Les instantanés de Pank / Réflexion #14 : Arrivons-nous réellement à jauger la valeur que l’on se donne ?

Il est toujours passionnant d’échanger avec des personnes timides. La timidité est associée à la peur du rejet, au stress de ne pas être intéressant ou considéré. Cela constitue un véritable obstacle social et représente une galère quotidienne pour de nombreuses personnes.

Lorsque je recadre ce comportement en cabinet, j’ai pris l’habitude de demander à mes partenaires quelle valeur ils accordent à eux-mêmes. Estiment-ils être des personnes intéressantes, intelligentes, ouvertes au partage, ou au contraire se considèrent-ils comme des individus insignifiants, sans intérêt, voire médiocres ?

Vous devez vous douter que la réponse la plus courante est « Je n’ai aucune estime de moi-même, et c’est pourquoi je ne souhaite pas que les autres renforcent cette impression par des attitudes de rejet, de moquerie, voire d’indifférence. » On pourrait supposer que, pour de nombreuses personnes timides, elles le sont parce qu’elles se considèrent comme étant sans valeur.

Maintenant, je vous propose de faire une expérience de pensée. Peut-être que certains d’entre vous se souviendront de moments vécus. Vous êtes dans la rue, dans un magasin, ou au téléphone, et vous devez faire de la prospection avec un flyer ou un discours pour une réduction quelconque. Vous y consacrez plusieurs jours, voire c’est votre travail quotidien (par exemple, la prospection téléphonique). Au départ, vous attendez des comportements de la part des personnes que vous abordez, tels que le respect ou la politesse. Cependant, 95 % des passants ne vous regardent même pas, vous répondent de manière désagréable voire agressive. Vous passez d’un état peu assuré, car vous débutez dans cette activité et estimez avoir une certaine « importance », à un état de rejet et de sentiment d’être véritablement un moins que rien. Vous finissez par adopter une attitude en mode « rien à battre ».

C’est un peu comme un apaisement, une transe clairement je m’en foutiste. Vous avez essuyé tant de refus que cela n’a plus d’impact sur votre estime de vous-même. Votre modèle intérieur a intégré le fait que vous êtes pour ces personnes absolument rien (pour ne pas dire une « merde »). En validant cette idée, vous avez modifié votre vision égotique plus ou moins consciente de vous-même.

Lorsque nous admettons que nous sommes réellement sans valeur (dans un certain contexte), nous n’avons plus aucune réserve ou timidité. C’est simplement parce que nous ne sommes plus fixés sur la valeur que nous nous accordons. Pour les plus séducteurs, c’est la même chose. Lorsqu’en soirée, vous êtes plus ou moins courtoisement rejeté par des femmes, après un certain nombre de mots cinglants et refus, il n’y a plus de malaise. Nous retournons dans une transe qui admet que personne ne nous accorde une valeur spécifique et que notre propre histoire sur nous-même n’est que du vent. Paradoxalement, en admettant que dans ces situations, notre estimation de nous-mêmes est fausse et que nous sommes peu valorisés, nous avons le plus grand levier de libération.
De nombreux timides prétendent souvent ne pas s’estimer, alors qu’en réalité, ils ont une vision très égocentrique d’eux-mêmes.

Ils pensent : « On n’a pas le droit de me rejeter, on ne devrait pas être indifférent ou désintéressé envers moi, qui fais éventuellement l’effort de m’approcher de vous, vous ne me prêtez pas attention… ».
Si réellement ce type de timide ne se donnait aucun crédit et que les autres validaient cette idée, cela n’aurait aucun impact. Cela ne ferait que confirmer ce qu’ils pensent d’eux-mêmes, et cela n’entraverait pas la dynamique de l’action : aller à la rencontre des autres.

Nous aimons nous raconter des histoires. La plupart d’entre nous ont un énorme ego que nous n’avons jamais remis en question, et nous aimerions que le monde adopte les mêmes récits que ceux qui nous conviennent. Nous avons tendance à adopter des discours assez négatifs sur nous-mêmes comme des excuses à de nombreux moments, pour éviter de remettre en cause notre storytelling et l’illusion de notre personne.

Reconnaître notre véritable valeur, sans tomber dans les excès parfois présents dans le coaching avec des phrases du type « vous êtes illimité et merveilleux », mais sans non plus s’enfoncer dans un discours sombre et négatif, est essentiel. Prendre le temps de nous évaluer, à la fois en interne et en externe, entrer en contact avec la réalité « commune » peut nous permettre de réaliser que nous ne sommes peut-être pas si timides que cela, mais plutôt particulièrement orgueilleux, voire simplement prétentieux. Cela nous donnera des indices sur ce que nous devrions prendre en compte dans notre vie quotidienne.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

#hypnose #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée


English Version

Pank’s Snapshots / Reflection #14: Can We Truly Gauge Our Self-Worth? »

It is always fascinating to engage with shy individuals. Shyness is associated with the fear of rejection, the stress of not being interesting or valued. It poses a real social obstacle and represents a daily struggle for many people.

When I address this behavior in my practice, I have developed a habit of asking my clients how much value they attribute to themselves. Do they consider themselves interesting, intelligent, open to sharing, or, on the contrary, do they see themselves as insignificant, uninteresting, or even mediocre individuals?

You can probably guess that the most common response is, « I have no self-esteem, and that is why I don’t want others to reinforce this impression through rejection, mockery, or even indifference. » One could assume that for many shy individuals, their shyness stems from considering themselves as having no worth.

Now, let’s engage in a thought experiment. Some of you may recall personal experiences. You are on the street, in a store, or on the phone, and you have to engage in prospecting with a flyer or a speech for some kind of discount. You dedicate several days to this, or perhaps it is your daily work (e.g., telemarketing). Initially, you expect certain behaviors from the people you approach, such as respect or politeness. However, 95% of passersby don’t even look at you and respond unpleasantly or aggressively. You transition from a state of uncertainty, as you are new to this activity and consider yourself somewhat « important, » to a state of rejection and feeling truly insignificant. Eventually, you adopt an attitude of « I don’t care. »

It’s a sort of soothing, a clearly indifferent trance. You have faced so much rejection that it no longer impacts your self-esteem. Your inner model has assimilated the fact that you mean absolutely nothing to these people (not to say « shit »). By validating this idea, you have altered your more or less conscious egotistical view of yourself.

When we admit that we are truly worthless (in a certain context), we no longer have any reservations or shyness. It’s simply because we are no longer fixated on the value we attribute to ourselves. The same applies to the more seductive individuals. When, at a social gathering, you are more or less politely rejected by women after a number of cutting remarks and refusals, there is no discomfort anymore. We enter a trance that acknowledges that no one accords us any specific value and that our own story about ourselves is just hot air. Paradoxically, by admitting that in these situations our self-perception is false and that we are not highly valued, we gain the greatest liberation lever.

Many shy individuals often claim not to value themselves, yet in reality, they have a very egocentric view of themselves. They think, « I shouldn’t be rejected, people should not be indifferent or disinterested in me when I make the effort to approach them, they should pay attention to me… »

If these types of shy individuals genuinely didn’t give themselves any credit and others validated this idea, it would have no impact. It would only confirm what they think of themselves and would not hinder the dynamics of action: engaging with others.

We enjoy telling ourselves stories. Most of us have a massive ego that we have never questioned, and we would like the world to adopt the same narratives that suit us. We tend to adopt rather negative discourses about ourselves as excuses in many moments, to avoid challenging our storytelling and the illusion of our persona.

