Réflexions de Pank / Instantané #258 : Quand la connaissance ne sert à rien

Dans ce post, Pank explore l'idée que la connaissance ne garantit pas le pouvoir. Malgré l'accès illimité aux savoirs, les citoyens restent souvent passifs face aux dérives autoritaires. L'article analyse comment l'histoire se répète et comment la connaissance, bien que disponible, n'a pas toujours d'impact dans la réalité.

Je vous ai déjà partagé l’idée que la connaissance n’est pas un pouvoir en soi. C’est une phrase qui sonne bien dans un discours ou sur un t-shirt engagé, mais nous avons aujourd’hui la preuve concrète, avec l’apparition d’Internet et la disponibilité des savoirs gratuits, que notre intelligence collective (ou QI moyen) n’a pas fondamentalement évolué. Malgré l’accès sans précédent à l’information, nous ne semblons pas mieux armés pour résoudre les problèmes complexes de notre époque. Ce sont encore et toujours une poignée d’intellectuels, recrutés par les entreprises, administrations et autres secteurs, qui découvrent et diffusent de nouvelles idées.

Pire encore, nous avons tous étudié, depuis notre enfance, les grandes périodes troubles de l’histoire nationale et mondiale. Nous avons appris, encore et encore, comment des dictatures se sont formées : des chemises noires de Mussolini aux nazis d’Hitler, en passant par les franquistes, castristes, maoïstes, staliniens, etc.

On nous a montré comment un homme a pu, en 1933, prendre le pouvoir sans une reconnaissance immédiate et écrasante. On nous a prévenus des dangers des extrémistes, car ils présentent toujours un risque de basculement. Et pourtant, nous sommes en juin 2024, en France, dans une République, et nous assistons à la remise en question des décisions populaires.

La démocratie, du moins pour une période de trois mois, semble avoir disparu. Les électeurs de certains partis (comme le NFP ou le RN) n’ont aucun intérêt pour un président qui gouverne seul, sans tenir compte de l’opinion du peuple. Maintenir son gouvernement pour des « affaires courantes » et refuser de nommer le représentant du parti élu par le peuple, sous prétexte d’une absence de majorité parlementaire, met sérieusement en doute la valeur de nos votes.

Nous laissons donc un homme, connu pour ses ambitions de toute-puissance et son désir de marquer l’histoire, diriger notre pays sans que personne ne réagisse vraiment. Ah si, il y aura bien une « marche des mécontents » prévue le 7 septembre, soit trois mois jour pour jour après les résultats du second tour des législatives imposées par ce même président.

C’est l’été, les vacances, les JO… Mais nous avons tout de même un homme au pouvoir, une population passive, qui sait pertinemment comment les dictatures se forment, mais qui regarde sans agir. Comme les Allemands ou les Italiens l’ont fait avant que la situation ne dégénère. Nous avons la connaissance, les faits historiques, mais nous nous rassurons avec des « ce n’est pas pareil », « il n’y a pas d’extrémisme », « il n’y a pas de violence », « la Constitution ne fixe pas de délai pour choisir un Premier ministre ».

Certes, mais en attendant, nous acceptons cette situation, comme nous acceptons l’idée qu’il y aura probablement une autre dissolution de l’Assemblée dans un an pour tenter d’obtenir un « pays gouvernable ». Donc, trois mois de « dictature douce », puis neuf mois avant de potentiellement recommencer, sous prétexte que tout cela se fait pour la Grandeur de la France…

Nous avons la connaissance, mais, comme avec Internet, elle n’a de réalité que dans nos esprits, rarement dans les faits.

politique #démocratie #dictature #rationalisation #connaissance #bêtises #faiblesse #histoire

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Reflections by Pank / Snapshot #258: When Knowledge is Useless

I have already shared with you the idea that knowledge is not power in itself. It sounds good in a speech or on a protest t-shirt, but today we have concrete evidence, with the advent of the Internet and the availability of free knowledge, that our collective intelligence (or average IQ) has not fundamentally evolved. Despite unprecedented access to information, we don’t seem any better equipped to solve the complex problems of our time. It is still a small group of intellectuals, hired by companies, administrations, and other sectors, who discover and disseminate new ideas.

Worse, we have all studied, from childhood, the great troubled periods of national and world history. We have learned, over and over again, how dictatorships are formed: from Mussolini’s black shirts to Hitler’s Nazis, through Francoists, Castroists, Maoists, Stalinists, and others.

We have been shown how a man could, in 1933, take power without immediate and overwhelming recognition. We were warned about the dangers of extremists, as they always pose a risk of shifting to authoritarianism. And yet, here we are in June 2024, in France, in a Republic, and we are witnessing the questioning of popular decisions.

Democracy, at least for a period of two months, seems to have disappeared. Voters from certain parties (like the NFP or RN) have no interest in a president who governs alone, without taking into account the opinion of the people. Maintaining his government for « current affairs » and refusing to appoint the representative of the party elected by the people, under the pretext of a lack of a parliamentary majority, seriously calls into question the value of our votes.

So, we allow a man known for his ambitions of absolute power and his desire to mark history to govern our country without anyone really reacting. Oh yes, there will be a « march of the discontented » scheduled for September 7, three months to the day after the results of the second round of the legislative elections imposed by the same president.

