Réflexions martiales d’un Hypnofighter #455 : Les poids lourds en combat
Allez, un peu de « grossophobie » gratuite, venant d’un « gros », j’ai un joker ! Les arts martiaux et sports de combat sont des disciplines de force. Et même si des légers battent rarement des lourds, comme au CJI 2, on a pu voir, tant en Judo, en BJJ ou en Kyokushin, que les catégories « Absolute » (que je trouve plus sympa que « toutes catégories ») sont souvent remportées par des athlètes « bien lourds », voire « vraiment très lourds ».
Le problème est que souvent, les poids lourds sont déjà naturellement puissants (pas forcément « très forts » au sens strict). Ils utilisent bien leur force et le mouvement du corps pour « fracasser » d’une frappe ou pour contrôler et soumettre.
Seulement, comme ce qui est mis en avant, c’est la force et la puissance, on voit des athlètes ne faire que toujours plus de préparation physique, des heures pour prendre de la masse et de l’explosivité, mais moins pour la technique.
C’est normal : tu combats des « allumettes » comparées à toi, pourquoi se casser la tête à trouver un angle, une cale, un levier ou une réaction, alors qu’un coup de « boost » arrache globalement tout ?
En plus, avec des « smoothies magiques », le cardio est un peu amélioré ; regardez les poids lourds russes en Kyokushin, les colosses de l’UFC (bon, 10 minutes, c’est quand même difficile) ou les prolongations en judo…
Du coup, on perd un peu le jeu de se développer par la connaissance d’un système, mais on répond à la notion de sport de force.
Ce qui est intéressant, c’est de voir les moins lourds devenir « lourds techniques », comme un Usyk en boxe, qui est un bel exemple de technique plutôt que de jouer sur une confiance inconsciente pour terminer un match d’une seule frappe.
Maintenant, être lourd est aussi un handicap, que ce soit par la graisse ou le muscle : les angles sont moins simples à obtenir, la surface de frottement est importante, donc sur le dos, on a l’impression d’une tortue renversée. C’est normal que le cerveau cherche à économiser de l’énergie pour un maximum de « rentabilité ».
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Martial Reflections of an Hypnofighter #455: Heavyweights in Combat
Alright, a bit of free « fat-shaming, » coming from a « fat guy, » I have a joker! Martial arts and combat sports are disciplines of strength. And even if lightweights rarely beat heavyweights, as seen in CJI 2, we’ve observed in Judo, BJJ, and Kyokushin that « Absolute » categories (which I find nicer than « all categories ») are often won by « quite heavy, » or even « really very heavy » athletes.
The problem is that heavyweights are often already naturally powerful (not necessarily « very strong » in the strict sense). They effectively use their strength and body movement to « smash » with a strike or to control and submit.
However, since strength and power are what’s emphasized, we see athletes constantly doing more physical preparation, spending hours gaining mass and explosiveness, but less time on technique.
It’s normal: you’re fighting « matchsticks » compared to yourself, why bother finding an angle, a block, a lever, or a reaction when a « boost » generally tears everything apart?
Plus, with « magic smoothies, » cardio is a bit better; look at the Russian heavyweights in Kyokushin, the UFC behemoths (well, 10 minutes is still difficult), or the overtime in Judo..
As a result, we lose a bit of the game of developing through the knowledge of a system, but we meet the definition of a strength sport.
What’s interesting is to see heavyweights become « technical heavyweights, » like Usyk in boxing, who is a fine example of technique rather than relying on unconscious confidence to finish a match with a single strike.
Now, being heavy is also a handicap, whether it’s fat or muscle: angles are harder to get, the friction surface is significant, so on your back, you feel like a flipped turtle. It’s normal for the brain to economize energy for maximum « profitability. »
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Archives de Tag: Force
Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #450 : Devenir une Bactérie Martiale

J’entendais dire que, malheureusement, les bactéries sont devenues de plus en plus résistantes aux antibiotiques au cours des cinq dernières années, et de manière menaçante. En conclusion, la stratégie des bactéries est digne des meilleurs pratiquants de Jiu-Jitsu ou de systèmes de combat. L’adaptation est clé, surtout lorsque l’on a été maintes fois soumis.
Nous devenons tous plus résistants grâce à la pratique que nous accumulons : nous encaissons mieux les frappes (à l’exception de notre tête), nous ne nous fracturons plus à chaque chute, et nous parvenons à trouver des dynamiques pour sortir des soumissions. Nous avons cherché des réponses, à la fois consciemment et inconsciemment, afin de ne plus nous autodétruire.
