Réflexions de Pank / Instantané #43 : Penser à soi, vraiment.

Il arrive parfois que penser à soi-même soit perçu comme de l’égoïsme. Il y a une stigmatisation autour du fait de se préoccuper de soi. Cela conduit de nombreuses personnes à s’oublier, à se perdre dans les autres, dans le travail et dans mille et une actions qui les éloignent d’elles-mêmes.

Penser à soi et pour soi n’est pas aussi évident que cela. Il ne s’agit pas de vouloir être le centre du monde ou de montrer un narcissisme aux autres, mais simplement de retrouver sa place dans sa propre vie. La notion de « SA » vie est importante. Peu importe que vous aimiez des personnes ou que vous ayez l’impression de devoir vivre pour quelque chose de plus grand que vous. Ces moments où vous êtes présents, c’est votre vie. C’est un espace qui vous appartient, où vos choix et décisions sont importants. Vous êtes responsable du temps que vous consacrez aux autres, tout comme du temps que vous vous accordez.

Si donner, offrir et partager sans cesse ne pose pas de problème, continuez à le faire. Mais si à un moment donné vous ressentez un malaise, une saturation, une dissociation avec vous-même, il se peut que ces situations ne vous plaisent plus.

Nous pouvons toujours nous raconter des histoires en pensant que nous sommes tellement importants pour les autres que nous ne pouvons pas penser à nous-mêmes. Mais je vous rappelle un événement inéluctable : vous allez mourir, que ce soit aujourd’hui ou dans 60 ans, et les personnes continueront de vivre sans vous. Quand vous vous dites que vos amis, votre famille, vos enfants ne pourraient pas vivre sans vous, c’est faux. Nous le savons, la vie l’a montré. Tout le monde s’adapte sans nous. Ils s’adaptent à notre absence au travail, à notre manque d’attention dans leur vie.

Nous sommes des êtres qui s’adaptent, et de même, personne n’est indispensable dans notre vie, même si perdre un être cher est douloureux, difficile et entraîne des phases de douleur. Nous sommes programmés pour surmonter cela. Alors, si vous vous débarrassez de l’idée que vous êtes une nécessité pour les autres, que personne dans votre vie n’est plus important que vous, que se passe-t-il ?

Oubliez le fait d’être mère ou père, fils ou fille, frère ou sœur, ami ou camarade. Vous êtes vous-même, qui êtes-vous pour vous ? Quand avez-vous réellement de l’attention envers vous-même, comme vous le faites pour le travail ou pour aider et soutenir les autres ?

Beaucoup de personnes ne trouvent pas 5 minutes pour se connecter avec elles-mêmes. Je ne parle même pas d’être bienveillant et plein d’attention positive envers soi-même, juste d’entrer en communication, d’être attentif envers soi. Accordez-vous simplement du temps, un espace pour vous-même. Créez une bulle avec vous-même. On pourrait se demander pourquoi cela n’apporte pas forcément de bien-être. C’est vrai, cela peut parfois être très neutre, mais lorsque vous prendrez conscience de l’endroit où vous vivez, vous vous rendrez compte que peut-être vous vivez dans la saleté ou le désordre, des choses qui vous empêchent de vous ressourcer, d’être en phase et serein. Plus vous prenez conscience de vous-même, dans le bien et le mal, plus vous savez ce que vous pouvez mettre en place pour résoudre les problèmes ou les blocages afin de vivre une vie qui vous ressemble.

Accordez-vous du temps pour une rencontre, un rendez-vous, un dialogue avec vous-même. Prenez ces moments au quotidien, réapprenez à vous reconnaître, à vous redécouvrir. Vous découvrirez peut-être des envies, des désirs et des idées que vous avez réprimés pour le monde extérieur. Peut-être que vous recevrez moins de reconnaissance, mais vous découvrirez vos propres besoins. Et pas simplement des attentions de piètre qualité envers les autres, juste des gratifications pour vos efforts envers eux, sans autre chose de plus profond. Plus vous vous accordez du temps pour vous-même, plus vous vous attribuez de la valeur. Une valeur qui sera simple mais réelle, qui vous donnera le droit d’accepter que cette vie est la vôtre et que vous avez le pouvoir de la diriger selon ce qui vous semble le plus juste.

Sans tomber dans les excès, habituez-vous à vous centrer sur vous-mêmes dans votre vie. Vous verrez que vous serez plus qualitatif et plus apte à recevoir les choses sans les attendre.

Et vous, prenez-vous du temps pour vous ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One

Pank

#hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée 

Réflexions de Pank / Instantané #41 : Réactance aux sentiments d’injustice

La blessure de l’injustice est fréquente chez de nombreuses personnes, et malheureusement, l’injustice est une réalité indéniable. Que ce soit dans le monde du travail, personnel ou civil, il peut y avoir des situations plus ou moins injustes qui déclenchent des réactions difficiles à gérer.

Hier, nous avons assisté à un cas où un policier a tiré sur un jeune. Les médias et les politiciens exploitent souvent de tels événements pour promouvoir leur narration et semer des idées dans l’esprit des gens. Au-delà de ce jeu de pouvoir et d’influence, il y a un déclencheur de réactance. Brehm (1966) l’a défini comme une réaction défensive lorsque notre liberté, nos choix ou notre autonomie sont menacés. En d’autres termes, lorsque nous avons l’impression que nos options ou notre liberté sont restreintes, une énergie se forme pour retrouver cette liberté (Brehm, J.W. (1966). A Theory of Psychological Reactance. New York: Academic Press.)

