Réflexions de Pank / Instantanée #91 : Le besoin de reconnaissance

S’il y a une chose qui me marque au fil de mes années de pratique, et cela se manifeste directement dans mon quotidien, c’est le besoin de reconnaissance chez à peu près tout le monde. Eric Berne en a parlé plutôt bien, et sa notion de Stroke, que je traduis comme une unité de reconnaissance, montre bien l’importance de cet élément dans notre vie quotidienne.

Chacun souhaite être reconnu pour des choses différentes, et dans la continuité de l’AT (Analyse Transactionnelle), le Process Communication offre également une catégorisation assez pratique pour comprendre ce qui se joue dans certaines interactions.

D’une manière plus subjective, il y a une notion de reconnaissance de la simple existence de la personne en face de nous qui compte. Cela inclut l’émotion, qu’elle soit positive ou négative, ainsi que l’expression de son existence par des actes ou des mots. En somme, lors des rencontres, même sur la route, il y a un désir d’être considéré.

Il est étonnant de voir comment une personne avec une émotion négative telle que la colère, la tristesse ou la peur peut changer son état en quelques instants.

C’est comme si la reconnaissance de la situation, du vécu subjectif de celui qui la vit, comme si le monde intérieur qui bouillonne depuis des heures voire des semaines, sans que rien ni personne ne puisse entrer en contact avec lui, était soudainement perçu.

Il suffit d’un minimum d’attention et de reconnaissance de ce processus, sans avoir à le comprendre, juste à l’accueillir avec neutralité pour modifier complètement l’attitude, et plus encore, le vécu de la personne en face de nous.

Ce qui est assez étonnant, c’est qu’avec toutes les techniques que nous connaissons en communication, de la CNV (Communication Non-Violente) à l’AT (Analyse Transactionnelle), en passant par l’hypnose ou la PNL (Programmation Neuro-Linguistique), il semble tellement compliqué de simplement adopter une posture de reconnaissance.

Attention, nous ne sommes pas en mode « je te sauve, petite chose qui a besoin d’être reconnue ». Je ne suis pas non plus dans l’idée de communiquer moi-même un message. J’ai bien précisé la notion de neutralité. Il s’agit simplement de changer la posture que nous avons, une posture qui peut même avoir été provoquée par l’autre, et la neutraliser afin de reconnaître.

Une fois de plus, comme dans de nombreuses notions liées au travail personnel, cela nécessite un effort de notre part. Et gardez toujours en tête que vous n’avez pas à être bon, parfait, ou même à être bien. Vous décidez, vous choisissez si la situation, la personne et votre équilibre intérieur vous donnent envie de décider de vous mettre dans cette posture.

Vous pouvez très bien choisir de ne pas reconnaître et exprimer votre colère, votre agacement, ou tout autre comportement physique. Ne soyons pas dogmatiques et ne restons pas bêtement dans le « je dois ». Restons des décisionnaires de nos processus et de nos postures.

Une fois que nous avons sélectionné et donc investi un effort dans la posture de reconnaissance, vous verrez que l’interaction a de fortes chances de se modifier, offrant ainsi un retour sur investissement en termes d’émotion et d’énergie.

Vous aurez inconsciemment donné à la personne en face de vous la possibilité de prendre conscience que, pendant un instant, un échange ou simplement une interaction, ce qu’elle vit est reconnu et accueilli.

Et vous, comment reconnaissez-vous l’autre ?

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous 

Be one

Pank 

#accueil #reconnaissance #existence #présence #ouverture #décision


English Version

Pank’s Reflections / Snapshot #91: The Need for Recognition

If there’s one thing that strikes me as I gain more experience over the years, and this is directly reflected in my daily life, it’s the need for recognition in just about everyone. Eric Berne explained this quite well, and his concept of « Stroke, » which I translate as a unit of recognition, clearly highlights the importance of this element in our daily lives.

Everyone desires recognition for different things, and in the continuity of Transactional Analysis (TA), the Process Communication model has also provided a practical categorization to understand what’s happening in certain interactions.

On a more subjective note, there’s a notion of recognizing the mere presence of the person in front of us that matters. This includes emotion, whether positive or negative, as well as the expression of one’s existence through actions or words. In essence, during encounters, even on the road, there’s a desire to be acknowledged.

It’s astonishing to see how a person with a negative emotion like anger, sadness, or fear can change their state in a matter of moments.

It’s as if the recognition of the situation, the subjective experience of the one going through it, as if the inner turmoil that has been simmering for hours or even weeks, with no one or nothing able to make contact with it, is suddenly perceived.

All it takes is a minimal amount of attention and recognition of this process, without the need to fully understand it, just to welcome it with neutrality, to completely alter the attitude, and even more so, the experience of the person in front of us.

What’s quite astonishing is that, despite all the communication techniques we know, from Nonviolent Communication (NVC) to TA, hypnosis, or NLP (Neuro-Linguistic Programming), it seems so challenging to simply adopt a posture of recognition.

Mind you, we’re not in a mode of « I’m here to save you, little thing that needs recognition. » I’m also not suggesting the idea of conveying a message myself. I’ve emphasized the concept of neutrality. It’s simply about changing the posture we have, a posture that might have been triggered by the other person, and neutralizing it in order to recognize.

Once again, as in many aspects of personal development, it requires effort on our part. And always keep in mind that you don’t have to be good, perfect, or even feel good. You decide, you choose if the situation, the person, and your inner balance make you want to decide to adopt this posture.

You can very well choose not to recognize and instead express your anger, irritation, or any physical action. Let’s not be dogmatic and avoid blindly following the « I must » mindset. Let’s remain decision-makers in our processes and postures.

