Réflexions martiales d’un Hypnofighter #414 : Les blessures graves des combats

L'auteur, Pank, examine la violence des sports de combat professionnels, souvent ignorée par le public, qui réclame toujours plus d'action. Il met en lumière les risques réels, comme les blessures graves, les chocs cérébraux et les conséquences à long terme pour la santé des athlètes, parfois amplifiés par le dopage. Il aborde également la psychologie du combattant, qui entre dans un état de déni pour faire face aux dangers, et le rôle crucial des coachs pour sensibiliser leurs athlètes aux risques.

Les combats professionnels en plein contact peuvent être un spectacle passionnant à regarder, car nous savons que les athlètes sont prêts, capables de se donner corps et âme. Il est parfois étonnant de constater à quel point de nombreux spectateurs n’ont aucune conscience de la violence.

Ils veulent toujours plus d’action, ce qui entraîne des blessures et des coupures. Ils ne cessent de crier quand il n’y a pas assez d’action et exultent lorsqu’un corps inconscient s’effondre au sol. Les athlètes risquent réellement leur vie dans l’arène, et il peut y avoir non seulement la mort, mais aussi toutes ces maladies et problèmes qui pourront poursuivre ces combattants, qui n’ont parfois qu’une vingtaine d’années.

Il y a de plus en plus de pratiquants de haut niveau, et de plus en plus de techniques de dopage qui font que certains encaissent mieux et donnent des coups qui ne sont pas « humains ». On pourrait se dire que tout le monde se dope, donc que cela s’équilibre, mais il y a peu de choses qui ont permis jusqu’à présent d’éviter les chocs et les hématomes au cerveau.

Prendre conscience que ces deux boxeurs s’affrontent avec la possibilité de ne pas pouvoir vivre correctement juste après ou pour les années à venir peut en refroidir beaucoup. Et pourtant, quand nous sommes nous-mêmes sur ces rings ou dans ces cages, nous n’y pensons pas. Nous entrons dans une forme de déni qui nous permet de nous focaliser sur l’instant présent et de vivre un moment intense.

Mettre des mois à récupérer ses mouvements à cause de la casse ou des arrachements est une option que nous ne souhaitons pas envisager. Cela nous pousse à nous faire suffisamment confiance pour monter une fois de plus et affronter encore un adversaire.

En tant que coachs, nous devons aussi rappeler cette réalité à nos combattants de plein contact : même s’ils sont ludiques, les sports de combat restent des sports à risque.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

 Martial Reflections of a Hypnofighter #414: The Serious Injuries of Fighting

Full-contact professional fighting can be an exciting spectacle to watch because we know the athletes are prepared and capable of giving their all, both physically and psychologically. It is sometimes astonishing to see how many spectators are completely unaware of the violence.

They always want more action, which leads to injuries and cuts. They never stop shouting when there isn’t enough action and exult when an unconscious body falls to the ground. Athletes genuinely risk their lives in the arena, and there can be not only death but also all the diseases and problems that can haunt these fighters, who are sometimes only in their twenties.

There are more and more high-level practitioners, and also more and more doping techniques that allow some to withstand blows better and deliver « inhuman » punches. We might think that everyone dopes, so it balances out, but there is little that has so far been able to prevent shocks and hematomas to the brain.

Realizing that these two boxers are fighting with the possibility of not being able to live a normal life immediately afterward or for years to come can put a lot of people off. And yet, when we are on those rings or in those cages ourselves, we don’t think about it. We enter a form of denial that allows us to focus on the moment and live an intense experience.

Taking months to recover movement due to broken bones or tears is an option we do not want to consider. This leads us to trust ourselves enough to step up once more and face an opponent again.

