Réflexions martiales d’un Hypnofighter #433 : Si on n’a pas de Kuatsu, revenons aux bases

Il y a beaucoup d’attaques au couteau, et je pense que certains d’entre vous regardent ces scènes traumatisantes pour comprendre les réactions et les actions des agresseurs qui attaquent à l’arme blanche. On voit aussi malheureusement des attaques sans aucun signe précurseur, comme cela a été le cas pour Iryna Zarustka, mais dans ces cas-là, il n’y a rien à faire.

Comme je vous le dis souvent, j’aime ce qu’un professeur de Kali m’avait partagé : si tu combats face à un couteau, prépare-toi à perdre quelque chose, si ce n’est pas la vie. Mais admettons que, par chance, on s’en soit sorti, ou même qu’on ait pu intervenir (et on se calme avec le syndrome du héros, il faut agir avec prudence en attendant que les forces de l’ordre arrivent), que faisons-nous pour les blessés éventuels ?

On peut aussi imaginer, après « simplement » des coups, savoir ce que nous pouvons faire pour aider les personnes blessées. Les Kuatsu, ces techniques qu’on apprenait en Judo et dans certains styles comme le Hakko-Ryu (d’ailleurs, si vous connaissez encore des écoles qui les enseignent, c’est intéressant), ne correspondent pas vraiment à ce qu’il faudrait faire d’après mes amis pompiers.

Alors, revenons aux bases (et faisons-nous régulièrement des rappels de nos brevets de secourisme) : s’il y a une coupure ou une blessure par perforation, nous devons comprimer la zone pour que l’écoulement du sang diminue. Bien sûr et malheureusement, sur les « slash » au niveau des artères, nous allons lutter face à un débit qui risque de rapidement devenir compliqué à gérer.

Nous avons dans les arts martiaux cette idée d’être des « guerriers » (ce que je ne pense pas du tout, combattant tout au plus), et bien gérer une blessure et du sang quand ce n’est pas notre métier, c’est un vrai combat, avec tout ce que représente cette notion de vie ou de mort.

Nous ne pouvons pas nous contenter de penser que nous allons « nous en sortir » dans des conflits de rue, et faire prendre conscience ou enseigner quelques gestes qui peuvent sauver des vies est important. Comme un geste absurde mais essentiel : après un conflit, vérifier partout s’il n’y a pas de sang, simplement parce qu’on ne sent pas quand on se fait planter… enfin, pas tout de suite…

Avec tout ce qu’on voit, je me demande comment on peut faire pour gérer l’après-agression en attendant que nos amis les secours prennent le relais. Si vous avez des idées ou même des stages, n’hésitez pas.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

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Martial Reflections of a Hypnofighter #433: If you don’t have Kuatsu, let’s go back to the basics

There are many knife attacks, and I think some of you watch these traumatic scenes to understand the reactions and actions of aggressors who attack with bladed weapons. Unfortunately, we also see attacks without any warning, as was the case for Iryna Zarustka, but in those situations, there is nothing that can be done.

As I often share with you, I like what a Kali professor once told me: if you fight against a knife, prepare to lose something, if not your life. But let’s say, by chance, you made it out, or even managed to intervene (and let’s calm down with the hero syndrome; you have to act safely while waiting for law enforcement to arrive), what do we do for potential casualties?

We can also imagine, after « simple » blows, what we can do to help injured people. Kuatsu, those techniques we learned in Judo and in certain styles like Hakko-Ryu (by the way, if you still know of schools that teach them, that’s interesting), don’t really correspond to what should be done, according to my firefighter friends.

So, let’s go back to the basics (and regularly refresh our first-aid certifications): if there is a cut or a stab wound, we must compress the area to reduce blood flow. Of course and unfortunately, with « slashes » to the arteries, we will be fighting against a blood flow that can quickly become complicated to manage.

In martial arts, we have this idea of being « warriors » (which I don’t think at all; at most, we are combatants), and managing a wound and blood when it’s not our profession is a real fight, with all that this notion of life or death represents.

We can’t just think that we will « get out of it » in street conflicts, and raising awareness or teaching a few gestures that can save lives is important. Like a seemingly absurd but essential action: after a conflict, check everywhere for blood, simply because you don’t feel it when you’ve been stabbed… well, not right away…

With everything we see, I wonder how we can manage the aftermath of an attack while waiting for our friends in the emergency services to take over. If you have ideas or even courses, don’t hesitate.

