Réflexions martiales d’un Hypnofighter #436 : La stratégie, un paramètre difficile

Nous savons que, pour les professionnels ou les athlètes qui souhaitent remporter des compétitions de haut niveau, le succès ne repose plus uniquement sur les meilleures performances pugilistiques, mais souvent sur une meilleure compréhension et utilisation des règles ou des jugements possibles.

J’ai assisté à l’ARES et, en visionnant l’UFC le lendemain, je me suis dit que parfois, les combattants sont trop belliqueux pour un sport de combat. Certes, c’est génial si l’on parvient à mettre son adversaire KO dès le premier round ou à le projeter plusieurs fois pour le contrôler et prouver une domination physique.

Cependant, cela part du postulat que ce qui sera attendu ou perçu par les spectateurs comme du spectacle – des frappes lourdes, des contres qui mènent au KO, une superbe souplesse et autres – n’est pas forcément une bonne stratégie. Un combat compte entre trois et cinq rounds, et il faut potentiellement tenir jusqu’à la fin.

C’est là que le problème peut survenir. Voir deux combattants épuisés dès le troisième round ne satisfait pas les spectateurs, et surtout, pour les combattants, cela devient très compliqué à gérer. Tout devient plus difficile à rendre efficace, et il y a en plus une diminution cognitive qui fait que les stratégies pour marquer des points ou gagner la faveur des juges deviennent de plus en plus absentes.

Quand on parle d’intelligence de combat, il s’agit paradoxalement de ne pas être le meilleur combattant s’il n’y avait pas de limite de temps ou d’arbitre. Dans un cadre donné, pendant un temps déterminé, il y a des conventions, des critères à remplir pour aller vers la victoire s’il n’y a pas de finalisation avant.

Et nous le constatons, des événements comme l’UFC Paris avec beaucoup de KO et de soumissions restent rares. Il faut très souvent aller chercher la décision, là où ce qui compte n’est pas forcément l’agressivité et où le côté violent compte le plus, là où nous pouvons tous être choqués des résultats, là où le combat se joue sur des critères qui parfois s’éloignent même de l’idée du combat.

C’est aux athlètes de savoir ce qu’ils font. Ce n’est pas la guerre, mais un combat avec des règles et des fonctionnements spécifiques, qu’ils doivent prendre en compte comme un ensemble de techniques à acquérir.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One, Pank https://www.passioncombat.net/


Martial Reflections of a Hypnofighter #436: Strategy, a Difficult Parameter

We know that for pros or athletes who want to win high-level competitions, success is no longer necessarily about the best pugilistic performances, but often about a better understanding and use of the rules or possible judgments.

I attended ARES and, watching the UFC the next day, I told myself that sometimes fighters are too bellicose for a combat sport. Yes, it’s great if you manage to knock out your opponent in the first round or repeatedly throw them to control and prove physical dominance.

However, that’s based on the assumption that what will be expected or seen by spectators as a spectacle—heavy strikes, counters leading to a KO, superb flexibility, and so on—might not be a good strategy. There are between three and five rounds, and you potentially have to last until the end.

This is where the problem can arise. Seeing two exhausted fighters by the third round doesn’t satisfy the spectators, and especially for the fighters, it becomes very difficult to manage. Everything becomes harder to execute effectively, and there’s also a cognitive decline that often makes the strategies for scoring points or winning over the judges increasingly absent.

When we talk about combat intelligence, it’s paradoxically not about being the best fighter if there were no time limit or referee. In a given setting, for a determined time, there are conventions, checklists to complete to move towards victory if there is no early finish.

And we see it, events like UFC Paris with many KOs and submissions remain rare. Very often, you have to go for a decision, where what counts is not necessarily aggression and where the violent side matters most, where we can all be shocked by the results, where the fight is played out on criteria that sometimes even move away from the idea of combat.

