Réflexions de Pank / Instantané #483 : Le doute dans les décisions

Nous ne contrôlons pas le futur et nous ne savons pas ce que nous allons créer suite à une décision. Parfois une décision anodine, d’autre fois une décision mûrement réfléchie. Et pourtant, nous sommes dans le doute, comme si ce que nous allons choisir allait nous faire entrer dans un monde inconnu qui nous stresse.

Nous nous retrouvons souvent dans ces situations et il est parfois difficile de se rationaliser, simplement parce que nous sommes dans une anticipation, domaine où l’esprit humain est particulièrement mauvais. Nous créons des tas de scénarios qui ne nous rassurent pas voire nous desservent.

Pourtant, quand ce futur devient le présent, même si nous sommes sous pression que les choses ne se passent pas du tout comme attendu, en bien ou en mal, nous « gérons ». Là encore, pas forcément de la façon la plus juste, mais nous avons une flexibilité cognitive et comportementale qui nous permet très souvent d’absorber, parfois après un petit choc qui peut nous désorienter.

Nous sommes des êtres assez bons pour trouver des solutions, et c’est parfois sur cet aspect de nous que nous devrions porter notre confiance quand on doute. Nous n’allons peut-être pas prendre les meilleures décisions et ça peut changer ou compliquer sa vie, mais nous sommes pleins de ressources quant à détecter les portes de sortie.

Et puis surtout, nous ne sommes pas seuls. Quand nous ne savons plus, quand nous manquons de compétences, il y a des personnes qui, elles, sont douées voire spécialisées dans le sujet qui nous pose problème, et prendre conseil avec des personnes solides offre des options que nous n’avions pas la capacité de capter, afin de nous diriger vers des possibilités que nous allons mettre en place.

Ayez confiance en vos expériences et parfois si vraiment vous ne le sentez pas, ne le faites pas, peu importe ce qui peut être potentiellement perdu…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous. Be One, Pank. https://www.pank.one/blog

Doubt in Decisions

We do not control the future and we do not know what we will create as a result of a decision. Sometimes an insignificant one, other times a carefully considered one. And yet, we are in doubt, as if what we are about to choose will make us enter an unknown world that stresses us.

We often find ourselves in these situations and it is sometimes difficult to rationalize, simply because we are in anticipation, a field where the human mind is particularly bad. We create many scenarios that do not reassure us, or even harm us.

However, when this future becomes the present, even if we are under pressure that things do not turn out at all as expected, for better or for worse, we « manage. » Again, not necessarily in the fairest way, but we have cognitive and behavioral flexibility that very often allows us to absorb, sometimes after a small shock that can disorient us.

We are beings quite good at finding solutions, and it is sometimes on this aspect of ourselves that we should place our trust when in doubt. We may not make the best decisions and that can change or complicate our lives, but we are full of resources when it comes to detecting exits.

And above all, we are not alone. When we no longer know what to do, when we lack skills, there are people who are gifted or even specialized in the subject that poses a problem for us, and seeking advice from solid people offers options that we were not able to grasp, in order to guide us towards possibilities that we will implement.

Trust your experiences and sometimes, if you really don’t feel it, don’t do it, no matter what might potentially be lost…

Take what is good and right for you. Be One, Pank.

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #469 : La Respiration dans nos Arts Martiaux

Est-ce que nous travaillons suffisamment la respiration en conscience ? Même si je taquine souvent le Systema, je pense que c’est l’école numéro un pour la compréhension de la respiration et des possibilités que nous pouvons en tirer. Si je n’adhère pas complètement au style martial, je pense néanmoins qu’ils ont compris des choses que nous n’utilisons que trop peu.

En BJJ et Luta Livre, très souvent les anciens parlent de l’importance du travail du souffle. Le problème, à mes yeux, c’est qu’ils n’utilisent pas forcément le « flow » de la discipline, mais la complètent la plupart du temps avec du Yoga. Pour moi, c’est à la fois une bonne chose et en même temps un manque dans la discipline initiale.

Je trouve les styles de percussions et de boxe souvent plus cohérents quant à l’utilisation du souffle, notamment les expirations sur les percussions plus poussées. Les styles qui possèdent des katas, et encore plus les respiratoires, incitent à se poser sur des formes, profondes ou de surface, sur des rythmes, dans une recherche loin d’une efficacité immédiate en randori, mais une direction qui donne conscience des formes existantes.