Recognizing our true worth, without falling into the sometimes excessive statements found in coaching, such as « you are limitless and wonderful, » but also without sinking into a dark and negative discourse, is essential. Taking the time to evaluate ourselves internally and externally, connecting with the « common » reality, can help us realize that we may not be as shy as we think but rather particularly proud or simply pretentious. This will provide us with clues about what we should consider in our daily lives.

Take what is good and right for you.

Be one.

Pank

#hypnosis #hypnotherapy #selfhypnosis #questiosophy #hypnosophy #coaching #hnohypnosis #Experience #flexibility #Psychology #modernhypnosis #selfhypnosis #reflections #instantaneoushypnosis

Les instantanés de Pank / Réflexion #13 : Encore et toujours plus ?

Je suis par nature minimaliste, ce qui crée un biais dès le départ. J’ai pris il y a longtemps conscience de l’omniprésence de la sollicitation à la consommation (cf : Les instantanés de Pank / Réflexion #7 : Cette transe de consommation). Malgré cela, est ce que vous avez remarqué que nous n’avons jamais vécu une ère aussi incroyable que celle que nous connaissons actuellement. Je ne parle pas seulement des dernières décennies, mais depuis le début de l’humanité.

Même si malheureusement ce pic est en train de s’éteindre en raison de notre obsession du toujours plus, nous pouvons reconnaître la chance que nous (l’Occident) avons eue depuis la Seconde Guerre mondiale. Nous avons été témoins de la maturité de l’ère industrielle, du développement de l’ère technologique et des prémices de l’ère numérique voire artificielle. Nous vivons dans l’abondance. Internet nous offre une infinité de connaissances, d’informations, d’échanges et de stimulations, avec la sensation de gratuité.

Nous pouvons consommer des fruits et légumes issus d’autres continents sans nous préoccuper de leur provenance, sans même être surpris. Pour la grande majorité d’entre nous, nos appartements et maisons sont équipés d’eau courante et de sanitaires. Sans parler de tout ce qui compose un lieu de vie, comme les télévisions et autres appareils.

Nous avons des enseignes à bas prix et des boutiques de luxe, nous pouvons manger pour quelques euros tout en dépensant des milliers pour un dîner. Nous sommes constamment en train de consommer, que ce soit le temps des autres, les ressources intellectuelles ou celles de notre environnement naturel. Et pourtant, nous trouvons encore des raisons de ressentir un manque, un manque d’attention, d’amour ou de joie. Nous avons parfaitement le droit de ne pas être satisfaits, tout comme nous avons le droit de nous ennuyer.

Pour répondre à la perte d’impact religieux/spirituel, nous avons toute une gamme de techniques de développement personnel. Plus je discute avec des personnes qui se sont plongées dans ces méthodes, plus je les vois aspirer à toujours plus. Comme si le besoin de plus et d’encore comblait le contentement. Plus de stages, plus de livres, plus de techniques. Nous savons que la grande majorité des personnes qui suivent des formations en ligne ne les achèveront jamais. Pourtant, la satisfaction immédiate réside dans l’acte de les acheter, de se dire « je peux consommer ».

Sans répéter ce que nous savons déjà sur l’effet de la dopamine, quand allons-nous nous dire « faisons avec ce que nous avons » plutôt que de chercher toujours plus, sans jamais avoir utilisé et maîtrisé ce que nous possédons déjà ? Pourquoi choisir un produit plus moderne et performant si nous n’utilisons même pas les fonctions de base de cet outil ?

Pourquoi chercher davantage d’intensité et de stimulation si nous ne sommes plus capables de savourer les goûts et d’écouter nos sens dans leur subtilité ? C’est comme préférer une énorme pizza industrielle à une petite préparée par un spécialiste.

Sommes-nous effrayés par la peur de manquer, nous, cette macro-génération (années 50-2010) qui avons si peu connu le manque, qui ne savons même plus apprécier ce que nous avons déjà ? Cela signifie que nous avons déjà les yeux rivés sur ce qui nous manque plutôt que de voir ce que nous avons déjà et qui est devenu insipide.

Est-ce que le toujours plus procure une satisfaction à long terme ? Est-ce que cela a même un sens lorsque l’on voit tout ce que les gens entassent dans leurs caves ou remplissent de poussière dans leurs placards ? Est-ce que la qualité de vie et le bonheur subjectif sont réellement vécus à travers l’accumulation de ces « plus » au fil des mois et des années ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one
Pank

#hypnose #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée


English Version

Snapshots from Pank / Reflection #13: More and More?

I am inherently a minimalist, which creates a bias from the start. I became aware long ago of the omnipresence of consumer solicitation (see: Snapshots from Pank / Reflection #7: The Trance of Consumption). Despite that, have you noticed that we have never lived in such an incredible era as the one we are currently experiencing? I’m not just referring to the last few decades, but since the beginning of humanity.

Even though this peak is unfortunately fading due to our obsession with always wanting more, we can recognize the fortunate opportunity we (the West) have had since World War II. We have witnessed the maturity of the industrial era, the development of the technological era, and the beginnings of the digital and even artificial era. We live in abundance. The internet offers us an infinity of knowledge, information, exchanges, and stimulation, with a sense of gratuity.

We can consume fruits and vegetables from other continents without worrying about their origin, without even being surprised. For the vast majority of us, our apartments and houses are equipped with running water and sanitation facilities. Not to mention everything that makes up a living space, such as televisions and other devices.

We have low-cost stores and luxury boutiques, where we can eat for a few euros while spending thousands on a dinner. We are constantly consuming, whether it’s other people’s time, intellectual resources, or those from our natural environment. And yet, we still find reasons to feel a lack, a lack of attention, love, or joy. We have every right to be dissatisfied, just as we have the right to feel bored.

To compensate for the loss of religious/spiritual impact, we have a whole range of personal development techniques. The more I talk to people who have immersed themselves in these methods, the more I see them yearning for more and more. As if the need for more and even more fills the contentment. More workshops, more books, more techniques. We know that the vast majority of people who take online courses will never complete them. Yet, the immediate satisfaction lies in the act of purchasing them, in saying to oneself, « I can consume. »

Without repeating what we already know about the dopamine effect, when will we say to ourselves, « Let’s make do with what we have » instead of always seeking more, without ever having used and mastered what we already possess? Why choose a more modern and efficient product if we don’t even use the basic functions of that tool?

Why seek more intensity and stimulation if we are no longer capable of savoring flavors and listening to our senses in their subtlety? It’s like preferring a huge industrial pizza to a small one prepared by a specialist.

Are we afraid of the fear of missing out, we, this macro-generation (1950-2010) that has experienced so little scarcity, that we no longer know how to appreciate what we already have? It means that we already have our eyes fixed on what we lack, rather than seeing what we already have and has become tasteless.

Does more and more provide long-term satisfaction? Does it even make sense when we see all the things people accumulate in their basements or gather dust in their closets? Is the quality of life and subjective happiness truly experienced through the accumulation of these « extras » over months and years?

Take what is good and right for you.

Be one.

Pank

#hypnosis #hypnotherapy #selfhypnosis #questiosophy #hypnosophy #coaching #hnohypnosis #Experience #flexibility #Psychology #modernhypnosis #selfhypnosis #reflections #instantaneousshypnosis

Les instantanés de Pank / Réflexion #12 : La colère, cette émotion réprimée

Vous le savez, la colère et moi, nous sommes très amis. Depuis toujours, je suis en colère et j’ai fini par devenir assez « tranquille » avec son existence. Que ce soit la mienne ou celle des autres, je trouve son expression passionnante. Pourtant, je constate que chez beaucoup de mes partenaires, cette émotion est taboue, devenant une inconnue qui n’a aucun droit de s’exprimer.