It’s up to the athletes to know what they are doing. This is not war, but a fight with specific rules and functions, which they must take into account as a set of techniques to acquire.

Take what is good and right for you.

Be One, Pank https://www.passioncombat.net/

Réflexions de Pank / Instantané #405 : Le buzz a vaincu l’intelligence

Je pense que l’humain est intelligent, même si nous sommes assez biaisés et très critiques sur ce que nous pouvons lire ou voir qui ne correspond pas à nos idées. Mais l’intelligence n’est pas nécessairement utilisée pour une progression, une évolution et une idée constructive.

Je reviens sur la commission TikTok qui, pour moi, a mis fin au pouvoir de l’intelligence collective. Nous avions des professionnels des réseaux qui passent leur vie à provoquer pour avoir des « likes » et des « followers », qui débattaient avec des politiques qui font un peu la même chose pour avoir des voix et gagner des élections, mais dans un processus obsolète.

On pouvait se dire que « l’intelligence » et les valeurs de personnes formées par les écoles et autres structures culturelles, parfois élitistes, allaient pouvoir avoir un échange constructif et utile pour un recadrage possible de ces nouveaux médias. Et pourtant non, ces tiktokeurs ont tout fait mieux. Pour certains, ils avaient des dossiers préparés avec des arguments, et comme ils connaissent les réseaux, ils savaient que toute provocation ou tout élément audacieux de leur part allait être vu par des millions de jeunes qui ont pour références ces influenceurs.

Le monde du buzz a vaincu l’intelligence, ou plutôt l’utilisation de cette dernière, depuis un moment, au travers de l’acceptation qu’un tweet ou une vidéo non contextualisée est une information. Mais là, avec ces créateurs de buzz, ces chercheurs de « followers », nous avons une culture spécifique et de plus en plus importante, qui a une forme d’intelligence non négligeable, mais qui ne cherche pas à monter, mais à faire toujours plus irrespectueux, irrévérencieux, pour avoir ces quelques minutes de gloire qui amèneront des euros sonnants et trébuchants.

Cette petite séquence, qui a été passée comme un non-événement, marque pour moi une étape, ou plutôt un marqueur, que notre civilisation ne met plus en avant des valeurs et une utilisation de notre cerveau de façon à progresser, mais un laisser-aller de nos instincts, de nos natures que nous savons enclins à bien des vices. La nature vainc la culture…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Reflections from Pank / Snapshot #405: Buzz has defeated intelligence

I think humans are intelligent, even if we are quite biased and very critical of what we can read or see that does not correspond to our ideas. But intelligence is not necessarily used for progression, evolution, and a constructive idea.

I come back to the TikTok commission, which, for me, put an end to the power of collective intelligence. We had network professionals who spend their lives provoking to get likes and followers, debating with politicians who do a bit of the same to get votes and win elections, but in an obsolete process.

We could have thought that the « intelligence » and values of people trained by schools and other cultural structures, sometimes elitist, would be able to have a constructive and useful exchange for a possible reframing of these new media. And yet no, these TikTokers did everything better. For some, they had prepared files with arguments, and as they know the networks, they knew that any provocation or any audacious element on their part would be seen by millions of young people who have these influencers as references.

The world of buzz has defeated intelligence, or rather the use of the latter, for a while, through the acceptance that a tweet or a non-contextualized video is information. But there, with these buzz creators, these follower seekers, we have a specific and increasingly important culture, which has a non-negligible form of intelligence, but which does not seek to rise, but to do ever more disrespectful, irreverent things, to have those few minutes of glory that will bring in hard cash.

This small sequence, which was passed off as a non-event, marks for me a step, or rather a marker, that our civilization no longer puts forward values and a use of our brain in a way to progress, but a letting go of our instincts, of our natures that we know are prone to many vices. Nature defeats culture…

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Hypnose et Intuition #2 : Qu’est ce que l’intuition et comment ça marche ? / Article

Un article sympa de Psychology Today sur L’intuition. Il parlera aux hypnotistes comme beaucoup de personnes qui ont étudiées le sujet dont les Silva.

