Réflexions de Pank / Instantané #467 :: L’utilisation des ressources

Nous sommes tous pleins de ressources. Les disciplines de psychothérapie, tout comme l’hypnose, utilisent ces compétences dont nous avons parfois peu conscience, ou seulement dans un socle d’activités. Se dire que l’on est bon en jogging est peut-être rarement connecté à l’idée que nous pourrions l’utiliser pour prendre confiance en soi. Que nous pouvons être déprimé et pourtant bien faire la cuisine.

Et pourtant, tout l’enjeu est de montrer que les compétences d’un cadre peuvent petit à petit, avec un conditionnement hypnotique, devenir un élément sur lequel nous sommes capables de nous reposer. Il est parfois contre-intuitif, voire complètement étrange, de montrer petit à petit que ce qui est considéré comme un défaut depuis des années est peut-être notre lieu d’expertise.

Parce que nous sommes à minima pleins de ressources dans les choses que nous répétons et qui en plus apportent à chaque fois un résultat similaire, même si c’est négatif. Il y a dans nos défauts, dans nos luttes internes, dans nos refus de nous-mêmes des matériaux non pas pour changer, mais pour réorienter.

Une sorte d’écologie intérieure où, au lieu de vouloir tout mettre au fond de l’océan de la psyché, on recycle et on peut produire et construire des compétences que nous ne soupçonnons pas.

Notre travail en tant qu’opérateur est de mettre en avant ces ressources et, comme beaucoup, nous nous retrouvons en train de valoriser une pierre qui est vue comme un simple caillou et qui pourtant, avec du travail et de la constance, deviendra un minerai rare.

Celui qui pourra faire avancer et transformer beaucoup de choses dans sa vie et qui en plus peut être renouvelé à l’infini avec les bons outils pour l’utiliser.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous. Be One, Pank.  https://www.pank.one/blog

Réflexions de Pank / Instantané #467 : Harnessing Resources

We are all full of resources. Psychotherapy disciplines, just like hypnosis, utilize these skills that we are sometimes barely aware of, or only within a specific range of activities. Telling ourselves that we are good at jogging might rarely be connected to the idea that we could use it to build self-confidence. That we can be depressed and yet be good at cooking.

And yet, the whole point is to show that a person’s skills can gradually, with hypnotic conditioning, become an element we can rely on. It is sometimes counter-intuitive, even completely strange, to gradually show that what has been considered a flaw for years might actually be our area of expertise.

Because we are, at a minimum, full of resources in the things we repeat and which always bring a similar result, even if negative. Within our flaws, our internal struggles, our self-rejections, there are materials not for changing, but for reorienting.

A kind of inner ecology where, instead of wanting to throw everything into the ocean of the psyche, we recycle and can produce and build skills that we do not suspect.

Our work as operators is to highlight these resources and, like many, we find ourselves valuing a stone that is seen as a simple pebble, and yet, with work and perseverance, it will become a rare ore.

One that can advance and transform many things in one’s life and which can also be infinitely renewed with the right tools to use it.

Take what is good and right for you. Be One, Pank.  https://www.pank.one/blog

Réflexions de Pank / Instantané #442 : La voie de l’impermanence

Nous le savons, rien ne dure. Et dans notre psyché, cette variable peut également entraîner chez certains une phase de déprime. Après des périodes fastes où l’on a la sensation d’avoir été rempli par des interactions ou divers événements, nous retombons dans une phase plus « normale ».

Pour certains, un retour vers le passé prend place et, par conséquent, une déconnexion du présent, de ce qui est dans cette normalité moins stimulante, plus banale. Cette comparaison est inconsciente avec ce qui nous a « drogué » de plaisir ou du moins de sensations positives.

Pourtant, cette variabilité et ces phases élevées, avec d’autres plus « standards », font partie intégrante de nos vies. Mais cela devient douloureux quand nous ne prenons pas en compte cette « règle » : que rien de ce que nous vivons ne dure. Les choses peuvent s’étendre et se transformer, mais elles ne durent pas dans l’état que nous connaissons.