Les quartiers et les personnes qui se soulèvent aujourd’hui peuvent être critiqués et jugés pour les comportements irresponsables et violents qui affectent des citoyens qui ne ressentent pas ce besoin de rétablir un « équilibre ». Néanmoins, ces réactions sont totalement cohérentes d’un point de vue psychologique.

Nous réagissons tous avec de la réactance face à des sujets et des libertés qui nous sont propres. Tyler, T.R., & Lind, E.A. (1992). ont montré que notre relation avec l’autorité et notre sensibilité envers certaines figures d’autorité peuvent influencer la réactance en cas de sentiment d’injustice. Il suffit de voir comment nous pouvons réagir lorsque nous sommes arrêtés par un agent de police pour une infraction routière, même si nous sommes en tort, comme un excès de vitesse, un dépassement de file ou un mauvais
stationnement. Nous pouvons rapidement monter en colère, car le policier devient une projection de toute la notion d’oppression et de diminution de notre liberté naturelle que nous considérons comme étant « nôtre ».

Il est donc facilement compréhensible que les jeunes ressentent cela, en plus de la propagation des émotions et des actes d’autres groupes. Revenons à la vidéo de ce matin, avec le concept des « 6 degrés de séparation », il est possible que nous connaissions tous de près ou de loin un proche de Nahel. Cette sensation de proximité, combinée à la projection en miroir (jeune, issu d’un quartier, peut-être impliqué dans de petites infractions), facilite l’identification.

Dans une autre étude, Jetten, J., Haslam, C., & Barlow, F.K. (2017), il a été démontré qu’il est assez facile d’engager un groupe dans une réactance collective lorsqu’il y a un sentiment d’injustice. L’engagement social est également valorisant sur le plan émotionnel (Chen, Y., Feeley, T.H., & Feng, C. (2017). Il y a certes une colère exprimée, mais aussi des messages sociaux mis en avant, plus ou moins intentionnellement par les acteurs.

Ces événements mettent en lumière un phénomène social que nous connaissons dans différents secteurs de la société. Ils attirent l’attention sur des questions liées à la police, mais aussi aux zones de violence, etc. La réactance collective, comme nous l’avons vu lors de la réforme des retraites, est une expression saine de l’humain. Cependant, étant donné que nous ne sommes pas tous affectés émotionnellement de la même manière, cela peut également créer une nouvelle réactance chez d’autres groupes. Les incendies et les destructions enlèvent la liberté et l’autonomie à ceux qui perdent le sommeil et peut-être des biens. Cette superposition de réactances peut soit trouver un ennemi commun, soit diviser les uns contre les autres, entraînant une intolérance croissante.

Il est également important de comprendre les processus impliqués lors des échanges et des débats, car ils peuvent être intégrés intellectuellement, mais ne pas être pleinement intégré sur le plan émotionnel. Cela peut entraîner une sorte de refoulement qui peut potentiellement faire basculer certaines personnes d’une opinion modérée vers des mots ou des actes extrémistes. Il est donc essentiel de prêter attention aux propos et aux réflexions des autres pendant ces périodes de tension, afin de ne pas se laisser influencer involontairement par les personnes qui nous entourent.

Sources :
• Brehm, J.W. (1966). A Theory of Psychological Reactance. New York: Academic Press.
• Tyler, T.R., & Lind, E.A. (1992). A relational model of authority in groups. Advances in Experimental Social Psychology, 25, 115-191.
• Jetten, J., Haslam, C., & Barlow, F.K. (2017). Bringing back the system: One group’s struggle with injustice stimulates commitment to collective action. British Journal of Social Psychology, 56(3), 544-558.
• Chen, Y., Feeley, T.H., & Feng, C. (2017). Social Engagement and Emotional Well-being: Longitudinal Findings from a National Study. Journal of Happiness Studies, 18(6), 1663-1680.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One
Pank

#Police #média #Nanterre ##Nahel #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée

Réflexions de Pank / Instantané #36 : La suggestion, un processus.


Nous savons que les suggestions que nous faisons dans différents contextes hypnotiques, en particulier dans le cadre du cabinet, ouvrent des possibilités importantes à nos partenaires. Ces suggestions ne sont pas toutes puissantes et absolues, mais par répétition et affinement, elles peuvent devenir des déclencheurs de conséquences parfois surprenantes.


En ce moment, je relis un classique de l’hypnose américaine de Barnett. Il met en avant des notions sur la suggestion que je trouve utile de rappeler. Parfois, nous pourrions nous perdre dans des réflexions du type : est-ce qu’une suggestion directe ou indirecte est plus impactante ? Factuellement, cela n’a pas d’importance, car c’est plutôt le modèle hypnotique que vous utilisez qui aura du sens. Mettez-vous en place une hypnose sémantique, où l’aspect le plus important est la structuration verbale ? Mettez-vous en place une hypnose de niveau, où la qualité de la transe est au cœur du travail ?


Une suggestion doit parler à notre partenaire. C’est pourquoi nous cherchons des mots, des analogies ou des métaphores qui permettent à nos consultants de se projeter dans ce qui est partagé. Pour cela, il est important que le conscient valide la suggestion. Je reprends cette idée : nous devons avoir un conscient qui participe activement à la démarche que nous mettons en place avec la suggestion.
La transe n’est pas uniquement un travail du subconscient, il existe un lien et un dialogue avec le conscient. Même si nous souhaitons que le subconscient intègre et automatise la suggestion, qu’il devienne le maître d’œuvre après la séance, si le conscient présente des doutes, des peurs ou des incompréhensions, nous risquons de diminuer l’impact de la suggestion proposée.


