Réflexions de Pank / Instantané #417 : Accepter que nous ne pourrons jamais être Soi

Ce texte explore la quête incessante du "vrai soi" à travers les prismes religieux, spirituels et psychologiques, notamment le concept freudien du Ça et du Surmoi. Il argumente que l'idée d'un soi purement naturel est illusoire, car l'être humain est intrinsèquement un mélange de pulsions innées et d'influences culturelles. L'acceptation de cette dualité est présentée comme essentielle pour vivre en société et permettre l'expression de diverses facettes de soi.

Dans la quête intérieure, que ce soit par une religion, une spiritualité ou la psychologie, un questionnement surgit quant à ce que nous sommes vraiment. C’est d’ailleurs une récurrence dans la culture pop de voir une espèce de mutation de l’être au travers d’épreuves qui donnent une sorte d’éveil d’un soi véritable.

Beaucoup sont dans cette quête, cherchant soit à remplir une mission de vie, soit à devenir ce qu’ils pensent réellement être. Et pourtant, s’il est stimulant de se dire que nous sommes peut-être plus ou autre chose que ce que nous sommes actuellement, il est fort probable que nous ne puissions jamais être purement soi.

Reprenons un concept freudien facile à comprendre : il y a les pulsions (le Ça) et les règles imposées (le Surmoi). On pourrait se dire que si nous voulions retourner à notre « nature profonde », il faudrait se défaire de la culture, ou du moins la minimiser si cette dernière étouffe notre nature.

Pourtant, plus on s’associe à ses pulsions, plus cela peut devenir infernal dans les cadres sociaux et dans sa propre vie. Vous voyez quotidiennement ce que cela donne dans les faits divers quand nous sommes guidés par nos pulsions. Le Surmoi, lui, peut et même doit empêcher un excès du Ça, pour éviter des comportements problématiques pour soi et pour les autres.

Être un soi sans limite est potentiellement un soi premier, ou plutôt primitif, qui ne peut vivre en communauté. C’est pour cette raison que nous ne sommes ni nature ni culture, mais un mélange des deux. Et que derrière cette quête d’un soi plus naturel et authentique, nous voudrions voir le nous sans les ajustements que les systèmes familiaux et sociaux ont formés.

Mais, même si cette culture est parfois de piètre qualité, elle apporte certains codes et signaux qui offrent la possibilité à un fragment ou à une large partie de soi d’exister, alors qu’il est fort probable que si nous n’étions que nature, cela ne serait pas le cas.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Reflections by Pank / Snapshot #417: Accepting that we can never truly be Ourself

In the inner quest, whether through religion, spirituality, or psychology, a question arises as to what we truly are. It is, moreover, a recurring theme in pop culture to see a kind of mutation of the being through trials that lead to an awakening of a true self.

Many are on this quest, seeking either to fulfill a life mission or to become what they truly believe they are. And yet, while it is stimulating to think that we might be more or something different from what we currently are, it is highly probable that we can never be purely ourselves.

Let’s revisit an easy-to-understand Freudian concept: there are impulses (the Id) and imposed rules (the Superego). One might think that if we wanted to return to our « deep nature, » we would have to shed culture, or at least minimize it if it stifles our nature.

However, the more one aligns with their impulses, the more infernal it can become within social frameworks and in one’s own life. You see daily what happens in the news when we are guided by our impulses. The Superego, for its part, can and even must prevent an excess of the Id, to avoid problematic behaviors for oneself and for others.

To be a self without limits is potentially a primary, or rather primitive, self that cannot live in a community. This is why we are neither nature nor culture, but a blend of both. And behind this quest for a more natural and authentic self, we would like to see ourselves without the adjustments that family and social systems have formed.

But, even if this culture is sometimes of poor quality, it brings certain codes and signals that offer the possibility for a fragment or a large part of oneself to exist, whereas it is highly probable that if we were only nature, this would not be the case.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #388 : Est-ce vraiment si nécessaire ?

L'article explore la relation complexe que nous entretenons avec les réseaux sociaux, en questionnant leur nécessité et leur impact sur notre bien-être. L'auteur partage son expérience personnelle d'utilisation des réseaux comme outil de partage, tout en soulignant les aspects négatifs souvent associés à ces plateformes : stress, anxiété, jalousie. Il invite à une réflexion sur notre consommation des réseaux et à la recherche d'un équilibre plus sain.

