Réflexions de Pank / Instantané #421 : Le Pretalk

L'article de Pank, "Instantané #421", explore la complexité du prétalk en hypnose. Il met en lumière comment les expériences négatives passées ou les dénigrements entre praticiens créent des préjugés chez les clients, qui pensent savoir ce qu'est l'hypnose. Pank distingue l'hypnose de spectacle de l'hypnothérapie et suggère d'aller au-delà des explications théoriques. Il propose d'intégrer une mise en pratique rapide pendant le prétalk pour que le consultant puisse vivre une transe concrète, rendant ainsi l'enseignement plus efficace et ancré dans l'expérience.

Nous sommes habitués à réaliser des pretalks pour les nouvelles personnes qui découvrent l’hypnose. Hier, on m’a fait part d’une chose que je trouve triste dans l’hypnose : certains ont tellement vécu d’expériences négatives ou des praticiens ont tellement dénigré le travail des autres, que les clients arrivent en ayant l’impression de savoir ce qu’est l’hypnose sans réellement en connaître la nature.

Chacun a sa propre manière de proposer le prétalk. Certains donnent des idées de ce qu’est l’hypnose à travers des exemples et des transes quotidiennes, d’autres seront très simples, d’autres encore très techniques. À vous de savoir ce qui peut être le mieux compris. Mais lorsque le biais d’ancrage est issu de premières expériences parfois décevantes, cela devient vraiment compliqué.

Parfois aussi, c’est l’inverse : des hypnotiseurs de scène ou de rue ont fait vivre une session géniale et pleine de sensations, mais qui ne ressemble en rien à ce qui va se passer dans une séance d’hypnothérapie. Et même si les inductions et les deepeners sont les mêmes, le thème abordé est tellement moins léger qu’il n’y aura clairement pas les mêmes perceptions pour le consultant.

Notre prétalk doit à la fois reprendre ce qui est acquis, parfois recadrer ce qui est proposé par le praticien, et surtout, mettre le plus rapidement en place une façon de vivre ce qu’est une transe et celle « disponible » dans le cadre de l’accompagnement.

Alors, parfois, au lieu de passer des dizaines de minutes à exposer son prétalk, une petite explication et une mise en pratique facilitent rapidement les choses et offrent la possibilité de continuer avec des éléments concrets et un retour sur le vécu du partenaire de session.

Le prétalk devient alors plus concret et un enseignement qui passe à la fois par le corps et par le conscient/subconscient.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #421: The Pretalk

We are used to conducting pretalks for new people discovering hypnosis. Yesterday, I was told something I find sad about hypnosis: some people have had so many negative experiences, or some practitioners have disparaged the work of others so much, that clients arrive feeling like they know what hypnosis is without truly understanding its nature.

Everyone has their own way of offering the pretalk. Some give ideas of what hypnosis is through examples and daily trances, others will be very simple, still others very technical. It’s up to you to know what can be best understood. But when the anchoring bias comes from sometimes disappointing first experiences, it becomes really complicated.

Sometimes it’s the opposite: stage or street hypnotists have delivered a brilliant session full of sensations, but which bears no resemblance to what will happen in a hypnotherapy session. And even if the inductions and deepeners are the same, the theme addressed is so much less lighthearted that the consultant clearly won’t have the same perceptions.

Our pretalk must both revisit what is already understood, sometimes reframe what the practitioner offers, and most importantly, quickly establish a way to experience what a trance is and the one « available » within the context of the support.

So, sometimes, instead of spending dozens of minutes explaining your pretalk, a small explanation and a practical application quickly facilitate things and offer the possibility to continue with concrete elements and a feedback on the session partner’s experience.

The pretalk then becomes more concrete and a teaching that involves both the body and the conscious/subconscious mind.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Les Deux Faces de l’Hypnose : Lumière et Ombre d’une Discipline Puissante

L'auteur souligne la nécessité de reconnaître le potentiel manipulateur de l'hypnose, souvent occulté par une vision idéalisée des praticiens. Il met en lumière les abus possibles en hypnose de scène et les dérives dans le cadre thérapeutique liées aux besoins de pouvoir et de sexualité. L'article plaide pour une communication transparente sur les risques potentiels afin de rétablir la confiance et de contrer l'image négative de la discipline, en insistant sur l'importance de la transparence et de l'enregistrement des séances.