Once we have selected and thus invested effort in the posture of recognition, you will see that the interaction is likely to change, providing a return on investment in terms of emotion and energy.

Unconsciously, you will have given the person in front of you the opportunity to realize that, for a moment, during an exchange or just an interaction, what they are going through is recognized and welcomed.

And you, how do you recognize others?

Réflexions de Pank / Instantané #90 : Retrouver ses rythmes.

Nous sommes nombreux à adhérer à l’idée qu’il est essentiel de suivre les cycles de la nature, notamment en période de vacances, afin de réajuster notre bien-être physique et mental. Cependant, je fais partie de ceux qui estiment que tout ce qui est naturel n’est pas nécessairement bénéfique pour nous, et encore moins pour notre société. Il est d’ailleurs frappant de constater que lorsque certaines personnes se laissent aller à des comportements que nous jugeons inappropriés, cela suscite en nous une intense insatisfaction.

Il existe même un biais rhétorique bien connu appelé « appel à la nature » qui fonctionne assez bien. Dans le domaine de l’accompagnement et du développement personnel, il est courant d’entendre des critiques sans fin à l’encontre des avancées technologiques, prônant un retour à des modes de vie plus simples.

Il est vrai que certains cycles naturels nous échappent totalement, et nous sommes souvent secoués par un monde extérieur que nous ne contrôlons pas, tout comme par nos propres fluctuations internes. Nos rythmes sont aussi personnels que la nature elle-même si nous la prenons comme référence.

Prenons l’exemple des animaux, certains sont plutôt nocturnes tandis que d’autres sont diurnes. Rien que cette petite différence montre à quel point la complexité des rythmes humains peut varier d’une personne à l’autre.

Vous connaissez ce moment où le réveil sonne ? Certains se lèvent instantanément, d’autres accumulent les dizaines de minutes de sommeil supplémentaires. Certains se couchent à 22h, tandis que d’autres commencent à peine à se sentir éveillés dans le monde de la lune.

Pourtant, le rythme que nous retrouvons paradoxalement dans nos vies est souvent le rythme synthétique de notre quotidien de travailleurs. Il est dicté par la nécessité de gagner un revenu ou de subvenir à nos besoins à tous les niveaux.

À l’approche de cette rentrée, il est possible d’imaginer que certains d’entre nous replongent dans des schémas développés depuis l’enfance, avec ce stress et cette mélancolie du dimanche soir, une motivation en berne.

Pourtant, il est étonnant de constater à quel point notre état naturel a été poli par les diverses influences et orientations sociales. Nous retrouvons une capacité déconcertante à gérer le travail, la famille, les routines et les problèmes quotidiens. Notre programme de vie rythme nos habitudes et nos schémas, nous offrant à nouveau la possibilité de gérer au mieux notre énergie et d’avancer dans notre quotidien.

Et vous, comment se déroule votre transition lorsque vous reprenez après une pause bien méritée ?

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous

Be one 

Pank

#reprise #rentrée #plaisir #routine #énergie


english Version

Reflections by Pank / Snapshot #90: Rediscovering Our Rhythms.

Many of us embrace the idea that we should align ourselves more closely with the cycles of nature, especially during our vacations, to readjust our physical and mental well-being. However, I am among those who believe that not everything natural is necessarily beneficial for us, let alone for the society we inhabit. It is striking to observe that when some individuals indulge in behaviors we find inappropriate, it triggers intense dissatisfaction within us.

There is even a well-known rhetorical bias called the « appeal to nature » that works rather effectively. In the realm of coaching and self-improvement, it is common to hear endless criticisms of technological advancements, advocating a return to simpler ways of living.

True, there are natural cycles beyond our control, and we are often shaken by an external world we cannot govern, just as much as by our internal fluctuations. Our rhythms are as individual as nature itself if we use it as a reference.

Consider the example of animals; some are predominantly nocturnal while others are diurnal. Just this small difference illustrates how complex human rhythms can be, varying from person to person.

You know that moment when the alarm goes off? Some people spring out of bed instantly, while others accumulate dozens of extra minutes of sleep. Some go to bed at 10 PM, while others barely start feeling awake in the world of the moon.

Paradoxically, the rhythm we often find ourselves in is the synthetic rhythm of our daily work life, governed by the need for income and sustenance on all fronts.

As we approach this new school year, we can imagine that some of us are falling back into patterns developed in childhood, with that Sunday evening stress and melancholy, and motivation at an all-time low.

However, it is astonishing to see how much our natural state has been refined by various societal influences and directions. We regain a baffling ability to manage work, family, routines, and daily challenges. Our life’s program sets the pace for our habits and patterns, giving us once again the opportunity to manage our energy optimally and move forward in our daily lives.

How does your reintegration into the routine go after taking a well-deserved break?

Réflexions de Pank / Instantané #87 : Se lancer des petits défis

La vie peut parfois être monotone. C’est clairement l’un des avantages que nous avons de vivre à notre époque et dans notre environnement géographique. Nous pouvons nous retrouver dans un état d’oisiveté tel que l’ennui et la lassitude s’installent, notamment vis-à-vis de la routine quotidienne.

Nous avons de la chance, mais il semblerait que notre cerveau ne soit pas toujours satisfait de cette situation. Il est utile de se donner de petites stimulations, et encore une fois, avec le mode de vie que nous connaissons, les possibilités sont nombreuses.

Il est facile de trouver un apprentissage ou un défi à relever, ne serait-ce que pour quelques jours, comme commencer à apprendre une nouvelle langue ou une nouvelle recette (même si, personnellement, le défi de la cuisine est classé comme trop difficile pour moi).

