Réflexions de Pank / Instantané #324 : Restructurer les processus

Ce texte explore comment nos schémas intérieurs peuvent être exploités différemment sans les opposer, offrant une nouvelle vision de soi-même. À travers l’auto-hypnose, il est possible de déplacer nos fonctionnements pour activer de nouveaux leviers de bien-être, tout en restant fidèle à soi-même.

Il est parfois difficile d’admettre que nous ne faisons que déplacer nos schémas dans de nouveaux emplacements. Que nous ne changeons pas réellement les choses, mais que nous les exploitons différemment. Que nous soyons plutôt introspectifs ou au contraire très extravertis, cela ne se transforme pas vraiment.

Cependant, comprendre que nous pouvons exploiter l’un pour améliorer l’autre, sans les opposer ni entrer dans une simple réaction extrémiste, conduit à une nouvelle composition de ce que nous sommes. Comme je vous le partage régulièrement : les mêmes ingrédients, mais en les cuisinant autrement.

Cela offre une autre vision de soi, non pas seulement comme un ensemble d’éléments qui peuvent nous insupporter, mais comme un potentiel de recettes, de possibilités et de tests sur ce qui est en nous et nous appartient, ce qui nous permet également de nous découvrir davantage.

Être soi n’est pas un devenir. Vous êtes déjà pleinement vous-même. Cependant, connaître ses composantes, avoir conscience de soi et de ses différentes facettes offre de multiples perspectives pour se mettre dans des « configurations » qui peuvent nous convenir davantage, ou tout simplement être plus adaptées à certains moments de nos vies.

En pratiquant l’auto-hypnose quotidiennement, nous pouvons, petit à petit, développer une meilleure conscience de nous-mêmes et chercher à déplacer certains fonctionnements ou automatismes pour qu’ils puissent activer un levier différent. Cela peut nous apporter un mieux-être immédiat, en fonction des systèmes qui nous entourent.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one.
Pank
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Reflections of Pank / Snapshot #324: Restructuring Processes

It is sometimes difficult to admit that we merely shift our patterns to new places. That we don’t truly change things but rather exploit them differently. Whether we are more introspective or, on the contrary, highly extroverted, this doesn’t really change.

However, understanding that we can leverage one to improve the other without opposing them or falling into extremist reactions leads to a new composition of who we are. As I often share with you: the same ingredients, but cooked differently.

This offers a different vision of oneself—not just as a collection of elements that might frustrate us but as a potential source of recipes, possibilities, and experiments with what is within us and belongs to us, helping us to discover ourselves more deeply.

Being oneself is not about becoming. You are already entirely yourself. However, knowing your components, being aware of yourself and your various facets, provides multiple perspectives for adopting “configurations” that might suit us better or simply be more adapted to particular moments in our lives.

By practicing self-hypnosis daily, we can gradually develop greater self-awareness and seek to shift certain behaviors or automatisms so they can activate a different lever. This can bring us immediate well-being, depending on the systems around us.

Take what is good and right for you.

Be one.
Pank
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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #315 : Trouver un kiné et se faire suivre

et article souligne l'importance pour les pratiquants d'arts martiaux, en particulier ceux d'un certain âge, de consulter régulièrement un kinésithérapeute.  L'auteur met en garde contre les compensations que le corps met en place suite à des blessures et qui, à long terme, peuvent engendrer de nouvelles douleurs. Un suivi professionnel permet de corriger ces déséquilibres grâce à des exercices de récupération et de renforcement adaptés.

Nous pratiquons des disciplines qui usent le corps et nous cumulons souvent un ensemble de petits maux qui, avec les mois et les années, se résorbent naturellement. Seulement, il est possible que pendant cette période où nous continuons à nous entraîner, nous ayons mis en place des compensations dont nous ne prenons pas conscience.

Assez régulièrement, j’entends des personnes me dire qu’elles ne cessent d’enchaîner des problèmes, pas toujours handicapants, mais qui les ralentissent et surtout n’apportent pas de confort au quotidien. Il est possible que les éléments ayant subi une blessure n’aient pas été rééduqués correctement et que le corps vive sur l’intelligence de la compensation, mais qui « surcharge » une partie du corps. Cumulé à d’autres contraintes, cela sensibilise la zone.

C’est en partie pour cette raison que je conseille aux jeunes, et surtout aux moins jeunes qui, eux, vont écouter, d’avoir un suivi régulier avec un spécialiste, en l’occurrence un kinésithérapeute. Ce dernier peut facilement établir un programme pour les différents exercices de récupération/renforcement que vous pourrez facilement mettre en place en fin de cours ou chez vous.

Cela permet au moins de minimiser les cumuls qui deviennent contraignants avec le temps et qui diminuent le plaisir de la pratique, comme dans le quotidien.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,
Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #315: Finding a Physiotherapist and Getting Follow-up Care

We practice disciplines that wear down the body, and we often accumulate a number of minor ailments that, over the months and years, naturally resolve themselves. However, it is possible that during this period when we continue to train, we have put in place compensations that we are not aware of.

Quite regularly, I hear people tell me that they keep having problems, not always disabling, but which slow them down and above all do not bring comfort to everyday life. It is possible that the elements that have suffered an injury have not been properly rehabilitated and that the body lives on the intelligence of compensation, but which « overloads » a part of the body. Combined with other constraints, this sensitizes the area.

It is partly for this reason that I advise young people, and especially older people who will listen, to have regular follow-up with a specialist, in this case a physiotherapist. The latter can easily establish a program for the various recovery/strengthening exercises that you can easily put in place at the end of class or at home.

This makes it possible at least to minimize the accumulations that become restrictive over time and that reduce the pleasure of practice, as in everyday life.

Take what is good and right for you.

Be One,
Pank

Réflexions de Pank / Instantané #319 : Le cumul des masques et son poids

Cet article explore l'impact des masques sociaux que nous portons dans différents contextes de vie. À force d'accumuler ces masques, nous risquons de perdre notre authenticité et de nous éloigner de nous-mêmes. Comment retrouver un équilibre et ne garder que ce qui est juste pour soi ?

Nous portons des masques sociaux pour éviter des souffrances et obtenir des avantages en fonction des contextes dans lesquels nous évoluons. Comme la plupart d’entre nous, nous nous retrouvons dans des cadres différents comme le travail, la famille, le sport ou les amis, il est donc probable que nous ne présentions pas les mêmes facettes de nous-mêmes.

Il est également possible que nous ayons appris, au fil de nos expériences de vie, à forcer ou à gommer certains aspects de notre personnalité pour obtenir le maximum de bénéfices. Nous jouons tous, plus ou moins, à ce jeu, et rares sont ceux qui restent exactement les mêmes dans tous les environnements de leur vie.

Le problème surgit lorsque, à force de porter ces masques et de les changer rapidement, nous les accumulons, rendant de plus en plus difficile la prise de « pauses », ces moments où nous retirons les costumes du quotidien. C’est comme si nous superposions plusieurs couches de vêtement : un pyjama, une tenue de sport, un costume pour le travail et un tablier de cuisine.

Cette accumulation peut mener à une surchauffe et nous faire perdre notre légèreté. Nous avons l’impression de devoir constamment adapter notre “attire” à l’environnement et à la situation. Cela devient comme un tableau où les couches successives saturent l’œil de l’observateur.

Si nous ne nettoyons pas ces couches, des déséquilibres peuvent survenir, voire des ruptures. Une sorte de distanciation s’installe vis-à-vis de ce que nous pensons subjectivement être nous-mêmes. Les cadres – qu’il s’agisse des situations ou des personnes – prennent alors de plus en plus de place.

Nous ne sommes plus nous-mêmes dans le monde ; le monde exige de nous une version de nous qui convient ou, au minimum, s’adapte. Et si ce système ne nous apporte (ou si nous ne filtrons) que des éléments négatifs, il est fort probable que ces « suggestions » altèrent nos masques et fissurent l’équilibre de notre être.

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,
Pank
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Reflections of Pank / Snapshot #319: The Accumulation of Masks and Its Weight

We wear social masks to avoid suffering and gain advantages depending on the contexts in which we find ourselves. Like most of us, we navigate different settings such as work, family, sports, and friends, making it likely that we do not present the same facets of ourselves.

It is also possible that, through our life experiences, we have learned to emphasize or suppress certain aspects of ourselves to maximize benefits. Most of us play this game to some extent, and few remain exactly the same across all areas of life.

The problem arises when, by constantly wearing and rapidly changing these masks, we accumulate them, making it increasingly difficult to take “breaks” – those moments when we remove the costumes of everyday life. It’s as if we were layering clothes: pajamas, sportswear, a work suit, and a kitchen apron.

This accumulation can lead to overheating and cause us to lose our sense of lightness. We feel as though we must constantly adapt our “attire” to our environment and situation. It becomes like a painting where the overlapping layers overwhelm the observer’s eye.

If we do not clean these layers, imbalances or even fractures can occur. A sort of distancing emerges from what we subjectively recognize as ourselves. The frameworks – whether situations or people – then take up more and more space.

We are no longer ourselves in the world; the world demands a version of us that fits or, at the very least, adapts. And if this system brings (or if we filter) only negative elements, it is highly likely that these “suggestions” will tint our masks and fracture the balance of our being.

Take only what is good and right for you.

Be one,
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #315 : Tout est normal

Adopter la philosophie "Tout Est Normal" permet de réduire le stress en internalisant nos expériences et en comprenant nos schémas de réaction face au stress. Découvrez comment cette approche transforme la perception des événements du quotidien.

Depuis des années, que ce soit en cabinet ou dans mon dojo, je répète souvent que tout est normal. Ce qui se passe, qu’il soit perçu comme positif ou négatif, est normal, et nous n’avons pas à le considérer comme un événement exceptionnel. Pourquoi ? Simplement parce que ce qui semble hors norme peut nous paraître difficilement surmontable.

Cependant, 95 % des événements de notre quotidien ne sont pas anormaux, et ils le paraissent encore moins à mesure que nous accumulons de l’expérience et élargissons nos cadres de référence. Cette normalité réside en nous. Nous vivons dans des récurrences de schémas, et plus intéressant encore, plus nous nous connaissons, plus nous savons comment nous réagissons face au stress.

Nous savons si nous avons tendance à nous figer, réfléchir, anticiper, agir par impulsion, fuir pour mieux comprendre la situation, rester pour analyser ou avancer pour sentir une dynamique. D’une manière ou d’une autre, même si nous pouvons dire « ça dépend, » nous adoptons généralement le même type de réponse personnelle. Les sciences sociales ajoutent même que, globalement, nous répondons de manière similaire à certains stimuli.

Bien sûr, cela peut sembler moins attrayant que l’idée selon laquelle nous maîtrisons le monde et la vie, que nous décidons de tout. Pourtant, ce qui est utile, c’est de comprendre que nos réponses et les événements ne sont que des normalités, souvent un cumul de petites choses qui, à un moment donné, peuvent sembler importantes.

Lorsque nous adoptons la philosophie TEN (Tout Est Normal), nous ramenons le monde à nous-mêmes. Nous internalisons ce que nous vivons et ce qui se passe autour de nous. Nos réponses s’associent de plus en plus à notre dialogue interne et à nos processus cognitifs. Cela offre une diminution du stress et une meilleure gestion des situations, car nous devenons plus conscients de ce qui se trouve en nous et de la manière d’y répondre.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,
Pank
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Reflections of Pank / Snapshot #315: Everything is Normal

For years, whether in my practice or my dojo, I’ve often repeated that everything is normal. What happens, whether perceived as positive or negative, is normal, and we don’t need to see it as an exceptional event. Why? Simply because what seems out of the ordinary can appear difficult to overcome.

However, 95% of daily events are not abnormal, and they seem even less so as we accumulate experience and broaden our perspectives. This normality resides within us. We live through recurring patterns, and more interestingly, the better we know ourselves, the more we understand how we react to stress.

We know if we tend to freeze, reflect, anticipate, act on impulse, retreat to gain clarity, stay to analyze, or move forward to sense a dynamic. In one way or another, even if we might say « it depends, » we generally adopt the same type of personal response. Social sciences even suggest that, broadly speaking, we respond similarly to certain stimuli.

Of course, this might seem less appealing than the idea that we control the world and life, that we make all the decisions. Yet, what’s useful is understanding that our responses and events are merely normalities, often a buildup of small things that, at some point, may seem significant.

When we adopt the TEN philosophy (Tout Est Normal – Everything Is Normal), we bring the world back to ourselves. We internalize what we experience and what happens around us. Our responses increasingly align with our internal dialogue and cognitive processes. This reduces stress and improves how we manage situations because we become more aware of what’s within us and how to respond.

Take what is good and right for you.

Be one,
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #314 : Se connaître

Apprendre à se connaître permet de mieux anticiper nos réactions et comportements, mais cette quête est souvent freinée par une lutte interne entre nos aspirations idéalisées et la réalité de notre être. Accepter et s’aimer tel que l’on est ouvre les portes d’une vie plus simple et plus saine.

Plus nous apprenons à nous connaître, plus nous devenons aptes à anticiper nos réactions, nos pensées et nos comportements dans de nombreuses situations. Le problème est que, parfois, nous restons en lutte interne entre le récit que nous nous faisons de nous-mêmes et la réalité de ce que nous avons compris de nous.

Nous imaginons et anticipons des situations ou des comportements parfois de manière idéalisée. Cela peut nous conduire à refuser ce que nous sommes réellement, ce dont nous avons pourtant conscience. Ce refus crée une injonction contradictoire, qui mine progressivement notre confiance en nous.

Nous savons, consciemment ou inconsciemment, ce que nous sommes réellement grâce aux retours d’expériences accumulés. Cependant, nous persistons à croire qu’un jour, comme par magie, nos « programmes internes » se réactiveront autrement et transformeront soudainement nos actions ou orientations en cours.

Cette guerre entre ce que nous voulons être et ce que nous sommes réellement nous prive de tranquillité pendant des années. Nous passons un temps fou à nous décevoir, à attendre de nous-mêmes des réactions ou des fonctionnements qui, dans 80 % des cas, ne seront ni disponibles ni possibles.

S’accepter et s’aimer tel que l’on est, et non tel que l’on pourrait être, constitue une clé précieuse pour avancer dans la vie de manière plus simple et plus saine. Et cela, même si les autres attendent ou imaginent autre chose de nous.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,
Pank
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Reflections by Pank / Snapshot #314: Knowing Yourself

The more we learn about ourselves, the better we become at anticipating our reactions, thoughts, and behaviors in various situations. However, the problem is that sometimes we remain in an internal struggle between the story we tell ourselves about who we are and the reality of what we’ve understood about ourselves.

We imagine and anticipate situations or behaviors, often idealized. This can lead us to reject who we truly are, even though we are aware of it. This rejection creates a contradictory injunction that gradually undermines our self-confidence.

We consciously or subconsciously know who we truly are through accumulated life experiences. Yet, we continue to believe that one day, as if by magic, our « internal programs » will reset themselves and suddenly transform our current actions or orientations.

This war between who we want to be and who we truly are robs us of years of tranquility. We spend an incredible amount of time disappointing ourselves, expecting reactions or behaviors from ourselves that, 80% of the time, will neither be available nor possible.

Accepting and loving yourself as you are, not as you could be, is a precious key to moving forward in life more simply and healthily—even if others expect or imagine something different from you.

Take what is good and right for you.

Be one,
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #312 : Imposer son thérapeute

Recommander un bon praticien à ses proches est une démarche naturelle, mais la thérapie repose avant tout sur l’alliance thérapeutique et la connexion personnelle. Imposer un praticien, même compétent, peut entraver le processus. La thérapie doit être une quête individuelle, fondée sur des choix qui résonnent avec soi.

Il arrive fréquemment que, si nous avons eu un bon praticien qui a su nous aider, nous souhaitions le recommander à nos amis ou à notre famille qui en auraient besoin. Cela est tout à fait légitime. Cependant, un praticien – et plus encore la dynamique qui se crée dans l’accompagnement – ne peut être assimilé à une simple relation avec une entreprise de services classique.

Ce qui importe davantage que le praticien en lui-même, c’est ce qu’on appelle l’alliance thérapeutique. Celle-ci joue un rôle essentiel dans le travail qui sera mis en place. Bien sûr, il est possible de créer une alliance avec n’importe quel praticien dans un cadre d’accompagnement. Mais cela reste une idée théorique.

Lorsque nous sommes face à une personne qui ne nous correspond pas, envers laquelle nous avons des a priori ou avec qui nous ressentons un faible désir d’engager un travail thérapeutique, il y a de fortes chances que, consciemment ou non, nous nous refermions. De plus, si nos attentes envers une séance d’hypnose sont excessives, le risque est grand que celle-ci n’apporte que peu de résultats.

Lorsque l’on suggère à un consultant de trouver un praticien avec lequel il pourrait ressentir une connexion, la réponse récurrente est souvent : « Oui, mais X m’a dit qu’il fallait que je vienne te voir. » Il peut s’agir d’un parent, d’un ami ou d’un collègue. Avec la meilleure des intentions, ces personnes insistent pour qu’on consulte leur praticien, celui qui les a aidés.

Mais ce n’est pas toujours la démarche la plus adaptée. La thérapie est une quête personnelle, avec ses propres protagonistes, ses erreurs et ses réussites dans les rencontres. Dès le départ, la recherche de la bonne personne pour vous accompagner doit être un choix personnel, et non l’imposition d’un praticien, même réputé pour ses compétences.

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,
Pank
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Reflections by Pank / Snapshot #312: Imposing Your Therapist

It often happens that, when we have had a good practitioner who helped us, we want to recommend them to our friends or family who might benefit from their expertise. This is entirely legitimate. However, a practitioner – and even more so the dynamic that forms during the therapeutic process – is not like a relationship with a conventional service provider.

What matters more than the practitioner themselves is what is called the therapeutic alliance. This alliance plays a crucial role in the work to be done. Of course, it is theoretically possible to create such an alliance with any practitioner in a therapeutic context. However, this remains a theoretical idea.

When we face someone who does not resonate with us, toward whom we hold biases, or with whom we feel little desire to engage in therapy, there is a high likelihood that, consciously or unconsciously, we will close ourselves off. Moreover, if we hold excessive expectations for a hypnotherapy session, there is a significant chance that it will yield little benefit.

When suggesting to a client to find a practitioner with whom they might feel a connection, a common response is: “Yes, but X told me I had to see you.” This often comes from a parent, friend, or colleague. With the best of intentions, these individuals insist on consulting their practitioner, the one who helped them.

However, this is not always the best approach. Therapy is a personal journey, with its own characters, mistakes, and successes in the encounters along the way. From the outset, the search for the right person to guide you must be a personal choice, not the imposition of a practitioner, even one renowned for their skills.

Take only what feels right and true for you.

Be one,
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #309 : Prendre attention à nos récits

Nous sommes les auteurs de nos récits intérieurs, souvent influencés par des scénarios construits sur des perceptions biaisées. Ce texte invite à prendre conscience de l’impact de nos histoires sur nos états émotionnels et propose une réflexion pour transformer ces récits en outils de bien-être.

Nous sommes véritablement les auteurs professionnels de nos vies. C’est fascinant de constater à quel point nous croyons les récits que nous nous racontons, même lorsque les faits que nous vivons ou observons ne correspondent pas à ces récits. À tout moment, nous pouvons nous perdre dans nos histoires, rédigeant des volumes entiers pour valider notre réalité et notre vérité.

Prendre du recul, voire anticiper, permet de reconnaître que nous ne faisons que créer des scénarios. Le temps que nous consacrons à analyser et revisiter nos récits peut transformer nos états psycho-émotionnels. En apprenant à relire et à réorienter ces histoires, nous pouvons modifier notre perception et nos émotions.

Il est crucial de réaliser que les faits en eux-mêmes n’impliquent pas un état d’esprit présupposé. Ce qui influence notre état, qu’il soit positif ou négatif, c’est le prisme de nos récits. Si vous vous sentez hors d’un état de neutralité, comme en cas de stress, d’agacement, ou au contraire d’excitation et de désir, tournez votre regard vers votre monde intérieur pour comprendre ce qui se raconte en vous.

Il se peut qu’une activité prévue aujourd’hui ou demain vous ait placé en mode « écriture d’un scénario catastrophe » ou, à l’inverse, de surexcitation. Le plus problématique, en particulier pour les personnes anxieuses, est de revisiter leurs « bestsellers » dans leur bibliothèque mémorielle pour copier-coller des récits passés. Ces récits, souvent négatifs, influencent leur perception des faits futurs, bien avant qu’ils ne surviennent.

Sans chercher à changer immédiatement vos récits, prenez conscience de leur existence et de leur absurdité. Plus important encore, identifiez les états émotionnels qu’ils génèrent. C’est alors que vous pourrez envisager de « brûler ces livres intérieurs remplis de fausses informations ».

Ne conservez que ce qui est bon et juste pour vous.
Be one,
Pank
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Pank’s Reflections / Snapshot #309: Paying Attention to Our Narratives

We are truly professional authors of our own lives. It’s fascinating to see how much we believe the stories we tell ourselves, even when the facts we experience or observe don’t match these narratives. At any moment, we can get lost in our stories, writing entire volumes to validate our reality and our truth.

Taking a step back, or even preemptively, allows us to recognize that we are merely creating scenarios. The time we dedicate to analyzing and revisiting these narratives can transform our psycho-emotional states. By learning to re-read and redirect these stories, we can alter our perception and emotions.

It is crucial to understand that facts themselves do not necessarily imply a predefined state of mind. What truly affects our state—whether positive or negative—is the lens of our narratives. If you find yourself outside a neutral state, such as stress, irritation, or conversely, excitement and desire, turn inward to see what story is unfolding within you.

Perhaps an activity planned for today or tomorrow has triggered a « catastrophic narrative » or, on the other hand, overstimulation. The most challenging part, particularly for anxious individuals, is revisiting their « bestsellers » in their mental library to copy-paste past narratives. These often-negative stories shape their expectations of future events long before they actually occur.

Without immediately seeking to rewrite your narratives, begin by acknowledging their existence and absurdity. Most importantly, identify the emotional states they generate. This awareness allows you to consider « burning those inner books filled with fake news. »

Keep only what is good and fair for you.
Be one,
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #290 : Prendre du temps pour soi

Dans un monde où tout va trop vite, se donner du temps pour soi devient vital pour se recentrer, prendre soin de ses besoins et cultiver l'amour-propre. Découvrez pourquoi ces instants de pause sont essentiels à votre équilibre personnel.

C’est une banalité de dire qu’il est utile de prendre du temps pour soi. Pourtant, chaque jour, des consultants me confient qu’ils n’ont jamais de temps pour rien. La perception d’un monde qui va trop vite, combinée à une pression inconsciente de toujours en faire davantage et rapidement, crée cette impression de ne pas avoir cinq minutes pour respirer, méditer, ou simplement s’écouter.

Prendre du temps pour soi, ce n’est pas consommer du temps numérique, mais revenir véritablement vers soi à travers des exercices conscients comme la respiration, l’auto-hypnose ou la pleine présence. Il s’agit de se déconnecter du monde extérieur pour se recentrer sur ce qui se passe en soi.

Dans ce temps dédié à soi, on peut prendre conscience de sa fatigue, de son stress, et de ses besoins, qui ne sont peut-être pas nourris correctement. Ces instants sont un espace où l’on n’attend rien de l’extérieur; on se donne toute la place dans notre propre vie. Ce ne sont que quelques minutes au quotidien, mais elles permettent de se recentrer sur la personne la plus importante de notre univers : nous-mêmes.

Si vous n’êtes pas en contact avec vous-même, êtes-vous réellement vous, ou êtes-vous simplement une personne qui réagit au travers de son filtre aux incessantes sollicitations du monde ? Se retrouver dans ce temps pour soi, c’est aussi une manière de s’offrir de l’amour propre, et donc de dépendre moins de l’attention des autres.

Quand prenez-vous du temps pour vous ? Et peut-être même, davantage, avec vous ?

hypnose #autohypnose #temps #autoamour #centrage #méditation

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,
Pank
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Reflections by Pank / Snapshot #290: Taking Time for Yourself

It’s quite a commonplace to say that taking time for oneself is beneficial. Yet, daily, clients tell me they have no time for anything. The perception of a world moving too fast and an unconscious pressure to always do more—and possibly faster—creates this impression of not even having five minutes to breathe, meditate, or simply listen to oneself.

Taking time for yourself is not about spending time online, but about truly turning inward with conscious practices such as breathing, self-hypnosis, or mindfulness. It’s about disconnecting from the outside world to focus on what’s happening within.

In this dedicated time, we may become aware of our fatigue, stress, and unmet needs. This is a moment where we seek nothing from the external world; instead, we give ourselves all the space in our own lives. Just a few minutes daily can help us refocus on the most important person in our universe: ourselves.

If you’re not in touch with yourself, are you truly you, or are you simply someone who reacts through a filter to whatever the world keeps offering or imposing? Recognizing yourself in this time for yourself is also a way of giving yourself self-love, and thus being less dependent on the attention of others.

When do you take time for yourself, and perhaps even more importantly, with yourself?

hypnosis #selfhypnosis #time #selflove #centering #meditation

Take only what is good and right for you.

Be one,
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #284 : La perte de poids, un super travail personnel

La perte de poids n’est pas uniquement une question de régime alimentaire. Elle est aussi une restructuration psychologique, offrant des mois d'apprentissage sur l'estime de soi, les limites et le bien-être.

Il est très fréquent que des personnes consultent avec l’intention de perdre du poids. Les motivations peuvent être diverses, et parfois, plus que de perdre du poids, c’est l’idée de maintenir un poids atteint qui devient l’élément clé.

Combien de personnes parviennent à atteindre un poids qui leur convient, mais finissent par tout reprendre ? C’est là que l’accompagnement psychologique, en complément des spécialistes de la nutrition, peut jouer un rôle crucial. L’intervention ne vise alors plus uniquement à perdre du poids, mais à restaurer un schéma automatisé et à comprendre ce qu’il a construit.

Il est également courant de traverser des périodes de régression, liées aux associations formées durant l’enfance entre la nourriture et la famille. On peut ainsi découvrir des besoins insatisfaits au quotidien, que la nourriture compense. Il est aussi possible de se confronter à une certaine violence envers soi-même.

La perte de poids, envisagée non seulement comme une transformation physique, mais aussi comme une restructuration psychique, peut devenir une quête qui dépasse les simples régimes ou la gestion des macros. Il est vrai que ce processus est rarement rapide ; il offre donc des mois de travail potentiel et d’apprentissage, d’estime de soi, de gestion des limites et d’objectifs, pour se reconnecter à ce qui peut apporter plus de satisfaction au quotidien.

Retrouver un confort dans son corps est une bonne voie pour améliorer son bien-être mental, mais cela n’est pas automatique. De nombreuses choses peuvent être enkystées en soi et nécessitent un traitement pour retrouver un nouvel équilibre intérieur.

poids #régime #travailsursoi #mental #corps #association #opportunité

Prenez ce qui résonne le mieux en vous.
Be one,
Pank

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Reflections of Pank / Snapshot #284: Weight Loss, a Great Personal Journey

It is very common for people to come to therapy with the intention of losing weight. Motivations can vary, and sometimes, more than just losing weight, the idea of maintaining an achieved weight is the key element.

How many people have reached a weight they were happy with, only to gain it all back? This is where psychological support, alongside nutrition specialists, can make a big difference. The intervention is no longer solely about losing weight but about restoring an automated pattern and understanding what it has built.

We can also find ourselves in periods of regression, often related to associations formed in childhood between food and family. We may discover unmet needs in our daily lives that food is compensating for. We might even confront a certain level of self-directed aggression.

Weight loss, viewed not only as a physical transformation but also as part of a psychological restructuring, can become a journey that goes beyond mere dieting or macros. It is true that this process is rarely quick, offering months of potential work and learning—about self-esteem, limits, and goals—helping us reconnect with what can bring more satisfaction to our daily lives.

Finding comfort in one’s body is a good way to improve mental well-being, but it’s not automatic. There are many things that may have become deeply entrenched within us, which need to be addressed to find a new inner balance.

weight #diet #selfwork #mental #body #association #opportunity

Take what resonates best with you.
Be one,
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #283 : Définissez vos besoins

Apprenez à différencier vos besoins de vos envies pour retrouver plus de maîtrise dans votre vie. En prenant le temps de prioriser vos besoins, vous pouvez atteindre un contentement durable.

Il est parfois difficile de différencier ses besoins de ses envies. Il existe une notion plus primitive aux besoins : si nous ne les satisfaisons pas, en ce qui concerne les besoins essentiels, nous pouvons nous mettre en danger ou au moins en grande difficulté physique. Quant aux envies, au pire, elles peuvent entraîner de la frustration et une certaine tension, mais rien de véritablement destructeur.

Nous oublions parfois trop souvent nos besoins, voire nous avons du mal à les repérer, car nous vivons dans un monde qui nous offre des envies et, surtout, une sensation de manque par rapport à ce que nous ne pouvons pas obtenir. Pourtant, que ce soit dans le domaine matériel ou expérientiel, il y a très peu de besoins primaires qui ne sont pas en grande partie nourris quand on vit en France.

En revanche, nous sommes constamment stimulés par nos envies. Lorsque vous prenez le temps de bien définir ce qui relève du besoin et ce qui relève de l’envie, vous pouvez déjà reprendre davantage de maîtrise sur votre quotidien.

Si, dans un second temps, vous parvenez à bien définir les besoins, peut-être moins primaires, mais qui apporteront une réelle plus-value à votre corps et à votre esprit, vous vous rapprocherez du contentement. Nos besoins méritent plus d’attention que nos envies, qui, même si elles peuvent être tenaces, ne sont probablement pas problématiques.

Une fois que vous avez pris le temps de bien définir vos priorités en matière de besoins et que vous les avez satisfaits, à ce moment-là, voyez s’il vous reste de l’énergie pour répondre à vos envies, sans vous y soumettre, mais en le décidant. Petit à petit, vous reprendrez plaisir à ne pas céder et à jouer avec ces dernières.

Prenez ce qui résonne le mieux en vous. Be one,
Pank

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Reflections of Pank / Snapshot #283: Define Your Needs

It is sometimes difficult to differentiate between needs and desires. Needs are rooted in a more primitive concept: if we do not satisfy them—especially essential needs—we can put ourselves in danger or at least face significant physical challenges. As for desires, at worst, we may feel frustrated and tense, but nothing truly destructive will come of it.

We often forget our needs, or we have trouble recognizing them, because we live in a world that offers us desires and, more importantly, a sense of lack regarding what we cannot obtain. However, whether it be in experiences or material things, there are very few primary needs that are not largely fulfilled when living in France.

On the other hand, we are infinitely stimulated by our desires. When you take the time to clearly define what is a need and what is a desire, you can begin to regain more control over your daily life.

If, in a second step, you manage to define the needs that are perhaps less primary but truly add value to your body and mind, you will move closer to contentment. Our needs deserve more of our attention than our desires, which, even though they may be persistent, are not necessarily problematic.

Once you have taken the time to clearly define your priorities in terms of needs and have satisfied them, then and only then, see if you have the energy left to respond to your desires—not by submitting to them, but by deciding to. Little by little, you will take pleasure in not giving in and in playing with these desires.

Take what resonates most with you. Be one,
Pank
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