Montrer que la discipline qu’est l’hypnose peut aussi être utilisée de façon manipulatoire et centrée sur son opérateur est à mes yeux une nécessité. Beaucoup de praticiens, et cela concerne aussi les Anglo-Saxons, n’y adhèrent pas et préfèrent partager l’idée que si les hypnotistes sont bons, c’est qu’ils ont de bonnes intentions.

Comme si l’expertise technique avait quelque chose à voir avec la coloration morale de son utilisateur. Non, un excellent praticien peut très bien avoir des intentions et une utilisation malveillante (ou en tout cas centrée sur son bénéfice). On l’a vu dans des choses aussi simples que l’hypnose de scène ou de rue, où il y a eu de nombreux “abus de pouvoir” pour donner un spectacle au détriment des spectateurs.

Pour ce qui est de la thérapie, les articles de journaux et les faits divers nous montrent que le cadre d’accompagnement peut facilement éclater quand il y a une possibilité de satisfaction du besoin de pouvoir et de sexualité. Du coup, on se retrouve avec une discipline qui peut être utilisée de multiples façons et avec des intentions “négatives”.

Alors pourquoi ne pas en parler ? Parce que nous allons perdre la confiance des néophytes. Il n’y a pas besoin de cela sachant que l’une des images premières de notre discipline est de manipuler et de faire dire des choses secrètes. Nous avons déjà une image négative, et si nous avons des pre-talk et des recadrages qui sont assez précis, c’est justement parce que l’image populaire de notre discipline est mauvaise.

On devrait peut-être aussi dire que oui, il peut y avoir de la manipulation, mais que ce n’est pas le cadre dans le cabinet, la rue ou la scène, et qu’en plus vous enregistrez et donc qu’il y aura toutes les preuves s’il y a des déviances et agressions. Parler de notre discipline avec sincérité éviterait de faire croire à ceux qui s’y intéressent que le nuage radioactif a fait demi-tour avant l’Alsace, et que nous n’avons aucun danger…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

The Two Sides of Hypnosis: Light and Shadow of a Powerful Discipline

Showing that the discipline of hypnosis can also be used in a manipulative way and centered on its operator is, in my opinion, a necessity. Many practitioners, and this also concerns Anglo-Saxons, do not adhere to this and prefer to share the idea that if hypnotists are good, it is because they have good intentions.

As if technical expertise had anything to do with the moral coloring of its user. No, an excellent practitioner can very well have malicious intentions and use (or at least be centered on their own benefit). We have seen this in things as simple as stage or street hypnosis, where there have been numerous « abuses of power » to put on a show at the expense of the spectators.

Regarding therapy, newspaper articles and news items show us that the support framework can easily break down when there is a possibility of satisfying the need for power and sexuality. As a result, we find ourselves with a discipline that can be used in multiple ways and with « negative » intentions.

So why not talk about it? Because we will lose the trust of neophytes. There is no need for that, knowing that one of the primary images of our discipline is to manipulate and make people say secret things. We already have a negative image, and if we have pre-talks and reframing that are quite precise, it is precisely because the popular image of our discipline is bad.

Perhaps we should also say that yes, there can be manipulation, but that this is not the setting in the office, the street, or the stage, and that moreover you record and therefore there will be all the evidence if there are deviations and aggressions. Speaking about our discipline with sincerity would prevent those who are interested in it from believing that the radioactive cloud turned back before Alsace, and that we have no danger…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #375 : La gestion de la douleur, une base essentielle

Cet article de Pank met en lumière l'importance cruciale de la gestion de la douleur dans l'apprentissage et la pratique de l'hypnose. Soulignant que l'hypnose est intrinsèquement liée au soulagement de la douleur physique, l'auteur déplore le manque d'emphase sur cette compétence fondamentale dans les formations actuelles. Il rappelle l'approche de John Butler sur la nécessité d'une pratique régulière de l'autohypnose pour maîtriser la gestion de la douleur et suggère de réintégrer cet aspect essentiel dans le cursus de l'hypnose, en complément du travail psychologique.

