Réflexions martiales d’un Hypnofighter #485 : ces affaires dans les clubs

Pour ceux qui suivent le monde du JJB, et il est facile de le constater dans de nombreux centres ou dojos de haut niveau, des athlètes sont virés d’académies aux États-Unis pour harcèlement, voire pire, envers la gente féminine. Ce n’est pas récent, l’équipe Lloyd Irvin a été au centre de scandales concernant ce qui se passait dans les chambres et ailleurs.

Ce sont des sujets assez connus mais plutôt discrets, presque tabous. Quand tu as la vingtaine, que tu es au top, un champion, dans un monde centré sur la compétition et la domination physique (on parle de sports de combat) et que beaucoup, aux États-Unis, sont dopés comme des chevaux (seulement aux États-Unis ?), il y a de grandes chances de dérapage.

Et outre la problématique pour les victimes et la politique de contrôle des dommages médiatiques, les adultes, autant enseignants que coordinateurs, ne peuvent pas ne pas être au courant.

Mais le fait d’avoir des athlètes gagnants, qui ramènent d’autres grands noms pour s’entraîner, génère de la publicité et du business. Virer un compétiteur pour mauvais comportement ou agression pourrait faire ressurgir ce que les autres font aussi, ou les envoyer vers l’équipe adverse.

Alors souvent, il va y avoir une destruction orchestrée sur les réseaux sociaux, avec un jugement immédiat de la plèbe martiale, pour neutraliser complètement celui qui a mal agi (ou que l’on ne peut plus planquer), avant même l’enquête et l’application de la justice réelle.

L’âge, la testo, l’ambition et l’illusion de toute puissance sont des leviers que les entraîneurs doivent prendre en compte, davantage pour le bien-être commun que pour leur exploitation sport-business.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous. Be One, Pank. https://www.passioncombat.net/

 Martial Reflections of an Hypnofighter #485: Those Club Affairs

For those who follow the world of BJJ, and it is easy to observe in many high-level centers or dojos, athletes are being fired from academies in the US for harassment, or worse, towards women. This is not recent; the Lloyd Irvin team was at the center of scandals regarding what was happening in the dorms and elsewhere.

These are subjects that are fairly well known but rather discreet, almost taboo. When you are in your twenties, at the top, a champion, in a world centered on competition and physical dominance (we are talking about combat sports), and where many, in the US, are doped up like horses (only in the US?), there are high chances of slipping up.

And besides the problem for the victims and the policy of media damage control, the adults, both instructors and coordinators, cannot not be aware.

But having winning athletes, who bring in other big names to train, generates publicity and business. Firing a competitor for bad behavior or assault could resurrect what others are doing too, or send them to the opposing team.

So often, there will be an orchestrated destruction on social media, with immediate judgment from the martial populace, to completely neutralize the one who acted badly (or who can no longer be hidden), even before an investigation and the application of real justice.

Age, testosterone, ambition, and the illusion of omnipotence are levers that coaches must take into account, more for the common well-being than for their sport-business exploitation.

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Réflexions de Pank / Instantané #405 : Le buzz a vaincu l’intelligence

Je pense que l’humain est intelligent, même si nous sommes assez biaisés et très critiques sur ce que nous pouvons lire ou voir qui ne correspond pas à nos idées. Mais l’intelligence n’est pas nécessairement utilisée pour une progression, une évolution et une idée constructive.

Je reviens sur la commission TikTok qui, pour moi, a mis fin au pouvoir de l’intelligence collective. Nous avions des professionnels des réseaux qui passent leur vie à provoquer pour avoir des « likes » et des « followers », qui débattaient avec des politiques qui font un peu la même chose pour avoir des voix et gagner des élections, mais dans un processus obsolète.

On pouvait se dire que « l’intelligence » et les valeurs de personnes formées par les écoles et autres structures culturelles, parfois élitistes, allaient pouvoir avoir un échange constructif et utile pour un recadrage possible de ces nouveaux médias. Et pourtant non, ces tiktokeurs ont tout fait mieux. Pour certains, ils avaient des dossiers préparés avec des arguments, et comme ils connaissent les réseaux, ils savaient que toute provocation ou tout élément audacieux de leur part allait être vu par des millions de jeunes qui ont pour références ces influenceurs.