Est-ce que vous vous posez souvent la question de savoir pourquoi vous traînez sur les réseaux sociaux, Instagram, Snapchat, TikTok, WhatsApp ou X, et qu’est-ce qui vous y fait passer du temps ? Pour ma part, c’est juste pour partager mes passions et mon travail, comme une simple proposition, sans y construire des liens virtuels ou une audience particulière.

Ce qui fait qu’une fois que j’ai envoyé ou programmé mes vidéos, mp3 ou écrits, je ne retourne quasiment pas sur les réseaux et je n’interagis que très rarement. Du coup, je ne suis pas une cible des réseaux. Je ressens donc moins la sphère négative que peuvent initier ces médias.

Seulement, comme nous le savons, beaucoup de tensions, de stress et de choses négatives sont initiés sur les réseaux. Certes, il y a du positif, mais globalement, au vu des études et autres sondages qui mettent en avant de l’anxiété, de la jalousie, de la colère et toutes autres émotions destructrices, on peut à nouveau se demander : est-ce nécessaire à ma vie ?

Seulement, si les réseaux ne sont pas là, et vous pouvez faire le test facilement, si cet outil n’existait plus, il risque d’y avoir un profond ennui qui ferait son retour. Une baisse tellement importante de stimulation, entre le FOMO, les nouvelles vidéos ou photos, que le temps risquerait de paraître long.

D’autant plus amusant dans un monde (surtout dans les grandes villes) où personne n’a de temps et où tout doit aller vite. Sans ce temps passé sur ces réseaux, que feriez-vous, je ne parle pas des premières 48h, mais tout le temps ?

Peut-être que vous voudriez recréer un réseau social, mais de nouveau avec plus de physicalité, plus de présence. Une stimulation moins instantanée, mais plus nourrissante, moins fréquente, mais sûrement plus qualitative et qui devrait, si la sélection est bonne, apporter plus de bonheur que d’anxiété.

Alors, pourquoi traînez-vous sur les réseaux ?

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
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Reflections from Pank / Snapshot #388: Is it really that necessary?

Do you often wonder why you linger on social media, Instagram, Snapchat, TikTok, WhatsApp, or X, and what makes you spend time there? For me, it’s just to share my passions and work, as a simple suggestion, without building virtual connections or a particular audience.

As a result, once I’ve sent or scheduled my videos, mp3s, or writings, I hardly ever go back to social media and rarely interact. So, I’m not a target for social media. I therefore feel less of the negative sphere that these media can initiate.

However, as we know, a lot of tension, stress, and negative things are initiated on social media. Certainly, there is positive, but overall, given the studies and other surveys that highlight anxiety, jealousy, anger, and all other destructive emotions, we can ask ourselves again: is it necessary for my life?

However, if social media isn’t there, and you can easily test this, if this tool no longer existed, there would likely be a profound boredom that would return. Such a significant drop in stimulation, between FOMO, new videos, or photos, that time would likely seem long.

Even more amusing in a world (especially in big cities) where no one has time and everything has to go fast. Without this time spent on these networks, what would you do, I’m not talking about the first 48 hours, but all the time?

Perhaps you would want to recreate a social network, but again with more physicality, more presence. A less instant, but more nourishing stimulation, less frequent, but surely more qualitative, and which should, if the selection is good, bring more happiness than anxiety.

So, why do you linger on social media?

Take what is right and good for you.
Be One
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #345 : La vague de la vie

Dans cette réflexion, Pank explore l'idée que la vie est dénuée de sens inhérent et la compare au surf. Il souligne l'importance de trouver un équilibre entre les hauts et les bas,  d'accepter les défis et de profiter des moments de grâce, tout en reconnaissant la nature imprévisible de l'existence.

Comme je vous le partage régulièrement, pour moi, la vie n’a pas de sens. Elle n’a pas de but, ou plutôt, je n’ai aucune mission ou autre dans la vie. Ce qui est amusant en parlant de cette facette perceptive, c’est de se dire que pour moi, la vie est neutre. On pourrait dire terne, c’est-à-dire pas flamboyante, mais pas obscure non plus.

Une vie est une sorte de “courbes” avec des sinusoïdes très modérées et parfois des pics en positif ou négatif. Certains cherchent à ce que la vie soit le bonheur, la joie, en somme, la coloration vive des choses. D’autres peuvent chercher à éviter d’avoir trop d’obscurité et de sombre.