Take what is good and right for you.

Be One,

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #379 : Sommes-nous vraiment prêts ?

Ce texte explore l'écart entre la pratique des arts martiaux et des sports de combat dans des contextes réglementés et la réalité des agressions urbaines, notamment à l'arme blanche et en surnombre. L'auteur, un pratiquant d'arts martiaux, exprime ses doutes quant à l'efficacité des techniques apprises face à une violence imprévisible et souvent armée. Il suggère que l'attaque proactive pourrait être la meilleure défense dans ces scénarios extrêmes, tout en reconnaissant les limites et les implications légales.

Nous aimons parler d’arts martiaux et de sports de combat. Je pense que la plupart d’entre nous nous sommes battus quelques fois dans la rue, des centaines de fois en compétition, et des milliers de fois au dojo. La plupart du temps, nous étions dans des conditions favorables, même quand parfois nous étions un peu pris dans des guet-apens en compétition (référence : les compétitions de Free Fight de la fin des années 90-2000).

Maintenant, nous voyons que quotidiennement les journalistes font le buzz sur les médias avec les diverses agressions à l’arme blanche. Ces derniers jours, nous avons eu des meurtres commis avec une hache, une machette, un couteau, et une arme à feu. Soyons clairs : même si nous aimons la « bagarre », nous ne sommes pas prêts à cela.

Je ne parle pas des armes à feu, mais du reste, oui. Je vous ai déjà fait part de ma vision concernant les lames : si l’on doit se défendre, il faut en avoir. Je crois que la semaine dernière, il y a eu une effusion de sang entre des membres d’un même groupe ou d’une même famille qui se sont affrontés avec des lames. Apparemment, pour aucune des deux parties, cela ne s’est bien terminé.

De plus, nos styles d’opposition nous permettent de gérer à pleine puissance des personnes selon des règles et surtout en un contre un, alors qu’ici, nous avons en général deux ou trois agresseurs contre une seule personne. Pensez-vous vraiment qu’avec nos connaissances (qui vont fondre comme neige au soleil face au stress, aux armes et au nombre), nous allons être performants ?

Bon, admettons. Dans ces cas-là, nous devrions frapper le premier comme un sourd et compter sur le fait que tous les protagonistes ne soient pas tous armés et déterminés, sinon je pense que nous serons rapidement « game over ».

À l’inverse de beaucoup de mes amis plus orientés sportifs et compétitions, j’adore la self-défense. Mais je ne pense vraiment pas que nous soyons aptes à nous préparer ou à être préparés à la déferlante de violence que les agresseurs peuvent déployer. Plus j’y réfléchis, plus je me dis, quitte à prendre cher, en souhaitant ne pas finir « refroidi », que l’attaque est la meilleure des armes que nous ayons (hors armes qui sont de toute façon illégales). Cobra Kai a raison : « Strike First, Strike Hard, No Mercy. »

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #379: Are We Truly Ready?

We love to talk about martial arts and combat sports. I think most of us have fought a few times in the street, hundreds of times in competitions, and thousands of times in the dojo. Most of the time, we were in favorable conditions, even when we sometimes found ourselves in ambushes during competitions (reference: Free Fight competitions in the late 90s-2000s).

Now, we see daily journalists creating buzz on the media with various knife attacks. In the last few days, we’ve had murders committed with an axe, a machete, a knife, and a gun. Let’s be clear: even if we enjoy « fighting, » we are not ready for this.

I’m not talking about guns, but the rest, yes. I’ve already shared my vision regarding blades: if you have to defend yourself, you need to have one. I believe that last week, there was a bloodbath between members of the same group or family who attacked each other with blades. Apparently, it didn’t end well for either party.

Moreover, our styles of opposition allow us to full-force manage people under rules and especially one-on-one, whereas here, we generally have two or three attackers against one person. Do you really think that with our knowledge (which will melt like snow in the sun due to stress, weapons, and numbers), we will be effective?