La gestion de la douleur est certainement l’élément le plus important pour tout apprenant en hypnose. Si elle est à l’origine de l’utilisation de cette discipline, pour “guérir” mais surtout soulager, l’hypnose offre une capacité à analgésier la majeure partie des problématiques physiques que nous vivons.

Il arrive néanmoins souvent que la plupart des apprenants ou des praticiens n’utilisent pas vraiment cette capacité fondamentale qu’offre l’hypnose : celle de gérer au mieux leurs douleurs.

S’il y a une chose réellement certaine, c’est que tout un chacun va, à un moment ou à un autre dans sa vie, finir par avoir des douleurs, et la gestion de ces dernières est un atout qui pourra améliorer des séquences de vie particulièrement complexes.

Alors, qu’est-ce qui fait que les hypnotistes n’utilisent pas davantage cette capacité ? Je vous rappelle que John Butler avait partagé l’idée que pour devenir un spécialiste de la douleur et avoir une capacité rapide à ne plus souffrir, il était nécessaire de s’exercer très régulièrement à entrer en transe, en auto-hypnose, afin d’orienter et de développer une autre capacité à gérer les différents maux.

Il est certain que nous ne savons pas ce que le futur nous proposera, ni le type de douleur que nous allons devoir gérer. Néanmoins, plus nous utilisons l’autohypnose, plus nous connaissons nos propres capacités, plus nous sommes à l’écoute de notre corps, plus nous allons avoir la compétence d’arriver à transformer l’information douloureuse vers une forme de neutralisation.

Bien sûr, il n’est pas toujours simple de réussir quand nous sommes dans des phases de stress ou que nous avons un choc psycho-émotionnel. C’est pour cette raison qu’il est impératif de développer cette compétence en amont, et de ne pas attendre d’être dans des phases de souffrance pour commencer à vouloir travailler sur elle.

Aujourd’hui, dans les formations, il est assez rare de travailler sur la douleur, parce que la plupart du temps nous nous orientons vers une démarche qui se veut plus psychologique que physique. Pourtant, ne serait-ce qu’apprendre une simple transe somnambulique qui, au travers d’une rapide suggestion, permet de diminuer voire de retirer toute sensation, pourrait être un atout qui pourra être utilisé tout au long d’une vie.

Remettons dans le cursus de l’hypnose, comme base fondamentale, la gestion des maux, qu’ils soient bien sûr physiques, et puis après, avec un travail parfois plus complexe, psychiques ?

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #375: Pain Management, the Foundation

Pain management is certainly the most important element for any hypnosis learner. If it is at the origin of the use of this discipline, to heal but above all to relieve, hypnosis offers a capacity to analgesize the majority of the physical problems we experience.

Nevertheless, it often happens that most learners or practitioners do not really use this fundamental capacity that hypnosis offers: that of managing their pain in the best possible way.

If there is one truly certain thing, it is that everyone will, at one time or another in their life, end up experiencing pain, and managing it is an asset that can improve particularly complex life sequences.

So, what makes hypnotists not use this capacity more often? I remind you that John Butler shared the idea that to become a pain specialist and have a rapid ability to no longer suffer, it was necessary to practice entering trance, self-hypnosis, very regularly in order to orient and develop another ability to manage different ailments.

It is certain that we do not know what the future holds for us, nor the type of pain we will have to manage. Nevertheless, the more we use self-hypnosis, the more we know our own capacities, the more we listen to our body, the more competent we will be in transforming painful information into a form of neutralization.

Of course, it is not always easy to succeed when we are in phases of stress or when we have a psycho-emotional shock. It is for this reason that it is imperative to develop this skill beforehand, and not to wait until we are in phases of suffering to start wanting to work on it.

Today, in training courses, it is quite rare to work on pain, because most of the time we orient ourselves towards an approach that is more psychological than physical. However, learning even a simple somnambulistic trance which, through a rapid suggestion, makes it possible to reduce or even remove any sensation, could be an asset that can be used throughout one’s life.