Cette quête de joie ou d’éviter les peines devient très certainement un sens pour de nombreuses personnes. Pour moi, le jeu est de maintenir l’homéostasie sans trop de variables hautes et basses, parce que la vie nous apporte (et nous co-créons) du bon et du mauvais.

Je pourrais transformer cette sinusoïde en vague que nous prenons, que nous surfons. Et aussi absurde que cela puisse paraître, nous sommes poussés vers la plage, mais nous y retournons, soit pour se faire avaler par la vague en mode machine à laver, soit nous parvenons à glisser le long de cette courbe, alternant entre l’effort pour pagayer, la discipline de maintenir l’équilibre sur la planche, le focus sur le bon timing et finalement, par moments, être satisfait, parfois juste noyé un instant.

Parfois, sur cet océan, on reste assis sur notre planche et on regarde, on récupère, on voit des sets qui peuvent arriver, parfois avec plus de force que prévu, parfois trop difficiles pour nous, et nous prévoyons déjà que nous allons passer du temps dans l’eau. On arrive étonnamment à s’en sortir avec certaines vagues que nous pensions nous dévorer, et nous oublions que vivre sa glisse peut s’arrêter en un instant et nous entraîner dans les rouleaux.

La vie est un océan et pour chacun d’entre nous, il y aura de bonnes saisons et ses propres côtés positifs et d’autres à prendre en compte.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Reflections by Pank / Snapshot #345: The Wave of Life

As I regularly share with you, for me, life has no meaning. It has no purpose, or rather, I have no mission or anything else in life. What’s amusing when talking about this perceptive facet is realizing that for me, life is neutral. You could say dull, that is, not flamboyant, but not obscure either.

A life is a kind of « curves » with very moderate sine waves and sometimes peaks, positive or negative. Some seek for life to be happiness, joy, in short, the bright coloration of things. Others may seek to avoid having too much darkness and gloom.

This quest for joy or to avoid suffering certainly becomes a meaning for many people. For me, the game is to maintain homeostasis without too many high and low variables, because life brings us (and we co-create) good and bad.

I could transform this sine wave into a wave that we take, that we surf. And as absurd as it may seem, we are pushed towards the beach, but we return to it, either to be swallowed by the wave in washing machine mode, or we manage to slide along this curve, alternating between the effort to paddle, the discipline to maintain balance on the board, the focus on good timing, and finally, at times, being satisfied, sometimes just drowned for a moment.

Sometimes, on this ocean, we sit on our board and watch, we recover, we see sets that may arrive, sometimes with more force than expected, sometimes too difficult for us, and we already anticipate that we will spend time in the water. We surprisingly manage to get out of it with certain waves that we thought would devour us, and we forget that living your ride can stop in an instant and pull us into the barrels.

Life is an ocean, and for each of us, there will be good seasons and its own positive sides and others to take into account.
Take what is good and right for you.
Be One,
Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #321 : Chercher le Flow Martial

Le concept de flow en arts martiaux est une quête introspective qui dépasse la performance. Il s’agit d’un état de transe où la pratique devient un dialogue intérieur, offrant une nouvelle approche de l’entraînement et de la vie. Cette réflexion explore comment intégrer le flow dans nos entraînements et nos existences.

Le flow est un concept psychologique qui réunit plusieurs critères : un équilibre entre compétences et défis, la clarté des objectifs et des retours immédiats, une absorption totale, une distorsion du temps, une perception de contrôle, une unité entre l’acte et la conscience, une motivation intrinsèque, ainsi qu’une expérience considérée comme autotélique.

Dans nos entraînements quotidiens, au-delà de la recherche d’efficacité et de santé, cette quête du flow est sans doute ce qui procure le plus de satisfaction. C’est comme une transe spécifique qui, soudainement, se stabilise et nous fait ressentir que notre pratique n’est plus dirigée contre un adversaire, mais avec nous-mêmes.

Quand je lis ce que Ueshiba O Sensei décrivait comme le « Satori » et cette perception du temps et des actions distordues, je le vois comme une forme de maîtrise du flow. Que vous soyez boxeur ou lutteur, vous l’avez probablement déjà expérimenté : ces moments où l’autre vous semble lent, où vous pouvez anticiper, et où vous êtes autant dans son action que dans la vôtre. Cela donne ce contre qui fait tomber le partenaire ou cette projection, réalisée sans la moindre énergie gaspillée, qui fait voler l’opposant.