Alright, let’s assume. In these cases, we should strike first like a deaf person and count on the fact that not all protagonists are armed and determined, otherwise I think we will quickly be « game over. »

Unlike many of my friends who are more sports and competition-oriented, I love self-defense. But I truly don’t think we are capable of preparing for or being prepared for the surge of violence that aggressors can unleash. The more I think about it, the more I tell myself, even if it means taking a beating, hoping not to end up « chilled, » that offense is the best weapon we have (excluding weapons that are illegal anyway). Cobra Kai is right: « Strike First, Strike Hard, No Mercy. »

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Pank Hypnosophie #1055 : Quand la figure d’autorité est en toute puissance… elle agresse..

Une actualité qui a eu lieu récemment sur un psychiatre violeur.

source : https://www.lefigaro.fr/marseille/proces-pour-viols-d-un-psychiatre-hospitalier-a-marseille-le-sauveur-et-ses-esclaves-sexuelles-20250404

Consultations et Formations: http://www.pank.one

Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
La connaissance est Partage
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous
Be One
Pank

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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #341 : L’Instinct du Conflit

Ce texte explore la nature humaine et son penchant pour le conflit, malgré les aspirations à la paix. L'auteur, un pratiquant de sports de combat, observe que le désir de pouvoir et de domination est profondément ancré en nous, comme le montrent les événements actuels et les comportements individuels. Il souligne que la force est souvent le dernier recours pour résoudre les conflits, même si elle engendre de nouveaux problèmes.

Il est troublant de constater que nous ne sommes pas des êtres pacifistes, surtout lorsque nous avons la capacité d’être les plus forts. L’actualité nous le rappelle quotidiennement. Un président américain qui agresse des populations du monde entier par ses décisions. Il est l’archétype de l’harceleur de cour d’école, menaçant et prêt à la violence.

Hier encore, notre propre président se voulait plus martial. On reparle de militarisation, de bombes nucléaires, etc. Nous, les humains, sommes programmés pour la conquête du pouvoir. Même si les études progressistes affirment que la paix est possible, elles ont raison, mais de manière limitée dans le temps.

Nous aimons le pouvoir, nous aimons dominer. Nous, pratiquants de sports de combat, le savons peut-être mieux que quiconque. Il est agréable de se sentir fort, invincible. Nous savons que cela exige un travail sur soi, de l’humilité, une remise en question constante pour ne pas abuser de notre force, pour respecter les autres et éviter les comportements égotiques.

Cependant, nous savons aussi qu’il y aura toujours ces pratiquants qui blessent intentionnellement, qui aiment faire mal, se sentir craints. Et pour apaiser cela, ce sont rarement les mots et les négociations qui transforment le comportement des agresseurs. C’est la force, encore une lutte pour savoir « qui est le plus fort » et donc qui a les droits.

Nous (les Occidentaux) n’avons pas réussi à faire du monde une planète pacifiée, même si nous avons pu gérer au mieux pendant 80 ans, avec des menaces persistantes durant des décennies (la guerre froide).

La force, le pouvoir et l’envie de dominer peuvent être sujets à réflexion, tout comme nous pouvons théoriser les combats et les agressions. Pourtant, toute théorie vacille face aux faits qui nous ramènent à des comportements primitifs, souvent source d’une chaîne de problèmes et de violence…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #341: The Instinct for Conflict

It’s unsettling to realize that we are not pacifist beings, especially when we have the capacity to be the strongest. The news reminds us of this daily. An American president who aggresses populations around the world with his decisions. He is the archetype of the schoolyard bully, threatening and ready to use violence.

Just yesterday, our own president adopted a more martial stance. We are talking about militarization, nuclear bombs, etc. We humans are programmed to conquer power. Even if progressive studies claim that peace is possible, they are right, but only for a limited time.

We love power, we love to dominate. We, practitioners of combat sports, perhaps know this better than anyone. It is pleasant to feel strong, invincible. We know that this requires work on oneself, humility, constant questioning to avoid abusing our strength, to respect others and avoid egotistical behavior.

However, we also know that there will always be those practitioners who intentionally injure, who like to hurt, to feel feared. And to appease this, it is rarely words and negotiations that transform the behavior of aggressors. It is force, yet another struggle to know « who is the strongest » and therefore who has the rights.

We (Westerners) have not succeeded in making the world a peaceful planet, even if we have been able to manage as best we can for 80 years, with persistent threats for decades (the Cold War).