As coaches, we must also remind our full-contact fighters of this reality: even though they are fun, combat sports remain high-risk sports.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #414 : L’anneau gastrique virtuel : une approche hypnotique pour la gestion du poids

Cet article explore l'anneau gastrique virtuel comme outil hypnotique pour la gestion du poids. Il souligne l'importance de l'auto-hypnose pour personnaliser l'approche, évaluer l'impact des émotions sur l'alimentation et rétablir une relation saine avec la nourriture. L'objectif est de définir un cadre subconscient pour une alimentation équilibrée et consciente, complémentaire à l'avis d'un nutritionniste, visant une meilleure santé physique et mentale à long terme.

Il existe un nombre infini de techniques, de stratégies et de suggestions qui peuvent être utilisées en hypnose. Pour la gestion du poids, nous en connaissons de nombreuses qui peuvent donner un coup de pouce aux consultants, et d’autres qui ne leur apportent pas grand-chose. L’anneau gastrique virtuel est l’un de ces outils.

Ce qui est intéressant avec la pose de l’anneau, c’est qu’il devient un outil personnalisé pour chaque personne qui va l’utiliser. Comme beaucoup des techniques partagées en hypnose, celle-ci implique un travail fréquent d’auto-hypnose, pour maintenir le contact avec l’outil, pour faire le bilan de sa journée alimentaire, mais aussi pour évaluer l’impact des circonstances et des émotions. Cela permet de saisir comment ces différents aspects ont pu influencer sa relation à l’alimentation.

Cette relation doit être rééquilibrée, la pose de l’anneau ne se substituant en rien à la consultation d’un nutritionniste qualifié. Ce qui est soutenu par l’anneau, c’est la relation avec l’aliment, avec la satiété, et possiblement avec les pulsions. L’objectif de l’hypnose et de cet outil est d’offrir la fin d’un rapport complexé vis-à-vis de la nourriture.

Oser se dire que manger est bien et qu’on peut aimer ou avoir faim sans pour autant déclencher des pensées limitantes du type : « oui, mais si je mange, je vais grossir » ou « est-ce que je saurais m’arrêter… ».

L’anneau, c’est accepter de mettre un cadre, une limite que le subconscient rappelle en douceur, une quantité nécessaire, sans les parasitages émotionnels, sociaux ou culturels.

Activer un nouvel ancrage (par exemple, pouce-index) permet de se dire qu’on se fixe un cadre, qu’on se concentre sur une alimentation optimale, mais aussi avec plaisir, pour s’orienter et surtout maintenir une bonne santé physique et mentale à long terme.

Un programme MP3 d’hypnose gratuit est disponible : https://hno-mp3-hypnose.com/hypnose-et-anneau-gastrique-virtuel-systeme-bagh/

Prenez ce qui est juste et bon pour vous.

Be One

Pank

Pank’s Reflections / Snapshot #414: The Virtual Gastric Band: A Hypnotic Approach to Weight Management

There are an infinite number of techniques, strategies, and suggestions that can be used in hypnosis. For weight management, we know many that can give consultants a boost, and others that do not bring much benefit. The virtual gastric band is one of these tools.

What’s interesting about the virtual band placement is that it becomes a personalized tool for each person who uses it. Like many techniques shared in hypnosis, this one involves frequent self-hypnosis work, to maintain contact with the tool, to review one’s daily food intake, and also to evaluate the impact of circumstances and emotions. This helps to understand how these different aspects may have influenced one’s relationship with food.

This relationship must be rebalanced; the virtual band placement in no way replaces consulting a qualified nutritionist. What the band supports is the relationship with food, with satiety, and possibly with cravings. The goal of hypnosis and this tool is to offer an end to a complex relationship with food.

Daring to tell oneself that eating is good and that one can enjoy or be hungry without triggering limiting thoughts like: « yes, but if I eat, I’ll gain weight » or « will I be able to stop… ».

The band is about accepting to set a framework, a limit that the subconscious gently reminds us of, a necessary quantity, without emotional, social, or cultural interference.