Il est possible de développer une compétence, sans nécessairement devenir un expert, mais simplement en initiant une nouvelle lecture, une écriture ou en regardant quelque chose qui sort de notre routine habituelle.

Tout cela nous permet de nous découvrir et de mettre en place des choses auxquelles nous ne pensions pas être capables de faire. Comme c’est la rentrée, beaucoup vont commencer ou reprendre des activités ou des sports, parfois après de nombreuses années d’inactivité.

Encore une fois, le défi n’a pas besoin d’être trop important. On se dit souvent : « Je vais venir trois fois par semaine », alors qu’au début, il est préférable de simplement venir une fois pour prouver que nous en sommes capables.

Il se peut que la vie vous ait secoué et que, pour diverses raisons, vous ne vous sentiez pas toujours capable. C’est là que ces petits défis interviennent. Il n’y a pas d’attente de résultats, juste l’intention de faire.

Passer à l’action est un conseil que l’on retrouve dans toutes les disciplines. Parfois, nous devons sortir de notre monde intérieur pour nous confronter au réel, un peu comme dans la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), où il y a une notion d’exposition. L’idée n’est pas d’être parfait, mais simplement de faire.

Ces petites choses que vous décidez de mettre en place peuvent vraiment changer votre quotidien. Elles peuvent aussi être des éléments du type « à faire » ou « à ne pas faire ». Par exemple, ne passer que 5 minutes sur les réseaux sociaux ou ne pas consommer un certain aliment.

Dans cette philosophie des petits pas, prenez simplement un peu de temps et de motivation pour faire des choses que vous pourrez garder en tête comme de petites victoires, des accomplissements, des expériences positives à répéter.

Quel petit défi tout simple avez-vous en tête pour ce début de saison ?

Choisissez ce qui vous convient le mieux.

Soyez vous-même,

Pank

#défi #petitspas #motivation #action #agir #conscience


English Version

Reflections from Pank / Snapshot #87: Taking on Small Challenges

Life can sometimes be monotonous. It’s clearly one of the advantages we have of living in our time and in our geographic environment. We can find ourselves in a state of idleness where boredom and weariness set in, especially in relation to our daily routine.

We are fortunate, but it seems that our brains aren’t always satisfied with this situation. It’s useful to give ourselves small stimulations, and once again, with the lifestyle we know, the possibilities are numerous.

It’s easy to find a learning opportunity or a challenge to take on, even if it’s just for a few days, like starting to learn a new language or a new recipe (even though, personally, I consider cooking a challenge too difficult for me).

You can develop a skill without necessarily becoming an expert, simply by initiating new reading, writing, or watching something outside of our usual routine.

All of this allows us to discover ourselves and set up things we didn’t think we were capable of doing. Since it’s back-to-school season, many will start or resume activities or sports, sometimes after many years of inactivity.

Once again, the challenge doesn’t need to be too significant. We often say, « I’ll come three times a week, » when at the beginning, it’s better to just come once to prove that we can.

Life may have shaken you, and for various reasons, you may not always feel capable. This is where these small challenges come in. There are no expectations of results, just the intention to act.

Taking action is advice found in all disciplines. Sometimes, we need to step out of our inner world to confront reality, much like in cognitive-behavioral therapy (CBT), where there is a notion of exposure. The idea is not to be perfect, but simply to do.

These little things you decide to implement can really change your daily life. They can also be items on the « to-do » or « not-to-do » list. For example, spending only 5 minutes on social media or avoiding a certain food.

In this philosophy of taking small steps, just take some time and motivation to do things you can keep in mind as small victories, accomplishments, positive experiences to repeat.

What simple little challenge do you have in mind for the beginning of this season?

Choose what suits you best.

Be yourself, Pank

#challenge #smallsteps #motivation #action #awareness

Réflexions de Pank / Instantané #80 : Quand le sens des mots n’a plus le même sens.

Il y a quelques jours, je partageais avec vous une vidéo abordant une étude qui expliquait que chacun pouvait avoir sa propre définition des mots utilisés. Cela signifie que nous pouvons souvent nous retrouver dans de nombreuses conversations sans parler réellement de la même chose, même si nous utilisons les mêmes termes.

Dans ce contexte, il est essentiel d’apprendre à prendre conscience de cette diversité d’interprétations et de consacrer du temps à définir ce que chaque mot représente pour chacun. C’est particulièrement important lorsqu’il s’agit de termes qui décrivent des expériences personnelles, comme les mots utilisés pour décrire une pathologie ou un mal-être. Cependant, lorsque nous cherchons à obtenir des détails supplémentaires, nous nous heurtons souvent à des descriptions abstraites.

En somme, il arrive souvent qu’un terme vague soit adopté au cours d’échanges ou de lectures, et les individus l’associent à leur propre état sans prendre le temps de le définir avec précision en utilisant leurs propres mots. Il est bénéfique de disséquer les sensations, les émotions et les pensées, de les explorer au travers d’une transe de questionnement ou de laisser émerger spontanément les notions liées à la séance en cours. Cette approche apporte un formalisme et un cadre qui permettent au client d’orienter son travail.

Faire émerger des mots, définir et reconnaître des états permet à de nombreuses personnes de reprendre le contrôle de leur bien-être mental. C’est précisément pour cette raison que beaucoup s’auto-diagnostiquent ou cherchent activement à obtenir une étiquette de psychologue ou de psychiatre. Parfois, c’est dans le but de sur-utiliser un terme pour évoquer des aspects problématiques de leur quotidien.