Dans les styles souples chinois comme le Tai Chi et le Qi Gong, ils ont la chance, grâce à la lenteur et à la maîtrise du mouvement, de poser leur attention sur le souffle. Alors, pourquoi ne considérons-nous pas davantage le souffle, hormis sous son aspect cardio, pour éviter de simplement être épuisé à la fin d’un randori ou kumite ?

Cette recherche de relâchement peut nous sortir d’une mauvaise posture, nous redonner une sensation corporelle qui va ouvrir un angle permettant une sortie, une recomposition ou de court-circuiter une saisie ou une prise trop puissante.

Le souffle est essentiel et même si nous ne sommes pas tous taoïstes avec une attente de vie éternelle, nous pouvons optimiser pour la compétence martiale et son versant « mieux-être » notre apprentissage du souffle.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous. Be One, Pank. https://www.passioncombat.net/

Martial Reflections of a Hypnofighter #469: Breathing in Our Martial Arts

Are we consciously working on breathing enough? Even though I often tease Systema, I believe it’s the number one school for understanding breathing and the possibilities we can gain from using it. While I don’t fully adhere to the martial style, I nevertheless think they’ve understood things that we use far too little.

In BJJ and Luta Livre, very often the elders talk about the importance of breath work. The issue, in my opinion, is that they don’t necessarily use the discipline’s « flow » but complement it, most of the time, with Yoga. For me, this is both a good thing and at the same time a lack in the initial discipline.

I find striking and boxing styles often more consistent in their use of breath, particularly expirations on more powerful strikes. Styles that have katas, and even more so respiratory ones, encourage focusing on forms, deep or superficial, on rhythms, in a search far from immediate effectiveness in randori, but a direction that raises awareness of existing forms.

In soft Chinese styles like Tai Chi and Qigong, they have the opportunity, due to the slowness and mastery of movement, to focus their attention on breathing. So, why don’t we consider breathing more, apart from its cardio aspect, to simply avoid exhaustion at the end of a randori or kumite?

This search for relaxation can help us get out of a bad posture, give us back a bodily sensation that will open an angle allowing for an escape, a recomposition, or to short-circuit a hold or grip that is too powerful.

Breath is essential, and even if we are not all Taoists expecting eternal life, we can optimize our breathing training for martial competence and its well-being aspect.

Take what is good and right for you. Be One, Pank. https://www.passioncombat.net/

Tuer l’ennui : jusqu’où ? / Killing Boredom: How Far?

Réflexions de Pank / Instantané #465 :Tuer l’ennui : jusqu’où ?

Nous vivons dans une société occidentale où le divertissement a été surdéveloppé. Si nous savons qu’historiquement, nous avons besoin de « jeux », il suffit aujourd’hui d’allumer un écran ou de se promener pour constater toutes les activités que nous pouvons faire. Nous avons la chance de ne plus nous retrouver dans l’ennui.

L’ennui est certainement un ami toxique, qui peut nous rendre créatif, philosophe, sage, mais aussi anxieux, autodestructeur et plongé dans une forme d’obscurité. Notre besoin de stimulation, qui ne sait plus comment se nourrir avec ce buffet à volonté que le monde lui propose, entraîne aussi un paradoxe destructeur.

Comme si le phénomène d’habituation ne cessait de diminuer puis de limiter notre perception des choix de ces activités, il arrive que de nombreuses personnes ne soient plus satisfaites et ressentent un manque de stimulation. C’est comme l’attente d’une dose supérieure. Et à ce moment où il est de plus en plus difficile de se satisfaire, des comportements assez particuliers peuvent se développer.

Se placer dans des conditions où la pression est de plus en plus forte, par exemple attendre les délais ou du moins leur approche pour commencer à travailler sur un projet client, afin de vivre un « boost » épuisant de stimulation, où l’ennui ne peut plus ni exister ni être pensé, mais paradoxalement le divertissement non plus ; il n’y a plus que la surstimulation associée aux risques divers.

Cela donne des personnes qui parfois plongent dans une chasse pour retrouver ce piquant devenu un risque et non plus une simple stimulation, entraînant trop souvent des addictions ou des actions qui peuvent détruire…

Tout cela pour éviter ce qui, pour moi, est le luxe de nos sociétés modernes, lorsque nos conditions de vie nous le permettent : vivre l’ennui (quand on est pas à l’usine, au champs ou juste sous l’eau avec son quotidien), comme une oisiveté du corps et de l’esprit…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous. Be One Pank https://www.pank.one/blog

Killing Boredom: How Far?

We live in a Western society where entertainment has been overdeveloped. While we know that historically we need « games, » today, one only has to turn on a screen or take a stroll to see all the activities we can do. We have the chance not to find ourselves bored anymore.