Strength, power and the desire to dominate can be subjects for reflection, just as we can theorize about combat and aggression. Yet, any theory falters in the face of facts that bring us back to primitive behaviors, often the source of a chain of problems and violence…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #332 : Les Outils de Défense Personnelle

Ce texte explore la difficulté de trouver des outils de self-défense efficaces et légaux en France. L'auteur, Pank, s'intéresse particulièrement aux matraques télescopiques et regrette l'absence de modèles courts en caoutchouc, comme ceux utilisés par les forces de l'ordre. Il souligne l'importance de neutraliser un agresseur sans lui infliger de blessures graves, tout en évitant les ennuis judiciaires. Le texte met en lumière le paradoxe d'un marché qui privilégie les armes impressionnantes mais potentiellement dangereuses, au détriment d'outils plus raisonnables.

En réalité, le terme « arme » est un peu fort, surtout lorsqu’il s’agit de défense personnelle. En France, la législation est très restrictive quant aux objets autorisés. Pour autant, j’aime me procurer régulièrement des « outils » de self-défense et, comme je vous l’ai confié il y a quelque temps, je suis souvent séduit par les matraques télescopiques.

J’en discutais récemment avec des amis des forces de l’ordre, et je trouve dommage que nous n’ayons pas accès à des matraques courtes en caoutchouc. L’objectif, pour une personne contrainte d’utiliser un outil de défense, est de mettre fin à l’agression sans infliger de séquelles à l’adversaire.

Je sais que certains pourraient rétorquer qu’en cas d’agression, la seule réponse valable est la neutralisation totale. Personnellement, je préfère une solution qui ne laisse pas de traces permanentes et qui ne me conduise pas au poste de police, tout en évitant de susciter un désir de vengeance chez l’agresseur.

D’où l’intérêt des matraques en caoutchouc utilisées par les forces de l’ordre. Elles sont très douloureuses, mais ne causent normalement pas de fractures (sauf peut-être sur des zones sensibles comme le nez). En frappant fort les mains ou les genoux de l’adversaire, on peut le mettre hors de combat sans le blesser excessivement.

Malheureusement, il est difficile de trouver des matraques en caoutchouc compactes et légères. Les modèles en plastique, comme les armes factices, sont souvent encombrants, probablement pour des raisons d’amplitude et de puissance de frappe.

L’offre actuelle est majoritairement composée de poings américains et de couteaux, qui augmentent considérablement le risque de blessures graves, voire mortelles. On a l’impression que le marché exploite la peur en privilégiant les produits « badass », alors qu’en réalité, nous avons besoin d’outils efficaces mais limitant les dommages. Un paradoxe complexe.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,
Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #332: Self-Defense Tools

Actually, the word « weapon » is a bit strong, especially when it comes to self-defense. In France, the law is very restrictive regarding authorized objects. However, I love to regularly buy self-defense « tools » and, as I shared with you some time ago, I am often impressed by telescopic batons.

I was discussing this with some friends in law enforcement, and I find it a shame that we do not have access to short rubber batons. The objective, for a person forced to use a self-defense tool, is to end the aggression without inflicting lasting injuries on the opponent.

I know some might argue that in case of aggression, the only valid response is total neutralization. Personally, I prefer a solution that does not leave permanent marks and does not lead me to the police station, while avoiding creating a desire for revenge in the aggressor.

Hence the interest in rubber batons used by law enforcement. They are very painful, but normally do not cause fractures (except perhaps on sensitive areas like the nose). By hitting the opponent’s hands or knees hard, you can knock them out without excessive damage.

Unfortunately, it is difficult to find compact and lightweight rubber batons. Plastic models, like toy weapons, are often bulky, probably for reasons of amplitude and striking power.

The current offer is mostly composed of brass knuckles and knives, which considerably increase the risk of serious or even fatal injuries. One has the impression that the market exploits fear by favoring « badass » products, while in reality, we need effective tools that limit damage. A complex paradox.

Take what is good and right for you.

Be One,
Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #317 : Les arts martiaux doivent-ils rester martiaux ?

Les arts martiaux sont souvent confrontés à l’évolution de leur pratique entre sport et self-défense. Cet article explore la pertinence de préserver leur essence martiale face à une réalité où l'agression dans la rue reste rare pour la majorité des pratiquants. La question de la perte des traditions et de leur impact sur les valeurs et l'efficacité des disciplines est au cœur de cette réflexion.