Source : https://www.psychologytoday.com/intl/blog/explorations-of-the-mind/202308/intuition-what-it-is-and-how-it-works

Flipbook d’hypnose et Intuition : https://designrr.page/?id=140684&token=3505898858&h=9680

Web Application Android : https://bit.ly/3qwd3j5

Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
La connaissance est Partage
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous
Be One
Pank

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Réflexions martiales d’un Hypnofighter #56 : L’intelligence de l’entraînement

S’il y a une chose que j’ai rapidement comprise quand j’ai commencé les arts martiaux, c’est que j’aimerais en faire le plus longtemps possible. Et ma référence reste les karatekas d’Okinawa. On voit que les anciens s’entraînent encore régulièrement à un âge avancé. Parfois, ils travaillent simplement des katas ou renforcent leur musculature. Ils pratiquent des exercices à deux et continuent d’enseigner. C’est vraiment une belle image pour les arts martiaux.
De même, dans les pays de l’Est, nous voyons des vieux entraîneurs de lutte enseigner presque quotidiennement aux jeunes ou certains senseis de Judo qui continuent doucement leur pratique.

Pour parvenir à une telle longévité, il faut éviter les grosses blessures qui pourraient rendre le corps trop douloureux pour continuer. Il est surprenant de constater que nous observons désormais cette situation même chez les combattants dans la trentaine. En BJJ, je suis toujours étonné d’apprendre que telle ou telle personne, qui était impressionnante, a dû arrêter en raison de graves blessures.

C’est probablement l’entraînement compétitif, l’orientation vers la performance et le désir de progresser rapidement qui ne correspondent pas toujours à la nature biologique de notre corps. Nous sommes naturellement faits pour marcher, pas forcément pour supporter d’être projetés 50 fois par cours ou d’encaisser des centaines de coups.

Avec Dao, nous discutons souvent de cette question, étant issus d’une génération de BJJ et de Luta où nous avons vu progressivement les « anciens », encore assez jeunes, disparaître. Une leçon importante que nous avons apprise est que l’ego dans l’entraînement ne sert à rien.

Lorsque nous reconnaissons que nous ne sommes pas les meilleurs et que nous n’avons rien à prouver, les choses deviennent beaucoup moins traumatisantes pour le corps, et les blessures en compétition deviennent moins fréquentes. Nous nous faisons mal lors des entraînements quotidiens.

Un autre facteur significatif qui nous a surpris est la préparation physique. Peut-être que les combattants l’ont confondue comme un outil complémentaire au point de prendre le pas sur leur entraînement martial. Mais beaucoup de ceux qui ont commencé à intégrer une préparation physique se sont gravement blessés.
Cela pourrait être dû à une augmentation des performances, à pousser les limites tout en étant à l’aise avec soi-même, mais peut-être à une incapacité à prêter attention aux signaux du corps.

Dans mon cas, en tant que combattant ordinaire, j’ai appris tôt dans le karaté à ne pas trop insister sur les mouvements qui mettaient trop de stress sur mon corps. En conséquence, je ne suis peut-être pas extrêmement polyvalent, mais écouter mes limites m’a permis de passer des décennies sans ressentir de douleurs spécifiques ou d’inconfort.

S’entraîner à son propre niveau, savoir dire stop, ne pas se dépasser aujourd’hui pour pouvoir s’entraîner demain, plutôt que de se pousser constamment à l’extrême à chaque séance, est essentiel. De plus, plus les combattants sont fatigués d’avoir dépassé leurs limites, plus ils atteignent rapidement leur point de rupture.

Et vous, comment gérez-vous pour vous entraîner quotidiennement et éventuellement jusqu’à la fin ?

Soyez attentif, prenez soin de vous.
Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One.
Pank

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