles qui nous enferment dans des émotions négatives, ou des états d’esprit voire des comportements destructeurs pour soi ou les autres.

Nous pourrions nous dire qu’il suffit de sortir de sa transe avec une petite rupture de patterns et le tour est joué. Seulement, ce ne sont pas des transes hypnotiques, c’est-à-dire dans le cadre hypnotique avec un opérateur qui dirige la session avec un commencement et une fin. Nous sommes dans ces transes du quotidien et plus encore ces transes personnelles de notre quotidien.

Des heures de perfectionnement dans nos transes personnelles qui ne sont malheureusement pas toujours sympathiques et positives. Être dans une transe problématique nous fait tourner en rond avec des autosuggestions qui n’ont aucune notion rationnelle mais qui impactent notre corps et nos émotions.

Certaines vont jusqu’à la dépression, mais la plupart d’entre nous parviennent, en changeant de cadre et de contexte, à entrer dans une autre transe, comme la transe familiale, la transe de cuisine ou de sport. Cela permet de décrocher sans se laisser trop abimer par ces patterns automatisés.

Prendre conscience de ses transes bloquantes ne sert pas à résoudre le problème, mais nous offre déjà un ensemble d’informations sur lesquelles nous allons pouvoir travailler petit à petit pour limiter voire empêcher la mise en place de ces transes automatiques. Cela peut demander du temps parce que ces habitudes de transes sont souvent bien ancrées.

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Pank’s Reflections / Snapshot #395: Captivity in problematic trances

We constantly shift from one trance to another. It is rarer to be out of communication between the conscious and subconscious with a low judgment factor than to be directed by one’s trances (often unbalanced).

Unfortunately, in our daily lives, in addition to the neutral trances we experience without it bothering us, there are those that are problematic, those that lock us into negative emotions, or states of mind, even destructive behaviors for oneself or others.

We might tell ourselves that all it takes is to get out of our trance with a little pattern interruption and that’s it. However, these are not hypnotic trances, that is, in the hypnotic setting with an operator who directs the session with a beginning and an end. We are in these everyday trances and even more so these personal trances of our daily lives.

Hours of perfecting our personal trances which are unfortunately not always pleasant and positive. Being in a problematic trance makes us go around in circles with self-suggestions that have no rational notion but which impact our body and our emotions.

Some go as far as depression, but most of us manage, by changing the setting and context, to enter another trance, such as the family trance, the cooking or sports trance. This allows us to disconnect without letting ourselves be too damaged by these automated patterns.

Becoming aware of one’s blocking trances does not solve the problem, but already offers us a set of information on which we will be able to work little by little to limit or even prevent the establishment of these automatic trances. This may take time because these trance habits are often well established.

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Pank Hypnosophie #1054 : Un filtre pour la conscience de nos pensées ? Article

Un article intéressant sur une expérience pour observer les filtres des pensées vers la conscience.

source : https://www.scientificamerican.com/article/brain-structure-that-filters-consciousness-identified/

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#pensées #neuroscience #thalamus  #hypnose #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie

Réflexions de Pank / Instantané #342 : Quand le « Je suis » semble fragmenté

Cet article explore la dissonance entre notre "moi conscient" et les sensations, émotions et pensées que nous ressentons parfois. Il propose l'auto-hypnose des parties comme outil pour mieux comprendre et gérer ces différents aspects de soi, souvent en conflit.  L'auteur souligne l'importance d'accepter cette fragmentation et de trouver des accords internes pour traverser les difficultés avec plus de sérénité.

Il vous est peut-être déjà arrivé de vous dire que tout est au mieux, alors qu’intérieurement, vous êtes loin de vous sentir bien. Ou de ressentir quelque chose en vous, tout en partageant avec votre entourage un « je me connais, ça va passer ».

Ces moments où il y a une sensation que votre conscience (si on peut la nommer ainsi) est déconnectée des sensations, émotions, voire pensées que vous ressentez. Vous avez une sorte de malaise persistant, en décalage avec la situation et même avec la conscience que vous avez de ce qui se passe.