Avec le temps, je m’interroge souvent sur ce qui motive les anciens à continuer après des décennies de pratique. Parfois, on les voit quitter le dojo pour d’autres activités, peut-être parce qu’ils ne ressentent plus la même sensation de « performance ».

Alors, pourquoi ne pas leur proposer une approche plus introspective et ludique ? Cette quête du flow change notre façon d’aborder l’entraînement, tout en apportant une vision plus ouverte et harmonieuse de la vie. Le flow peut alors s’intégrer dans notre quotidien et enrichir notre existence.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #321: Seeking Martial Flow

Flow is a psychological concept that encompasses several criteria: a balance between skills and challenges, clear goals and immediate feedback, total absorption, time distortion, a sense of control, unity between action and consciousness, intrinsic motivation, and an experience considered autotelic.

In our daily training, beyond the pursuit of efficiency and health, this quest for flow is undoubtedly what brings the most satisfaction. It feels like a specific trance that suddenly stabilizes, making us realize that our practice is no longer against someone but with ourselves.

When I read what Ueshiba O Sensei described as “Satori” with its perception of distorted time and actions, I see it as an expert’s grasp of flow. Whether you are a boxer or a wrestler, you’ve likely felt it before: those moments when your opponent seems slow, when you can anticipate their moves, and when you are as much in their action as in your own. It produces that counter that drops your partner or that effortless projection that sends your opponent flying.

Over time, I often wonder what keeps long-time practitioners motivated after decades of practice. Sometimes, we see them leave the dojo for other pursuits, perhaps because they no longer feel the sensation of « performance. »

Why not offer them a more introspective yet playful approach? This quest for flow reshapes how we approach training and introduces a more open, harmonious perspective on life. Flow can then integrate into our daily lives and enrich our existence.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #290 : Prendre du temps pour soi

Dans un monde où tout va trop vite, se donner du temps pour soi devient vital pour se recentrer, prendre soin de ses besoins et cultiver l'amour-propre. Découvrez pourquoi ces instants de pause sont essentiels à votre équilibre personnel.

C’est une banalité de dire qu’il est utile de prendre du temps pour soi. Pourtant, chaque jour, des consultants me confient qu’ils n’ont jamais de temps pour rien. La perception d’un monde qui va trop vite, combinée à une pression inconsciente de toujours en faire davantage et rapidement, crée cette impression de ne pas avoir cinq minutes pour respirer, méditer, ou simplement s’écouter.

Prendre du temps pour soi, ce n’est pas consommer du temps numérique, mais revenir véritablement vers soi à travers des exercices conscients comme la respiration, l’auto-hypnose ou la pleine présence. Il s’agit de se déconnecter du monde extérieur pour se recentrer sur ce qui se passe en soi.

Dans ce temps dédié à soi, on peut prendre conscience de sa fatigue, de son stress, et de ses besoins, qui ne sont peut-être pas nourris correctement. Ces instants sont un espace où l’on n’attend rien de l’extérieur; on se donne toute la place dans notre propre vie. Ce ne sont que quelques minutes au quotidien, mais elles permettent de se recentrer sur la personne la plus importante de notre univers : nous-mêmes.

Si vous n’êtes pas en contact avec vous-même, êtes-vous réellement vous, ou êtes-vous simplement une personne qui réagit au travers de son filtre aux incessantes sollicitations du monde ? Se retrouver dans ce temps pour soi, c’est aussi une manière de s’offrir de l’amour propre, et donc de dépendre moins de l’attention des autres.

Quand prenez-vous du temps pour vous ? Et peut-être même, davantage, avec vous ?

hypnose #autohypnose #temps #autoamour #centrage #méditation

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,
Pank
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Reflections by Pank / Snapshot #290: Taking Time for Yourself

It’s quite a commonplace to say that taking time for oneself is beneficial. Yet, daily, clients tell me they have no time for anything. The perception of a world moving too fast and an unconscious pressure to always do more—and possibly faster—creates this impression of not even having five minutes to breathe, meditate, or simply listen to oneself.

Taking time for yourself is not about spending time online, but about truly turning inward with conscious practices such as breathing, self-hypnosis, or mindfulness. It’s about disconnecting from the outside world to focus on what’s happening within.