Cela entraîne souvent un récit/storytelling de la part des personnes concernées, comme s’il fallait justifier la difficulté à admettre sa présence en soi. Lorsque nous cherchons à en trouver les causes et les raisons d’expression et de répression, nous nous retrouvons dans un ensemble d’histoires et d’interprétations erronées.

Pendant des années, il est possible que les environnements aient fait comprendre que la colère était interdite, problématique et destructrice. Cela ne donne pas particulièrement envie de l’exprimer et de la respecter. Il y a également des personnes qui ont un tempérament colérique, tout comme il y en a d’autres qui sont apeurées, tristes ou joviales.

Plus nous refusons de lui laisser de l’espace, plus nous développons une cohabitation avec une inconnue. Il arrive que la pression interne explose et que cette colère s’exprime, mais étant mal accueillie à la fois en interne et en externe, il est possible qu’un sentiment de culpabilité s’impose.

Nous pourrions facilement dire que la société en a fait un péché et que l’impact que peut avoir cette émotion pourrait entraîner des réactions associées à la violence. Tous les stéréotypes des « hommes bien » sont associés au calme, tandis que la colère est vue comme négative, celle qui ne se contrôle pas.

En associant constamment des choses exclusivement négatives à la colère, nous avons tué notre communication avec elle. Cela mène à une méconnaissance de soi, de cette pulsion de vie si intense. Devrions-nous accorder une pleine liberté à notre colère ? Certainement pas, mais pour y parvenir réellement, nous devrions plutôt retrouver le droit d’être en colère.

Une autorisation d’exploser, de déranger, de gêner, de toucher voire de blesser. Chercher à faire du mal ou simplement attaquer, viser et avertir. Ce n’est peut-être pas beau, pas assez dans l’esprit de la Communication NonViolente (CNV), mais c’est une communication primaire. Permettre l’expression de la colère, c’est aussi accepter que ceux envers qui elle est dirigée puissent répondre, s’agacer, se mettre eux aussi en colère, et que les choses soient mises à plat. Il y aura des fins de relation, de situation, des désirs de changement, des regrets, de nouvelles vérités, des découvertes des autres.

Il y aura des blessures, mais qui ne se blesse pas constamment en se restreignant pour rester « correct » ? Plus nous osons découvrir, comprendre, jongler, et parfois simplement vivre la tension en nous, plus nous serons en accord avec nous-mêmes et avec notre expression vis-à-vis des autres.

Prendre la décision de revenir au dialogue fera disparaître le voile de nombreuses illusions sur soi et ouvrira de nouvelles perspectives sur nos stratégies internes vis-à-vis de nous-mêmes et des autres.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one

Pank

#hypnose #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée


English Version

Snapshots of Pank / Reflection #12: Anger, the Repressed Emotion

You know, anger and I are very good friends. I have always been angry, and I have become quite « calm » about its existence. Whether it’s my own anger or that of others, I find its expression fascinating. However, I observe that for many people, this emotion is taboo, becoming an unknown that has no right to be expressed.

This often leads to a narrative or storytelling from the individuals involved, as if they need to justify the difficulty in acknowledging its presence within themselves. When we try to find the causes and reasons for its expression and repression, we find ourselves in a collection of stories and misconceptions.

For years, it is possible that environments have conveyed that anger is forbidden, problematic, and destructive. This doesn’t particularly encourage its expression and respect. There are also people who have a hot temper, just as there are others who are fearful, sad, or cheerful.

The more we refuse to give it space, the more we develop a coexistence with a stranger. There are times when the internal pressure explodes and that anger is expressed, but being poorly received both internally and externally, a sense of guilt may arise.

We could easily say that society has turned it into a sin and that the impact this emotion can have could lead to reactions associated with violence. All the stereotypes of « good men » are associated with calmness, while anger is seen as negative, the one that is uncontrollable.

By constantly associating exclusively negative things with anger, we have killed our communication with it. This leads to a lack of self-knowledge, of this intense life impulse. Should we grant full freedom to our anger? Certainly not, but to truly achieve that, we should reclaim the right to be angry.

Permission to explode, disturb, bother, touch, or even hurt. To seek to harm or simply attack, aim, and warn. It may not be beautiful, not quite in line with Nonviolent Communication (NVC), but it is a primal form of communication. Allowing the expression of anger also means accepting that those towards whom it is directed can respond, become annoyed, become angry themselves, and that things are laid out on the table. There will be endings of relationships, situations, desires for change, regrets, new truths, discoveries of others.

There will be wounds, but who doesn’t constantly hurt themselves by restraining to remain « proper »? The more we dare to discover, understand, juggle, and sometimes simply experience the tension within us, the more we will be in harmony with ourselves and our expression towards others.

Making the decision to return to dialogue will lift the veil of many illusions about oneself and open up new perspectives on our internal strategies towards ourselves and others.

Take what is good and right for you.

Be one,
Pank

#hypnosis #hypnotherapy #selfhypnosis #questiosophy #hypnosophy #coaching #hnohypnosis #Experience #flexibility #Psychology #modernhypnosis #selfhypnosis #reflections #instantaneoushypnosis

Les instantanés de Pank / Réflexion #11 : Se donner un peu de ce que l’on attend des autres.

Nous sommes tous capables d’auto-amour. Nous sommes tous capables de faire des efforts pour obtenir de la reconnaissance (Strokes). Parfois, nous nous plions en quatre pour obtenir un peu d’attention de quelqu’un. Cette capacité à nous mettre dans des états psycho-émotionnels qui nous stressent, qui nous contraignent, afin de ressentir un peu de considération et d’amour…

Quand j’entends dire que certaines personnes ne peuvent pas s’aimer, et pourtant passent leur temps à chercher de l’attention et à faire plaisir aux autres, je pense qu’il y a simplement un petit problème d’orientation de nos énergies. Il peut être difficile de définir ce qu’est l’amour. Mais sans parler d’émotions particulièrement intenses, on pourrait proposer une définition du type : faire des efforts pour tenter d’être « bien » et obtenir une forme de satisfaction.
Dans ces cas-là, chercher l’approbation, la reconnaissance et les Strokes chez les autres est une recherche d’amour. Cet objectif et ces stratégies sont dirigés vers l’extérieur, vers autrui. Pourtant, si nous investissons de l’énergie, autant la diriger vers nous-mêmes.

Vous pourriez me dire que vous orientez vos efforts vers les autres parce que vous n’arrivez pas à vous donner ce qu’ils vous donnent. C’est vrai, mais quand on demande à certains dépendants affectifs ou à des personnes qui se détestent elles-mêmes de décrire le résultat de leurs efforts, cela ne casse généralement pas trois pattes à un canard.

Il est important de bien définir ce que l’on ressent et donc ce que l’on recherche. L’effort, la chose la plus difficile, a déjà été accompli. L’amour de soi est un effort, on pourrait même dire que c’est une discipline. Certes, cela n’est pas vraiment valorisé, car cela pourrait donner l’impression que nous sommes narcissiques ou centrés sur nous-mêmes. Mais si nous devons attendre que les autres, qui eux-mêmes attendent d’être aimés, nous accordent des fragments d’attention, il y a un problème dès le départ. Je veux être aimé par des gens qui eux-mêmes veulent être aimés.