Le monde du buzz a vaincu l’intelligence, ou plutôt l’utilisation de cette dernière, depuis un moment, au travers de l’acceptation qu’un tweet ou une vidéo non contextualisée est une information. Mais là, avec ces créateurs de buzz, ces chercheurs de « followers », nous avons une culture spécifique et de plus en plus importante, qui a une forme d’intelligence non négligeable, mais qui ne cherche pas à monter, mais à faire toujours plus irrespectueux, irrévérencieux, pour avoir ces quelques minutes de gloire qui amèneront des euros sonnants et trébuchants.

Cette petite séquence, qui a été passée comme un non-événement, marque pour moi une étape, ou plutôt un marqueur, que notre civilisation ne met plus en avant des valeurs et une utilisation de notre cerveau de façon à progresser, mais un laisser-aller de nos instincts, de nos natures que nous savons enclins à bien des vices. La nature vainc la culture…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Reflections from Pank / Snapshot #405: Buzz has defeated intelligence

I think humans are intelligent, even if we are quite biased and very critical of what we can read or see that does not correspond to our ideas. But intelligence is not necessarily used for progression, evolution, and a constructive idea.

I come back to the TikTok commission, which, for me, put an end to the power of collective intelligence. We had network professionals who spend their lives provoking to get likes and followers, debating with politicians who do a bit of the same to get votes and win elections, but in an obsolete process.

We could have thought that the « intelligence » and values of people trained by schools and other cultural structures, sometimes elitist, would be able to have a constructive and useful exchange for a possible reframing of these new media. And yet no, these TikTokers did everything better. For some, they had prepared files with arguments, and as they know the networks, they knew that any provocation or any audacious element on their part would be seen by millions of young people who have these influencers as references.

The world of buzz has defeated intelligence, or rather the use of the latter, for a while, through the acceptance that a tweet or a non-contextualized video is information. But there, with these buzz creators, these follower seekers, we have a specific and increasingly important culture, which has a non-negligible form of intelligence, but which does not seek to rise, but to do ever more disrespectful, irreverent things, to have those few minutes of glory that will bring in hard cash.

This small sequence, which was passed off as a non-event, marks for me a step, or rather a marker, that our civilization no longer puts forward values and a use of our brain in a way to progress, but a letting go of our instincts, of our natures that we know are prone to many vices. Nature defeats culture…

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #393 : Prendre attention aux “Reels”…

L'article explore l'impact de l'utilisation excessive de l'IA sur la langue et la perte des nuances dans l'expression écrite. Il examine également l'influence des réseaux sociaux, en particulier l'utilisation du mot "Reel", et comment cela peut affecter notre perception et notre état interne. L'auteur souligne l'importance de la maîtrise du langage et de la conscience de l'impact des mots.

Ce matin, je m’interrogeais sur les mots en lisant un article qui mettait en avant que la surexploitation des IA pour faire des articles ou des dossiers allait appauvrir les langues et, plus important, les nuances que nous pouvons chercher à mettre dans nos expressions écrites.

Pour l’heure, il n’y a pas forcément de gêne à cela, parce que même les professeurs, parfois, pour des examens nationaux, sont poussés à accepter certaines réponses écrites en phonétique. Pourtant, les mots, les langues et leur écriture sont une évolution assez propre à l’humain, et il est dommage d’en perdre la maîtrise.

C’est donc au sens des produits que je me suis intéressé un instant, surtout sur ce qui me semble aujourd’hui notre pire ami/ennemi : les réseaux sociaux. Nous savons, dans la démarche marketing surtout actuelle qui se veut internationale, que les mots doivent être faciles à retenir.

Et si YouTube, pour bien faire comprendre la différence entre les vidéos longues et courtes (et surtout rattraper TikTok), a mis en place des Shorts, Instagram, lui, a utilisé le mot Reel. La première chose que nous pouvons voir, pour nous francophones, c’est l’homophonie possible avec l’idée de “réel”, d’ailleurs, certains l’écrivent ainsi.

