Réflexions de Pank / Instantané #449 : : La Danse Subtile de l’Écoute : Intérêt et Connexion Humaine

Mon travail consiste beaucoup à écouter pour trouver dans les mots, les rythmes, les facettes subconscientes des clés, des chemins et des orientations. Écouter est passionnant et nous offre la possibilité de connaître un tout petit peu plus l’autre. Pourtant, nous le savons souvent que trop, beaucoup d’entre nous n’écoutent pas.

Admettons, c’est énergivore et, clairement, quand on est en contact avec des personnes qui ne sont pas dans le même état que vous, cela peut paraître rapidement épuisant d’être à leur contact, et encore plus d’écouter. D’ailleurs, il arrive souvent que ces mêmes personnes soient simplement dans l’expression d’elles-mêmes.

Là encore, à nous de décider si nous souhaitons passer du temps avec elles, ou simplement combien de temps nous pouvons avoir de l’énergie pour rebondir, prendre plaisir avant que nos batteries ne soient vides dans ce contexte. Il m’arrive souvent de m’interroger, quand moi-même je parle (trop), si cela a le moindre intérêt.

Soyons clair : la plupart de nos vies sont loin d’être passionnantes, et ce que l’on pense n’est pas nécessairement le plus intellectuel ou philosophique, et surtout complètement inintéressant pour nos interlocuteurs.

La question est de savoir combien de temps ils vont réussir à tenir sur nos propos qui ne sont pas flamboyants d’intérêt. Certes, c’est du social, nous savons même que cancaner et critiquer est utile pour tisser des liens, mais quand on partage des moments et des mots, sommes-nous vraiment intéressants ?

Je ne pense pas, et du coup j’aime à sourire de moi ou des conversations qui parfois durent des heures dans plein de contextes où, à part passer du temps (et on sait que biologiquement c’est important), cela n’apporte pas grand-chose, sur bien des plans. Mais nous avons ce besoin de partager, de faire vivre des échanges et simplement d’être ensemble.

Que les gens estiment que l’on soit ou non intéressant ne doit pas avoir autant d’importance que cela ; l’intérêt se trouve ailleurs, dans des choses que nous ne percevons que difficilement en… écoutant, un peu différemment.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

— 

Pank’s Thoughts / Snapshot #449:: The Subtle Dance of Listening: Interest and Human Connection

My job largely consists of listening to find in words, rhythms, and subconscious facets the keys, paths, and orientations. Listening is fascinating and offers us the possibility of knowing the other person a little more. Yet, we often know all too well that many of us don’t listen.

Let’s face it, it’s energy-consuming, and clearly, when you are in contact with people who are not in the same state as you, it can quickly become exhausting to be around them, and even more so to listen. Moreover, it often happens that these same people are simply engaged in self-expression.

Here again, it’s up to us to decide if we wish to spend time with them, or simply how much energy we can muster to rebound and enjoy ourselves before our batteries run flat in this context. It often happens to me that I wonder, when I myself talk (too much), if it has any interest at all.

Let’s be clear: most of our lives are far from fascinating, and what we think is not necessarily the most intellectual or philosophical, and above all, completely uninteresting to our interlocutors.

The question is how long they will manage to hold on to our not-so-flamboyantly interesting remarks. Granted, it’s about social connection—we even know that gossiping and criticizing is useful for forging bonds—but when we share moments and words, are we truly interesting?

I don’t think so, and consequently, I enjoy smiling at myself or at the conversations that sometimes last for hours in many contexts where, apart from spending time (which we know is biologically important), they don’t bring much to the table, on many levels. But we have this need to share, to keep exchanges alive, and simply to be together.

Whether people consider us interesting or not should not matter as much as that; the interest lies elsewhere, in things we only perceive with difficulty by… listening, a little differently.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #440 : Réapprendre à s’ennuyer ensemble

Vous avez sûrement vu que 25 % des 15-29 ans pourraient souffrir de syndrome dépressif. L’OMS définit la dépression comme « une tristesse persistante » ou « une perte durable de la capacité à éprouver de l’intérêt ou du plaisir pour les activités qui en procuraient auparavant ».

Et l’une des raisons clés est la solitude. On revient sur cette fameuse société hyperconnectée qui ne nourrit pas en profondeur les besoins de présence, de confiance, d’échanges, ce que, en Analyse Transactionnelle, Berne avait nommé « strokes ».

Beaucoup estiment que leur vie sociale est insatisfaisante, et il est compréhensible que, dans une ère où l’on vend tout en excès, passer des heures à ne rien faire sous un abribus ou au pied d’un bâtiment ne ressemble pas à l’image rêvée qui est diffusée sur les réseaux.

Je ne cesse d’entendre que beaucoup de personnes s’ennuient, dans un monde qui offre une infinité de divertissements. C’est là que l’on peut voir l’importance de la qualité sur la quantité. D’ailleurs, même les plus cinéphiles aiment à détester cette ère qui offre sans cesse des productions, mais peu d’œuvres qui se gravent dans leur âme.

Retrouver une qualité de vie ensemble, même dans l’ennui, dans l’absence d’action, juste par la présence avec les autres, juste avec des échanges qui ne vont pas forcément changer le monde, mais qui vont nourrir à un tout autre niveau, plus intime, plus simple et plus profond.

Attendre que des écrans, que des messages, que des vidéos, que des podcasts nourrissent ce besoin simple d’être avec les autres, sans pour autant « s’amuser » comme des générations de jeunes ont pu le vivre, et qui, parfois des années plus tard, s’en souviennent avec bienveillance, parce que même sans rien faire, ils étaient ensemble…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

— 

Reflections from Pank / Snapshot #440: Learning to be Bored Together Again

You have surely seen that 25% of 15-29 year olds could be suffering from a depressive syndrome. The WHO defines depression as « a persistent sadness » or « a lasting loss of the ability to feel interest or pleasure in activities that were previously enjoyed ».

And one of the key reasons is loneliness. This brings us back to the famous hyper-connected society that does not deeply nourish the needs for presence, trust, and exchange, what Eric Berne, in Transactional Analysis, called « strokes ».

Many feel that their social life is unsatisfactory, and it is understandable that in an era where everything is sold in excess, spending hours doing nothing under a bus shelter or at the foot of a building doesn’t look like the dreamy image that is broadcast on social media.

I keep hearing that many people are bored, in a world that offers an infinite amount of entertainment. This is where we can see the importance of quality over quantity. In fact, even the biggest film buffs love to hate this era that constantly offers new productions but few works that are truly etched in their souls.

Finding a quality life together, even in boredom, in the absence of action, just by being present with others, just with exchanges that won’t necessarily change the world but will nourish at a whole different level—more intimate, simpler, and deeper.

Waiting for screens, messages, videos, or podcasts to nourish this simple need to be with others, without necessarily « having fun » as previous generations of young people experienced, and who sometimes, years later, remember those moments with kindness, because even while doing nothing, they were together…

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #401 : Cessez d’apprendre, appliquez

L'article met en avant l'importance de l'application pratique des connaissances acquises, soulignant que l'accumulation de savoir sans mise en œuvre concrète mène à l'oubli. L'auteur encourage à partager et à utiliser activement ce que l'on apprend pour mieux l'intégrer et lui donner du sens, en prenant l'exemple de l'expérience de Milgram pour illustrer que la connaissance théorique seule ne suffit pas à modifier les comportements.

Nous avons tellement d’injonctions à cumuler la connaissance, à lire, étudier, regarder des vidéos. Le cumul encore et toujours, comme si nous devions avoir une bibliothèque énorme et un cerveau bien plein. C’est séduisant, surtout si on a une reconnaissance comme un diplôme ou un certificat.

Mais à quoi bon si ce que nous apprenons n’est pas mis en pratique, si nous ne pouvons pas voir ce que cela donne dans notre quotidien ? Une chose est certaine, ce que nous n’utilisons pas sera oublié. C’est comme la cuisine : moi, étant le pire chef de cuisine de ce dernier siècle, si je ne refais pas mes œufs sur le plat régulièrement… c’est le drame…

La connaissance est un plaisir, un shoot de plaisir quand on comprend, mais qu’allons-nous en faire ? Nous avons un excellent conseil qui est de partager ce que nous venons d’apprendre pour que nous puissions voir notre niveau d’intégration de l’idée ou du concept, voire simplement de compréhension.

Se voir dans l’action de la mise en application nous offre une assimilation et une sensation de donner un « sens » à ce savoir. Comme je vous le partageais dans la vidéo, on a beau connaître Milgram, la même quantité de population se soumet à l’autorité qu’à la première expérience. 60 ans de diffusion du savoir ne changent pas les comportements, si ce n’est juste une donnée et pas un élément central des actions que nous allons faire.

Alors un conseil : cherchez à appliquer ce que vous connaissez, puis revenez aux théories et logiques, mais comme dans l’hypnothérapie, tant de personnes connaissent des tas de techniques, mais ne savent pas où, quand et comment l’appliquer face à une personne en besoin de mieux-être. Pour moi, le moins est souvent le mieux si on peut l’utiliser.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
https://www.pank.one/blog

Pank’s Reflections / Snapshot #401: Stop Learning, Apply

We have so many injunctions to accumulate knowledge, to read, study, watch videos. Accumulation again and again, as if we had to have a huge library and a very full brain. It’s seductive, especially if you have recognition like a diploma or a certificate.

But what’s the point if what we learn is not put into practice, if we cannot see what it gives in our daily lives? One thing is certain, what we do not use will be forgotten. It’s like cooking: me, being the worst cook of this last century, if I don’t redo my fried eggs regularly… it’s a disaster…

Knowledge is a pleasure, a shot of pleasure when we understand, but what are we going to do with it? We have excellent advice which is to share what we have just learned so that we can see our level of integration of the idea or the concept, or even simply of understanding.

Seeing ourselves in the action of applying it offers us an assimilation and a feeling of giving « meaning » to this knowledge. As I shared with you in the video, we may know Milgram, the same amount of population submits to authority as in the first experiment. 60 years of knowledge dissemination does not change behaviors, if it is just a data and not a central element of the actions that we are going to do.

So a piece of advice: try to apply what you know, then come back to the theories and logics, but as in hypnotherapy, so many people know a lot of techniques, but do not know where, when and how to apply it to a person in need of well-being. For me, less is often better if we can use it.

Take what is right and good for you.
Be One
Pank
https://www.pank.one/blog

Réflexions de Pank / Instantané #391 : Vivre l’expérience

Dans un monde de plus en plus numérique, l'article souligne l'importance persistante des expériences réelles. Malgré l'attrait du virtuel, l'auteur met en avant la valeur des moments vécus, partagés et ressentis, qui dépassent la simple capture de souvenirs numériques. Ces expériences, bonnes ou mauvaises, enrichissent notre histoire personnelle d'une manière qu'aucune technologie ne peut égaler.

Dans un monde particulièrement numérique et où la société nous promet que le bonheur réside dans le matériel, il est vraiment positif de voir que l’humain cherche encore à vivre l’expérience dans le réel. Que vous aimiez ou non les sports, comme nous avons pu le voir avec les JO ou hier soir avec le match de football, il y a une ferveur qui donne envie à beaucoup de personnes de sortir pour vivre le moment.

Le fameux « j’y étais », que beaucoup de supporters ou de simples passants partagent quelques années plus tard, alors que les vidéos et photos prises à ce moment-là n’ont plus d’intérêt. Dans ce monde numérisé de nos souvenirs, où ils sont parfois trop souvent filtrés par le téléphone qui filme, il y a ce moment où même ceux qui ont des téraoctets de données ne partagent que du vécu.

Beaucoup vous parlent de leurs voyages ou d’une situation et ne cherchent pas à vous embarquer dans la virtualité du souvenir, mais par la description de ce qui a été ressenti et perçu. La saveur du souvenir va au-delà des clichés et des films, parce que cette distance de l’instant ne donnera pas cette façon complètement subjective d’avoir perçu les événements.

Vivre les expériences, qu’elles soient bonnes, comme une liesse populaire, ou moins bonnes, nous donne de la nourriture, voire nous apporte des trésors qui nous sont complètement personnels, totalement déformés par nos émotions puis par le temps qui passe. Pour entrer dans la banque de données de nos souvenirs, pour construire une partie de notre histoire, de notre vie.

Se donner la possibilité d’aller tester une expérience, que ce soit en communion avec d’autres ou seul, apporte un plus qu’aucune expérience virtuelle ne pourra égaler, même si les technologies pourront s’en approcher.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #391: Living the Experience

In a particularly digital world and with a societal promise that happiness lies in the material, it is truly positive to see that humans still seek to live the experience in the real world. Whether you like sports or not, as we saw with the Olympics or yesterday evening with the football match, there is a fervor that makes many people want to go out and live the moment.

The famous « I was there » that many supporters or just passers-by share a few years later, when the videos and photos taken at that moment are no longer of interest. In this digitized world of our memories, where they are sometimes too often filtered by the filming phone, there is this moment when even those who have terabytes of data only share what they have experienced.

Many tell you about their travels or a situation and do not seek to embark you in the virtuality of the memory, but by describing what was felt and perceived. The flavor of the memory goes beyond clichés and films, because this distance from the moment will not give this completely subjective way of having perceived the events.

Living experiences, whether good, like a popular celebration, or less good, gives us food, even brings us treasures that are completely personal to us, totally distorted by our emotions and then by the passage of time. To enter the database of our memories, to build a part of our history, of our life.

Giving yourself the possibility of going to test an experience, whether in communion with others or alone, brings a plus that no virtual experience can equal, even if technologies can approach it.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #373 : Le moment de rencontres

Cet article de blog explore l'importance des rencontres et des échanges lors d'une convention d'hypnose à Nice. L'auteur met en lumière la magie qui se crée lorsque des personnes passionnées se réunissent pour partager leurs expériences et découvrir de nouvelles perspectives.

C’est la troisième année que nous organisons à Nice, une convention d’hypnose moderne. C’est un peu la première année où je peux voir les retours de ce que nous cherchions à créer quand nous avons initié le projet. Beaucoup de personnes viennent se rencontrer et découvrir de nouvelles choses, avec un état d’esprit où ils souhaitent revoir des personnes qu’ils n’ont pas vues pendant un an, et aussi partager leur retour d’expérience, ce qu’ils ont pu apprendre et découvrir.

Quand j’entends les échanges et les partages que chacun fait avec des personnes qui leur étaient encore inconnues il y a une année ou deux, et avec qui ils n’auraient peut-être jamais initié un contact, je me dis que le but de la convention est atteint.

Il n’y a pas besoin d’avoir énormément de retours sur les ateliers eux-mêmes, bien qu’ils soient qualitatifs et animés par des personnes passionnées. Je peux constater que les liens et la présence de ces apprenants et découvreurs sont le résultat de ces « entre-séances ».

Avec Brice, on aime à dire que le plus important se passe entre les différentes interventions, pendant les pauses, pendant le déjeuner, pendant la soirée et tous ces petits échanges, ces paroles, ou parfois pour aller un peu plus loin que ce que le présentateur avait exposé.

Réussir à réunir plusieurs dizaines de personnes qui ne pratiquent pas de la même façon et qui ont parfois même des visions opposées de la même discipline, afin de leur donner l’envie de découvrir autre chose et d’autres façons de fonctionner, est vraiment au cœur de ce que nous avons en tête.

Je pense que cette année encore, il va y avoir à nouveau cette magie que seules les conventions peuvent apporter, un environnement complètement à part et des expériences qui peuvent réellement changer à la fois la pratique, et aussi la personne.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #373: The Moment of Encounters

This is the third year we have organized a modern hypnosis convention in Nice. It’s somewhat the first year I can see the feedback from what we were trying to create when we initiated the project. Many people come to meet and discover new things, with a mindset where they wish to see people they haven’t seen for a year, and also share their experience, what they have been able to learn and discover.

When I hear the exchanges and sharing that everyone does with people who were still unknown to them a year or two ago, and with whom they might never have initiated contact, I tell myself that the purpose of the convention is achieved.

There is no need to have a lot of feedback on the workshops themselves, although they are qualitative and led by passionate people. I can see that the connections and the presence of these learners and discoverers are the result of these « between-sessions ».

With Brice, we like to say that the most important thing happens between the different interventions, during breaks, during lunch, during the evening and all these small exchanges, these words, or sometimes to go a little further than what the presenter had presented.

Succeeding in bringing together several dozen people who do not practice in the same way and who sometimes even have opposing views of the same discipline, in order to give them the desire to discover something else and other ways of working, is really at the heart of what we have in mind.

I think that this year again, there will be again this magic that only conventions can bring, a completely separate environment and experiences that can really change both the practice, and also the person.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #347 : Les arts martiaux et nos anciens

L'article explore comment les arts martiaux offrent un espace valorisant pour les seniors, contrastant avec le délaissement observé dans les sociétés occidentales. Ils permettent aux aînés de rester actifs, de partager leur expérience et de se sentir utiles au sein d'une communauté.

Si nous nous posons politiquement beaucoup de questions sur les seniors qui sont délaissés par nos sociétés occidentales actuelles, nous pouvons facilement constater que dans les arts martiaux, les anciens sont bien accueillis, autant comme débutants que pour ceux qui sont devenus des experts.

Les AM (arts martiaux) offrent cette perception unique qu’une entreprise ou que des médias ne permettent que rarement : être considéré, même octogénaire, dans un groupe social qui se déplace pour apprendre et écouter les partages qui sont faits par ces anciens des différentes disciplines.

Cela répond à beaucoup de choses dont l’humain a besoin : la communauté, l’échange et se sentir utile. Quand nous avons un de nos anciens qui partage son savoir, et plus encore si c’est un haut gradé, il y a une vraie attention, une vraie envie des plus jeunes de pouvoir créer du contact avec.

Les AM offrent alors autant un moyen pour continuer de vivre dans le mouvement, même quand le corps est abîmé par les années d’entraînement et de labeur, mais aussi un moyen de sociabilisation. J’avais vu la même chose dans le monde de l’hypnose et de la psychothérapie, où certains experts font salle pleine à chacun de leurs séminaires, donnant des congrès avec plein de déambulateurs certes, mais des décennies d’expérience, toujours diffusées avec passion.

Nous en sommes là avec les AM, cette possibilité d’exister et plus encore d’être demandé à des périodes de vie où trop souvent nous avons mis de côté nos seniors, voire nous les avons cachés, plutôt que, comme le font les pratiquants, les mettre au centre du dojo, sur un tatami, prêts à mettre à disposition l’expérience longuement acquise.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of an Hypnofighter #347: Martial Arts and Our Elders

If we politically ask ourselves many questions about the seniors who are neglected by our current Western societies, we can easily see that in martial arts, the elders are well received, both as beginners and for those who have become experts.

Martial Arts (MA) offer this unique perception that a company or the media rarely allow: to be considered, even as an octogenarian, in a social group that travels to learn and listen to the sharing made by these elders of different disciplines.

This responds to many things that humans need: community, exchange, and feeling useful. When we have one of our elders who shares their knowledge, and even more so if they are a high-ranking individual, there is real attention, a real desire from the younger ones to be able to create contact with them.

MA then offer both a way to continue living in movement, even when the body is damaged by years of training and labor, but also a means of socialization. I had seen the same thing in the world of hypnosis and psychotherapy, where some experts fill the room at each of their seminars, giving conferences with plenty of walkers, certainly, but decades of experience, still shared with passion.

We are there with MA, this possibility of existing and even more of being in demand at periods of life where too often we have put aside our seniors, or even hidden them, rather than, as practitioners do, putting them at the center of the dojo, on a tatami, ready to make available the long-acquired experience.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

HnO Séduction Sociale #52 / RedPillien #35 : La manosphère et la famille, des éléments manquants…

Une vidéo de transition pour rester dans notre réflexion de ce qui peut être intéressant dans la sphère mascu, mais aussi pourquoi certains concepts et objectifs peuvent juste être un fantasme, vendu pour une génération en recherche.

Consultations et Formations: www.pank.one

Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
La connaissance est Partage
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous
Be One
Pank

Sites Mp3 Gratuits : https://hno-mp3-hypnose.com/

Mail : pank@pank.one
Page FB : https://www.facebook.com/pankdehno
Chaîne Youtube : https://www.youtube.com/@pankhno

#seductionsociale #PUA #PickUpArtist #TheGame #Masculinisme #virilisme #hypnose #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #294 : Les exemples du quotidien

anciens, arts martiaux, budoka, dojo, persévérance, sagesse, motivation, partage, générations, apprentissage

Pour beaucoup de pratiquants, et plus particulièrement ceux qui aiment les sports de combat, les exemples à suivre sont souvent les champions. De plus, l’hyper-proximité numérique peut donner l’impression que nous ne sommes pas si éloignés de ce modèle.

Pourtant, à mes yeux, il existe des pratiquants qui leur sont supérieurs. Certes, pas physiquement ni même techniquement. En combat, ils ne sont plus les dangers qu’ils ont pu être, mais ils sont encore là, présents régulièrement, voire quotidiennement, dans nos salles et dojos.

Les anciens. À mes yeux, ils représentent ce qu’est un budoka : un chercheur sur la voie du combat. Lorsque la lutte n’est plus uniquement égotique face aux autres, mais qu’elle devient un combat vis-à-vis de soi-même, de son corps et de son énergie. Beaucoup de pratiquants partagent cette idée que les arts martiaux ne se résument pas au combat.

Je pense qu’avec le temps, un retour à l’essentiel s’impose : quand le niveau physique diminue, la motivation, la rigueur et la régularité prennent toute leur importance. Nous ignorons souvent les blessures physiques et morales qu’ils ont cumulées au fil de leurs décennies de vie et de pratique.

Pourtant, ils sont là, avec une humilité sincère. Les grades et autres reconnaissances deviennent secondaires. Leur plus grande réussite est d’être encore présents sur ces tatamis, à avancer, échanger et partager avec les nouvelles générations, mais aussi avec les plus anciens. Ces derniers, conscients que leur apogée est derrière eux, se préparent à un après martial.

#temps #âge #ancien #exemple #dojo

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,
Pank
https://www.passioncombat.net

Martial Reflections of a Hypnofighter #294: Everyday Examples

For many practitioners, especially those who love combat sports, champions are often the examples to follow. Moreover, the hyper-digital proximity can give the impression that we are not so far from this model.

However, in my view, there are practitioners who surpass them. Certainly not physically nor technically. In combat, they are no longer the threats they once were, but they are still there, regularly or even daily, in our halls and dojos.

The elders. To me, they embody what it means to be a budoka: a seeker on the path of combat. When the struggle is no longer solely egotistical against others but becomes a battle against oneself, one’s body, and one’s energy. Many practitioners share this belief that martial arts go beyond combat.

I believe that as time passes, a return to the fundamentals becomes essential: when physical abilities diminish, motivation, discipline, and consistency remain paramount. We often overlook the physical and emotional scars they have accumulated over decades of life and practice.

Yet, they are still there, with sincere humility. Titles and other forms of recognition become secondary. Their greatest achievement is simply being present on the tatami, progressing, exchanging, and sharing with younger generations, as well as with fellow elders. The latter, knowing their peak is behind them, also prepare for life after martial arts.

#time #age #elders #examples #dojo

Take only what is good and right for you.

Be One,
Pank
https://www.passioncombat.net

Réflexions de Pank / Instantané #286 : La vulgarisation ou pas ?

Cette réflexion explore le dilemme de la vulgarisation. Jusqu’où simplifier pour rendre un sujet accessible sans perdre l’essence même de sa profondeur et de sa complexité? Inspiré par Astronogeek et Viktorovitch, Pank questionne l’équilibre entre culture générale et connaissance.

Ce matin j’ai regardé une vidéo d’astrongeek très sympa sur la vulgarisation https://www.youtube.com/watch?v=xtwNFrnBkpk&pp=ygULYXN0cm9ub2dlZWs%3D . C’est d’autant plus intéressant que je suis souvent dans cette réflexion de l’apport de la vulgarisation;

En effet, quand on partage des passions, nous souhaitons qu’un maximum de personnes puissent comprendre ou à minima répondre à une curiosité sur un sujet donné. Depuis quelques années, certainement parce que je mets fréquemmentd es vidéos en ligne, j’en suis à me dire que vulgariser c’est passer à côté de beaucoup de choses qui en réalité, me semble être les éléments les plus intéressants de mes disciplines.

Du coup sur certaines vidéos je change un peu ma sémantqiue et je partage plus ce qui me semble être un concept ou un rouage important, seulement le retour que l’on me fait, c’est que j’utilise des mots et des idées trop compliquées, ce qui fait qu’on ne suit pas mon raisonnement.

Je comprends parfaitement ce retour mais cela me met dans un questionnement de savoir jusqu’à quel point je veux/peux vulgariser, sachant que si une idée vulgarisée devraient être assimilées, la réalité est que le consommateur, va la plupart du temps juste prendre l’idée dans l’instant et comme le dit Astronogeek le mettre dans sa besace de culture générale, plutôt que dans celle de la connaissance.

Du coup, quand cette idée sera remise sur le tapis, ce qui pourrait être dans ma tete “acquis et connu” doit en réalité être réactivé avec un rappel, ce qui réduit la possibilité d’aller dans plus de partage de connaissances.

Je reprends aussi un idée de Viktorovitch qui estimait dans son bouquin de rhétorique, qu’il ne cherchait pas forcément à simplifier voire vulgariser parce qu’il estimait que ses lecteurs étaient apte à comprendre, en laissant les références s’il voulait plus de détails.

J’aime cette idée de confiance partagé avec le viewers ou le lecteurs de me dire, il va trouver l’information ou plus précisement l’éléments pivot de la réflexion partagée, au travers d’une autre vidéo ou d’une recherche… mais alors l’effort demandé risque de faire s’écarter de la curiosité nombre de personnes …

connaissance #culture #vulgarisation #généralisation #partage

Prenez ce qui résonne le mieux en vous.
Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog


Reflections of Pank / Snapshot #286: Simplifying or Not?

This morning, I watched a very cool video by Astronogeek on popularization (video here). It was particularly interesting because I often reflect on the role and impact of simplifying complex topics.

When we share passions, we want as many people as possible to understand or at least satisfy a curiosity about a given subject. For the past few years, likely because I frequently post videos online, I find myself thinking that simplifying often bypasses what, to me, are the most intriguing aspects of my fields.

So, in certain videos, I adjust my language and share what I believe to be key concepts or mechanisms. However, the feedback I get is that I use terms and ideas that are too complex, which makes it hard for people to follow my reasoning.

I completely understand this feedback, but it leaves me wondering: how much do I want or need to simplify? If a simplified idea is supposed to be easily absorbed, the reality is that the audience often just takes it momentarily, storing it in « general knowledge » rather than true understanding, as Astronogeek points out.

Thus, when this idea comes up again, what I assume to be “understood and known” actually needs to be reactivated, limiting the ability to delve deeper into knowledge-sharing.

I also think about Viktorovitch’s approach in his rhetoric book, where he felt it wasn’t always necessary to simplify because he trusted his readers to understand, leaving references for those who wanted more detail.

I appreciate this sense of shared trust with the viewer or reader, feeling they’ll find the information or the pivot point of the reflection through another video or personal research… but then, the effort required might deter many from their initial curiosity.

Take what resonates most with you.
Be one,
Pank
https://www.pank.one/blog

Pank Hypnosophie #987 : Prendre attention à nos connaissances et nos partages en consultation.

Nous pouvons parfois en tant qu’accompagnant rester dans un cadre et une hypnopédagogie qui va nous bloquer ou figer nos partenaires.

Consultations et Formations: http://www.pank.one

Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
La connaissance est Partage
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous
Be One
Pank

Sites Mp3 Gratuits : https://hno-mp3-hypnose.com/

Mail : pank@pank.one
Page FB : https://www.facebook.com/pankdehno
Chaîne Youtube : https://www.youtube.com/@pankhno

Cadre #croyance #pédagogie #connaissance #thérapeute #hypnose #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #psychologie