Une fois que nous avons accepté cette notion d’un point de vue plus profond, nous pouvons nous orienter vers ce que l’on aime nommer « vivre l’instant présent ». Ce qui pourrait se résumer à limiter les comparaisons et les retours vers le passé et à ne pas vivre sa vie dans un potentiel futur qui peut ne jamais arriver.

Quand nous assimilons que tout ce qui est ne reste pas, une fois que les facettes qui ont besoin de sécurité prennent acte, il y a de moins en moins de peur du présent et d’angoisse du futur. Nous entrons dans une démarche où l’instant qui, par essence, ne dure que le temps qui lui est imparti, devient la conscience de ce que nous sommes et serons jamais, en admettant que ce qui a été ne sera plus, mais que si on cherche à le revivre, nous loupons l’éphémère du maintenant.

Un jeu amusant qui, de toute façon, ne durera pas…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Reflections from Pank / Snapshot #442: The Path of Impermanence

We know it, nothing lasts. And within our psyche, this variable can also lead some to a depressive phase. After prosperous periods where we have the feeling of having been filled by interactions or various events, we fall back into a more « normal » phase.

For some, a return to the past takes place and, consequently, a disconnection from the present, from what is in this less stimulating, more mundane normality. This comparison is unconscious with what « drugged » us with pleasure or at least with positive sensations.

However, this variability and these elevated phases, along with others that are more « standard, » are an integral part of our lives. But it becomes painful when we don’t take into account this « rule »: that nothing we experience lasts. Things can extend and transform, but they do not last in the state we know them.

Once we have accepted this notion from a deeper point of view, we can orient ourselves towards what we like to call « living in the present moment. » This could be summarized as limiting comparisons and returns to the past and not living our lives in a potential future that may never arrive.

When we assimilate that everything that is does not remain, once the facets that need security take notice, there is less and less fear of the present and anxiety about the future. We enter a process where the instant, which by its very nature only lasts the time allotted to it, becomes the consciousness of what we are and will never be, by admitting that what was will no longer be, but that if we try to relive it, we miss the ephemeral of the now.

An amusing game that, in any case, will not last…

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #412 : Se placer en Méta

L'auteur explore le concept de "méta-cognition", inspiré par les approches de la PNL de Grinder et Bandler. Il explique l'importance de prendre de la distance avec ses propres processus internes (pensées, émotions, sensations) pour observer ses automatismes. Cette observation permet de tirer des informations précieuses sur soi-même, même des schémas autodestructeurs, et d'ouvrir la voie à des modifications comportementales créatives, à l'image des stratégies utilisées en thérapie cognitivo-comportementale (TCC).

Dans le New Code de Grinder, je vous avais partagé la façon d’aborder la PNL de ce cofondateur. Il était sans cesse dans des positions méta pour gérer les problématiques et laisser aller la créativité de l’élan solutionniste que nous traquons en nous.

Depuis quelques années, la sémantique de « méta-cognition » est devenue commune dans nos domaines de réflexion et d’application. Nous pouvons donc assez facilement aborder cette idée de se mettre en méta, en écoute, à distance avec ce qui se passe en nous et ce qui est en train de se développer dans notre cognition, tout autant que dans nos sensations et émotions.

Nous pouvons avoir ce sourire vis-à-vis de nous-mêmes quand nous sommes dans cet « état », comme le partageait Grinder. Nous sommes avec plus de distance et même si nous continuons d’appliquer notre pattern automatisé, il devient comme une observation de ce qui est et de ce qui n’adviendra pas, à minima lors de cette observation.

Ce qui fait que nos automatismes, même absurdes et parfois destructeurs, peuvent nous donner des informations sur nous-mêmes, des indices sur ce qui pourrait peut-être nous donner une voie pour modifier le pattern, voire une créativité de solution pour le réorienter de façon complètement différente.