Or, si une séquence vidéo est considérée comme un reel ou un réel, que nous le voulions ou non, cela nous influence (voir toutes les logiques exploitées en hypnose indirecte sur le sujet). Nous savons que beaucoup d’informations sur ces réseaux, comme les autres, sont fausses ou en partie fausses.

Et même pour mes anglophones, « reel » est à la fois tituber/vaciller, ce qui éveille une notion d’instabilité, qui, de la même façon, est une suggestion indirecte qui, à force de répétition, peut déclencher des retours. La fameuse importance du « self talk ». Même si, au final, Meta a souhaité l’associer à Bobine.

Un mot est un outil, un mot est une balle, un mot peut vraiment changer beaucoup de choses dans nos conversations, mais aussi dans nos états internes s’il est perçu d’une façon ou d’une autre…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
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Pank’s Reflections / Snapshot #393: Pay Attention to “Reels”…

This morning, I was pondering over words while reading an article that highlighted how the overexploitation of AI to create articles or reports would impoverish languages and, more importantly, the nuances that we may seek to put into our written expressions.

For the time being, there isn’t necessarily any discomfort in this, because even teachers, sometimes, for national exams, are pushed to accept certain answers written phonetically. Yet, words, languages, and their writing are an evolution quite unique to humans, and it is a shame to lose its mastery.

It is therefore to the meaning of products that I was interested in for a moment, especially on what seems to me today our worst friend/enemy: social networks. We know, in the marketing approach, especially the current one which aims to be international, that words must be easy to remember.

And if YouTube, to make the difference between long and short videos clear (and especially to catch up with TikTok), has implemented Shorts, Instagram, for its part, has used the word Reel. The first thing we can see, for us French speakers, is the possible homophony with the idea of “real”, in fact, some write it that way.

However, if a video sequence is considered a reel or a real, whether we want it or not, it influences us (see all the logics exploited in indirect hypnosis on the subject). We know that a lot of information on these networks, like others, is false or partly false.

And even for my English speakers, « reel » is both stagger/waver, which awakens a notion of instability, which, in the same way, is an indirect suggestion that, with repetition, can trigger returns. The famous importance of « self talk ». Even if, in the end, Meta wanted to associate it with Bobine.

A word is a tool, a word is a bullet, a word can really change a lot of things in our conversations, but also in our internal states if it is perceived in one way or another…

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Be One
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Réflexions de Pank / Instantané #388 : Est-ce vraiment si nécessaire ?

L'article explore la relation complexe que nous entretenons avec les réseaux sociaux, en questionnant leur nécessité et leur impact sur notre bien-être. L'auteur partage son expérience personnelle d'utilisation des réseaux comme outil de partage, tout en soulignant les aspects négatifs souvent associés à ces plateformes : stress, anxiété, jalousie. Il invite à une réflexion sur notre consommation des réseaux et à la recherche d'un équilibre plus sain.

Est-ce que vous vous posez souvent la question de savoir pourquoi vous traînez sur les réseaux sociaux, Instagram, Snapchat, TikTok, WhatsApp ou X, et qu’est-ce qui vous y fait passer du temps ? Pour ma part, c’est juste pour partager mes passions et mon travail, comme une simple proposition, sans y construire des liens virtuels ou une audience particulière.

Ce qui fait qu’une fois que j’ai envoyé ou programmé mes vidéos, mp3 ou écrits, je ne retourne quasiment pas sur les réseaux et je n’interagis que très rarement. Du coup, je ne suis pas une cible des réseaux. Je ressens donc moins la sphère négative que peuvent initier ces médias.

Seulement, comme nous le savons, beaucoup de tensions, de stress et de choses négatives sont initiés sur les réseaux. Certes, il y a du positif, mais globalement, au vu des études et autres sondages qui mettent en avant de l’anxiété, de la jalousie, de la colère et toutes autres émotions destructrices, on peut à nouveau se demander : est-ce nécessaire à ma vie ?

Seulement, si les réseaux ne sont pas là, et vous pouvez faire le test facilement, si cet outil n’existait plus, il risque d’y avoir un profond ennui qui ferait son retour. Une baisse tellement importante de stimulation, entre le FOMO, les nouvelles vidéos ou photos, que le temps risquerait de paraître long.