Nous le savons, l’humain est ce qu’il est aujourd’hui grâce à sa capacité d’adaptation. Parfois, la quête de force peut donner l’impression que seule la puissance brute est efficace (ce qui reste souvent le cas ; essayez de vous entraîner avec les meilleurs de vos disciplines, ils ont TOUS une force d’ours).
Cependant, la force peut emprunter d’autres chemins. Cette faculté à subir sans disparaître, pour petit à petit trouver des solutions, à endurer pour commencer à prendre le dessus, ou comme le partage Adler, à accepter le sentiment d’infériorité pour construire une compensation dans un domaine, puis une conscience d’une autre infériorité à compenser, nous permet un développement personnel à la fois physique et psychologique.
Parvenir à vivre ces combats d’entraînement en ne cherchant pas à gagner, mais à comprendre comment ne pas perdre, peut changer la dynamique d’apprentissage. Cela rejoint ce que partageait Mestre Saulo Ribeiro qui considérait que, de ceinture blanche à bleue, il fallait chercher à apprendre à ne pas trop se faire soumettre, même pas à se défendre, juste à devenir RÉSISTANT, antibio-martial-résistant.
Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,
Pank
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Martial Reflections of an Hypnofighter #450: Becoming a Martial Bacterium
I’ve heard that, unfortunately, bacteria have become increasingly and threateningly resistant to antibiotics over the last five years. In conclusion, the strategy of bacteria is worthy of the best Jiu-Jitsu practitioners or combat system experts. Adaptation is key, especially when one has been submitted many times.
We all become more resistant through the practice we accumulate: we withstand strikes better (except for our heads), we no longer break with every fall, and we manage to find dynamics to escape submissions. We have sought answers, both consciously and unconsciously, so as not to destroy ourselves anymore.
We know that humans are what they are today thanks to their capacity for adaptation. Sometimes, the pursuit of strength can give the impression that only raw power works (which is often still the case; try training with the tops of your disciplines, they ALL have the strength of a bear).
However, strength can take other paths. This ability to endure without disappearing, to gradually find solutions, to persevere to start taking the lead, or as Adler shared, to accept the feeling of inferiority to build compensation in one area, then an awareness of another inferiority to compensate, allows for our personal development, both physically and psychologically.
Managing to experience these training fights not by trying to win, but by understanding how not to lose, can change the learning dynamic. This echoes what Mestre Saulo Ribeiro shared, who believed that from white to blue belt, one should seek to learn not to be submitted too much, not even to defend, but just to become RESISTANT, antibiotic-martial-resistant.
Take what is good and right for you.
Be One,
Pank
Réflexions de Pank / Instantané #446 : Les compromis, une force ou un abandon ?

Il est difficile pour beaucoup d’entre nous de faire des compromis. On le voit dans la géopolitique et au niveau national, mais on voit aussi très souvent qu’à notre niveau personnel, nous devons en créer. Nous le devons vis-à-vis de notre environnement, mais également vis-à-vis de nous-mêmes, en fonction de notre temps, de notre état et de notre énergie.
Faire des compromis, c’est accepter de ne pas pouvoir faire ou avoir telle ou telle chose à un moment T. C’est devoir gérer une frustration qui peut affecter d’autres facettes de notre quotidien. Nous voyons d’ailleurs que le monde numérique et économique cherche à nous faire oublier les compromis dans sa volonté à nous faire consommer, en limitant les « moins » et en maximisant les « plus ». On le voit notamment avec les crédits à la consommation ou les paiements en plusieurs fois qui donnent l’impression que nous pouvons posséder ou consommer des choses sans avoir à décider ce que nous devrions laisser ou abandonner.
Parce que les mots utilisés sont parfois puissants. Prenez ce mot que je viens d’utiliser : abandonner. C’est enlever toute possibilité d’avoir ce que l’on veut, une sorte de décision sans retour. Il y a, en plus, une sorte de notion auto-jugeante, avec l’idée que nous sommes nous-mêmes contraints de prendre une décision que nous ne souhaitons pas.
Alors que revenir sur l’idée que ce que nous ne prenons pas est simplement une décision, un choix, c’est l’inverse de l’abandon. C’est une force, une qualité de savoir ce que nous voulons vraiment et de dire non à ce que nous ne pouvons pas pour le moment.
Prendre le temps de se créer des compromis dans des éléments simples du quotidien, comme la consommation de loisirs, de nourriture, de numérique ou d’information, peut être un levier qui recadre notre façon de vivre au quotidien et nous apporter plus de satisfaction que d’avoir « abandonné » face à nos pulsions.
Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
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Compromise: A strength or an abandonment?
It’s difficult for many of us to compromise. We see it in geopolitics and at the national level, but we also often see that on a personal level, we have to make them. We owe it to our environment, but also to ourselves, depending on our time, our state, and our energy.
Making compromises means accepting that we can’t do or have a certain thing at a given moment. It means having to manage a frustration that can affect other facets of our daily lives. We also see that the digital and economic world seeks to make us forget about compromises in its desire to make us consume, by limiting the « minuses » and maximizing the « pluses. » We see this particularly with consumer credit or payment in installments, which give the impression that we can own or consume things without having to decide what we should give up or abandon.
Because the words used are sometimes powerful. Take this word I just used: abandon. It’s taking away any possibility of having what we want, a kind of irreversible decision. There’s also a kind of self-judging notion, with the idea that we are ourselves forced to make a decision we don’t want.
Whereas going back to the idea that what we don’t take is simply a decision, a choice, is the opposite of abandonment. It’s a strength, a quality of knowing what we really want and saying no to what we can’t have for the moment.
Taking the time to create compromises for ourselves in simple daily elements, such as the consumption of leisure, food, digital content, or information, can be a lever that reframes our way of life and brings us more satisfaction than having « abandoned » in the face of our impulses.
Take what is right and good for you.
Be One
Pank
Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #388 : L’importance du poids

Le physique est clef dans les sports de combat et les arts martiaux. Dans toute la dynamique sportive, vous allez voir des préparations physiques intenses et une nutrition optimale (ainsi que des smoothies spécifiques). Nous ne connaissons que trop bien les « cuttings » ou les régimes débiles que nous avons tous faits pour combattre dans une catégorie en dessous de notre poids naturel.
Quand on lit encore que les arts martiaux, c’est pour que les légers l’emportent sur les plus grands et gros, c’est ne pas connaître la différence que peut faire un physique, avec la taille, le poids, la souplesse et autre. Ce week-end, la double championne Olympique de Judo, Kayla Harrison, en moins de 78kg, a combattu ce week-end pour le titre UFC en moins de 61kg.
Quand on voit la différence de physique avec Pena ce dimanche, et la pleine domination de l’américaine qui a étouffé physiquement son adversaire. Est-ce que les plus légers peuvent battre les plus lourds ? Oui, ça arrive et on le voit en BJJ ou en Judo dans les compétitions japonaises.
Mais ça reste assez exceptionnel, le poids, avec bien sûr une technique acquise, va rendre très difficile la réussite des plus légers. Bien sûr, il y a les catégories mixtes, à partir de 85 kg, on voit des athlètes mettre à mal des plus de 100 et les moins de 70. Mais ce poids est déjà un bon gaillard. Il semble que la moyenne mondiale pour un homme est de 62 kg avec des différences entre l’Amérique du Nord avec 81kg et l’Asie à 58kg.
C’est toujours plaisant de voir la technique vaincre en combat la force de leurs adversaires mais à un certain niveau compétitif, il y a aussi de la technique à minima. On sait que les lourds sont les moins techniques et pourtant il est rare qu’un lourd léger ne vienne en lourd parce qu’ils risquent de ne pas gérer la différence de puissance et de poids.
À l’entraînement, s’il est possible, il est mieux de s’entraîner avec des partenaires au plus proche de son poids pour avoir un plaisir et une progression plus importante. Sinon, s’adapter au maximum pour que les deux puissent y gagner.
Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
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Martial Reflections of an Hypnofighter #388: The Importance of Weight
The physique is key in combat sports and martial arts. Throughout the sporting dynamic, you will see intense physical preparations and optimal nutrition (as well as specific smoothies). We know all too well the « cuttings » or silly diets that we have all done to fight in a category below our natural weight.
When we still read that martial arts are for the lightweights to win over the bigger and heavier, it is not knowing the difference that a physique can make, with size, weight, flexibility and more. This weekend, the double Olympic Judo champion, Kayla Harrison, in under 78kg, fought this weekend for the UFC title in under 61kg.
When we see the difference in physique with Pena this Sunday, and the full domination of the American who physically stifled her opponent. Can the lighter beat the heavier? Yes, it happens and we see it in BJJ or Judo in Japanese competitions.