Boredom is certainly a toxic friend, which can make us creative, philosophical, wise, but also anxious, self-destructive, and plunged into a form of darkness. Our need for stimulation, which no longer knows how to feed itself with the all-you-can-eat buffet this world offers, also leads to a destructive paradox.

As if the phenomenon of habituation constantly diminished and then limited our perception of choices among these activities, it happens that many people are no longer satisfied and feel a lack of stimulation. It’s like waiting for a higher dose. And at this point where it becomes increasingly difficult to satisfy oneself, quite peculiar behaviors can develop.

Putting oneself in conditions where pressure is increasingly strong, for example, waiting for deadlines or at least their approach to start working on a client project, to experience an exhausting « boost » of stimulation, where boredom can no longer exist or even be thought of, but paradoxically entertainment neither; there is only overstimulation associated with various risks.

This leads to people who sometimes dive into a hunt to rediscover that thrill which has become a risk and no longer a simple stimulation, too often leading to addictions or actions that can destroy…

All this to avoid what, for me, is the luxury of our modern societies when our living conditions allow it: experiencing boredom, as an idleness of body and mind…

Take what is right and good for you. Be One Pank https://www.pank.one/blog

Réflexions de Pank / Instantané #457 : Le Présent Augmenté

J’écoutais une chronique cinéma sur France Info, et la présentatrice, en parlant d’un film plutôt orienté science-fiction, a utilisé l’expression « un présent augmenté » plutôt que « un futur lointain ». J’ai trouvé cette sémantique intéressante, d’autant plus que l’incapacité à vivre pleinement ce présent peut être aujourd’hui une problématique pour beaucoup de personnes anxieuses.

Si nous parvenions à créer un présent augmenté, pourrions-nous « fixer » les esprits qui cherchent sans cesse une dissociation avec le « réel » de l’instant, dans un moment qui diminuerait les spéculations excessives sur un avenir, en l’occurrence, proche ?

Est-il nécessaire d’augmenter le présent alors qu’il existe déjà des moyens de reprendre conscience de son présent, non pas au travers de filtres ou d’écrans, mais dans la sensorialité de chaque instant qui n’est ni contrôlé ni décidé, et pourtant dans lequel nous pouvons, avec une intention et un effort, le rendre consistant ?

Un présent augmenté, est-ce une solution comme la réalité augmentée que Meta et tant d’autres souhaitent nous vendre, pour que nous puissions de nouveau prendre plaisir à la vie ? Doit-on même améliorer « l’expérience utilisateur » du vivant, sans réapprendre ou simplement développer sa présence dans l’instant ?

Qu’est-ce qui manque au présent pour éventuellement augmenter la dopamine, les sensations et autres ? Le synthétique satisfait-il réellement plus alors que nous sommes dans un monde de plus en plus stressé, seul et anxieux ?

À quand le présent simple, comme une simple conjugaison de ce que nous sommes en nous avec l’impermanence de l’ici et maintenant, sans un futur qui n’existera peut-être jamais comme nous le souhaitons ?

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #457: The Augmented Present

I was listening to a film review on France Info, and the presenter, speaking of a rather sci-fi oriented film, used the expression « an augmented present » rather than « a distant future. » I found this semantics interesting, especially since the inability to fully live in this present can be a problem for many anxious people today.

If we managed to create an augmented present, could we « fix » minds that constantly seek a dissociation from the « reality » of the moment, in a moment that would diminish excessive speculation about a future, in this case, a near one?

Is it necessary to augment the present when there are already ways to regain awareness of one’s present, not through filters or screens, but through the sensoriality of each moment which is neither controlled nor decided, and yet in which we can, with intention and effort, make it substantial?

Is an augmented present a solution like augmented reality that Meta and so many others want to sell us, so that we can once again enjoy life? Should we even improve the « user experience » of being alive, without relearning or simply developing our presence in the moment?

What is missing from the present to potentially increase dopamine, sensations, and so on? Does the synthetic really satisfy more when we are in a world that is increasingly stressed, lonely, and anxious?

When will we have the simple present, like a mere conjugation of what we are within ourselves with the impermanence of the here and now, without a future that may never exist as we wish?

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #406 : Rappel, les arts martiaux sont tops mais pas une thérapie

Ce texte explore la distinction cruciale entre les bienfaits des arts martiaux pour le corps et l'esprit, et leur limite en tant que thérapie pour les troubles mentaux. En s'appuyant sur l'exemple tragique de Brice Postal, l'auteur souligne que malgré la force physique et mentale développée par la pratique, les arts martiaux offrent un soutien mais ne remplacent pas un accompagnement thérapeutique face aux souffrances psychologiques profondes. Il encourage à reconnaître ses propres vulnérabilités et à chercher une protection adéquate.