D’autant plus amusant dans un monde (surtout dans les grandes villes) où personne n’a de temps et où tout doit aller vite. Sans ce temps passé sur ces réseaux, que feriez-vous, je ne parle pas des premières 48h, mais tout le temps ?

Peut-être que vous voudriez recréer un réseau social, mais de nouveau avec plus de physicalité, plus de présence. Une stimulation moins instantanée, mais plus nourrissante, moins fréquente, mais sûrement plus qualitative et qui devrait, si la sélection est bonne, apporter plus de bonheur que d’anxiété.

Alors, pourquoi traînez-vous sur les réseaux ?

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
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Reflections from Pank / Snapshot #388: Is it really that necessary?

Do you often wonder why you linger on social media, Instagram, Snapchat, TikTok, WhatsApp, or X, and what makes you spend time there? For me, it’s just to share my passions and work, as a simple suggestion, without building virtual connections or a particular audience.

As a result, once I’ve sent or scheduled my videos, mp3s, or writings, I hardly ever go back to social media and rarely interact. So, I’m not a target for social media. I therefore feel less of the negative sphere that these media can initiate.

However, as we know, a lot of tension, stress, and negative things are initiated on social media. Certainly, there is positive, but overall, given the studies and other surveys that highlight anxiety, jealousy, anger, and all other destructive emotions, we can ask ourselves again: is it necessary for my life?

However, if social media isn’t there, and you can easily test this, if this tool no longer existed, there would likely be a profound boredom that would return. Such a significant drop in stimulation, between FOMO, new videos, or photos, that time would likely seem long.

Even more amusing in a world (especially in big cities) where no one has time and everything has to go fast. Without this time spent on these networks, what would you do, I’m not talking about the first 48 hours, but all the time?

Perhaps you would want to recreate a social network, but again with more physicality, more presence. A less instant, but more nourishing stimulation, less frequent, but surely more qualitative, and which should, if the selection is good, bring more happiness than anxiety.

So, why do you linger on social media?

Take what is right and good for you.
Be One
Pank
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Pank Hypnosophie #1079 : Un monde numérique avec moins de réseaux sociaux ?

Un article très sympa qui analyse une étude sur l’utilisation et les attentes des jeunes de la Gen Z vis à vis d’internet.

Source : https://www.developpez.com/actu/372370/L-appel-a-l-aide-de-la-generation-Z-pres-d-un-jeune-sur-deux-au-Royaume-Uni-prefererait-un-monde-sans-internet-selon-une-etude-Ils-denoncent-les-usages-toxiques-et-addictifs-d-une-partie-du-numerique/

Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
La connaissance est Partage
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous
Be One
Pank

Sites Mp3 Gratuits : https://hno-mp3-hypnose.com/

Mail : pank@pank.one
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#GenZ #réseauxsociaux #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #psychologie

Réflexions de Pank / Instantané #341 : Retrouver les sources

Cet article met en lumière la tendance à accepter sans critique les informations reçues, notamment dans les domaines de l'hypnose et de l'accompagnement. Il souligne l'importance de remonter aux sources et de questionner les idées reçues, afin d'éviter la propagation d'informations erronées et de mauvaises pratiques. L'auteur encourage à l'esprit critique et à la recherche personnelle pour construire une pratique solide et authentique.

Nous avons cette facilité à faire confiance à ce que l’on lit et entend. Pourquoi nous mentirions-nous ? Surtout sur des sujets assez anodins et sur des choses qui ne nous impactent pas plus que cela. Pourtant, depuis quelques années, nous voyons de nombreux récits qui distordent les faits et amènent à des informations partiellement justes ou complètement fausses.
L’explosion de ces récits est associée aux réseaux sociaux, mais offre aussi une vision alternative à certains discours. Comme nous le savons, l’histoire est écrite par les vainqueurs et, automatiquement, par les biais et les orientations que l’on souhaite valoriser et oublier.

Dans nos professions et nos disciplines autour de l’hypnose et de l’accompagnement, c’est la même chose. Nous avons parfois des émergences de pensée qui n’ont pas de sources claires, mais qui sont répétées et enseignées depuis des décennies, comme un mimétisme de connaissance, et une idée que ce qui a été dit est acquis.

