Réflexions martiales d’un Hypnofighter #416 : L’impact des frappes en marteau

S’il y a une percussion que nous retrouvons de manière assez spécifique dans les styles d’Asie du Sud-Est, ce sont les frappes de poing en marteau. Bien sûr, cette technique, comme de nombreuses autres, existe dans le patrimoine des styles japonais ou chinois, mais n’y est pas du tout utilisée.

J’étudie les cours en ligne des Diaz en Kajukenbo et, comme dans beaucoup d’écoles de Kenpo américain, de Kali ou de Silat, il y a constamment des frappes en marteau. Techniquement, pour tout ce qui est du combat rapproché, il n’y a que des bénéfices, et le premier est de ne pas pouvoir se blesser. En plus d’offrir des angles de frappe variés.

Certes, il n’y aura pas un impact aussi puissant qu’un jab ou un cross, mais la possibilité d’enchaîner plusieurs frappes, de saisir et de lier facilement aux coudes est très intéressante. De mémoire, j’avais vu en Muay Boran et en Krabi Krabong des phases qui s’en rapprochent. On peut se demander ce que cela donne face à un style de boxe plus classique.

Pour l’utiliser souvent en sparring de MMA, toujours à courte distance ou en clinch, et bien sûr pendant le ground and pound (GNP), il y a un impact certain. D’ailleurs, c’est interdit dans beaucoup de boxes, car moins « protégé » par les gants.

Pour finir sur un aspect plus traditionnel, c’est aussi un outil d’attaque mais aussi de blocage, voire de gunting intéressant en transition. On peut suspecter l’utilisation de ces frappes par l’habitude de frapper avec des bâtons, voire des manchettes.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,
Pank
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Martial Reflections of a Hypnofighter #416: The Impact of Hammer Strikes

If there is one percussion that we find quite specifically in Southeast Asian styles, it’s the hammer fist strikes. Of course, this technique, like many others, exists in the heritage of Japanese or Chinese styles, but is not used at all.

I am studying the online courses of the Diaz in Kajukenbo and, as in many American Kenpo, Kali, or Silat schools, there are constantly hammer strikes. Technically, for everything related to close combat, there are only benefits, and the first is not being able to injure yourself. In addition to offering varied striking angles.

Certainly, there won’t be an impact as powerful as a jab or a cross, but the possibility of chaining several strikes, grabbing, and easily linking to elbows is very interesting. From memory, I had seen phases in Muay Boran and Krabi Krabong that are similar. One might wonder what this looks like against a more classic boxing style.

I often use it in MMA sparring, always at close range or in the clinch, and of course during ground and pound (GNP), where it has a certain impact. Besides, it’s forbidden in many boxing styles because it’s less « protected » by the gloves.

To conclude on a more traditional aspect, it is also a tool for attack but also for blocking, or even gunting, which is interesting in transition. One can suspect the use of these strikes comes from the habit of striking with sticks, or even cuff strikes.

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Pank
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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #283 : S’interroger sur nos critiques

J’aime regarder des tutoriels ou des vidéos diverses sur les réseaux sociaux. Il y en a pour tous les goûts, chacun cherchant à partager sa passion pour un style ou une école. Si on met de côté la volonté de certains de faire du buzz ou de monétiser à tout prix, on est souvent dans une démarche de transmission de techniques ou de philosophie.

Tous les niveaux et tous les discours sont représentés, témoignant de la diversité dans la voie martiale. Ce qui revient fréquemment – et pas seulement dans les arts martiaux – c’est la virulence des commentaires. Les auteurs doivent parfois aller jusqu’à justifier leur grade, prouvant qu’ils sont bien ceintures noires ou plus.

On peut ne pas adhérer à certains systèmes techniques, et je suis moi-même critique. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles je participe à des séminaires ou que j’échange au dojo avec d’autres pratiquants.

Souvent, c’est parce que nous ne partageons ni l’attente ni la philosophie du système que nous observons. Mon objectif de combat repose sur une notion d’efficacité testable, d’où mon intérêt pour le BJJ, la Luta et le MMA.

Ce qui est présenté dans des contextes « hypothétiques » de défense personnelle m’amène à spéculer sur mes compétences en situation réelle. Pourtant, si l’on accepte un cadre différent, il n’y a pas de problème à répéter des logiques de self-défense.

Ainsi, nous en arrivons à critiquer un style ou un vidéaste, un peu comme si, en tant que basketteurs, nous jugions des handballeurs sans considérer leurs règles mais en restant focalisés sur notre propre dribble.