Nous aimons nos arts martiaux, et nous aimons aussi les confronter à la réalité de l’agression ou de la protection dans la rue. Cependant, force est de constater qu’à moins de vivre dans des situations nous obligeant constamment à nous défendre (et je ne parle pas de se battre), nous utilisons très rarement le côté « guerrier » de nos systèmes.

Ainsi, même si je partage régulièrement l’idée que l’aspect compétition, donc sportif, transforme les disciplines et limite l’exploitation technique qui pourrait être efficace dans certaines situations de rue, il est essentiel de reconnaître qu’aujourd’hui, entre l’utilisation potentiellement limitée de nos arts et le fait que des adversaires pourraient être armés ou nombreux, nous devons nous demander si cela a encore du sens.

On dit souvent que le simple fait de pratiquer apporte de la confiance, que ce soit pour le côté sportif ou la self-défense. Pourtant, personne ne dira qu’un boxeur, même orienté uniquement vers le sport, n’est pas une personne confiante, tout comme un pratiquant de judo.

Nous observons souvent que les critiques sur l’efficacité des arts martiaux viennent de pratiquants vieillissants, qui, n’étant plus aussi performants, se réorientent vers « l’essence » des arts martiaux : la self-défense. Cela se voit chez de nombreux grands champions sportifs des années 1990-2000 en BJJ, qui se consacrent aujourd’hui presque exclusivement à la défense personnelle, car ils ont vieilli.

Le sport pourrait certainement suffire : les valeurs y sont présentes, tout comme l’amélioration physique et mentale. Cependant, c’est peut-être la perte des traditions qui nous retient à cette « illusion » que l’aspect martial est plus profond et significatif que le sport.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,
Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #317: Should Martial Arts Remain Martial?

We love our martial arts, and we also love confronting them with the reality of aggression or self-protection in the streets. However, it is clear that unless we live in situations constantly forcing us to defend ourselves (and I don’t mean fighting), we rarely use the « warrior » aspect of our systems.

Thus, even though I regularly share the idea that the competitive, or sporting, aspect transforms disciplines and limits the technical potential that could be effective in certain street situations, it is essential to realize that today, between the limited practical use of our arts and the fact that opponents could be armed or numerous, we must question whether it still makes sense.

It is often said that simply practicing builds confidence, whether for sport or self-defense. Yet no one would deny that a boxer, even one focused solely on sports, is a confident individual, just like a judoka.

We often observe that criticism of martial arts’ effectiveness comes from aging practitioners who, no longer as physically capable, turn to the « essence » of martial arts: self-defense. This is evident in many great sports champions from the 1990s and 2000s in BJJ, who now focus almost exclusively on self-defense because they have aged.

Sport could certainly suffice: its values are present, along with physical and mental improvement. However, perhaps it is the loss of traditions that ties us to the « illusion » that the martial aspect is deeper and more meaningful than sport.

Take what is good and right for you.

Be One,
Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #299 : La matraque télescopique, la meilleure arme de défense ?

La matraque télescopique est-elle la meilleure arme pour se défendre face aux agressions ? Malgré son illégalité, elle offre une alternative efficace pour neutraliser un agresseur armé d’un couteau tout en évitant des blessures mortelles. Une réflexion sur son usage et ses limites légales.

Chaque jour, des personnes ordinaires perdent la vie à cause d’un désaccord qui dégénère. Sortir un couteau est redevenu une manière tristement courante de résoudre les conflits.

Comme la police ne peut être omniprésente (sauf peut-être lors des Jeux Olympiques), les citoyens doivent se débrouiller avec les moyens à leur disposition. Cependant, les lois compliquent sérieusement les choses pour les personnes agressées, qui peinent à se défendre légalement tout en restant en sécurité.

Dans le domaine des armes de défense personnelle, il est difficile de ne pas basculer dans l’illégalité. J’avoue avoir adhéré à la philosophie philippine selon laquelle, face à un adversaire armé d’un couteau, il vaut mieux être armé soi-même. Mais si la police vous contrôle, vous serez sanctionné. Pire, si vous utilisez cette arme pour vous défendre, on vous demandera pourquoi vous possédiez un couteau lorsque vous avez été menacé.