L’autre versant du net est qu’aujourd’hui nous avons accès à des informations où nous pouvons lire et étudier ce que les auteurs, auxquels nous avons attribué des discours et des logiques techniques ou stratégiques, ont réellement écrit. Plus les références sont limitées et surtout toujours des mêmes origines sans que ces dernières soient issues de leur “créateur”, plus nous devons prendre attention au discours ou au principe proposé.

Le problème, c’est que lorsque nous débutons, il est difficile de ne pas être ouvert et de ne pas absorber les discours de ceux que l’on estime être des sachants, qui eux-mêmes, en toute bonne foi, répètent ce que leurs propres enseignants expliquaient. Ainsi, nous pouvons nous retrouver avec un cumul “intergénérationnel” d’éléments faux ou attribués à de mauvaises sources, pouvant à minima rendre le discours faux et, au pire, instiller des techniques ou des façons de faire qui pourraient poser problème en session.
À nous de prendre le temps de réétudier et, grâce au web, nous pouvons très souvent remonter vers les origines plus claires de beaucoup de choses.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,
Pank
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Reflections of Pank / Snapshot #341: Finding the Sources

We have this ease of trusting what we read and hear. Why would we lie to ourselves? Especially on rather innocuous subjects and on things that do not impact us that much. However, for some years now, we have seen many stories that distort the facts and lead to partially true or completely false information.

The explosion of these narratives is associated with social networks, but also offers an alternative view to certain discourses. As we know, history is written by the victors and, automatically, by the biases and orientations that we wish to value and forget.
In our professions and disciplines around hypnosis and coaching, it’s the same thing. We sometimes have emergences of thought that do not have clear sources, but which have been repeated and taught for decades, like a mimicry of knowledge, and an idea that what has been said is acquired.

The other side of the net is that today we have access to information where we can read and study what the authors, to whom we have attributed speeches and technical or strategic logic, have actually written. The more limited the references are, and especially if they always come from the same origins without being from their « creator », the more we must pay attention to the discourse or the principle proposed.

The problem is that when we start, it is difficult not to be open and not to absorb the speeches of those we consider to be experts, who themselves, in good faith, repeat what their own teachers explained. Thus, we can end up with an « intergenerational » accumulation of false elements or elements attributed to the wrong sources, which can at least make the discourse false and, at worst, instill techniques or ways of doing things that could pose a problem in session.

It is up to us to take the time to re-examine and, thanks to the web, we can very often go back to the clearer origins of many things.

Take what is good and right for you.
Be One,
Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #329 : Le Marketing des Réseaux Sociaux est-il Utile pour les Amateurs ?

Cet article questionne l'utilité du marketing sur les réseaux sociaux pour les combattants amateurs de MMA.  Alors que la promotion est essentielle pour les professionnels,  l'auteur  souligne que la majorité des amateurs ne passeront jamais pro et que cette pression du "personal branding" peut s'avérer contre-productive,  ajoutant du stress à une pratique qui devrait rester un loisir passionné.

J’écoutais hier un podcast de Fightmind que j’ai beaucoup apprécié sur la nécessité pour les générations de combattants actuelles de mettre en place un marketing personnel pour avancer plus vite dans les classements, voire obtenir des « title shots ».

Je suis de ceux qui n’apprécient pas le MMA dans tout ce qui est hors combat, mais les règles du marché sont prédominantes. Si l’on veut que des combattants puissent accéder au monde professionnel et vivre pleinement de leur discipline, il faut du buzz et susciter l’intérêt du public. D’ailleurs, même sur des jeux comme UFC, il y a dans le mode carrière une nécessité de jouer avec les réseaux sociaux pour gagner des sponsors et faire des promotions. Comme quoi, c’est une logique qui appartient au monde professionnel du combat.

Ce qui m’interroge davantage, c’est l’application de cette logique dans le monde amateur. La plupart des combattants amateurs de MMA ne passeront pas professionnels. Pour le moment, le passage se fait facilement après quelques combats amateurs ; il suffit d’une licence de la FMMAF et d’un combat pour obtenir le statut professionnel.