But it remains quite exceptional, the weight, with of course an acquired technique, will make the success of the lighter very difficult. Of course, there are mixed categories, from 85 kg, we see athletes put at risk those over 100 and those under 70. But this weight is already a good fellow. It seems that the world average for a man is 62 kg with differences between North America with 81kg and Asia at 58kg.
It’s always nice to see the technique win in combat the strength of their opponents but at a certain competitive level, there is also technique at a minimum. We know that the heavyweights are the least technical and yet it is rare for a light heavyweight to come in heavy because they risk not managing the difference in power and weight.
In training, if possible, it is better to train with partners as close as possible to your weight to have more pleasure and progress. Otherwise, adapt as much as possible so that both can win.
Take what is good and right for you.
Be One,
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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #355 : La Quête de Souplesse Après la Force Brute

J’aime profondément les anciens dans les arts martiaux, et plus particulièrement quand ils démontrent des techniques avec une idée de souplesse, de non-opposition voire d’ichigeki.
Je vois des jeunes aïkidokas ou jiujitsukas “traditionnels” faire des mouvements avec fluidité dans une volonté aïki ou dans une souplesse de kuzushi qui semble répondre à l’imagerie populaire des arts martiaux, une sorte de beauté où celui qui subit la technique “utilise la force” de l’autre.
Mais tout cela, c’est à mon avis une erreur. Même un Ueshiba était une brute physique, avec une musculature développée et quand on lit les vieux sifu ou sensei, la plupart avaient des entraînements d’une violence et dureté incroyables. En Judo, un entraînement de Kimura ne ressemble pas à ce que nous voyons de Mifune âgé.
Il y a la réalité qui entre dans l’équation, l’opposition, la résistance de l’autre que la technique ne peut pas pleinement vaincre, parce qu’il y a besoin d’un physique, d’une explosivité etc. Si le conditionnement physique est tellement intense que ça soit dans les Wushu, les Budo, les Boxes et les Luttes, c’est qu’il y a ce besoin de force brute.
De ces milliers d’oppositions, de ce temps qui passe, de ces réponses dans le conflit physique, en ressortent des automatismes, des patterns qui avec les décennies vont donner une sorte de capacité d’anticipation, ce fameux “pressenti” et donc si le corps est moins physique, l’expérience, les sensations elles entraînent une souplesse, un timing et dès lors une petite compensation de cette perte d’agressivité, et de force.
Vendons le souple en temps et en heure, sans mentir aux néophytes, en leur rappelant que la technique est un levier qui décuple les aptitudes physiques…
Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
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Martial Reflections of an Hypnofighter #355: The Quest for Suppleness After Brute Force
I deeply love the elders in martial arts, and especially when they demonstrate techniques with an idea of suppleness, non-opposition, or even ichigeki.
I see young aikidokas or “traditional” jiujitsukas making movements with fluidity in an aiki intention or in a suppleness of kuzushi that seems to respond to the popular imagery of martial arts, a kind of beauty where the one who undergoes the technique “uses the force” of the other.
But all this, in my opinion, is a mistake. Even Ueshiba was a physical brute, with developed musculature, and when we read the old sifu or sensei, most had incredibly violent and harsh training. In Judo, a Kimura training does not resemble what we see of the aged Mifune.
There is the reality that comes into play, the opposition, the resistance of the other that the technique cannot fully overcome, because there is a need for physique, explosiveness, etc. If physical conditioning is so intense, whether in Wushu, Budo, Boxing, and Wrestling, it is because there is this need for brute force.
From these thousands of oppositions, from the passage of time, from these responses in physical conflict, automatisms, patterns emerge that with the decades will give a kind of anticipation ability, this famous “premonition,” and therefore if the body is less physical, experience, sensations, they train suppleness, timing, and therefore a small compensation for this loss of aggressiveness and strength.
Let’s sell suppleness in due time, without lying to neophytes, reminding them that technique is a lever that multiplies physical abilities…
Take what is good and right for you.
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Pank
Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #341 : L’Instinct du Conflit

Il est troublant de constater que nous ne sommes pas des êtres pacifistes, surtout lorsque nous avons la capacité d’être les plus forts. L’actualité nous le rappelle quotidiennement. Un président américain qui agresse des populations du monde entier par ses décisions. Il est l’archétype de l’harceleur de cour d’école, menaçant et prêt à la violence.
Hier encore, notre propre président se voulait plus martial. On reparle de militarisation, de bombes nucléaires, etc. Nous, les humains, sommes programmés pour la conquête du pouvoir. Même si les études progressistes affirment que la paix est possible, elles ont raison, mais de manière limitée dans le temps.