En tant que praticien en hypnose, nous ne sommes pas compétents pour poser un diagnostic sur quiconque, et personnellement, je considère cela comme une bonne chose. Jongler avec des termes qui peuvent être compris différemment dans le langage courant par rapport au langage scientifique est complexe. Il est fréquent que des termes comme « pervers narcissique » soient utilisés de manière extensive alors que cela ne correspond pas exactement à ce que Racamier avait proposé dans ses écrits.

Comme je l’ai mentionné précédemment, il est fort probable que de nouvelles notions telles que « empathique sombre » fassent leur apparition un jour, car les non-spécialistes de magasine proposent des interprétations pour permettre à chacun de diagnostiquer simplement des comportements problématiques. Alors que parfois un c*nnard est juste un c*nnard. Le sens des mots, en particulier en ce qui concerne les troubles psychologiques, ne peut pas être adapté en fonction de nos désirs. De plus en plus de personnes s’auto diagnostiquent d’autistes ou à haut potentiel intellectuel (HPI) en ajustant légèrement le sens de ces termes pour qu’ils correspondent à leur situation, sans pour autant obtenir un diagnostic formel.

Si nous utilisons des termes et des étiquettes qui ne reflètent pas fidèlement les caractéristiques des éléments décrits, une confusion peut surgir, généralement en raison d’une perception subjective personnelle.

Lorsque je ressens une focalisation sur l’aspect émotionnel plutôt que sur le mental, je constate cette déformation du terme en fonction des désirs, des souhaits et des sensations internes de mon interlocuteur à ce moment précis.

Et vous, comment abordez-vous les mots ? Utilisez-vous un sens que vous avez établi vous-même, ou consultez-vous parfois un dictionnaire pour vérifier la justesse d’un terme ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One.

Pank

#verbe #mot #définition #subjectif #centremental #centreémotionnel #illusion #perception #hypnose #accompagnement #thérapie #psychologue #psychiatre

Réflexions de Pank / Instantané #68 : Se focaliser

Comme je vous le partageais ce matin dans la capsule du jour : https://youtu.be/JJqe_YHM66A, le déficit d’attention est une vraie plaie à prendre en compte. Notre évolution semble partir en vrille dans de nombreux éléments de notre civilisation. Si nous perdons notre capacité à nous focaliser, nous pouvons perdre les idées, les créations, les possibilités de continuer à trouver des solutions.

Nous sommes dans une démarche inconsciente trop orientée vers une seule et même idée : le plaisir. Oui, nous avons la chance d’être dans une ère de dopamine virtuelle, mais nous sommes devenus des junkies. Nous sommes dans le cumul et comme je vous en parlais dans une autre réflexion, il y a un trop-plein et une attente de plus qui commencent à devenir vraiment toxiques.

Nous lisons, entendons et observons à travers les médias, les consultations et les articles que cette quête de plaisir fait diminuer notre capacité à fournir des efforts, à se concentrer et à se focaliser, ce qui nous en demande beaucoup.

Alors que faire, si nous ne prenons pas au minimum la décision de nous discipliner ? De nous imposer d’éteindre des écrans, de lire des articles ou des livres jusqu’au bout, de se concentrer sur un film et une série sans prendre son téléphone et se lever 10 fois ?

Ce sont des actes qui sont pourtant simples sur le papier, mais qui aujourd’hui deviennent de plus en plus complexes. Combien d’entre vous prennent leur téléphone dès qu’ils ne sont plus entourés, qu’une personne part se laver les mains au restaurant ou que vous vous retrouvez seul quelques minutes ?

Vous pouvez regarder combien de fois en une heure vous consultez votre téléphone ? Répondre à des mails sur votre pc ? Ne pas sortir de chez vous, simplement pour plonger dans du virtuel ?

Nous focaliser devrait être un exercice de notre quotidien. Comme tous ces runners, vous devriez vous imposer 30 minutes de pleine concentration. C’est là que le mindfullness, la présence, les méditations actives peuvent vous offrir des opportunités.

Cessez les vidéos ; même si c’est passionnant, lisez un livre, un magazine, des articles. Prenez du temps pour vous plonger dans des choses stables, qui ne clignotent pas, qui ne demandent pas de cliquer ou de faire autre chose que de concentrer votre attention sur une seule tâche.

Diminuez le temps passé devant les écrans et retrouvez la simplicité d’écouter une émission radio. Passez 45 minutes à une heure trente juste assis, à écouter, décrypter, faire des expériences de pensée qui vous offriront une stimulation plus profonde, plus de fatigue aussi, moins de divertissement toxique et plus de plaisir à long terme.

Nous avons des solutions simples pour aujourd’hui, qui nous permettront de reprendre nos capacités de concentration. Cela est plus énergivore, mais cela apportera néanmoins une satisfaction et bien plus de valeurs ajoutées dans les années et décennies à venir.

Et vous, êtes-vous devenu un déficient en concentration ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One.
Pank

#déficitdattention #évolution #plaisir #dopamine #concentration #médias #mindfulness #lecture #écoute #valeursajoutées

English Version

« Thoughts by Pank / Snapshot #68: Focusing

As I shared with you this morning in the daily capsule: https://youtu.be/JJqe_YHM66A, the deficit of attention is a real problem to consider. Our evolution seems to be going off track in many aspects of our civilization. If we lose our ability to focus, we can lose ideas, creations, and the possibilities of finding solutions.

We are in an unconscious process too focused on one single idea: pleasure. Yes, we are fortunate to be in a virtual dopamine era, but we have become junkies. We are in accumulation mode, and as I mentioned in another reflection, there is an excess and an ever-increasing demand that is becoming truly toxic.