Should we put back into the hypnosis curriculum, as a fundamental basis, the management of ailments, whether they are of course physical, and then afterwards, with sometimes more complex work, psychological?

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #343 : Deux modèles qui changent tout

Cet article explore deux modèles distincts du conscient et du subconscient en hypnose. Le premier modèle considère l'inconscient comme une source de sagesse et de solutions, tandis que le second le voit comme un enfant à éduquer.  Ces deux approches influencent la manière dont les praticiens mènent leurs séances d'hypnose.

En hypnose, nous savons que l’explication classique du conscient et du subconscient est erronée. Nous l’utilisons depuis plus d’un siècle, mais les neurosciences nous offrent aujourd’hui la possibilité de recadrer notre compréhension. Cependant, il est rare de pouvoir entrer dans les détails lors d’un pré-talk, d’autant plus que notre consultant recherche généralement une compréhension basique.

Deux cartographies opposées se distinguent des nombreuses autres façons d’expliquer le conscient et le subconscient.

Premier modèle: Le Conscient, associé à la réflexion et à la logique, doit être « endormi » pour laisser place à l’Inconscient, qui représente l’ensemble des fonctions et ressources non gérées par le conscient. L’hypothèse est que l’Inconscient a toutes les réponses, qu’il est protecteur et bienveillant. Si nous avons un problème, c’est que nous devons le comprendre et lui demander de se réorienter pour notre bien-être.

Second modèle: Le conscient représente la logique, l’analyse, la mémoire à court terme et la volonté, tandis que le subconscient englobe la mémoire à long terme, les émotions, les valeurs, les croyances, les schémas de comportement et la jauge d’énergie. Le subconscient est considéré comme un enfant de 5 ans qui fait de son mieux avec ce qu’il a compris.

Ces deux modèles changent complètement l’approche des séances d’hypnose. Dans le premier cas, l’Inconscient trouve les solutions en mettant le conscient en pause. Dans le second, on privilégie l’éducation du subconscient et un dialogue avec le conscient pour traduire ce qu’il exprime.

Il est utile de connaître la vision du praticien, car cela oriente la façon d’aborder les problématiques. D’un côté, l’écoute passive est privilégiée, tandis que de l’autre, on se rapproche des modèles psychothérapeutiques classiques d’échange.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #343: Two Models That Change Everything

In hypnosis, we know that the classic explanation of the conscious and subconscious is flawed. We have been using it for over a century, but neuroscience now offers us the opportunity to reframe our understanding. However, it is rare to be able to go into detail during a pre-talk, especially since our client is usually looking for a basic understanding.

Two opposing maps stand out from the many other ways of explaining the conscious and the subconscious.

First model: The Conscious, associated with reflection and logic, must be « put to sleep » to give way to the Unconscious, which represents all the functions and resources not managed by the conscious. The hypothesis is that the Unconscious has all the answers, that it is protective and benevolent. If we have a problem, it is because we must understand it and ask it to reorient itself for our well-being.

Second model: The conscious represents logic, analysis, short-term memory and will, while the subconscious encompasses long-term memory, emotions, values, beliefs, behavior patterns and the energy gauge. The subconscious is considered like a 5-year-old child who does the best with what he has understood.

These two models completely change the approach to hypnosis sessions. In the first case, the Unconscious finds the solutions by pausing the conscious. In the second, we favor the education of the subconscious and a dialogue with the conscious to translate what it expresses.

It is useful to know the practitioner’s vision, as this guides how to approach problems. On the one hand, passive listening is preferred, while on the other, we are closer to the classic psychotherapeutic models of exchange.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #320 : Entamer un accompagnement pour une nouvelle année

Le début d'année est une opportunité idéale pour entamer un accompagnement personnalisé. Qu'il s'agisse de surmonter des problématiques profondes ou d'atteindre de nouveaux objectifs, un praticien peut offrir un soutien adapté à vos besoins. Ce cheminement vous permettra d’observer votre évolution sur une année, en tirant parti des influences systémiques et saisonnières pour amplifier vos actions futures.

