Réflexions de Pank / Instantané #145 : La sympathie du thérapeute

Dans mes études de différentes méthodes et façons d’aborder les accompagnements, je suis récemment tombé sur une remarque d’un thérapeute qui soulignait l’importance pour le praticien d’être sympathique. Je pense que cette idée est défendable et, dans les écoles influencées par les Anglo-Saxons, cela semble même cohérent.

Les Français et les Américains n’abordent pas la communication de la même manière. De nombreux Américains adoptent une dynamique que je qualifierais d’“Amazing”. En France, et plus encore en région parisienne, l’attitude est souvent neutre, voire un peu froide, à l’instar de certains pays nordiques ou de l’est.

Cela entraîne, lors des consultations, que le praticien adopte souvent une énergie qui est rarement très ouverte et hyper positive, contrairement à l’approche “coaching US”. Lorsque les clients cherchent de l’aide, ils n’attendent pas nécessairement un interlocuteur tout sourire et enthousiaste qui exagère les potentiels des séances.

S’ils recherchent de la sécurité, un espace d’écoute et de possibilité, ils n’attendent que rarement une personne excessivement sympathique. Ils sont davantage en quête d’un professionnel qui pourra leur offrir des pistes et des possibilités pour améliorer leur quotidien.

Le rapport transférentiel joue également un rôle, même si le praticien est froid et peu sympathique, car il n’est qu’une surface projective.

#transfert #posture #praticien #accompagnement #thérapie #attente #projection #sympathie #communication

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Reflections of Pank / Snapshot #145: The Therapist’s Sympathy

In my studies of various methods and approaches to support, I recently came across a remark by a therapist who highlighted the practitioner’s duty to be sympathetic. I think this idea is defensible, and in schools influenced by the Anglo-Saxons, it even seems consistent.

French and American ways of communication are not the same. Many Americans adopt a dynamic I would describe as « Amazing ». In France, and even more so in the Paris region, the attitude is often neutral, if not somewhat cold, similar to some Nordic or Eastern countries.

This results in consultations where the practitioner often adopts an energy that is rarely very open and super positive, unlike the « US coaching » approach. When clients seek help, they do not necessarily expect a smiling, enthusiastic interlocutor who exaggerates the potentials of the sessions.

If they are looking for safety, a space for listening and possibility, they rarely expect an overly sympathetic person. They are more in search of a professional who can offer them leads and possibilities to improve their daily life.

The transferential relationship will also do its work, even if we are cold and unsympathetic, as the practitioner is merely a projective surface.

#transfer #posture #practitioner #support #therapy #expectation #projection #sympathy #communication

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #69 : Les vacances

Cette période estivale est pour beaucoup de personnes un moment de vacances, que ce soit en restant chez soi ou en se déplaçant. Les congés sont utilisés pour faire des activités qui ne sont pas pratiquées pendant la période de travail. Si la chance d’avoir des vacances est une grande opportunité pour nos générations, paradoxalement, elle est aussi associée à du stress.

Outre ceux qui ne peuvent pas se permettre financièrement ce qu’ils souhaitent, il y a tous ceux qui partent en vacances vers des locations, des maisons secondaires, chez la famille ou pour une grande découverte. Il y a une sorte de devoir d’exploiter cette période. Le plus surprenant est d’entendre de façon récurrente en consultation que les vacances en famille ne semblent pas rendre tout le monde réellement heureux.

Certains me précisent qu’ils prennent 2 semaines en famille et s’offrent ensuite 2 ou 3 jours pour eux. Il y a une injonction au déplacement, ou à défaut, à être en activité, mais rarement nous entendons nos interlocuteurs rester justes oisifs ? Pourtant, on peut très bien passer de bons moments dans sa ville et juste se laisser vivre sans avoir d’obligations spécifiques.

Ce qui était une fête pendant les premiers congés payés et ces images désormais mythiques des travailleurs pouvant, pour certains, se déplacer à la mer, semblent devenir une coutume associée à des rituels. Les professionnels du domaine le savent très bien, et les chiffres d’affaires explosent à ces périodes.

Outre les moins chanceux qui parfois annulent les vacances, il semble qu’il y ait toujours quelque chose qui ne correspond pas au désir de chacun. Peut-être un lieu « à visiter », des membres de la famille ou les temps passés dans certains endroits. Ce qui devait s’avérer reposant et distrayant se remplit de complaintes et de dépenses injustifiées.