Aller à la rencontre de ces disciplines avec un esprit ouvert, même si nous ne ressortons pas « convaincus », nous permet de découvrir, d’échanger et de prendre en compte une autre perspective.

artsmartiaux #pratique #partage #combat

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Be one,
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Martial Reflections of a Hypno-Fighter #283: Questioning Our Criticisms

I enjoy watching tutorials or various videos on social media. There’s something for everyone, each person striving to share their passion for a style or school. Setting aside those aiming solely for clicks or monetization, we often see a genuine desire to share techniques or philosophy.

All levels and viewpoints are represented, reflecting the diversity within the martial path. What frequently appears – and not just in martial arts – is the harshness of the comments. Creators often find themselves justifying their rank, proving that they are indeed black belts or more.

We might not resonate with certain technical systems, and I am critical myself. This is, in fact, one of the reasons I attend seminars and exchange with other practitioners in the dojo.

Often, it’s because we don’t share the expectations or philosophy of the system we encounter. My combat objective is rooted in testable effectiveness, which is why I practice BJJ, Luta, and MMA.

The hypothetical contexts in self-defense sometimes lead me to speculate on my own competence in a real-life scenario. However, if we accept a different framework, there’s no issue in practicing a self-defense logic.

So, we find ourselves critiquing a style or a videographer, much like a basketball player might judge a handball player, ignoring their rules and focusing solely on dribbling.

Approaching these disciplines with an open mind, even if we don’t leave « convinced, » allows us to discover, exchange, and consider another perspective.

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Be one,
Pank
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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #84 : Quand il s’agit de vraiment se battre

J’écoutais un podcast sur Gong avec la Fine équipe qui parlaient du fait qu’il est quasiment impossible de se préparer à ce qui pourrait se passer pendant une agression. Je suis assez d’accord avec ce que Cyrille et Daniel disent, quand il s’agit de combattre, nous ne savons jamais réellement comment nous allons pouvoir réagir.

Il est difficile de recréer des conditions qui peuvent se rapprocher de la phase de stress que nous pouvons vivre lorsque quelqu’un souhaite nous blesser voire même nous attaquer. Nous entrons dans un mélange de tremblements, de peurs, de stimulations, de colère et de multiples sensations qui ne sont pas facilement digérables.

Vous l’avez certainement déjà vécu lorsque vous avez été impliqué dans un accident assez violent, un imprévu qui vous met dans un état extrêmement intense de stress. À ce moment, nous pouvons être préparés à beaucoup de choses, mais la chimie de notre corps peut avoir d’autres intentions.

Si nous ne pouvons pas arriver à recréer ce type de contexte, nous pouvons toujours nous en approcher. Et ce qui se rapproche le plus d’un affrontement de rue est le combat ritualisé, celui que nous pratiquons en compétition, avec un adversaire qui, dans un cadre « confortable », veut nous mettre en difficulté.

Bien sûr, tout est différent de ce qui se passe dans le cadre urbain. Nous sommes échauffés, nous connaissons le début et la durée possible du combat, nous savons qu’il n’y a pas d’armes ni même de groupe qui peuvent entrer en jeu. Nous sommes donc potentiellement prêts à ce moment-là, même si nous ne pouvons pas assurer que nous pourrons nous exprimer pleinement.

Il est d’ailleurs fréquent que les premières secondes ne soient pas faciles pour donner le meilleur de nous-mêmes. Nous avons la sensation d’être lents, d’être moins performants qu’à l’entraînement. Imaginez si un jour où nous avons pu nous conditionner et nous préparer, nous ne sommes pas au top, que se passe-t-il quand nous ne sommes pas du tout connectés à la violence qui peut surgir sans que nous nous y attendions.

Nous pouvons sentir que nous n’avons pas les bons gestes, voire même que nous ne bougeons pas le moins du monde. Ce n’est rien d’autre qu’une phase de Freeze. Le pire, c’est que même si des dizaines de fois vous avez été très réactifs, il est possible que la prochaine fois, vous ne le soyez pas.

C’est comme les jours où nous ne le ressentons pas pendant une compétition. Seulement dans un sport, au pire, ça pique un peu, mais dans la rue, cela peut avoir des conséquences assez compliquées à gérer. Entre les blessures graves et les divers traumatismes physiques et psychiques, que ce soit pour nous ou pour les personnes qui auront été attaquées.