Ne pensez-vous pas qu’il est nécessaire de revoir les bases et de concentrer toutes vos tentatives et votre énergie sur vous-même en premier lieu ? Cela ne signifie pas que vous êtes la seule personne qui compte, au contraire, mais vous ne donnez de manière juste que lorsque vous vous sentez bien avec vous-même. Plus nous passons de temps à nous découvrir, plus nous connaissons les côtés sombres de nous-mêmes, mais aussi nos qualités. Nous ne pouvons pas simplement faire croire au monde que nos masques sociaux représentent pleinement ce que nous sommes.

De plus, ce mensonge inconscient consistant à cacher l’obscurité et les ombres loin des regards des autres, en les discréditant voire en leur faisant porter le chapeau de notre propre manque d’amour envers nous-mêmes, prouve simplement que nous vendons une fausse personne à aimer aux autres.

« Je ne suis pas capable de m’aimer, parce que je ne suis pas : parfait, adapté, aimable, bon, gentil ou toutes les autres conneries éducatives », cela ne va pas disparaître en faisant des efforts pour que l’autre nous apprécie et en lui fournissant un mensonge pour ne pas être nous-mêmes afin de rester dans ses bonnes grâces.

Peu importe que vous ayez des facettes moins agréables, il y a naturellement des aspects plus positifs en vous, et vous avez suffisamment d’énergie en vous pour vous concentrer sur ce qui brille en vous. Sans nier certaines parties de vous, mettez en lumière vos qualités, ce qui vous procure du plaisir et vous fait sourire. Même si cela peut vous sembler insignifiant, même si c’est juste une petite partie de votre personnalité, utilisez votre temps, vos pensées et vos actions pour la développer. L’amour que vous donnerez petit à petit à ces différentes parties de vous-même aura plus de qualité que tout ce que vous avez essayé d’obtenir auprès de la majorité des « autres » que vous avez manipulés.

Osez être plus aimant envers vous-même.
Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

#hypnose #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée


English Version

Pank’s Snapshots / Reflection # #11: Giving Yourself Some of What You Expect from Others

We are all capable of self-love. We are all capable of making efforts to seek recognition (Strokes). Sometimes, we bend over backward to get a little attention from someone. This ability to put ourselves in psycho-emotional states that stress us, that constrain us, in order to feel some consideration and love…

When I hear that some people cannot love themselves, yet spend their time seeking attention and pleasing others, I think there is simply a small issue with the direction of our energies. It can be difficult to define what love is. But without delving into particularly intense emotions, we could propose a definition along the lines of: making efforts to try to feel « good » and obtain a form of satisfaction.

In these cases, seeking approval, recognition, and Strokes from others is a search for love. This objective and these strategies are directed outward, toward others. However, if we invest energy, it’s best to direct it toward ourselves.

You might tell me that you direct your efforts toward others because you can’t give yourself what they give you. That’s true, but when we ask some emotionally dependent individuals or people who dislike themselves to describe the result of their efforts, it generally doesn’t impress anyone.

It is important to define what we feel and therefore what we are seeking. The hardest part, the effort, has already been made. Self-love is an effort, one could even say it is a discipline. Granted, it is not highly valued because it might give the impression that we are narcissistic or self-centered. But if we have to wait for others, who themselves are waiting to be loved, to give us fragments of attention, there is a problem from the start. I want to be loved by people who themselves want to be loved.

Don’t you think it is necessary to revisit the basics and focus all your attempts and energy on yourself first? This doesn’t mean that you are the only person who matters, quite the opposite, but you can only give in a just manner when you feel good within yourself. The more time we spend getting to know ourselves, the more we discover our dark sides, but also our qualities. We cannot simply pretend to the world that our social masks fully represent who we are.

Moreover, this unconscious lie of hiding the darkness and shadows from others, discrediting them, or even blaming them for our own lack of self-love, simply proves that we are selling a false person to others to be loved.

« I am not capable of loving myself because I am not: perfect, fitting, lovable, good, kind, or any other educational nonsense. » This won’t disappear by making efforts for others to appreciate us and providing them with a lie so as not to be ourselves in order to stay in their good graces.

It doesn’t matter if you have less pleasant facets; there are naturally more positive aspects within you, and you have enough energy within you to focus on what shines in you. Without denying certain parts of yourself, highlight your qualities, what brings you pleasure and makes you smile. Even if it may seem insignificant, even if it’s just a small part of your personality, use your time, thoughts, and actions to develop it. The love you gradually give to these different parts of yourself will have more quality than anything you have tried to obtain from the majority of the « others » you have manipulated.

Dare to be more loving towards yourself.

Take what is good and right for you.

Be one

Pank

#hypnosis #hypnotherapy #selfhypnosis #questiosophie #hypnosophy #coaching #hnohypnosis #Experience #flexibility #Psychology #modernhypnosis #selfreflection #instantaneoushypnosis

Les instantanées de Pank / Réflexion #10 : Jouer avec les symboles.

Nous pouvons utiliser des symboles comme des éléments catalyseurs lors de nos sessions et dans nos échanges quotidiens, afin de les ancrer. Notons que le symbole est un ancrage par nature. Avec notre capacité à imaginer et à construire de la logique dans nos expressions sensitives, les symboles sont des moyens de changer rapidement d’état. Par exemple, la croix gammée, dans la dynamique bouddhique ou celle du 3e Reich, éveille un ensemble de comportement, en plus de la fonction du dit symbole.

Pour la croix, sa fonction symbolique est celle d’une dynamique des intentions/énergies vers un point central ou au contraire en expansion. Nous savons que l’histoire a nourri encore plus ce symbole qui en Occident est tabou et en Orient présent sur de nombreux temples. La croix chrétienne apporte, à ses utilisateurs, à la fois une philosophie de vie et un rappel de la « mission de vie » du croyant.

Tout au long de notre vie, nous avons croisé des symboles. Beaucoup sont issu de simple logo (du marketing) qui portait une marque, mais qui ont pu transcender ces dernières pour devenir parfois « mythiques » grâce à des histoires inventées ou vécues. On peut observer cela avec des marques comme Harley Davidson, qui est pour beaucoup un symbole de liberté, d’espace et de puissance.

Dans nos parcours thérapeutiques, nous pouvons exploiter les symboles comme des ressources évolutives. Ils peuvent être investis par nos attentes, nos croyances et nos intentions. Selon la charge psycho-émotionnelle et le contexte d’utilisation, ils nous permettent de plonger dans des transes multiples et constructives.

Nous pouvons travailler de différentes manières avec les symboles, tout comme nous le faisons avec les ancrages. En fonction de vos attentes et croyances, vous pouvez initier une rencontre avec un animal totem ou simplement avec un élément ressource. En utilisant des transes, nous pouvons jouer avec la surprise de la découverte de symboles spontanés qui nous viennent à l’esprit.

La résistance de la découverte de nos symboles provient de nos fantasmes concernant ces derniers. Il est souvent plus agréable de considérer notre animal totem ou symbole comme un dragon d’argent plutôt qu’une blatte. Il est donc nécessaire de lâcher prise et de simplement prendre cette information provenant de notre subconscient comme un message plutôt constructif. Il est important de sélectionner les éléments qui nous permettent de l’imaginer et de dialoguer avec eux.