Rester chez soi, s’offrir plus de présence, ne pas devoir se rendre dans son monde professionnel, s’autoriser plus de sommeil, plus de lecture, plus de sport, plus de rien. Aller vers une qualité du temps dépensé plutôt qu’une quantité d’activités. Entrer dans des moments de partage et non pas des devoirs familiaux. Juste se redonner une place, dans un monde qui n’appartiendrait plus aux systèmes du quotidien, mais simplement à soi.

Avons-nous nécessairement besoin de faire ailleurs des choses qui peuvent nous procurer autant de plaisir que chez nous ? Devons-nous partir là où il y a tant de monde, alors que peut-être là où nous sommes, se vide ? Se recentrer sur l’être plutôt que le faire.

Qu’est-ce qui procure réellement du plaisir en vacances ? Qu’est-ce qui peut réellement nous faire déconnecter ? À quoi peut-on s’attendre de ces quelques jours sans obligation professionnelle ? Et à quel prix, financier, mais également physique et émotionnel ?

Et vous, allez-vous bouger cet été ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One.
Pank

#vacances #été #détente #famille #voyage #repos #déconnexion #plaisir #méditation #être


English Version

Thoughts from Pank / Snapshot #69: Vacations

This summer period is a time of vacation for many people, whether staying at home or traveling. Holidays are used to engage in activities that are not practiced during the work period. While having the opportunity for vacations is a great chance for our generation, paradoxically, it is also associated with stress.

Apart from those who cannot afford what they desire financially, there are those who move to rentals, second homes, or visit family for a grand adventure. There seems to be an obligation to make the most of this period. Surprisingly, during consultations, it is recurrently heard that vacations with family don’t seem to genuinely make everyone happy.

Some specify that they take two weeks with the family and then treat themselves to two or three days for themselves. There is an injunction to travel or, if not, to be engaged in activities, but rarely do we hear our interlocutors talk about just being idle? Yet, one can have great moments in their own city and simply allow themselves to live without specific obligations.

What was a celebration during the early paid vacations and the now mythical images of workers being able to travel to the sea, now seem to become a custom associated with rituals. Professionals in the field are well aware, and revenues explode during these periods.

Aside from unfortunate circumstances that may sometimes cancel vacations, there always seems to be something that doesn’t align with everyone’s desires. Perhaps a place « to visit, » family members, or the time spent in certain places. What was supposed to be restful and diverting fills with complaints and unjustified expenses.

Staying at home, allowing oneself more presence, not having to be in one’s professional world, granting more sleep, reading, sports, or doing nothing. Moving towards a quality of time spent rather than a quantity of activities. Engaging in moments of sharing, not just family duties. Simply reclaiming one’s place in a world that no longer belongs to the daily systems but purely to oneself.

Do we necessarily need to go elsewhere to experience things that can give us as much pleasure as being at home? Should we go where there are so many people, when perhaps where we are is empty? Shifting our focus from doing to being.

What truly brings pleasure during vacations? What can genuinely help us disconnect? What can we expect from these few days without professional obligations? And at what cost, financially, but also physically and emotionally?

And you, will you be going somewhere this summer?

#vacations #summer #relaxation #family #travel #rest #disconnect #pleasure #meditation #being

Réflexions de Pank / Instantané #66 : Réussir à pardonner

Il est certainement délicat pour beaucoup d’entre nous de pardonner, mais parfois, il est encore plus délicat de s’excuser. Des méta-analyses ont démontré que cette capacité à pardonner (https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0191886921007297) donne une plus grande satisfaction vis-à-vis de la vie, avec encore plus d’émotions positives.

Il est dès lors intéressant de se demander pourquoi nous pouvons mettre autant de temps à pardonner aux autres. Qu’importe ce qui a été fait, dans le sens où quoi qu’il en soit, ne pas le faire sera un poids de plus dans notre quotidien. Je me rends compte que nous aimons particulièrement nous ajouter des problématiques.

Il est entendu que pardonner à un meurtrier ou à des personnes qui nous ont fait beaucoup de mal est un sujet complexe. Ne soyons pas des extrémistes, car le processus même d’excuses est un élément qui semble assez complexe à comprendre. La difficulté est peut-être de bien définir pour nous ce qu’est le pardon.

Ce qui est complexe, c’est qu’il existe des tas de systèmes comme le Hooponopono, l’EFT, l’hypnose voire l’EMDR qui offrent des processus pour le pardon. La question est de savoir comment nous pouvons nous-mêmes nous dire que nous avons pardonné. Il arrive assez souvent que nous nous vendions que c’est ok, et pendant une session, nous nous rendons compte que ce qui semblait ok est en réalité non ok.