We read, hear, and observe through media, consultations, and articles that this quest for pleasure diminishes our ability to make efforts, concentrate, and focus, which requires a lot from us.

So what are we going to do if we don’t at least decide to discipline ourselves? To impose on ourselves to turn off screens, to read articles or books until the end, to concentrate on a movie or a series without reaching for our phones or getting up ten times?

These are actions that seem simple on paper, but today they are becoming more and more complex. How many of you reach for your phone as soon as you are no longer surrounded by people, when someone goes to wash their hands at a restaurant, or when you find yourself alone for a few minutes?

How often do you check your phone in an hour? Respond to emails on your PC? Refrain from going out just to immerse yourself in the virtual world?

Focusing should be a daily exercise for us. Just like all those runners, you should impose on yourself 30 minutes of full concentration. That’s where mindfulness, presence, and active meditations can offer you opportunities.

Stop watching videos; even if they are captivating, read a book, a magazine, or articles. Take the time to immerse yourself in stable things that don’t flash or demand clicks, but only your undivided attention on a single task.

Reduce screen time and rediscover the simplicity of listening to a radio program. Spend 45 minutes to an hour and a half just sitting, listening, deciphering, and engaging in thought experiments that will provide you with deeper stimulation, more fatigue perhaps, less toxic entertainment, and more long-term pleasure.

We have simple solutions for today that will allow us to regain our concentration abilities. It may be more demanding in terms of energy, but it will undoubtedly bring satisfaction and add much more value in the years and decades to come.

And you, have you become deficient in concentration?

Take what is good and right for you.

Be One.
Pank

#attentiondeficit #evolution #pleasure #dopamine #concentration #media #mindfulness #reading #listening #addedvalues »

La Méthode Silva étude du Système #168 : Level of the mind / Niveau de l’esprit / réflexions

Je me faisais une remarque sémantique sur un pattern qu’utilise volontairement José dans ses audios et ses textes. Le niveau de l’esprit que nous utilisons que ça soit en Méditation, auto hypnose et autres.

https://lamethodesilva.com/
https://www.lamethodesilva.be/
https://www.lamethodesilva.ch

Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
La connaissance est Partage
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous
Be One
Pank

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#RobertBStone #HolisticFaithhelling #LeePascoe #LaMéthodeSilva #JoséSilva #TheSilvaMethod #theSilvaMindControlMethod #hypnose #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie

Réflexions de Pank / Instantané #57 : S’autoriser le succès

Nous pouvons aspirer au succès sans jamais être clairs sur ce qui nous procurera réellement satisfaction. Il est vrai que notre société compétitive nous éduque à « affronter » les obstacles pour devenir les meilleurs. C’est d’ailleurs intéressant, car cela reflète également le pouvoir d’influence des séries et des films américains. Le rêve américain, cette quête de réussite, est un fantasme rappelé par ces films où les héros partent de rien pour atteindre les sommets.

Cependant, à force d’absorber plus ou moins consciemment ces idées de performance, nous pouvons développer des attentes et des désirs de vie excessifs. Les médias nous offrent une vision du bonheur de ceux qui ont atteint le saint Graal. Vous remarquerez que cela est souvent lié au matérialisme, et il ne faut pas nier que l’argent contribue au bonheur.

Il est facile de se persuader que ce qui nous manque est l’élément déterminant pour atteindre une satisfaction dans notre vie.

Cependant, il est étonnant de constater que certaines personnes qui peuvent être perçues comme étant dans la réussite ne la ressentent pas, voire semblent continuer à courir après des choses qui, en apparence, n’apporteront pas plus que ce qu’elles ont déjà obtenu. C’est précisément ce comportement qui peut révéler une certaine dissociation dans leur vécu.

Il y a comme un déni de réalité, un scénario intérieur qui se répète inlassablement, souvent lié à l’histoire familiale. Lorsqu’on examine les faits et qu’on montre que de nombreux aspects indiquent le succès, il y a comme un dysfonctionnement. Un discours sur la peur de manquer ou de ne pas être capable de s’arrêter, sans jamais aboutir à une joie ou un contentement.

Si par chance nous avons cette personnalité en séance, elle exprime souvent des discours régressifs ou se révèle par des régressions à la cause, réalisant que le moteur de cette réussite est un discours oppressant interne, une injonction à ne pas rester dans l’état de la famille ou du système éducatif.

Ces adultes se battent contre des chimères, contre des parents ou des éducateurs qui depuis longtemps n’ont plus ces discours ou cette relation. Mais la structure de l’action s’est cristallisée dans le passé, ce qui peut donner l’impression que c’est la névrose qui agit sans la conscience de l’adulte.

Lorsque nous prenons le temps de redéfinir nos priorités, les éléments qui nourrissent cette partie, ainsi que toutes les autres dimensions de notre être, il y a une matérialisation de ce que représente l’objectif. Une forme qui donne des mots et des émotions à ce que signifie le succès. Ce moment est souvent crucial, car il permet petit à petit de prendre conscience du succès et, plus encore, de s’autoriser à reconnaître cette réussite.

À ce moment-là, il se produit une prise de conscience : ce qui ne semblait pas suffisant devient satisfaisant, voire excessif. Il y a comme un bond dans le continuum temporel. L’individu qui était bloqué dans le passé saute dans le présent et ouvre la porte vers une perception de la réalité qui, en accord avec le droit de se satisfaire, apaise, épanouit et procure du bonheur.

Et vous, êtes-vous capable de reconnaître vos succès ? Vous donnez-vous le droit de définir et de ressentir vos réussites ?
Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous. Be One
Pank

#succès #réussite #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie #hypnosemoderne #autohypnose #réflexions #hypnoseinstantanée


English Version

Reflections by Pank / Snapshot #57: Allowing Success

We can aspire to success without ever being clear about what will truly bring us satisfaction. It is true that our competitive society educates us to « face » obstacles and strive to become the best. It’s also interesting to note the influence of American series and films, which promote the American Dream, a fantasy of achieving success by starting from nothing and reaching the highest levels.

However, by constantly consuming these ideas of performance, whether consciously or not, we can develop excessive expectations and desires for our lives. The media presents a visualization of happiness for those who have achieved the ultimate goal. It’s often materialistic, and we cannot deny that money contributes to happiness.

It’s easy to convince ourselves that what we lack is the determining factor in achieving satisfaction in our lives.

Surprisingly, there are individuals who, despite being perceived as successful, do not feel that way or continue to chase after things that, superficially, will not bring them more than what they already have. This behavior reveals a certain dissociation in their lived experiences.

There is a denial of reality, an internal script that repeats itself tirelessly, often tied to family history. When we examine the facts and demonstrate that many aspects indicate success, there is a malfunction. There is a discourse about the fear of lacking or being unable to stop, without ever leading to joy or contentment.

If we are fortunate to work with individuals who exhibit this personality, they often express regressive speeches or regressions to the cause. They realize that the driving force behind their success is an oppressive internal discourse, an injunction not to remain in the state of their family or educational system.

These adults fight against illusions, against parents or educators who no longer hold such discourse or have that relationship. However, the structure of their actions crystallized in the past, creating the impression that it is the neurosis acting without the adult’s awareness.

When we take the time to redefine our priorities, the elements that nourish this part of ourselves, as well as all other dimensions of our being, there is a materialization of what the objective represents. It takes shape, providing words and emotions that define success. This moment is often crucial, as it gradually enables us to become aware of success and, even more importantly, to allow ourselves to recognize it.

At that moment, a realization occurs: what seemed insufficient becomes satisfying, even excessive. There is a leap in the timeline. The individual who was stuck in the past jumps into the present, opening the door to a perception of reality that, in line with the right to be content, soothes, fulfills, and brings happiness.

And you, are you able to recognize your successes? Do you give yourself the permission to define and feel your accomplishments?

Take what is good and right for you. Be one.

Pank

#success #achievement #hypnotherapy #selfhypnosis #questiosophy #hypnosophy #coaching #hnohypnosis #Experience #flexibility #Psychology #modernhypnosis #selfreflection #instanthypnosis

Réflexions de Pank / Instantané #54 : Vous n’êtes pas à poil.

Combien de partenaires pouvons-nous avoir qui, dans notre cabinet, sont plongés dans un profond désespoir ? Ils nous font part de leur souffrance et de leur mal-être quotidien, et nous montrent toute la fragilité qui semble les caractériser aujourd’hui. Et moi, en tant que bon connard de praticien, je les secoue, je les réprimande, je les saoule, je les bouscule. Je fais tout pour que ce qui leur semblait si fragile puisse, s’il le faut, se briser. Pour ramasser les miettes, pour être au bout du rouleau, pour que cette fois, ils ne puissent plus descendre.

Pourtant, les décennies de pratique m’ont montré que c’était rare, voire très rare, que nos consultants se brisent. Je ne parle pas des psychotiques lourds, je parle de ces hommes et de ces femmes cabossés, blessés, étourdis, à la recherche d’un soutien pour se relever.

Ils sont bien plus antifragiles qu’ils ne le pensent. Ce ne sont pas des petites choses qui vont se rompre. En revanche, ils ne sont pas toujours en bon état, ils ne feront pas un marathon et se déboîtent bien trop souvent. Il y a comme un besoin ou un automatisme à adopter une posture enfantine. À vouloir se plaindre, à attendre d’être écoutés et parfois rassurés. C’est normal, il n’y a pas de honte à avoir ce besoin ou cette attitude.

Il est seulement important de se rendre compte que si vous êtes l’une de ces personnes qui semblez à bout, vous n’êtes pas encore à poil. Il y a en vous des ressources. Des tas d’expériences, de réponses, de solutions temporaires. Parfois, vos comportements ou processus cognitifs sont obsolètes ou tout simplement inadaptés. Pour autant, vous n’êtes pas cet enfant qui est inapte à quoi que ce soit.

Il faut parfois prendre du temps pour retrouver son énergie, ses capacités, ses qualités afin d’exploiter les ressources et faire émerger de nouvelles compétences. L’hypnose belliqueuse ou le dark coaching cherchent à attaquer la vie, les forces, les qualités et les potentiels qui ont été recouverts de blessures, de douleur et de désespoir. Dans cette agression, il y a la réaction de ras-le-bol et ce n’est pas elle qui importe, c’est ce mouvement, cette fermeture, cette colère, cette insulte, ce moment où la vie, l’envie et le désir se révoltent. Parfois, cela se manifeste par une fuite, un claquement de porte ou une visio qui s’arrête.

Pourtant, il n’y a pas de destruction, pas une masse informe qui est là en train de se perdre, mais des émotions, des mots, des mouvements, des chocs et de la sidération qui donnent une stratégie pour ne pas subir, ne pas vivre ce qui semblait pourtant invivable. Certes, ce ne sont pas les réactions les plus fines, voire attendues. Nous aimerions tous nous voir réagir selon de nouveaux schémas fantasmés. Être au sommet. Non, vous n’êtes certes pas à poil ou définitivement KO, mais vous êtes chancelant, vous faites avec les moyens du bord et ces moyens, c’est toute cette expérience qui vous a mené jusqu’à aujourd’hui.

Au fil des séances, les mots, les comportements, les gestes changent, ou du moins gagnent en assurance, que ce soit dans un retour agressif ou apaisé, que ce soit dans l’émotion ou la pensée. Juste à ces moments-là, des ressources se réactivent, pas forcément parfaites, voire simplement présentes, mais qui commencent déjà à ouvrir des possibilités et des attitudes qui feront progresser les jours et les semaines à venir.

Et vous, utilisez-vous régulièrement vos ressources ?
Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One
Pank

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English Version

Pank’s Reflections / Snapshot #54: You’re not naked.

How many partners can we have in our practice who are immersed in deep despair? They share with us the suffering and unhappiness of their daily lives, revealing the fragility that seems to define them today. And here I am, a damn practitioner, shaking them up, reprimanding them, annoying them, pushing them around. I do everything I can to shatter what appeared so fragile to them, if necessary. To gather the pieces, to reach the breaking point, so that this time, they can no longer descend.

However, decades of practice have shown me that it is rare, even very rare, for our clients to break. I’m not talking about severely psychotic individuals; I’m referring to those men and women who are battered, wounded, disoriented, and in search of support to rise again.

They are far more antifragile than they perceive themselves to be. They are not fragile things that will break. However, they are not always in good shape; they won’t run a marathon and often dislocate. There is a need or an automatism to assume a childlike posture. To want to complain, to expect to be heard and sometimes reassured. It’s normal; there’s no shame in having this need or attitude.

It is only important to realize that if you are one of those individuals who seems exhausted, you are not yet naked. There are resources within you. Plenty of experiences, answers, and temporary solutions. Sometimes your behaviors or cognitive processes are outdated or simply inadequate. Nevertheless, you are not the child who is incapable of anything.

Sometimes, it takes time to regain your energy, your abilities, your qualities in order to harness your resources and develop new skills. Belliqueous hypnosis or dark coaching aim to attack life, strengths, qualities, and potentials that have been overshadowed by wounds, pain, and despair. In this aggression, there is a reaction of frustration, and it is not that reaction that matters; it’s the movement, the closure, the anger, the insult, the moment when life, desire, and the will to revolt emerge. Sometimes it manifests as an escape, a slammed door, or a paused vision.

However, there is no destruction, no formless mass being lost, but rather emotions, words, movements, shocks, and astonishment that provide a strategy to avoid enduring what seemed unendurable. Certainly, these reactions are not the most refined or expected. We would all like to see ourselves reacting according to new fantasized patterns. To be at the top. No, you are certainly not naked or definitively knocked out, but you are wavering, managing with what you have at hand, and those means encompass all the experience that has led you to today.

Throughout the sessions, words, behaviors, and gestures change or at least become more confident, whether through aggressive or calming responses, whether through emotion or thought. It is precisely in these moments that resources are reactivated, not necessarily perfect, but already present, opening up possibilities and attitudes that will advance the days and weeks to come.

And you, do you regularly tap into your resources?

Take what is good and right for you.
Be One
Pank

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Réflexions de Pank / Instantané #53 : Avant d’envoyer les enfants chez le psy

Il y a beaucoup de parents qui portent une attention particulière à la santé mentale de leur enfant. La psychologisation des magazines et des réseaux sociaux contribuent à prendre conscience de la pression que vivent les jeunes. Afin de favoriser un développement psychologique sain, de nombreux parents consultent des spécialistes de la psyché, pour eux-mêmes ainsi que pour leurs adolescents.

Généralement, c’est le parent qui prend rendez-vous, même parfois pour leur adolescent, et qui accompagne l’enfant chez le praticien. On peut constater combien ils sont appliqués et souhaitent que les comportements problématiques cessent.
Certains parents consacrent même un certain temps à interroger le spécialiste, afin de savoir ce qu’ils peuvent faire et quelles mesures mettre en place pour aider leur enfant.

Cela nécessite beaucoup d’énergie, d’attention, de temps et d’argent. Cependant, il y a quelques éléments simples à prendre en compte avant de décider de consulter un psychothérapeute.

La première chose à faire est d’évaluer le contexte dans lequel l’enfant évolue. Est-ce que les parents sont présents ou absents ? Est-ce qu’ils sont trop présents ? Est-ce que chaque membre de la famille a des limites définies ? Est-ce que la communication est bonne ? Comment l’enfant a-t-il été élevé ? Quels messages a-t-il reçus de la part de ses deux parents ? En somme, il est utile de savoir si les phobies, les troubles et autres comportements problématiques du jeune ont uniquement pris forme « à l’école ».

Ensuite, s’il est évident que le cadre familial est constructif, il est important de comprendre quelles sont les névroses de chaque parent. Comment ont-ils géré leurs propres malaises, problèmes et événements difficiles ? Qu’est-ce qui réactive les patterns dans les comportements de l’enfant ? Comment gèrent-ils les problèmes de leur enfant ? Quelles solutions ont-ils mises en place pour l’aider (plus de temps, moins d’étouffement, plus de structure…) ?

Enfin, quel travail thérapeutique ont-ils réalisé sur eux-mêmes ? Les deux parents ont-ils travaillé sur eux-mêmes depuis que leur enfant a rencontré des problèmes ? L’un des deux ne s’y intéresse-t-il pas ? Chacun est-il conscient de son impact sur la psyché de leur enfant ?

Les années passées en cabinet m’ont amené à penser que bien que les enfants aient des choses à exprimer et parfois à traiter, ils sont le résultat des problèmes non résolus de leurs parents. Nous sommes, par essence, imparfaits, mais il est courant de souligner que les enfants sont des experts pour mettre en lumière les faiblesses de leurs parents. Leurs comportements déclenchent des réflexions, des émotions ou des actions chez leurs parents, qui ne leur appartiennent qu’à eux.

Avant de consulter un thérapeute, si vous commencez à observer des signes de « problèmes » avec vos enfants, que ce soit à l’école ou à la maison, prenez d’abord rendez-vous vous-même et encouragez votre partenaire à en faire de même, si possible. Le mimétisme, les réponses automatiques, les non-dits, les peurs et les névroses des adultes sont perçus et traités par les jeunes à leur propre niveau.

J’ai souvent constaté que lorsque la mère ou le père commence à changer ses propres modèles, comportements et structures, et à trouver la paix intérieure, l’enfant arrive à dormir, diminue son anxiété ou cesse de harceler les autres à l’école. Consulter un psychothérapeute peut être intéressant à un certain moment, mais j’ai souvent vu des parents qui ne voulaient simplement pas reconnaître que ce sont leurs façons de faire avec leurs enfants qui ne sont pas/plus adaptées. Ce n’est pas qu’ils ont de mauvaises intentions, mais ils ont des angles morts sur leurs propres schémas conflictuels, qui se manifestent sans cesse avec leur enfant et le poussent à mettre en place des stratégies problématiques pour faire face au stress que cela engendre en eux.

Et vous, en tant que parents, avez-vous consulté des spécialistes de la santé mentale depuis que vous avez des enfants ?

Un programme gratuit pour aider les parents : https://www.hypnoseparents.fr/

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One
Pank Hno

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Réflexions martiales d’un Hypnofighter #26 : Enseigner la self-defense à des débutants

Cela faisait longtemps que je n’avais pas partagé un atelier axé sur la self-defense avec des néophytes. Dans le cadre d’une
cagnotte pour un trek dans le désert, la femme d’un de mes élèves a demandé si je pouvais proposer un cours en contrepartie.

J’ai eu une dizaine de femmes qui souhaitaient découvrir la self-defense. Parmi elles, deux avaient déjà été agressées, selon un modèle de saisie. Nous savons que les agressions d’hommes envers des femmes sont différentes de celles entre hommes. Les
rituels et les tentatives de prise de pouvoir ne se manifestent pas de la même manière.

J’ai donc choisi de travailler sur des techniques de grappling en associant des éléments de Kali et de Silat. La première chose marquante a été de constater à quel point le contact physique était difficile pour des personnes qui n’avaient pas l’habitude de saisir ou de se coller. Sans parler des « frappes » qui, entre la peur de faire mal et le manque de coordination, ressemblaient davantage à des attaques d’enfants qu’à celles d’adultes.
La défense personnelle se veut un processus simple dont l’objectif principal est de rentrer chez soi sans la moindre blessure.

La possibilité de s’échapper est primordiale, car dans la plupart des cas, il ne s’agit pas de combats pour survivre, mais plutôt d’actions visant à fuir.

Au début, les apprenantes avaient du mal à gérer les angles pour se libérer, mais peu à peu, elles ont automatisé leur démarche pour prendre conscience des possibilités d’évasion. Les questions fusaient sur les différentes situations, les gabarits potentiels des agresseurs, la manière de frapper les parties sensibles, etc. Cependant, lorsque je suis passé d’un style plus axé sur le jiujitsu,
pour gérer les prises et éviter l’immobilisation, à une forme plus agressive incluant des frappes, j’ai remarqué le malaise des
participantes.
Donner des coups ou frapper dans les yeux, les parties sensibles, etc., sont des choses qui ne sont pas du tout naturelles. La
simple idée de toucher la tête ou d’utiliser le « schreiding » (placer les mains sur le visage) les bloquait.
Bien sûr, nous n’étions pas dans un contexte où les personnes étaient davantage intéressées par ce type d’activité. Il ne semblait
pas y avoir une crainte particulière liée à une agression. Nous nous retrouvions plus avec des étudiantes qui se demandaient
quand cela allait se terminer plutôt que d’être réellement passionnées par le cours.
Cela m’a fait faire un parallèle avec mes élèves lors des entraînements, qui s’inscrivent initialement pour pratiquer le jiujitsu et la
lutte, et se retrouvent à devoir gérer des frappes, voire les donner eux-mêmes. Cette approche est assez malaisante pour
beaucoup de pratiquants du grappling. Je réalise qu’en plus du fait que ce n’était pas leur motivation initiale, beaucoup ont du
mal à frapper naturellement. Cela peut expliquer pourquoi de nombreuses personnes se figent lors d’agressions violentes avec
des coups puissants.
Il existe des instincts différents dans les sports de combat : les frappeurs sont souvent assez nerveux, tandis que les grapplers
sont davantage dans une notion de contrôle. Dans la rue, et encore plus avec des débutants, ce qui peut ressortir est ce qui est
naturel pour nous. Certains voudront faire mal à leur agresseur, tandis que d’autres chercheront rapidement à neutraliser la
situation avec le moins de violence possible.
La forme de défense que nous proposons à nos élèves doit correspondre à leurs instincts, sachant que lors de situations de stress, ce qui ressort est ce qui correspond à notre nature. Ce moment de partage m’a rappelé que même si beaucoup veulent apprendre à se défendre, beaucoup risquent instinctivement de se retrouver dans l’incapacité d’initier rapidement une défense ou une contre-attaque, et de vivre une gestion difficile du conflit.

Et vous, vous sentez-vous davantage frappeur ou grappler ?

Ne prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one
Pank

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