J’apprécie les couteaux, mais je suis conscient que devoir blesser gravement un opposant, même pour sauver ma vie, est un dilemme moral. Par exemple, une attaque ciblant la jugulaire (angle 1) pourrait me valoir plusieurs années en prison.

Avec le temps, j’ai opté pour la matraque télescopique. Bien que cette arme soit toujours illégale, si un agent me contrôle, je préfère la remettre et payer l’amende. Mais en cas de danger, cette arme offre une chance de maintenir un agresseur à distance, notamment si celui-ci tente d’utiliser un couteau.

Pour les plus entraînés, un recul rapide, le déploiement de la matraque et un coup ciblé sur la main ou le bras peuvent suffire à désarmer un adversaire en un instant. Le bâton est une arme maniable, puissante et polyvalente. Bien que certaines écoles insistent sur les contrôles et les clés avec un bâton, je considère qu’il reste avant tout une arme de frappe efficace. Il peut éviter qu’un pré-combat ne se transforme en véritable affrontement, tout en neutralisant sans forcément blesser mortellement.

Prenez uniquement ce qui vous semble juste et adapté.

Be One,
Pank
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Martial Reflections of a Hypnofighter #299: Is the Telescopic Baton the Best Self-Defense Weapon?

Every day, ordinary people lose their lives because of a disagreement that escalates. Carrying a knife has unfortunately become a common way to resolve conflicts.

Since the police cannot be everywhere (except perhaps during the Olympics), citizens must make do with what they have. However, the laws significantly complicate matters for victims who struggle to defend themselves legally while ensuring their safety.

In the field of personal defense weapons, it’s challenging to avoid crossing into illegality. I admit to subscribing to the Philippine philosophy that if your opponent has a knife, you’re better off being armed yourself. However, if the police catch you, you’ll face penalties. Worse, if you use your weapon for self-defense, questions will arise about why you were carrying a knife in the first place when you were threatened.

I like knives, but I am aware that the idea of severely injuring an attacker, even to save my life, is a moral dilemma. For instance, targeting the jugular (angle 1) could result in several years in prison.

Over time, I opted for the telescopic baton. Although it’s still illegal, if a police officer stops me, I’m prepared to hand it over and pay the fine. But in case of danger, this weapon provides an opportunity to keep an assailant at bay, especially if they attempt to use a knife.

For those trained, a quick retreat, the baton’s deployment, and a strike to the hand or arm can swiftly disarm an attacker. Batons are versatile, powerful, and easy to handle. While many schools emphasize control techniques and locks with batons, I see them primarily as striking tools. They can prevent a pre-fight from escalating into a full-blown confrontation, neutralizing without necessarily causing fatal injuries.

Take only what resonates and feels right for you.

Be One,
Pank
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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #276 : Cardio et Self-Défense

Cet article explore l'endurance nécessaire en situation d'agression et le mythe des combats longs en self-défense. Découvrez comment le cardio et la capacité de continuer malgré la difficulté peuvent jouer un rôle déterminant face à un agresseur.

Il y a quelque temps, j’ai reçu un commentaire sur une de mes vidéos, où l’on me voit transpirant, en train de récupérer mon souffle. Le commentaire disait que je ne tiendrais pas 30 secondes dans un combat de rue. J’ai trouvé cette réflexion intéressante : 30 secondes dans la rue, c’est en effet très long.

Comme je l’ai déjà partagé, dans ma vision de la réponse violente face à une agression de rue, après les éventuels rituels, au premier contact, une réponse doit être rapide et efficace pour neutraliser l’agresseur. Si on dépasse le temps du premier assaut (généralement moins de 30 secondes), on entre alors dans un combat et non plus dans de la self-défense.

Paradoxalement, c’est lorsque l’on bascule en combat que les choses peuvent se simplifier. Pourquoi ? Parce que c’est un domaine que nous connaissons : nous sommes habitués à des rounds de 5 à 10 minutes. Certes, le stress de la rue épuise notre énergie, mais on peut « gérer ».

Je pense donc que le commentaire est erroné. Si vous êtes essoufflé en 30 secondes mais que vous êtes entraîné à la self-défense, la situation devrait déjà être terminée. La rue n’est pas un film avec des séquences longues. Et si, malgré tout, ces 30 secondes ne suffisent pas – ce qui signifie que la première réponse n’a pas neutralisé l’opposant – alors on passe à une qualité essentielle chez de nombreux pratiquants de sports de combat et d’arts martiaux : continuer malgré la difficulté.