J’écris souvent sur ce sujet, parce que j’entends encore trop souvent que nos sports et arts martiaux sont des thérapies. Seulement, si l’on peut clairement y trouver des tas d’éléments extrêmement positifs et constructifs pour notre corps et notre psyché, quand on ne va pas bien, se retrouver dans nos dojos nous apporte un moment d’apaisement, mais pas un soin à notre mal-être.

Brice Postal, un pratiquant de self-défense et professeur reconnu, a mis fin à ses jours. Je ne le connais pas, et il est important de comprendre que même s’il avait une communauté qui le soutenait, il s’est retrouvé seul face à ses démons. On a beau être fort, avoir des techniques pour désarmer des personnes agressives, l’esprit, lui, peut devenir un agresseur où les techniques n’ont plus d’effet.

Chacun d’entre nous, pratiquants, pouvons avoir l’impression de nous être renforcés par les défaites, les échecs, les heures d’entraînement, les retours à l’entraînement blessés, parfois les compétitions où nous avions un handicap invisible. Et pourtant, même si nous avons solidifié des facettes, il y a des fêlures, des blessures ou des faiblesses que parfois nous n’avions pas vues, mais que les démons ont pu exploiter.

Vous êtes des femmes et des hommes avec des mentaux forts, vous avez peut-être développé des compétences physiques, mentales et spirituelles incroyables, mais parfois, il faut, comme en combat, savoir faire un pas de retrait et savoir qu’il est préférable de se protéger et juste survivre.

Est-ce que la self-défense n’est pas aussi savoir se défendre… de soi-même quand la vie a sapé notre énergie ?

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #406: Reminder, Martial Arts Are Great But Not Therapy

I often write on this subject because I still too often hear that our sports and martial arts are therapies. However, while we can clearly find many extremely positive and constructive elements for our body and psyche, when we are not well, being in our dojos brings us a moment of calm but not a cure for our malaise.

Brice Postal, a recognized self-defense practitioner and teacher, took his own life. I don’t know him, and it’s important to understand that even if he had a supportive community, he found himself alone facing his demons. No matter how strong we are, how many techniques we have to disarm aggressive people, the mind itself can become an aggressor where techniques no longer have an effect.

Each of us, practitioners, may feel that we have been strengthened by defeats, failures, hours of training, returning to training injured, sometimes competitions where we had an invisible handicap. And yet, even if we have solidified certain facets, there are cracks, wounds, or weaknesses that sometimes we hadn’t seen, but which demons could exploit.

You are women and men with strong minds, you may have developed incredible physical, mental, and spiritual skills, but sometimes, as in combat, you have to know when to step back and know that it is better to protect yourself and just survive.

Isn’t self-defense also about knowing how to defend oneself… from oneself when life has drained our energy?

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #414 : L’anneau gastrique virtuel : une approche hypnotique pour la gestion du poids

Cet article explore l'anneau gastrique virtuel comme outil hypnotique pour la gestion du poids. Il souligne l'importance de l'auto-hypnose pour personnaliser l'approche, évaluer l'impact des émotions sur l'alimentation et rétablir une relation saine avec la nourriture. L'objectif est de définir un cadre subconscient pour une alimentation équilibrée et consciente, complémentaire à l'avis d'un nutritionniste, visant une meilleure santé physique et mentale à long terme.

Il existe un nombre infini de techniques, de stratégies et de suggestions qui peuvent être utilisées en hypnose. Pour la gestion du poids, nous en connaissons de nombreuses qui peuvent donner un coup de pouce aux consultants, et d’autres qui ne leur apportent pas grand-chose. L’anneau gastrique virtuel est l’un de ces outils.

Ce qui est intéressant avec la pose de l’anneau, c’est qu’il devient un outil personnalisé pour chaque personne qui va l’utiliser. Comme beaucoup des techniques partagées en hypnose, celle-ci implique un travail fréquent d’auto-hypnose, pour maintenir le contact avec l’outil, pour faire le bilan de sa journée alimentaire, mais aussi pour évaluer l’impact des circonstances et des émotions. Cela permet de saisir comment ces différents aspects ont pu influencer sa relation à l’alimentation.

Cette relation doit être rééquilibrée, la pose de l’anneau ne se substituant en rien à la consultation d’un nutritionniste qualifié. Ce qui est soutenu par l’anneau, c’est la relation avec l’aliment, avec la satiété, et possiblement avec les pulsions. L’objectif de l’hypnose et de cet outil est d’offrir la fin d’un rapport complexé vis-à-vis de la nourriture.