Activating a new anchor (for example, thumb-index finger) allows one to tell oneself that a framework is being set, that one is focusing on optimal eating, but also with pleasure, to guide oneself and, above all, maintain good physical and mental health in the long term.

A free hypnosis MP3 program is available: https://hno-mp3-hypnose.com/hypnose-et-anneau-gastrique-virtuel-systeme-bagh/

Take what is right and good for you.

Be One

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #385 : Dopage, encore et toujours

Cet article explore la prévalence du dopage dans les sports de combat, en se basant sur l'expérience de Kru Charlton dans le Muay Thai. Il met en lumière les substances utilisées, leurs effets sur les combattants, et les implications éthiques et physiques pour les athlètes, tant professionnels qu'amateurs.

En écoutant la Fine Equipe cette semaine, l’équipe, et surtout Charlton, a mis en avant son expérience des rings, autant en tant que combattant que de coach. Avec 20 ans passés dans les plus grands stadiums de Thaïlande, il a été témoin de ce qui se passe autour du Muay Thai.

Rappelez-vous, les athlètes thaïlandais gagnent leur vie avec la boxe, mais sont surtout les « chevaux » de compétition des camps d’entraînement et de la mafia/parieurs. Nous ne sommes pas dans le monde idéalisé que peuvent se faire les pratiquants qui partent un mois pour se préparer à un match ou pour des vacances sportives.

Vous savez que je suis de ceux qui pensent que 95 % des athlètes de haut niveau, et encore plus dans l’élite, sont chargés. Kru Charlton explique que, culturellement, les Nak Muay pouvaient consommer du Kratom, une feuille de coca que les personnes âgées dans les villages mâchaient, et que l’entraîneur donnait avant les combats pour un effet euphorisant.

Mais il y a pire : les métamphétamines comme le Yaba et l’Ice (Crystal Meth). Maintenant, mettons-nous dans le contexte du combat. Avez-vous déjà combattu des gars dopés ? En BJJ, comme en Muay, c’est normal, et l’effet est très particulier : les dopés sont solides et ont une force incroyable, en plus d’avoir un cardio en mode no limit. Mais admettons, on se fait parfois pulvériser et on tape.

Mais dans les boxes, taper un type qui ne bouge pas et qui continue à frapper comme une mule… La boxe, c’est du sérieux niveau trauma (idem en MMA), une frappe peut vraiment avoir des conséquences à court ou long terme pour l’athlète. Ce n’est pas parce que les dopés peuvent être battus, qu’il ne faut pas en avoir conscience, surtout quand on va combattre ou quand on fait tirer des athlètes.

Au-delà des performances des athlètes non dopés, il est essentiel de penser à long terme aux impacts de combattre de tels athlètes et d’y aller en connaissance de cause, c’est le principe du pro qui est prêt à cela. Pour les amateurs, c’est, à mes yeux, différent : beaucoup n’iront jamais vivre de la discipline et il faut les protéger, autant pour eux-mêmes qui pourraient consommer, que vis-à-vis des adversaires acceptés…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #385: Doping, Still and Always

Listening to the Fine Equipe this week, the team, and especially Charlton, highlighted his experience in the rings, both as a fighter and as a coach. With 20 years spent in the biggest stadiums in Thailand, he has witnessed what happens around Muay Thai.

Remember, Thai athletes make a living from boxing, but are mainly the competition « horses » of training camps and the mafia/bettors. We are not in the idealized world that practitioners may have who go for a month to prepare for a match or for sports holidays.

You know that I am one of those who think that 95% of high-level athletes, and even more in the elite, are loaded. Kru Charlton explains that, culturally, the Nak Muay could consume Kratom, a coca leaf that the elderly in the villages chewed, and that the coach gave before fights for a euphoric effect.