Plus nous travaillons avec les symboles, plus nous mettons en place une forme de thérapie des parties de nous-même, offrant ainsi une opportunité à nos pathos ainsi qu’à nos forces d’échanger et de se comprendre. Je vous invite à prendre cette expérience avec légèreté et à développer les compétences qui en découlent.

Un symbole nous offre, en quelques instants, un changement d’état similaire à un ancrage. Plus vous le nourrissez et le développez, plus vous êtes capables de faire face à différentes situations et de vous surprendre quant aux possibilités offertes par votre monde intérieur ainsi activé, vous permettant de recadrer toutes les situations.

HnO Mp3 Hypnose #945 : Éveiller son symbole de puissance et l’utiliser (260523) : https://youtu.be/047ZxEX5kyY

HnO Mp3 Hypnose #946 : Rencontrer son animal symbolique / totem (270523) : https://youtu.be/vng2JjpX3io

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one

Pank

#hypnose #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée


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Pank’s Snapshots / Reflection #10: Playing with Symbols

We can use symbols as catalysts in our sessions and daily exchanges to anchor them. It’s worth noting that symbols are naturally anchoring. With our ability to imagine and construct logic in our sensory expressions, symbols serve as means to rapidly change states. For example, the swastika symbol in both Buddhist and Third Reich dynamics evokes a set of behaviors in addition to its intended meaning.

Regarding the cross, its symbolic function represents a dynamic of intentions/energies converging toward a central point or expanding outward. We know that history has further shaped this symbol, which is taboo in the West but prevalent in numerous temples in the East. The Christian cross provides its users with both a philosophy of life and a reminder of the believer’s « life mission. »

Throughout our lives, we have encountered symbols, many of which originated as simple logos in marketing campaigns associated with brands. However, these symbols have transcended their original purposes and sometimes become « mythical » through invented or lived stories. We can observe this with brands like Harley Davidson, which symbolizes freedom, space, and power for many.

In our therapeutic journeys, we can harness symbols as evolutionary resources. They can be invested with our expectations, beliefs, and intentions. Depending on the psycho-emotional charge and context of use, symbols enable us to immerse ourselves in multiple and constructive trances.

We can work with symbols in various ways, just as we do with anchors. Based on your expectations and beliefs, you can initiate a meeting with a spirit animal or simply with a resource element. By utilizing trances, we can play with the surprise of spontaneously discovering symbols that come to mind.

Resistance to the discovery of our symbols often stems from our fantasies about them. It is often more pleasant to consider our spirit animal or symbol as a silver dragon rather than a cockroach. Therefore, it is necessary to let go and simply take this information from our subconscious as a rather constructive message. It is important to select elements that allow us to imagine and engage in dialogue with them.

The more we work with symbols, the more we establish a form of therapy for different parts of ourselves, providing an opportunity for our pathos and strengths to exchange and understand each other. I invite you to approach this experience with lightness and develop the skills that arise from it.

A symbol offers us an instant state change similar to an anchor. The more you nurture and develop it, the better equipped you are to face different situations and be surprised by the possibilities offered by your activated inner world, allowing you to reframe all situations.

HnO Mp3 Hypnosis #945: Awakening your symbol of power and utilizing it (May 26, 2023): [YouTube link]
HnO Mp3 Hypnosis #946: Meeting your symbolic animal/totem (May 27, 2023): [YouTube link]

Take what is good and right for you.
Be one.
Pank

#hypnosis #hypnotherapy #selfhypnosis #questiosophy #hypnosophy #coaching #hnohypnosis #Experience #flexibility #Psychology #modernhypnosis #selfhypnosis #reflections #instantaneoustrancehypnosis

Les instantanées de Pank / Réflexion #9 : L’utopie, la transe de l’irréel.

Il est bon de rêver. Nous sommes capables de construire des possibles qui n’existaient pas auparavant. Nous sommes ainsi capables de faire preuve de créativité et de trouver des clés pour ouvrir de nouvelles portes.

Dans le cadre du cabinet et dans notre vie quotidienne, nous entendons régulièrement des envies, des désirs, des projets imaginés mais souvent loin d’être concrétisés. La transe peut être considérée comme une communication entre le conscient et le subconscient, ce dernier étant parfois simplifié en tant qu’imagination. Un dialogue entre le conscient et l’imagination peut facilement entraîner une transe déséquilibrée. L’imagination exalte les sens et permet des projections illimitées avec des « et si, donc »,des liens de cause à effet absurdes.

Nous sommes plongés dans des états hallucinatoires, où nous pouvons rester uniquement dans le désir de nourrir notre monde onirique. Cela peut conduire à un état somnambulique que chacun tente de maintenir à travers ses lectures, ses routines, en somme avec l’utilisation constante de biais de confirmation. Un travail d’auto-suggestion qui peut entraîner une déréalisation.

Sans entrer dans la psychopathologie, il est possible de développer des dénis et des sélections d’idées (monodéiques) typiques des transes hypnotiques. Cela donne lieu à des débats entre des personnes telles que Camus et Sartre sur le régime soviétique et le totalitarisme. L’envie de Sartre de trouver une utopie politique et sociale l’a conduit à halluciner (comme de nombreux staliniens et maoïstes entre 1950 et 1970) un monde oppressif et meurtrier comme l’accomplissement de l’Homme. Divers mouvements politiques utilisent des propagandes (des suggestions répétées et orientées vers un objectif d’adhésion), tout comme les mouvements religieux peuvent le faire avec des miracles et des promesses d’au-delà.

De nombreuses entreprises, qu’elles soient commerciales ou idéologiques, cherchent à nous plonger dans une transe utopique pour exploiter le levier de l’espoir et du pouvoir. Beaucoup de choses dans notre quotidien nous enferment dans un sentiment d’impuissance, où nos gestes, nos mots et nos efforts semblent ne pas apporter de résultats sur nous-mêmes ou sur les autres. Nous l’avons constaté avec les mouvements sociaux des dernières années : il y a un regain de confiance en notre pouvoir pendant quelques mois, jusqu’à ce que la transe éclate et que la réalité revienne parfois violemment.

Plus les utopies et les idéaux offrent des idées qui s’éloignent de nos vécus réels, plus l’impact et les fantasmes et rêves s’activent. Ce changement de paradigme agit comme une rupture de pattern. Et souvenez-vous, l’un des moments où nous sommes les plus suggestibles est après ces chocs qui nous laissent perplexes, comme si nous redevenons pendant un laps de temps une feuille blanche, sur laquelle les producteurs d’utopie peuvent graver quelques orientations plaisantes.

Le réel est souvent peu coloré et moins plaisant, mais il offre néanmoins une tendance et une possibilité, à titre personnel, de jongler avec. Il peut être dérangeant sur certains aspects car il ne porte pas toujours l’espoir et le rêve, mais il est possible, lentement, de le façonner et de le sculpter pour peut-être l’améliorer… sans excès.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

#hypnose #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée


English Version

Snapshots of Pank / Reflection #9: Utopia, the Trance of the Unreal.

It is good to dream. We are capable of constructing possibilities that did not exist before. We are thus able to show creativity and find keys to open new doors.

Within the framework of therapy and in our everyday life, we often hear desires, wishes, and imagined projects that are far from being realized. Trance can be considered as a communication between the conscious and the subconscious, the latter sometimes simplified as imagination. A dialogue between consciousness and imagination can easily lead to an imbalanced trance. Imagination heightens the senses and allows unlimited projections with « what if, therefore, » absurd cause-and-effect connections.