In this dedicated time, we may become aware of our fatigue, stress, and unmet needs. This is a moment where we seek nothing from the external world; instead, we give ourselves all the space in our own lives. Just a few minutes daily can help us refocus on the most important person in our universe: ourselves.

If you’re not in touch with yourself, are you truly you, or are you simply someone who reacts through a filter to whatever the world keeps offering or imposing? Recognizing yourself in this time for yourself is also a way of giving yourself self-love, and thus being less dependent on the attention of others.

When do you take time for yourself, and perhaps even more importantly, with yourself?

hypnosis #selfhypnosis #time #selflove #centering #meditation

Take only what is good and right for you.

Be one,
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #283 : Définissez vos besoins

Apprenez à différencier vos besoins de vos envies pour retrouver plus de maîtrise dans votre vie. En prenant le temps de prioriser vos besoins, vous pouvez atteindre un contentement durable.

Il est parfois difficile de différencier ses besoins de ses envies. Il existe une notion plus primitive aux besoins : si nous ne les satisfaisons pas, en ce qui concerne les besoins essentiels, nous pouvons nous mettre en danger ou au moins en grande difficulté physique. Quant aux envies, au pire, elles peuvent entraîner de la frustration et une certaine tension, mais rien de véritablement destructeur.

Nous oublions parfois trop souvent nos besoins, voire nous avons du mal à les repérer, car nous vivons dans un monde qui nous offre des envies et, surtout, une sensation de manque par rapport à ce que nous ne pouvons pas obtenir. Pourtant, que ce soit dans le domaine matériel ou expérientiel, il y a très peu de besoins primaires qui ne sont pas en grande partie nourris quand on vit en France.

En revanche, nous sommes constamment stimulés par nos envies. Lorsque vous prenez le temps de bien définir ce qui relève du besoin et ce qui relève de l’envie, vous pouvez déjà reprendre davantage de maîtrise sur votre quotidien.

Si, dans un second temps, vous parvenez à bien définir les besoins, peut-être moins primaires, mais qui apporteront une réelle plus-value à votre corps et à votre esprit, vous vous rapprocherez du contentement. Nos besoins méritent plus d’attention que nos envies, qui, même si elles peuvent être tenaces, ne sont probablement pas problématiques.

Une fois que vous avez pris le temps de bien définir vos priorités en matière de besoins et que vous les avez satisfaits, à ce moment-là, voyez s’il vous reste de l’énergie pour répondre à vos envies, sans vous y soumettre, mais en le décidant. Petit à petit, vous reprendrez plaisir à ne pas céder et à jouer avec ces dernières.

Prenez ce qui résonne le mieux en vous. Be one,
Pank

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Reflections of Pank / Snapshot #283: Define Your Needs

It is sometimes difficult to differentiate between needs and desires. Needs are rooted in a more primitive concept: if we do not satisfy them—especially essential needs—we can put ourselves in danger or at least face significant physical challenges. As for desires, at worst, we may feel frustrated and tense, but nothing truly destructive will come of it.

We often forget our needs, or we have trouble recognizing them, because we live in a world that offers us desires and, more importantly, a sense of lack regarding what we cannot obtain. However, whether it be in experiences or material things, there are very few primary needs that are not largely fulfilled when living in France.

On the other hand, we are infinitely stimulated by our desires. When you take the time to clearly define what is a need and what is a desire, you can begin to regain more control over your daily life.

If, in a second step, you manage to define the needs that are perhaps less primary but truly add value to your body and mind, you will move closer to contentment. Our needs deserve more of our attention than our desires, which, even though they may be persistent, are not necessarily problematic.

Once you have taken the time to clearly define your priorities in terms of needs and have satisfied them, then and only then, see if you have the energy left to respond to your desires—not by submitting to them, but by deciding to. Little by little, you will take pleasure in not giving in and in playing with these desires.

Take what resonates most with you. Be one,
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #252 : L’illusion de la satbilité

Une réflexion sur l'illusion de stabilité qui imprègne nos systèmes de santé, financiers, informatiques et sociaux. Comment cette perception de solidité peut cacher une fragilité sous-jacente, prête à s'effondrer au moindre déséquilibre.

S’il y a une chose que je constate de plus en plus et qui devient récurrente dans mes échanges, c’est le fait que nous soyons dans une illusion de stabilité de nos systèmes. Que ce soit notre santé, des systèmes informatiques, la finance ou des groupes sociaux, j’ai l’impression que, si nous regardons de l’extérieur sans trop de connaissances, tout semble carré, mais qu’au moindre bug, tout peut s’effondrer.