Oser se dire que manger est bien et qu’on peut aimer ou avoir faim sans pour autant déclencher des pensées limitantes du type : « oui, mais si je mange, je vais grossir » ou « est-ce que je saurais m’arrêter… ».

L’anneau, c’est accepter de mettre un cadre, une limite que le subconscient rappelle en douceur, une quantité nécessaire, sans les parasitages émotionnels, sociaux ou culturels.

Activer un nouvel ancrage (par exemple, pouce-index) permet de se dire qu’on se fixe un cadre, qu’on se concentre sur une alimentation optimale, mais aussi avec plaisir, pour s’orienter et surtout maintenir une bonne santé physique et mentale à long terme.

Un programme MP3 d’hypnose gratuit est disponible : https://hno-mp3-hypnose.com/hypnose-et-anneau-gastrique-virtuel-systeme-bagh/

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #414: The Virtual Gastric Band: A Hypnotic Approach to Weight Management

There are an infinite number of techniques, strategies, and suggestions that can be used in hypnosis. For weight management, we know many that can give consultants a boost, and others that do not bring much benefit. The virtual gastric band is one of these tools.

What’s interesting about the virtual band placement is that it becomes a personalized tool for each person who uses it. Like many techniques shared in hypnosis, this one involves frequent self-hypnosis work, to maintain contact with the tool, to review one’s daily food intake, and also to evaluate the impact of circumstances and emotions. This helps to understand how these different aspects may have influenced one’s relationship with food.

This relationship must be rebalanced; the virtual band placement in no way replaces consulting a qualified nutritionist. What the band supports is the relationship with food, with satiety, and possibly with cravings. The goal of hypnosis and this tool is to offer an end to a complex relationship with food.

Daring to tell oneself that eating is good and that one can enjoy or be hungry without triggering limiting thoughts like: « yes, but if I eat, I’ll gain weight » or « will I be able to stop… ».

The band is about accepting to set a framework, a limit that the subconscious gently reminds us of, a necessary quantity, without emotional, social, or cultural interference.

Activating a new anchor (for example, thumb-index finger) allows one to tell oneself that a framework is being set, that one is focusing on optimal eating, but also with pleasure, to guide oneself and, above all, maintain good physical and mental health in the long term.

A free hypnosis MP3 program is available: https://hno-mp3-hypnose.com/hypnose-et-anneau-gastrique-virtuel-systeme-bagh/

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #409 : L’espoir, une nécessité pour vivre ?

Ce texte explore la nature de l'espoir et sa nécessité pour la vie. Il interroge la vision commune selon laquelle l'espoir d'un futur meilleur est indispensable, en la contrastant avec une forme d'acceptation et de "faire au mieux" observée chez des individus vivant dans des conditions difficiles ou dans d'autres cultures. L'auteur suggère que l'évolution peut être interne, dans notre vision et nos comportements, plutôt que dépendante d'un changement externe, invitant à apprécier l'instant présent malgré un certain déterminisme.

Ce matin, j’entendais l’avocat d’un criminel qui risque une perpétuité réelle dire que c’est honteux parce que cela ne donne pas la possibilité d’une évolution du tueur, puisqu’il n’y a pas de lueur d’un autre futur. Je trouve sa remarque intéressante pour nos réflexions.

Sans être nécessairement en prison, combien de personnes vivent aussi une vie où l’évolution n’existe peut-être pas, comme dans certaines conditions sociales ou professionnelles ? Et pourtant, même si les choses ne leur donnent pas un grand espoir au quotidien d’avoir plus, d’avoir mieux, il y a une forme d’acceptation, non pas mortifère, mais avec une mentalité de « faire au mieux ».

Nous avons eu des générations de grands-parents qui allaient à la mine ou vivaient dans des conditions difficiles et partageaient les moments forts de leurs vies qui n’étaient pas qu’obscurité et mal-être. La souffrance et la difficulté étaient un axiome qui, par définition, ne changent pas.

Il n’y avait pas l’espoir d’un mieux, et donc une adaptation avec ce qu’il y a. Ces personnes qui vivent de façon simple et frugale et qui pourtant semblent parfois plus en phase que ceux qui veulent encore et toujours plus d’options dans la vie. Dans d’autres cultures, nous avons également cette façon d’aborder le quotidien sans un espoir de mieux, mais une intention de partager et, a minima, de profiter de la vie avec les siens, avec les rencontres, avec les occasions.