C’est un peu comme vous mettre dans l’étude de vos stratégies, comme les PNListes aiment à le faire (surtout dans le courant de Bandler). En analysant ce qui se passe quand cela arrive, avec distance, c’est un peu comme revoir une action sportive après l’événement. Nous commençons à mieux appréhender les choses et nous pouvons, comme en TCC ou en thérapie Cognitivo-Comportementale, utiliser notre cognition mais aussi nos émotions et sensations, pour aller dans l’action dissociée d’être en méta et en correction de ce qui se passe dans l’action observée…

Une transe passionnante qui nous ramène à l’humilité de la maîtrise par rapport à la puissance dans nos modèles automatisés.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #412: Placing Oneself in Meta

In Grinder’s New Code, I shared with you how this co-founder approached NLP. He was constantly in meta-positions to manage problems and allow the creative surge of solution-oriented impulses that we track within ourselves.

For several years now, the semantics of « meta-cognition » have become common in our fields of reflection and application. We can therefore quite easily approach this idea of putting ourselves in meta, listening, at a distance from what is happening within us and what is developing in our cognition, as well as in our sensations and emotions.

We can have that smile towards ourselves when we are in this « state, » as Grinder shared. We are at a greater distance, and even if we continue to apply our automated pattern, it becomes like an observation of what is and what will not happen, at least during this observation.

This means that our automatisms, even absurd and sometimes destructive, can give us information about ourselves, clues as to what might perhaps give us a way to modify the pattern, or even a creative solution to redirect it in a completely different way.

It’s a bit like putting yourself into the study of your strategies, as NLP practitioners like to do (especially in Bandler’s school). By analyzing what happens when it occurs, with distance, it’s a bit like reviewing a sports action after the event. We begin to better understand things and we can, as in CBT or Cognitive-Behavioral therapy, use our cognition but also our emotions and sensations, to move into dissociated action, being in meta and correcting what is happening in the observed action…

A fascinating trance that brings us back to the humility of mastery compared to the power within our automated models.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #316 : Ralentir

Apprendre à ralentir notre quotidien n’est pas une question de vacances, mais une nécessité pour retrouver un rythme naturel. Cet instantané explore l'importance d'accepter le temps d’intégration, de cicatrisation et de transformation dans une société où tout va trop vite.

Quand avez-vous ralenti votre quotidien pour la dernière fois ? Je ne parle pas de vacances, mais simplement d’aller moins vite dans votre façon d’agir, de penser ou de respirer. Souvent, nous n’avons pas conscience de nous-mêmes, de nos rythmes et de nos façons de faire. Nous sommes comme des automates.

Des machines qui veulent aller vite, ou peut-être même qui ne le souhaitent pas, mais qui agissent avec rapidité. Pendant longtemps, j’ai apprécié une idée issue de la Pure NLP, selon laquelle votre cerveau va plus vite que vous ne le pensez. C’est vrai : on peut le constater dans les dialogues ou les sessions, où des réponses subconscientes surgissent avec une étonnante rapidité.

Cependant, comme je l’ai déjà partagé dans mes réflexions, nous ne sommes pas réellement plus rapides. Notre nature, nos caractéristiques propres peuvent parfois accélérer certains aspects de nous-mêmes. On le remarque notamment face à des personnes ayant un cerveau « hors du commun ». Pourtant, les temps d’intégration, d’apaisement, ou même de cicatrisation, restent intrinsèquement lents.

C’est d’ailleurs l’une des demandes les plus fréquentes que nous recevons en cabinet : vouloir que les souffrances, les habitudes ou les changements se produisent rapidement. Cependant, les transformations suivent leur propre rythme, celui qui est normal pour nous. Et ce rythme est rarement rapide.

Même lorsque certaines techniques ou suggestions semblent provoquer des changements rapides dans les schémas de souffrance de nos consultants, ces résultats ne sont souvent que la conclusion de nombreuses heures, semaines ou années de répétition, de recherche d’un mieux-être. Nous sommes le point de bascule de toutes ces pérégrinations.

