Réflexions de Pank / Instantané #201 : La difficulté de suivre l’air du temps

Il est difficile pour la plupart des gens de rester à la page face à l’évolution constante de la société. La plupart du temps, nous nous adaptons durant l’enfance et l’adolescence à des codes et des schémas qui se répètent dans nos environnements. Qu’il s’agisse des codes sociaux ou des valeurs davantage liées à nos microcosmes comme la famille et les cercles premiers.

Dans l’apprentissage de toutes ces informations et le devoir de s’y plier pour intégrer un système, nous intériorisons des croyances et des comportements que nous allons considérer comme normaux. On le voit bien en cabinet que des personnes d’une cinquantaine d’années s’étonnent parfois que leur enfance soit en fait dissonante. Ils vont répondre que pour eux, ces comportements et ces interactions avec leur environnement étaient la façon de se comporter, voire de s’aimer, de façon standard.

Nous sommes donc un mélange entre notre personnalité innée, les processus éducatifs (volontaires ou involontaires) et les acquis. Nous réussissons, bon an mal an, à nous adapter à un système, la société ou les microcosmes de cette dernière. Comme nous avons besoin de nous sécuriser, les codes les plus simples et les réponses que nous parvenons le plus facilement à appliquer deviennent nos façons de vivre, par conséquent de se comporter et de penser.

Si nous ne sortons pas de nos microcosmes, nous pouvons rester une bonne partie de notre vie avec les mêmes réponses aux mêmes stimuli, ce que nous observons aussi bien dans les petits villages que dans les quartiers sensibles. Cependant, il y a inévitablement un renouvellement des codes qui se fait au fil du temps.

Si une chose transforme tout ce qui existe, c’est le temps. Aucune civilisation, aucun modèle de pensée n’a pu rester le même, voire survivre, avec le temps qui s’écoule. Les nouvelles générations vont avoir des réponses nouvelles aux modèles proposés par les générations précédentes. Les traditions ou les valeurs du passé, et parfois même simplement de 2-3 générations avant, semblent inintéressantes, obsolètes et non adaptées à un monde qui n’est pas aussi cloisonné que le microcosme où elles ont évolué.

Par conséquent, de nouvelles règles, de nouvelles valeurs ou comportements émergent. Un exemple simple : avant et après Internet, puis avant et après les réseaux sociaux. Ce qui va impacter le mini-univers dans lequel, avec le temps, nous avons fusionné. Dès lors, tous les efforts que nous avons mis en place pour comprendre, accepter ou nous adapter aux codes deviennent obsolètes.

Devoir utiliser une énergie importante pour se réapproprier de nouveaux processus semble trop difficile, voire fatiguant (à moins que nous n’en soyons à l’origine).

En conclusion, soit nous évoluons avec le monde et restons le plus possible dans son espace, soit nous devenons des réactionnaires, luttant pour un retour à un passé révolu, mais qui de facto… a déjà disparu.

#temps #tradition #progressisme #effort #énergie #changement #adaptation

 Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #201: The Struggle to Keep Up with the Times

It’s challenging for most people to stay up-to-date with society’s ever-changing norms and expectations. During childhood and adolescence, we primarily adapt to the codes and patterns that repeat within our environments. These include both social norms and values specific to our microcosms, such as family and close circles.

As we learn and conform to this information to integrate into a system, we internalize beliefs and behaviors that we come to consider normal. We often see this in therapy sessions, where people in their fifties express surprise that their childhood was actually quite different from the norm. They’ll explain that, for them, these behaviors and interactions with their environment were the standard way to act and even love.

We are, therefore, a blend of our innate personality, our upbringing (both intentional and unintentional), and our acquired knowledge. We manage, year after year, to adapt to a system, whether it’s society as a whole or smaller social circles. Because we have a need for security, the simplest codes and the most readily applicable responses become our ways of living, and consequently, our ways of behaving and thinking.

If we don’t venture outside our microcosms, we may remain for a significant portion of our lives with the same responses to the same stimuli. This is evident in both small villages and underserved neighborhoods. However, there is inevitably a renewal of codes that occurs over time.

If anything transforms everything in existence, it’s time. No civilization, no thought model, has been able to remain the same or even survive the passage of time. New generations will have new responses to the models proposed by previous generations. The traditions or values of the past, and sometimes even just 2-3 generations before, seem uninteresting, outdated, and ill-suited to a world that is not as compartmentalized as the microcosm in which they evolved.

Consequently, new rules, values, or behaviors emerge. A simple example: before and after the internet, and then before and after social media. This impacts the mini-universe we’ve merged into over time. As a result, all the efforts we’ve put into understanding, accepting, or adapting to these codes become obsolete.

Putting in significant effort to relearn new processes can seem too difficult or tiring (unless we’re the ones initiating the change).

In conclusion, we either evolve with the world and stay as much within its space as possible, or we become reactionaries, fighting for a return to a bygone era that has, de facto, already disappeared.

#time #tradition #progressivism #effort #energy #change #adaptation

Only take what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #138 : Les grapplers qui veulent frapper

Durant les semaines consacrées à la Luta Livre, nous intégrons un entraînement aux frappes dès le jeudi. L’objectif est de former des grapplers capables de gérer des frappes. Souvent, les élèves qui choisissent le Jiujitsu ou la Luta Livre ne sont pas particulièrement attirés par les percussions.

Cependant, il est regrettable de se limiter à une illusion d’efficacité si nous ne sommes pas préparés à affronter des combattants qui cherchent le KO avec leurs armes naturelles. Il est intéressant de constater que certains grapplers, qui ne savaient pas frapper ou qui n’y voyaient pas d’intérêt, peuvent découvrir un outil presque « magique ».

Dans le monde du MMA, nous observons des lutteurs au palmarès impressionnant abandonner leur distance de prédilection pour le combat au poing. Réaliser qu’un simple coup peut mettre KO un adversaire avec peu d’effort est une découverte surprenante.

Quand on considère la difficulté de la lutte et de ses techniques qui exigent toujours force et endurance, la frappe, surtout avec un KO punch, peut sembler si simple que chercher à saisir l’adversaire devient presque inutile.

Dans le MMA, de nombreux spécialistes de la lutte acceptent d’abandonner la douleur et la difficulté de maintenir un contact pour se retrouver à une distance propice à la percussion. Ces grapplers perdent alors leur force initiale. Il y a des exceptions, comme Kamaru Usman, qui a réussi à maintenir de nombreux combats debout, mais la plupart perdent parce qu’ils ne sont pas naturellement des frappeurs, même s’ils frappent fort.

Cette réaction se manifeste également dans mes cours, même à notre niveau modeste. Les élèves abandonnent la lutte pour échanger des coups et reculer. Lorsque cela reste en mode patte de chat, il n’y a pas de problème, mais face à un adversaire sachant boxer, ils se condamnent à une défaite inévitable…

#frappe #grappling #LutaLivre #Jiujitsu #MMA #Switch #Focus #Grinder #Difficulté #KOpunch

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Martial Reflections of a Hypnofighter #138: Grapplers Wanting to Strike

During Luta Livre weeks, we incorporate striking training starting on Thursday. The goal is to develop grapplers who can handle strikes. Often, students who opt for Jiujitsu or Luta Livre are not particularly drawn to striking.

However, it’s unfortunate to be limited by the illusion of efficiency if we are not prepared to face fighters who seek knockouts with their natural weapons. Interestingly, some grapplers, who initially did not know how to strike or saw no interest in it, may discover an almost « magical » tool.

In the world of MMA, we see wrestlers with impressive track records abandoning their preferred range for boxing. Realizing that a simple punch can knock out an opponent with minimal effort is a surprising discovery.

Considering the difficulty of wrestling and its techniques, which always require strength and stamina, striking, especially with a knockout punch, can seem so straightforward that grappling becomes almost unnecessary.

In MMA, many wrestling specialists are willing to give up the pain and difficulty of maintaining contact to engage at a striking distance. These grapplers then lose their initial strength. There are exceptions, like Kamaru Usman, who managed to keep many fights standing, but most lose because they are not naturally strikers, even if they hit hard.

This reaction also occurs in my classes, even at our modest level. Students give up grappling to exchange blows and retreat. When it remains light, there’s no problem, but when facing an opponent who knows how to box, they doom themselves to inevitable defeat…

#strike #grappling #LutaLivre #Jiujitsu #MMA #Switch #Focus #Grinder #Difficulty #KOpunch

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Be one,

Pank

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HnO Hypnosophie #895 : se préparer à partager et pas simplement répéter un pattern /période de fête.

C’est les fêtes, pour apprécier ou au moins vous donner un objectif cool, évitez de projeter.

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Réflexions de Pank / Instantané #111 : Comment réagir ?

Comme vous l’avez peut-être déjà lu ou vu, un enseignant a encore été victime d’un meurtre récemment. Cependant, il est crucial de reconnaître que la violence n’est pas un phénomène limité aux enceintes scolaires, elle sévit dans toutes les régions du monde. Bien que la France semble aujourd’hui être dans une période relativement paisible, il est important de ne pas se voiler la face, car la violence peut surgir n’importe où et à n’importe quel moment dans notre vie quotidienne.