Alors, devons-nous toujours avoir de l’espoir d’un autre futur, d’un ailleurs, alors que nous connaissons quoi qu’il arrive la fin qui nous attend tous ? Et ne pas être dans l’espoir ne signifie pas ne pas vivre l’ici et maintenant, puis se discipliner à apprécier ce qui peut l’être.

L’évolution, s’il y en a une, peut être en soi, en sa vision et ses comportements vis-à-vis de la vie. Il y a un déterminisme présent et, à mes yeux, constant qui n’évoque pas l’espoir, mais qui permet de nous façonner une aptitude à faire de la situation ou de l’état des moments qui sont aussi nourrissants…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #409: Hope, a Necessity for Living?

This morning, I heard the lawyer of a criminal facing a real life sentence say that it is shameful because it does not allow for the murderer’s evolution, as there is no glimmer of another future. I find his remark interesting for our reflections.

Without necessarily being in prison, how many people also live a life where evolution may not exist, as in certain social or professional conditions? And yet, even if things don’t give them much daily hope for having more, for having better, there is a form of acceptance, not deadly, but with a « doing your best » mentality.

We had generations of grandparents who went to the mine or lived in difficult conditions and shared the strong moments of their lives that were not just darkness and malaise. Suffering and difficulty were an axiom that, by definition, do not change.

There was no hope for something better, and therefore an adaptation to what exists. These people who live simply and frugally, and yet sometimes seem more at peace than those who always want more and more options in life. In other cultures, we also have this way of approaching daily life without hope for something better, but with an intention to share and, at a minimum, to enjoy life with loved ones, with encounters, with opportunities.

So, should we always have hope for another future, for somewhere else, when we know that no matter what, the end awaits us all? And not being in hope does not mean not living in the here and now, then disciplining oneself to appreciate what can be.

Evolution, if there is any, can be within oneself, in one’s vision and behaviors towards life. There is a present and, in my eyes, constant determinism that does not evoke hope, but that allows us to shape an ability to make something of the situation or the state of moments that are also nourishing…

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #406 : Savoir reprendre son souffle sous la vague

Face à des périodes de stress intense et prolongé qui réduisent notre capacité à résoudre les problèmes, il est essentiel de revenir à notre "zone de confort". Cette approche permet de décomposer les défis en sous-ensembles gérables, de limiter la dépense d'énergie et de retrouver un sentiment de maîtrise, nous aidant ainsi à avancer pas à pas au lieu de se laisser submerger.

Il y a des périodes dans la vie où tout semble s’accélérer et où un grand nombre d’événements se succèdent, laissant parfois l’esprit comme le corps dans un état difficile.

Si nous sommes plutôt bons pour gérer les problèmes de façon générale, lorsqu’il y a une augmentation prolongée du stress et que ce dernier se maintient à un niveau élevé, nous pouvons constater que nous sommes loin d’être performants dans la résolution des problèmes.

Il y a souvent une distorsion du temps et de l’espace quant à ce qu’il faut faire et à ce qui nous semble être notre jauge temps-énergie. C’est à ces moments-là que nous pouvons, et parfois devons, revenir à nos bases. Revenir à ce qui est notre zone de confort.

Lorsque les systèmes ne semblent plus être ce que nous connaissons, c’est que nous sommes certainement sous un stress important. Pourquoi ? Parce que, naturellement, nous faisons des associations et nous nous tournons vers des éléments que nous avons l’impression de reconnaître.

Outre la méditation et l’autohypnose, prendre les problèmes plusieurs fois par jour et les ramener dans le filtre de ce que nous gérons bien, ce que nous connaissons, en somme ce qui nous permet de limiter notre dépense d’énergie, et nous ramener à des processus que nous maîtrisons, nous permet de ne plus être dans le rouleau de la vague, mais de tenter de remonter sur notre planche, cet espace du connu.

Il se peut que les problèmes soient des éléments inconnus et nouveaux. Cependant, tout est constitué de sous-ensembles. Chercher ce qui peut être géré en décomposant les choses permet d’avancer pas à pas, laissant les vraies facettes inconnues dans une liste de traitement ultérieur une fois que ce qui peut être géré le sera.

La zone de confort est à valoriser dans un monde d’hyperstimulation et d’injonction à vous plonger dans l’inconfort. Simplement parce que cette zone confortable offre la possibilité de ramener dans un espace maîtrisé ce qui ne l’était plus.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Reflections from Pank / Snapshot #406: Knowing when to catch your breath under the wave

There are periods in life when everything seems to accelerate and a large number of events follow one another, sometimes leaving the mind and body in a difficult state.