C’est pour ces raisons que nous consacrons du temps au questionnement et à la recadrage des perceptions. Nous donnons au conscient des éléments auxquels adhérer et lui permettons de comprendre les processus. Nous laissons un espace d’accord qui favorise une adhésion complète de l’être. Nous savons qu’il est techniquement possible de faire passer des idées et des concepts par le biais de confusions ou de saturation, cependant, cela peut remettre en question l’action ou la réponse que nous prononçons.


Comme si nous prenions conscience que quelque chose n’est pas normal. Cela arrive souvent dans le cas de l’hypnose conversationnelle, en particulier lors de la vente. C’est une manière d’entraîner l’autre dans notre domaine, dans une adhésion instantanée. Cependant, cela peut parfois se retourner contre le vendeur ou la marque à moyen terme. Il peut y avoir un sentiment d’arnaque ou d’avoir été poussé à adhérer à une suggestion/une idée alors que nous avions autre chose en tête.


L’accord du conscient doit également s’associer à l’accord du subconscient. Cette notion peut sembler absurde, pourtant, si nous ne sommes pas capables de tenir compte des retours du subconscient, qu’ils soient liés à des peurs, des émotions ou des régressions, et si nous ne les traitons pas comme des objections potentielles, nous pourrions avoir un désaccord du subconscient. C’est un classique : le conscient nous affirme avec force qu’il veut faire quelque chose, mais les faits montrent que rien n’a été accompli depuis plusieurs mois ou années. Cela démontre que cela n’est pas aligné avec le subconscient et donc très probablement, dans sa forme actuelle, l’idée et donc l’auto-suggestion ne sont pas en accord avec la perception subconsciente.


Certains aiment dire que c’est une forme d’auto-sabotage, alors qu’en réalité, cela signifie souvent simplement que ce n’est pas quelque chose que nous voulons profondément en nous, pour de nombreuses raisons. Et c’est précisément notre travail de cadrage, de compréhension et de questionnement qui nous permettra de discerner les leviers motivationnels et également les mensonges qui sont racontés. Cela nous conduira progressivement à un état qui offrira certainement une adhésion, mais à une suggestion complètement différente.

La suggestion est un processus, certains préfèrent penser que c’est un art, l’essentiel est qu’elle puisse faire avancer nos partenaires de la meilleure manière possible.
Et vous, comment gérez vous vos suggestions ?
Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One
Pank

#suggestion #conscient #subconscient #divertissement #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée

Les instantanés de Pank / Réflexion #33 : Prendre la politique avec psychologie

J’aime bien écouter les débats politiques et constater à quel point tout le monde est plongé dans sa transe, focalisé sur ses arguments et ses modèles de pensée. Malheureusement, il y a peu d’échanges politiques réellement intéressants, car les interlocuteurs ont déjà des réponses préétablies liées à leurs dogmes, et ils automatisent leurs réactions. J’ai parfois l’impression que c’est un exercice répété au point qu’ils savent exactement quelle réponse donner lorsque tel ou tel argument est présenté, une réponse qui est la même depuis 50 ans.

On se rend compte d’une chose : si les militants des partis peuvent parfois changer de tendance, les arguments politiques restent les mêmes depuis le début du 20e siècle, avec quelques mises à jour en fonction des événements, mais rarement sur les principes fondamentaux. Cela se produit malgré les preuves historiques montrant que les dogmes défendus par la gauche ou la droite ont entraîné des millions de morts.

Étant donné que personne ne peut prétendre avoir raison et que chacun est convaincu de détenir la vérité, j’ai réalisé, depuis quelques années, que prendre une approche psychologique (pour ne pas dire hypnotique, ce qui serait confus) des logiques politiques me permet d’avoir un filtre intéressant pour comprendre ce qui est échangé ou imposé. La politique est une discipline d’influence et de domination des idées en vue de mettre en place des actions. Tout ce qui est lié à la rhétorique, à la perception qu’elle soit progressive ou conservatrice, relève de notions de psychodynamique. Cela implique des tensions internes chez l’individu et bien sûr au sein des groupes qui sont orientés par ces schémas de pensée afin d’obtenir le pouvoir et de tenter de concrétiser l’utopie des idées.

Plus nous observons les jeux psychologiques, que ce soit au sein des « classes », des groupes sociaux avec leurs archétypes, leurs croyances, leurs valeurs et les actions concrètes du quotidien, plus nous pouvons constater, comme dans une séance en cabinet, l’existence d’incongruences. Il s’agit de l’incapacité à appliquer les fantasmes idéologiques dans la réalité quotidienne, ou si cela se produit, c’est de manière si rigide qu’il en résulte autant de dissonance collective que personnelle, et potentiellement de souffrance.

Dans l’accompagnement, nous savons que ce sont les paradoxes qui offrent la possibilité d’évoluer vers la guérison. En psychologie politique, parmi les différents facteurs de la réalité économique, historique ou morale, les différents acteurs politiques continuent de vivre dans des injonctions contradictoires qui semblaient pourtant justes sur le papier de leur « bible politique ».

Le plus délicat, c’est que, comme des personnes dépendantes, même après avoir constaté les destructions et l’intoxication collective, ainsi que les conséquences humaines, ces « toxicomanes » d’idées recommencent ou, en guise de compensation, se tournent vers un autre produit (comme on peut le voir chez les plus radicaux qui passent d’un extrême à un autre en toute tranquillité), ce qui ne fait finalement qu’alimenter un rapport compensatoire problématique.

En examinant les doctrines, puis les politiques et enfin les artisans des mouvements politiques, nous pouvons étudier les pathologies en cours ou à venir si certains arrivent au pouvoir. Et tout comme les individus en souffrance qui cherchent des réponses, il est parfois plus utile de travailler sur soi-même plutôt que d’imposer sa vision des choses au monde. Bien que cela puisse apporter des résultats positifs, il est également à noter que cela peut entraîner beaucoup de destruction et de maux.

La politique devrait-elle entreprendre une thérapie ?
Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One
Pank

#politique #archétype #luttes #psychologie #thérapie #idéalisation #incongruence #psychodynamique #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée

Les instantanés de Pank / Réflexion #31 : L’alignement, un travail sur soi


La notion d’alignement dans le domaine de l’accompagnement, et plus particulièrement en hypnose, est passionnante (voir la vidéo du jour : https://www.youtube.com/watch?v=CSjOrHUduFM). En hypnose, l’idée est de permettre que les suggestions s’intègrent si profondément en transe que nous ne réalisons même plus que nous avons progressé.


En redonnant au naturel ses possibilités, sans ajouter de nouvelles options, simplement en réactivant des éléments déjà présents, à travers les actions en cabinet (questionnements, agressivité curative, recadrage, suggestion, rupture des schémas…), nous allons, comme dans les thérapies corporelles, effectuer des ajustements, des efforts, et potentiellement ressentir des douleurs afin de rompre une fibre qui s’est formée de manière non initiale.


Il est tout à fait possible que dans cet alignement, contrairement aux chocs magiques de certaines séances, le partenaire ne fasse pas de retour du genre : « C’est incroyable, j’ai changé, je n’ai plus ceci ou cela ». Ces partenaires ne nous parlent même pas des résultats de leur objectif lors de la session précédente. C’est comme s’ils avaient oublié, comme si c’était normal, comme si ça avait toujours été là.
Celui qui est venu pour arrêter de fumer et qui en parle comme s’il n’avait pas fumé depuis 10 ans. Ce « non effort » ou peut-être, comme le disent les taoïstes, cette « non-action », est le résultat de l’alignement associé à la suggestion juste. Cela ne se produit pas sans agir, mais dans la justesse de l’action qui a été proposée et répétée de séance en séance.


Il faut garder à l’esprit que se sentir bien est « normal » et donc ce n’est pas merveilleux ou incroyable, c’est simplement un état que l’on ne considère pas nécessairement si nous ne faisons pas d’effort. Vous rendez-vous compte que vous êtes debout sans ressentir de douleur aux épaules, aux bras, au dos ou aux doigts pendant que vous lisez ceci ? Et pourtant, de nombreuses personnes qui souffrent aimeraient simplement vivre ce que vous ne réalisez pas consciemment.


L’alignement avec notre nature, notre « être », peut se faire totalement dans ce sens. Et pour ceux qui ont suivi mes partages sur le contentement, il est ensuite nécessaire de dépenser de l’énergie et de l’orienter pour se rendre compte que c’est un état de « bien / OK ».


De plus, se sentir bien ne signifie en aucun cas être parfait ou être comme avant, c’est un ajustement en fonction des possibilités et des circonstances du moment présent. Il faut donc prendre en compte la biologie, telle que l’âge, ainsi que les différentes variables que nous avons accumulées au fil de notre existence. L’idée est de ne pas vivre des éléments qui pourraient être perçus comme problématiques, car cela équivaudrait à dire que nous ne sommes plus alignés.


En résumé, lorsque je suis aligné et que je travaille en accord avec tous les sens et les centres, je suis dans un état de dépense d’énergie minimale (attention, même le minimum d’effort reste un effort), et je ne prends pas conscience d’éléments trop dissonants.


Et vous, alignez-vous avec vos partenaires ? Arrivez-vous à vous aligner ?


Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One
Pank

#contentement #alignement #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée

Les instantanés de Pank / Réflexion #25 : Vouloir croire à tel point qu’on hallucine


Nous sommes conscients que nous pouvons tous vivre des hallucinations. Elles ne sont pas nécessairement très intenses, mais plus nous les conditionnons volontairement ou à travers d’un élément externe, plus elles ont de probabilités de se produire. Combien de personnes ont-elles eu des visions d’ombres et de choses terrifiantes simplement en se répétant qu’il y a des choses étranges dans un lieu ? C’est un jeu auquel se livrent les enfants, mettant en place des conditions qui leur permettent de décrire parfaitement des choses incroyables.
Cependant, ce ne sont pas seulement les enfants qui font cela à un tel point que cela devient leur réalité. Nous savons qu’à un niveau subconscient, nous pouvons avoir des hallucinations négatives, comme ne pas voir un objet que nous cherchons alors qu’il est devant nous, ou inversement des hallucinations positives, comme entendre notre téléphone sonner ou quelqu’un nous interpeller.
Avec les transes du quotidien, sans intention ni suggestions spécifiquement orientées, nous vivons spontanément ces hallucinations. Alors, imaginez ce que cela donne lorsque vous mettez toutes les chances de votre côté pour les vivre. C’est un peu comme il y a quelques années, quand des hypnotiseurs voulaient tellement monter sur scène lors d’un spectacle de Mesmer qu’ils se conditionnaient une heure avant en s’induisant continuellement des transes profondes, afin d’être dans un état optimal dès le début du spectacle et d’être facilement sélectionnés par l’hypnotiseur.
Gardez bien à l’esprit cette idée de mettre en place toutes les conditions possibles et inimaginables pour répondre à une macro suggestion, c’est-à-dire à notre croyance. Cette dernière ne correspond pas à la réalité commune, mais seulement à ce que nous souhaitons être notre vérité. Plus nous nous plongeons dans des transes profondes et ouvertes, plus nous sommes enclins à vivre des hallucinations diverses.
Récemment, j’entendais des passionnés d’ésotérisme expliquer qu’ils avaient la preuve que des phénomènes paranormaux se produisaient parce qu’ils en avaient été témoins. Nous savons à quel point un témoignage peut être une construction, un récit de ce que nous avons vécu. Ce sont souvent les cartes qui parlent et rarement les territoires. Au départ, une personne décrit les faits, en l’occurrence une opération avec des guérisseurs philippins. N’ayant pas vécu ce type d’opération moi-même, je ne peux pas savoir empiriquement si c’est possible ou non. Mon côté un peu rationnel et ma connaissance des prestidigitateurs me dit simplement que nous pouvons reproduire la même chose sans aucun don ou prière, comme une arnaque.
L’interlocutrice, qui connaît bien la médecine, explique qu’elle a vu et ressenti des choses. Son expérience valide donc sa croyance. Il y avait du sang et des cailloux comme éléments de preuve physique. Petit à petit, lors des questions, de nombreuses informations intéressantes émergent, ce qui pourrait changer la situation. Elle voulait absolument voir ces guérisseurs et, en ses propres mots, aurait tout fait pour assister à l’opération et la vivre. C’est un élément motivationnel très important. Elle n’avait pas de doute, mais une conviction qu’elle voulait valider.
Nous savons tous que lorsque nous voulons voir des choses, nous pouvons créer tous les biais que nous souhaitons et rationaliser pour valider nos pensées. Il est amusant de se rendre compte plus tard que, en réalité, nous ne voulions pas admettre certaines choses et préférions avoir des œillères.
Tout au long de son récit, cette personne fournit un contexte : des heures de prière, de nombreuses suggestions et un état qu’elle décrit elle-même comme complètement hors du temps et déphasé. Cela ressemble fortement à des phénomènes de transes de distorsion temporelle et de dissociation. Nous avons donc toutes les conditions pour que ce qui est vu soit influencé par des suggestions et des hallucinations. Dans son cas, son expérience était sublime et merveilleuse. L’histoire ne nous dit pas si elle avait ou non une condition préexistante qui s’est améliorée.
Et vous, quelle croyance et quelle autosuggestion vous répétez-vous sans cesse et que vous affirmez être vraies parce que vous les avez vécues empiriquement et hallucinatoirement ?
Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

#hallucination #croyance #réalité #guérison #ésotérisme #storytelling #travailpersonnel #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée

Les instantanés de Pank / Réflexion #23 : Cesser de se harceler

En ce moment, le mot « harcèlement » est souvent mentionné, notamment en ce qui concerne les enfants. Il est intéressant de réfléchir à quel point nous nous harcelons nous-mêmes.
Avec une mentalité de perfectionnisme ou de vouloir toujours faire les choses correctement, nous nous enfermons souvent dans des pensées parasites qui nous oppriment constamment.

Sommes-nous capables d’être aussi violents envers nous-mêmes que ce que le monde nous impose ? Certainement, même sans les réseaux sociaux. Nous avons tendance à nous affaiblir avec des dialogues destructifs et des autocritiques incessantes. Nous sommes rarement indulgents envers nous-mêmes. Il suffit de regarder le nombre de personnes prenant des antidépresseurs en France.

On peut dire que cela est lié à des influences extérieures telles que le travail, la famille, les amis ou même les actualités. Nous pouvons subir une pression constante de ce monde, mais cela alimente également les problèmes que nous vivons en nous-mêmes. Sans aller dans les extrêmes, en travaillant avec des patients en cabinet, nous constatons que de nombreuses personnes viennent avec des états émotionnels très perturbés, et nous nous rendons compte que ce sont simplement des éléments qui exploitent leurs faiblesses.

Nous préférons souvent penser que c’est l’extérieur qui est seul responsable de nos états, mais en réalité, c’est notre façon de travailler sur nos perceptions qui influence la façon dont on les encaisse. Prenons conscience que nous nous harcelons, quotidiennement, en adoptant des masques et des comportements projetés comme étant « bons » ou « parfaits ».

Plus nous permettons à nos partenaires de rééquilibrer les choses en eux-mêmes, de gérer leurs failles et de trouver un apaisement avec leurs problèmes personnels, moins les choses auront d’impact sur nous. À ce moment-là, les pensées et les réflexions réduiront leur force, voire leur fréquence, c’est un peu comme si vous étiez en mode « off ».

On peut comprendre pourquoi la méditation ou l’auto-hypnose offrent des possibilités d’apaisement. Nous nous accordons des espaces, des moments où tout ne se succède pas sans fin, mais se segmente. C’est comme une bouffée d’oxygène, une coupure face à ce harcèlement.

Quelle pression vous imposez-vous constamment dans votre quotidien ? Est-ce sur le travail, la santé, les relations ? Pourquoi consacrez-vous autant de temps et d’énergie à y revenir sans cesse ? Si vous deviez créer un espace entre vos pensées, un silence, quelle phrase ou quelle image choisiriez-vous ? Amusez-vous à ajouter des moments de silence ou des images d’écran noir, comme si vous étiez en train de monter une vidéo ou une bande dessinée.

Même si vous continuez à vous harceler, la première étape consistera simplement à ralentir sa fréquence.
Vous pourriez essayer de donner des suggestions positives, mais elles pourraient également être oppressantes. Optez simplement pour l’idée de neutralité. Cela ouvrira de plus en plus de possibilités et réduira cet excès. Au lieu de vous harceler, vous passerez simplement à l’étape de vous agacer vous-même.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

#harcèlement #dialogueinterne #espace #silence #réussite #succès #travailpersonnel #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée

Les instantanés de Pank / Réflexion #22 : Nos stratégies gagnantes

Il est souvent surprenant de réaliser que nos stratégies mentales ou physiques en place ne correspondent pas toujours à nos préférences. Parfois, nous pouvons même nous blâmer de fonctionner d’une certaine manière, alors que cela était la meilleure option que nous avions trouvée à un moment donné.

C’est un peu comme se plaindre de notre voiture un peu désuète que nous avons achetée d’occasion, alors qu’elle nous a permis de faire ce dont nous avions besoin pendant des années. Nous savons que nous développons des automatismes de réponses pour éviter de dépenser trop d’énergie.

Très souvent, les schémas psychologiques et comportementaux que nous avons construits ont été découverts et appliqués inconsciemment en fonction des événements et du contexte dans lequel nous nous trouvions. Si maintenant, après des années de comportement bénéfique, nous ne sommes pas satisfaits, il est utile de se demander si nous sommes prêts à faire des efforts pour changer ce schéma et en adopter un nouveau.

En fin de compte, êtes-vous prêt à remplacer votre voiture qui fonctionne bien par une voiture qui semble plus attrayante, mais dont vous n’avez aucune idée de la fiabilité et de votre satisfaction réelle ?

Nous sommes des êtres qui s’adaptent, toujours à la recherche de solutions pour vivre au mieux, éviter la dépense d’énergie et la souffrance. Nous avons mis en place des réponses face à différents éléments stressants de la vie quotidienne. Lorsque nous sommes confrontés à des stress gérables, nous pouvons facilement utiliser des schémas de réponse variés et même décider d’adopter de nouveaux comportements. En revanche, lorsque nous sommes submergés par le stress, nous utilisons notre processus le plus efficace, même s’il nous laisse insatisfait par la suite. On se dit alors : « Je n’aurais pas dû réagir ainsi » ou « Je fais toujours la même chose dans ces situations ».

Il est possible de travailler sur la modification de ces modèles lors d’un travail personnel. Il est important de comprendre ce qu’ils apportent. Par exemple, si je m’énerve lorsque je suis mis en porte-à-faux, le thérapeute peut offrir une perspective sans colère. Cependant, le fait de supprimer cette manière de réagir peut éveiller une peur, telle que la crainte du rejet ou de l’humilation, avec la projection suivante : « Si je ne m’énerve pas, les gens pourraient m’humilier ou chercher à m’abandonner. » Cette peur peut être bien plus sensible que le malaise post-colère.

Si, dans ce cas, le partenaire décide de travailler sur la peur d’être humilié, il se peut que la mise en place d’une réponse post-hypnotique adéquate ne soit pas « simple » à trouver et à aligner, et donc que la période d’exposition à des situations de mise en porte-à-faux soit très difficile à gérer, voire décourageantes.

Les stratégies qui fonctionnent en nous n’ont pas nécessairement besoin d’être changées tant que les bénéfices qu’elles apportent sont supérieurs aux pertes. Nous sommes en quête de gain et jamais de perte. Parfois, il peut sembler que ce que nous mettons en place est une répétition de pertes, mais il est important de travailler dessus. Cependant, si cela se résume à un sentiment de « ce n’est juste pas assez bien », arrêtez de vous prendre la tête et acceptez simplement que vous fonctionnez ainsi. Ce n’est peut-être pas l’image idéale, il pourrait y avoir des améliorations possibles, mais l’investissement nécessaire  pour obtenir des bénéfices serait trop important.

Nous sommes imparfaits, et nous cherchons un équilibre dans la réalité plutôt que dans le fantasme de l’image que nous avons de nous-mêmes.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one

Pank

#pattern #imperfection #énergie #réussite #succès #travailpersonnel #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée


English Version

Pank’s Snapshots / Reflection #22: Our Winning Strategies

It is often surprising to realize that our mental or physical strategies do not always align with our preferences. Sometimes, we may even blame ourselves for functioning in a certain way, even though it was the best option we found at a given moment.

It’s like complaining about our slightly outdated used car, even though it allowed us to do what we needed for years. We know that we develop automatic responses to avoid spending too much energy.

Very often, the psychological and behavioral patterns we have built have been unconsciously discovered and applied based on events and the context in which we found ourselves. If now, after years of beneficial behavior, we are unsatisfied, it is helpful to ask ourselves if we are willing to make an effort to change this pattern and adopt a new one.

Ultimately, are you ready to replace your well-functioning car with a more attractive one, but with no idea of its reliability and your actual satisfaction?

We are adaptable beings, always looking for solutions to live our best lives, avoid energy expenditure and suffering. We have developed responses to different stressful elements of daily life. When faced with manageable stress, we can easily use various response patterns and even decide to adopt new behaviors. However, when overwhelmed by stress, we resort to our most efficient process, even if it leaves us unsatisfied afterwards. We then say to ourselves, « I shouldn’t have reacted that way » or « I always do the same thing in these situations. »

It is possible to work on modifying these patterns through personal work. It is important to understand what they bring. For example, if I get angry when put in a difficult position, the therapist can offer an anger-free perspective. However, suppressing this way of reacting may evoke a fear, such as the fear of rejection or humiliation, with the following projection: « If I don’t get angry, people might humiliate me or try to abandon me. » This fear may be much more intense than the post-anger discomfort.

If, in this case, the partner decides to work on the fear of being humiliated, it may be challenging to find and align an appropriate post-hypnotic response, and therefore, the period of exposure to difficult situations may be very difficult to manage, even discouraging.

Strategies that work within us do not necessarily need to be changed as long as the benefits they bring outweigh the losses. We are in search of gain, not loss. Sometimes, it may seem like what we are implementing is a repetition of losses, but it is important to work on it. However, if it simply comes down to a feeling of « it’s just not good enough, » stop stressing about it and simply accept that this is how you function. It may not be the ideal image, there may be possible improvements, but the investment required to reap the benefits would be too significant.

We are imperfect, and we seek balance in reality rather than in the fantasy of the image we have of ourselves.

Take what is good and right for you.

Be one
Chris Pank

#pattern #imperfection #energy #success #workpersonal #hypnotherapy #selfhypnosis #questiosophy #hypnosophy #coaching #hnohypnosis #Experience #flexibility #Psychology #modernhypnosis #selfhypnosis #reflections #instantaneoushypnosis

Les instantanés de Pank / Réflexion #19 : Apprendre à écouter ?

Nous aimons parler de nous, même les personnes qui sont en retenues. Une fois lancées sur des sujets qui les passionnent, elles vont facilement partager leurs pensées. Nous apprenons à parler, mais rarement à nous taire. Souvent, c’est une injonction que les parents donnent aux enfants. Pourtant, se taire ne signifie pas écouter. De plus, l’écoute est un processus particulièrement exigeant en termes d’énergie. Paradoxalement, lorsque nous maîtrisons cet art, nous découvrons qu’il est stimulant, passionnant et peut même nous faire oublier de parler.

Lorsque nous prenons le temps d’écouter et d’interroger, nous modifions notre attitude envers notre interlocuteur. Nous ne nous centrons plus sur nous-mêmes ou sur ce que nous devons « vendre », mais nous restons simplement tournés vers l’autre. Nous devenons des récepteurs plus sensibles, capables de jongler entre sympathie et empathie. Dans le cas de la thérapie, nous nous en tenons souvent à la seconde modalité.

À mesure que l’interlocuteur se sent écouté, un lien particulier se forme. Une sensation de fluidité et un désir lui donnent la capacité d’approfondir davantage ses pensées. Nous sommes souvent pris dans des échanges ritualisés, portant sur des sujets qui nous impliquent peu. En revanche, lorsque nous nous sentons écoutés et interrogés avec finesse, nous avons envie de développer notre réflexion.

L’accueil de l’auditeur est un déclencheur possible pour montrer que nous sommes prêts à investir de l’énergie avec lui. C’est une sensation qui laisse croire à une compréhension, même si souvent ce n’est qu’une simple envie de comprendre.

Il est beau de voir l’autre s’investir dans l’échange, cherchant à se faire comprendre, partageant ses expériences et ses mondes intérieurs. Il y a une intimité éphémère, le temps de ce dialogue, un partage qui va plus en profondeur que bien des discussions que vous avez pu avoir au fil des années.

Il est certain que l’attention de l’auditeur doit être aussi concentrée que possible. Pas de téléphone qui sonne toutes les minutes, mais plutôt la capacité à créer une bulle entre lui et son interlocuteur, même si des gens passent à côté, la sensation de proximité reste palpable.

Pour bien écouter, il est utile d’accepter que ce que nous avons à dire n’est pas indispensable. Nos pensées sont rarement révolutionnaires et si nous parlons juste de nous-mêmes sans apporter de valeur ajoutée au sujet, autant réduire nos mots. Il ne s’agit pas d’être mutique, car dans ce cas, notre communication devient une punition pour la personne en face de nous.

Il est bon de se questionner sur la qualité de ce que nous allons dire. Si nous nous contentons de renvoyer un miroir d’une histoire de notre partenaire d’échange, cela montre souvent que nous ne nous intéressons pas réellement à l’autre. Nous cherchons simplement à recentrer la conversation sur nous-mêmes.

Je vous invite, pendant deux ou trois jours, à réduire vos mots et à prendre le temps d’écouter et d’interroger. Vous constaterez certainement que de nombreux dialogues sont sans intérêt. Vous pourrez les classer dans la catégorie des interactions sociales, qui ont une importance capitale mais qui offrent peu de stimulation intellectuelle.

Lorsque vous appréciez une personne, prenez le temps de l’écouter et de lui laisser de la place dans la conversation. Vous constaterez rapidement que l’échange devient plus intense et que vous vous sentez curieux et ouvert à ce qui est partagé. Le temps passera sans que vous vous en rendiez compte, et vous vous sentirez bien en vivant une relation différente, empreinte de justesse et d’authenticité.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

#communication #écoute #attention #travailpersonnel #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée

Les instantanés de Pank / Réflexion #17 : Travailler sur soi pour se compléter

Il est toujours délicat de s’engager dans un travail sur soi. Cela demande du temps et de l’énergie. Les retours sur investissement ne sont pas nécessairement positifs et il arrive parfois que nous ayons l’impression de ne pas progresser, voire de ne pas nous rendre compte que cela est suffisant.

Dans notre cheminement personnel, nous allons rencontrer des résistances, et nous savons que des parties obscures peuvent émerger, ce qui n’est pas simple. Le praticien nous permettra d’explorer des zones que nous avons peut-être réprimées. Il est toujours plus confortable de laisser aller nos schémas automatiques, de les corriger un peu, voire de les renouveler.

Cependant, il est bien plus difficile d’aller là où nous ne connaissons pas nos réactions, là où les efforts seront démultipliés pour faire des découvertes et des rencontres déconcertantes. Si nous reprenons le principe des trois centres : mental, émotionnel et physique, nous avons souvent pris l’habitude d’utiliser certains centres et de laisser l’un d’entre eux en « freestyle ».

Lorsque nous prenons conscience de ce centre sous-utilisé, nous réalisons que nous l’avons évité ou fui. Le travail consistera d’abord à le réintégrer consciemment dans notre cheminement intérieur. C’est une nouvelle découverte et souvent un exercice qui ne nous apportera que peu de bien-être immédiat.

Si nous avons évité de l’explorer pendant des décennies, c’est parce que nous avions trouvé une raison ou que les circonstances de la vie ne nous avaient pas offert l’occasion de nous y aventurer en toute sécurité. Il est devenu une sorte de maison hantée au sein de notre être.

Cependant, nous savons qu’il ne nous est pas étranger, mais nous n’en avons pas une conscience suffisante pour nous rendre compte de sa présence et de son influence dans notre quotidien. Plus nous nous engageons à la rencontre de cette partie de nous-mêmes, plus nous devons remettre en question l’utilisation des autres centres.

Ce qui est le plus intéressant, c’est de réaliser que, en faisant cela, nous nous dirigeons vers une complétude. Parfois, nous avons l’impression, notamment avec la notion de PNL, que nous devons acquérir de nouvelles compétences pour impacter nos comportements (Pyramide de Dilts). Cependant, bien que cela puisse être une option viable, il y a comme une addition à notre être. Les greffes sont parfois parfaitement intégrées et parfois rejetées. Pourquoi ne pas simplement reprendre et activer ce qui est déjà en nous ?

Ce centre est une base de connaissances, de fonctionnements et donc de ressources qui peuvent nous aider à recadrer et à appréhender de nombreuses problématiques de notre quotidien. Le travail sur nous-mêmes ne consiste pas nécessairement à acquérir de nouvelles possibilités, mais à aligner les différentes parties de notre être afin de pouvoir nous orienter vers les objectifs que nous nous sommes fixés.

Dans notre vie quotidienne, nous pouvons réorganiser ce qui était en désaccord avec notre véritable nature vers des choses qui sont en harmonie avec notre être le plus profond. Ce centre fantôme reste un centre qui a été aussi présent et actif que les autres. Cependant, parfois, nous nous retrouvons dans des schémas négatifs de nos propres fonctionnements, sans même nous rendre compte que nous avons spontanément utilisé ce centre, car nous sommes inconsciemment pressés de le réprimer.

Nos récits intérieurs, notre « connaissance de soi », refusent que les choses ne se déroulent pas selon le scénario que nous avons établi. Se compléter et faire en sorte d’utiliser au mieux toutes les facettes de notre être est un objectif passionnant en soi.

En travaillant sur nous-mêmes, nous sommes confrontés à des défis et des résistances, mais cela nous permet de nous ouvrir à de nouvelles possibilités et de nous découvrir davantage. Même si le chemin peut sembler long et difficile, chaque pas vers notre complétude personnelle est précieux.

Alors, prenons le temps de nous engager dans ce travail sur nous-mêmes, en explorant nos zones d’ombre, en réintégrant tous les centres de notre être et en alignant nos actions sur nos valeurs profondes. C’est ainsi que nous pourrons véritablement nous compléter et avancer vers une vie plus épanouissante et authentique.

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

#thérapie #complétude #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée


English Version

Pank’s Snapshots / Reflection #17: Working on Oneself to Achieve Wholeness

Engaging in self-work is always a delicate process. It requires time and energy, and the return on investment is not necessarily positive. Sometimes, we may feel like we’re not making progress or even fail to realize that it’s enough.

In our personal journey, we encounter resistance, and we know that dark aspects of ourselves may emerge, which is not easy to deal with. A practitioner can help us explore areas that we may have repressed. It’s always more comfortable to let go of our automatic patterns, make slight adjustments, or even completely renew them.

However, it’s much more challenging to venture into unknown territory where we don’t know how we will react. It requires multiplied efforts to make unsettling discoveries and encounters. If we consider the principle of the three centers: mental, emotional, and physical, we often develop a habit of using certain centers while leaving one of them in a « freestyle » mode.

When we become aware of an underutilized center, we realize that we have avoided or shied away from it. The work lies in consciously reintegrating it into our inner journey. It’s a new discovery and often an exercise that doesn’t immediately bring us well-being.

If we have avoided exploring it for decades, it’s because we had reasons or life circumstances that didn’t provide us with a safe opportunity to venture there. It has become a kind of haunted house within ourselves.

However, we know that it is not foreign to us, but we lack sufficient awareness to realize its presence and influence in our daily lives. The more we commit to meeting this part of ourselves, the more we need to question the use of the other centers.

What’s most interesting is to realize that by doing so, we are moving towards wholeness. Sometimes, with the notion of NLP, we feel like we need to acquire new skills to impact our behaviors (Dilts’ Pyramid). While that can be a viable option, there’s also something about embracing and activating what already exists within us.

This center is a reservoir of knowledge, functioning, and resources that can help us reframe and address many issues in our daily lives. Working on ourselves doesn’t necessarily mean acquiring new capabilities but aligning the different parts of our being to orient ourselves towards the goals we have set.

In our everyday life, we can rearrange what was in conflict with our true nature and move towards things that are in harmony with our deepest self. This ghostly center remains a center that has been just as present and active as the others. However, sometimes we find ourselves trapped in negative patterns of our own functioning without even realizing that we have spontaneously used this center because we unconsciously rush to suppress it.

Our internal narratives, our « self-knowledge, » refuse to let things unfold differently from the script we have established. Completing ourselves and optimizing the use of all facets of our being is an exciting goal in itself.

By working on ourselves, we face challenges and resistance, but it allows us to open up to new possibilities and discover ourselves further. Even though the path may seem long and difficult, every step towards our personal wholeness is precious.

So, let’s take the time to engage in this self-work by exploring our shadow areas, reintegrating all the centers of our being, and aligning our actions with our core values. This is how we can truly complete ourselves and move towards a more fulfilling and authentic life.

Take what resonates with you and feels right.

Be one.

Pank

#therapy #wholeness #hypnotherapy #selfhypnosis #questiosophy #hypnosophy #coaching #hnohypnosis #Experience #flexibility #Psychology #modernhypnosis #selfreflection #instantaneousshypnosis