Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #384 : Au-delà de la salle

Cet article explore les bienfaits des arts martiaux, allant au-delà de la simple pratique sportive. Il met en lumière comment l'implication physique et la discipline des dojos peuvent offrir des clés pour un mieux-être quotidien, une meilleure gestion du stress et un développement personnel. Malgré les critiques potentielles sur la violence ou les hiérarchies, l'auteur souligne l'esprit de tradition et la communauté soudée que l'on retrouve dans ces disciplines.

Ce que j’aime dans le sport, et plus particulièrement dans nos dojos, c’est la possibilité d’offrir à ceux qui viennent, jeunes et moins jeunes, des clés, au travers de l’implication physique, pour se sentir mieux au quotidien et même appliquer des attitudes, des réflexions, ou être capable de prendre du recul dans la vie.

Tous ces dojos de boxe, de judo, de MMA ou BJJ qui tentent d’inculquer une façon de vivre plus saine et plus juste. Bien sûr, il y a plein de défauts dans les salles, on peut aussi s’interroger sur le principe même du combat, de la violence ou des hiérarchies. Seulement, dans la plupart des salles, l’esprit n’a pas trop changé et même si on a des disciplines dites modernes, il y a comme une odeur de tradition, de dureté, de philosophie complètement désuète dans notre société.

Il est possible que pour certains, ces salles soient une sorte de relent rétrograde, pourtant, tous ceux qui se plient aux règles, à la dureté des entraînements y sont accueillis. Si au départ, nous ne sommes qu’un pratiquant, avec le temps et les années, nous devenons un membre reconnu d’une communauté.

Être et maintenir cette sensation et ces attitudes qui ont permis, jours après jours, du progrès dans le quotidien, dans d’autres circonstances, avec des stress complètement différents, offre la possibilité de voir que l’art martial nous a forgés, nous a offert une possibilité de développer des ressources.

Ça ne rend pas forcément chacun d’entre nous un meilleur homme ou une meilleure femme, par contre, nous pouvons, tout comme dans ce monde austère du combat, nous rendre compte que même si c’est souvent dur, il y a toujours un petit : “je peux encore avancer un peu”, qui peut changer notre rapport à la vie et aux autres.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Passion Combat

Martial Reflections of a Hypnofighter #384: Beyond the Dojo

What I love about sports, and especially in our dojos, is the possibility of offering those who come, young and old, keys, through physical involvement, to feel better in everyday life and even apply attitudes, reflections, or be able to take a step back in life.

All these boxing, judo, MMA or BJJ dojos that try to instill a healthier and fairer way of life. Of course, there are many flaws in the gyms, one can also question the very principle of combat, violence or hierarchies. However, in most gyms, the spirit has not changed too much and even if we have so-called modern disciplines, there is like a smell of tradition, of hardness, of philosophy completely outdated in our society.

It is possible that for some, these gyms are a kind of retrograde relic, yet, all those who submit to the rules, to the harshness of training are welcomed there. If at the start, we are only a practitioner, with time and the years, we become a recognized member of a community.

Being and maintaining this feeling and these attitudes which have allowed, day after day, progress in daily life, in other circumstances, with completely different stresses, offers the possibility of seeing that the martial art has forged us, has offered us a possibility of developing resources.

It does not necessarily make each of us a better man or a better woman, however, we can, just like in this austere world of combat, realize that even if it is often hard, there is always a little: « I can still move forward a little », which can change our relationship to life and others.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Passion Combat

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #382 : Être Prêt à l’Échec

Cet article explore l'importance de l'échec dans le parcours martial. Il met en lumière comment la résilience et la capacité à se relever après les défaites sont essentielles pour la croissance et le développement personnel du combattant. L'article souligne que chaque échec est une opportunité d'apprentissage et de remise en question, guidant le pratiquant vers sa propre voie dans les systèmes de combat.

Nous allons connaître des échecs dans notre cheminement martial. Nous n’allons pas toujours parvenir à exécuter les techniques, nous allons perdre des combats, parfois de grandes compétitions. Nous pouvons aussi être confrontés à l’échec physique, avec les blessures. Il est impossible d’aborder la vie, et encore moins le combat, sans prendre en compte la possibilité de ne pas y parvenir.

Et c’est sûrement ce qui nous enseigne le plus. C’est cette faculté que nous développons, la résilience, qui nous rend antifragiles. Cet élément qui, dans notre vie, nous montre que bien que nous ayons été tant de fois projetés, frappés et soumis, nous nous relevons pour reprendre l’entraînement.

Nous développons une capacité à vivre sous un stress qui nous fait commettre des erreurs, des luttes aussi avec notre ego qui, parfois trop présent dans cet acte humble qu’est l’affrontement physique, nous fait faire des fautes pouvant mener jusqu’à des traumatismes physiques ou psychologiques.

Nous sommes des combattants, nous pratiquons des styles de combat où l’autre est pleinement en opposition pour nous faire perdre, pour nous faire vivre parfois l’échec de manière répétée.