Nous aimons le pouvoir, nous aimons dominer. Nous, pratiquants de sports de combat, le savons peut-être mieux que quiconque. Il est agréable de se sentir fort, invincible. Nous savons que cela exige un travail sur soi, de l’humilité, une remise en question constante pour ne pas abuser de notre force, pour respecter les autres et éviter les comportements égotiques.
Cependant, nous savons aussi qu’il y aura toujours ces pratiquants qui blessent intentionnellement, qui aiment faire mal, se sentir craints. Et pour apaiser cela, ce sont rarement les mots et les négociations qui transforment le comportement des agresseurs. C’est la force, encore une lutte pour savoir « qui est le plus fort » et donc qui a les droits.
Nous (les Occidentaux) n’avons pas réussi à faire du monde une planète pacifiée, même si nous avons pu gérer au mieux pendant 80 ans, avec des menaces persistantes durant des décennies (la guerre froide).
La force, le pouvoir et l’envie de dominer peuvent être sujets à réflexion, tout comme nous pouvons théoriser les combats et les agressions. Pourtant, toute théorie vacille face aux faits qui nous ramènent à des comportements primitifs, souvent source d’une chaîne de problèmes et de violence…
Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,
Pank
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Martial Reflections of a Hypnofighter #341: The Instinct for Conflict
It’s unsettling to realize that we are not pacifist beings, especially when we have the capacity to be the strongest. The news reminds us of this daily. An American president who aggresses populations around the world with his decisions. He is the archetype of the schoolyard bully, threatening and ready to use violence.
Just yesterday, our own president adopted a more martial stance. We are talking about militarization, nuclear bombs, etc. We humans are programmed to conquer power. Even if progressive studies claim that peace is possible, they are right, but only for a limited time.
We love power, we love to dominate. We, practitioners of combat sports, perhaps know this better than anyone. It is pleasant to feel strong, invincible. We know that this requires work on oneself, humility, constant questioning to avoid abusing our strength, to respect others and avoid egotistical behavior.
However, we also know that there will always be those practitioners who intentionally injure, who like to hurt, to feel feared. And to appease this, it is rarely words and negotiations that transform the behavior of aggressors. It is force, yet another struggle to know « who is the strongest » and therefore who has the rights.
We (Westerners) have not succeeded in making the world a peaceful planet, even if we have been able to manage as best we can for 80 years, with persistent threats for decades (the Cold War).
Strength, power and the desire to dominate can be subjects for reflection, just as we can theorize about combat and aggression. Yet, any theory falters in the face of facts that bring us back to primitive behaviors, often the source of a chain of problems and violence…
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Be One,
Pank
Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #336 : Kyokushin vs Karate d’Okinawa

J’écris actuellement un court essai sur les premières années du Kyokushin, comparant la réalité historique aux récits traditionnels. C’est un exercice amusant, car nous, enfants du Karaté Bushido et de l’ère pré-internet, avons grandi avec les histoires transmises par nos senpai et sensei.
Ces histoires nous ont fait rêver de combattants incroyables de toutes les nations et de toutes les époques. Le Kyokushin a construit et exploité l’image du « strongest karate », un terme marketing inventé par Ikki Kajiwara (mangaka de Karate Baka Ishidai) pour promouvoir le premier championnat du monde du style en 1975. Beaucoup d’éléments relèvent du marketing, mais j’y reviendrai plus tard.
Un point intéressant est la remarque de Bobby Lowe (instructeur hawaïen qui a rencontré Oyama en 1952 et premier uchi deshi) selon laquelle le Karaté Oyama n’était pas axé sur la self-defense. Il est bien placé pour le savoir, car c’est lui qui a créé le cursus de Goshin Jitsu à la demande de Sosai, suite à des critiques sur cet aspect de son école.
Contrairement à l’objectif de self-defense mis en avant par les sensei d’Okinawa, l’école Kyokushin vise à former des hommes forts. Cette différence, interprétable de multiples façons, est fondamentale. Les coups de pied hauts (geri) sont rares dans les styles okinawaïens, car peu utiles en combat réel. A l’inverse, les jodan geri en Kyokushin sont impressionnants, exécutés à une distance rapprochée, en zone de poing.
Quand un karaté cherche à renforcer et l’autre à protéger, les philosophies et les visions du style divergent. Certains dojos d’Okinawa, comme le Goju-ryu Meibu-kan (https://www.youtube.com/watch?v=63c3KwGQT4I), combinent les deux approches.
Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,
Pank
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Martial Reflections of a Hypnofighter #336: Kyokushin vs Okinawan Karate
I am currently writing a short essay on the early years of Kyokushin, comparing historical reality with traditional narratives. It’s a fun exercise because we, children of Bushido Karate and the pre-internet era, grew up with the stories passed down by our senpai and sensei.
These stories made us dream of incredible fighters from all nations and eras. Kyokushin built and exploited the image of the « strongest karate, » a marketing term coined by Ikki Kajiwara (mangaka of Karate Baka Ishidai) to promote the first world championship of the style in 1975. Many elements are just marketing, but I’ll come back to that later.
An interesting point is the observation by Bobby Lowe (Hawaiian instructor who met Oyama in 1952 and the first uchi deshi) that Oyama Karate was not oriented towards self-defense. He is well placed to know, since he created the Goshin Jitsu curriculum at the request of Sosai, following criticism of this aspect of his school.
Unlike the self-defense objective put forward by Okinawan sensei, the Kyokushin school aims to produce strong men. This difference, interpretable in many ways, is fundamental. High kicks (geri) are rare in Okinawan styles because they are not very useful in real combat. Conversely, jodan geri in Kyokushin are impressive, executed at close range, in punching zone.
When one karate seeks to strengthen and the other to protect, philosophies and visions of the style diverge. Some Okinawan dojos, like the Goju-ryu Meibu-kan (https://www.youtube.com/watch?v=63c3KwGQT4I), combine both approaches.
Take what is good and right for you.
Be One,
Pank
Réflexions de Pank / Instantané #340 : Accepter l’inacceptable

Notre cerveau est assez bluffant. Même si de nombreux événements de la vie peuvent briser la psyché et entraîner ce que nous appelions autrefois la folie, encore plus nombreux sont ceux qui entrent dans une forme de résilience.
En ce moment, je reparle beaucoup d’antifragilité (et il faudrait que je relise l’ouvrage de Nassim Taleb). En suivant quotidiennement mes consultants, je vois à quel point nous pouvons ne pas nous laisser détruire par ce qui semble pourtant inacceptable pour l’esprit.
Cette capacité que nous avons tous, et qui est plus ou moins développée, nous amène à observer que détruire l’humain, psychologiquement, sur des années, n’est pas si simple. Pire encore pour ceux qui pourraient le souhaiter : il y a de fortes chances que, malgré des réactivations d’ancrage douloureuses, la grande majorité de ceux qui ont souffert parviennent à vivre.
Oui, vivre. C’est ne pas se trouver dans cette non-vie destructurée ou dans la mort volontairement produite. Simplement vivre. Parfois avec des prothèses, souvent avec des douleurs, mais avec ce qui est pourtant initialement inacceptable.
Et peut-être même n’y a-t-il parfois pas à accepter cet inacceptable, mais que ce dernier, tout en restant ce qu’il est, ne peut plus être plus intense que ce qu’il fut. Dès lors, c’est un inacceptable intégré…
Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,
Pank
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Pank’s Reflections / Snapshot #340: Accepting the Unacceptable
Our brain is quite amazing. Even though many life events can break the psyche and lead to what we used to call madness, even more people enter a form of resilience.
Currently, I’m talking a lot about antifragility (and I should reread Nassim Taleb’s book). By following my clients daily, I see how much we can avoid being destroyed by what seems unacceptable to the mind.
This capacity that we all have, and which is more or less developed, leads us to observe that destroying a human being, psychologically, over years, is not so simple. Worse still for those who might wish it: there is a strong chance that, despite painful reactivations of anchors, the vast majority of those who have suffered will manage to live.
Yes, to live. It is not to be found in this unstructured non-life or in voluntarily produced death. Simply to live. Sometimes with prostheses, often with pain, but with what is initially unacceptable.
And perhaps there is sometimes no need to accept this unacceptable, but that the latter, while remaining what it is, can no longer be more intense than it was. Therefore, it is an integrated unacceptable…
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Be One,
Pank
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HnO Enneagramme #43 / Ennéatype 8 : Cette vision qu’il n’y a pas d’égalité que la loi du plus fort.
Un point de vue subjectif sur cette énergie en moi de ce rapport à l’égalité et l’équité.
Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
La connaissance est Partage
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HnO Coaching #326 / Pouvoir limité #6 : Admettre qu’on est normal voire juste des mouerdes.
Parfois pour calmer notre sublime égo, le recadrer à la base peut lui faire du bien. Enfin ça va le piquer lui qui est si EXTRAORDINAIRE !
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