It’s summer, vacation time, the Olympics… But we still have a man in power, a passive population, who knows exactly how dictatorships are formed but watches without acting. Just like the Germans or Italians did before things got out of hand. We have knowledge, historical facts, but we reassure ourselves with « it’s not the same, » « there’s no extremism, » « there’s no violence, » « the Constitution does not set a deadline for choosing a Prime Minister. »

Certainly, but in the meantime, we accept this situation, as we accept the idea that in a year, there will likely be another dissolution of the Assembly to try to get a « governable country. » So, three months of « soft dictatorship, » then nine months before potentially starting over, under the pretext that all this is done for the Greatness of France…

We have knowledge, but, just like with the Internet, it only exists in our minds, rarely in reality.

politics #democracy #dictatorship #rationalization #knowledge #nonsense #weakness #history

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

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Réflexions de Pank / Instantané #257 : Plus d’actions, moins de paroles

 Dans cet article, Pank explore la tendance du discours politique et social à se perdre dans des débats sans fin, au détriment des actions concrètes. Il aborde la difficulté d’être congruent, c’est-à-dire de rester fidèle à ses valeurs à travers ses actions, et invite à une réflexion sur l’importance de l’action tangible par rapport aux paroles. Pank appelle à plus de tolérance et moins de jugements moraux, en soulignant que les actes, même imparfaits, sont plus précieux que des discours lissés mais inapplicables.

Internet et la politique, de façon générale, se perdent dans des palabres interminables sur ce que chacun ressent, pense, déduit, et surtout sur ce que les AUTRES devraient mettre en place pour en finir avec ceci ou cela.

Il y a une chose qui est particulièrement courante, que nous vivons tous : la difficulté d’être congruent. C’est-à-dire parvenir à rester sur la même ligne de conduite que celle que nous partageons comme “valeurs”. Il n’y a pas de mal à se reprendre dans une sorte de mise à jour de la réalité de nos actions vis-à-vis de nos discours.

Vous connaissez les généralisations excessives avec des “JAMAIS, TOUJOURS” qui devraient disparaître quand on parle de nous-mêmes, quand on ne sait pas comment nous pourrions réagir dans certaines situations, et dans lesquelles ce que nous discourions devient complètement caduque.

Cette difficulté à pouvoir avoir le discours le plus juste pour soi par rapport à nos actions devrait nous faire comprendre que nous ne devons accorder notre confiance qu’aux façons de faire et aux résultats de ceux avec qui nous parlons.

Nous pouvons tous avoir des théories et des connaissances qui s’avèrent sans intérêt quand nous devons les mettre en place. Il pourrait être utile de limiter notre propension à vendre des comportements à adopter, des règles morales, ce qui EST bien, alors que nous ne sommes pas aptes à les appliquer. Si nous n’y parvenons pas, cela offre le droit aux autres aussi de ne pas y arriver, et donc la leçon des YAKAFOKON pourrait se transformer en plus de TOLÉRANCE vis-à-vis de cet autre.

Oui, la mentalisation et l’intellectualisation, en plus d’être vendues par des postures et des rhétoriques classes, peuvent stimuler des auditeurs, vendre et faire acheter tout un tas d’idées ou de produits. Peu de personnes pourraient en plus dire que ce qui est dit est mauvais parce que c’est plein de truismes, seulement c’est souvent inapplicable ou à un prix tellement élevé que cela peut être plus destructeur que constructif ; il n’y a qu’à voir en politique les différents fascismes et formes de communismes.

Les actes, même s’ils peuvent être réinterprétés et qu’on peut tenter de biaiser leur mise en place ou leurs résultats, permettent au moins de saisir quelque chose de tangible, certes moins vendeur et plus cabossé qu’un discours lissé, mais nous restons dans le concret dont parfois nous aurions besoin.

#action #réflexion #retours #équilibre #fait #récit #FRESC

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Reflections by Pank / Snapshot #257: More Actions, Fewer Words

The internet and politics, in general, get lost in endless discussions about what everyone feels, thinks, deduces, and especially what OTHERS should implement to put an end to this or that.

There is one thing that is particularly common, something we all experience: the difficulty of being congruent. That is to say, managing to stay aligned with the same values that we share. There’s nothing wrong with taking a step back and updating the reality of our actions in relation to our words.

You are familiar with the excessive generalizations like “NEVER, ALWAYS” that should disappear when we talk about ourselves, when we don’t know how we might react in certain situations, and in which what we once advocated becomes completely obsolete.

This difficulty in having the most accurate discourse for oneself in relation to our actions should make us understand that we should place our trust only in the methods and results of those with whom we are speaking.

We can all have theories and knowledge that turn out to be irrelevant when we have to put them into practice. It might be useful to limit our tendency to promote behaviors to adopt, moral rules, what is RIGHT, especially when we are not capable of applying them. If we can’t do it, it also gives others the right to fail as well, and thus the lesson of the YAKAFOKON could turn into more TOLERANCE towards others.

Yes, mentalization and intellectualization, further sold through polished postures and rhetoric, can stimulate listeners, sell, and make people buy all sorts of ideas or products. Few people could even argue that what is said is bad because it’s full of truisms, but it’s often inapplicable or comes at such a high price that it can be more destructive than constructive; just look at the various forms of fascism and communism in politics.

Actions, even if they can be reinterpreted and we might attempt to skew their implementation or results, at least allow us to grasp something tangible, perhaps less marketable and more battered than a smooth discourse, but still something concrete, which we might sometimes need.

#action #reflection #feedback #balance #deed #narrative #FRESC

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

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Réflexions de Pank / Instantané #255 : La recherche d’un état en Hypnose

Dans cet article, nous explorons les défis et frustrations rencontrés par ceux qui ne parviennent pas à atteindre un état de transe profonde en hypnose. Nous abordons l'importance du lâcher-prise, les mécanismes de défense du subconscient, et les différences entre l'hypnose thérapeutique et l'hypnose de scène ou de rue. Découvrez pourquoi le fantasme de la transe idéale peut être plus stressant que libérateur, et comment appréhender la réalité de l'expérience hypnotique.