J’utilise volontairement la notion d’accompagnement plutôt que de thérapie, car cette dernière peut parfois s’orienter au-delà des symptômes et motivations initiales. Dans ce contexte, il est essentiel de bien comprendre ce que propose le praticien que vous choisissez de consulter.

En effet, certains praticiens se concentrent uniquement sur la gestion des symptômes et des problématiques liées au mal-être psychique, souvent en complément d’un cadre psychologique. D’autres, en revanche, orientent leur accompagnement vers des objectifs rarement associés à la thérapie traditionnelle, tels qu’un recadrage des perceptions ou une volonté d’atteindre des objectifs spécifiques.

Le terme « accompagnement » s’adapte parfaitement à ceux qui souhaitent atteindre un nouveau palier dans leur vie. Parfois, au fur et à mesure de l’avancée, des problématiques plus profondes peuvent émerger et nécessiter d’être traitées. À l’inverse, ce qui commence comme un travail sur un problème bien défini peut évoluer, une fois résolu, vers des envies connexes nécessitant également le soutien d’un praticien.

Le début d’année, avec ses nombreux potentiels, offre une belle opportunité pour poser des jalons, que ce soit pour avancer sur des problèmes personnels ou pour atteindre des objectifs différents. Les praticiens, selon les cadres qu’ils proposent, peuvent être un soutien précieux pour accompagner votre progression et approfondir votre conscience de vous-même.

L’avantage de débuter maintenant est de pouvoir observer votre évolution sur une année entière. Vous pourrez analyser les hauts et les bas en fonction des périodes et des saisons, et comprendre comment les influences systémiques et circonstancielles vous affectent ou vous renforcent. Cela vous permettra de vous prémunir contre les difficultés et d’amplifier vos actions pour les années à venir.

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,
Pank
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Reflections of Pank / Snapshot #320: Starting a Journey of Guidance for a New Year

I deliberately use the term « guidance » rather than « therapy » because therapy often takes a direction that goes beyond initial symptoms and motivations. In this sense, it’s essential to understand what the practitioner you choose has to offer.

Indeed, some practitioners focus solely on managing symptoms and addressing issues of psychological discomfort, often within a psychological framework. Others, however, aim to help with goals not typically associated with therapy, such as reframing perceptions or achieving specific objectives.

The term « guidance » is well-suited for those who aim to reach a new level in their lives. As progress is made, deeper issues may arise that require attention. Conversely, what begins as a journey addressing a clearly defined problem may evolve into exploring related aspirations with the support of a practitioner.

The beginning of the year, full of potential, is an excellent time to set milestones, whether for personal growth or other objectives. Depending on their framework, practitioners can be valuable allies in supporting your progress and enhancing your self-awareness.

Starting now offers the added benefit of observing your evolution over an entire year. You can track your ups and downs across different periods and seasons and understand how systemic and circumstantial factors affect or strengthen you. This enables you to protect yourself from challenges and amplify your efforts for the years to come.

Take only what is good and right for you.

Be one,
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #312 : Imposer son thérapeute

Recommander un bon praticien à ses proches est une démarche naturelle, mais la thérapie repose avant tout sur l’alliance thérapeutique et la connexion personnelle. Imposer un praticien, même compétent, peut entraver le processus. La thérapie doit être une quête individuelle, fondée sur des choix qui résonnent avec soi.

Il arrive fréquemment que, si nous avons eu un bon praticien qui a su nous aider, nous souhaitions le recommander à nos amis ou à notre famille qui en auraient besoin. Cela est tout à fait légitime. Cependant, un praticien – et plus encore la dynamique qui se crée dans l’accompagnement – ne peut être assimilé à une simple relation avec une entreprise de services classique.

Ce qui importe davantage que le praticien en lui-même, c’est ce qu’on appelle l’alliance thérapeutique. Celle-ci joue un rôle essentiel dans le travail qui sera mis en place. Bien sûr, il est possible de créer une alliance avec n’importe quel praticien dans un cadre d’accompagnement. Mais cela reste une idée théorique.

Lorsque nous sommes face à une personne qui ne nous correspond pas, envers laquelle nous avons des a priori ou avec qui nous ressentons un faible désir d’engager un travail thérapeutique, il y a de fortes chances que, consciemment ou non, nous nous refermions. De plus, si nos attentes envers une séance d’hypnose sont excessives, le risque est grand que celle-ci n’apporte que peu de résultats.