But there is worse: methamphetamines like Yaba and Ice (Crystal Meth). Now, let’s put ourselves in the context of the fight. Have you ever fought doped guys? In BJJ, as in Muay, it’s normal, and the effect is very particular: the doped are solid and have incredible strength, in addition to having a cardio in no-limit mode. But let’s admit, we sometimes get pulverized and we tap.

But in boxing, hitting a guy who doesn’t move and continues to hit like a mule… Boxing is serious trauma level (idem in MMA), a strike can really have short or long term consequences for the athlete. It’s not because the doped can be beaten that we shouldn’t be aware of it, especially when we are going to fight or when we are having athletes fight.

Beyond the performances of non-doped athletes, it is essential to think long term about the impacts of fighting such athletes and to go there knowingly, it’s the principle of the pro who is ready for that. For amateurs, it’s, in my eyes, different: many will never live off the discipline and it is necessary to protect them, both for themselves who could consume, and vis-à-vis the accepted opponents…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #360 : Le Trauma

L'article soulève les préoccupations concernant les traumatismes crâniens répétés dans les sports de contact, en particulier chez les athlètes amateurs. Il critique le manque de protection et de considération pour la santé des participants, illustré par l'exemple d'un jeune combattant de Sambo Combat. L'auteur questionne la motivation de la recherche de la victoire au détriment de la santé à long terme et appelle à une prise de conscience et à des mesures de protection plus efficaces.

Vous avez sûrement vu des extraits de l’interview de M. Chabal, un joueur de rugby mythique pour notre nation. Nous avons tous gardé de lui son regard et surtout ses plaquages phénoménaux. Nous aimons regarder des joueurs comme lui, comme nous aimons regarder des combattants qui donnent leur santé pour nous divertir.

Automatiquement, nous sommes obligés de penser à nos sports de contact et à nos jeunes athlètes qui, parfois même dans les compétitions amateurs, subissent de sévères traumatismes. Il y a quelques semaines, j’ai vu une compétition de Sambo Combat où un jeune athlète débutant a été mis KO à son premier match. Vous me direz que ce sont les risques du métier, oui, sauf que…

Il semble avoir disputé un second match… où il s’est fait soumettre. Vous devez être en train de réaliser la folie de cet athlète, mais pire à mes yeux, le manque de respect pour les participants de la part des organisateurs et de celui qui est là pour protéger son poulain… Mais ce n’est pas fini… On le fait combattre pour un 3e match… et là… KO…

Imaginez, en 6 heures, 2 KO avec perte de conscience… Là, je regarde Chandler en écrivant cet article (qui vient de se faire prendre le dos au R3) et lui aussi est connu pour sa « résilience » en combat et donc ses blessures. Mais revenons sur le fait de prendre des plaquages en match de rugby ou des KO en compétition de combat et d’y retourner…

Sommes-nous tellement orientés par le fait de vouloir gagner, de nourrir son histoire égotique personnelle et, pire, que ceux qui devraient être là pour nous permettre de progresser et nous protéger, nous laissent nous détruire ?

Les traumas sont étudiés, on le sait avec l’anglaise, avec le football américain, le rugby, on le sait avec la première génération de combattants de MMA, mais nous n’avons pas encore de réponses adaptées pour les amateurs pour leur éviter un futur potentiellement compliqué. Pour les pros, même si cela me dérange, je me dis que c’est un métier et que le travail manuel abîme dans toutes les professions… Mais pour des amateurs, simplement pour quelques victoires, coupes ou médailles, quel intérêt… si tu ne t’en souviens pas…

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

www.passioncombat.net

Martial Reflections of an Hypnofighter #360: Trauma

You’ve probably seen excerpts from the interview with Mr. Chabal, a legendary rugby player for our nation. We all remember him for his gaze and especially his phenomenal tackles. We love watching players like him, just as we love watching fighters who give their health to entertain us.

Automatically, we are forced to think about our contact sports and our young athletes who, sometimes even in amateur competitions, suffer severe trauma. A few weeks ago, I watched a Sambo Combat competition where a young beginner athlete was knocked out in his first match. You might say that these are the risks of the trade, yes, except that…

He seems to have competed in a second match… where he was submitted. You must be realizing the madness of this athlete, but worse in my eyes, the lack of respect for the participants on the part of the organizers and the person who is there to protect his protégé… But it’s not over… He is made to fight a third match… and then… KO…

Imagine, in 6 hours, 2 KOs with loss of consciousness… Now, I’m watching Chandler while writing this article (who just got his back taken in R3) and he is also known for his « resilience » in combat and therefore his injuries. But let’s get back to the fact of taking tackles in a rugby match or KOs in a combat competition and going back in…

Are we so driven by the desire to win, to feed our personal ego story, and worse, that those who should be there to allow us to progress and protect us, let us destroy ourselves?

Trauma is studied, we know it with boxing, with American football, rugby, we know it with the first generation of MMA fighters, but we don’t yet have adapted answers for amateurs to avoid a potentially complicated future. For the pros, even if it bothers me, I tell myself that it’s a job and that manual labor damages in all professions… But for amateurs, simply for a few victories, cups or medals, what’s the point… if you don’t remember it…

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #315 : Trouver un kiné et se faire suivre

et article souligne l'importance pour les pratiquants d'arts martiaux, en particulier ceux d'un certain âge, de consulter régulièrement un kinésithérapeute.  L'auteur met en garde contre les compensations que le corps met en place suite à des blessures et qui, à long terme, peuvent engendrer de nouvelles douleurs. Un suivi professionnel permet de corriger ces déséquilibres grâce à des exercices de récupération et de renforcement adaptés.

Nous pratiquons des disciplines qui usent le corps et nous cumulons souvent un ensemble de petits maux qui, avec les mois et les années, se résorbent naturellement. Seulement, il est possible que pendant cette période où nous continuons à nous entraîner, nous ayons mis en place des compensations dont nous ne prenons pas conscience.

Assez régulièrement, j’entends des personnes me dire qu’elles ne cessent d’enchaîner des problèmes, pas toujours handicapants, mais qui les ralentissent et surtout n’apportent pas de confort au quotidien. Il est possible que les éléments ayant subi une blessure n’aient pas été rééduqués correctement et que le corps vive sur l’intelligence de la compensation, mais qui « surcharge » une partie du corps. Cumulé à d’autres contraintes, cela sensibilise la zone.

C’est en partie pour cette raison que je conseille aux jeunes, et surtout aux moins jeunes qui, eux, vont écouter, d’avoir un suivi régulier avec un spécialiste, en l’occurrence un kinésithérapeute. Ce dernier peut facilement établir un programme pour les différents exercices de récupération/renforcement que vous pourrez facilement mettre en place en fin de cours ou chez vous.

Cela permet au moins de minimiser les cumuls qui deviennent contraignants avec le temps et qui diminuent le plaisir de la pratique, comme dans le quotidien.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,
Pank

Martial Reflections of a Hypnofighter #315: Finding a Physiotherapist and Getting Follow-up Care

We practice disciplines that wear down the body, and we often accumulate a number of minor ailments that, over the months and years, naturally resolve themselves. However, it is possible that during this period when we continue to train, we have put in place compensations that we are not aware of.

Quite regularly, I hear people tell me that they keep having problems, not always disabling, but which slow them down and above all do not bring comfort to everyday life. It is possible that the elements that have suffered an injury have not been properly rehabilitated and that the body lives on the intelligence of compensation, but which « overloads » a part of the body. Combined with other constraints, this sensitizes the area.

It is partly for this reason that I advise young people, and especially older people who will listen, to have regular follow-up with a specialist, in this case a physiotherapist. The latter can easily establish a program for the various recovery/strengthening exercises that you can easily put in place at the end of class or at home.

This makes it possible at least to minimize the accumulations that become restrictive over time and that reduce the pleasure of practice, as in everyday life.

Take what is good and right for you.

Be One,
Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #295 : Faire comprendre les erreurs des anciens

Cet article déconstruit les valeurs prétendues des générations précédentes dans les arts martiaux, montrant que les mythes du "guerrier" ont souvent conduit à des pratiques nuisibles. Aujourd’hui, il est essentiel de privilégier la santé et la durabilité pour les pratiquants modernes.

Nous sommes une génération qui a vu naître les arts martiaux modernes avec le MMA et le BJJ. Beaucoup d’entre nous viennent de styles traditionnels, nourris par les fantasmes relayés par les générations précédentes à travers des films et récits souvent embellis.

Ces récits ont façonné une illusion du « guerrier », un combattant idéalisé, qui ne connaîtra, espérons-le, jamais la guerre. En réalité, ce « guerrier » était souvent un compétiteur participant à des affrontements plus ou moins violents. Avec le temps, ces récits se sont amplifiés : on entend dire qu’en karaté « ça frappait dur à l’époque », que le Muay Thaï des années 90 est « la vraie génération », ou que les premiers combats de MMA étaient « sans aucune règle et clandestins ».

Mais que reste-t-il de tout cela ? Beaucoup de mythes et peu de réalités. Ce que les anciens ont transmis comme « valeurs » – aller au-delà de la douleur, ignorer les signaux du corps, revenir s’entraîner malgré des blessures ou encore passer des examens dans un état physique inadéquat – ne relève pas de la force ou de la sagesse, mais bien de l’ignorance et parfois de la bêtise. Ces comportements ont causé des blessures graves, des séquelles durables, et même des abandons.

Aujourd’hui, nous savons mieux. En tant qu’enseignants, nous avons vu les dégâts de ces pratiques : des blessures mal soignées, des rééducations bâclées, des entraînements absurdes et inefficaces. Ces pratiques ne servent ni l’athlète ni la discipline. Pourtant, malgré les retours d’expérience et les avertissements, les jeunes générations continuent de céder aux illusions véhiculées par les films, les séries ou les mythes d’un passé glorifié.

Nous devons leur rappeler que la voie martiale ne consiste pas à sacrifier son corps ou sa santé pour un idéal déformé. Les vraies valeurs sont celles qui permettent de progresser durablement, d’écouter son corps et de préserver son avenir.

blessure #récupération #attention #génération #expérience

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,
Pank
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Martial Reflections of a Hypnofighter #295: Understanding the Mistakes of Our Predecessors

We are a generation that witnessed the rise of modern martial arts with MMA and BJJ. Many of us come from traditional styles, shaped by fantasies passed down through older generations via films and often exaggerated stories.

These narratives built the illusion of the « warrior, » an idealized fighter who, we hope, will never face war. In reality, this « warrior » was often just a competitor in more or less violent matches. Over time, these stories grew into myths: in karate, « they hit hard back then »; in Muay Thai, « the 90s were the real golden era »; or in MMA, « early fights were no-rules and underground. »

But what remains of these tales? Mostly myths, far removed from reality. What older generations passed off as « values »—pushing beyond pain, ignoring bodily warnings, training despite injuries, or taking exams in poor physical condition—stemmed not from strength or wisdom but from ignorance and, at times, foolishness. These practices led to serious injuries, lasting consequences, and even abandonment of the sport.

Today, we know better. As instructors, we’ve seen the damage caused by these behaviors: untreated injuries, rushed rehabilitations, and absurd training methods that benefit neither the athlete nor the discipline. Yet, despite these lessons, younger generations still fall for the illusions portrayed in movies, series, and glorified myths of a bygone era.

We must remind them that the martial path is not about sacrificing one’s body or health for a distorted ideal. True values lie in sustainable progress, listening to one’s body, and preserving one’s future.

injury #recovery #awareness #generation #experience

Take only what is good and right for you.
Be One,
Pank
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