Il est parfois frustrant, dans le domaine de l’hypnose, de ne pas ressentir ce que les autres semblent vivre, notamment lors des hypnoses de scène ou de rue. Bien que l’on puisse expérimenter des analgésies, des hallucinations ou des blocages, beaucoup de personnes n’apprécient pas pleinement ces phénomènes, car ils ont l’impression que c’est eux-mêmes qui mettent en place les réactions aux suggestions.

Pourtant, nous sommes ici au cœur d’une des notions fondamentales de l’hypnose : la capacité à obtenir un phénomène suite à une suggestion. C’est précisément ce que l’on recherche en hypnose dite « covert », afin de semer le doute ou de renforcer une motivation vis-à-vis d’un choix.

Ce qui manque souvent, c’est la capacité à sortir du mental pour vivre pleinement l’état hypnotique. Comme je l’évoquais dans un podcast hier, se laisser complètement aller dans cet état (qui, paradoxalement, empêche parfois certains phénomènes de se produire) requiert ce que beaucoup appellent le lâcher-prise.

Cependant, lors des séances d’accompagnement, si les personnes restent « en contrôle » (ce contrôle étant relatif, puisque les suggestions produisent malgré tout des phénomènes), elles peuvent ressentir une confusion, voire un vide angoissant, lorsqu’elles ne sont plus dans le « mental » ou le « contrôle ».

Même lorsque nous désirons quelque chose, il arrive souvent que notre subconscient tente de nous protéger. Cette sensation, que j’ai souvent rencontrée en cabinet, est pour beaucoup liée à la peur du vide et, plus profondément, à la peur de la mort.

Se laisser « submerger » par l’état hypnotique peut être une étape à la fois stressante et fascinante en thérapie. Cependant, cela n’a aucun intérêt, et peut même être contre-productif, dans le cadre de l’hypnose de rue ou de scène, où cela risque de plomber l’ambiance.

Si aujourd’hui, pour une raison ou une autre, vous avez l’impression de ne jamais être en transe profonde, interrogez-vous sur ce que représente réellement le lâcher-prise. Parfois, la réalité de se retrouver comme au volant de sa voiture psychique sans pouvoir la diriger peut être plus stressante que le fantasme idéalisé du lâcher-prise le laisse croire.

#autohypnose #hypnose #transe #facteurcritique #stress #angoisse #respect #subconscient

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Reflections by Pank / Snapshot #255: The Search for a Hypnotic State

It can sometimes be frustrating in the field of hypnosis not to feel what others seem to experience, especially during stage or street hypnosis. Although one may experience analgesia, hallucinations, or blockages, many people do not fully appreciate these phenomena because they feel that they are the ones actively creating the responses to the suggestions.

Yet, this touches on one of the fundamental concepts of hypnosis: the ability to produce a phenomenon in response to a suggestion. This is precisely what is sought in so-called « covert » hypnosis, to create doubt or to reinforce motivation in relation to a choice.

What is often lacking is the ability to step out of the mental space and fully experience the hypnotic state. As I mentioned in a podcast yesterday, completely surrendering to this state (which, paradoxically, sometimes prevents certain phenomena from occurring) requires what many call letting go.

However, during support sessions, if people remain « in control » (this control being relative since the suggestions still produce phenomena), they may start to feel confused, or even a void that causes anxiety when they are no longer in the « mental » or « control » mode.

Even when we desire something, it often happens that our subconscious tries to protect us. This sensation, which I have frequently encountered in practice, is for many linked to the fear of emptiness and, more profoundly, the fear of death.

Allowing oneself to be « overwhelmed » by the hypnotic state can be both a stressful and fascinating stage in therapy. However, it has no place, and can even be counterproductive, in the context of street or stage hypnosis, where it risks dampening the mood.

If today, for one reason or another, you feel that you are never in a deep trance, ask yourself what letting go really means. Sometimes, the reality of finding yourself in the driver’s seat of your psychic vehicle, unable to steer it, can be more stressful than the idealized fantasy of letting go.

#selfhypnosis #hypnosis #trance #criticalfactor #stress #anxiety #respect #subconscious

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #243 : Ce professeur qui change tout

Découvrez comment un enseignant exceptionnel peut transformer votre expérience des arts martiaux. Ce témoignage explore l'influence profonde qu'un sensei peut avoir sur la vision martiale et la vie de ses élèves, et comment choisir le bon guide pour votre propre parcours.

Pour beaucoup d’entre nous, dans le monde des arts martiaux et des sports de combat, il y a ces figures légendaires qui marquent notre parcours. Nous les avons souvent rencontrées au fil de notre progression, et il y a fort à parier qu’elles ne se rendent même pas compte à quel point nous leur sommes reconnaissants.

Pour moi, c’est mon premier sensei, un enseignant nommé Alain Baron, qui avait 27 ans quand j’ai commencé le karaté. Il m’a montré son Dō, sa manière d’aborder les arts martiaux. J’ai eu la chance de rester avec lui jusqu’à l’obtention de mon shodan. J’ai ainsi pu observer son évolution et la manière dont il a fait évoluer son enseignement. Il a profondément influencé ma vision martiale, mais aussi ma façon d’agir dans la vie.

Ces expériences sont de précieux exemples pour chacun d’entre nous qui partageons notre savoir et notre passion. Lorsque nous avons eu la chance de croiser de telles personnes dans notre vie, cela nous offre un modèle sur la manière dont nous souhaitons, à notre tour, transmettre cet héritage. Il est certain que, pour de nombreux autres pratiquants, nous serons peut-être aussi ce professeur qui change tout, ou au contraire, celui qui ne change rien, voire qui peut rebuter.

Car il y a aussi cet aspect à prendre en compte : nous avons tous croisé sur notre chemin des professeurs avec qui nous n’avons pas accroché, avec qui nous ne nous sommes pas sentis à l’aise. Pourtant, par passion et souvent par manque de choix, nous restons au dojo pour continuer à apprendre et essayer de progresser.

Parfois, ces professeurs peuvent même pousser certains à abandonner ou à se détourner complètement des arts martiaux, ou tout du moins de l’école où ils pratiquent. Il est important d’éviter des jugements trop hâtifs, en disant qu’ils sont mauvais et ne devraient pas enseigner.

Simplement parce que celui que nous n’apprécions pas a peut-être été, pour d’autres, celui qui a tout changé pour le mieux.

À nous de faire de notre mieux avec ce que nous sommes et nos valeurs, pour partager une voie martiale qui nous semble juste, en espérant que cela puisse apporter au plus grand nombre.

karate #enseignement #sensei #professeur #artsmartiaux

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Martial Reflections of a Hypnofighter #243: The Teacher Who Changes Everything

For many of us in the world of martial arts and combat sports, there are those legendary figures who leave a lasting mark on our journey. We often encounter them as we progress, and it’s likely that they don’t even realize how grateful we are to them.

For me, it’s my first sensei, a teacher named Alain Baron, who was 27 years old when I started karate. He showed me his Dō, his approach to martial arts. I was fortunate enough to stay with him until I earned my shodan. This allowed me to witness his evolution and the way he adapted his teaching. He deeply influenced my martial vision, as well as my approach to life.

These experiences provide valuable examples for those of us who share our knowledge and passion. When we have had the chance to meet such people in our lives, it gives us a model for how we wish to pass on this legacy. It’s certain that, for many other practitioners, we may also become that teacher who changes everything, or conversely, the one who changes nothing, or even the one who might turn them away.

Because there’s another aspect to consider: we have all encountered teachers along our path with whom we didn’t connect, with whom we didn’t feel comfortable. Yet, out of passion and often due to a lack of choice, we remain at the dojo to keep learning and trying to progress.

Sometimes, these teachers might even cause some to quit or to completely turn away from martial arts, or at least from the school where they practiced. It’s important to avoid making hasty judgments by saying they are bad and shouldn’t be teaching.

Simply because the one we didn’t appreciate may have been, for others, the one who changed everything for the better.

It’s up to us to do our best with who we are and our values, to share a martial path that seems right to us, hoping that it may benefit as many people as possible.

karate #teaching #sensei #teacher #martialarts

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

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Réflexions de Pank / Instantané #254 : Mettre ses valeurs dans son cadre d’accompagnement

Dans cet article, nous explorons l'importance d'intégrer ses valeurs personnelles dans le cadre d'accompagnement thérapeutique. Nous discutons de la manière dont un cadre flexible et bien défini peut améliorer l'efficacité des soins, tout en respectant les attentes éthiques. La relation entre le praticien et le client est examinée à travers le prisme du transfert et du contre-transfert, soulignant l'importance de choisir un praticien en accord avec ses propres valeurs pour une thérapie plus authentique et bénéfique.

Trouver son cadre de travail et, par conséquent, son approche dans l’accompagnement n’est pas toujours chose aisée. En effet, les praticiens sont souvent amenés à se remettre en question, ce qui peut également avoir un impact sur leur clientèle.

Un cadre n’est pas nécessairement figé dans le temps ; les praticiens peuvent décider d’adopter différentes méthodes, de mettre en place diverses règles, leur permettant ainsi d’évoluer vers une approche plus juste et, par conséquent, plus efficace dans ce qu’ils proposent.

Nous ne pouvons pas nier ce que nous sommes ni notre histoire ; nous ne pouvons empêcher nos schémas de fonctionnement ou notre personnalité de s’exprimer. Même si nous cherchons à accueillir avec neutralité, cela reste un idéal : nous opérons toujours un recadrage interne pour décider de ce que nous allons faire des données qui nous sont partagées.

Lorsque les cadres sont clairement définis par le praticien, le consultant sait où il va et ce qu’il peut en attendre. Nous pouvons, par exemple, choisir de ne recevoir que des personnes âgées ou, au contraire, des jeunes, nous spécialiser dans l’arrêt du tabac ou dans la sexualité. En fonction de nos appétences et de nos compétences, nous pouvons proposer une consultation qui reflète ce que nous sommes et ce que nous souhaitons partager.

Dans ma réflexion sur l’éthique (https://heyzine.com/flip-book/4a1e3b8596.html), je réfléchis sur le fait qu’il est justement plus éthique que les consultants puissent choisir un praticien en fonction de ce qu’il souhaite mettre en avant. Cela pourrait sembler discriminant, mais en réalité, cela protège et aide dans le choix de l’accompagnant. Si les médecins n’ont pas le choix et doivent recevoir tout le monde en restant neutres et laïques, ce n’est pas le cas pour un praticien dans son cabinet privé.

Un praticien peut être religieux, athée, conservateur ou progressiste ; cela orientera automatiquement sa manière d’aborder les thèmes discutés. Pour de nombreux clients, il est important de ressentir qu’ils sont compris et reconnus dans des valeurs communes.