Lorsque l’on suggère à un consultant de trouver un praticien avec lequel il pourrait ressentir une connexion, la réponse récurrente est souvent : « Oui, mais X m’a dit qu’il fallait que je vienne te voir. » Il peut s’agir d’un parent, d’un ami ou d’un collègue. Avec la meilleure des intentions, ces personnes insistent pour qu’on consulte leur praticien, celui qui les a aidés.

Mais ce n’est pas toujours la démarche la plus adaptée. La thérapie est une quête personnelle, avec ses propres protagonistes, ses erreurs et ses réussites dans les rencontres. Dès le départ, la recherche de la bonne personne pour vous accompagner doit être un choix personnel, et non l’imposition d’un praticien, même réputé pour ses compétences.

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,
Pank
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Reflections by Pank / Snapshot #312: Imposing Your Therapist

It often happens that, when we have had a good practitioner who helped us, we want to recommend them to our friends or family who might benefit from their expertise. This is entirely legitimate. However, a practitioner – and even more so the dynamic that forms during the therapeutic process – is not like a relationship with a conventional service provider.

What matters more than the practitioner themselves is what is called the therapeutic alliance. This alliance plays a crucial role in the work to be done. Of course, it is theoretically possible to create such an alliance with any practitioner in a therapeutic context. However, this remains a theoretical idea.

When we face someone who does not resonate with us, toward whom we hold biases, or with whom we feel little desire to engage in therapy, there is a high likelihood that, consciously or unconsciously, we will close ourselves off. Moreover, if we hold excessive expectations for a hypnotherapy session, there is a significant chance that it will yield little benefit.

When suggesting to a client to find a practitioner with whom they might feel a connection, a common response is: “Yes, but X told me I had to see you.” This often comes from a parent, friend, or colleague. With the best of intentions, these individuals insist on consulting their practitioner, the one who helped them.

However, this is not always the best approach. Therapy is a personal journey, with its own characters, mistakes, and successes in the encounters along the way. From the outset, the search for the right person to guide you must be a personal choice, not the imposition of a practitioner, even one renowned for their skills.

Take only what feels right and true for you.

Be one,
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #254 : Mettre ses valeurs dans son cadre d’accompagnement

Dans cet article, nous explorons l'importance d'intégrer ses valeurs personnelles dans le cadre d'accompagnement thérapeutique. Nous discutons de la manière dont un cadre flexible et bien défini peut améliorer l'efficacité des soins, tout en respectant les attentes éthiques. La relation entre le praticien et le client est examinée à travers le prisme du transfert et du contre-transfert, soulignant l'importance de choisir un praticien en accord avec ses propres valeurs pour une thérapie plus authentique et bénéfique.

Trouver son cadre de travail et, par conséquent, son approche dans l’accompagnement n’est pas toujours chose aisée. En effet, les praticiens sont souvent amenés à se remettre en question, ce qui peut également avoir un impact sur leur clientèle.

Un cadre n’est pas nécessairement figé dans le temps ; les praticiens peuvent décider d’adopter différentes méthodes, de mettre en place diverses règles, leur permettant ainsi d’évoluer vers une approche plus juste et, par conséquent, plus efficace dans ce qu’ils proposent.

Nous ne pouvons pas nier ce que nous sommes ni notre histoire ; nous ne pouvons empêcher nos schémas de fonctionnement ou notre personnalité de s’exprimer. Même si nous cherchons à accueillir avec neutralité, cela reste un idéal : nous opérons toujours un recadrage interne pour décider de ce que nous allons faire des données qui nous sont partagées.

Lorsque les cadres sont clairement définis par le praticien, le consultant sait où il va et ce qu’il peut en attendre. Nous pouvons, par exemple, choisir de ne recevoir que des personnes âgées ou, au contraire, des jeunes, nous spécialiser dans l’arrêt du tabac ou dans la sexualité. En fonction de nos appétences et de nos compétences, nous pouvons proposer une consultation qui reflète ce que nous sommes et ce que nous souhaitons partager.