Cela ne met pas particulièrement à l’aise avec ce qui est défini comme le pardon. Même quand on lit des cas de résilience, on ne sait pas si la personne qui vit subjectivement cette expérience est réellement arrivée à pardonner ou si elle est simplement dans le déni.

Il est peut-être possible de le voir en scan (je ne suis pas certain), mais d’un point de vue de psychopraticien, nous sommes toujours dans l’expectative et la confiance dans les mots ou les sensations du partenaire.

C’est peut-être en analysant nos comportements a posteriori que nous pouvons valider ou invalider cet état. En effet, si nous pouvons constater que d’autres données subjectives, comme la joie de vivre et les pensées positives, persistent (je ne parle pas de constance), nous pourrions nous dire que c’est ok.

Pardonner est un processus, en tant qu’accompagnant, nous cherchons à prendre attention à cette étape. Nous allons parfois utiliser le mot pardon un peu trop souvent, alors que ce n’est pas une simple suggestion. Nous accompagnons les pas que chacun est capable de faire, parfois on tente de mettre un petit coup de pied au derrière pour accélérer, mais ça ne passe pas forcément. Chaque chose prend son temps.

Et vous, parvenez-vous à pardonner ? Ou tout du moins, faites-vous un effort pour pardonner ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One.
Pank

#Pardon #Psychologie #Réflexionsmartiales #Bienêtre #Resilience #Processusdeguérison #Psychopraticien #EMDR #Hooponopono #Satisfactiondevie

English Version

Thoughts from Pank / Snapshot #66: Achieving Forgiveness

It is undoubtedly delicate for many of us to forgive, but sometimes, it is even more delicate to apologize. Meta-analyses have shown that the ability to forgive
(https://www.sciencedirect.com/science…) leads to greater life satisfaction, with even more positive emotions.

It is interesting to wonder why we can take so long to forgive others. Regardless of what has been done, not forgiving will be an additional burden in our daily lives. I realize that we tend to add problems to ourselves.

It is understood that forgiving a murderer or someone who has harmed us greatly is a complex subject. Let’s not be extremists, as the process of apologies itself is something that seems quite complex to understand. The difficulty may be in defining for ourselves what forgiveness truly means.

What makes it complex is that there are various systems like Hooponopono, EFT, hypnosis, and even EMDR that offer processes for forgiveness. The question is, how can we truly know that we have forgiven? It often happens that we convince ourselves that it’s okay, and during a session, we realize that what seemed okay is actually not okay.

This uncertainty is uncomfortable when it comes to defining forgiveness. Even when we read about cases of resilience, we don’t know if the person who subjectively experiences this is genuinely able to forgive or if they are simply in denial.

Perhaps it is possible to see it through scans (I am not sure), but from a psychotherapist’s point of view, we are always in a state of anticipation and trust in the partner’s words or sensations.

Perhaps by analyzing our behaviors afterward, we can validate or invalidate this state. Indeed, if we can observe that other subjective data, such as joy of living and positive thoughts, persist (not talking about constancy), we might consider it as progress toward forgiveness.

Forgiveness is a process, and as facilitators, we seek to pay attention to this stage. Sometimes we might use the word « forgiveness » a bit too often, but it is not just a simple suggestion. We accompany each person’s steps, and at times, we may try to give a little push to speed up the process, but it doesn’t always work. Everything takes its time.

And you, are you able to forgive? Or at least, do you make an effort to forgive?

Take what is good and right for you.

Be One.
Pank

#Forgiveness #Psychology #MartialReflections #Wellbeing #Resilience #HealingProcess #Psychotherapist #EMDR #Hooponopono #LifeSatisfaction

Réflexions de Pank / Instantané #54 : Vous n’êtes pas à poil.

Combien de partenaires pouvons-nous avoir qui, dans notre cabinet, sont plongés dans un profond désespoir ? Ils nous font part de leur souffrance et de leur mal-être quotidien, et nous montrent toute la fragilité qui semble les caractériser aujourd’hui. Et moi, en tant que bon connard de praticien, je les secoue, je les réprimande, je les saoule, je les bouscule. Je fais tout pour que ce qui leur semblait si fragile puisse, s’il le faut, se briser. Pour ramasser les miettes, pour être au bout du rouleau, pour que cette fois, ils ne puissent plus descendre.