We are immersed in hallucinatory states, where we can remain solely in the desire to feed our dream world. This can lead to a sleepwalking state that everyone tries to maintain through their readings, routines, essentially with the constant use of confirmation biases. It is a self-suggestion work that can result in derealization.

Without delving into psychopathology, it is possible to develop denials and selective ideas (monodeic) typical of hypnotic trances. This gives rise to debates between individuals such as Camus and Sartre about the Soviet regime and totalitarianism. Sartre’s desire to find a political and social utopia led him to hallucinate (like many Stalinists and Maoists between 1950 and 1970) an oppressive and murderous world as the fulfillment of Man. Various political movements use propaganda (repeated suggestions aimed at achieving adherence), just as religious movements can do with miracles and promises of the afterlife.

Many enterprises, whether commercial or ideological, seek to immerse us in a utopian trance to exploit the leverage of hope and power. Many things in our daily lives confine us to a sense of powerlessness, where our actions, words, and efforts seem to have no impact on ourselves or others. We have seen this with social movements in recent years: there is a resurgence of confidence in our power for a few months, until the trance shatters and reality sometimes returns violently.

The further utopias and ideals offer ideas that diverge from our real experiences, the more impact, fantasies, and dreams are activated. This paradigm shift acts as a pattern rupture. And remember, one of the moments when we are most susceptible is after these shocks that leave us perplexed, as if we temporarily become a blank slate on which utopia producers can engrave a few pleasant directions.

Reality is often less colorful and less pleasant, but it still offers a tendency and a personal possibility to juggle with. It can be disturbing in certain aspects because it does not always carry hope and dreams, but it is possible, slowly, to shape and sculpt it to perhaps improve it… without excess.

Take what is good and right for you.

Be one,
Pank

#hypnosis #hypnotherapy #selfhypnosis #questiosophy #hypnosophy #coaching #hnohypnosis #Experience #flexibility #Psychology #modernhypnosis #selfhypnosis #reflections #instantaneoushypnosis

Les instantanées de Pank / Réflexion #8 : L’intention plutôt que le contrôle ?

Je sais que si je vous dis que nous ne contrôlons pas grand-chose dans notre vie, il y a de fortes chances que certains d’entre vous s’y opposent. Nous aimons nous sentir puissants et maîtres de notre vie. On entend rarement les personnes qui réussissent mettre en avant un ensemble d’éléments inconnus qui ont parfois tout changé : une rencontre, un événement ou une parole qui n’était absolument pas prévu et planifié.

De plus, nous savons que sur un grand nombre de nos décisions, il peut y avoir un délai de 2 à 10 secondes entre l’activité cérébrale et la conscience de la décision (étude de Soon et al. (2008), étude de Haynes et al. (2008), étude de Haggard et al. (2009)).

Nous nous perdons rapidement dans des illusions de puissance vis-à-vis des événements de notre vie. Pourtant, au quotidien, nous voyons des personnes qui pourraient être considérées comme des hyper-contrôlantes perdre complètement pied face à l’accumulation de petits événements anodins.

Si nous reprenons le principe des suggestions dans la pratique hypnotique, nous savons que beaucoup d’entre elles n’auront pas l’influence escomptée, pour diverses raisons telles que la difficulté à abandonner de vieux schémas. Nous le constatons dans ce que nous appelons les « bénéfices secondaires » ou dans l’impact des habitudes et des modèles.

Pourtant, même si une série de suggestions ne produit pas précisément le phénomène ou la conclusion attendue, il arrive souvent qu’il y ait un retour qui peut parfois être surprenant, mais qui permet aux personnes de faire un pas de plus vers leur objectif.
Le cadre spécifique du cabinet et l’intention des consultants offrent la capacité de lâcher prise et la curiosité quant aux résultats des séances. Nous constatons souvent que l’intention de la suggestion a souvent un impact plus important lorsque nous laissons place aux possibilités.

Être capable de fournir une trajectoire sans imposer les étapes. Laisser une place à la suggestion pour offrir des opportunités et des réponses exploitables. Ne plus chercher à contrôler la forme de la réponse, mais accueillir l’expression non contrôlée, qui est souvent plus pertinente que ce que nous avions en tête.

Notre intention s’oppose au contrôle des causes à effets précis. Cela réduit le stress et favorise une ouverture envers soi-même. Comme si nous prenions conscience de cette partie de nous que nous n’écoutons qu’avec un décalage. En admettant que nous ne contrôlons pas les vents mais que nous posons l’intention de nous diriger vers les terres, nous utilisons les voiles (suggestions) pour y parvenir tout en acceptant les aléas de l’océan du quotidien.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

#hypnose #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée

English Version

Snapshots from Pank / Reflection #8: Intention over Control?
I know that if I tell you that we don’t have much control over our lives, there’s a good chance that some of you will disagree. We like to feel powerful and in control of our lives. Rarely do we hear successful people highlighting a set of unknown elements that have sometimes completely changed everything: a chance encounter, an unexpected event, or a word that was not at all planned or anticipated. Furthermore, we know that in a significant number of our decisions, there can be a delay of 2 to 10 seconds between brain activity and conscious awareness of the decision (Soon et al. study, 2008; Haynes et al. study, 2008; Haggard et al. study, 2009).
We quickly get lost in illusions of power in relation to the events of our lives. Yet, in our daily lives, we see people who could be considered hyper-controlling completely lose their grip in the face of the accumulation of small, insignificant events.
If we revisit the principle of suggestions in hypnotic practice, we know that many of them may not have the desired influence for various reasons, such as the difficulty of letting go of old patterns. We observe this in what we call « secondary benefits » or the impact of habits and patterns.
However, even if a series of suggestions does not precisely produce the intended phenomenon or conclusion, it often happens that there is feedback that can sometimes be surprising but allows individuals to take another step towards their goal.
The specific framework of the therapy room and the intention of the clients provide the ability to let go and be curious about the session’s outcomes. We often find that the intention behind a suggestion has a greater impact when we leave room for possibilities.
Being able to provide a trajectory without imposing the steps. Allowing space for suggestions to offer opportunities and actionable responses. No longer seeking to control the form of the response, but embracing the uncontrolled expression, which is often more relevant than what we had in mind.
Our intention opposes the control of precise cause and effect. This reduces stress and promotes openness towards oneself. It’s as if we become aware of that part of ourselves that we only listen to with a delay. By acknowledging that we don’t control the winds but set the intention to navigate towards the shores, we use the sails (suggestions) to reach our destination while accepting the uncertainties of the everyday ocean.
Take what is good and right for you.
Be one,
Pank

#hypnosis #hypnotherapy #selfhypnosis #questiosophy #hypnosophy #coaching #hnohypnosis #Experience #flexibility #Psychology #modernhypnosis #selfhypnosis #reflections #instantaneoustrapidhypnosis

Les instantanées de Pank / Réflexion #6 : Les efforts ne garantissent pas nécessairement le succès.

De nos jours, nous sommes souvent exposés à de nombreuses vidéos de motivation et à des coachs qui vantent les mérites de l’effort comme étant l’élément clé de la réussite. Bien que l’effort soit indéniablement une composante importante, il ne suffit généralement pas à lui seul. Les sportifs en sont particulièrement conscients, car ils savent que leurs adversaires en compétition peuvent fournir un investissement similaire.