Dans ma réflexion sur l’éthique (https://heyzine.com/flip-book/4a1e3b8596.html), je réfléchis sur le fait qu’il est justement plus éthique que les consultants puissent choisir un praticien en fonction de ce qu’il souhaite mettre en avant. Cela pourrait sembler discriminant, mais en réalité, cela protège et aide dans le choix de l’accompagnant. Si les médecins n’ont pas le choix et doivent recevoir tout le monde en restant neutres et laïques, ce n’est pas le cas pour un praticien dans son cabinet privé.

Un praticien peut être religieux, athée, conservateur ou progressiste ; cela orientera automatiquement sa manière d’aborder les thèmes discutés. Pour de nombreux clients, il est important de ressentir qu’ils sont compris et reconnus dans des valeurs communes.

L’essentiel est de pouvoir ouvrir un espace où la personne en demande d’accompagnement puisse se sentir entendue. Au-delà de la technique de l’alliance thérapeutique, il y aura une facilitation du transfert. Mais surtout, en connaissant le cadre et la posture qu’il propose, le praticien pourra travailler et exploiter son contre-transfert, non pas en le niant, mais en l’orientant de manière stratégique pour le bien-être de son client.

transfert #valeurs #contretransfert #croyances #neutralité #accueil

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Reflections by Pank / Snapshot #254: Integrating One’s Values into the Framework of Support

Finding one’s framework of practice and, consequently, one’s approach to providing support is not always an easy task. Indeed, practitioners often need to question themselves, which can also impact their clients.

A framework is not necessarily fixed over time; practitioners may decide to adopt different methods and establish various rules, allowing them to evolve toward a fairer and, consequently, more effective approach in what they offer.

We cannot deny who we are or our history; we cannot prevent our behavioral patterns or personality from expressing themselves. Even if we strive to welcome others with neutrality, this remains an ideal: we are always engaging in internal reframing to decide what to do with the information shared with us.

When practitioners clearly define their framework, the client knows where they are going and what they can expect. For example, we may choose to see only elderly clients or, conversely, younger ones, or specialize in smoking cessation or sexuality. Depending on our preferences and competencies, we can offer a consultation that reflects who we are and what we wish to share.

In my reflection on ethics (https://heyzine.com/flip-book/4a1e3b8596.html), I consider that it is actually more ethical for clients to choose a practitioner based on what the practitioner wishes to emphasize. While this might seem discriminatory, in reality, it protects and aids the client in choosing the right support. While doctors are obligated to see everyone and must remain neutral and secular, this is not the case for a practitioner in private practice.

A practitioner can be religious, atheist, conservative, or progressive; this will naturally influence how they approach the topics discussed. For many clients, it is important to feel understood and recognized within shared values.

The key is to create a space where the person seeking support can feel heard. Beyond the technique of the therapeutic alliance, there will be a facilitation of the transference. But more importantly, knowing the framework and stance the practitioner offers, they can work with and utilize their countertransference, not by denying it, but by strategically directing it for the client’s well-being.

transference #values #countertransference #beliefs #neutrality #welcome

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

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Réflexions de Pank / Instantané #148 : Indépendant mais toujours au travail »

Nous sommes nombreux, en tant que praticiens, à être indépendants. J’expliquais il y a quelque temps que nos consultations coûtent entre 50 et 150 euros en moyenne, selon les choix de chacun, mais cela ne représente pas vraiment notre taux horaire.

Nous en avions parlé dans le podcast avec les copains, sur le sujet de combien gagnent les praticiens : HnO Podcast #118 : Les Hypnos, coachs, accompagnants, combien ça gagne ? comment ça vit ? 1/3. Les praticiens cumulent des actions constantes en lien avec leur travail. Il y a la communication, il y a les articles ou autres productions à partager. Il y a également la prise d’informations à travers des formations, des lectures ou autres échanges en groupe.

La notion d’indépendance est réelle mais relative. Il existe une dépendance à des actions constantes, même pendant les vacances ou les week-ends. Si le praticien se documente sur sa profession pendant ses congés, ou pense à un nouveau concept, il travaille.