On est vraiment sur cette idée d’équilibre, qui pourrait être la force maintenant les choses entre deux déséquilibres imminents. On peut avoir une petite blessure ou une maladie anodine dans un premier temps, mais notre corps peut ne pas parvenir à recouvrer son énergie pendant des jours. Nous avons vu avec Crowdstrike qu’une simple mise à jour mineure peut provoquer un blocage mondial des systèmes informatiques, ou que des organisations politiques peuvent exploser avec un simple élément dissonant.

Avec Dao, je trouvais que notre pays, la France, pouvait être considéré comme approximatif, avec cette espèce de philosophie de ‘tant que ça marche, pourquoi se prendre la tête’. Seulement, cela sous-entend qu’il faudrait quelque chose d’important avant de dysfonctionner, alors qu’en réalité, des choses imprévues et anodines mettent à mal toutes les structures. On le voit avec des animaux sur des chemins de fer qui bloquent des départs en vacances et impactent des centaines de milliers de personnes.

Alors, quand on a des problématiques comme l’écologie, nous aimons nous cacher derrière une stabilité des chiffres ou des estimations, et le pire, c’est qu’il est presque impossible de faire comprendre à la majorité d’entre nous que prendre un degré mondialement est un déséquilibre majeur.

Notre illusion de la stabilité met en avant plusieurs choses : notre fainéantise, les actions correctives qui ne se voient pas et qui ne semblent pas utiles vu que tout est encore stable, notre capacité de déni, tant que tout n’est pas écroulé, tout est encore stable, et notre illusion de toute-puissance, qui, comme la stabilité, montrera sa réalité lorsque le geste minimal que nous pensions « simplement » devoir faire, devient une énergie colossale que nous ne parvenons pas à appliquer.

Aujourd’hui, dans le quotidien comme dans la thérapie, je pars du principe que plus une situation, une personne ou une structure me semble stable, plus elle projette une illusion sur laquelle je ne dois pas me fier.

illusion #stabilité #équilibre #instabilité #inconnu #fragilité #chateaudecartes #problèmes

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #252: The Illusion of Stability

If there’s one thing I notice more and more frequently, and which keeps coming up in my conversations, it’s the fact that we live in an illusion of stability within our systems. Whether it’s our health, IT systems, finance, or social groups, I have the impression that, when viewed from the outside with limited knowledge, everything seems solid. But at the slightest glitch, everything could collapse.

We are truly dealing with the concept of balance, which could be the force that maintains things between two imminent imbalances. A small injury or a seemingly minor illness can initially appear trivial, but our body might not regain its energy for days. We saw with Crowdstrike that a simple minor update can cause a global IT system lockdown, or that political organizations can explode with a single dissonant element.

With Dao, I found that our country, France, could be seen as approximate, with this kind of philosophy of ‘as long as it works, why bother’. However, this implies that something important would be needed to trigger dysfunction, whereas in reality, unforeseen and trivial things undermine all structures. We see it with animals on railway tracks that block holiday departures and impact hundreds of thousands of people.

So, when we face issues like ecology, we like to hide behind stable figures or estimates, and the worst part is that getting most of us to understand that a one-degree global increase is a major imbalance is nearly impossible.

Our illusion of stability highlights several things: our laziness, the corrective actions that go unnoticed and seem unnecessary as long as everything appears stable, our capacity for denial, where as long as everything hasn’t collapsed, it’s still stable, and our illusion of omnipotence, which, like stability, will show its reality when the minimal gesture we thought we could ‘simply’ do requires a colossal energy that we cannot muster.

Today, in daily life as well as in therapy, I operate on the principle that the more a situation, a person, or a structure seems stable, the more it projects an illusion that I must not trust.

illusion #stability #balance #instability #unknown #fragility #houseofcards #problems

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #250 : Tout ne se passe pas avec notre tête

Cet article explore la complexité de l'application des plans d'action dans la vie quotidienne, en soulignant l'importance de prendre en compte nos émotions et sensations. Il montre comment la synergie entre les centres mental, émotionnel et sensoriel est cruciale pour atteindre nos objectifs de manière équilibrée et durable.