Prendre un instant, puis une succession lente de ces instants pour vivre. Cela peut stresser ceux qui veulent que tout bouge, que tout change. Nos cerveaux, accros à la dopamine, peuvent traverser un moment de « craving ». Mais ensuite, un temps sans temporalité peut s’installer, offrant une perception différente de ce qui est, en nous ou autour de nous.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,
Pank
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Reflections by Pank / Snapshot #316: Slowing Down

When was the last time you slowed down your daily life? I’m not talking about taking a vacation, but simply acting, thinking, or breathing more slowly. Often, we are unaware of ourselves, our rhythms, and our ways of doing things. We operate like automatons.

Machines that either want to go fast or perhaps don’t even desire speed but act with it nonetheless. For a long time, I appreciated an idea from Pure NLP that suggests your brain works faster than you think. It’s true; this can be observed during conversations or sessions where subconscious responses emerge with astonishing speed.

However, as I’ve previously shared in my reflections, we’re not genuinely faster. Our nature and unique characteristics can sometimes accelerate parts of ourselves. We notice this particularly when encountering individuals with « extraordinary » brains. Yet, processes such as integration, soothing, and even healing inherently take time.

This is one of the most frequent requests we receive in our practices: wanting pain, habits, or changes to happen quickly. However, transformations occur at their own pace—the pace that is normal for us. And that pace is rarely fast.

Even when certain techniques or suggestions appear to rapidly alter a consultant’s patterns of suffering, these outcomes are often the culmination of countless hours, weeks, or years of repetition and the quest for betterment. We are merely the tipping point of all these journeys.

Take a moment, then a slow succession of such moments, to live. This might stress those who want constant movement and change. Our dopamine-driven brains might experience a moment of “craving.” But then, a timeless state can emerge, offering a different perception of what is, within us or around us.

Take what is good and right for you.

Be one,
Pank
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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #245 : Bientôt la rentrée saison 24-25

 À l'approche de la rentrée sportive 2024-2025, les pratiquants d'arts martiaux se préparent pour une nouvelle saison riche en défis et en apprentissages. Ce moment de transition est marqué par un mélange de routine et de découverte, où chaque pratiquant et enseignant retrouve le dojo avec une curiosité renouvelée. Entre la rigueur du cadre et la liberté dans l'art du combat, cette période incarne la transformation physique et mentale que seule la pratique martiale peut offrir.

En France, les saisons sportives s’étendent généralement de septembre à juin. D’ici une semaine, les associations et les écoles privées d’arts martiaux reprendront progressivement leurs activités.

Cette période est toujours intéressante, un mélange de routine et de renouveau. Cela fait plus de trente ans que j’attends la rentrée avec la même curiosité. En tant que pratiquant, je m’interroge déjà sur les disciplines, les stages et éventuellement les compétitions auxquels j’aimerais participer. Je réfléchis également aux axes de progression sur lesquels je vais m’orienter.

Il y a cette fraîcheur de se dire que nous pouvons explorer de nouvelles façons de combattre, tester ce que nous avons pu découvrir cet été. Le dojo est pour moi un lieu apaisant, même si je peux y exprimer de la colère, de l’agacement et d’autres émotions négatives. C’est une salle de transformation. Je deviens un « mutant » à travers ces heures d’entraînement, avec parfois des changements aussi bien mentaux que physiques.

Et puis, il y a la posture de l’enseignant, toujours en quête de la meilleure façon de partager ses passions martiales tout en développant l’autonomie et la liberté dans un contexte qui reste une forme de dictature. Ce paradoxe entre la rigueur du cadre et la liberté offerte dans les voies du combat est fascinant.

