Réflexions de Pank / Instantané #468 : Se confronter à l’ennui ou à l’anxiété

Nous sommes hyper connectés et, pour une grande majorité d’entre nous, très liés aux écrans. Hier, je discutais avec un ami qui me disait ne jamais s’ennuyer, ayant toujours quelque chose à lire, à écouter ou à chercher. De mon côté, je lui confiais qu’il y a des moments dans mon quotidien où je trouve que tout avance lentement, les minutes et les heures, comme lorsque nous étions enfants et que l’été pouvait sembler terriblement long.

Nous en sommes venus à parler de cette forme d’ennui, celle où il n’y a pas de stimulation, qui pour certains peut être anxiogène ou plutôt un peu « déprimante ». C’est comme si notre esprit et notre corps ne trouvaient rien de stimulant pour sortir de cet état. Souvenez-vous, pour ceux qui l’ont vécu, pas de console ou un seul jeu que l’on a pu « rincer » pendant un an. Une télévision qui ne diffusait pas de programme qui nous intéressait, il ne nous restait qu’à sortir.

Je lui ai proposé de lâcher ses écrans quand ce n’est pas pour le travail. Pour sortir d’une autre forme d’anxiété, parfois prenant la forme de la FOMO (Fear Of Missing Out) ou inversement par la saturation, des sons, des images ou des opinions. Quand ces écrans deviennent la seule chose qui remplit le vide, le numérique comme seul partenaire de vie.

Nous en sommes arrivés à nous dire que nous pouvons choisir entre « deux anxiétés » ou à minima un état psychique un peu tendu : celui de ne rien « avoir » pour se stimuler ou celui où rien ne « satisfait » un manque.

Nous savons que les outils ne sont pas les fautifs ; c’est notre façon de les utiliser, notre relation avec les objets et les substances, qui va entraîner des comportements et, par extension, des états psychologiques défaillants. Le « trop » est l’ennemi du « mieux », et aujourd’hui, dans cette boulimie de stimulation, il est peut-être intéressant de revenir à un « moins », sans entrer dans un manque, mais ce dernier viendra comme un drogué qui ne peut avoir sa dose.

Revenir à une anxiété éphémère de l’ennui, plutôt qu’une dégradation cognitive et une anxiété qui s’installe dans ce quotidien au rythme malsain.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous. Be One, Pank.

Confronting Boredom or Anxiety

We are hyper-connected and, for a large majority, very much linked to screens. Yesterday, I was talking with a friend who told me he never gets bored, always having something to read, listen to, or search for. On my end, I told him there are moments in my daily life where I find everything goes slowly, minutes and hours, like when we were children and summer could seem terribly long.

We ended up talking about this form of boredom, where there’s no stimulation, which for some can be anxiety-inducing or rather a bit « depressing. » It’s as if our mind and body can’t find anything stimulating to get out of this state. Remember, for those who experienced it, no console or only one game you could « rinse » for a year. A TV that wasn’t showing anything interesting, all we had left was to go outside.

I suggested he put down his screens when it’s not for work. To escape another form of anxiety, sometimes taking the form of FOMO (Fear Of Missing Out) or conversely, through saturation of sounds, images, or opinions. When these screens become the only thing that fills the void, digital as the sole life partner.

We concluded that we can choose between « two anxieties » or at least a slightly tense psychological state: that of having « nothing » to stimulate oneself, or that where nothing « satisfies » a lack.

We know that tools are not to blame; it’s our way of using them, our relationship with objects and substances, that will lead to behaviors and, by extension, failing psychological states. « Too much » is the enemy of « better, » and today, in this bulimia of stimulation, it might be interesting to return to « less, » without entering into a state of deprivation, but this deprivation will come like an addict who cannot get their fix.

To return to an ephemeral anxiety of boredom, rather than cognitive degradation and an anxiety that settles into this unhealthy daily rhythm.

Take what is good and right for you. Be One, Pank.

Réflexions de Pank / Instantané #457 : Le Présent Augmenté

J’écoutais une chronique cinéma sur France Info, et la présentatrice, en parlant d’un film plutôt orienté science-fiction, a utilisé l’expression « un présent augmenté » plutôt que « un futur lointain ». J’ai trouvé cette sémantique intéressante, d’autant plus que l’incapacité à vivre pleinement ce présent peut être aujourd’hui une problématique pour beaucoup de personnes anxieuses.

Si nous parvenions à créer un présent augmenté, pourrions-nous « fixer » les esprits qui cherchent sans cesse une dissociation avec le « réel » de l’instant, dans un moment qui diminuerait les spéculations excessives sur un avenir, en l’occurrence, proche ?

Est-il nécessaire d’augmenter le présent alors qu’il existe déjà des moyens de reprendre conscience de son présent, non pas au travers de filtres ou d’écrans, mais dans la sensorialité de chaque instant qui n’est ni contrôlé ni décidé, et pourtant dans lequel nous pouvons, avec une intention et un effort, le rendre consistant ?

Un présent augmenté, est-ce une solution comme la réalité augmentée que Meta et tant d’autres souhaitent nous vendre, pour que nous puissions de nouveau prendre plaisir à la vie ? Doit-on même améliorer « l’expérience utilisateur » du vivant, sans réapprendre ou simplement développer sa présence dans l’instant ?

Qu’est-ce qui manque au présent pour éventuellement augmenter la dopamine, les sensations et autres ? Le synthétique satisfait-il réellement plus alors que nous sommes dans un monde de plus en plus stressé, seul et anxieux ?

À quand le présent simple, comme une simple conjugaison de ce que nous sommes en nous avec l’impermanence de l’ici et maintenant, sans un futur qui n’existera peut-être jamais comme nous le souhaitons ?

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #457: The Augmented Present

I was listening to a film review on France Info, and the presenter, speaking of a rather sci-fi oriented film, used the expression « an augmented present » rather than « a distant future. » I found this semantics interesting, especially since the inability to fully live in this present can be a problem for many anxious people today.

If we managed to create an augmented present, could we « fix » minds that constantly seek a dissociation from the « reality » of the moment, in a moment that would diminish excessive speculation about a future, in this case, a near one?

Is it necessary to augment the present when there are already ways to regain awareness of one’s present, not through filters or screens, but through the sensoriality of each moment which is neither controlled nor decided, and yet in which we can, with intention and effort, make it substantial?

Is an augmented present a solution like augmented reality that Meta and so many others want to sell us, so that we can once again enjoy life? Should we even improve the « user experience » of being alive, without relearning or simply developing our presence in the moment?

What is missing from the present to potentially increase dopamine, sensations, and so on? Does the synthetic really satisfy more when we are in a world that is increasingly stressed, lonely, and anxious?

When will we have the simple present, like a mere conjugation of what we are within ourselves with the impermanence of the here and now, without a future that may never exist as we wish?

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #396 : Au pire

L'article explore l'idée de se préparer mentalement au pire comme stratégie pour mieux gérer le stress et l'anxiété. L'auteur suggère que visualiser les pires scénarios possibles peut aider à accepter l'incertitude et à se sentir plus préparé face à l'adversité.

J’aime bien cette expression : « au pire ». Nous ne nous posons pas toujours les questions, et nous ne projetons pas non plus avec le « au pire ». Pourtant, je trouve que ce recadrage nous apporte une préparation mentale et, tout simplement, une acceptation qu’il se passera ce pire.

Je pense que vous avez déjà eu ces moments incroyables où vous vous êtes pourri l’esprit avec les possibles pires choses qui pourraient se passer dans une décision, un acte ou autre, et de vous rendre compte que tout ça pour ça. C’est un peu avant ces entretiens ou ces combats, où il peut y avoir du stress et des projections dans notre tête.

Puis on arrive le jour J, que ça se passe bien ou mal, nos perceptions ne sont plus dans le futur absurde, mais dans le présent plus ou moins agréable et du « au pire » on commence à « faire avec ». C’est rarement pire que notre « au pire » et puis « le pire », c’est qu’une fois que c’est passé, ce n’était pas « si… ».

Il y a de rares exceptions où ce que nous pensions ok, voire ce que nous prévoyons comme le pire, est juste dû à notre manque de connaissance du monde, et que ce dernier est souvent plus imposant que l’on peut penser.

Quand on commence nos pensées blicantes avec un « au pire », nous avons au moins en tête ce qui est possible. Je sais qu’on aime à dire qu’il faut un « self talk » positif et ne pas se répéter des choses négatives, mais viser le sommet. Je ne suis pas de ces gens-là. « Prépare la guerre pour avoir la paix » me correspond mieux, du coup, prépare-toi à la pire situation que tu peux imaginer (je parle pour les éléments qui vous stressent en amont) et comme ça, au moins, il n’y aura pas de « surprises » ou, à minima, vous aurez des options possibles préétablies et donc quelque chose sur quoi rebondir.

Au pire… ça ne marche pas…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
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Pank’s Reflections / Snapshot #396: At worst

I quite like this expression: « at worst ». We don’t always ask ourselves the questions, and we don’t project with « at worst » either. Yet, I find that this reframing brings us mental preparation and, quite simply, an acceptance that this worst will happen.

I think you’ve already had those incredible moments where you’ve ruined your mind with the possible worst things that could happen in a decision, an act or other, and to realize that all that for that. It’s a bit before those interviews or those fights, where there can be stress and projections in our head.

Then we arrive on D-Day, whether it goes well or badly, our perceptions are no longer in the absurd future, but in the more or less pleasant present and from the « at worst » we start to « deal with ». It’s rarely worse than our « at worst » and then « the worst », it’s that once it’s over, it wasn’t « so… ».

There are rare exceptions where what we thought was ok, even what we foresee as the worst, is just due to our lack of knowledge of the world, and that the latter is often more imposing than we can imagine.

When we start our thoughts with an « at worst », we at least have in mind what is possible. I know that we like to say that we need a positive self-talk and not repeat negative things, but aim for the top. I’m not one of those people. « Prepare for war to have peace » suits me better, so prepare for the worst situation you can imagine (I’m talking about the elements that stress you upstream) and like that, at least, there will be no « surprises » or, at a minimum, you will have possible pre-established options and therefore something to bounce back on.

At worst… it doesn’t work…

Take what is right and good for you.
Be One
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #388 : Est-ce vraiment si nécessaire ?

L'article explore la relation complexe que nous entretenons avec les réseaux sociaux, en questionnant leur nécessité et leur impact sur notre bien-être. L'auteur partage son expérience personnelle d'utilisation des réseaux comme outil de partage, tout en soulignant les aspects négatifs souvent associés à ces plateformes : stress, anxiété, jalousie. Il invite à une réflexion sur notre consommation des réseaux et à la recherche d'un équilibre plus sain.

Est-ce que vous vous posez souvent la question de savoir pourquoi vous traînez sur les réseaux sociaux, Instagram, Snapchat, TikTok, WhatsApp ou X, et qu’est-ce qui vous y fait passer du temps ? Pour ma part, c’est juste pour partager mes passions et mon travail, comme une simple proposition, sans y construire des liens virtuels ou une audience particulière.

Ce qui fait qu’une fois que j’ai envoyé ou programmé mes vidéos, mp3 ou écrits, je ne retourne quasiment pas sur les réseaux et je n’interagis que très rarement. Du coup, je ne suis pas une cible des réseaux. Je ressens donc moins la sphère négative que peuvent initier ces médias.

Seulement, comme nous le savons, beaucoup de tensions, de stress et de choses négatives sont initiés sur les réseaux. Certes, il y a du positif, mais globalement, au vu des études et autres sondages qui mettent en avant de l’anxiété, de la jalousie, de la colère et toutes autres émotions destructrices, on peut à nouveau se demander : est-ce nécessaire à ma vie ?

Seulement, si les réseaux ne sont pas là, et vous pouvez faire le test facilement, si cet outil n’existait plus, il risque d’y avoir un profond ennui qui ferait son retour. Une baisse tellement importante de stimulation, entre le FOMO, les nouvelles vidéos ou photos, que le temps risquerait de paraître long.

D’autant plus amusant dans un monde (surtout dans les grandes villes) où personne n’a de temps et où tout doit aller vite. Sans ce temps passé sur ces réseaux, que feriez-vous, je ne parle pas des premières 48h, mais tout le temps ?

Peut-être que vous voudriez recréer un réseau social, mais de nouveau avec plus de physicalité, plus de présence. Une stimulation moins instantanée, mais plus nourrissante, moins fréquente, mais sûrement plus qualitative et qui devrait, si la sélection est bonne, apporter plus de bonheur que d’anxiété.

Alors, pourquoi traînez-vous sur les réseaux ?

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
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Reflections from Pank / Snapshot #388: Is it really that necessary?

Do you often wonder why you linger on social media, Instagram, Snapchat, TikTok, WhatsApp, or X, and what makes you spend time there? For me, it’s just to share my passions and work, as a simple suggestion, without building virtual connections or a particular audience.

As a result, once I’ve sent or scheduled my videos, mp3s, or writings, I hardly ever go back to social media and rarely interact. So, I’m not a target for social media. I therefore feel less of the negative sphere that these media can initiate.

However, as we know, a lot of tension, stress, and negative things are initiated on social media. Certainly, there is positive, but overall, given the studies and other surveys that highlight anxiety, jealousy, anger, and all other destructive emotions, we can ask ourselves again: is it necessary for my life?

However, if social media isn’t there, and you can easily test this, if this tool no longer existed, there would likely be a profound boredom that would return. Such a significant drop in stimulation, between FOMO, new videos, or photos, that time would likely seem long.

Even more amusing in a world (especially in big cities) where no one has time and everything has to go fast. Without this time spent on these networks, what would you do, I’m not talking about the first 48 hours, but all the time?

Perhaps you would want to recreate a social network, but again with more physicality, more presence. A less instant, but more nourishing stimulation, less frequent, but surely more qualitative, and which should, if the selection is good, bring more happiness than anxiety.

So, why do you linger on social media?

Take what is right and good for you.
Be One
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #377 : Se Remettre à Notre Niveau Face à la Nature

L'auteur souligne la fragilité de l'illusion de contrôle de l'Homme sur la nature, rappelée par des événements climatiques extrêmes et l'éco-anxiété croissante, notamment chez les jeunes. Il insiste sur la nécessité de retrouver notre humble place au sein de la nature, d'accepter l'impermanence de la vie et de se préparer à s'adapter, à l'image des générations passées.

Nous le savons, la nature est immense et, bien que l’Homme ait pu illusoirement croire la maîtriser, elle nous rappelle de temps à autre, en quelques instants, que notre sentiment de contrôle n’est qu’une illusion. Nous vivons sur un rythme qui nous fait croire que tout va bien.

De plus en plus, en séance, des personnes souvent de la génération Z mettent en avant l’anxiété face à la nature que devaient ressentir nos ancêtres. Nous qui avons tendance à oublier l’éphémère de toute chose, sommes interpellés par les plus jeunes ou les personnes plus sensibles sur ce sujet : comment allons-nous gérer les changements naturels ?

Et avec ou sans les humains, la nature évolue depuis les débuts de notre planète bleue. Seulement, nous, Occidentaux, et plus spécifiquement nous, Français, avions une impression de protection, allant jusqu’à croire en une sorte d' »exception culturelle » face à la nature.

Mais non, la nature balaye Valence en Espagne, ou nos régions du Nord comme du Sud avec des pluies diluviennes et des inondations. Et cette éco-anxiété, que Paris ne veut pas admettre mais qui a toujours été associée à la ville lumière, évoque le risque d’un débordement de la Seine à des niveaux qui mettraient à mal population et administrations.

On pourrait penser pouvoir anticiper de tels événements, mais pas du tout. Hier encore, dans la région parisienne, une averse de grêle de vingt minutes a frappé, et l’humain n’a pu qu’observer son impuissance face à la destruction potentielle de ses biens.

Revenons à notre juste place et gardons à l’esprit que, même si nous interagissons avec la planète et la nature depuis des millénaires, nous ne restons qu’une infime partie de cet ensemble. Prendre en compte cette possibilité qui obsède ceux qui ressentent cette angoisse dès qu’ils pensent à l’avenir est un sujet sérieux. Nous ne pouvons rien promettre, mais simplement réaffirmer que la vie est impermanente et que nous devons être prêts à nous adapter, comme l’ont fait les générations passées.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #377 : Putting Ourselves Back in Our Place Regarding Nature

We know that nature is vast, and although Humanity may haveillusorily believed to have mastered it, it reminds us from time to time, in a few moments, that our feeling of control is just an illusion. We live at a pace that makes us believe everything is okay.

More and more, in sessions, people often from Generation Z highlight the anxiety towards nature that our ancestors must have felt. We who tend to forget the ephemeral nature of all things are challenged by younger or more sensitive people on this subject: how will we manage natural changes?

And with or without humans, nature has been evolving since the beginning of our blue planet. Only we, Westerners, and more specifically we, French, had an impression of protection, even believing in a kind of « cultural exception » in the face of nature.

But no, nature sweeps away Valencia in Spain, or our regions of the North and South with torrential rains and floods. And this eco-anxiety, which Paris does not want to admit but which has always been associated with the city of lights, evokes the risk of the Seine overflowing to levels that would harm the population and administrations.

One might think we could anticipate such events, but not at all. Just yesterday, in the Paris region, a twenty-minute hailstorm struck, and humans could only observe their powerlessness in the face of the potential destruction of their property.

Let’s return to our rightful place and keep in mind that, even if we have interacted with the planet and nature for millennia, we remain only a tiny part of this whole. Taking into account this possibility that obsesses those who feel this anguish as soon as they think about the future is a serious subject. We cannot promise anything, but simply reaffirm that life is impermanent and that we must be ready to adapt, as past generations did.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #350 : Régression vers la posture d’enfant en situation d’évaluation

Ce texte explore le phénomène de régression psychologique et posturale observé chez des adultes en situation d'apprentissage et d'évaluation. L'auteur, Pank, constate que malgré un environnement favorable et bienveillant, la peur de l'échec et le stress de l'examen provoquent des comportements et des discours  propres à l'enfance. Il souligne l'influence de la peur comme outil de contrôle et met en garde contre l'impact des idées anxiogènes sur notre capacité à  penser et agir librement.

Je suis actuellement en formation et une certification est proposée en fin de semaine. Un examen, qui valorise la démarche des apprenants et permet à l’organisme de vérifier l’homogénéité des productions, est donc prévu.

Ce qui est le plus intéressant d’un point de vue psychologique, c’est de constater la rapidité avec laquelle une forme de régression posturale se manifeste chez de nombreuses personnes. Il ne s’agit pourtant que d’adultes, les intervenants également, et tout est mis en œuvre pour la réussite des inscrits. Pourtant, un air d’enfance flotte dans l’air.

J’ai l’impression de me retrouver à l’école, où le stress, certainement celui de bien faire et d’obtenir la certification, renvoie à des comportements et des discours caractéristiques de la posture d’enfant. Les craintes sont mises en avant, ainsi que les espoirs placés dans le jury et la notation.

Pourtant, nous sommes face à des experts qui ne considèrent pas cet examen comme une sanction, mais plutôt comme une vérification de la compréhension et de la mise en pratique des prérequis. De plus, j’imagine que la plupart des participants, déjà professeurs, savent ce que signifie juger et noter. La volonté de « casser » est rare.

Si les intervenants prennent le temps de donner des suggestions positives et de calmer les esprits, la classe semble parfois se désintégrer et l’expérience de vie s’efface. Comme je le partageais il y a quelques jours, la peur est un véritable levier de contrôle.

Si dans une structure où l’objectif est la réussite, la peur construite et transmise par le groupe émerge, imaginez l’ampleur de nos postures d’enfant lorsque des idées anxiogènes sont volontairement introduites. Nous sommes alors prêts à nous laisser « diriger »…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #350: Regression to Childlike Posture in an Evaluation Situation

I am currently in training and a certification is offered at the end of the week. There is therefore a small exam which gives value to the approach that the learners put in place and this also allows the organization to verify a homogeneity of the possible productions of the various actors.

What is most interesting from a psychological point of view is to see how quickly there is a form of postural regression on the part of many people. There are only adults, the stakeholders are also, everything is in place for the success of the registrants and yet, there is an air of childhood.

I have the impression of finding myself at school where stress, certainly to do well, to obtain your sesame, refers to behavior and speech in a child’s posture. With the emphasis on fears, what they hope the jury will allow them, or how they will grade them.

Yet we are with experts who do not have an easy sanction as a level exam, but see if the prerequisites have been understood and put into practice. Moreover, I imagine that most who are already teachers also know what it is to judge and to grade. It is rare to be in a dynamic of breaking.

If the stakeholders really take the time to give positive suggestions, to calm the spirits, the class sometimes disintegrates and one has the impression that the experience of life is erased. As I shared with you a few days ago, fear is truly a lever of control.

If in a structure where their goal is to make success, the fear built and transmitted by the group emerges, imagine when you voluntarily put anxiety-provoking ideas to what extent our children’s postures are active and ready to be « directed »…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

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Pank HnO Hypnose Live ’25 #1 : The Anxious Generation – Jonathan Haidt #1

Je papote de quelques éléments de l’ouvrage The Anxious Generation.

Disponible sur Amazon en Anglais : https://amzn.eu/d/57Y424P

Consultations et Formations: http://www.pank.one

Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
La connaissance est Partage
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous
Be One
Pank

Sites Mp3 Gratuits : https://hno-mp3-hypnose.com/

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Réflexions de Pank / Instantané #309 : Prendre attention à nos récits

Nous sommes les auteurs de nos récits intérieurs, souvent influencés par des scénarios construits sur des perceptions biaisées. Ce texte invite à prendre conscience de l’impact de nos histoires sur nos états émotionnels et propose une réflexion pour transformer ces récits en outils de bien-être.

Nous sommes véritablement les auteurs professionnels de nos vies. C’est fascinant de constater à quel point nous croyons les récits que nous nous racontons, même lorsque les faits que nous vivons ou observons ne correspondent pas à ces récits. À tout moment, nous pouvons nous perdre dans nos histoires, rédigeant des volumes entiers pour valider notre réalité et notre vérité.

Prendre du recul, voire anticiper, permet de reconnaître que nous ne faisons que créer des scénarios. Le temps que nous consacrons à analyser et revisiter nos récits peut transformer nos états psycho-émotionnels. En apprenant à relire et à réorienter ces histoires, nous pouvons modifier notre perception et nos émotions.

Il est crucial de réaliser que les faits en eux-mêmes n’impliquent pas un état d’esprit présupposé. Ce qui influence notre état, qu’il soit positif ou négatif, c’est le prisme de nos récits. Si vous vous sentez hors d’un état de neutralité, comme en cas de stress, d’agacement, ou au contraire d’excitation et de désir, tournez votre regard vers votre monde intérieur pour comprendre ce qui se raconte en vous.

Il se peut qu’une activité prévue aujourd’hui ou demain vous ait placé en mode « écriture d’un scénario catastrophe » ou, à l’inverse, de surexcitation. Le plus problématique, en particulier pour les personnes anxieuses, est de revisiter leurs « bestsellers » dans leur bibliothèque mémorielle pour copier-coller des récits passés. Ces récits, souvent négatifs, influencent leur perception des faits futurs, bien avant qu’ils ne surviennent.

Sans chercher à changer immédiatement vos récits, prenez conscience de leur existence et de leur absurdité. Plus important encore, identifiez les états émotionnels qu’ils génèrent. C’est alors que vous pourrez envisager de « brûler ces livres intérieurs remplis de fausses informations ».

Ne conservez que ce qui est bon et juste pour vous.
Be one,
Pank
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Pank’s Reflections / Snapshot #309: Paying Attention to Our Narratives

We are truly professional authors of our own lives. It’s fascinating to see how much we believe the stories we tell ourselves, even when the facts we experience or observe don’t match these narratives. At any moment, we can get lost in our stories, writing entire volumes to validate our reality and our truth.

Taking a step back, or even preemptively, allows us to recognize that we are merely creating scenarios. The time we dedicate to analyzing and revisiting these narratives can transform our psycho-emotional states. By learning to re-read and redirect these stories, we can alter our perception and emotions.

It is crucial to understand that facts themselves do not necessarily imply a predefined state of mind. What truly affects our state—whether positive or negative—is the lens of our narratives. If you find yourself outside a neutral state, such as stress, irritation, or conversely, excitement and desire, turn inward to see what story is unfolding within you.

Perhaps an activity planned for today or tomorrow has triggered a « catastrophic narrative » or, on the other hand, overstimulation. The most challenging part, particularly for anxious individuals, is revisiting their « bestsellers » in their mental library to copy-paste past narratives. These often-negative stories shape their expectations of future events long before they actually occur.

Without immediately seeking to rewrite your narratives, begin by acknowledging their existence and absurdity. Most importantly, identify the emotional states they generate. This awareness allows you to consider « burning those inner books filled with fake news. »

Keep only what is good and fair for you.
Be one,
Pank
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Réflexions de Pank / Instantané #299 : Diffuser l’hypnose

Je discutais avec Brice du retour d’un des plus grands chercheurs en hypnose, David Spiegel, qui faisait une présentation lors de la convention britannique d’hypnose. Ce dernier, ayant démontré de manière rigoureuse et scientifique l’efficacité de cette discipline, conclut néanmoins sa carrière sur une note de déception.

En effet, aux États-Unis comme dans de nombreux autres pays, l’hypnose stagne. Elle subit les pressions du business pharmaceutique et de divers lobbies médicaux. Pourtant, il est scientifiquement prouvé que l’hypnose offre de nombreux bénéfices, notamment dans la gestion de la douleur, du sommeil, du stress/anxiété, des troubles psychosomatiques et des addictions.

Malheureusement, les populations qui pourraient bénéficier de ces avantages ne demandent pas l’utilisation de cette discipline. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elles ignorent son utilité en complément des traitements médicaux. En France, nous avons la chance d’avoir une sécurité sociale remarquable. Mais aux États-Unis, où les soins sont extrêmement coûteux, l’hypnose pourrait être une solution pour réduire les dépenses médicales.

Cependant, la volonté des autorités, dans de nombreux pays, d’interdire l’exercice de l’hypnose par des non-médecins n’arrange rien. Même les professionnels de santé formés via des DU (diplômes universitaires) — comme les infirmiers, médecins ou dentistes — admettent souvent ne pas utiliser leurs compétences faute de maîtrise ou de temps.

Il reste donc à Spiegel, tout comme à nous, passionnés d’hypnose, un seul chemin : celui de la popularisation de la discipline. Pas à travers des spectacles ou des démonstrations de rue, mais par des interviews, des démonstrations sérieuses et d’autres formes de communication. L’objectif serait de sensibiliser la population, afin qu’elle réclame ces soins, ce qui pourrait, peut-être, encourager le monde médical à intégrer l’hypnose dans ses pratiques.

hypnose #futur #influence #preuve

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Reflections of Pank / Snapshot #299: Spreading Hypnosis

I was discussing with Brice the feedback from one of the greatest hypnosis researchers, David Spiegel, who gave a presentation at the British Hypnosis Convention. Despite having rigorously demonstrated the effectiveness of hypnosis, Spiegel concludes his career with a sense of disappointment.

Indeed, in the United States, as in many other countries, hypnosis is at a standstill. It suffers from the pressures of the pharmaceutical business and various medical lobbies. Yet, it is scientifically proven that hypnosis provides numerous benefits, particularly in managing pain, sleep, stress/anxiety, psychosomatic disorders, and addictions.

Unfortunately, the populations that could benefit from these advantages do not seek hypnosis. Why? Simply because they are unaware of its complementary role alongside medical treatments. In France, we are fortunate to have an outstanding social security system. But in the United States, where healthcare is extremely expensive, hypnosis could be a viable option to reduce medical costs.

However, the authorities’ decision in many countries to prohibit non-medical practitioners from performing hypnosis does not help. Even healthcare professionals trained via university degrees — such as nurses, doctors, or dentists — often admit they don’t use their skills due to lack of mastery or time.

Thus, Spiegel, like us hypnosis enthusiasts, is left with one path: the popularization of hypnosis. Not through stage or street demonstrations, but through interviews, serious demonstrations, and other forms of communication. The goal would be to raise public awareness so that they demand these treatments, possibly encouraging the medical world to incorporate hypnosis into its practices.

hypnosis #future #influence #evidence

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HnO Hypnosophie #332 : Si vous aviez plus d’énergie et de force que vous pensiez vous, les anxieux ?

Je vous propose une réflexion sur les personnes anxieuses et leur peur potentiel du … présent.

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