En regardant les images de l’agression d’hier, ainsi que de nombreuses autres disponibles en ligne, il est difficile de savoir quelle est la meilleure réaction à adopter. La loi nous enjoigne d’attendre l’intervention des forces de l’ordre, car notre rôle n’est pas de garantir la sécurité publique.

La police est arrivée en seulement quatre minutes, mais il y avait déjà trois blessés et un mort. En souhaitant protéger du monde suite à une chute, le professeur est mort.

Alors, devrions-nous intervenir nous-mêmes au risque de mettre notre propre vie en danger ? Et si, par exemple, nous parvenions à maîtriser l’agresseur, que se passerait-il ensuite ? Nous n’avons pas le droit de prendre la loi entre nos mains.

Dans une moindre mesure, hier, j’ai vu une vidéo où des adolescents agressaient une femme. Si quelqu’un intervient de manière violente, en assénant une gifle, un coup, ou en cherchant à les maîtriser, c’est le citoyen qui risque d’être poursuivi en justice, tandis que le jeune agresseur s’en sortira probablement indemne.

Il est difficile de définir un modèle de réaction face à de telles agressions. Les agresseurs ne se conforment plus aux normes sociales, et si des personnes ordinaires cherchaient à sortir des “normes”, elles pourraient rapidement se retrouver réprimander..

Il est peut-être possible que dans le cas d’une attaque terroriste, l’impact médiatique puisse jouer en notre faveur. Cependant, dans des affaires de délits du quotidien, nous risquerions de passer du statut de citoyen à celui d’agresseur, loin de l’idée d’un comportement héroïque. Alors, comment devrions-nous agir ?

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous 

Be one

Pank 

#attentat #agression #terroriste #arras #SamuelPatty #dominiqueBernard #violence #réponse #protection #citoyenneté



Pank’s Reflections / Snapshot #111: How to React?

As you may have already read or seen, another teacher has recently fallen victim to murder. However, it is crucial to acknowledge that violence is not limited to school premises; it prevails in all regions of the world. Even though France seems relatively peaceful today, we must not deceive ourselves because violence can erupt anywhere and at any moment in our daily lives.

When we observe the images of yesterday’s assault, as well as many others available online, it becomes challenging to determine the best course of action. The law instructs us to wait for law enforcement to intervene because our role is not to ensure public safety.

The police arrived in just four minutes, but there were already three injured and one fatality. Attempting to shield himself from the world after a fall, the teacher tragically lost his life.

So, should we intervene ourselves at the risk of endangering our own lives? And if, for instance, we manage to subdue the assailant, what would happen next? We do not have the authority to take the law into our own hands.

To a lesser extent, yesterday, I saw a video where teenagers assaulted a woman. If someone intervenes violently, delivering a slap, a blow, or attempting to restrain them, it is the citizen who risks legal repercussions, while the young aggressor is likely to go unpunished.

Defining a model reaction to such aggressions is challenging. The aggressors no longer adhere to societal norms, and if ordinary individuals were to deviate from these norms, they could quickly find themselves facing punishment.

Perhaps in the case of a terrorist attack, media impact could work in our favor. However, in everyday criminal incidents, we would risk transitioning from the status of a citizen to that of an aggressor, far from the notion of heroism. So, how should we act?

Take only what is good and just for you.

Be one,

Pank

#terrorattack #assault #terrorism #arras #SamuelPatty #DominiqueBernard #violence #response #protection #citizenship

HnO Hypnosophie #857 : Nous répétons même quand nous conscientisons ! merci nos patterns :)

Même si nous comprenons les choses et nous nous rendons compte que ça peut apporter des choses négatives, il est souvent difficile de ne pas y retourner.

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Pank

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#Conscientisation #automatisme #Transe #hypnose #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #70 : Le Renouveau dans l’Air 

Nous sommes plongés dans une période des plus agréables. On perçoit que les vacances touchent à leur fin pour beaucoup d’entre nous, et déjà l’énergie du quotidien entame sa métamorphose. Même si nous n’avons pas pris part aux congés estivaux, l’atmosphère se teinte différemment en cette saison. 

Pour les passionnés de sport, et en ce qui me concerne, d’arts martiaux, il est particulièrement gratifiant de savoir que le dojo nous ouvre à nouveau ses portes après ces quelques semaines de repos bien méritées. 

Cette ambiance singulière qui règne dans le monde axé sur la violence, où le combat se mêle parfois à diverses formes de souffrance. Ce retour à un langage purement primitif : les coups, les projections au sol, les clés articulaires, les étranglements. C’est un instant à la fois mental et absolument physique. 

Il y a ceux qui ont consacré tout l’été à s’entraîner en vue des compétitions inaugurales de la nouvelle année. D’autres n’auront peut-être pas accompli grand-chose, mais ils ne manqueront pas de prétendre avoir fait quelques exercices. Cependant, nous savons tous que leur principale activité était de trinquer et de festoyer. 

Pour certains, cette période représente un nouveau départ. Peut-être ont-ils exploré divers clubs et disciplines au cours des dernières semaines. Parmi ces nouveaux apprenants, se cachent peut-être les champions en herbe de demain. 

Il est également envisageable que cette saison soit révélatrice pour certains, marquant un tournant, une étape décisive atteinte. Il y a tant de possibilités en ce début de saison. Il y a ceux qui viendront assidûment trois fois par semaine, et il y a les « papys » qui renoueront avec leur passion. 

Le dojo doit une fois de plus retrouver son ambiance caractéristique, intégrer de nouvelles recrues et rappeler les règles que chacun a peut-être un peu négligées. Il y a cette certaine attente de sentir à nouveau la présence des nouveaux venus, notamment pour ceux qui ont passé leur première saison. 

Ils se souviennent encore de leur arrivée, de cette envie de mesurer leurs compétences face à des débutants. Une certaine fierté émane de cette première saison, même si elle fut parsemée de difficultés, et par moments, il semblait que nous jouions davantage les serpillères que les combattants en devenir. 

La rentrée, c’est aussi le moment de retrouver les amis. C’est reprendre ses habitudes, se fixer de nouveaux objectifs, et surtout, c’est l’opportunité de poursuivre notre mission de protection. 

Chacun a ses aspirations, chacun vise ses propres objectifs. 

Et vous, comment abordez-vous cette période pré-rentrée ? Quelles émotions cela suscite-t-il en vous ? Une part d’excitation mêlée à une pointe de mélancolie ? Ou peut-être êtes-vous empli d’une détermination sans faille pour saisir les opportunités que cette nouvelle saison apportera ? Quoi qu’il en soit, le cycle perpétuel de l’apprentissage et de la croissance reprend, offrant à chacun une toile vierge sur laquelle peindre de nouvelles expériences martiales. 

 
Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.  

Be One.  

Pank 

#Rentrée2023 #Artsmartiaux #dojo #retour #plaisir #joie #amitié #efforts 

Réflexions martiales d’un Hypnofighter #61 : Quand l’Administration Étouffe un Style de Combat.

Comme vous le savez sûrement, ma passion pour les arts martiaux trouve son origine dans le Karaté. Pour moi, c’est une discipline aux approches anachroniques de l’entraînement qui offre un moyen de développement physique et mental.

J’ai exploré des styles traditionnels tels que le Shito Ryu et le Goju Ryu, ainsi que des styles plus modernes comme le Kyokushin et le Daido Juku. J’ai apprécié chaque facette que ces différentes périodes de ma vie m’ont offerte. Il est remarquable que Mas Oyama ait pu accomplir peut-être plus que tous les autres sensei avant lui.

Le Kyokushin et ses dérivés comptent parmi les styles les plus pratiqués à travers le monde. Bien que beaucoup en France aient l’impression que l’école Shotokan, prédominante dans le karaté, soit répandue, c’est en réalité spécifique à l’Hexagone.

En observant diverses compétitions et en lisant sur les participants des premiers et seconds championnats du monde de l’IKO, j’ai pris le temps d’étudier les parcours de ces champions. La plupart des premières générations de Kyokushin, tels que Saeno, S. Oyama, Ashihara, Azuma, ont quitté Oyama au début des années 80 pour fonder leurs propres écoles. Le co-fondateur du Kyokushin, Kurosaki, est même parti créer le Meijiro Gym, ce qui souligne l’ampleur du phénomène.

En cherchant les raisons derrière ces séparations, on découvre souvent des problèmes liés à la gestion administrative des écoles. L’exemple le plus intéressant est celui de S. Oyama, qui a non seulement été un combattant, mais également un instructeur ayant propulsé le karaté jusqu’aux États-Unis, à New York. Des anecdotes amusantes subsistent, comme son voyage aux États-Unis quelques jours après avoir réussi son défi des 100 combats. Malgré une blessure, pour ne pas être perçu comme faible, il a combattu avec toute sa puissance contre tous les pratiquants du dojo où il enseignait.

Il expliquait avoir quitté l’IKO (l’organisation de M. Oyama) en raison de l’accumulation croissante de règles et d’interdictions. Un schéma similaire s’est reproduit plus tard, en 2016, bien après la disparition de Sosai, avec Nakamura, le champion des deux premiers championnats du monde IKO.

Pour Kurosaki, il semble que M. Oyama, qui s’occupait activement de la communication publique (grâce aux mythes ultérieurement déboulonnés par Bluming), commençait à politiser excessivement l’organisation, mais avait le mérite de la faire exploser.
Nous sommes conscients que les grands groupes, tels que l’IBJJF qui gère le BJJ, sont confrontés à la difficulté d’intégrer les pratiquants dans des structures réglementaires strictes. Il n’y a qu’à penser qu’il y a quelques années, lors de l’obtention de ma ceinture noire, une ceinture noire de 2e dan/grau devait attester de ma compétence. Ces dernières années, par des décisions davantage politiques et administratives, seules les ceintures noires de 3e dan validées par la fédération peuvent décerner ce grade. Cela entraine une complexité administrative sans intérêt quand on sait que le pratiquant à le niveau.

Nous constatons également des changements dans les uniformes de combat ainsi que dans les règlements, que ce soit en BJJ ou en Kyokushin. Ces évolutions s’éloignent de plus en plus, selon les opinions, des origines et des idées des précurseurs du système de compétition.

Si le Kyokushin n’avait pas connu une telle expansion, si les choses étaient restées plus simples, il y aurait probablement eu moins de scissions et moins de prolifération d’organisations qui, bien souvent, répètent les mêmes erreurs une fois qu’elles ont atteint une taille critique.

Et vous, avez-vous observé l’influence des obligations administratives dans vos pratiques martiales ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One.
Pank Hno

#karate #BJJ #SosaiOyama #IKO #Kyokushin #IBJJF #séparation #histoire #administration #politique

Réflexions de Pank / Instantané #71 : Discipline sans pression #1

Il y a des années, je me suis rendu compte que je confondais souvent la discipline avec la pression. J’allais jusqu’à considérer la pression comme un moyen d’être discipliné. Peut-être pensais-je qu’il fallait vivre une forme de tension pour être réellement discipliné ?

En me remémorant mes années de karaté, je me souviens que même si nous étions très disciplinés, agissant immédiatement selon les instructions du senpai, il n’y avait pas spécialement de pression constante. Elle n’apparaissait que lorsque nous nous comportions mal ou ne suivions pas les règles, ce qui nous valait alors une réprimande. Autrement dit, ce n’était pas systématique.

La discipline accompagnée d’une pression constante infantilise, et bien qu’il soit important d’associer discipline et sanction, notamment avec les jeunes, cet automatisme peut diminuer voire disparaître une fois que nous devenons de jeunes adultes.

Il est certain que pour adopter une discipline ou se discipliner, il faut adopter une attitude adulte et non enfantine. Au quotidien, c’est le cadre qui détermine si les gens adhèrent ou non aux règles et à la discipline de l’activité.

D’un point de vue plus personnel, il est probablement plus utile de réfléchir à nos attitudes avant de nous lancer dans la poursuite de nos objectifs. Savoir si nous sommes simplement dans l’exaltation de l’enfant, dans la logique de l’adulte ou dans la discipline du parent. Prendre un moment pour nous interroger sur nos qualités posturales et nos défauts.

Une fois que nous nous connaissons bien, nous pouvons nous discipliner dans n’importe quel domaine sans avoir besoin de nous mettre beaucoup de pression. Pourquoi ? Tout simplement parce que nous prenons conscience que la discipline consiste à suivre les règles que nous avons acceptées en tant qu’adulte, et il suffit de les appliquer.

L’application ne demande qu’un changement interne de nos états. Comme avant d’entrer dans un dojo, nous pouvons ressentir de multiples émotions et sensations, mais lorsque nous saluons et commençons l’activité, nous les mettons de côté et nous nous concentrons sur nos routines ou les exercices proposés.

Nous n’avons pas besoin de nous mettre sous pression uniquement pour nous dépasser, sans pour autant nous tourmenter si nous n’y parvenons pas. D’ailleurs, les professeurs sont toujours satisfaits de voir des efforts, et s’ils mettent de la pression, c’est seulement pour accompagner leurs élèves.

Développer une discipline au quotidien, c’est se fixer des limites et s’y tenir, sans prendre en compte d’autres éléments. Se mettre sous pression, c’est s’imposer des affrontements ou des objectifs sur d’autres plans physiques, psychiques ou émotionnels. Cela génère une tension et une pression inutiles.