Comme je vous le proposais ce matin, nous nous retrouvons souvent, dans la création d’objectifs ou de processus, à élaborer un plan d’action. Même en utilisant des techniques que nous connaissons, comme le SCORE ou le PREM, ce plan nous semble possible à appliquer.

Cependant, les choses peuvent ne pas se dérouler comme prévu. Outre le fait que le monde et le quotidien peuvent nous apporter leur lot de surprises, il y a cette incertitude du monde externe qui va impacter notre monde intérieur.

En l’occurrence, ce qui semble facile à appliquer, un peu comme une recette, devient rapidement plus compliqué lorsqu’une émotion ou une sensation vient nous surprendre. Prenons l’exemple du rééquilibrage alimentaire : suite aux rendez-vous avec les spécialistes, cela semble des plus simples. Pourtant, certains jours, des frustrations, des émotions mal gérées de la journée, ainsi que peut-être des tensions physiques ou des pulsions, viennent compliquer ce que le mental et le programme avaient prévu.

Si le mental est très bon pour planifier et prévoir, il est beaucoup moins doué lorsqu’il doit s’opposer ou réorienter ce qui vient des tripes ou des émotions. Dès lors, un premier dérapage peut survenir, que le mental va tenter de rationaliser pour se dire que ce n’est pas trop grave et qu’il suffira simplement de suivre le plan initial le lendemain.

Seulement voilà, tant que nous ne prenons pas suffisamment en compte nos émotions et nos sensations, et particulièrement notre capacité à les gérer, il est possible que nous ne puissions jamais atteindre les idées mentalisées.

Il existe naturellement des personnes plus rationnelles qui auront plus de facilité, mais attention à l’illusion de la non-implication des émotions et des sensations. Cette illusion pourrait entraîner une lutte interne et donc une perte d’énergie, ce qui éloigne de l’objectif à atteindre.

Nous devons travailler avec nos trois centres (mental, émotionnel, et sensoriel) pour trouver un équilibre et une juste utilisation de ce que nous sommes, avec la conscience de ce que nous ne serons jamais. Ainsi, il ne faut pas projeter et mentaliser des choses que nous ne pourrons jamais appliquer.

#centres #émotion #mental #sensation #synergie #conscience

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #250: Not Everything Happens in Our Head

As I suggested this morning, we often find ourselves, in the creation of goals or processes, crafting an action plan. Even when using techniques we know, like SCORE or PREM, this plan seems feasible.

However, things may not go as planned. Beyond the fact that the world and everyday life can bring their share of surprises, there is this uncertainty in the external world that will impact our inner world.

Indeed, what seems easy to apply, much like a recipe, quickly becomes more complicated when an emotion or sensation catches us off guard. Let’s take the example of dietary rebalancing: after consultations with specialists, it seems very simple. Yet, some days, frustrations, poorly managed emotions from the day, and perhaps physical tensions or urges will complicate what the mind and the plan had anticipated.

While the mind is very good at planning and forecasting, it is much less skilled when it has to oppose or redirect what comes from the gut or emotions. A first slip-up can occur, which the mind will try to rationalize by telling itself that it’s not too serious and that it will suffice to follow the original plan the next day.

But here’s the thing: as long as we do not sufficiently take into account our emotions and sensations, and particularly our ability to manage them, we may never achieve our mentalized ideas.

There are naturally more rational people who will have more ease, but beware of the illusion of the non-involvement of emotions and sensations. This illusion could lead to an internal struggle and thus a loss of energy, which moves us further away from the goal to be achieved.

We need to work with our three centers (mental, emotional, and sensory) to find balance and a proper use of who we are, with the awareness of what we will never be. Thus, we should not project and mentalize things that we will never be able to apply.

#centers #emotion #mind #sensation #synergy #awareness

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

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Réflexions de Pank / Instantané #246 : La sécurité peut faire accepter le manque de liberté

Comme vous le savez et comme je vous le partageais ce matin dans la capsule, nous avons tendance à mettre la sécurité au centre de nos vies. Si Maslow place en premier nos besoins physiologiques, la strate suivante est le besoin de sécurité.

Comme nous l’avons observé pendant les élections, ce sujet est récurrent depuis, je pense, le début de nos vies en société. Nous avons besoin de nous sentir en sécurité vis-à-vis de la nature et des phénomènes incontrôlables, mais également vis-à-vis des autres.