While we are generally quite good at managing problems, when there is a prolonged increase in stress that remains at a high level, we can see that we are far from being effective at problem-solving.

There is often a distortion of time and space regarding what needs to be done and what we perceive as our time-energy gauge. It is at these moments that we can, and sometimes must, return to our foundations. Return to what is our comfort zone.

When systems no longer seem to be what we know, it is because we are certainly under significant stress. Why? Because you know that we naturally make associations and turn to elements that we feel we recognize.

In addition to meditation and self-hypnosis, taking problems several times a day and bringing them back into the filter of what we manage well, what we know—in short, what allows us to limit our energy expenditure—and bringing ourselves back to processes we master, allows us to no longer be in the wave’s roller, but to try to get back on our board, that space of the familiar.

It may be that the problems are unknown and new elements; however, everything is made up of subsets. Seeking what can be managed by breaking things down allows us to move forward step by step, leaving the truly unknown facets on a list for later treatment once what can be managed has been.

The comfort zone is to be valued in a world of hyperstimulation and injunctions to plunge into discomfort. Simply because this comfortable zone offers the possibility of bringing back into a controlled space what was no longer so.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #386 : Les combats intérieurs

Cet article explore les luttes internes que rencontrent les pratiquants d'arts martiaux, au-delà des compétitions physiques. Il aborde les défis émotionnels, les peurs, les addictions et l'importance de la discipline intérieure.

Il y a les combats que le monde peut regarder, voire certains peuvent même parier dessus, et puis il y a les combats que personne ne peut même remarquer. Dans notre monde des sports de combat et arts martiaux, nombreux sont ceux qui vont petit à petit développer des aptitudes pugilistiques vis-à-vis d’eux-mêmes.

Il est même notable que beaucoup de jeunes qui ont tout misé sur la compétition et les titres peuvent parfois plus facilement se détourner complètement de ces sports d’opposition quand les luttes envers l’autre ne sont plus possibles ou, a minima, couronnées de succès.

Les combats intérieurs sont infiniment diversifiés. Chaque personne a son histoire, ses forces et ses faiblesses, vivant avec des traumas, des pathos et autres mal-être. La vie amplifiant potentiellement certaines failles. Les arts martiaux nous apprennent la discipline et l’effort, souvent dans un cadre de la salle ou du dojo.

Il est parfois difficile de se dire que cette énergie que nous avons mise en place pendant une heure et demie ou deux heures, qui nous a épuisés, fait souffrir, parfois frustrés et agacés, devrait être la même que nous devrions parfois mettre en place, non pas pendant 90 minutes, mais pendant les 22h30 qui restent.

Quand on n’est pas bien ou, plus positivement, quand on a des objectifs, ce sont des attentions constantes, ce sont des réussites, mais aussi des échecs à gérer ; des incertitudes qui peuvent tout améliorer comme rendre pire. Mais à l’inverse de l’entraînement, tout ne commence pas et ne s’arrête pas avec un salut.

Il y a des conflits longs, parfois à vie, avec soi, et quand on pense que tout peut aller bien, on s’aperçoit, un peu comme en combat, que peut-être on a trop pris la confiance et que nous n’avons pas été assez déterminés et concentrés. Les combats du quotidien, face à ses peurs, ses addictions, ses pulsions ou tout autres opposants qui ne cessent de revenir provoquer.

Et se dire que notre être est une surface de combat, qu’il n’y a des repos parfois indéterminés, doit, ou plutôt peut, nous inviter à prendre de plus en plus conscience de l’ici et maintenant, dans tout ce que cela nous apporte avant un prochain round…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #386: The Inner Battles

There are battles that the world can watch, some might even bet on them, and then there are battles that no one can even notice. In our world of combat sports and martial arts, many gradually develop pugilistic skills towards themselves.

It is even noticeable that many young people who have bet everything on competition and titles can sometimes more easily turn completely away from these opposition sports when the struggles against the other are no longer possible or, at a minimum, crowned with success.

The inner battles are infinitely diverse. Each person has their own history, their strengths and weaknesses, living with traumas, pathos, and other discomforts. Life potentially amplifying certain flaws. Martial arts teach us discipline and effort, often in a gym or dojo setting.

It is sometimes difficult to tell ourselves that this energy that we have put in place for an hour and a half or two hours, which has exhausted us, made us suffer, sometimes frustrated and annoyed, should be the same that we should sometimes put in place, not for 90 minutes, but for the remaining 22h30.