Même si le programme de l’année est déjà établi, il y a 90 % de chances qu’il ne soit pas suivi à la lettre. Il y a ces imprévus, ces moments où ce que l’on propose ne correspond pas, enseigné trop tôt ou trop tard, parfois clair pour moi mais difficile à transmettre, ou simplement, il faut du temps, beaucoup de temps, pour que la technique puis le concept associé soient véritablement assimilés.

Il y a aussi la rencontre avec les nouveaux. Un moment qui n’est pas mon point fort. Je pars du principe que les nouveaux doivent faire leurs preuves par leur présence régulière et leur attitude. Je ne leur accorde une attention personnalisée qu’après un certain temps, parfois un long moment.

Enfin, il faut se préparer à répéter les règles, les éléments de la vie quotidienne d’un dojo tel que je le conçois, avec ses sanctions individuelles mais souvent collectives.

Dans tout cela, il y a une satisfaction à revoir ceux qui sont restés, ceux qui continuent, ceux qui parfois reviennent, à observer les liens entre les pratiquants, à les voir ensemble, à les voir apprendre et combattre, à les voir partager leurs connaissances.

La rentrée, c’est le passé et le futur qui se rencontrent, un professeur qui tente simplement d’être présent, à lui-même, aux autres et à ces moments uniques que l’on ne vit que dans un dojo.

rentrée2024 #école #académie #dojo #association #discipline #partage #échange #satisfaction

Prenez uniquement ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Martial Reflections of a Hypnofighter #245: The Upcoming 24-25 Season

In France, sports seasons generally run from September to June. In a week’s time, martial arts associations and private schools will gradually resume their activities.

This period is always interesting, a blend of routine and renewal. For over thirty years, I’ve awaited the start of the season with the same curiosity. As a practitioner, I’m already pondering the disciplines, the seminars, and possibly the competitions I’d like to participate in. I’m also considering the areas of improvement I’ll focus on.

There’s a sense of freshness in thinking that we can explore new ways of fighting, testing what we’ve discovered over the summer. The dojo is, for me, a calming place, even though I might express anger, frustration, and various negative emotions there. It’s a place of transformation. I become a « mutant » through these hours of training, with sometimes both mental and physical changes.

Then there’s the role of the teacher, who is constantly questioning how to share his martial passions while fostering autonomy and freedom in a context that remains a form of dictatorship. This paradox between the strictness of the framework and the freedom offered within the paths of combat is fascinating.

Even if the program for the year is already set, there’s a 90% chance it won’t be strictly followed. There are unknowns, those moments when what is proposed doesn’t align, taught too early or too late, sometimes clear to me but difficult to convey, or simply requiring time, a lot of time, for the technique and the associated concept to be truly grasped.

There’s also the encounter with newcomers. A moment that isn’t my strong suit. I operate on the notion that newcomers must prove themselves through regular attendance and attitude. I only give them personalized attention after some time, sometimes a long time.

Finally, there’s preparing to repeat the rules, the elements of daily life in a dojo as I see it, with individual but often collective sanctions.

In all of this, there’s a contentment in seeing those who have stayed, those who continue, those who sometimes return, seeing the bonds between practitioners, the pleasure of seeing them together, seeing them learn and fight, seeing them share their knowledge.

The start of the season is the past and the future coming together, a teacher who simply tries to be present, to himself, to others, and to those unique moments that can only be experienced in a dojo.

SeasonStart2024 #School #Academy #Dojo #Association #Discipline #Sharing #Exchange #Contentment

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #233 : L’intention martiale

En lisant différents ouvrages et façons d’aborder les arts martiaux, je me disais que notre intention à l’entraînement et vis-à-vis de notre pratique change la forme que nous mettons en place. Si nous allons au dojo ou à la salle avec l’intention de nous défouler, ce que nous allons mettre en place sera complètement différent de quelqu’un qui vient pour apprendre à se défendre ou se découvrir soi-même.