Il est donc difficile d’affirmer que le succès sera automatiquement la conséquence de notre labeur. À force de répéter sans cesse cette idée, nous nous retrouvons avec des individus qui ne savent plus écouter leur propre vérité et qui déploient des efforts complètement inutiles. Dans le domaine sportif, cela se traduit par un surentraînement, tandis que dans la vie quotidienne, comme la gestion du poids ou les petites dépendances, cela se manifeste par des tentatives d’arrêt complet de ces habitudes. Au début, cela peut donner l’impression d’un succès, mais au fil des mois et des années, cela se conclut souvent par un échec retentissant.

Prendre conscience que nous devons être attentifs aux conséquences de nos efforts est une clé que nous pouvons transmettre à tous nos partenaires. Lorsque nous nous fixons des objectifs et que nous aspirons à progresser dans divers domaines, nos efforts ont des répercussions. Il est important de ne pas se voiler la face et d’accepter ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Parfois, nous avons tellement tendance à idolâtrer les personnes performantes que nous oublions que leurs méthodes ne conviennent pas à tout le monde.

C’est d’ailleurs l’une des erreurs courantes commises en hypno-PNL. Le fait qu’une référence émotionnelle soit accrochée à un modèle ne signifie pas que cela correspond à qui vous êtes, à votre caractère et à votre personnalité. Même si vous vous impliquez intensément dans cette modélisation, les résultats peuvent rester absents.

Si les efforts ne nous apportent pas automatiquement le succès, alors à quoi bon en faire ? Cette question est légitime, d’autant plus que certains individus parviennent à des niveaux de réussite sans fournir d’efforts particuliers que nous ne pouvons même pas imaginer. Cela peut sembler injuste, c’est certainement le cas. Certaines personnes ont des facilités innées. Cependant, cela ne signifie pas qu’elles ne sont pas engagées et travailleuses, mais l’effort est une notion relative.

On pourrait dire que faire des efforts correspond à entrer dans la zone orange et rouge, tandis que ces personnes y entrent rarement, parvenant à rester dans la zone verte et jaune, et pourtant elles parviennent à des résultats que nous n’atteindrons peut-être jamais.

Cependant, tout travail fournit une récompense. Ce n’est peut-être pas l’accomplissement escompté, mais si vous êtes attentif au processus, vous allez apprendre, comprendre et certainement acquérir de nouvelles compétences qui vous apporteront des retours particulièrement constructifs à moyen et long terme.
L’expérience que vous allez acquérir en maîtrisant l’effort, en connaissant vos forces et vos limites, en étant capable de vous corriger et d’explorer de nouvelles opportunités, vous apportera des réussites. Parfois, ces réussites peuvent même se produire dans des domaines éloignés de ceux qui vous ont initialement poussé à entreprendre des efforts.

Les bénéfices que vous obtiendrez ne remplaceront peut-être pas les échecs que vous pourriez rencontrer, mais ce que vous aurez pu construire et qui deviendra une habitude, voire une routine, vous offrira des opportunités de satisfaction fréquentes et profondes.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

#hypnose #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne


English Version

Reflection #6: Efforts don’t necessarily guarantee success.
Nowadays, we are often exposed to numerous motivational videos and coaches extolling the virtues of effort as the key element to success. While effort is undeniably an important component, it is usually not enough on its own. Athletes are particularly aware of this, as they know that their competitors can also invest similar efforts in competition.
Therefore, it is challenging to claim that success will automatically follow from our hard work. By constantly repeating this idea, we end up with individuals who no longer listen to their own truth and exert completely futile efforts. In sports, this manifests as overtraining, while in everyday life, such as weight management or minor addictions, it results in attempts to completely quit these habits. Initially, this may seem like success, but over months and years, it often leads to resounding failure.
Becoming aware that we must pay attention to the consequences of our efforts is a key lesson we can impart to all our partners. When we set goals and strive for progress in various areas, our efforts have repercussions. It is important not to deceive ourselves and to accept what works and what doesn’t. Sometimes, we tend to idolize high-performing individuals so much that we forget their methods may not be suitable for everyone.
This is also one of the common mistakes made in hypno-NLP. Attaching an emotional reference to a model does not mean it aligns with who you are, your character, and your personality. Even if you intensely engage in this modeling, the results may still be absent.
If efforts don’t automatically bring us success, then what’s the point of making them? This question is legitimate, especially since some individuals achieve high levels of success without exerting particular efforts that we can’t even imagine. It may seem unfair, and indeed it is. Some people have innate advantages. However, it doesn’t mean they are not committed and hardworking, but effort is a relative concept.
We could say that making efforts corresponds to entering the orange and red zones, while these individuals rarely enter those zones, managing to stay in the green and yellow zones, yet they achieve results that we may never reach.
Nevertheless, any work provides a reward. It may not be the expected accomplishment, but if you pay attention to the process, you will learn, understand, and certainly acquire new skills that will bring particularly constructive returns in the medium and long term.
The experience you will gain by mastering effort, knowing your strengths and limits, being able to correct yourself and explore new opportunities, will bring you successes. Sometimes, these successes may even occur in areas far from those that initially pushed you to make efforts.
The benefits you will obtain may not replace the failures you may encounter, but what you have been able to build, which becomes a habit or even a routine, will offer you frequent and profound opportunities for satisfaction.
Take what is good and right for you.
Be one,
Pank

#hypnosis #hypnotherapy #selfhypnosis #questiosophy #hypnosophy #coaching #hnohypnosis #Experience #flexibility #Psychology #modernhypnosis

Les instantanées de Pank / Réflexion #4 : La fermeture des transes

Nous pourrions supposer qu’une fois que nous sommes en transe hypnotique, ou de manière plus générale, dans un état de concentration orientée, nous y restons. Pourtant, il arrive de nombreuses fois où le sujet ne maintient pas la direction que nous lui proposons. Cela se produit fréquemment lorsque, par le biais de questions et de suggestions, nous réactivons des tensions internes. C’est une forme de fuite et/ou de protection.

Bien que certaines écoles ne cherchent pas nécessairement à ce que le client soit « conscient » de tout ce qui est dit et vécu, notamment en utilisant un langage non spécifique ou en saturant, dans ma vision de l’hypnose moderne, cette absence d’attention peut être le signe d’un problème ou une fin de séance.

Si notre sujet ne répond plus à mes suggestions, suis-je toujours en train de l’accompagner dans un état hypnotique ? L’hypnose est définie, d’après l’American Psychological Association, comme un état de conscience impliquant une attention focalisée et une conscience périphérique réduite, caractérisé par une capacité accrue de répondre à la suggestion.

Si l’hypnotisé n’est plus dans cet état de focalisation par rapport à nos suggestions, nous nous retrouvons dans une situation où la séance est hypothétiquement viable. C’est pourquoi les réponses verbales, et non simplement les oui/non, sont plus utiles pour savoir si l’orientation est suivie.

Quand un sujet se plonge dans une transe coupée des suggestions de l’opérateur, nous sommes en présence de ce que j’appelle une transe fermée. Elle est fermée à nous, à nos suggestions et à nos questions. Parfois, il peut même y avoir une forme de mutisme ou une remontée émotionnelle/abréaction.

Toute hypnose est une auto-hypnose. Si notre client se referme sur son auto-hypnose, sans permettre aux suggestions externes de l’orienter ou de le recadrer, nous n’avons plus la possibilité de poursuivre la séance de manière efficace.

Nous devrons prendre un moment pour le faire basculer vers une transe ouverte et comprendre les déclencheurs, physiques, psychiques et émotionnels, qui ont dirigé sa focalisation vers son auto-suggestion. Plus le praticien comprendra les déclencheurs, plus il pourra réorienter la séance vers la gestion de ces éléments.
Une fois de plus, la verbalisation offrira une opportunité d’obtenir de nouvelles informations exploitables. C’est un moyen d’éviter de continuer à envoyer des suggestions qui n’auront plus aucun intérêt. En transe fermée, le thème que nous avions abordé et que nous avions commencé à traiter avant le moment rituel peut être devenu obsolète dans l’expérience du moment.

Plus vous validez la compréhension et la mise en place de vos suggestions en posant des questions sur les sensations, les pensées ou les émotions qu’elles suscitent, plus vous pouvez vous assurer le maintien d’une transe ouverte à la thérapie.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one
Pank Hno

#hypnose #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #conventionhypnose #hypnoseinstantanée

English Version

Pank Snapshots / Reflection #4: Closing Trances
We might assume that once we enter a hypnotic trance or, more generally, a state of focused concentration, we remain in it. However, there are many instances where the subject does not maintain the direction we propose. This often happens when, through questioning and suggestions, we reactivate internal tensions. It is a form of escape and/or protection.
While some schools may not necessarily seek to make the client « conscious » of everything that is said and experienced, especially by using nonspecific language or saturation, in my view of modern hypnosis, this lack of attention can be a sign of a problem or the end of a session.
If our subject no longer responds to my suggestions, am I still accompanying them in a hypnotic state? Hypnosis is defined, according to the American Psychological Association, as a state of consciousness involving focused attention and reduced peripheral awareness, characterized by an increased ability to respond to suggestion.
If the hypnotized individual is no longer in this focused state in relation to our suggestions, we find ourselves in a situation where the session is hypothetically viable. That’s why verbal responses, not just yes/no answers, are more useful in determining if the orientation is being followed.
When a subject delves into a trance cut off from the operator’s suggestions, we are witnessing what I call a closed trance. It is closed off from us, from our suggestions, and from our questions. Sometimes, there may even be a form of silence or an emotional breakthrough.
All hypnosis is self-hypnosis. If our client retreats into their own self-hypnosis, without allowing external suggestions to guide or reframe them, we no longer have the ability to effectively continue the session.
We will need to take a moment to transition them into an open trance and understand the triggers, physical, psychological, and emotional, that directed their focus towards self-suggestion. The more the practitioner understands these triggers, the more they can redirect the session towards addressing these elements.
Once again, verbalization provides an opportunity to obtain new actionable information. It is a way to avoid continuing to offer suggestions that will no longer be of interest. In a closed trance, the theme we had addressed and started working on before the ritual moment may have become obsolete in the current experience.
The more you validate the understanding and implementation of your suggestions by asking about the sensations, thoughts, or emotions they elicit, the more you can ensure the maintenance of a trance open to therapy.
Take what is good and right for you.
Be one with Pank

#hypnosis #hypnotherapy #selfhypnosis #questiosophy #hypnosophy #coaching #hnotherapy #Experience #flexibility #Psychology #modernhypnosis

Les instantanées de Pank / Réflexions #3 : Toutes les transes ne sont pas hypnotiques

Il arrive parfois que nous expliquions lors des discussions préliminaires (pretalk) que les transes (Communication entre le conscient et le subconscient en diminuant le facteur de jugement) sont naturelles et font partie de notre quotidien. Vous avez peut-être vous-même déjà vécu ces expériences, comme conduire sans vraiment y penser ou ressentir des émotions intenses en lisant un livre.

Cependant, bien que ces moments soient effectivement des transes, elles ne sont pas spécifiquement associées à l’hypnose.

L’hypnose utilise la transe d’une manière propre pour permettre à la personne hypnotisée de se concentrer sur une idée (physique, psychologique et/ou émotionnelle) et de devenir de plus en plus réceptive à la suggestion. Dans cette transe hypnotique, il y a une intention de départ, qu’elle soit ludique lors d’un spectacle sur scène ou dans la rue, thérapeutique en cabinet, ou médicale à l’hôpital ou aux urgences.

Dans une transe du quotidien, il n’y a pas d’intentionnalité ni de cadre spécifique et voulu. La transe se déclenche, ou plutôt une nouvelle transe s’active. De mon point de vue, nous ne sommes jamais dans des états où la transe est absente, nous passons simplement d’un style de transe à un autre.

Nous pouvons être dans une transe liée à la mémoire qui nous ramène à de bons souvenirs suite à l’activation d’une odeur (Madeleine de Proust), tout en nous préparant à courir quelques kilomètres dans une transe sportive. Il est important de comprendre que toutes les transes ne sont pas vécues de la même manière ni exploitées de la même façon. Cela nous permet de comprendre pourquoi chaque personne les oriente en fonction de son histoire, de son cadre de référence et du contexte des disciplines ou des événements.

Une transe chamanique aura ses propres significations et les participants auront des expériences assez similaires, car la macro-suggestion est déjà « connue » au travers de l’historique de la discipline. De même, une transe magnétique aura ses propres codes, et toutes les personnes dans ces milieux pourront partager des expériences presque identiques. Les sportifs qui entrent dans leur « zone » auront des sensations de transe similaires.

L’orientation décidée ou induite par le contexte, les attentes et les connaissances partagées donneront aux participants des réponses physiologiques ou psychiques qui s’inscriront dans le cadre défini historiquement (selon les retours empiriques des générations de praticiens précédents).

Il est essentiel de bien définir l’expérience que vous allez proposer à votre partenaire, car cela orientera automatiquement ses croyances et ses projections vers la réalité subjective qu’il vivra pendant la séance de transe.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one
Pank

#hypnose #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #conventionhypnose #hypnoseelmanienne

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Pank’s Snapshots / Reflection #3: Not all trances are hypnotic
Sometimes during the preliminary discussions (pre-talk), we explain that trances (communication between the conscious and the subconscious while reducing the factor of judgment) are natural and part of our everyday life. You may have experienced these moments yourself, such as driving without really thinking about it or feeling intense emotions while reading a book. However, although these moments are indeed trances, they are not specifically associated with hypnosis.
Hypnosis uses trance in its own unique way to allow the hypnotized person to focus on an idea (physical, psychological, and/or emotional) and become increasingly receptive to suggestion. In this hypnotic trance, there is an initial intention, whether it is playful during a stage or street performance, therapeutic in a therapy session, or medical in a hospital or emergency setting.
In an everyday trance, there is no specific intended or desired intentionality or framework. The trance is triggered, or rather, a new trance is activated. From my point of view, we are never in states where trance is absent; we simply shift from one style of trance to another.
We can be in a trance related to memory that brings back good memories triggered by a smell (Proust’s Madeleine), while preparing ourselves for a run in a sports trance. It is important to understand that not all trances are experienced or utilized in the same way. This helps us understand why each person directs them based on their history, frame of reference, and the context of their disciplines or events.
A shamanic trance will have its own meanings, and participants will have fairly similar experiences because the macro-suggestion is already « known » through the discipline’s historical background. Similarly, a magnetic trance will have its own codes, and everyone in those circles can share almost identical experiences. Athletes who enter their « zone » will have similar trance sensations.
The orientation determined or induced by the context, expectations, and shared knowledge will elicit physiological or psychic responses from participants that align with the historically defined framework (based on empirical feedback from previous generations of practitioners).
It is essential to clearly define the experience you will offer to your partner, as it will automatically guide their beliefs and projections toward the subjective reality they will experience during the trance session.
Take what is good and right for you.
Be one.