L’essentiel est de pouvoir ouvrir un espace où la personne en demande d’accompagnement puisse se sentir entendue. Au-delà de la technique de l’alliance thérapeutique, il y aura une facilitation du transfert. Mais surtout, en connaissant le cadre et la posture qu’il propose, le praticien pourra travailler et exploiter son contre-transfert, non pas en le niant, mais en l’orientant de manière stratégique pour le bien-être de son client.

transfert #valeurs #contretransfert #croyances #neutralité #accueil

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Reflections by Pank / Snapshot #254: Integrating One’s Values into the Framework of Support

Finding one’s framework of practice and, consequently, one’s approach to providing support is not always an easy task. Indeed, practitioners often need to question themselves, which can also impact their clients.

A framework is not necessarily fixed over time; practitioners may decide to adopt different methods and establish various rules, allowing them to evolve toward a fairer and, consequently, more effective approach in what they offer.

We cannot deny who we are or our history; we cannot prevent our behavioral patterns or personality from expressing themselves. Even if we strive to welcome others with neutrality, this remains an ideal: we are always engaging in internal reframing to decide what to do with the information shared with us.

When practitioners clearly define their framework, the client knows where they are going and what they can expect. For example, we may choose to see only elderly clients or, conversely, younger ones, or specialize in smoking cessation or sexuality. Depending on our preferences and competencies, we can offer a consultation that reflects who we are and what we wish to share.

In my reflection on ethics (https://heyzine.com/flip-book/4a1e3b8596.html), I consider that it is actually more ethical for clients to choose a practitioner based on what the practitioner wishes to emphasize. While this might seem discriminatory, in reality, it protects and aids the client in choosing the right support. While doctors are obligated to see everyone and must remain neutral and secular, this is not the case for a practitioner in private practice.

A practitioner can be religious, atheist, conservative, or progressive; this will naturally influence how they approach the topics discussed. For many clients, it is important to feel understood and recognized within shared values.

The key is to create a space where the person seeking support can feel heard. Beyond the technique of the therapeutic alliance, there will be a facilitation of the transference. But more importantly, knowing the framework and stance the practitioner offers, they can work with and utilize their countertransference, not by denying it, but by strategically directing it for the client’s well-being.

transference #values #countertransference #beliefs #neutrality #welcome

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

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Réflexions de Pank / Instantané #253 : La solitude réelle et la communauté virtuelle

Dans un monde où la technologie offre des moyens de rester connectés, de plus en plus de personnes se sentent pourtant isolées. Cet article explore comment la solitude persiste malgré les échanges virtuels, soulignant l'importance du contact physique et des interactions en personne pour briser l'isolement. Il aborde les effets psychologiques des réseaux sociaux et la nécessité de préserver les relations humaines réelles pour un bien-être durable.

Au fil des années, nous avons développé des outils technologiques incroyables pour rester en contact, partager des émotions et des informations. Pourtant, il semble que de plus en plus de personnes, jeunes et moins jeunes, se sentent profondément seules, au point que cela peut entraîner une instabilité mentale et divers problèmes.

Nous passons des heures interminables sur nos téléphones à répondre à des notifications incessantes provenant de différents groupes ou de conversations avec nos proches. Pourtant, nous restons éloignés des autres. Peut-être qu’au milieu de ces dizaines d’échanges, nous sommes en réalité seuls chez nous.

Cette situation se produit involontairement, comme si la communauté virtuelle et le sentiment d’inclusion pouvaient réellement dissiper l’obscurité profonde que l’isolement physique crée. Nous avons besoin de contact humain. Même si certaines études montrent que nous sommes presque aussi efficaces via Zoom qu’en face-à-face, et que les likes sur les publications procurent une certaine dose de dopamine, cela ne remplacera jamais la rencontre en personne.

Ce qui brise la solitude et l’isolement, ce n’est pas le nombre de messages ou de visioconférences que l’on fait chaque jour, mais cette intimité associée à une proximité physique qui éveille autant chimiquement que psychologiquement des phénomènes qui apportent une satisfaction durable, des souvenirs qui nourrissent les jours et semaines suivants.

Si le virtuel, avec les forums à ses débuts, a pu donner l’impression de ne plus être seul, les décennies suivantes ont montré que jamais aucune génération, comme la nôtre, ne s’est sentie aussi mal à cause du virtuel et de son manque de clarté.

Nous sommes des êtres intelligents, de plus en plus centrés sur la technologie, mais nous ne sommes pas encore dans une ère où notre nature a été complètement effacée par ce que le modernisme offre. Nos besoins et nos stratégies primitives continuent à orienter notre vie, malgré la volonté rationnelle et intellectuelle que nous cherchons à nous imposer.

Nous ne sortirons vraiment de la solitude que par le contact, l’attention et le partage dans le monde réel, pour encore de nombreuses décennies, tandis que notre monde virtuel pourrait avoir changé de forme ou même disparu d’ici quelques années…

solitude #partage #échange #bienêtre #nature #technologie

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #253: Real Solitude and the Virtual Community

As the years go by, we have developed incredible technological tools to stay in touch, share emotions, and exchange information. Yet, it seems that more and more people, both young and old, feel profoundly alone, to the point where it leads to mental instability and various other problems.

We spend endless hours on our phones responding to constant notifications from different groups or conversations with loved ones. Yet, we remain distant from others. Perhaps, in the midst of these countless exchanges, we are actually alone at home.

This happens involuntarily, as if the virtual community and the feeling of inclusion could truly dispel the deep darkness that physical isolation creates. We need human contact. Even though some studies show that we are almost as effective via Zoom as we are in person, and that the likes on our posts provide a little dopamine, it will never compare to meeting face-to-face.

What breaks solitude and isolation is not the number of messages or video calls we make each day, but the intimacy associated with physical proximity that awakens both chemically and psychologically phenomena that bring lasting satisfaction—memories that can nourish the days and weeks that follow.

While the virtual world, with forums in its early days, might have given the impression of not being alone, the following decades have shown that no generation, like ours, has felt as bad due to the virtual world and its lack of clarity.

We are intelligent beings, increasingly centered on technology, but we are not yet in an era where our nature has been completely erased by what modernism offers. Our primitive needs and strategies continue to guide our lives, no matter the rational and intellectual will we try to impose on ourselves.

We will only truly escape solitude through contact, attention, and sharing in the real world for many more decades, while our virtual world might have changed form or even disappeared in a few years…

solitude #sharing #connection #wellbeing #nature #technology

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

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Réflexions de Pank / Instantané #252 : L’illusion de la satbilité

Une réflexion sur l'illusion de stabilité qui imprègne nos systèmes de santé, financiers, informatiques et sociaux. Comment cette perception de solidité peut cacher une fragilité sous-jacente, prête à s'effondrer au moindre déséquilibre.

S’il y a une chose que je constate de plus en plus et qui devient récurrente dans mes échanges, c’est le fait que nous soyons dans une illusion de stabilité de nos systèmes. Que ce soit notre santé, des systèmes informatiques, la finance ou des groupes sociaux, j’ai l’impression que, si nous regardons de l’extérieur sans trop de connaissances, tout semble carré, mais qu’au moindre bug, tout peut s’effondrer.

On est vraiment sur cette idée d’équilibre, qui pourrait être la force maintenant les choses entre deux déséquilibres imminents. On peut avoir une petite blessure ou une maladie anodine dans un premier temps, mais notre corps peut ne pas parvenir à recouvrer son énergie pendant des jours. Nous avons vu avec Crowdstrike qu’une simple mise à jour mineure peut provoquer un blocage mondial des systèmes informatiques, ou que des organisations politiques peuvent exploser avec un simple élément dissonant.

Avec Dao, je trouvais que notre pays, la France, pouvait être considéré comme approximatif, avec cette espèce de philosophie de ‘tant que ça marche, pourquoi se prendre la tête’. Seulement, cela sous-entend qu’il faudrait quelque chose d’important avant de dysfonctionner, alors qu’en réalité, des choses imprévues et anodines mettent à mal toutes les structures. On le voit avec des animaux sur des chemins de fer qui bloquent des départs en vacances et impactent des centaines de milliers de personnes.

Alors, quand on a des problématiques comme l’écologie, nous aimons nous cacher derrière une stabilité des chiffres ou des estimations, et le pire, c’est qu’il est presque impossible de faire comprendre à la majorité d’entre nous que prendre un degré mondialement est un déséquilibre majeur.

Notre illusion de la stabilité met en avant plusieurs choses : notre fainéantise, les actions correctives qui ne se voient pas et qui ne semblent pas utiles vu que tout est encore stable, notre capacité de déni, tant que tout n’est pas écroulé, tout est encore stable, et notre illusion de toute-puissance, qui, comme la stabilité, montrera sa réalité lorsque le geste minimal que nous pensions « simplement » devoir faire, devient une énergie colossale que nous ne parvenons pas à appliquer.

Aujourd’hui, dans le quotidien comme dans la thérapie, je pars du principe que plus une situation, une personne ou une structure me semble stable, plus elle projette une illusion sur laquelle je ne dois pas me fier.

illusion #stabilité #équilibre #instabilité #inconnu #fragilité #chateaudecartes #problèmes

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #252: The Illusion of Stability

If there’s one thing I notice more and more frequently, and which keeps coming up in my conversations, it’s the fact that we live in an illusion of stability within our systems. Whether it’s our health, IT systems, finance, or social groups, I have the impression that, when viewed from the outside with limited knowledge, everything seems solid. But at the slightest glitch, everything could collapse.

We are truly dealing with the concept of balance, which could be the force that maintains things between two imminent imbalances. A small injury or a seemingly minor illness can initially appear trivial, but our body might not regain its energy for days. We saw with Crowdstrike that a simple minor update can cause a global IT system lockdown, or that political organizations can explode with a single dissonant element.

With Dao, I found that our country, France, could be seen as approximate, with this kind of philosophy of ‘as long as it works, why bother’. However, this implies that something important would be needed to trigger dysfunction, whereas in reality, unforeseen and trivial things undermine all structures. We see it with animals on railway tracks that block holiday departures and impact hundreds of thousands of people.

So, when we face issues like ecology, we like to hide behind stable figures or estimates, and the worst part is that getting most of us to understand that a one-degree global increase is a major imbalance is nearly impossible.

Our illusion of stability highlights several things: our laziness, the corrective actions that go unnoticed and seem unnecessary as long as everything appears stable, our capacity for denial, where as long as everything hasn’t collapsed, it’s still stable, and our illusion of omnipotence, which, like stability, will show its reality when the minimal gesture we thought we could ‘simply’ do requires a colossal energy that we cannot muster.

Today, in daily life as well as in therapy, I operate on the principle that the more a situation, a person, or a structure seems stable, the more it projects an illusion that I must not trust.

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Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #251 : Se donner le droit d’avoir tort

Cet article explore la difficulté d’admettre ses erreurs et de se détacher d’un "self" idéalisé. Il souligne l'importance de rationaliser nos erreurs, de surmonter la susceptibilité, et de centrer ce travail sur notre développement personnel. L’auteur encourage à reconnaître que nous avons parfois tort et à voir cela comme une opportunité de croissance.

Il est difficile pour chacun d’entre nous de se dire que nous n’avons pas raison. Et même quand nous ne sommes pas certains, voire que nous sommes à la limite de la mauvaise foi, nous parvenons à ajouter des mots ou des petites phrases, comme des enfants qui gardent en tête que le dernier à parler a raison.

Du coup, cette sensation de ne pas être dans le bon, le juste, ou simplement d’être dans l’erreur peut perdurer pendant des années. Une situation qui nous confronte à notre incompétence, méconnaissance, ou inculture peut presque nous faire remettre en question notre statut.

Statut que nous pouvons assez facilement associer à un « self » idéalisé, c’est-à-dire une perception illusoire de ce que nous pensons être et que nous projetons au monde. Pourtant, il n’y a absolument aucun problème, rationnellement parlant, à ne pas avoir raison.

Nous ne sommes plus des enfants et prendre pour une humiliation un élément plus juste ou une perspective que nous n’avions pas pris en compte ne devrait pas éveiller nos émotions. Il se peut que nous pensions que “le monde” ne nous reconnaît plus (reconnaît en quoi, je ne sais pas) et que nous puissions peut-être être sujets au rejet.

Là encore, quand on est enfant, on se vanne facilement et on peut avoir l’impression d’être méprisé et rejeté, alors que 99,9 % du temps, c’est juste une quête de pouvoir de l’interlocuteur ou du groupe, qui prend son shoot de puissance puis passe à autre chose.

Revenir sur les faits, se dire que nous avons parfois raison, parfois tort, et plus amusant encore, que même si nous sommes certains d’avoir raison, nous pouvons facilement avoir tort dans un autre contexte, nous permet de relativiser. De plus, notre susceptibilité, qu’aujourd’hui on aime appeler « fragilité », devrait simplement être remise au centre de nos travaux personnels.

C’est amusant d’ailleurs de constater que le thème de la susceptibilité est quasiment absent des sessions d’accompagnement alors que, dans un monde qui développe à outrance le « self », nous sommes bien trop souvent susceptibles de mal prendre les remarques ou réflexions. Si, sans même travailler l’illusion de notre « self », nous ne prenions pas la mouche sur tout et admettions que nous ne sommes pas toujours dans le juste, beaucoup de personnes descendraient en pression.

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Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #251: Giving Yourself the Right to Be Wrong

It is difficult for each of us to admit that we might be wrong. Even when we are uncertain, or on the verge of bad faith, we manage to add words or little phrases, like children who believe that the last one to speak is always right.

As a result, this feeling of not being right, just, or simply being wrong can persist for years. A situation that confronts us with our incompetence, ignorance, or lack of culture can almost make us question our status.

This status can easily be associated with an idealized self, an illusory perception of what we think we are and project to the world. Yet, there is absolutely no rational problem in being wrong.

We are no longer children, and taking as an insult a more accurate perspective or a detail we hadn’t considered should not stir our emotions. We might think that “the world” no longer recognizes us (recognizes us in what, I don’t know) and that we might face rejection.

Again, as children, we easily tease each other and might feel scorned or rejected, when 99.9% of the time, it’s just a power play by the other person or group, who gets their boost of power and then moves on.

Reflecting on the fact that we are sometimes right, sometimes wrong, and, amusingly, even if we are certain we are right, we could be wrong in another context, allows us to put things into perspective. Additionally, our susceptibility, which today we like to call fragility, should simply be at the center of our personal work.

It’s interesting to note that the topic of susceptibility is almost absent from coaching sessions, even though in a world that overemphasizes the self, we are far too often susceptible to taking remarks or reflections badly. If, without even working on the illusion of our self, we stopped getting upset about everything and admitted that we might be wrong or that what we think isn’t right, many people would feel less pressure.

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Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #250 : Tout ne se passe pas avec notre tête

Cet article explore la complexité de l'application des plans d'action dans la vie quotidienne, en soulignant l'importance de prendre en compte nos émotions et sensations. Il montre comment la synergie entre les centres mental, émotionnel et sensoriel est cruciale pour atteindre nos objectifs de manière équilibrée et durable.

Comme je vous le proposais ce matin, nous nous retrouvons souvent, dans la création d’objectifs ou de processus, à élaborer un plan d’action. Même en utilisant des techniques que nous connaissons, comme le SCORE ou le PREM, ce plan nous semble possible à appliquer.

Cependant, les choses peuvent ne pas se dérouler comme prévu. Outre le fait que le monde et le quotidien peuvent nous apporter leur lot de surprises, il y a cette incertitude du monde externe qui va impacter notre monde intérieur.

En l’occurrence, ce qui semble facile à appliquer, un peu comme une recette, devient rapidement plus compliqué lorsqu’une émotion ou une sensation vient nous surprendre. Prenons l’exemple du rééquilibrage alimentaire : suite aux rendez-vous avec les spécialistes, cela semble des plus simples. Pourtant, certains jours, des frustrations, des émotions mal gérées de la journée, ainsi que peut-être des tensions physiques ou des pulsions, viennent compliquer ce que le mental et le programme avaient prévu.

Si le mental est très bon pour planifier et prévoir, il est beaucoup moins doué lorsqu’il doit s’opposer ou réorienter ce qui vient des tripes ou des émotions. Dès lors, un premier dérapage peut survenir, que le mental va tenter de rationaliser pour se dire que ce n’est pas trop grave et qu’il suffira simplement de suivre le plan initial le lendemain.