Pourquoi le Shotokan de Funakoshi a-t-il peu de lien avec le Shotokai d’Egami Sensei ? Les idées et intentions des fondateurs, partagées ensuite avec les apprenants, orientent la façon de pratiquer. Par exemple, le combat russe de Khoudenkikh diffère de celui du Systema de Ryabko. Les intentions ne sont plus du tout les mêmes : d’un côté, un modèle de self-défense incisif ; de l’autre, un travail personnel avec une touche de défense.

Nous savons que c’est le pratiquant qui donne la forme et le sens qu’il souhaite à son style de combat. Sa personnalité, ses attentes et sa façon d’aborder les choses vont le mener vers une “transformation” ou une assimilation de la méthode étudiée.

Un judoka qui souhaite rester dans une vision plus traditionnelle du judo n’aura pas du tout le même style que celui qui ne pense qu’à la compétition. Celui qui entre dans un dojo d’aïkido parce qu’il aime le style mais veut de l’opposition devra soit mettre son intention de côté, soit trouver un dojo de l’école Tomiki.

Il est aussi important pour nous, pratiquants, de nous interroger sur notre intention à différentes périodes de notre pratique. On voit d’ailleurs des pratiquants d’un style changer avec les décennies, car leurs écoles de base ne répondent plus aux intentions du moment.

Qu’est-ce qui vous pousse à pratiquer ? Qu’est-ce qui motive le fait de rester dans telle ou telle école ? Pourquoi ce style et pas un autre ? Parfois, l’habitude nous fait rester dans des académies qui ne répondent plus à nos attentes. De même, un professeur peut changer sa façon d’aborder son art martial avec son évolution, ses attentes et intentions. Un club qui a formé des champions peut complètement se détourner de la compétition parce que cette facette sportive ne correspond plus à sa vision de la discipline.

Et vous, quelle intention avez-vous dans votre pratique quotidienne ?

Budo #Bujutsu #ArtsMartiaux #Intention #Combat #Compétition #SelfDefense

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

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Martial Reflections of a Hypnofighter #233: Martial Intent

While reading various books and approaches to martial arts, I realized that our intent during training and towards our practice changes the form we put into place. If we go to the dojo or the gym with the intention of blowing off steam, what we put into place will be completely different from someone who comes to learn self-defense or to discover themselves.

Why does Funakoshi’s Shotokan have little connection with Egami Sensei’s Shotokai? The ideas and intentions of the founders, later shared with learners, guide the way things are practiced. For example, Khoudenkikh’s Russian combat differs from Ryabko’s Systema. The intentions are no longer the same: one is a model of incisive self-defense, the other a personal development approach with a touch of defense.

We know that it is the practitioner who gives form and meaning to their combat style. It is because their personality, expectations, and approach will lead them towards a “transformation” or an assimilation of the studied method.

A judoka who wants to maintain a more traditional vision of judo will have a completely different style than one who focuses solely on competition. Someone who joins an aikido dojo because they like the style but wants opposition will either have to set aside their intention or find a dojo of the Tomiki school.

It is also important for us, as practitioners, to question our intentions at different periods of our practice. Indeed, we see practitioners of a style change over decades because their foundational schools no longer meet their current intentions.

What drives you to practice? What motivates you to stay in a particular school? Why this style and not another? Sometimes, habit keeps us in academies that no longer meet our expectations. Just as a teacher can change their approach to their martial art with their evolution, expectations, and intentions. A club that has trained champions can completely abandon competition because this sporting facet no longer aligns with their vision of the discipline.

And you, what is your intention in your daily practice?

Budo #Bujutsu #MartialArts #Intention #Combat #Competition #SelfDefense

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

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HnO Auto Hypnose : Gestion douleur par l’Hypnose #21 / Méthode transformation lumière

Une autre technique qui nous fait partir rapidement et facilement dans une transe d’apaisement.

Pensez toujours avec la notion Elmanienne ‘Faire comme si’ vous aurez des retours particulièrement interessant.

Comme d’habitude testez et faites vous une opinion.

Prenez soin de vous.

Be One

Pank