Qui n’a jamais été épuisé à l’entraînement avec des exercices à finir ? Plus réaliste encore : qui, après une heure de sparring, n’est pas épuisé mais doit tout de même terminer son round ? Aller au bout de soi-même, c’est le quotidien des boxeurs et des lutteurs, quelle que soit leur discipline. Dans ce contexte, même face à un agresseur jeune et athlétique, il y a de fortes chances que ce soit lui qui finisse par atteindre ses limites, incapables de soutenir l’intensité de l’opposition. Le temps de combat (s’il n’y a pas d’arme en jeu) devient alors un facteur qui peut jouer en notre faveur pour remporter cet affrontement.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,
Pank
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Martial Reflections of a Hypnofighter #276: Cardio and Self-Defense

Some time ago, I received a comment on one of my videos where I was sweating and catching my breath. The comment stated that I wouldn’t last 30 seconds in a street fight. I found this reflection interesting: 30 seconds in the street can indeed feel very long.

As I’ve shared before, in my view of a violent response to street aggression, after any rituals we might have, from the first contact, there must be a quick, decisive response to neutralize the aggression. If we go beyond the first assault (typically under 30 seconds), we then move into a fight, no longer self-defense.

Paradoxically, things can become simpler when it turns into a fight. Why? Because it’s familiar territory for us – we’re used to rounds of 5-10 minutes. Certainly, the street and stress can drain our energy, but we can “manage.”

Reflecting on this, I think the comment misses the mark. If you’re out of breath in 30 seconds, but trained in self-defense, the situation should have been resolved by then. The street is not like a movie with long sequences. And if, despite that, those 30 seconds are not enough – meaning the initial response did not stop the opponent – we then rely on a quality shared by many combat sports and martial arts practitioners: advancing despite difficulty.

Who hasn’t been exhausted in training yet had exercises to finish? More realistically, who isn’t wiped out after an hour of sparring but still has to finish their round? Being pushed to one’s limits is the reality for boxers and wrestlers, regardless of their discipline. In this context, even against a young, fit aggressor, there’s a high chance that they’ll be the one unable to handle the intensity of the opposition. Combat time (assuming no weapons are involved) could then play in our favor to win the confrontation.

Take what is good and right for you.

Be one,
Pank
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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #267 : Être attentif sans être paranoïaque

Découvrez comment un pratiquant d'arts martiaux peut rester attentif face à l'augmentation des agressions sans tomber dans la paranoïa, tout en cultivant l'observation et la vigilance pour se défendre ou éviter les situations dangereuses.

Actuellement, les médias aiment mettre en avant les agressions au couteau ou les meurtres divers que la France subit. Ce phénomène n’est pas nouveau. Si, comme le propose Alain Bauer, il y a clairement une augmentation de la violence à l’échelle nationale, comment les pratiquants d’arts martiaux peuvent-ils réagir face à cette réalité ?

Notamment pour ceux qui se concentrent davantage sur la défense personnelle, il existe souvent une tendance à percevoir les situations du quotidien comme des « potentiels » dangers. Il est évident que toutes les situations ne sont pas nécessairement dangereuses. Cependant, c’est dans ce quotidien que surviennent des événements parfois terribles : des coups de lame pour un problème de priorité ou une place de parking, un adolescent tueur à gages exécutant un chauffeur de VTC, des chauffeurs qui, pour certains, adoptent des comportements dangereux envers de jeunes femmes rentrant de soirée…

Alors, comment réagir psychologiquement dans un environnement qui peut devenir de plus en plus anxiogène ? Surtout pour les personnes qui, à mesure de leur apprentissage martial, prennent conscience de la difficulté à sortir indemne d’une situation agressive.

Il est nécessaire d’effectuer un travail personnel afin de ne pas sombrer dans la paranoïa et ne voir de l’agressivité partout, tout en restant attentif et observateur. Il s’agit d’être vigilant aux situations, aux dynamiques et aux éléments souvent non verbaux pour être prêt, dans le pire des cas, à se défendre ou, mieux encore, à éviter le conflit.

Un pratiquant d’arts martiaux est un observateur capable de répondre de manière ajustée grâce à sa capacité d’adaptation.