Pourtant, dans 80% des cas, les athlètes de MMA n’auront de professionnel que la licence et les quelques matchs qu’ils pourront faire. Il leur sera quasiment impossible de vivre uniquement de cela. On pourrait donc dire qu’en France, ils seront semi-professionnels. La grande majorité ne franchira jamais le pas de partir en pro, et du coup, tout ce qui est fait par ces passionnés en termes de marketing n’a aucun intérêt.

Il y a pourtant une sorte de pression chez les amateurs de faire des stories ou des highlights de leurs compétitions, avec une attente de retour de leurs followers. Il y a même une sensation de « devoir » après quelques « promesses » de victoire dans des combats ou tournois lambda, qui au lieu de les motiver, leur impose du stress.

L’amateurisme doit rester amateur et être un lieu d’expression pour certains, ou une préparation sérieuse à un niveau supérieur, mais surtout pas faire croire que c’est le monde professionnel, et donc avoir ses propres codes.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #329: Is Social Media Marketing Useful for Amateurs?

Yesterday, I was listening to a Fightmind podcast that I really enjoyed about the need for current generations of fighters to implement personal marketing to move up the rankings faster, or even get title shots.

I’m one of those who don’t appreciate MMA in everything outside the fight, but the rules of the market are predominant. If we want fighters to be able to access the professional world and live fully from their discipline, they need buzz and to generate public interest. Moreover, even on games like UFC, there is a need in career mode to play with social media to gain sponsors and promotions. This shows that it is a logic that belongs to the professional world of combat.

What I question more is the application of this logic in the amateur world. Most amateur MMA fighters will not turn professional. For the moment, the transition is easy after a few amateur fights; a FMMAF license and a fight are enough to obtain professional status.

However, in 80% of cases, MMA athletes will only have the professional license and the few matches they can do. It will be almost impossible for them to live solely on that. We could therefore say that in France, they will be semi-professional. The vast majority will never take the step to go pro, and so all that is done by these enthusiasts in terms of marketing is pointless.

However, there is a kind of pressure among amateurs to do stories or highlights of their competitions, with an expectation of feedback from their followers. There is even a feeling of « duty » after some « promises » of victory in ordinary fights or tournaments, which instead of motivating them, puts stress on them.

Amateurism must remain amateur and be a place of expression for some, or a serious preparation for a higher level, but above all not pretend to be the professional world, and therefore have its own codes.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #322 : L’illusion des liens dans un monde d’isolement

Cet article explore les illusions des liens créés dans le monde numérique, les déséquilibres qu'ils provoquent et l'importance de se reconnecter au monde réel pour éviter l'isolement et ses effets négatifs.

Vous savez que je ne suis pas un fan des réseaux sociaux parce qu’ils me semblent, pour la majorité d’entre nous, des mondes dans lesquels nous pouvons avoir une illusion de proximité avec les autres alors que nous ne restons que dans du numérique.

Il y a beaucoup de belles choses aussi dans les liens qui peuvent se créer sur les groupes, forums ou jeux en ligne. Le problème survient au moment de bascule, lorsque le monde extérieur au numérique et ses relations n’impactent plus autant la vie que le monde digital.

Si le quotidien loin des écrans vous entraîne dans un mal-être et une sensation d’isolement, il y a de fortes chances qu’un déséquilibre soit présent. Aussi cool que soient vos interactions sur le net, un manque réel subsiste.

Nous pourrions nous dire que ce monde secondaire est devenu, parfois, le seul monde connecté que nous avons dans la solitude de la pièce où nous nous trouvons. Nous pouvons même penser que c’est une compensation. Pourtant, en termes de nourriture psychique et émotionnelle, la qualité n’est pas la même.

Si des « likes » et autres échanges ou quêtes mises en place sur le net apportent des émotions et des moments de bonheur, ils s’apparentent à une sorte de « junk food » : cela remplit mais laisse une faim quelques heures plus tard, vous poussant à rechercher encore cette nourriture.

Alors que le contact, le toucher, le rapport à l’autre, l’échange autour d’un verre ou d’une activité offrent bien plus. Ils sortent de l’expectative, de la projection, ou du moins la limitent. Ils apportent une qualité et une « réalité » aux choses. Vous pourrez avoir la meilleure TV avec la définition ultime, cela ne vaudra jamais l’œil et la sensation kinesthésique du même lieu dans lequel vous vous trouvez.