Pourtant, les décennies de pratique m’ont montré que c’était rare, voire très rare, que nos consultants se brisent. Je ne parle pas des psychotiques lourds, je parle de ces hommes et de ces femmes cabossés, blessés, étourdis, à la recherche d’un soutien pour se relever.

Ils sont bien plus antifragiles qu’ils ne le pensent. Ce ne sont pas des petites choses qui vont se rompre. En revanche, ils ne sont pas toujours en bon état, ils ne feront pas un marathon et se déboîtent bien trop souvent. Il y a comme un besoin ou un automatisme à adopter une posture enfantine. À vouloir se plaindre, à attendre d’être écoutés et parfois rassurés. C’est normal, il n’y a pas de honte à avoir ce besoin ou cette attitude.

Il est seulement important de se rendre compte que si vous êtes l’une de ces personnes qui semblez à bout, vous n’êtes pas encore à poil. Il y a en vous des ressources. Des tas d’expériences, de réponses, de solutions temporaires. Parfois, vos comportements ou processus cognitifs sont obsolètes ou tout simplement inadaptés. Pour autant, vous n’êtes pas cet enfant qui est inapte à quoi que ce soit.

Il faut parfois prendre du temps pour retrouver son énergie, ses capacités, ses qualités afin d’exploiter les ressources et faire émerger de nouvelles compétences. L’hypnose belliqueuse ou le dark coaching cherchent à attaquer la vie, les forces, les qualités et les potentiels qui ont été recouverts de blessures, de douleur et de désespoir. Dans cette agression, il y a la réaction de ras-le-bol et ce n’est pas elle qui importe, c’est ce mouvement, cette fermeture, cette colère, cette insulte, ce moment où la vie, l’envie et le désir se révoltent. Parfois, cela se manifeste par une fuite, un claquement de porte ou une visio qui s’arrête.

Pourtant, il n’y a pas de destruction, pas une masse informe qui est là en train de se perdre, mais des émotions, des mots, des mouvements, des chocs et de la sidération qui donnent une stratégie pour ne pas subir, ne pas vivre ce qui semblait pourtant invivable. Certes, ce ne sont pas les réactions les plus fines, voire attendues. Nous aimerions tous nous voir réagir selon de nouveaux schémas fantasmés. Être au sommet. Non, vous n’êtes certes pas à poil ou définitivement KO, mais vous êtes chancelant, vous faites avec les moyens du bord et ces moyens, c’est toute cette expérience qui vous a mené jusqu’à aujourd’hui.

Au fil des séances, les mots, les comportements, les gestes changent, ou du moins gagnent en assurance, que ce soit dans un retour agressif ou apaisé, que ce soit dans l’émotion ou la pensée. Juste à ces moments-là, des ressources se réactivent, pas forcément parfaites, voire simplement présentes, mais qui commencent déjà à ouvrir des possibilités et des attitudes qui feront progresser les jours et les semaines à venir.

Et vous, utilisez-vous régulièrement vos ressources ?
Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One
Pank

#ressources #antifragile #hypnosebelliqueuse #attention #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée


English Version

Pank’s Reflections / Snapshot #54: You’re not naked.

How many partners can we have in our practice who are immersed in deep despair? They share with us the suffering and unhappiness of their daily lives, revealing the fragility that seems to define them today. And here I am, a damn practitioner, shaking them up, reprimanding them, annoying them, pushing them around. I do everything I can to shatter what appeared so fragile to them, if necessary. To gather the pieces, to reach the breaking point, so that this time, they can no longer descend.

However, decades of practice have shown me that it is rare, even very rare, for our clients to break. I’m not talking about severely psychotic individuals; I’m referring to those men and women who are battered, wounded, disoriented, and in search of support to rise again.

They are far more antifragile than they perceive themselves to be. They are not fragile things that will break. However, they are not always in good shape; they won’t run a marathon and often dislocate. There is a need or an automatism to assume a childlike posture. To want to complain, to expect to be heard and sometimes reassured. It’s normal; there’s no shame in having this need or attitude.

It is only important to realize that if you are one of those individuals who seems exhausted, you are not yet naked. There are resources within you. Plenty of experiences, answers, and temporary solutions. Sometimes your behaviors or cognitive processes are outdated or simply inadequate. Nevertheless, you are not the child who is incapable of anything.

Sometimes, it takes time to regain your energy, your abilities, your qualities in order to harness your resources and develop new skills. Belliqueous hypnosis or dark coaching aim to attack life, strengths, qualities, and potentials that have been overshadowed by wounds, pain, and despair. In this aggression, there is a reaction of frustration, and it is not that reaction that matters; it’s the movement, the closure, the anger, the insult, the moment when life, desire, and the will to revolt emerge. Sometimes it manifests as an escape, a slammed door, or a paused vision.