En somme, pour une heure de consultation, le temps de travail réel est certainement de plusieurs heures de « préparation » et « d’attention au travail flottant ».

Il est difficile pour beaucoup de nouveaux arrivants de se rendre compte que, dans les moments sans consultation, il ne se passe rien. Ce n’est pas un moment apaisant et vide. Au contraire, les méninges sont sollicitées pour trouver comment obtenir de nouvelles sessions.

Naturellement, des options viennent en tête pour développer son chiffre d’affaires. La plupart du temps, cela implique de proposer des formations, des partages de compétences. C’est d’ailleurs parfois une erreur à moyen terme, car les séminaires apportent de l’argent mais limitent l’effort pour acquérir une clientèle, et donc de progresser dans ce qui est le cœur de métier du praticien.

Être indépendant n’est pas une façon de vivre son activité professionnelle vraiment « tranquille ». Nous pouvons avoir cette impression, parce qu’il n’y a plus de hiérarchie directe, mais la demande et les besoins financiers deviennent cette pression quotidienne qui ne cesse de se rappeler à vous, de jour comme de nuit.

#travail #indépendant #thérapeute #hypnose #praticien #argent #pratique #chiffredaffaires 

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #39 : Offrir des opportunités

Les coaches et autres accompagnateurs ont la possibilité d’aider de nombreuses personnes à améliorer leur vie. Cependant, cela ne convient pas à tout le monde et il est difficile de trouver le système qui nous correspond le mieux. De plus en plus de personnes consultent des praticiens dans l’espoir de progresser dans leur quotidien.

En tant qu’aidants, nous pourrions souhaiter garantir le succès de toutes nos démarches, mais nous savons que ce n’est pas possible. C’est frustrant et parfois difficile, mais nous devons accepter l’idée que parfois nous n’aidons qu’à avancer à petit pas.

Nous devons mettre de côté notre ego et nos illusions de toute-puissance technique, et nous concentrer sur la nature de notre profession. Nous sommes là pour soutenir nos pairs qui souffrent. Si nous pouvions offrir des certitudes, nous le ferions, mais si un praticien vous en propose aujourd’hui, il y a probablement anguille sous roche.

Nous jonglons avec les incertitudes, les retours inattendus et les structures instables. Nous possédons des compétences et des possibilités qui relèvent du domaine du possible sans jamais être dans celui de l’infaillibité. Ainsi, de session en session, de rencontres en apprentissages, nous comprenons, supposons,, observons et orientons en nous basant sur notre expérience qui deviendra notre expertise.

Nous ouvrons des portes, facilitons les réalisations, faisons observer les possibilités et proposons des décisions constructives. Nous encourageons l’exploration des opportunités de l’esprit, des potentiels et des ressources. Prendre conscience que nous nous trouvons dans des brèches exploitables ravive une étincelle.

En revenant d’une session, un partenaire peut se dire que tout est possible, que peut-être les choses prendront une autre forme. Sans promettre une résolution, nous recréons une forme de mobilité qui peut sortir d’un état d’esprit figé. Le praticien de discipline complémentaire vous oriente vers les possibilités de votre être, un peu comme un kinésithérapeute qui vous guide et vous donne les clés pour retrouver le bon fonctionnement de votre corps. Tout comme nos confrères en thérapie manuelle, nous offrons des options et orientons vers des exercices à prendre en compte et à intégrer dans votre routine quotidienne, pour atteindre des objectifs possibles et réalisables.

Tout ne conduira pas toujours à des avancées extraordinaires, mais au moins, il y aura eu l’opportunité de changer de perspective, d’emprunter un autre chemin et de commencer une nouvelle voie, suggérant que tout état interne est en transition, offrant de nouvelles possibilités à venir. Redécouvrir l’impermanence et la mobilité de la vie.

Comment offrez-vous des opportunités à vos partenaires ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One
Pank

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Hypnosophie #776: Être un praticien congruent pour réussir ? Non, être un pro adaptable c’est mieux.

Une réflexion sur la congruence, le « vrai » et les attentes des partenaires / clients.

Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
La connaissance est Partage
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous
Be One
Pank

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