#selfdefense #agression #agressivité #paranoïa #attention #observation

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Martial Reflections of a Hypnofighter #267: Being Attentive Without Being Paranoid

Currently, the media tends to highlight knife assaults and various murders happening in France. This is nothing new. If, as Alain Bauer suggests, there is indeed an increase in violence nationwide, how can martial arts practitioners respond to this reality?

Especially for those more focused on self-defense, there is often a tendency to view everyday situations as « potential » dangers. While not all situations are inherently dangerous, it is in these daily moments that unexpected and terrible events occur: knife attacks over a parking space or a priority dispute, a teenage hitman executing an Uber driver, or ride-hailing drivers exhibiting dangerous behavior towards young women returning from a night out…

So, how can we respond psychologically to an environment that could become increasingly anxiety-inducing? This is particularly relevant for those who, through their martial arts training, become more aware of the difficulty in escaping aggressive situations unscathed.

It is essential to work on oneself to avoid falling into paranoia and seeing aggression everywhere, while remaining vigilant and observant. The key is to pay attention to situations, dynamics, and often non-verbal cues, in order to be ready to defend oneself or, ideally, avoid conflict altogether.

A martial arts practitioner is an observer, capable of delivering an appropriate response thanks to their adaptability.

#selfdefense #aggression #paranoia #awareness #observation

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #275 : La violence peut-elle s’apaiser ?

Cet article explore la nature instinctive de la violence humaine et les rationalisations qui justifient son expression. Il questionne si des alternatives viables à la violence peuvent réellement apaiser ceux qui y sont plongés, en soulignant la difficulté de choisir la paix face à l’injustice et à la haine.

Les événements nous montrent que l’humain est violent, et peu importe qui est visé, il y aura toujours une justification à l’expression de cette violence. Chacun de nous trouve des rationalisations pour un comportement si instinctif chez tant de personnes. En tant que personne ayant connu la violence, je réalise que, dans les conflits ou les faits de société actuels, la première réponse qui vient à l’esprit est souvent de répondre à la violence par encore plus de violence.

On comprend pourquoi nous ne vivons plus sous la loi du talion, mais dans un monde parfois trop régulé, qui cherche à offrir une forme de « justesse ». Il faut une grande énergie pour qu’une personne violente parvienne à se recentrer et envisager des alternatives. Face à la haine, à l’injustice, et aux pertes subies, le système cognitif est rarement celui qui prend le dessus.

Comme je l’évoquais il y a quelques jours, il est possible d’éviter l’escalade de la violence si nous avions la capacité d’accepter la défaite. Mais lorsque nous nous sentons agressés, non respectés, et surtout, sans avoir obtenu vengeance ou compensation, cela devient extrêmement difficile.

Pourrions-nous réellement offrir à ceux perdus dans leur violence, ou en quête de celle-ci, une alternative qui les apaiserait ? Si je me mets à leur place, je me dis que tant que « l’autre indéterminé » n’aura pas subi ce qu’ils ont enduré, l’apaisement semble impossible. Pourtant, dans l’esprit, seule la paix est une solution viable.

#violence #paix #vengeance #guerre #agression #mental #émotion #compensation

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #275: Can Violence Be Pacified?

Events show us that humans are violent, and regardless of who is targeted, there will always be a justification for expressing this violence. We all rationalize what is so instinctive in many people. As someone familiar with violence, I realize that in current societal conflicts or disputes, the immediate response that comes to mind is often to meet violence with even more violence.

We easily understand why we no longer live under the law of retaliation, but in a world that is sometimes overly regulated, striving to offer some sense of « fairness. » It requires immense energy for a violent person to center themselves and reflect on finding alternatives. When confronted with hatred, injustice, and loss, the cognitive system is rarely the one that comes into play.

As I mentioned a few days ago, it is possible to avoid escalating violence if we had the ability to accept defeat. However, when we feel attacked, disrespected, and especially without receiving vengeance or compensation, it becomes incredibly delicate.

Could we truly offer those lost in their violence, or seeking it, an alternative that could calm them? If I put myself in their shoes, I think that as long as “the other” has not endured what they have suffered, peace seems impossible. Yet in the mind, peace is the only viable solution.

#violence #peace #revenge #war #aggression #mind #emotion #compensation

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank