Réflexions de Pank / Instantané #391 : Vivre l’expérience

Dans un monde de plus en plus numérique, l'article souligne l'importance persistante des expériences réelles. Malgré l'attrait du virtuel, l'auteur met en avant la valeur des moments vécus, partagés et ressentis, qui dépassent la simple capture de souvenirs numériques. Ces expériences, bonnes ou mauvaises, enrichissent notre histoire personnelle d'une manière qu'aucune technologie ne peut égaler.

Dans un monde particulièrement numérique et où la société nous promet que le bonheur réside dans le matériel, il est vraiment positif de voir que l’humain cherche encore à vivre l’expérience dans le réel. Que vous aimiez ou non les sports, comme nous avons pu le voir avec les JO ou hier soir avec le match de football, il y a une ferveur qui donne envie à beaucoup de personnes de sortir pour vivre le moment.

Le fameux « j’y étais », que beaucoup de supporters ou de simples passants partagent quelques années plus tard, alors que les vidéos et photos prises à ce moment-là n’ont plus d’intérêt. Dans ce monde numérisé de nos souvenirs, où ils sont parfois trop souvent filtrés par le téléphone qui filme, il y a ce moment où même ceux qui ont des téraoctets de données ne partagent que du vécu.

Beaucoup vous parlent de leurs voyages ou d’une situation et ne cherchent pas à vous embarquer dans la virtualité du souvenir, mais par la description de ce qui a été ressenti et perçu. La saveur du souvenir va au-delà des clichés et des films, parce que cette distance de l’instant ne donnera pas cette façon complètement subjective d’avoir perçu les événements.

Vivre les expériences, qu’elles soient bonnes, comme une liesse populaire, ou moins bonnes, nous donne de la nourriture, voire nous apporte des trésors qui nous sont complètement personnels, totalement déformés par nos émotions puis par le temps qui passe. Pour entrer dans la banque de données de nos souvenirs, pour construire une partie de notre histoire, de notre vie.

Se donner la possibilité d’aller tester une expérience, que ce soit en communion avec d’autres ou seul, apporte un plus qu’aucune expérience virtuelle ne pourra égaler, même si les technologies pourront s’en approcher.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #391: Living the Experience

In a particularly digital world and with a societal promise that happiness lies in the material, it is truly positive to see that humans still seek to live the experience in the real world. Whether you like sports or not, as we saw with the Olympics or yesterday evening with the football match, there is a fervor that makes many people want to go out and live the moment.

The famous « I was there » that many supporters or just passers-by share a few years later, when the videos and photos taken at that moment are no longer of interest. In this digitized world of our memories, where they are sometimes too often filtered by the filming phone, there is this moment when even those who have terabytes of data only share what they have experienced.

Many tell you about their travels or a situation and do not seek to embark you in the virtuality of the memory, but by describing what was felt and perceived. The flavor of the memory goes beyond clichés and films, because this distance from the moment will not give this completely subjective way of having perceived the events.

Living experiences, whether good, like a popular celebration, or less good, gives us food, even brings us treasures that are completely personal to us, totally distorted by our emotions and then by the passage of time. To enter the database of our memories, to build a part of our history, of our life.

Giving yourself the possibility of going to test an experience, whether in communion with others or alone, brings a plus that no virtual experience can equal, even if technologies can approach it.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #389 : Sérieusement, pensez-vous que vos efforts méritent quelque chose ?

Une réflexion sur la déconnexion entre efforts et résultats dans la vie, illustrée par des exemples sociaux et personnels. L'article explore l'idée que le mérite n'est pas toujours récompensé et que les conséquences de nos actions sont souvent imprévisibles. Il encourage à accepter l'incertitude et à tirer des leçons de chaque expérience.

Vos efforts « méritent »-ils un retour qui va dans votre sens ? Pourtant, la vie n’est absolument pas associée au mérite, on peut faire des efforts et ne rien obtenir. On le sait parfois avec les notions sociales, comme les réseaux, où une personne « pistonée » peut prendre la place de celui qui s’est battu à chaque étape d’un recrutement.

On a des sportifs qui donnent tout pour ne jamais arriver au sommet. Quand je lis que « l’on mérite telle ou telle chose simplement parce qu’on vit », je trouve que la suggestion est hyper négative et, pire, n’offre pas la possibilité de devenir antifragile.

On peut bien sûr se dire que ce que nous allons faire peut entraîner des conséquences, oui, mais pas forcément celles que nous attendons. Associer les efforts à des retours, oui, qu’ils soient positifs ou négatifs aussi. Regardez juste les personnes qui font des régimes et qui ne parviennent à rien ou, pire, qui reprennent tout.

De plus, nous connaissons les patterns, ces modèles que nous avons en nous et qui se répètent quasi automatiquement, alors dire à une personne qui a eu des relations toxiques, que maintenant elle mérite l’amour/le bonheur et la joie, n’est pas juste et, pire, si elle ne reste que dans une passivité, elle va très certainement recréer un processus et une conséquence similaires.

Ce n’est pas un mérite que de subir des conséquences, tout comme avoir des choses superbes qui se passent dans notre vie. Il y a des tas de paramètres qui font que parfois on sera satisfait, d’autres moins. Par contre, nos expériences, et nos efforts même s’ils peuvent nous paraître sans intérêt, sont juste des niveaux supplémentaires que nous prenons et qui, par cumul, offrent des possibles…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #389: Seriously, Do You Think Your Efforts Deserve Anything?

Do your efforts « deserve » a return that goes your way? Yet, life is absolutely not associated with merit; you can make efforts and get nothing. We sometimes know this with social notions, like networks, where a « connected » person can take the place of the one who fought at each stage of recruitment.

We have athletes who give everything to never reach the top. When I read that « we deserve this or that simply because we live, » I find that the suggestion is hyper-negative and, worse, does not offer the possibility of becoming antifragile.

We can of course say that what we are going to do can lead to consequences, yes, but not necessarily the ones we expect. Associating efforts with returns, yes, whether they are positive or negative too. Just look at people who diet and achieve nothing, or worse, regain everything.

Moreover, we know the patterns, these models that we have within us and that repeat almost automatically, so telling a person who has had toxic relationships that now they deserve love/happiness and joy is not fair and, worse, if they remain only in passivity, they will most certainly recreate a similar process and consequence.

It is not a merit to suffer consequences, just as having great things happen in our lives. There are tons of parameters that mean that sometimes we will be satisfied, others less so. On the other hand, our experiences, and our efforts even if they may seem pointless, are just additional levels that we take and which, by accumulation, offer possibilities…

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #388 : Est-ce vraiment si nécessaire ?

L'article explore la relation complexe que nous entretenons avec les réseaux sociaux, en questionnant leur nécessité et leur impact sur notre bien-être. L'auteur partage son expérience personnelle d'utilisation des réseaux comme outil de partage, tout en soulignant les aspects négatifs souvent associés à ces plateformes : stress, anxiété, jalousie. Il invite à une réflexion sur notre consommation des réseaux et à la recherche d'un équilibre plus sain.

Est-ce que vous vous posez souvent la question de savoir pourquoi vous traînez sur les réseaux sociaux, Instagram, Snapchat, TikTok, WhatsApp ou X, et qu’est-ce qui vous y fait passer du temps ? Pour ma part, c’est juste pour partager mes passions et mon travail, comme une simple proposition, sans y construire des liens virtuels ou une audience particulière.

Ce qui fait qu’une fois que j’ai envoyé ou programmé mes vidéos, mp3 ou écrits, je ne retourne quasiment pas sur les réseaux et je n’interagis que très rarement. Du coup, je ne suis pas une cible des réseaux. Je ressens donc moins la sphère négative que peuvent initier ces médias.

Seulement, comme nous le savons, beaucoup de tensions, de stress et de choses négatives sont initiés sur les réseaux. Certes, il y a du positif, mais globalement, au vu des études et autres sondages qui mettent en avant de l’anxiété, de la jalousie, de la colère et toutes autres émotions destructrices, on peut à nouveau se demander : est-ce nécessaire à ma vie ?

Seulement, si les réseaux ne sont pas là, et vous pouvez faire le test facilement, si cet outil n’existait plus, il risque d’y avoir un profond ennui qui ferait son retour. Une baisse tellement importante de stimulation, entre le FOMO, les nouvelles vidéos ou photos, que le temps risquerait de paraître long.

D’autant plus amusant dans un monde (surtout dans les grandes villes) où personne n’a de temps et où tout doit aller vite. Sans ce temps passé sur ces réseaux, que feriez-vous, je ne parle pas des premières 48h, mais tout le temps ?

Peut-être que vous voudriez recréer un réseau social, mais de nouveau avec plus de physicalité, plus de présence. Une stimulation moins instantanée, mais plus nourrissante, moins fréquente, mais sûrement plus qualitative et qui devrait, si la sélection est bonne, apporter plus de bonheur que d’anxiété.

Alors, pourquoi traînez-vous sur les réseaux ?

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
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Reflections from Pank / Snapshot #388: Is it really that necessary?

Do you often wonder why you linger on social media, Instagram, Snapchat, TikTok, WhatsApp, or X, and what makes you spend time there? For me, it’s just to share my passions and work, as a simple suggestion, without building virtual connections or a particular audience.

As a result, once I’ve sent or scheduled my videos, mp3s, or writings, I hardly ever go back to social media and rarely interact. So, I’m not a target for social media. I therefore feel less of the negative sphere that these media can initiate.

However, as we know, a lot of tension, stress, and negative things are initiated on social media. Certainly, there is positive, but overall, given the studies and other surveys that highlight anxiety, jealousy, anger, and all other destructive emotions, we can ask ourselves again: is it necessary for my life?

However, if social media isn’t there, and you can easily test this, if this tool no longer existed, there would likely be a profound boredom that would return. Such a significant drop in stimulation, between FOMO, new videos, or photos, that time would likely seem long.

Even more amusing in a world (especially in big cities) where no one has time and everything has to go fast. Without this time spent on these networks, what would you do, I’m not talking about the first 48 hours, but all the time?

Perhaps you would want to recreate a social network, but again with more physicality, more presence. A less instant, but more nourishing stimulation, less frequent, but surely more qualitative, and which should, if the selection is good, bring more happiness than anxiety.

So, why do you linger on social media?

Take what is right and good for you.
Be One
Pank
https://www.pank.one/blog

Réflexions de Pank / Instantané #387 : Réflexions sur les valeurs, la culture commune et les relations intergénérationnelles

L'article explore l'importance des valeurs et de la culture commune dans les relations, en particulier entre les générations. Il souligne comment le manque de références culturelles partagées et les différences de valeurs peuvent mener à des incompréhensions et des tensions. L'auteur prend l'exemple des débats intergénérationnels et des difficultés rencontrées dans le monde du travail.

Vous vous souvenez peut-être qu’il y a quelques semaines, je vous partageais une étude sur les relations (amoureuses) qui se maintenaient le mieux, et les deux critères principaux : les valeurs et la culture commune.

Quand je lis et entends les débats intergénérationnels, et les tensions que les générations plus âgées peuvent avoir avec les plus jeunes, je me dis que c’est normal que les relations soient complexes, voire impossibles, si nous n’avons pas de lien spécial avec elles. Que ce soit la famille, la proximité systémique, etc.

Et vous constatez alors que la plus grande compréhension se fait spontanément parce que la culture est proche, voire commune. C’est pour cette raison que des « proches » auront toujours une anecdote, une compréhension de l’histoire du jeune, ou de son environnement immédiat, ce qui permettra des points de référence sur lesquels toute la relation pourra se tisser, ou à minima se donner un respect mutuel.

La rupture, qui est déjà bien entamée par l’absence de référence culturelle commune, comme par exemple le décès de Werenoi, meilleur vendeur musical l’an passé, est une découverte pour les générations plus anciennes, même passionnées par du Hiphop, mais old school.

Ce qui est le plus simple à constater, c’est les valeurs qui sont pleinement opposées, et je ne parle pas des pauvres Boomers et du « c’est une autre époque » qui ne cesse de se faire clouer au pilori, dès qu’on parle de leurs façons de penser ou comportements. Mais même des Millenials, et on peut prendre leur façon d’appréhender les Z au travail pour voir que les valeurs sont opposées, au minimum tellement différentes que des managers s’arrachent les cheveux et ne veulent plus les embaucher.

La question n’est pas de savoir qui a raison ou tort, sachant que les valeurs sont tellement ancrées en chacun de nous que ne serait-ce que chercher à comprendre, et pire encore accepter, est trop énergivore. Du coup, si l’effort n’est pas fourni, il y a rupture, chacun restant confiné dans ce qui est le plus simple à gérer, et diminuant le commun…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #387:  Reflections on Values, Common Culture, and Intergenerational Relationships

You may remember that a few weeks ago, I shared a study on the (romantic) relationships that lasted the longest, and the two main criteria: values and common culture.

When I read and hear the intergenerational debates, and the tensions that older generations can have with younger ones, I tell myself that it’s normal for relationships to be complex, even impossible, if we don’t have a special connection with them. Whether it’s family, systemic proximity, etc.

And you then realize that the greatest understanding happens spontaneously because the culture is close, even common. This is why « close » people will always have an anecdote, an understanding of the young person’s history, or their immediate environment, which will allow for points of reference on which the whole relationship can be built, or at least give each other mutual respect.

The break, which is already well underway due to the absence of a common cultural reference, such as the death of Werenoi, the best-selling musical artist last year, is a discovery for older generations, even those passionate about Hiphop, but old school.

What is easiest to see is the values that are completely opposed, and I’m not talking about the poor Boomers and the « it’s another era » that keeps getting nailed to the pillory, as soon as we talk about their ways of thinking or behaviors. But even Millennials, and we can take their way of understanding the Zs at work to see that the values are opposed, at a minimum so different that managers tear their hair out and no longer want to hire them.

The question is not to know who is right or wrong, knowing that values are so ingrained in each of us that even trying to understand, and worse, to accept, is too energy-consuming. So, if the effort is not made, there is a break, each remaining confined to what is easiest to manage, and diminishing the common ground…

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #386 : Être libre de choisir ses contraintes

L'article explore la complexité des contraintes et des libertés dans nos vies. Il souligne l'importance de la perspective temporelle dans nos décisions, montrant comment les contraintes présentes peuvent mener à des libertés futures, et vice versa. L'auteur met en garde contre les décisions impulsives qui peuvent entraîner des contraintes à long terme et encourage à choisir consciemment nos contraintes pour atteindre nos objectifs.

Nous allons avoir des contraintes dans notre vie, beaucoup vont s’imposer dans notre quotidien. Pour celles qui viennent de nous-mêmes, nous pouvons décider.

Pour bien décider de ses contraintes ou, au contraire, de ses libertés, il est utile de voir les choses dans le temps. Il arrive souvent que nous nous disions que nous ne voulons pas faire ceci ou cela, à un moment T. Il y aura une multitude de raisons que nous rationaliserons suffisamment pour que cela nous soit acceptable.

Seulement, ce sont souvent des contraintes dans le présent qui offrent des libertés ultérieures. Inversement, ce qui a été une liberté décidée à un instant peut devenir une contrainte à long terme. De plus, nous pouvons avoir une petite contrainte pour une grande liberté ou une petite liberté pour une grande contrainte.

Nous ne connaissons pas l’avenir et nous savons que si nous sommes capables de créer des options de réflexions, nous ne sommes pas très bons en anticipation. Si, en plus, les éléments contextuels, l’ambiance ou les personnes qui nous entourent arrivent à faire sauter notre facteur de jugement, il est possible que nous décidions d’une liberté, “parce qu’on ne vit qu’une fois”, mais qui pourrait nous apporter des contraintes à venir (il est possible qu’il n’y en ait pas non plus, c’est vrai).

Par contre, dans nos cheminements personnels, dans nos envies et objectifs du quotidien, on sait bien que céder à la pulsion, se libérer de la contrainte est une chose qui pourrait nous mettre dans un cercle vicieux et nous faire abandonner nos objectifs. Combien de personnes ne souhaitent pas accepter les quelques dizaines de minutes désagréables pour se retenir d’une pulsion, et après s’en vouloir de ne pas avancer sur leurs comportements attendus.

Nous allons nous contraindre dans la vie, et comme avec l’effort ce n’est pas une chose qui deviendra plus agréable, mais la liberté et la satisfaction, parfois à quelques mois ou années, compenseront et rétribueront vos contraintes…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #386: Being Free to Choose Your Constraints

We will have constraints in our lives; many will impose themselves on our daily lives. For those that come from ourselves, we can decide.

To properly decide on your constraints or, on the contrary, your freedoms, it is useful to see things in time. It often happens that we tell ourselves that we do not want to do this or that, at a given moment. There will be a multitude of reasons that we will rationalize enough to make it acceptable to us.

However, these are often constraints in the present that offer future freedoms. Conversely, what was a freedom decided at one moment can become a long-term constraint. Moreover, we can have a small constraint for a great freedom or a small freedom for a great constraint.

We do not know the future, and we know that if we are capable of creating options for reflection, we are not very good at anticipation. If, in addition, the contextual elements, the atmosphere, or the people around us manage to make our judgment factor fail, it is possible that we decide on a freedom, « because you only live once, » but which could bring us future constraints (it is possible that there are none either, it’s true).

On the other hand, in our personal paths, in our desires and daily goals, we know well that giving in to impulse, freeing oneself from constraint, is something that could put us in a vicious circle and make us abandon our goals. How many people do not wish to accept the few unpleasant tens of minutes to refrain from an impulse, and then blame themselves for not progressing on their expected behaviors.

We will constrain ourselves in life, and as with effort, it is not something that will become more pleasant, but the freedom and satisfaction, sometimes in a few months or years, will compensate and reward your constraints…

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #385 : Effort, encore et toujours

Ce texte explore la difficulté de rester motivé face à des progrès lents et invisibles, en particulier dans une société qui valorise les résultats spectaculaires. L'auteur insiste sur l'importance de l'effort constant et de la discipline, même lorsque les résultats ne sont pas immédiats ou visibles.

Il est difficile pour les personnes qui viennent consulter de constater que les progrès qu’elles font ne les satisfont pas. Pourtant, elles ont conscience que les choses avancent à leur rythme, mais comme il y a des cas où les résultats de l’hypnothérapie peuvent sembler miraculeux, c’est frustrant.

Je les fais beaucoup plus travailler sur l’effort, quoi qu’il arrive, que sur le résultat attendu. On pourrait recadrer les objectifs, mais en général, ils sont bons, d’ailleurs ils passent tranquillement les micro-objectifs, mais ce n’est jamais assez. Il faut que ça soit spectaculaire, que ça se fasse remarquer par les autres, par le monde, parfois plus que par eux-mêmes.

Les efforts sont invisibles et c’est bien le sport qui nous le fait parfois le plus remarquer, autant physiquement que techniquement. Ni toi, ni tes professeurs ne voient d’avancée. Les choses se font tellement lentement que rien n’est perceptible. Il y a parfois un retour au bout d’un long moment. Pourtant, pendant que personne ne pouvait encourager ou remarquer, les efforts, eux, étaient là.

Les efforts, c’est des contraintes, c’est une souffrance qui devrait s’anesthésier avec les avancées et qui reste à vif parce que nous ne voyons que des parties de ce que nous cherchons et ce pour quoi on reste focalisé. Les efforts, malheureusement pour certains cas, ne devront jamais cesser. C’est le cas des anciens addicts notamment, c’est peut-être avec les années plus simple, pourtant il peut y avoir les moments à fort stress où il va falloir réactiver les efforts maximum pour éviter de déraper.

Chacun a ses rythmes, ses forces et faiblesses et il est souvent difficile dans cette quête de soi d’accepter que nous allons dans certains secteurs nous retrouver dans ceux pour qui cela sera complexe et long. Néanmoins, si vous apprenez à vous habituer aux efforts et que vous vous disciplinez pour que les choses avancent alors il y a une forte probabilité que les choses puissent arriver à vous satisfaire…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #385: Effort, Still and Always

It is difficult for people who come for consultation to see that the progress they are making does not satisfy them. However, they are aware that things are moving at their own pace, but since there are cases where the results of hypnotherapy can seem miraculous, it is frustrating.

I make them work much more on the effort, no matter what, than on the expected result. We could reframe the objectives, but in general, they are good, in fact, they pass the micro-objectives easily, but it is never enough. It has to be spectacular, to be noticed by others, by the world, sometimes more than by themselves.

Efforts are invisible and it is sport that sometimes makes us notice it the most, both physically and technically. Neither you nor your teachers see any progress. Things happen so slowly that nothing is perceptible. There is sometimes a return after a long time. Yet, while no one could encourage or notice, the efforts were there.

Efforts are constraints, it is a suffering that should be anesthetized with progress and that remains raw because we only see parts of what we seek and what we remain focused on. Efforts, unfortunately for some cases, should never cease. This is the case for former addicts in particular, it may be simpler with the years, yet there may be moments of high stress where it will be necessary to reactivate maximum efforts to avoid slipping.

Everyone has their own rhythms, their strengths and weaknesses and it is often difficult in this quest for oneself to accept that in certain sectors we will find ourselves in those for whom it will be complex and long. Nevertheless, if you learn to get used to the efforts and you discipline yourself so that things move forward then there is a strong probability that things can happen to satisfy you…

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #384 : S’élever dans ses transes

L'Hyperempiria est une approche d'hypnose axée sur la transe ascendante, initiée par Gibbons, offrant une alternative aux transes descendantes avec des bénéfices cliniques similaires. Elle utilise l'imagerie d'élévation pour faciliter la dissociation, la prise de distance avec les soucis, et l'accès au subconscient, rappelant certains états méditatifs. Ce système permet l'intégration de diverses symboliques (lumière, spiritualités) pour le mieux-être du consultant, ouvrant potentiellement au-delà de la psychothérapie traditionnelle.

L’hyperempiria est un système assez à part dans le monde de l’hypnose. Gibbons a été le premier dans la méthode qui s’est développée sous le nom d’hypnose, un travail en transe ascendante. Nous connaissons cette image dans les systèmes spirituels, nous connaissons cette imagerie d’élévation, mais là nous avons une méthode simple pour vivre des expériences hypnotiques qui apportent les mêmes retours cliniques que les transes descendantes.

On dit souvent qu’il est important de prendre de la distance avec ses soucis, mais aussi pour les recadrer. Du coup, cette élévation est un moyen techniquement intelligent pour apprendre à se dissocier dans une symbolique qui, pour beaucoup, est particulièrement puissante. De plus, il y a, dans cette élévation de soi, une possibilité de ressentir les choses de façon différente. Pour certaines personnes, c’est un allègement, pour d’autres un calme.

Et c’est peut-être ce qui semble le plus apaisant à beaucoup de consultants qui ont une tendance à mentaliser trop et à se saturer : permettre à cette hauteur, cette notion irrationnelle, cette sensation et ces retours du subconscient de commencer à prendre place. Dans un état qui, pour certains, s’approche du résultat des méditations. C’est un retour dans une matrice personnelle, voir sa grandeur sans que cela ne devienne narcissique, juste une reprise de conscience de ce que l’on est avec humilité.

L’Hyperempiria offre aux opérateurs des outils divers comme les symboliques de guérison classiques avec la lumière et autres, ou des possibilités multiples associées aux spiritualités et croyances des consultants. Ouvrant la session d’hypnose à des échanges qui, parfois, pourraient ne plus relever de la psychothérapie et qui pourtant apportent stratégiquement des réponses et solutions pour un mieux-être.

Se donner la possibilité de s’élever pour juste se voir autrement et en capacité de trouver ses solutions avec plus de légèreté.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #384: Rising in One’s Trances

Hyperempiria is quite a unique system in the world of hypnosis. Gibbons was the first in the method that developed under the name of hypnosis, a work in ascending trance. We know this image in spiritual systems, we know this imagery of elevation, but here we have a simple method to experience hypnotic states that provide the same clinical benefits as descending trances.

It is often said that it is important to distance oneself from one’s worries, but also to reframe them. Thus, this elevation is a technically intelligent way to learn to dissociate within a symbolism that, for many, is particularly powerful. Furthermore, in this self-elevation, there is a possibility of feeling things differently. For some people, it is a relief, for others a calmness.

And perhaps this is what seems most soothing to many clients who tend to over-mentalize and become saturated: allowing this height, this irrational notion, this sensation, and these returns from the subconscious to begin to take hold. In a state that, for some, approaches the result of meditation. It is a return to a personal matrix, seeing one’s greatness without it becoming narcissistic, just a regaining of awareness of what one is with humility.

Hyperempiria offers operators diverse tools such as classic healing symbolisms with light and others, or multiple possibilities associated with the spiritualities and beliefs of the clients. Opening the hypnosis session to exchanges that, at times, might no longer fall under psychotherapy and yet strategically provide answers and solutions for well-being.

Giving oneself the possibility to rise just to see oneself differently and be capable of finding one’s solutions with more ease.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #383 : Limiter, certes, mais vous vous contenez ?

L'auteur remet en question l'idée de chercher à devenir une "nouvelle version" de soi-même, suggérant plutôt que le vrai progrès réside dans le fait de moins se contenir. Il explore comment les conditionnements sociaux et les peurs nous brident, limitant nos gestes et pensées. Accepter et connaître son soi profond, potentiellement aidé par des pratiques comme l'hypnose, pourrait permettre de dépasser les limites perçues pour atteindre nos véritables capacités, menant à une plus grande liberté intérieure.

Je suis adepte du pouvoir limité et de la voie de l’échec. Je les vois comme des leviers et des moyens de grandir en soi, petit à petit. Je me demandais, quand j’écoute toutes ces personnes qui cherchent à être autre chose que ce qu’elles sont, si, en réalité, ce qu’il faudrait travailler n’est pas tant une nouvelle version ou un plein potentiel, mais simplement le fait de moins se contenir.

Peut-être que nous sommes, pour beaucoup, comme bridés par la vie, les contextes sociaux et autres éléments qui conditionnent un ensemble d’éléments inconscients et qui interdisent de se laisser aller. Je ne parle pas de la mise en place de super pouvoirs ou de choses exceptionnelles, pas une idée d’autosuggestion pour être le plus ou le meilleur.

Il s’agit simplement de cette idée que les gestes ou les pensées sont comme contraints depuis des années, comme si, à un moment donné, la peur de ne plus se contenir et de se libérer impliquait trop de « changements » perçus par le monde, et donc trop d’énergie pour la personne qui devrait se justifier de simplement être.

Se contraindre se retrouve bien sûr dans les règles et les lois interpersonnelles, mais aussi avec soi, vis-à-vis des idées et des images que nous pouvons avoir de nous-mêmes. C’est pour cette raison que l’hypnose, qui offre la conscience de soi et plus certainement l’acceptation de soi dans ses limites mais aussi dans ses possibles, peut prendre une place manifeste dans la vie.

Et si ce soi se libérait ? Et si la connaissance de ce soi retirait simplement l’idée de ses limites pour, au minimum, se déplacer vers ses véritables limites ? Qu’est-ce que cela pourrait changer ? Du coup, pas besoin d’être une autre personne ou une nouvelle version, mais juste être un peu plus libre.

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #383: Limiting, Certainly, But Are You Containing Yourself?

I am an advocate of limited power and the path of failure. I see them as levers and means to grow within oneself, little by little. I wondered, when I listen to all these people who seek to be something other than what they are, if, in reality, what needs to be worked on isn’t so much a new version or full potential, but simply the act of containing oneself less.

Perhaps many of us are, in a way, held back by life, social contexts, and other elements that condition a set of unconscious elements and simply prevent us from letting go. I’m not talking about developing superpowers or exceptional things, not an idea of self-suggestion to be the most or the best.

It’s simply this idea that gestures or thoughts have been constrained for years, as if, at a given moment, the fear of no longer containing oneself and of freeing oneself would imply too many « changes » perceived by the world, and therefore too much energy for the person who would have to justify simply being.

Self-constraint is found, of course, in interpersonal rules and laws, but also with oneself, regarding the ideas and images we may have of ourselves. This is why hypnosis, which offers self-awareness and more certainly self-acceptance within one’s limits but also within one’s possibilities, can take a significant place in life.

What if this self were freed? What if the knowledge of this self simply removed the idea of its limits to, at minimum, move towards its true limits? What could that change? As a result, there’s no need to be another person or a new version, but just to be a little freer.

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #379 : Savons-nous vivre en paix ?

L'article explore la difficulté de l'humanité à vivre en paix, tant au niveau individuel que collectif. Il souligne la persistance des conflits, de la violence et de l'individualisme, malgré les efforts politiques et sociaux. L'auteur s'interroge sur la nature même de l'être humain, programmé pour l'homéostasie plutôt que pour la paix.

La paix pourrait être une idée commune, un monde qui ne vit pas sous les conflits et les violences absurdes. Ces dernières étant initiées par des instincts assez primitifs et une volonté de prise de pouvoir. Nous venons de fêter les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Et ces 8 décennies, si nous n’avons pas, de notre côté en France, vécu en direct des guerres (plutôt avec des proxys), notre société n’est pas pacifiée.

Quoi que l’on fasse au niveau politique, économique ou social, il n’y aura jamais une satisfaction globale. Il y a sans cesse des conflits, de la violence verbale ou physique, il y a les idéologies, les tendances, ou les croyances qui entraînent encore une volonté d’imposer sa vision comme la seule qui soit juste.

Nous sommes dans un monde où, si les choses ne sont pas les pires, nous trouvons le moyen de dissoudre la solidarité, qui paradoxalement ne revient que lors de crises avant de disparaître dans un individualisme. On peut dire que c’est la cause d’un individualisme, mais nous savons que c’est la nature grégaire de l’humain qui, une fois satisfait, revient à se centrer non pas sur le groupe, mais sur soi.

Du coup, nous nous retrouvons dans un monde de paix qui ne peut se maintenir, comme si nous ne pouvions pas vivre sans conflit. Comme si la lutte pour maintenir la paix ne pouvait pas gagner face au besoin de lutte dans une guerre. Regardez le nombre de cessez-le-feu qui ne tiennent pas, certainement à cause d’un petit groupe de personnes qui estiment que la paix transitoire ne vaut pas le coup et balancent grenades et missiles…

Si on regarde individuellement qui est capable d’être en paix avec soi-même, il n’est pas certain que nous croisions beaucoup d’humains en paix. Alors comment voulez-vous que, déjà seuls avec nous, nous soyons en tension, nous puissions être en paix avec les autres, qui sont souvent tellement différents ? Nous sommes programmés pour de l’homéostasie, mais pas pour la paix…

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.
Be One
Pank
https://www.pank.one/blog

Reflections by Pank / Snapshot #379: Do we know how to live in peace?

Peace could be a common idea, a world that does not live under conflicts and absurd violence. The latter being initiated by rather primitive instincts and a desire for power. We have just celebrated the 80th anniversary of the end of the Second World War. And these 8 decades, if we have not on our side in France directly experienced wars (rather with proxies), our society is not pacified.

Whatever we do at the political, economic or social level, there will never be global satisfaction. There is constant conflict, verbal or physical violence, there are ideologies, trends, or beliefs that still lead to a desire to impose one’s vision as the only one that is right.

We are in a world where, if things are not the worst, we find a way to dissolve solidarity, which paradoxically only returns during crises before disappearing into individualism. It can be said that this is the cause of individualism, but we know that it is the gregarious nature of the human being who, once satisfied, returns to focus not on the group, but on himself.

As a result, we find ourselves in a world of peace that cannot be maintained, as if we could not live without conflict. As if the struggle to maintain peace could not win against the need to fight in a war. Look at the number of ceasefires that do not hold, certainly because of a small group of people who believe that transitional peace is not worth it and throw grenades and missiles…

If we look individually at who is capable of being at peace with oneself, it is not certain that we will meet many humans at peace. So how do you expect that, already alone with ourselves, we are in tension, we can be at peace with others, who are often so different? We are programmed for homeostasis, but not for peace…

Take what is right and good for you.
Be One
Pank
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Mini-Objectifs pour l’Autosatisfaction / Mini-Goals for Self-Satisfaction

Ce texte explore la difficulté de trouver la satisfaction personnelle, souvent liée à la validation externe. Il souligne l'importance de la conscience de soi pour ajuster nos attentes et développer des stratégies d'auto-satisfaction. L'auteur encourage à définir des objectifs réalistes et personnels pour réduire la dépendance à la validation d'autrui, tout en reconnaissant que les retours positifs des autres peuvent amplifier le bien-être, sans en être la source principale.

Réflexions de Pank / Instantané #380 : Mini-Objectifs pour l’Autosatisfaction

Il n’est pas toujours simple de se satisfaire soi-même. Il est possible que nous ne soyons satisfaits que lorsque les autres nous valident. Il y a donc une sorte d’attente pour que nous puissions nous sentir bien ou mieux. Malheureusement, comme avec les attentes amoureuses, nous ne sommes pas toujours assez attentifs pour comprendre que l’autre nous donne de l’amour avec ses filtres et ses propres manières, ce qui, clairement, peut ne pas nous correspondre.

Nous sommes ce que nous sommes et il faut se respecter. Si notre nature est d’être en attente de l’extérieur, il sera difficile de devenir l’inverse. Cependant, la conscience de soi nous offre la possibilité de mettre en place des modèles qui peuvent nous offrir un ajustement et une stratégie pour compléter notre nature.

Ce qui peut vous aider, c’est de déterminer ce qui vous satisferait réellement. Attention, beaucoup prennent des objectifs complètement irréalistes, en estimant qu’il n’y a que cela qui les satisferait. Paradoxalement, si une personne de l’extérieur fait juste une remarque minime, on peut observer un état de satisfaction.

Cessez d’être trop dur avec vous-même et reprenez conscience de ce que vous pouvez faire pour vous et par vous, ce qui vous apportera du bien-être. Une fois que vous aurez déterminé ce qui vous apporte une satisfaction personnelle, vous aurez moins d’attente vis-à-vis de la validation des autres. Et l’un n’empêchant pas l’autre, si quelqu’un d’autre remarque un élément qui le séduit dans votre dynamique, cela pourra amplifier le résultat avec un compliment ou un retour qui vous plaît.

Vos objectifs doivent être réalistes et mesurables, sans excès. Vous pouvez les appliquer dans tous les domaines du quotidien, simplement par jeu et en prenant conscience que vous pouvez aussi vous satisfaire par vous-même.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank
https://www.pank.one/blog

Pank’s Reflections / Snapshot #380: Mini-Goals for Self-Satisfaction

It’s not always easy to satisfy oneself. It’s possible that we only feel satisfied when others validate us. There is therefore a kind of expectation for us to feel good or better. Unfortunately, as with expectations in love, we are not always attentive enough to understand that others give us love with their filters and their own ways of doing things, which clearly may not correspond to us.

We are who we are, and we must respect ourselves. If our nature is to be externally dependent, it will be difficult to become the opposite. However, self-awareness offers us the possibility of implementing models that can provide an adjustment and a strategy to complement our nature.

What can help you is to determine what would truly satisfy you. Be careful, many set completely unrealistic goals, believing that only these would satisfy them. Paradoxically, if an external person makes just a minimal remark, one can observe a state of satisfaction.

Stop being too hard on yourself and become aware again of what you can do for yourself and by yourself, which will bring you well-being. Once you have determined what brings you personal satisfaction, you will have fewer expectations regarding validation from others. And one not precluding the other, if someone else notices an element that attracts them in your dynamic, it can amplify the result with a compliment or feedback that you appreciate.

Your goals should be realistic and measurable, without excess. You can apply them in all areas of daily life, simply for fun and by realizing that you can also satisfy yourself.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank
https://www.pank.one/blog