Et vous, arrivez-vous à vous discipliner sans vous mettre trop de pression ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One.
Pank

#Confusion #Absence #Infantilisation #Posture #Réflexion #Application #ChangementInterne #Dépassement #Accompagnement #Différence

English Version

Reflections by Pank / Snapshot #71: Pressure-Free Discipline #1

Years ago, I realized that I often confused discipline with pressure. I even considered pressure as a means to be disciplined. Perhaps I believed that living with tension was necessary to truly be disciplined?

Recalling my years of practicing karate, I remember that even though we were very disciplined and followed the senpai’s instructions immediately, there wasn’t a constant pressure. It only surfaced when we misbehaved or broke the rules, leading to reprimands. In other words, it wasn’t an ongoing situation.

Constant pressure accompanied by discipline infantilizes, and while it’s important to link discipline with consequences, especially with young people, this automatism can diminish or disappear once we become young adults.

Certainly, to adopt discipline or become disciplined, we must assume an adult attitude, not a childish one. In daily life, the framework determines whether people adhere to the rules and discipline of the activity.

From a personal perspective, it’s likely more beneficial to reflect on our attitudes before pursuing our goals. Determine if we are merely experiencing childlike excitement, adopting an adult’s logic, or taking on a parental discipline. Take a moment to question our postural qualities and flaws.

Once we truly understand ourselves, we can discipline ourselves in any area without applying excessive pressure. Why? Simply because we become aware that discipline involves following rules we’ve accepted as adults, and it’s just a matter of applying them.

Application only requires an internal shift of our states. Like entering a dojo, we might feel various emotions and sensations, but when we salute and start the activity, we set them aside and focus on our routines or proposed exercises.

There’s no need to put ourselves under excessive pressure to excel, without tormenting ourselves if we don’t succeed. Moreover, teachers are always pleased to see efforts, and if they apply pressure, it’s only to support their students.

Developing daily discipline means setting boundaries and sticking to them, without considering other factors. Imposing pressure involves confronting challenges or objectives on different physical, mental, or emotional levels, generating unnecessary tension and pressure.

How about you? Can you discipline yourself without subjecting yourself to excessive pressure?

Take what is good and right for you.

Be One.
Pank

#Confusion #Absence #Infantilization #Posture #Reflection #Application #InternalShift #Overcoming #Support #Difference

Réflexions de Pank / Instantané #58 : Notre ami, l’instinct de survie

Il est parfois difficile d’accepter que ce que nous mettons en place est souvent le résultat d’une bonne intention dans le cadre de la survie. Il est certain que nous avons certainement « évolué » plus rapidement que notre cerveau et nos programmes initiaux. Par exemple, nous savons que la dopamine, qui nous permettait de sélectionner les choses positives pour notre continuité, est devenue en quelque sorte responsable de nombreuses addictions.

Cela étant dit, il est quand même utile de se rappeler que nous avons fonctionné pendant de nombreuses années de notre vie comme des animaux. Avant de trouver des solutions cohérentes et applicables avec des comportements adéquats, nous nous sommes débrouillés avec les moyens du bord, en utilisant nos réponses primitives pour survivre sur tous les plans : physique, psychologique et émotionnel.

En cabinet, nous pouvons observer régulièrement des personnes qui se sentent inadaptées dans les réactions qu’elles manifestent. On peut reprendre la réflexion du #57 sur le succès. La répétition du fait de toujours en faire plus pour échapper à l’idée que nous resterons coincés dans nos situations de jeunesse sans jamais atteindre une phase de satisfaction peut devenir épuisante et décourageante au fil des décennies.

Nous répétons plus ou moins consciemment les comportements qui nous semblent bénéfiques. Je dis bien « semblent » car la cigarette que tu fumes pour te détendre peut te sembler être la solution idéale. De plus, les bénéfices sont parfois trompeurs, car ce qui était bénéfique aujourd’hui peut devenir nuisible dans quelques années. Si vous avez recours à une douceur sucrée pour vous apaiser lors d’une montée de stress, cela peut être périodiquement positif, mais si vous le faites à chaque montée de stress, vous risquez d’endommager votre corps.

Néanmoins, je pense qu’il est tout de même important d’avoir un peu de gratitude envers nos schémas comportementaux passés. Certes, ils ont pu causer quelques problèmes, et certes cela peut sembler un peu paradoxal, mais si nous en sommes conscients aujourd’hui, nous pouvons admettre que notre mission de survie a plutôt bien fonctionné. Parfois, il faut effectuer des ajustements pour continuer à prolonger notre temps de vie 😊

Mettre à jour nos logiciels avec de nouvelles compétences et s’adapter, ce qui demande souvent plus de discipline dans un premier temps. Nous avons des comportements modernes qui vont clairement à l’encontre de notre instinct, mais qui sont socialement et logiquement bien plus bénéfiques. Le ratio bénéfice/perte est toujours présent. C’est également pour cette raison que stopper des réactions instinctives peut parfois être difficile, car nous ne comprenons pas que la dépense d’énergie/attention soit meilleure que de répéter un modèle qui, à long terme, a montré un gain (notre survie), même si nous sommes aujourd’hui en danger, que ce soit pour notre santé ou notre situation.

Il est important de prendre en compte le fait que nous sommes des animaux, dotés de compétences naturelles que nous pouvons optimiser grâce à l’apprentissage et au conditionnement. Cela peut apaiser nos erreurs et ouvrir la voie à de nouvelles décisions et attitudes. Certes, cela demandera des efforts pour dompter les automatismes obsolètes, mais le succès nous permettra de continuer à vivre de mieux en mieux.

Et vous, avez-vous mis à jour des schémas primitifs ?

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One.
Pank

#animal #primitif #basique #schéma #hypnothérapie #autohypnose #questionnement #hypnosophie #coaching #HNOhypnose #expérience #flexibilité #psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée


English Version

Reflections by Pank / Snapshot #57: Allowing Success

We can aspire to success without ever being clear about what will truly bring us satisfaction. It is true that our competitive society educates us to « face » obstacles and strive to become the best. It’s also interesting to note the influence of American series and films, which promote the American Dream, a fantasy of achieving success by starting from nothing and reaching the highest levels.

However, by constantly consuming these ideas of performance, whether consciously or not, we can develop excessive expectations and desires for our lives. The media presents a visualization of happiness for those who have achieved the ultimate goal. It’s often materialistic, and we cannot deny that money contributes to happiness.

It’s easy to convince ourselves that what we lack is the determining factor in achieving satisfaction in our lives.

Surprisingly, there are individuals who, despite being perceived as successful, do not feel that way or continue to chase after things that, superficially, will not bring them more than what they already have. This behavior reveals a certain dissociation in their lived experiences.

There is a denial of reality, an internal script that repeats itself tirelessly, often tied to family history. When we examine the facts and demonstrate that many aspects indicate success, there is a malfunction. There is a discourse about the fear of lacking or being unable to stop, without ever leading to joy or contentment.

If we are fortunate to work with individuals who exhibit this personality, they often express regressive speeches or regressions to the cause. They realize that the driving force behind their success is an oppressive internal discourse, an injunction not to remain in the state of their family or educational system.

These adults fight against illusions, against parents or educators who no longer hold such discourse or have that relationship. However, the structure of their actions crystallized in the past, creating the impression that it is the neurosis acting without the adult’s awareness.

When we take the time to redefine our priorities, the elements that nourish this part of ourselves, as well as all other dimensions of our being, there is a materialization of what the objective represents. It takes shape, providing words and emotions that define success. This moment is often crucial, as it gradually enables us to become aware of success and, even more importantly, to allow ourselves to recognize it.

At that moment, a realization occurs: what seemed insufficient becomes satisfying, even excessive. There is a leap in the timeline. The individual who was stuck in the past jumps into the present, opening the door to a perception of reality that, in line with the right to be content, soothes, fulfills, and brings happiness.

And you, are you able to recognize your successes? Do you give yourself the permission to define and feel your accomplishments?

Take what is good and right for you. Be one.

Pank

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Réflexions de Pank / Instantané #57 : S’autoriser le succès

Nous pouvons aspirer au succès sans jamais être clairs sur ce qui nous procurera réellement satisfaction. Il est vrai que notre société compétitive nous éduque à « affronter » les obstacles pour devenir les meilleurs. C’est d’ailleurs intéressant, car cela reflète également le pouvoir d’influence des séries et des films américains. Le rêve américain, cette quête de réussite, est un fantasme rappelé par ces films où les héros partent de rien pour atteindre les sommets.

Cependant, à force d’absorber plus ou moins consciemment ces idées de performance, nous pouvons développer des attentes et des désirs de vie excessifs. Les médias nous offrent une vision du bonheur de ceux qui ont atteint le saint Graal. Vous remarquerez que cela est souvent lié au matérialisme, et il ne faut pas nier que l’argent contribue au bonheur.

Il est facile de se persuader que ce qui nous manque est l’élément déterminant pour atteindre une satisfaction dans notre vie.