Une des façons de travailler ces états, qui peuvent être perturbants, est de mettre en place une auto-hypnose des parties. C’est une démarche que Charles Tebbetts a beaucoup partagée et que Roy Hunter, un de ses disciples, continue de diffuser. Maintenant, sans même remonter jusqu’à eux, il peut être vraiment utile d’accepter que nous sommes fragmentés et que souvent, celui qui est le « moi conscient » n’est pas aux commandes.

Nous savons pertinemment que nous ne contrôlons pas tout. Parfois même, certains pratiquants d’auto-hypnose, qui arrivent à avoir des résultats sur des « contrôles » d’eux-mêmes, physiques et psychiques, oublient que les paramètres internes et externes sont trop nombreux pour être maîtrisés.

Par contre, travailler quotidiennement l’hypnose des parties offre une vraie compréhension de ces parts de soi qui parfois prennent le dessus. Cela permet aussi de trouver petit à petit des accords avec soi-même pour traverser les périodes difficiles avec le plus de facilité possible. Nous avons à considérer, en fonction de ce que nous percevons, des parties de soi. Cela peut être, comme dans le dessin animé Vice-Versa, des émotions personnifiées, des éléments plus spirituels ou juste des pensées. Vous avez la liberté de voir comment vous cadrez cela pour ensuite exploiter les dialogues internes.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

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Reflections of Pank / Snapshot #342: When the « I am » seems fragmented

Have you ever told yourself that everything is fine, while deep down, you feel far from okay? Or felt something within you, while sharing a « I know myself, it will pass » with those around you?

These moments where there’s a feeling that your consciousness (if we can call it that) is disconnected from the sensations, emotions, even thoughts that you’re experiencing. You have a kind of persistent discomfort, out of sync with the situation and even with your awareness of what’s happening.

One way to work with these states, which can be unsettling, is to implement self-hypnosis of parts. It’s an approach that Charles Tebbetts shared extensively and that Roy Hunter, one of his disciples, continues to promote. Now, without even going back to them, it can be truly helpful to accept that we are fragmented and that often, the one who is the « conscious self » is not at the helm.

We know perfectly well that we don’t control everything. Sometimes even practitioners of self-hypnosis, who manage to have results on « controls » of themselves, physical and mental, forget that the internal and external parameters are too numerous to be mastered.

On the other hand, working daily with parts therapy offers a real understanding of these parts of ourselves that sometimes take over. It also allows us to gradually find agreements with ourselves to go through difficult times with as much ease as possible. We have to consider, depending on what we perceive, parts of ourselves. It can be, like in the cartoon Inside Out, personified emotions, more spiritual elements, or just thoughts. You have the freedom to see how you frame this to then exploit the internal dialogues.

Take what is good and right for you.

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Pank

Réflexions de Pank / Instantané #113 : L’âme ou le cerveau ?

De plus en plus, je reçois dans mon cabinet des personnes présentant divers dysfonctionnements cognitifs. Ces observations me poussent à réfléchir à la notion d’âme ou de conscience. En effet, face à des déclins cognitifs et des comportements qui évoquent un oubli de soi, il m’est difficile de croire que notre existence ne se limite pas à notre biologie.

Je suis conscient que cette question est éternelle, et qu’il n’y a pas de réponse définitive. Les personnes spirituelles croient souvent que l’âme quitte le corps à la mort et qu’il y a une essence supérieure en chacun de nous. Mais comment expliquer alors les profondes altérations cognitives et comportementales observées dans des maladies comme Alzheimer ou suite à un AVC ?

Si notre conscience demeurait intangible en nous et n’était pas uniquement le produit de notre cerveau, pourquoi tant de mes patients diraient-ils qu’ils n’ont plus l’impression d’être eux-mêmes, ou pire, qu’ils ne se reconnaissent pas ?

Ne devrions-nous pas, intrinsèquement, ressentir ou « demeurer » tels que nous sommes, de notre origine jusqu’à notre fin ? Ces transformations du ressenti, cet oubli de soi, ne semblent pas concorder avec les descriptions traditionnelles de l’âme ou d’une conscience intérieure.