However, there is no destruction, no formless mass being lost, but rather emotions, words, movements, shocks, and astonishment that provide a strategy to avoid enduring what seemed unendurable. Certainly, these reactions are not the most refined or expected. We would all like to see ourselves reacting according to new fantasized patterns. To be at the top. No, you are certainly not naked or definitively knocked out, but you are wavering, managing with what you have at hand, and those means encompass all the experience that has led you to today.

Throughout the sessions, words, behaviors, and gestures change or at least become more confident, whether through aggressive or calming responses, whether through emotion or thought. It is precisely in these moments that resources are reactivated, not necessarily perfect, but already present, opening up possibilities and attitudes that will advance the days and weeks to come.

And you, do you regularly tap into your resources?

Take what is good and right for you.
Be One
Pank

#resources #antifragile #belliqueoushypnosis #attention #hypnotherapy #selfhypnosis #questiosophy #hypnosophy #coaching #hnohypnosis #Experience #flexibility #Psychology #modernhypnosis #selfhypnosis #reflections #instantaneousshypnosis

Réflexions de Pank / Instantané #49 : Cette difficulté a accepté le succès

Il est probable que vous connaissiez des personnes qui soient dans le succès et qui pourtant semble sans cesse chercher plus. Comme s’ils se trouvaient dans un train fou qui ne s’arrêtait plus aux stations. Il y a une forme de déformation des faits pour que cela entre dans le récit intérieur qu’ils se racontent. Il y a une quête effrénée à aller toujours, plus loin, plus haut, plus vite. Quand nous interrogeons ces personnes, nous nous rendons vite compte qu’ils n’ont sincèrement aucune sensation de réussite. Ce n’est pas de la modestie, c’est comme si la leptine du succès ne pouvait pas être ressenti.

Ils deviennent boulimiques de plus et d’encore, soit dans le boulot soit avec des pressions qu’ils vont se mettre dans des tas de domaines de vie. Il y une sensation de ne jamais avoir assez ou que les choses ne nourrissent pas suffisamment. Parfois avec les références externes, il peut y avoir la sensation qu’ils ont réussi, mais cela se range très rapidement dans le grenier de l’esprit. Dès lors on peut les interroger sur le succès et puis surtout sur ce qui pour eux les rendrait des personnes à succès.

Une fois les généralités dépassés et recadrés, beaucoup se rendent compte qu’ils n’avaient pas d’objectif, pas de but, ils errent sans cesse sur les routes du mot succès sans jamais avoir déterminé ce qui sera pour eux une sensation nourrissante. Ils n’ont pas de référence ou d’attente formel, et se font juste emporter par des concepts abstraits imposés par un système ou une société. Le succès c’est la richesse, la maison ou la reconnaissance, ils ne font que répéter des programmes installés. Quand on les fait se pencher dessus et plus encore leur faisons remarquer que c’est déjà ce qu’ils vivent, il y a une réponse commune : je n’ai pas l’impression que c’est ça, que je le vis, je ne ressens rien.

Ils sont dans une sorte de zone sans réseaux psycho émotionnel, ils font les actions dans une transe, une dissociation qui ne leur apporte rien d’autre qu’une réponses à une suggestion, souvent en réactance avec l’enfance. Ils avancent donc dans ce qui est défini comme une voie de succès pour beaucoup, en se disant qu’il n’y a pas encore gouté. Comme ce boulimique qui ne se rend pas compte de tout ce qu’il a déjà ingurgité et voit ce qu’il peut encore avaler. C’est douloureux parce que les choses n’ont pas de gout, n’ont pas de possibilité d’entrainer dans une forme de satisfaction.

Notre boulot en temps qu’hypnotiste est de petit à petit faire prendre conscience et aider le subconscient à « grandir » ne plus être dans une posture de fantasme, voire d’enfant. On leur demande d’utiliser le rationnel, l’intention, le conscient pour décrire quels ont été ses objectifs et vers quoi ils souhaitent se diriger concrètement. On interdit les « je ne sais pas », les notion qui pourrait jongler avec les simple opportunité. Nous remettons une visibilité, des gares qu’il va desservir et du terminus.