Les hommes peuvent être des loups pour les hommes, notre instinct de domination et de prise de pouvoir entraîne des comportements qui amènent à des violences diverses, morales ou physiques. Nous sommes parfois dans l’incapacité de nous protéger des autres, d’un monde ou d’un système.

Les politiques savent jouer avec la suggestion et l’imagination pour faire d’un cas une généralité, faire d’événements le quotidien de tous les instants des citoyens, ce qui construit des comportements inadaptés avec des discours ou des actions de sécurisation dans des lieux où il n’y en a pas besoin.

Avec les JO 2024, nous nous retrouvons dans une ville, Paris, qui est remplie d’agents des forces de l’ordre. Je pense que depuis la Seconde Guerre mondiale, nous n’avons pas déployé autant de policiers/militaires dans la capitale. La conséquence extrêmement positive est que les citoyens et les visiteurs se sentent sereins et en sécurité.

Quand on a l’habitude d’entendre “la police n’est jamais là quand on a besoin d’eux”, en cette période olympique cela n’est pas le cas et ils ne cessent de surveiller ou d’intervenir. Comme il y a un risque de sanction, il y a moins de problèmes, d’incivilités ou d’agressions. On pourrait se dire, comme beaucoup le pensent, qu’il suffit de déployer les forces de sécurité partout et nous serons en paix.

Sauf que, pour aller dans de nombreux espaces, il y a des points de vérification, il faut avoir des documents administratifs et, si tel n’est pas le cas, il est impossible de se rendre là où nous devons aller. Il y a donc une limite des libertés de déplacement, et même des comportements peuvent être sanctionnés. Cette acceptation d’être traqué, vérifié et orienté est une version très légère et acceptable de ce que certains pays plus totalitaires mettent en place, et cela peut amener à la diminution de sa liberté de pensée, de réaction ou de manifestation en sécurité. Paradoxe donc de la sécurité qui peut à tout moment devenir insécurisante.

Merci aux forces de l’ordre et attention à ceux qui leur donnent leurs directives, un débordement sécuritaire pour le “bien de tous” arrive facilement, les JO en sont la preuve avec notre docile acceptation.

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Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Reflections of Pank / Snapshot #246: Security Can Make Us Accept a Lack of Freedom

As you know, and as I shared with you this morning in the capsule, we tend to put security at the center of our lives. If Maslow places our physiological needs first, the next layer is the need for security.

As we observed during the elections, this topic has been recurring since, I think, the beginning of our lives in society. We need to feel safe from nature and uncontrollable phenomena, but also from each other.

Humans can be wolves to other humans; our instinct for domination and the pursuit of power lead to behaviors that result in various forms of violence, both moral and physical. Sometimes we are unable to protect ourselves from others, from a world or a system.

Politicians know how to play with suggestion and imagination to make a single case seem like a general issue, turning events into the everyday reality of citizens. This builds maladaptive behaviors with speeches or security measures in places where they are not needed.

With the 2024 Olympics, we find ourselves in a city, Paris, filled with law enforcement agents. I think that since World War II, we have not deployed so many police/military in the capital. The extremely positive consequence is that citizens and visitors feel calm and secure.

When we are used to hearing « the police are never there when you need them, » this Olympic period proves the opposite, as they constantly monitor and intervene. Since there is a risk of sanctions, there are fewer problems, incivilities, or assaults. One might think, as many do, that simply deploying security forces everywhere would bring peace.

However, to enter many spaces, there are checkpoints, administrative documents are required, and without them, it is impossible to go where we need to. There is thus a limit to freedom of movement, and even behaviors can be sanctioned. This acceptance of being tracked, checked, and directed is a very light and acceptable version of what some more totalitarian countries implement, which can lead to a reduction in freedom of thought, reaction, or protest safely. A paradox of security that can at any moment become insecurity.

Thanks to the law enforcement forces, but beware of those who give them directives, a security overflow for the « good of all » can easily happen; the Olympics are proof with our docile acceptance.

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Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

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HnO Mp3 Hypnose #999 : Trouver son propre équilibre, entrer dans son flow (100324)

Un audio pour se diriger non pas ver L’équilibre mais SON équilibre.

Téléchargement : https://drive.google.com/file/d/1Hh1T4M8nxPkQh5JEK94Q0Qxoyx-yc-S7/view?usp=drive_link

Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
La connaissance est Partage
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous
Be One
Pank

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