Seulement voilà, tant que nous ne prenons pas suffisamment en compte nos émotions et nos sensations, et particulièrement notre capacité à les gérer, il est possible que nous ne puissions jamais atteindre les idées mentalisées.

Il existe naturellement des personnes plus rationnelles qui auront plus de facilité, mais attention à l’illusion de la non-implication des émotions et des sensations. Cette illusion pourrait entraîner une lutte interne et donc une perte d’énergie, ce qui éloigne de l’objectif à atteindre.

Nous devons travailler avec nos trois centres (mental, émotionnel, et sensoriel) pour trouver un équilibre et une juste utilisation de ce que nous sommes, avec la conscience de ce que nous ne serons jamais. Ainsi, il ne faut pas projeter et mentaliser des choses que nous ne pourrons jamais appliquer.

#centres #émotion #mental #sensation #synergie #conscience

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #250: Not Everything Happens in Our Head

As I suggested this morning, we often find ourselves, in the creation of goals or processes, crafting an action plan. Even when using techniques we know, like SCORE or PREM, this plan seems feasible.

However, things may not go as planned. Beyond the fact that the world and everyday life can bring their share of surprises, there is this uncertainty in the external world that will impact our inner world.

Indeed, what seems easy to apply, much like a recipe, quickly becomes more complicated when an emotion or sensation catches us off guard. Let’s take the example of dietary rebalancing: after consultations with specialists, it seems very simple. Yet, some days, frustrations, poorly managed emotions from the day, and perhaps physical tensions or urges will complicate what the mind and the plan had anticipated.

While the mind is very good at planning and forecasting, it is much less skilled when it has to oppose or redirect what comes from the gut or emotions. A first slip-up can occur, which the mind will try to rationalize by telling itself that it’s not too serious and that it will suffice to follow the original plan the next day.

But here’s the thing: as long as we do not sufficiently take into account our emotions and sensations, and particularly our ability to manage them, we may never achieve our mentalized ideas.

There are naturally more rational people who will have more ease, but beware of the illusion of the non-involvement of emotions and sensations. This illusion could lead to an internal struggle and thus a loss of energy, which moves us further away from the goal to be achieved.

We need to work with our three centers (mental, emotional, and sensory) to find balance and a proper use of who we are, with the awareness of what we will never be. Thus, we should not project and mentalize things that we will never be able to apply.

#centers #emotion #mind #sensation #synergy #awareness

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

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Réflexions de Pank / Instantané #248 : Le monde de l’hallucination hypnotique

Nous hallucinons tous de différentes façons. Avoir cette sensation que quelqu’un nous appelle, que notre téléphone sonne ou vibre. Nous pouvons être certains de voir quelque chose qui n’existe pas quelques secondes après ou, inversement, nous ne sommes pas capables de voir les clés qui se trouvent devant nous.

Nous avons des bugs dans le cerveau et, puisque c’est une chose qui arrive, tant que cela n’est pas pathologique, autant l’exploiter. Dans l’hypnose, nous savons qu’à partir du niveau somnambulique, il est possible d’halluciner. Dans ma définition de l’hallucination, je garde l’idée que l’imagination supplante le réel commun.

Et comme l’hypnose a pour objectif de nous faire focaliser sur une idée, une suggestion, nous pouvons réduire notre attention périphérique pour ne laisser que l’élément que nous développons prendre place dans nos perceptions. Comme je vous le proposais ce matin avec l’exemple de l’hallucination du citron, nous pouvons avoir automatiquement une réponse physiologique.

Cette capacité à se couper du réel et à vivre des phénomènes hallucinatoires qui peuvent modifier notre chimie et, par conséquent, notre perception des choses, est particulièrement utile dans l’hypnose complémentaire au médical.

Tout le monde est capable d’halluciner et donc de modifier l’information du “réel” vers sa perception subjective. Cela peut offrir une option pour diminuer les sensations des personnes malades, qui ont une problématique avec les odeurs, les goûts, mais aussi concernant les sons.

Comme il est déjà possible de moduler la perception de la douleur, nous avons, avec une certaine stabilité de transe (en général le somnambulique), un ensemble de possibilités pour accompagner et rendre autonomes, par l’auto-hypnose, les consultants qui vivent des maladies.

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Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

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Pank

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Reflections of Pank / Snapshot #248: The World of Hypnotic Hallucination

We all hallucinate in different ways. That sensation of someone calling us, our phone ringing or vibrating. We can be certain of seeing something that doesn’t exist a few seconds later, or conversely, we fail to see the keys right in front of us.

Our brains have bugs, and since this happens, as long as it’s not pathological, we might as well exploit it. In hypnosis, we know that from the somnambulistic level, it’s possible to hallucinate. In my definition of hallucination, I maintain the idea that imagination supplants common reality.

And since hypnosis aims to focus us on an idea, a suggestion, we can reduce our peripheral attention to let only the element we are developing take place in our perceptions. As I suggested this morning with the example of the lemon hallucination, we can automatically have a physiological response.

This ability to cut off from reality and experience hallucinatory phenomena that can alter our chemistry and thus our perception of things is particularly useful in complementary medical hypnosis.

Everyone is capable of hallucinating and therefore of altering information from the “real” to their subjective perception. This can offer an option to diminish sensations for people who are ill, have issues with smells, tastes, and even sounds.

Since it’s already possible to modulate the perception of pain, we have, with a certain stability of trance (generally somnambulistic), a set of possibilities to support and make autonomous through self-hypnosis, those living with illnesses.

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Take what is good and right for you.

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Pank

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