Sans un cerveau en bon état de fonctionnement, nous semblons davantage un objet inerte qu’un être humain dans toute sa complexité telle que nous l’avons définie, explorée et partagée avec le monde.

#ame #esprit #réflexion #cognition #cerveau #dissonance #reconnaissance

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous 

Be one

Pank 


English Version

Pank’s Reflections / Snapshot #113: The Soul or the Brain?

Increasingly, I have individuals coming into my office exhibiting various cognitive malfunctions. These observations prompt me to ponder the concept of the soul or consciousness. Indeed, when confronted with cognitive decline and behaviors suggesting a loss of self-awareness, I find it hard to believe that our existence doesn’t extend beyond our biology.

I’m aware that this question is age-old, with no definitive answer. Spiritual individuals often believe that the soul departs the body upon death and that there is a higher essence within each of us. But how then to explain the profound cognitive and behavioral changes seen in diseases like Alzheimer’s or following a stroke?

If our consciousness remained untouched within us and wasn’t merely a product of our brain, why would so many of my patients say they no longer feel like themselves or, worse, that they can’t recognize themselves?

Shouldn’t we, inherently, feel or « remain » as we are, from our beginning to our end? These shifts in perception, this loss of self, don’t seem to align with traditional descriptions of the soul or an inner consciousness.

Without a properly functioning brain, we appear more like a lifeless object than a human being in all its complexity, as we’ve defined, explored, and shared with the world.

#soul #mind #reflection #cognition #brain #dissonance #recognition

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Pank

Réflexions de Pank / Instantané #67 : conscience de la temporalité

Il est difficile pour de nombreuses personnes de prendre conscience qu’un jour la fin existe, et que plus les jours défilent, moins il leur reste de temps. Chose surprenante, beaucoup ne prennent même jamais le temps de penser que la mort est l’ami qui reste avec nous.

Cette envie de s’écarter des effets du temps a donné lieu à des choses assez positives, que ce soit dans les recherches médicales ou dans les produits de consommation, ainsi que dans les comportements positifs que la population prend en compte. Les médias ont une influence puissante, donnant certes des idées assez fausses de ce que devrait être un humain, mais qui, si on les prend du bon côté, peuvent stimuler des efforts pour se rapprocher de certaines références.

Le temps passe et, de plus en plus, la mort est présente. Il y a de nombreux moyens de prendre conscience de la chance d’être en vie et, si possible, en bonne santé. Nous savons que penser à la fin en est un, mais cela peut être assez anxiogène pour beaucoup.

Une façon de profiter est de jouer avec l’idée de la fin possible à n’importe quel moment. Au lieu d’y penser constamment, on peut la décomposer en trois moments : le matin, en se rappelant que c’est peut-être la dernière journée, l’après-midi, en se disant que ce sont peut-être les derniers couchers de soleil, ou le soir, en imaginant que c’est peut-être la dernière nuit.

Ce n’est pas morbide, au contraire, c’est un moyen de s’interroger sur où l’on souhaite orienter notre énergie. Vers des choses qui nous apportent de bonnes émotions, de bonnes relations, de belles sensations et des pensées constructives. Cela nous offre la possibilité de ne pas rester complètement fixés sur ce qui ne va pas.

Si vous disparaissez, cela ne changera pas grand-chose vis-à-vis de ces tracas, alors autant vous orienter vers ce qui nourrit d’idées constructives ; une fois cette habituation à la mort, c’est le temps qui est ce qu’il est.

Le corps, les sens et même les processus cognitifs sont touchés. Pour certains, le fait de vieillir est une horreur, alors que cela prouve que nous avons pu vivre et même surmonter des tas d’expériences. Nous avons un retour à notre éphémère qui nous apporte encore une superbe opportunité pour savoir comment on souhaite mener chaque jour qu’il nous reste.

Ce que tu ne fais pas aujourd’hui, tu ne pourras pas le faire demain, parce que tout sera différent et peut-être que demain n’existera pas. Alors, ces secondes qui passent, comment allez-vous les investir ? Comment allez-vous les percevoir ? Il n’y a pas de bonnes réponses.

En cabinet, de nombreux partenaires se plaignent de ne pas avoir fait, osé ou mis en place des choses, des rencontres, des conversations, des investissements. Ils ont l’impression que la pesanteur du temps est tellement perceptible que cela n’a plus de sens. Et sur certains sujets, c’est vrai, il y a des choses qui existaient dans une temporalité, mais qui sont absentes sur les plans d’un présent actuel.

Alors, petit à petit, nous pouvons juste apprécier et surtout prendre conscience de ce que nous sommes uniquement à cet instant T. L’âge, les chiffres et les souvenirs nous maintiennent dans une non-présence, et si nous n’y prenons pas attention, nous aurons l’impression d’avoir 20 ans alors que nous en avons trois ou quatre fois plus.

Le manque d’attention à l’instant devient un regret qui lui-même nous dissocie du moment à vivre. Soyez présent et, qu’importe votre ligne du temps, soyez maintenant.

Et vous, comment vivez-vous le temps ?
Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One.
Pank

#ConscienceDeLaMortalité #RéflexionsDeVie #TempsQuiPasse #MomentPrésent #ProfiterDeLaVie #Temporalité #Vieillissement #Présence #SagesseDeVie #PhilosophieDeVie

English Version

Pank’s Reflections / Snapshot #67: Awareness of Temporality

For many people, it is difficult to become aware that one day the end exists, and as the days go by, they have less time left. Surprisingly, many never even take the time to consider that death is the friend that stays with us.

This desire to escape the effects of time has led to quite positive things, whether in medical research, consumer products, or in the positive behaviors that the population embraces. The media has a powerful influence, providing ideas that may be quite false about what a human should be, but if taken in the right way, can stimulate efforts to approach certain standards.

Time passes, and the presence of death becomes more evident. There are numerous ways to become aware of the chance to be alive and, if possible, in good health. We know that thinking about the end is one way, but it can be quite anxiety-inducing for many.

One way to make the most of it is to play with the idea of the possible end at any moment. Instead of constantly thinking about it, it can be broken down into three moments: in the morning, remembering that it might be the last day; in the afternoon, thinking that it might be the last sunset; or in the evening, imagining it might be the last night.

This is not morbid; on the contrary, it’s a way to question where we want to direct our energy. Towards things that bring us positive emotions, good relationships, beautiful sensations, and constructive thoughts. This gives us the opportunity not to dwell entirely on what is going wrong.

If you were to disappear, it wouldn’t change much regarding these troubles, so it’s better to direct yourself towards constructive ideas. Once accustomed to the idea of mortality, it’s time that is what it is.

The body, the senses, and even cognitive processes are affected. For some, aging is dreadful, but it proves that we have lived and overcome numerous experiences. We have a return to our ephemeral existence, which still offers us a great opportunity to decide how we want to lead each day we have left.

What you don’t do today, you won’t be able to do tomorrow, because everything will be different, and perhaps tomorrow won’t exist. So, how will you invest these passing seconds? How will you perceive them? There are no right answers.

In counseling, many partners complain about not having done, dared, or implemented things, encounters, conversations, or investments. They feel that the weight of time is so perceptible that it no longer makes sense. And on certain subjects, it’s true that some things existed in a certain temporal context but are absent in the plans of the present.

So, little by little, we can simply appreciate and above all become aware of what we are only at this instant T. Age, numbers, and memories keep us in a state of non-presence, and if we don’t pay attention, we might feel like we are 20 years old when we are three or four times older.

The lack of attention to the present becomes a regret, which in turn dissociates us from the moment to be lived. Be present and, no matter your timeline, be now.

And you, how do you experience time?

Take what is good and right for you.

Be One.
Pank

#ConsciousnessOfMortality #LifeReflections #PassingOfTime #PresentMoment #EmbracingLife #Temporality #Aging #Presence #WisdomOfLife #PhilosophyOfLife

HnO Hypnosophie #770 : Prendre conscience et gérer nos changements de transes

Les transes, l’état le plus intéressant de l’hypnose et sa gestion est des plus passionnantes.

Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
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