L’isolement entraîne beaucoup de problèmes potentiels, jusqu’à plonger dans des déprimes. Il y a un confort dans cette illusion d’être avec du monde qui n’est pas là quand vous en avez besoin. S’imposer de sortir et de vivre des expériences hors du numérique reste encore une chose essentielle.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one
Pank

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Reflections of Pank / Snapshot #322: The Illusion of Connection in a World of Isolation
You know I’m not a fan of social media because, for most of us, they seem like worlds where we can have an illusion of closeness with others while remaining confined to the digital realm.

There are also many beautiful things in the connections that can form through groups, forums, or online games. The problem arises when the balance tips, and the physical world outside the digital sphere and its relationships no longer impact our lives as much as the digital world does.

If your offline daily life leads to discomfort and a sense of isolation, there’s a strong chance that an imbalance is present. As cool as your online interactions may be, a real void remains.

We might tell ourselves that this secondary world has, at times, become the only connected world we have in the solitude of the room we occupy. We might even think it compensates for something. Yet, in terms of psychic and emotional nourishment, the quality is not the same.

If “likes” and other exchanges or quests set up online bring emotions and moments of happiness, they are akin to “junk food”: they fill you up but leave you hungry a few hours later, driving you to seek out that nourishment again.

On the other hand, contact, touch, connection with others, sharing a drink or an activity, offers much more. It moves away from expectations, projections, or at least limits them, bringing a quality and a “reality” to things. You could have the best TV with the ultimate definition, but it will never match the eye and kinesthetic sensation of the actual place you find yourself in.

Isolation leads to many potential problems, even plunging into depression. There’s comfort in this illusion of being with people who aren’t there when you need them. Forcing yourself to go out and experience life beyond the digital realm remains an essential practice.

Take what is good and right for you.

Be one,
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #287 : La transe numérique

Si les outils numériques et le marketing exploitent intensément notre attention et nos sens, nous entrons dans un type de transe qui est peut-être moins hypnotique que numérique.

Cette transe numérique pousse les individus à chercher, dans une focalisation intense, à consommer rapidement de courts segments d’informations variées, principalement audio ou vidéo, pour satisfaire leur besoin de connaissance (et éviter le FOMO) ainsi que pour stimuler la dopamine.

Comme la transe hypnotique, la transe numérique entraîne des distorsions de temps et d’espace : les personnes peuvent traverser une route sans même vérifier la présence de véhicules.

Un facteur d’approfondissement particulièrement puissant est la saturation, qui en hypnose est également utilisée comme technique inductive. Plus les individus s’adonnent au binge-watching, plus leur besoin augmente, les éloignant du monde réel. Les parents se fâchent lorsque leurs enfants passent des heures sur TikTok, tout comme eux-mêmes passent parfois un temps considérable à attendre une notification WhatsApp, au point de ressentir des hallucinations ou des auto-suggestions négatives lorsqu’ils voient un accusé de réception sans réponse.

Cette transe devient pathologique, mais elle est si répandue qu’elle semble normale. On pourrait dire : si tout le monde est malade, n’est-ce pas simplement cela la normalité ?

Parce que la transe numérique est insidieuse, elle existe dans la communication via les réseaux sociaux, mais aussi dans le monde professionnel, avec cette surcharge d’e-mails et de réunions Zoom sans réel intérêt. Quand prendrons-nous conscience que nous tombons de plus en plus malades à cause de cette utilisation déviante des technologies ?

Et si vous pensez que ce n’est pas une maladie, certaines pathologies psychiques commencent par le déni de leur état et un sentiment de normalité.

Prenez ce qui résonne en vous.

Be one,
Pank
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maladiementale #hypnose #transe #saturation #transenumérique #abus #addiction

Reflections of Pank / Snapshot #287: Digital Trance

If digital tools and marketing are intensely exploiting our attention and senses, we are entering a trance type that is perhaps less hypnotic than digital.