Nous avons souvent à ces moments, un bug de leur part, comme si déterminer une fin potentiel, les mettait dans une sensation de mort. Et après et si je me complais et si tout cesse et que je n’avance plus. En somme le mouvement qu’il soit physique ou psychique cesse et il y a juste à vivre, valoriser les actions, est se donner de la gratitude.

Ce retour vers une direction claire, ce moment ou ce n’est plus une suggestion sociale ou familiale mais la sienne, sa responsabilité, ses possibilités, ses limites, ses réussites ou ses échecs, permet un contact nouveau avec lui-même et avec la capacité à décidé de continuer ou d’arrêter. Comme ce boulimique qui reprend de plus en plus capaciter à dire stop, à ne pas prendre une bouché de plus et se sentir dans un succès du pas à pas.

Et vous est ce que vous avez clairement défini ce que peut être le succès pour vous ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One
Pank Hno

#succès #échec #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée

Réflexions de Pank / Instantané #42 : La violence


Ce qui est fascinant avec la violence, c’est qu’elle se nourrit d’elle-même. Une étude de 2011 (Gentile, D. A., Coyne, S., & Walsh, D. A. (2011)) a montré que plus nous sommes exposés à des images et des conditions violentes, plus nous nous désinhibons. Même si cela est souvent critiqué par les joueurs, les jeux vidéo violents peuvent habituer et influencer les comportements (Markey, P. M., & Markey, C. N. (2010)).


Cela peut expliquer pourquoi il y a autant d’acceptation de scènes violentes, que ce soit envers leurs opposants, des symboles ou même envers eux-mêmes lorsqu’ils se blessent, dans les vidéos diffusées par les « émeutiers » actuellement. L’exposition à des médias violents (jeux, télévision, vidéos…) entraîne une diminution de l’empathie et des comportements sociaux (Krahé, B., & Möller, I. (2010)). Cela crée une baisse de l’empathie.


Nous nous retrouvons donc dans une sphère que nous connaissons dans toutes les périodes de violence, où la colère initiale se transforme en actes de violence qui, vus par les autres et partagés sur les réseaux, exposent de nouvelles personnes qui les regardent. L’effet de groupe, l’absence de raisonnement personnel, la diminution de l’empathie et les actes violents entraînent des comportements de plus en plus primitifs, sans aucune considération pour autrui. Cela se manifeste par des voitures brûlées, des voisins attaqués ou des lieux de vie saccagés.


Lorsque les journalistes demandent pourquoi ils détruisent là où ils vivent, la question ne tient pas compte des déséquilibres psychiques engendrés par la société, les problèmes d’éducation et les nouvelles normes associées au numérique. Nous assistons à des phases qui flirtent avec la psychopathie, où le narcissisme se manifeste par la quête de celui qui en fait le plus pour être vu.
De plus, si notre cerveau a un programme de base de prise de pouvoir, l’individu se met en compétition (comme pour le Nouvel An, avec les concours des quartiers, les plus incendiaires). Cette quête est primitive et la diminution de l’inhibition entraîne des actes pulsionnels souvent absurdes, dangereux, voire haineux.


Nous nous retrouvons dans une spirale autoalimentée qui s’éloigne du rationnel, du logique et du conscient, pour entrer dans des réponses subconscientes, avec une expression des émotions exacerbée associée aux fantasmes de toute-puissance (toujours cette fonction de pouvoir du cerveau).
La violence nourrit la violence de tous les côtés, jusqu’à l’épuisement de la pulsion, comme nous l’avons souvent constaté lors de révoltes. La désinhibition n’est que temporaire et à court terme. La situation actuelle montre que malgré l’illusion d’un civisme prôné, les pressions personnelles, sociétales et fantasmées sont de moins en moins bien gérées du point de vue individuel ou collectif.
Il est nécessaire de mettre en place une grande thérapie sociale et psychique, sinon les schémas se répéteront de plus en plus fréquemment. Nier n’évite pas l’expression de cette violence.
Références :


• Gentile, D. A., Coyne, S., & Walsh, D. A. (2011). Media violence, physical aggression, and relational aggression in school age children: A short-term longitudinal study. Aggressive Behavior, 37(2), 193-206.
• Markey, P. M., & Markey, C. N. (2010). Vulnerability to violent video games: A review and integration of personality research. Review of General Psychology, 14(2), 82-91.
• Krahé, B., & Möller, I. (2010). Longitudinal effects of media violence on empathy and aggression among German adolescents. Journal of Applied Developmental Psychology, 31(5), 401-409. doi: 10.1016/j.appdev.2010.07.004.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One
Pank

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