Les cours qui souhaitent enseigner la self-défense ne pourront travailler que quelques facettes de ce qu’est la réalité d’une agression. Plus ils parviendront à entraîner dans des conditions stressantes, plus il pourra potentiellement y avoir des réponses. Cela passera par une phase de combat proche de la compétition, avec des inconnus qui souhaitent vraiment en découdre.

Cette facette de la self-défense doit être sérieusement considérée dans nos styles, et ce qui est raconté pendant ces séquences doit être pris avec du recul et bien encadré par rapport à la gestion du stress.

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous,

Be One 

Pank

#Selfdefense #stress #pattern #automatisme #traumatisme #fight #flight #freeze

Réflexions martiales d’un Hypnofighter #40 : Se défendre, mais à quel prix ?

Je suis toujours étonné de nos lois concernant la défense personnelle. Vous imaginez que si on vous agresse et que vous tapez le premier, vous allez être l’agresseur. Certains cas vont plus loin : il faut attendre une première frappe, voire que l’agresseur sorte une lame, pour que nous puissions nous défendre.

Nous savons que plus nous sommes dans la réaction plutôt que dans l’anticipation, plus nous risquons d’être blessés. C’est d’ailleurs l’un des éléments les plus compliqués : savoir quand est-ce que je commence à me défendre. Est-ce que je dois attendre sa frappe ? Est-ce que je dois attendre une certaine proximité ? Est-ce que je dois attendre un contact ? Est-ce que l’attitude agressive suffit ? Est-ce qu’une poussée est la limite pour répondre par un coup dans les parties ou un takedown ?

Nous nous retrouvons dans des situations contradictoires. Nous nous faisons agresser et en plus, on doit « rester dans la proportion ». Comme si nos émotions étaient proportionnelles à cet instant-là ? Imaginez que si vous fracassez votre agresseur, il se peut que vous soyez jugé et que ce dernier devienne le plaignant !
Il y a une différence entre se faire justice soi-même et simplement gérer au mieux une situation dans laquelle notre capacité cognitive est dans un tunnel et que notre corps est en mode survie. J’avais fait un podcast avec Jimmy Huvet où nous parlions de toutes ces difficultés physiologiques et psychologiques lors d’une agression. Jim est 5e Dan en Krav Maga, un ancien combattant MMA et ceinture marron de Luta Livre. Ce qui me plaît dans sa vision de la self-défense, c’est que son éducation de psychologue offre une perspective réelle sur les possibilités lors des phases de combat.

Il est difficile pour une victime de se retrouver dans cette situation, et même si son caractère et/ou son éducation martiale lui permettent de gérer l’agresseur, il est également victime d’un système qui ne la protège pas. Nous le savons, nos forces de l’ordre ne peuvent pas être partout (et heureusement), mais il peut y avoir cette sensation d’abandon. En effet, nous nous retrouvons non protégés, nous nous sentons en danger, nous parvenons tant bien que mal à nous en sortir parfois avec des excès, voire avec des comportements illégaux (par exemple, avec un couteau ou une matraque), et nous risquons d’être à nouveau victimes.

Le système républicain a un contrat de protection et de justice envers ses citoyens, et il est difficile pour ces derniers de se retrouver sans ce filet de secours, mais le pire est d’être poursuivi pour avoir commis un acte qui n’aurait pas dû avoir lieu au yeux de la loi. Il y a quelques jours, un homme qui avait pris en flagrant délit des jeunes cambrioleurs chez lui, en présence de sa femme et de son enfant, s’est retrouvé au poste pour séquestration d’un des voleurs qu’il avait maîtrisé en attendant la police (il est possible que les faits soient un peu différents que ce que le témoignage rapporte).

Il y a une pression à gérer lorsque nous sommes confrontés à des phases d’agression, et même si beaucoup reste dans le rituel avec quelques bousculades, d’autres situations vont beaucoup plus loin. Beaucoup de ce que nous enseignons dans les cours est déjà complètement illégal. Nous pouvons parler de survie, mais causer la perte d’un œil ou briser des genoux, voire, nous les grapplers, endormir un individu jusqu’à ce qu’il perde connaissance devant tout le monde, risque de nous coûter cher.