Cependant, il est étonnant de constater que certaines personnes qui peuvent être perçues comme étant dans la réussite ne la ressentent pas, voire semblent continuer à courir après des choses qui, en apparence, n’apporteront pas plus que ce qu’elles ont déjà obtenu. C’est précisément ce comportement qui peut révéler une certaine dissociation dans leur vécu.

Il y a comme un déni de réalité, un scénario intérieur qui se répète inlassablement, souvent lié à l’histoire familiale. Lorsqu’on examine les faits et qu’on montre que de nombreux aspects indiquent le succès, il y a comme un dysfonctionnement. Un discours sur la peur de manquer ou de ne pas être capable de s’arrêter, sans jamais aboutir à une joie ou un contentement.

Si par chance nous avons cette personnalité en séance, elle exprime souvent des discours régressifs ou se révèle par des régressions à la cause, réalisant que le moteur de cette réussite est un discours oppressant interne, une injonction à ne pas rester dans l’état de la famille ou du système éducatif.

Ces adultes se battent contre des chimères, contre des parents ou des éducateurs qui depuis longtemps n’ont plus ces discours ou cette relation. Mais la structure de l’action s’est cristallisée dans le passé, ce qui peut donner l’impression que c’est la névrose qui agit sans la conscience de l’adulte.

Lorsque nous prenons le temps de redéfinir nos priorités, les éléments qui nourrissent cette partie, ainsi que toutes les autres dimensions de notre être, il y a une matérialisation de ce que représente l’objectif. Une forme qui donne des mots et des émotions à ce que signifie le succès. Ce moment est souvent crucial, car il permet petit à petit de prendre conscience du succès et, plus encore, de s’autoriser à reconnaître cette réussite.

À ce moment-là, il se produit une prise de conscience : ce qui ne semblait pas suffisant devient satisfaisant, voire excessif. Il y a comme un bond dans le continuum temporel. L’individu qui était bloqué dans le passé saute dans le présent et ouvre la porte vers une perception de la réalité qui, en accord avec le droit de se satisfaire, apaise, épanouit et procure du bonheur.

Et vous, êtes-vous capable de reconnaître vos succès ? Vous donnez-vous le droit de définir et de ressentir vos réussites ?
Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous. Be One
Pank

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English Version

Reflections by Pank / Snapshot #57: Allowing Success

We can aspire to success without ever being clear about what will truly bring us satisfaction. It is true that our competitive society educates us to « face » obstacles and strive to become the best. It’s also interesting to note the influence of American series and films, which promote the American Dream, a fantasy of achieving success by starting from nothing and reaching the highest levels.

However, by constantly consuming these ideas of performance, whether consciously or not, we can develop excessive expectations and desires for our lives. The media presents a visualization of happiness for those who have achieved the ultimate goal. It’s often materialistic, and we cannot deny that money contributes to happiness.

It’s easy to convince ourselves that what we lack is the determining factor in achieving satisfaction in our lives.

Surprisingly, there are individuals who, despite being perceived as successful, do not feel that way or continue to chase after things that, superficially, will not bring them more than what they already have. This behavior reveals a certain dissociation in their lived experiences.

There is a denial of reality, an internal script that repeats itself tirelessly, often tied to family history. When we examine the facts and demonstrate that many aspects indicate success, there is a malfunction. There is a discourse about the fear of lacking or being unable to stop, without ever leading to joy or contentment.

If we are fortunate to work with individuals who exhibit this personality, they often express regressive speeches or regressions to the cause. They realize that the driving force behind their success is an oppressive internal discourse, an injunction not to remain in the state of their family or educational system.

These adults fight against illusions, against parents or educators who no longer hold such discourse or have that relationship. However, the structure of their actions crystallized in the past, creating the impression that it is the neurosis acting without the adult’s awareness.

When we take the time to redefine our priorities, the elements that nourish this part of ourselves, as well as all other dimensions of our being, there is a materialization of what the objective represents. It takes shape, providing words and emotions that define success. This moment is often crucial, as it gradually enables us to become aware of success and, even more importantly, to allow ourselves to recognize it.

At that moment, a realization occurs: what seemed insufficient becomes satisfying, even excessive. There is a leap in the timeline. The individual who was stuck in the past jumps into the present, opening the door to a perception of reality that, in line with the right to be content, soothes, fulfills, and brings happiness.

And you, are you able to recognize your successes? Do you give yourself the permission to define and feel your accomplishments?

Take what is good and right for you. Be one.

Pank

#success #achievement #hypnotherapy #selfhypnosis #questiosophy #hypnosophy #coaching #hnohypnosis #Experience #flexibility #Psychology #modernhypnosis #selfreflection #instanthypnosis