
Vous avez sûrement vu que 25 % des 15-29 ans pourraient souffrir de syndrome dépressif. L’OMS définit la dépression comme « une tristesse persistante » ou « une perte durable de la capacité à éprouver de l’intérêt ou du plaisir pour les activités qui en procuraient auparavant ».
Et l’une des raisons clés est la solitude. On revient sur cette fameuse société hyperconnectée qui ne nourrit pas en profondeur les besoins de présence, de confiance, d’échanges, ce que, en Analyse Transactionnelle, Berne avait nommé « strokes ».
Beaucoup estiment que leur vie sociale est insatisfaisante, et il est compréhensible que, dans une ère où l’on vend tout en excès, passer des heures à ne rien faire sous un abribus ou au pied d’un bâtiment ne ressemble pas à l’image rêvée qui est diffusée sur les réseaux.
Je ne cesse d’entendre que beaucoup de personnes s’ennuient, dans un monde qui offre une infinité de divertissements. C’est là que l’on peut voir l’importance de la qualité sur la quantité. D’ailleurs, même les plus cinéphiles aiment à détester cette ère qui offre sans cesse des productions, mais peu d’œuvres qui se gravent dans leur âme.
Retrouver une qualité de vie ensemble, même dans l’ennui, dans l’absence d’action, juste par la présence avec les autres, juste avec des échanges qui ne vont pas forcément changer le monde, mais qui vont nourrir à un tout autre niveau, plus intime, plus simple et plus profond.
Attendre que des écrans, que des messages, que des vidéos, que des podcasts nourrissent ce besoin simple d’être avec les autres, sans pour autant « s’amuser » comme des générations de jeunes ont pu le vivre, et qui, parfois des années plus tard, s’en souviennent avec bienveillance, parce que même sans rien faire, ils étaient ensemble…
Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
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Reflections from Pank / Snapshot #440: Learning to be Bored Together Again
You have surely seen that 25% of 15-29 year olds could be suffering from a depressive syndrome. The WHO defines depression as « a persistent sadness » or « a lasting loss of the ability to feel interest or pleasure in activities that were previously enjoyed ».
And one of the key reasons is loneliness. This brings us back to the famous hyper-connected society that does not deeply nourish the needs for presence, trust, and exchange, what Eric Berne, in Transactional Analysis, called « strokes ».
Many feel that their social life is unsatisfactory, and it is understandable that in an era where everything is sold in excess, spending hours doing nothing under a bus shelter or at the foot of a building doesn’t look like the dreamy image that is broadcast on social media.
I keep hearing that many people are bored, in a world that offers an infinite amount of entertainment. This is where we can see the importance of quality over quantity. In fact, even the biggest film buffs love to hate this era that constantly offers new productions but few works that are truly etched in their souls.
Finding a quality life together, even in boredom, in the absence of action, just by being present with others, just with exchanges that won’t necessarily change the world but will nourish at a whole different level—more intimate, simpler, and deeper.
Waiting for screens, messages, videos, or podcasts to nourish this simple need to be with others, without necessarily « having fun » as previous generations of young people experienced, and who sometimes, years later, remember those moments with kindness, because even while doing nothing, they were together…
Take what is right and good for you.
Be One
Pank


