Réflexions de Pank / Instantané #303 : Répondre aux critères attendus

Beaucoup d'adultes continuent, parfois inconsciemment, à vivre sous l’influence des attentes familiales du passé, ce qui peut limiter leur liberté. Cet article explore comment rompre symboliquement avec ces schémas hérités pour vivre une vie alignée sur ses propres valeurs.

Combien de consultants se retrouvent, à trente ou quarante ans, avec des réactions que l’on pourrait associer à celles qu’ils avaient probablement dans leur enfance ?

Parmi les thèmes récurrents, on retrouve cette idée de ne jamais faire assez bien ou d’en faire assez tout court. Une sensation persistante, une attente implicite : répondre à des critères fixés dans le cocon familial. Au lieu de vivre librement leur vie d’adulte, ces personnes se retrouvent confrontées à un combat intérieur contre les démons d’un passé révolu et les attentes d’une famille ou d’un système dont les protagonistes sont parfois disparus.

Cette lutte pour satisfaire une mission imposée par les parents touche même les “enfants libres” de l’analyse transactionnelle. Ils l’expriment différemment ou à d’autres périodes de leur vie, mais nombreux sont ceux qui réalisent avoir passé des décennies en réactance face à des codes familiaux.

Bien que le désir d’obtenir des marques de reconnaissance de la part de sa famille soit compréhensible, cette manière de réagir pour répondre à des attentes passées empêche souvent de vivre selon ses propres critères.

Il est essentiel d’envisager une rupture symbolique avec les valeurs ou croyances inculquées par la famille. Peut-être que ces valeurs étaient valables dans le passé, mais elles auraient probablement évolué si on les interrogeait aujourd’hui. Cette rupture permet de se recentrer sur une idée simple : nous ne sommes pas tenus de rester figés dans des schémas hérités. Enfin, si vos parents n’ont pas su vous offrir l’amour attendu durant votre enfance, ils ne le feront probablement jamais, peu importe les conditions. Il est donc inutile de chercher une validation différente liée à votre indépendance ou à vos accomplissements.

amour #critères #liberté #parents #enfants #patterns

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.
Be one,
Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #303: Meeting Expected Standards

How many consultants find themselves in their thirties or forties reacting in ways reminiscent of their childhood behaviors?

One recurring theme is this notion of not doing well enough or not doing enough at all. A persistent feeling, an implicit expectation: meeting criteria established in their family environment. Instead of living freely as adults, these individuals face an internal struggle against the demons of a bygone past and the expectations of a family or system whose key figures may no longer even be alive.

This struggle to fulfill a mission imposed by parents affects even the so-called « free children » of transactional analysis. They express it differently or at different stages of life, but many realize they have spent decades reacting against familial codes.

While it’s understandable to seek acknowledgment from one’s family, this way of behaving to meet past expectations often prevents living according to one’s own standards.

Breaking symbolically with the values or beliefs instilled by one’s family can be liberating. Those values may have been valid in the past, but they likely would have evolved if questioned today. This break allows for refocusing on a simple idea: we are not bound to remain stuck in inherited patterns. Lastly, if your parents didn’t offer you the expected love in childhood, they probably never will, regardless of the circumstances. Seeking a different form of validation tied to your independence or achievements is unnecessary.

love #standards #freedom #parents #children #patterns

Take only what is good and right for you.
Be one,
Pank

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Réflexions de Pank / Instantané #272 : Les ceintures noires enfants

Explorez la question des ceintures noires chez les enfants, la symbolique derrière ce grade prestigieux, et les réalités techniques et physiques qui se cachent derrière. Quelles sont les attentes légitimes pour ces jeunes pratiquants dans le contexte des arts martiaux ?

Dans de nombreuses disciplines, il existe des ceintures noires pour les jeunes. Même si l’on aime dire que les grades ne sont pas toujours représentatifs, pour beaucoup, cette ceinture symbolise quelque chose d’important.

Cela est d’autant plus vrai pour les néophytes qui peuvent facilement juger une école ou un style en fonction de ses ceintures noires. En BJJ comme en Karaté Kyokushin, on sait qu’il s’agit d’un grade difficile à obtenir. En général, ces deux écoles produisent des gradés de qualité : on peut assez aisément les mettre dans un combat, et même sans garantir une victoire, il y aura une solidité technique, tactique et physique perceptible.

En revanche, je n’ai jamais vu d’enfants ceinture noire (moins fréquent en France que dans d’autres pays) qui soient réellement au niveau de ce grade. Ils peuvent avoir de belles techniques et être talentueux, mais un fait bien connu des professeurs est qu’à l’adolescence, un enfant peut perdre énormément d’aptitudes, et de jeunes prodiges peuvent devenir des pratiquants ordinaires à l’âge adolescent ou adulte.

Pensez-vous que le niveau de ceinture noire, même s’il représente pour beaucoup une validation de bases acquises et en cours de maîtrise, doit être jugé uniquement sur la forme, ou bien sur le fond, dans une optique d’opposition ou de combat ?

Devons-nous tant motiver les enfants que nous leur donnons un grade devenu symbole pour beaucoup ?

D’un autre côté, une question se pose moins souvent concernant les enfants, mais combien de ceintures de couleur pourraient battre des ceintures noires en combat ? Ne mériteraient-elles pas ce niveau ? Technique ou combat, bien sûr, il faut les deux, mais dans quelle proportion ?

#grade #enfant #ceinturenoire #combat #technique

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #272: Black Belts for Children

In many disciplines, black belts are available for young practitioners. Even though we like to say that ranks aren’t always representative, for many, this belt symbolizes something important.

This is especially true for beginners who can easily judge a school or style based on its black belts. In BJJ as in Kyokushin Karate, we know that it is a difficult rank to obtain. Generally, these two schools produce high-quality black belts: you can confidently put them in a fight, and even without guaranteeing victory, there will be noticeable technical, tactical, and physical solidity.

However, I have never seen children with black belts (less common in France than in other countries) who are truly at the level of that rank. They may have great techniques and be talented, but a well-known fact among instructors is that during adolescence, a child can lose a lot of skills, and young prodigies may become average practitioners in their teenage or adult years.

Do you think the black belt level, even though it represents for many a validation of mastered basics, should only be judged on form, or should it be assessed on substance, especially in the context of combat?

Should we motivate children so much that we give them a rank that has become a symbol for many?

On the other hand, a less commonly asked question about children is, how many colored belts can defeat black belts in combat? Do they not deserve that rank? Technique or combat—of course, we need both, but in what proportion?

#grade #children #blackbelt #combat #technique

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #252 : Les cours enfants et adolescents

Dans cet article, je partage mon expérience d'enseignement des arts martiaux et explique pourquoi je préfère ne pas donner de cours aux enfants et aux adolescents. Découvrez les défis et les beautés de l'enseignement traditionnel et comment il est essentiel de connaître le public que nous aimons enseigner.

Je donne des cours d’arts martiaux depuis que je suis ceinture marron en karaté, donc depuis mes 17 ans. Bien sûr, au début, j’étais assistant, et les leçons étaient destinées aux enfants et aux adolescents. J’ai eu la chance, comme beaucoup de jeunes, d’avoir un dojo qui permettait de se plonger dans l’enseignement.

Cependant, une chose que j’ai vite comprise, c’est que l’enseignement pour les jeunes n’est pas un monde qui me correspond. J’ai paradoxalement commencé les arts martiaux en étant adolescent, mais j’étais en cours pour adultes dès l’âge de 14 ans, donc je n’ai pas eu une éducation martiale issue d’un enseignement pour des jeunes. Autant le dire, c’était un enfer, j’en vomissais tous les jours.

Du coup, j’ai un mode d’enseignement à l’ancienne, avec tous les défauts que cela peut comporter mais aussi toutes les belles choses que cela peut apporter au-delà du dojo. Depuis des années, par taquinerie, on me demande si je veux donner des cours aux enfants et adolescents, ce que je décline toujours, car je ne suis pas du tout adapté à ce public.

Je n’ai ni la patience, ni même le plaisir de devoir sans cesse « occuper » les jeunes ; je n’aime pas faire la police et je n’ai pas le temps de devoir tout justifier. C’est là que je suis toujours fasciné par ces professeurs de judo, que je pense être les meilleurs, en tout cas les mieux formés, ou mes amis en BJJ qui forment des petits à avoir un jeu complètement incroyable.

Il y a vraiment une façon d’aborder les cours et le partage de manière spécifique, avec cette volonté de leur donner de la technique, du jeu et aussi quelques comportements sociaux positifs. Les professeurs de sport en général et ceux des arts martiaux, qui sont souvent des bénévoles, sont des personnes en or, qui permettent à de nombreux jeunes de se passionner et de progresser.

Ce que je trouve beau aussi, même si c’est rare, c’est de voir des professeurs qui forment, depuis leur enfance, un de ces athlètes qui restent avec leur sensei le plus longtemps possible (car parfois, il faut aller dans une structure plus spécialisée pour progresser). Ces combattants, qui deviennent champions, partagent leur succès avec celui ou celle qui a été là depuis le début, leur donnant l’envie et le courage de persévérer.

Je pense qu’il est important de savoir quel public nous aimons avoir pour proposer un enseignement qui soit le plus juste pour les personnes qui viennent découvrir et apprendre les arts martiaux.

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Prenez uniquement ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Martial Reflections of a Hypnofighter #252: Children’s and Teenagers’ Classes

I have been teaching martial arts since I was a brown belt in karate, so since I was 17 years old. Of course, at first, I was an assistant, and the lessons were for children and teenagers. I was fortunate, like many young people, to have a dojo that allowed me to immerse myself in teaching.

However, one thing I quickly realized is that teaching young people is not a world that suits me. I paradoxically started martial arts as a teenager but was in adult classes from the age of 14, so I never had a martial education aimed at young people. To be honest, it was hell; I would throw up every day.

As a result, I have an old-fashioned teaching style, with all the flaws that come with it but also all the beautiful things it can bring beyond the dojo. For years, people have jokingly asked me if I want to teach children and teenagers, which I always decline because I am not at all suited to that audience.

I neither have the patience nor the pleasure of constantly having to « occupy » young people; I don’t like policing, and I don’t have the time to justify everything. That’s where I’m always fascinated by those judo teachers, whom I consider to be the best or at least the most well-trained, or my friends in BJJ who train little ones to have an incredible game.

There is truly a specific way to approach classes and sharing, with the desire to give them technique, play, and also some positive social behaviors. Sports teachers in general, and martial arts instructors who are often volunteers, are golden people who help many young people become passionate and progress.

What I also find beautiful, even if it’s rare, is to see teachers who train, from childhood, one of those athletes who stays with their sensei as long as possible (because sometimes you have to go to a specialized place to progress). These fighters, who become champions, share their success with the one who has been there from the start, giving them the desire and courage to go on.

I think it is important to know which audience we like to have in order to offer teaching that is most fair to the people who come to discover and learn martial arts.

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Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

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Réflexions de Pank / Instantané #261 : Les adultes qui restent des enfants

Dans une société où l'on valorise la jeunesse et rejette le vieillissement, nombreux sont les adultes qui refusent de grandir, adoptant un comportement enfantin. Pank explore les conséquences sociales de cette tendance : des parents incapables de poser des limites, des jeunes sans repères, et un déséquilibre profond dans nos systèmes de valeurs. Comment retrouver l'équilibre entre liberté et responsabilité ?

Nous savons que notre société a développé des adulescents et autres comportements similaires. Nous sommes dans une dynamique où il n’est pas bien vu de vieillir, de perdre le regard naïf de l’enfant, de ne plus rêver comme un adolescent. On veut rester dans ce que la société valorise comme pur, plein d’énergie et de puissance : la jeunesse. Pourtant, ce n’est pas la jeunesse qui construit le monde ; c’est le monde qui devrait les aider à se construire pour qu’ils puissent développer l’univers où ils vont évoluer.

Si, depuis toujours, presque toutes les organisations respectent le savoir et l’expérience des anciens, c’est pour une raison concrète : leur expérience et leur capacité à comprendre des paramètres que nous n’avons pas encore saisis. Les seules sociétés modernes qui ont confié le pouvoir à de jeunes adultes, voire des adolescents, ont généralement conduit à des révolutions culturelles. En clair, si l’on laisse tout le pouvoir à des enfants, ils peuvent aller jusqu’à tuer leurs parents et leurs proches. On exploite la jeunesse précisément parce qu’elle manque d’expérience.

Ne pas vouloir grandir, parce que le monde des adultes ne semble pas aussi libre et sans conséquences, est absurde. Ceux qui jouissent d’une réelle liberté sont justement ces adultes qui, à travers leurs activités, deviennent plus autonomes et capables d’atteindre les objectifs qu’ils se fixent. Pas d’obligation, hormis celles imposées par la société et celles qui découlent de leurs propres choix.

Si autrefois il était amusant de mettre en avant ces adultes qui pensent et réagissent comme des enfants, il faut voir aujourd’hui les conséquences de cela : ils sont devenus parents, mais ne sont pas capables de donner des cadres, des règles et des limites justes. Ils n’arrivent même plus à gérer leurs enfants parce qu’ils sont eux-mêmes en difficulté pour gérer leurs émotions et leur structure mentale.

Cela a des conséquences sociales. Ces jeunes ne connaissent ni cadre ni limite, et n’ont appris qu’à travers un égoïsme puéril, sans jamais comprendre que nous sommes des éléments d’un système et que chacun d’entre nous doit accepter, non pas par simple soumission mais pour le bien commun, de se restreindre, de s’imposer des limites, ou de se frustrer. Non, il y a cette vision des jeunes et nouveaux adultes qu’il faut “emmerder la société”, représentée par les instances mais aussi par chacun d’entre nous. Simplement parce que des enfants ne peuvent pas éduquer des enfants, alors que même pour des adultes, c’est une mission bien complexe.

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Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Reflections of Pank / Snapshot #261: Adults Who Remain Children

We know that our society has created “kidults” and similar behaviors. We live in a dynamic where aging is not seen as desirable, where losing the childlike naïveté or no longer dreaming like an adolescent is frowned upon. We want to remain in the state that society loves to portray as pure, full of energy, and power: youth. However, it is not youth that builds the world; rather, the world should help them build themselves so they can develop the universe in which they will evolve.

If, for a long time, almost all organizations respected the knowledge and experience of elders, it is for a concrete reason: experience, a capacity to understand parameters that we have not yet grasped or encountered. The only modern societies that have given power to young adults, or even teenagers, have generally led to notions of cultural revolution. To put it simply, if you give all the power to kids, they might end up killing their own parents and close ones. Youth is exploited precisely because it lacks experience.

Refusing to grow up because the adult world does not seem as free and without consequences is absurd. The only ones who truly have freedom are those adults who, through their activities, become more autonomous and capable of achieving the goals they desire. No obligation except for social ones and those that result from one’s own choices.

While it was once amusing to highlight those adults who think and act like children, we must now consider the consequences: they are parents who cannot provide structure, rules, and fair limits. They can no longer manage their children because they themselves struggle to manage their emotions and mental frameworks.

This has social consequences. These young people do not know boundaries or limits; they have learned only through childish selfishness, without ever considering that we are parts of a system and that each of us must accept, not through mere submission but for the common good, to restrict ourselves, to impose discipline, or to experience frustration. No, there is this view of these young and new adults that they must “piss off society,” represented by institutions but also by each of us. Simply because children cannot educate children, and we know it is a very complex mission even for adults.

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Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

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HnO Hypnose et Enfants #27 : Travail sur la phobie scolaire

L’enfant est un condensé de l’histoire qu’il a vécu avec la forte influence pendant les premières années de la vie, de la part de ses caretakers.
Il est utile de prendre en compte les parents et plus particulièrement le second, parce qu’il est symbolique pour le monde extérieur.
Après nous travaillons sur l’enfants en fonction des éléments dissonnants qu’il va nous communiquer.

Les potentiels sont en vous.
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Be One
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