This digital trance drives individuals to intensely focus on rapidly consuming brief segments of varied information, mostly audio or video, to satisfy their need for knowledge (and avoid FOMO) as well as for dopamine stimulation.

Like hypnotic trance, digital trance induces distortions of time and space: people may cross a road without even checking for vehicles.

A particularly powerful deepening factor is saturation, which in hypnosis is also used as an inductive technique. The more people engage in binge-watching, the more their need grows, distancing them from the real world. Parents get upset when their children spend hours on TikTok, just as they themselves might spend considerable time waiting for a WhatsApp notification, to the point of experiencing hallucinations or self-suggestions when they see a read receipt without a reply.

This trance becomes pathological, but it is so widespread that it seems normal. One might say: if everyone is sick, is it just normal?

Because digital trance is insidious, it exists in social media communication but also in the workplace, with this overload of emails and pointless Zoom meetings. When will we realize that we are becoming increasingly sick due to this deviant use of technology?

And if you think this is not an illness, some psychological disorders begin with denial of their state and a sense of normality.

Take what resonates within you.

Be one,
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #280 : Infopreneur ou Influencer, libre mais pas vraiment

Découvrez les illusions de liberté des infopreneurs et influenceurs sous l'emprise des algorithmes. Un regard critique sur la réalité du travail digital et les contraintes invisibles des réseaux sociaux.

Nous le lisons souvent et pouvons même discuter avec certains d’entre eux : il y a de plus en plus d’entrepreneurs, notamment dans le monde du web et des réseaux sociaux. Un argument souvent mis en avant, et légitime, est celui de la liberté : liberté de ton, d’emploi du temps, et de style de vie.

Cette manière de vendre son quotidien et sa liberté peut être tentante pour de nombreux salariés qui se sentent enfermés par des horaires stricts, le code du travail, et leur contrat. Il est facile de croire que celui qui poste sur TikTok ou YouTube est véritablement libre parce qu’il n’a pas de patron. Et pourtant…

Il y a bien un patron, et pire encore, il n’est même pas humain. C’est la pression de l’algorithme. Quand je regarde les réseaux, je suis stupéfait de voir que tout le monde propose les mêmes thèmes tendance. Et si, en fonction de ta spécialité, tu ne t’y plies pas, tu perds la vague du buzz, et donc des vues, et par conséquent, tes revenus.

Ces entrepreneurs vivent constamment dans la peur de ne pas publier au bon moment, de voir leur contenu démonétisé par un simple algorithme qui, en un instant, peut anéantir leur travail de la semaine.

Cette liberté est illusoire, mais surtout, alors que nous imaginons souvent dans les films de science-fiction des IA et des robots détenant le pouvoir, nous avons la preuve, depuis quelques années, que nous vivons déjà dans cette ère. Ce qui est encore plus ironique, c’est que si un créateur souhaite parler à un humain… c’est devenu quasiment impossible. L’informatique contrôle tout.

entreprise #IA #robot #pression #algorithmes

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one,
Pank

Reflections of Pank / Snapshot #280: Infopreneur or Influencer, Free But Not Really

We often read about it and can even talk to some of them: there are more and more entrepreneurs, especially in the world of the internet and social networks. One argument that is entirely valid is that of freedom: freedom of speech, schedule, and lifestyle.

This way of selling one’s daily life and freedom can be tempting for many employees who feel bound by schedules, labor laws, and contracts. It’s easy to believe that someone posting on TikTok or YouTube is genuinely carefree because they don’t have a boss. And yet…

There is indeed a boss, and worse still, it’s not even human. It’s the pressure of the algorithm. When I look at social networks, I am stunned to see everyone pushing the same trendy topics. And if, according to your niche, you don’t follow the trend, you lose the momentum of the buzz, and thus the views, and consequently, your income.

These entrepreneurs constantly live in fear of not releasing their video at the right time, or being demonetized by a simple algorithm that, in an instant, can ruin a week’s worth of work.

This freedom is illusory, but more than that, while we often think of sci-fi films that imagine AI and robots holding power, we have had proof for years now that we are already living in this era. The most amusing part? If a creator wants to talk to a human… it’s nearly impossible. Technology governs everything.

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Take what is good and right for you.
Be one,
Pank

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