When we are not well or, more positively, when we have objectives, it is constant attention, it is successes, but also failures to manage; uncertainties that can improve everything as well as make it worse. But unlike training, everything does not start and stop with a greeting.

There are long conflicts, sometimes lifelong, with oneself, and when we think that everything can go well, we realize, a bit like in combat, that perhaps we have taken too much confidence and that we have not been determined and focused enough. The daily battles, facing one’s fears, addictions, impulses, or any other opponents who keep coming back to provoke.

And to say that our being is a combat surface, that there are sometimes indefinite rests, must, or rather can, invite us to become more and more aware of the here and now, in all that it brings us before a next round…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #388 : Est-ce vraiment si nécessaire ?

L'article explore la relation complexe que nous entretenons avec les réseaux sociaux, en questionnant leur nécessité et leur impact sur notre bien-être. L'auteur partage son expérience personnelle d'utilisation des réseaux comme outil de partage, tout en soulignant les aspects négatifs souvent associés à ces plateformes : stress, anxiété, jalousie. Il invite à une réflexion sur notre consommation des réseaux et à la recherche d'un équilibre plus sain.

Est-ce que vous vous posez souvent la question de savoir pourquoi vous traînez sur les réseaux sociaux, Instagram, Snapchat, TikTok, WhatsApp ou X, et qu’est-ce qui vous y fait passer du temps ? Pour ma part, c’est juste pour partager mes passions et mon travail, comme une simple proposition, sans y construire des liens virtuels ou une audience particulière.

Ce qui fait qu’une fois que j’ai envoyé ou programmé mes vidéos, mp3 ou écrits, je ne retourne quasiment pas sur les réseaux et je n’interagis que très rarement. Du coup, je ne suis pas une cible des réseaux. Je ressens donc moins la sphère négative que peuvent initier ces médias.

Seulement, comme nous le savons, beaucoup de tensions, de stress et de choses négatives sont initiés sur les réseaux. Certes, il y a du positif, mais globalement, au vu des études et autres sondages qui mettent en avant de l’anxiété, de la jalousie, de la colère et toutes autres émotions destructrices, on peut à nouveau se demander : est-ce nécessaire à ma vie ?

Seulement, si les réseaux ne sont pas là, et vous pouvez faire le test facilement, si cet outil n’existait plus, il risque d’y avoir un profond ennui qui ferait son retour. Une baisse tellement importante de stimulation, entre le FOMO, les nouvelles vidéos ou photos, que le temps risquerait de paraître long.

D’autant plus amusant dans un monde (surtout dans les grandes villes) où personne n’a de temps et où tout doit aller vite. Sans ce temps passé sur ces réseaux, que feriez-vous, je ne parle pas des premières 48h, mais tout le temps ?

Peut-être que vous voudriez recréer un réseau social, mais de nouveau avec plus de physicalité, plus de présence. Une stimulation moins instantanée, mais plus nourrissante, moins fréquente, mais sûrement plus qualitative et qui devrait, si la sélection est bonne, apporter plus de bonheur que d’anxiété.

Alors, pourquoi traînez-vous sur les réseaux ?

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
https://www.pank.one/blog

Reflections from Pank / Snapshot #388: Is it really that necessary?

Do you often wonder why you linger on social media, Instagram, Snapchat, TikTok, WhatsApp, or X, and what makes you spend time there? For me, it’s just to share my passions and work, as a simple suggestion, without building virtual connections or a particular audience.

As a result, once I’ve sent or scheduled my videos, mp3s, or writings, I hardly ever go back to social media and rarely interact. So, I’m not a target for social media. I therefore feel less of the negative sphere that these media can initiate.

However, as we know, a lot of tension, stress, and negative things are initiated on social media. Certainly, there is positive, but overall, given the studies and other surveys that highlight anxiety, jealousy, anger, and all other destructive emotions, we can ask ourselves again: is it necessary for my life?

However, if social media isn’t there, and you can easily test this, if this tool no longer existed, there would likely be a profound boredom that would return. Such a significant drop in stimulation, between FOMO, new videos, or photos, that time would likely seem long.

Even more amusing in a world (especially in big cities) where no one has time and everything has to go fast. Without this time spent on these networks, what would you do, I’m not talking about the first 48 hours, but all the time?

Perhaps you would want to recreate a social network, but again with more physicality, more presence. A less instant, but more nourishing stimulation, less frequent, but surely more qualitative, and which should, if the selection is good, bring more happiness than anxiety.

So, why do you linger on social media?

Take what is right and good for you.
Be One
Pank
https://www.pank.one/blog