Réflexions martiales d’un Hypnofighter #439 : Prendre l’entraînement avec plaisir

Il peut être difficile, dans les sports de combat, d’accepter de se faire littéralement « écraser » et de recevoir parfois des frappes lourdes, tout en considérant ces moments comme agréables. L’idée de souffrir non pas à cause de nos propres efforts, comme cela peut arriver en musculation ou en course à pied, mais à cause de l’autre, est souvent un frein.

L’opposition en contact est un élément inconnu qui peut transformer notre entraînement en un plaisir ou un enfer. Il est essentiel d’apprendre à connaître les partenaires que nous avons dans nos dojos ou salles afin de savoir avec qui nous sommes compatibles et d’éviter ceux qui ne le sont pas.

Il n’est pas toujours possible d’avoir les partenaires de sparring que l’on souhaite, simplement parce que le professeur a décidé quels binômes allaient travailler ensemble. Mais lorsque c’est possible, apprendre à connaître l’autre, même s’il est beaucoup plus fort que nous et va nous « mettre minable », n’est pas un problème.

Parce qu’avec ces personnes, il y a un feeling et surtout, malgré la difficulté de nos sports et les pressions que l’on subit, on prend du plaisir, on s’amuse, on tente des choses. Même le fait de se faire toucher ou de se prendre des clés devient amusant.

L’autre n’exagère pas ses percussions, de même que les soumissions ne sont pas appliquées dans le but de casser. Et de notre côté, on peut taper ou demander à l’autre de diminuer l’intensité si nécessaire. C’est un travail à deux, une discipline en commun, une ambiance qui, malgré les difficultés, donne l’envie de revenir.

Sentir que ce qui est pratiqué dans cette difficulté extrême reste un simple jeu, une distraction, un moyen de se rendre un peu plus heureux dans un quotidien qui nous met souvent moins sous pression ou en danger, mais qui n’a pas cette saveur unique que celle des arts martiaux.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #439: Taking Pleasure in Training

In contact sports, it can be difficult to accept being literally « crushed » and sometimes taking heavy blows, all while seeing these moments as enjoyable. The idea of suffering not from our own efforts, as can happen in weightlifting or running, but because of another person, is often a barrier.

Contact opposition is an unknown element that can turn our training into a pleasure or a hell. It’s essential to get to know the partners we have in our dojos or gyms to find out who we are compatible with and to avoid those who are not.

It’s not always possible to have the sparring partners we want, simply because the professor has decided which pairs will work together. But when it is possible, getting to know the other person, even if they are much stronger than us and will « humiliate » us, is not a problem.

Because with these people, there is a connection and, above all, despite the difficulty of our sports and the pressures we undergo, we find pleasure, we have fun, and we try new things. Even getting hit or put in a joint lock becomes enjoyable.

The other person does not exaggerate their strikes, just as submissions are not applied with the intent to break something. And on our side, we can tap out or ask the other to decrease the intensity if needed. It’s a two-person effort, a shared discipline, an atmosphere that, despite the difficulties, makes you want to come back.

To feel that what is practiced in this extreme difficulty remains a simple game, a distraction, a way to make ourselves a little happier in a daily life that often puts us under less pressure or danger, but which lacks the unique flavor of combat arts.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #102 : L’art du sparring

S’il y a une chose difficile à mettre en place, ce sont les sparrings. Hier, je participais avec les copains de la section MMA et sambo du Fushan Kwoon à une heure et demie de petits randoris. En écoutant Serge, l’instructeur de MMA, et David, celui du Sambo, répéter les règles de la rencontre, je me suis dit une nouvelle fois que c’est complexe de faire comprendre à de jeunes combattants qu’il n’y a pas de compétition.

Le sparring peut être un jeu et un moment d’apprentissage, même avec des niveaux très différents. Le plus compliqué est de faire comprendre aux moins expérimentés qu’ils n’ont rien à gagner à frapper fort, projeter à pleine force ou soumettre au risque de blesser. Comme je le partage souvent avec mes gars, si vous avez de l’énergie pour faire mal à des amis avec qui on s’entraîne tous les jours, redirigez cette énergie pendant les compétitions.

Le seul endroit où on peut s’exprimer librement, c’est la compétition, pas le dojo. À la salle, on doit pouvoir chercher le plaisir et la progression, tout en pensant aussi à celle du partenaire en face.

Toutes les semaines, Serge, qui est plus léger de plusieurs dizaines de kilos que moi, et moi-même, nous nous faisons des heures de sparring et pourtant, nous ne nous blessons jamais. Il est donc possible d’avoir un échange sérieux sans traumatiser le corps. Dans le jiu-jitsu, c’est aussi très compliqué, parce que les partenaires néophytes ne se rendent pas compte qu’ils peuvent être dangereux.

Avec eux, parfois c’est même plus risqué qu’avec leur senpai. Ces derniers, d’ailleurs, peuvent se blesser en faisant attention que le débutant fougueux ne se fasse pas mal. C’est toujours une question d’attention envers ceux avec qui nous combattons. Nous sommes avant tout des partenaires et des amis qui cherchent à progresser.

Oser parler, dire que c’est trop, oser savoir que ce n’est pas nécessaire de répondre avec une agressivité momentanée (je dis cela mais même après des milliers de sparrings, il m’arrive de m’échauffer rapidement), parfois il suffit juste d’arrêter et d’attendre le prochain combat, c’est souvent la meilleure chose à faire.

On peut être des combattants sans être des brutes obsédées par la virilité. Préserver la valeur de l’amitié est un point important.

#sparring #mma #jiujitsu #sambo #échange #amitié #partage #compétition

 Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous, 

Be One 

Pank

HnO Hypnose : Vivre sa Thérapie (Part 10) / Discipline, le Maître Mot de la thérapie pour le patient


-Je pense que cette méthode ne fonctionne pas sur moi, ou plutôt ça doit être le praticien qui n’est pas, t’en pense quoi ?
Je pense qu’il n’y a rien à faire sur moi, je suis un cas impossible…
– Au faite, tu attends que la magie s’opère sans rien faire j’imagine, non ?
– Euh… bah je suis régulier en thérapie ça devrait marcher …
– Tu fais ce que te conseille le thérapeute ? Tu fais attention à ce que tu as fais ou dis en session ? Tu te questionnes ?
– Euh … bah …
– Ok tu as raison, c’est surement à cause de la discipline …

La connaissance est partage.
Prenez soin de vous,
Be One
Pank