Quelle est votre philosophie dans les combats de rue ? Explosion de violence ? Gestion du conflit ? Quelques frappes ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

#selfdefense #agression #racalutabjj #asile #jiujitsu #bjj #blackbelt #lutalivre #nopainhappiness #whitebeltitude #mma #karate

Réflexions martiales d’un Hypnofighter #26 : Enseigner la self-defense à des débutants

Cela faisait longtemps que je n’avais pas partagé un atelier axé sur la self-defense avec des néophytes. Dans le cadre d’une
cagnotte pour un trek dans le désert, la femme d’un de mes élèves a demandé si je pouvais proposer un cours en contrepartie.

J’ai eu une dizaine de femmes qui souhaitaient découvrir la self-defense. Parmi elles, deux avaient déjà été agressées, selon un modèle de saisie. Nous savons que les agressions d’hommes envers des femmes sont différentes de celles entre hommes. Les
rituels et les tentatives de prise de pouvoir ne se manifestent pas de la même manière.

J’ai donc choisi de travailler sur des techniques de grappling en associant des éléments de Kali et de Silat. La première chose marquante a été de constater à quel point le contact physique était difficile pour des personnes qui n’avaient pas l’habitude de saisir ou de se coller. Sans parler des « frappes » qui, entre la peur de faire mal et le manque de coordination, ressemblaient davantage à des attaques d’enfants qu’à celles d’adultes.
La défense personnelle se veut un processus simple dont l’objectif principal est de rentrer chez soi sans la moindre blessure.

La possibilité de s’échapper est primordiale, car dans la plupart des cas, il ne s’agit pas de combats pour survivre, mais plutôt d’actions visant à fuir.

Au début, les apprenantes avaient du mal à gérer les angles pour se libérer, mais peu à peu, elles ont automatisé leur démarche pour prendre conscience des possibilités d’évasion. Les questions fusaient sur les différentes situations, les gabarits potentiels des agresseurs, la manière de frapper les parties sensibles, etc. Cependant, lorsque je suis passé d’un style plus axé sur le jiujitsu,
pour gérer les prises et éviter l’immobilisation, à une forme plus agressive incluant des frappes, j’ai remarqué le malaise des
participantes.
Donner des coups ou frapper dans les yeux, les parties sensibles, etc., sont des choses qui ne sont pas du tout naturelles. La
simple idée de toucher la tête ou d’utiliser le « schreiding » (placer les mains sur le visage) les bloquait.
Bien sûr, nous n’étions pas dans un contexte où les personnes étaient davantage intéressées par ce type d’activité. Il ne semblait
pas y avoir une crainte particulière liée à une agression. Nous nous retrouvions plus avec des étudiantes qui se demandaient
quand cela allait se terminer plutôt que d’être réellement passionnées par le cours.
Cela m’a fait faire un parallèle avec mes élèves lors des entraînements, qui s’inscrivent initialement pour pratiquer le jiujitsu et la
lutte, et se retrouvent à devoir gérer des frappes, voire les donner eux-mêmes. Cette approche est assez malaisante pour
beaucoup de pratiquants du grappling. Je réalise qu’en plus du fait que ce n’était pas leur motivation initiale, beaucoup ont du
mal à frapper naturellement. Cela peut expliquer pourquoi de nombreuses personnes se figent lors d’agressions violentes avec
des coups puissants.
Il existe des instincts différents dans les sports de combat : les frappeurs sont souvent assez nerveux, tandis que les grapplers
sont davantage dans une notion de contrôle. Dans la rue, et encore plus avec des débutants, ce qui peut ressortir est ce qui est
naturel pour nous. Certains voudront faire mal à leur agresseur, tandis que d’autres chercheront rapidement à neutraliser la
situation avec le moins de violence possible.
La forme de défense que nous proposons à nos élèves doit correspondre à leurs instincts, sachant que lors de situations de stress, ce qui ressort est ce qui correspond à notre nature. Ce moment de partage m’a rappelé que même si beaucoup veulent apprendre à se défendre, beaucoup risquent instinctivement de se retrouver dans l’incapacité d’initier rapidement une défense ou une contre-attaque, et de vivre une gestion difficile du conflit.

Et vous, vous sentez-vous davantage frappeur ou grappler ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

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#nopainhappiness #whitebeltitude #mma #karate

Hypnosophie#606 : L’importance des Rituels pour limiter l’action du Fight Flight

Hypnosophie#606 : L’importance des Rituels pour limiter l’action du Fight Flight

Une réflexion sur les rituels dans la défense urbaine. Je vous invite à aller sur le profil Krav Maga le Lab de Jimmy Uv / Kravmaga-Le Lab qui partage plein de réflexions psychologiques passionnantes sur la défense personnelle.

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