Et pourtant, en devenant de plus en plus experts dans l’art de la chute, ou plus précisément dans la capacité de briser les chutes, nous apprenons aussi à dépasser ce qui, au départ, nous affecte : nos incapacités, nos erreurs, nos défaites.

Puis nous nous relevons, parfois un peu agacés, attristés, mais toujours remotivés à tenter de faire mieux. Chaque randori, chaque kumité ou chaque match nous offre une expérience, une remise en question vers ce DO qui est le nôtre, et totalement personnel : notre voie dans notre vision des systèmes de combat.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of an Hypnofighter #382: Being Ready to Fail

We will experience failures in our martial journey. We will not always succeed in executing techniques, we will lose fights, sometimes major competitions. We may also face physical failure, with injuries. It is impossible to approach life, let alone combat, without considering the possibility of failing.

And that is surely what teaches us the most. It is this faculty that we develop, resilience, that makes us antifragile. This element that, in our lives, shows us that although we have been thrown, hit, and submitted so many times, we get up to resume training.

We develop an ability to live under stress that makes us make mistakes, struggles also with our ego which, sometimes too present in this humble act that is physical confrontation, makes us make mistakes that can lead to physical or psychological trauma.

We are fighters, we practice fighting styles where the other is fully in opposition to make us lose, to make us experience failure repeatedly.

And yet, by becoming more and more experts in the art of falling, or more precisely in the ability to break falls, we also learn to overcome what initially affects us: our inabilities, our mistakes, our defeats.

Then we get up, sometimes a little annoyed, saddened, but always motivated to try to do better. Each randori, each kumite, or each match offers us an experience, a questioning towards this DO which is ours, and totally personal: our path in our vision of combat systems.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #381 : L’engouement pour le BJJ 

L'article explore la popularité croissante du Jiu-Jitsu Brésilien (JJB), en particulier chez les jeunes et les masters, soulignant son accessibilité, les valeurs qu'il véhicule (résilience, effort), et son impact sur la communauté des arts martiaux. L'auteur, tout en appréciant cet engouement, émet une réserve sur la durabilité de cette passion soudaine.

C’est amusant de voir que depuis 3-4 ans, le Jiu-Jitsu a explosé en termes de pratiquants. Ou en tout cas, les jeunes partagent davantage leur cheminement. Nous ne sommes plus forcément dans le DO, la voie que proposait Jigoro Kano, cette idée d’hommes vertueux pour la société, mais je trouve, en regardant les vidéos, qu’il y a un peu de ça.

En effet, beaucoup de jeunes et moins jeunes mettent en avant une recherche de victoire, une résilience à la défaite. Ce qui est cool en BJJ, c’est qu’on fait tellement de combats que c’est certain que la défaite sera toujours vécue par n’importe qui.

Si dans le MMA, les coachs, combattants et organisateurs font en sorte d’éviter certaines confrontations pour garder une carrière sans défaite afin de se vendre aux grandes organisations, en Jiu-Jitsu, tu vas manger de l’échec.

Ce qui fait que beaucoup apprennent à faire avec le sourire, en suivant des trends TikTok et offrent des images d’efforts et d’abnégation. La dernière fois, Kenji me disait qu’il avait pris l’objectif de l’IBJJF, faire du BJJ, le sport de combat qui se pratique le plus et pour tous.

Quand je vois ce que ces jeunes qui partagent sans cesse leur BJJ Lifestyle, mais sans arrogance, parfois en se faisant trop de nœuds à la tête, je pense que l’énergie qu’un entraîneur et cadre fédéral comme Kenji est bien orientée et donne de beaux résultats.

En plus des jeunes, il y a les vieux, les Masters qui, eux aussi, sont comme en train de vivre une deuxième jeunesse sportive, en s’entraînant dur, se donnant des défis et des objectifs. C’est aussi pour eux une façon de ré-aborder ou de débuter le monde de la compétition, dans une ambiance sympa mais sérieuse.

Si je me retrouve moins dans le modèle actuel de notre discipline, s’écartant trop de l’idée combat libre MMA, j’adore voir que tant de personnes se passionnent. Je mettrais juste un bémol et j’y reviendrais, c’est parfois que cette passion soudaine, comme beaucoup de passions, entraîne les excès et il y a de fortes chances que d’ici 5 ans, beaucoup auront quitté le navire, parce que le corps peut leur jouer de mauvais tour.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #381 : The Brazilian Jiu-Jitsu Craze 

It’s funny to see that for the past 3-4 years, Jiu-Jitsu has exploded in terms of practitioners. Or at least, young people are sharing their journey more. We are no longer necessarily in the DO, the path proposed by Jigoro Kano, this idea of virtuous men for society, but I find, watching the videos, that there is a bit of that.

Indeed, many young and old alike emphasize a search for victory, a resilience to defeat. What’s cool about BJJ is that you do so many fights that it’s certain that defeat will always be experienced by anyone.

If in MMA, coaches, fighters and organizers try to avoid certain confrontations to keep a career without defeat in order to sell themselves to large organizations, in Jiu-Jitsu, you will experience failure.

Which means that many learn to do it with a smile, following TikTok trends and offering images of effort and self-sacrifice. The last time, Kenji told me that he had taken the IBJJF’s objective, to make BJJ, the combat sport that is practiced the most and for all.

When I see what these young people who constantly share their BJJ Lifestyle, but without arrogance, sometimes tying themselves in knots, I think that the energy that a coach and federal executive like Kenji is well oriented and gives good results.

In addition to the young people, there are the old ones, the Masters who are also like living a second sporting youth, training hard, giving themselves challenges and objectives. It is also for them a way to re-approach or start the world of competition, in a friendly but serious atmosphere.

If I find myself less in the current model of our discipline, moving too far away from the idea of free combat MMA, I love to see that so many people are passionate about it. I would just put a caveat and I will come back to it, it is sometimes that this sudden passion, like many passions, leads to excesses and there is a strong chance that in 5 years, many will have left the ship, because the body can play tricks on them.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #380 : Engagement total

Cet article explore la notion d'engagement total dans les arts martiaux japonais comme le karaté et le judo, en contrastant avec une approche plus graduelle et persistante observée en luta et BJJ. L'auteur réfléchit sur sa propre préférence pour cette dernière, soulignant les différences d'état d'esprit et de styles de combat qui en découlent, et conclut sur l'importance de l'initiative dans les deux approches.

Il y a une logique qui est très présente dans les styles nippons, ce sont les notions d’engagement total. Que ce soit en karaté ou en judo, il est fréquent que nos senseis nous expliquent qu’il faille envoyer tout ce que l’on peut et ne pas s’arrêter quand on engage une technique. Que ce soit en frappe ou en projection, il y a cette recherche d’idéal, du mouvement parfait et unique.

Si j’aime cette idée, je pense être très mauvais à cela, ce qui fait que je rentre plus facilement dans la notion de « grinder », d’avancer pas à pas en pression si possible, mais pas forcément dans une notion de pureté technique mais un plein engagement de ne pas arrêter tant qu’il reste un peu d’espace de saisie ou de distance.

On voit beaucoup cette idée dans la luta et le BJJ où on va s’user à continuer dans une direction que nous avons en tête quitte à prendre un cm par cm. C’est un engagement qui n’est pas total dans la notion en one shot mais constant, qui ne cesse tant qu’il n’y a vraiment plus moyen de finir ce qui a été initié.

Cette différence d’engagement donne à la fois des états d’esprit et des façons de combattre différents. Il va y avoir d’un côté l’aspect brillant et propre et de l’autre l’idée du besogneux qui part avec l’idée que c’est possible que ça ne marche pas mais qu’il faut quand même s’y mettre.

En MMA, un Bellal a un peu cette façon que beaucoup de lutteurs proposent de faire avec ce qu’il peut saisir. En Jiu-Jitsu, on peut facilement commencer en étant dans l’engagement total avec la pureté de la technique, pour finir en chien de la casse qui mord le moindre cm de tissus qui dépasse en espérant passer un renversement ou mettre assez la pression pour passer la garde.

La chose commune qu’il faut garder en tête c’est qu’il faut initier. Qu’on y aille en y mettant toute son âme ou se dire ca va durer je vais “bourriner”, tout cela commence par une première action et une décision.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of an Hypnofighter #380: Total Commitment

There’s a logic very present in Japanese styles, and that’s the notion of total commitment. Whether it’s in karate or judo, our senseis often explain that we must give it our all and not stop when we engage a technique. Whether it’s in striking or projection, there’s this pursuit of the ideal, the perfect and unique movement.

While I like this idea, I think I’m very bad at it, which makes me more easily enter into the notion of « grinder », of advancing step by step with pressure if possible, but not necessarily in a notion of technical purity but a full commitment not to stop as long as there is a little space for seizure or distance.

We see this idea a lot in luta and BJJ where we will wear ourselves out to continue in a direction that we have in mind even if it means taking it cm by cm. It’s a commitment that is not total in the one-shot notion but constant, which does not cease until there is really no way to finish what has been initiated.

This difference in commitment gives both states of mind and different ways of fighting. There will be on one side the brilliant and clean aspect and on the other the idea of the hard worker who starts with the idea that it is possible that it will not work but that it is still necessary to get down to it.

In MMA, a Bellal has a bit of this way that many wrestlers propose to do with what he can grab. In Jiu-Jitsu, one can easily start by being in total commitment with the purity of the technique, to finish as a mad dog who bites the slightest cm of fabric that protrudes hoping to pass a reversal or put enough pressure to pass the guard.

The common thing to keep in mind is that you have to initiate. Whether you go there putting all your soul or say it will last I will « hammer », all this begins with a first action and a decision.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #379 : Sommes-nous vraiment prêts ?

Ce texte explore l'écart entre la pratique des arts martiaux et des sports de combat dans des contextes réglementés et la réalité des agressions urbaines, notamment à l'arme blanche et en surnombre. L'auteur, un pratiquant d'arts martiaux, exprime ses doutes quant à l'efficacité des techniques apprises face à une violence imprévisible et souvent armée. Il suggère que l'attaque proactive pourrait être la meilleure défense dans ces scénarios extrêmes, tout en reconnaissant les limites et les implications légales.

Nous aimons parler d’arts martiaux et de sports de combat. Je pense que la plupart d’entre nous nous sommes battus quelques fois dans la rue, des centaines de fois en compétition, et des milliers de fois au dojo. La plupart du temps, nous étions dans des conditions favorables, même quand parfois nous étions un peu pris dans des guet-apens en compétition (référence : les compétitions de Free Fight de la fin des années 90-2000).

Maintenant, nous voyons que quotidiennement les journalistes font le buzz sur les médias avec les diverses agressions à l’arme blanche. Ces derniers jours, nous avons eu des meurtres commis avec une hache, une machette, un couteau, et une arme à feu. Soyons clairs : même si nous aimons la « bagarre », nous ne sommes pas prêts à cela.

Je ne parle pas des armes à feu, mais du reste, oui. Je vous ai déjà fait part de ma vision concernant les lames : si l’on doit se défendre, il faut en avoir. Je crois que la semaine dernière, il y a eu une effusion de sang entre des membres d’un même groupe ou d’une même famille qui se sont affrontés avec des lames. Apparemment, pour aucune des deux parties, cela ne s’est bien terminé.

De plus, nos styles d’opposition nous permettent de gérer à pleine puissance des personnes selon des règles et surtout en un contre un, alors qu’ici, nous avons en général deux ou trois agresseurs contre une seule personne. Pensez-vous vraiment qu’avec nos connaissances (qui vont fondre comme neige au soleil face au stress, aux armes et au nombre), nous allons être performants ?

Bon, admettons. Dans ces cas-là, nous devrions frapper le premier comme un sourd et compter sur le fait que tous les protagonistes ne soient pas tous armés et déterminés, sinon je pense que nous serons rapidement « game over ».

À l’inverse de beaucoup de mes amis plus orientés sportifs et compétitions, j’adore la self-défense. Mais je ne pense vraiment pas que nous soyons aptes à nous préparer ou à être préparés à la déferlante de violence que les agresseurs peuvent déployer. Plus j’y réfléchis, plus je me dis, quitte à prendre cher, en souhaitant ne pas finir « refroidi », que l’attaque est la meilleure des armes que nous ayons (hors armes qui sont de toute façon illégales). Cobra Kai a raison : « Strike First, Strike Hard, No Mercy. »

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #379: Are We Truly Ready?

We love to talk about martial arts and combat sports. I think most of us have fought a few times in the street, hundreds of times in competitions, and thousands of times in the dojo. Most of the time, we were in favorable conditions, even when we sometimes found ourselves in ambushes during competitions (reference: Free Fight competitions in the late 90s-2000s).

Now, we see daily journalists creating buzz on the media with various knife attacks. In the last few days, we’ve had murders committed with an axe, a machete, a knife, and a gun. Let’s be clear: even if we enjoy « fighting, » we are not ready for this.

I’m not talking about guns, but the rest, yes. I’ve already shared my vision regarding blades: if you have to defend yourself, you need to have one. I believe that last week, there was a bloodbath between members of the same group or family who attacked each other with blades. Apparently, it didn’t end well for either party.

Moreover, our styles of opposition allow us to full-force manage people under rules and especially one-on-one, whereas here, we generally have two or three attackers against one person. Do you really think that with our knowledge (which will melt like snow in the sun due to stress, weapons, and numbers), we will be effective?

Alright, let’s assume. In these cases, we should strike first like a deaf person and count on the fact that not all protagonists are armed and determined, otherwise I think we will quickly be « game over. »

Unlike many of my friends who are more sports and competition-oriented, I love self-defense. But I truly don’t think we are capable of preparing for or being prepared for the surge of violence that aggressors can unleash. The more I think about it, the more I tell myself, even if it means taking a beating, hoping not to end up « chilled, » that offense is the best weapon we have (excluding weapons that are illegal anyway). Cobra Kai is right: « Strike First, Strike Hard, No Mercy. »

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #378 : Apprendre par Déduction

Cet article explore une approche d'apprentissage autodirigée dans les arts martiaux, où l'expérience et la déduction jouent un rôle central dans le développement des compétences. L'auteur partage son expérience personnelle et sa méthodologie d'enseignement, mettant en évidence l'importance de la compréhension conceptuelle et de l'adaptation aux individualités des élèves.

Je n’ai pas eu de prof en BJJ depuis ma ceinture bleue, du coup, j’ai dû mettre en place une stratégie d’apprentissage. Je rendais visite à des potes dans des académies, je faisais des séminaires, j’allais en compétition et j’achetais des livres. J’ai eu la chance d’avoir la FST de Luta Livre pour faire mes tests.

Mais on le sait, le Jiu-Jitsu, ce n’est pas de la Luta Livre, et rappelons-le, Peroba nous montrait vite fait une technique et on passait 1h30 à combattre. C’est une bonne chose si on veut appliquer ou plutôt découvrir des variantes en condition d’opposition. Le moins, c’est que je ne drillais pas et que je devais mettre en place un système que je cherchais à découvrir ou maîtriser en condition réelle.

Ce qui a pour conséquence que dans ma façon d’enseigner le BJJ, la Luta ou le MMA, je laisse beaucoup de temps à mes élèves pour répéter les concepts qu’ils ont pu comprendre dans la démonstration technique. Il y a des erreurs, des formes de corps qui ne sont pas justes, mais petit à petit leur “découverte” se fait en fonction de leur gabarit, leur nature en combat, etc.

Je trouve que la compréhension des concepts offre plus de possibilités pour déduire autour de la technique, même si parfois je me dis que les processus en mode 1 à 5, phase par phase, apaisent beaucoup les apprenants, surtout les moins expérimentés.

Dans la recherche des élèves, il y a souvent les mêmes erreurs que je peux corriger en groupe, une fois qu’ils ont senti que ce qu’ils proposaient ne fonctionnait pas sur la technique. L’effort pour trouver la solution va être gratifié par les petites corrections et donc la réussite.

Enseigner a vraiment cela de génial que nous nous rendons compte comme dans un combat que ce que nous proposons ne peut pas convenir à tout le monde et que nous allons tenter de proposer un jeu qui puisse faire grandir quoi qu’il arrive.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #378: Learning by Deduction

I haven’t had a BJJ teacher since my blue belt, so I had to develop a learning strategy. I would visit friends at academies, attend seminars, compete, and buy books. I was lucky to have the Luta Livre FST to test my techniques.

But we know Jiu-Jitsu isn’t Luta Livre, and as we know, Peroba would quickly show us a technique, and we’d spend 1.5 hours fighting. This is good if you want to apply or rather discover variations under opposition. The downside is that I wasn’t drilling and had to implement a system I was trying to discover or master in real conditions.

As a result, in my way of teaching BJJ, Luta, or MMA, I give my students a lot of time to repeat the concepts they understood in the technical demonstration. There are mistakes, incorrect body positions, but gradually their « discovery » happens based on their build, their fighting style, etc.

I find that understanding concepts offers more possibilities to deduce around the technique, even if sometimes I think that step-by-step processes, from 1 to 5, are very calming for learners, especially the less experienced ones.

In students’ learning, there are often the same mistakes that I can correct in a group, once they’ve felt that what they were trying didn’t work on the technique. The effort to find the solution will be rewarded by small corrections and therefore success.

Teaching is truly amazing in that we realize, just like in a fight, that what we offer may not suit everyone, and we will try to propose a game that allows growth no matter what.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #379 : L’Art de la Contingence : Naviguer les Imprévus de la Vie

L'auteur, fort de son expérience dans les arts martiaux, partage une réflexion sur l'importance de préparer des plans alternatifs face aux imprévus de la vie. Il compare la vie à un randori où les stratégies initiales sont souvent mises à mal. L'anticipation des difficultés permet de rester humble, d'éviter les ruminations négatives et de se concentrer sur la recherche de solutions pour surmonter les obstacles, voire retourner la situation à son avantage. L'obsession de la victoire à tout prix est critiquée au profit d'une approche plus flexible et adaptative.

Dans mon filtre du monde, la vie apparaît souvent comme une lutte constante. Chaque entreprise semble être un affrontement pour concrétiser mes désirs et atteindre les objectifs que je me suis fixés. Cependant, ma pratique quotidienne des combats physiques m’enseigne avec force que mes plans ne se déroulent que rarement comme prévu.

Car, à l’image d’un randori, la vie suit son cours sans se soucier de ma modeste personne. C’est comme élaborer une stratégie pour un match et réaliser dès les premières secondes qu’elle ne se déroulera probablement pas comme imaginé. De ce fait, je me prépare à ce que je ferai lorsque les choses tourneront mal, allant même jusqu’à accepter de cesser l’opposition pour simplement suivre l’impact ou la projection de la vie.

Je vais donc me diriger vers une situation non désirée, et il y a alors un laps de temps, celui où je lâche prise pour accompagner le mouvement, qui me laisse l’opportunité de réfléchir à mes actions une fois « touché », mais avant de subir un K.O. ou une immobilisation.

Cette anticipation des situations problématiques les plus courantes permet d’abord d’admettre une certaine humilité face à nos actions et d’éviter de sombrer dans des états négatifs et des ruminations liées à l’échec. L’objectif est de rester concentré sur l’essentiel pendant ce moment critique : trouver une solution pour se sortir de cette mauvaise posture, voire renverser la situation et reprendre l’avantage.

J’observe depuis des années que l’obsession de ne voir que la victoire peut engendrer une rigidité et une pression inutiles. Cet état d’esprit empêche de prendre du recul et de se distancer de la situation pour identifier les meilleures options à exploiter.

Certes, ces choix ne seront pas les plus confortables et demanderont souvent beaucoup d’énergie. Mais, à l’instar d’un combat, ils nous permettront de retrouver une position neutre et structurée pour continuer à progresser vers nos objectifs.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

The Art of Contingency: Navigating Life’s Unexpected Turns

In my perception of the world, life often appears as a constant struggle. Every endeavor seems like a confrontation to realize my desires and achieve the goals I have set for myself. However, my daily practice of physical combat strongly teaches me that my plans rarely unfold as expected.

Because, like in a randori, life follows its course without regard for my modest self. It’s like developing a strategy for a match and realizing in the first few seconds that it probably won’t go as planned on paper. Consequently, I prepare for what I will do when things go wrong, even accepting to cease opposition to simply follow the impact or projection of life.

I will therefore move towards an undesired situation, and there is then a lapse of time, the one where I let go to accompany the movement, which gives me the opportunity to think about my actions once « touched, » but before suffering a knockout or immobilization.

This anticipation of the most common problematic situations allows first to admit a certain humility in the face of our actions and to avoid falling into negative states and ruminations related to failure. The goal is to remain focused on what is most important during this critical moment: finding a solution to get out of this bad situation, or even reverse it and regain the lead.

I have observed for years that the obsession with seeing only victory can create rigidity and unnecessary pressure. This mindset prevents taking a step back and distancing oneself from the situation to identify the best options to exploit.

Certainly, these choices will not be the most comfortable and will often require a lot of energy. But, like in a fight, they will allow us to regain a neutral and structured position to continue progressing towards our objectives.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #372 : Les MMAistes moins ouverts aux autres styles ?

L'article explore l'évolution du MMA depuis une époque de découverte éclectique des arts martiaux via des magazines spécialisés jusqu'à sa structuration et professionnalisation actuelle. L'auteur s'interroge sur le risque que les pratiquants de MMA deviennent moins ouverts aux autres styles, à l'image de certaines disciplines traditionnelles autrefois repliées sur elles-mêmes, en se concentrant uniquement sur les techniques éprouvées dans la compétition moderne.

Dans la Fine Équipe, les gars parlaient du fait que les anciens pratiquants, avant la popularisation du MMA et surtout la disponibilité qu’offre le net pour avoir un nombre infini de tutos ou de combats, à l’époque de Boxing Mag et autre Karate Bushido comme seuls médias et objets de découverte de ce qui pouvait exister ailleurs comme systèmes martiaux…

Il est vrai qu’aujourd’hui, le MMA est structuré et s’est professionnalisé. Et même si nous avons une belle diversité technique qui peut parfois rendre des combattants étonnants, le MMA est globalement formalisé. Les pratiquants actuels ont une discipline complète clef en main, avec même un système pédagogique et, pour les compétiteurs, des logiques stratégiques et tactiques pour gagner des matchs aux points ou à la décision.

Mais alors, comme le MMA est considéré comme l’un des systèmes les plus performants, à quoi bon s’intéresser à la culture martiale qui existe et qui a pu constituer en partie le MMA ? Pourquoi aller à des stages ou regarder et lire des ouvrages sur des styles qui ne sont pas présents dans ce style de synthèse ?

Effectivement, si ces techniques ne sont pas utilisées après 30 ans de combats hebdomadaires dans le monde, c’est certainement qu’elles sont inefficaces en opposition. Il est compréhensible que la génération qui n’a pas vécu la formation et la structuration du MMA ne s’intéresse plus vraiment au côté « Mixte ».

Aujourd’hui, la mixité martiale pourrait se résumer à Boxe, Lutte et BJJ. Le reste, ça va être des postures/stances en mode karaté ou taekwondo, voire des techniques uniques comme certains coups de pied. Il y a certainement moins l’envie et le besoin de voir ce qui a été, et ce que certains pratiquent encore, parce que cela ne pourrait pas être inclus dans la discipline moderne.

Du coup, est-ce que les MMAistes deviennent ces mêmes pratiquants, comme ces karatékas ou autres judokas qui étaient incapables de s’intéresser à autre chose que leurs écoles pendant des décennies ? Ou de le faire en les dénigrant ?

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

http://www.passioncombat.net

Martial Reflections of an Hypnofighter #372: Are MMA Fighters Less Open to Other Styles?

In the « Fine Équipe » (The Great Team), the guys were talking about the fact that older practitioners, before the popularization of MMA and especially the availability offered by the internet to have an infinite number of tutorials or fights, back in the days of Boxing Mag and Karate Bushido as their only media and means of discovering what other martial systems might exist…

It is true that today, MMA is structured and has become professionalized. And even if we have a beautiful technical diversity that can sometimes make fighters surprising, MMA is globally formalized. Current practitioners have a complete turnkey discipline, with even a pedagogical system and, for competitors, strategic and tactical logics to win matches on points or by decision.

But then, since MMA is considered one of the most effective systems, what’s the point of being interested in the martial culture that exists and that partly constituted MMA? Why go to seminars or watch and read books on styles that are not present in this synthesis style?

Indeed, if these techniques have not been used after 30 years of weekly fights around the world, it is certainly because they are ineffective in opposition. It is understandable that the generation that did not experience the formation and structuring of MMA is no longer really interested in the « Mixed » aspect.

Today, martial mix could be summarized as Boxing, Wrestling, and BJJ. The rest will be postures/stances in karate or taekwondo mode, or even unique techniques like certain kicks. There is certainly less desire and need to see what was, and what some still practice, because it could not be included in the modern discipline.

So, are MMA fighters becoming those same practitioners, like those karatekas or other judokas who were unable to be interested in anything other than their schools for decades? Or to do so by denigrating them?

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #370 : Les individus malhonnêtes dans les associations

L'auteur dénonce les pratiques malhonnêtes qui peuvent sévir au sein des associations d'arts martiaux, allant du détournement de fonds à l'abus de pouvoir et à l'exploitation des adhérents. Il met en lumière comment certains individus utilisent ces structures à des fins personnelles, s'éloignant de l'esprit initial de partage et de passion pour les arts martiaux. Il appelle à une vigilance accrue au sein de ces organisations.

Je vais m’attarder sur les associations d’arts martiaux, mais bien sûr, cela est généralisable aux associations loi 1901 et aux entreprises. On pourrait avoir l’impression que les associations ont pour seule intention de rassembler des personnes pour pratiquer les sports de combat qu’elles affectionnent.

Pourtant, lorsque l’on observe les associations sportives majeures, telles que les fédérations, on constate des affaires de détournement de fonds, de harcèlement et autres trafics d’influence. Nous en avons eu des exemples dans le judo et le karaté, alors imaginez dans des structures plus petites. Il y a des pratiquants ou des « passionnés » qui s’investissent dans ces organisations dans le but d’en tirer profit personnel.

Et cela va vite : subventions détournées, primes de combattants qui ne leur reviennent pas, et relations politiques avec le niveau local, mais aussi avec le fédéral qui, étrangement, peut revenir sur des promesses et autres engagements pris.

On pourrait penser que les adhérents restent le centre des préoccupations, alors que dans certaines structures, ils ne deviennent que de simples clients et des sources de revenus. Ce sont aussi ces individus présents depuis des années dans l’administratif qui se prennent du jour au lendemain pour des coachs, prodiguant des conseils, tenant des paos ou coachant en compétition.

Sans parler de la surexploitation des réseaux pour éviter de passer les diplômes et rechercher des titres pompeux pour un CV qu’ils pourraient chercher à revendre cher ailleurs. La confiance étant une base, il s’agit là d’une escroquerie. Ces revendeurs de rêve vendent aux athlètes et aux parents parfois de belles promesses qui ne seront jamais tenues, oubliant également la dimension sociale du monde associatif.

La politique, l’argent, les petits pouvoirs qui peuvent devenir énormes en gravissant les échelons fédéraux, nous font réaliser qu’un « business sale » est présent dans nombre de petites associations qui savent toujours comment obtenir des aides qui finiront en grande partie dans leurs poches.

S’il y a un combat à mener, c’est parfois au sein même du fonctionnement de nos structures associatives…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

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Martial Reflections of an Hypnofighter #370: The Dishonest Individuals in Associations

I will focus on martial arts associations, but of course, this is generalizable to non-profit organizations (Association loi 1901) and businesses. One might get the impression that associations solely intend to bring people together to practice the combat sports they enjoy.

However, when we observe major sports associations, such as federations, we see cases of embezzlement, harassment, and other influence peddling. We have had examples of this in Judo and Karate, so imagine in smaller structures. There are practitioners or « passionate » individuals who invest themselves in these organizations with the aim of personal gain.

And it happens quickly: diverted subsidies, fighter bonuses that do not reach them, and political relationships with the local level, but also with the federal level which, strangely, can backtrack on promises and other commitments made.

One might think that the members remain the central concern, whereas in some structures, they become mere customers and sources of income. These are also the individuals who have been in administrative roles for years who suddenly consider themselves coaches, giving advice, holding pads, or coaching in competitions.

Not to mention the overexploitation of networks to avoid taking diplomas and seeking pompous titles for a resume they might try to resell expensively elsewhere. Trust being a foundation, this is a scam. These dream sellers sell athletes and parents sometimes wonderful things that will never be implemented, also forgetting the social dimension of the associative world.

Politics, money, the small powers that can become enormous by climbing the federal ranks, make us realize that a « dirty business » is present in many small associations that always know how to obtain aid that will largely end up in their pockets.

If there is a fight to be fought, it is sometimes within the very functioning of our associative structures…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #368 : Les histoires se répètent

L'auteur explore la récurrence des débats sur l'efficacité des arts martiaux, en traçant un parallèle entre les confrontations interstyles d'antan, popularisées par l'UFC, et les discussions actuelles entre le Judo et le Jiu-Jitsu Brésilien. Il souligne comment le contexte réglementé des compétitions modernes diffère des défis ouverts et sans limite de l'époque Gracie, où le but ultime était la soumission ou le KO. L'article invite à une réflexion sur la pertinence de comparer des disciplines cousines dans des cadres si différents et encourage chacun à trouver ce qui lui convient le mieux.

J’imagine que pour les passionnés et pratiquants les plus anciens, la question de quel art martial était le plus efficace (dans un cadre interstyle) était LA question. Puis nous avons eu l’UFC, qui a mis en place cette opposition, pour qu’émerge un sport de combat que nous connaissons sous le nom de MMA.

Dans toutes ces oppositions, il y avait la fameuse question entre les frappeurs, qui avaient le vent en poupe avec toute la cinématographie à la Bruce Lee ou Norris, et les “lutteurs” qui, paradoxalement, étaient considérés comme peu “dangereux”. L’arrivée de Royce Gracie dans la cage a redonné ses lettres de noblesse au grappling, avec un Remco Pardoel atomisant un Orlando Wiet ou, plus tard, un Dan Severn soumettant ses opposants au sol (ground and pound).

Et puis le temps passe. Trente ans plus tard, nous avons les vidéos, et encore des tas de défis dans tous les sens. Dans le monde du grappling, nous revenons à une période « années 80 » entre le Jiu-Jitsu Gracie et les autres styles de préhension, comme le Sambo et, bien sûr, le père du Jiu-Jitsu moderne, le Judo.

Mais en 2025, le contexte a changé. Les pratiquants de Jiu-Jitsu se sont orientés vers un haut niveau sportif, et les Judokas, après de multiples changements de règles, mais aussi par curiosité et envie d’évoluer, se sont pour beaucoup réouverts au Ne Waza (On avait Awazu Sensei avant tout ça…).

Du coup, sur les réseaux, et parce que faire du JJB est devenu une mode, on voit des défis et des critiques entre le BJJ et le Judo, avec des arguments que nous avons déjà explorés. Il est normal que les styles se confrontent et que ce cycle de « qui est le plus fort » revienne.

Seulement, la différence est qu’entre les défis “martiaux” des Gracie et ceux actuellement entre Judo et BJJ, les arguments se placent dans des cadres réglementés, avec des limites et des temps. Comparer des disciplines cousines dans des cadres différents – round debout, round complet et round au sol, avec un temps limité – n’a d’intérêt que pour l’athlète, pas pour le style en lui-même.

Le Jiu-Jitsu des Gracie, dans ses défis, acceptait tout de l’opposant et ne s’arrêtait qu’à la soumission ou au KO… en somme, un “vrai” combat.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

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Martial Reflections of an Hypnofighter #368: History Repeats Itself

I imagine that for old martial artists, the question of which martial art was the most effective (in an interstyle setting) was THE question. Then we had the UFC, which set up this opposition, leading to the emergence of a combat sport we know as MMA.

In all these oppositions, there was the famous question between the strikers, who were riding high with all the Bruce Lee and Norris films, and the « grapplers » who, paradoxically, were considered not very « dangerous. » Royce Gracie’s arrival in the cage restored the nobility of grappling, with a Remco Pardoel atomizing an Orlando Wiet or, later, a Dan Severn ground and pounding his opponents.

And then time passes. Thirty years later, we have the videos, and still a lot of challenges in every direction. In the world of grappling, we are returning to an « 80s » period between Gracie Jiu-Jitsu and other grappling styles, such as Sambo and, of course, the father of modern Jiu-Jitsu, Judo.

But in 2025, the context has changed. Jiu-Jitsu practitioners have moved towards a high sporting level, and Judokas, after multiple rule changes, but also out of curiosity and a desire to evolve, have largely reopened themselves to Ne Waza (We had Awazu Sensei before all that…).

As a result, on social media, and because doing BJJ has become fashionable, we see challenges and criticisms between BJJ and Judo, with arguments we have already explored. It is normal for styles to clash and for this cycle of « who is stronger » to return.

However, the difference is that between the « martial » challenges of the Gracies and those currently between Judo and BJJ, the arguments are placed within regulated frameworks, with limits and time constraints. Comparing cousin disciplines in different settings – standing round, full round, and ground round, with limited time – is only of interest for the athlete, not for the style itself.

Gracie Jiu-Jitsu, in its challenges, accepted everything from the opponent and only stopped at submission or KO… in short, a « real » fight.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank