Réflexions de Pank / Instantané #344 :Les Qualités de l’Évitement

Dans "Réflexions de Pank / Instantané #344 : Les Qualités de l'Évitement", Pank explore le concept d'évitement comme une compétence. Il souligne que les personnes "évitantes" possèdent une expertise en matière de recul et d'analyse, leur permettant de prendre des décisions plus éclairées et de se protéger des conséquences négatives.  Bien que souvent perçu comme un défaut, l'évitement peut être une qualité précieuse dans certaines situations, permettant de naviguer avec plus de prudence et d'efficacité.

Nous connaissons tous des personnes qui ont un don pour éviter les problèmes, et plus encore, pour gérer certaines situations. Nous avons peut-être eu des expériences avec ce type de personne qui ne s’engage jamais et refuse de prendre des décisions.

Nous pouvons facilement classer ces personnalités comme des « évitants ». Le plus difficile, c’est pour ceux qui se retrouvent dans cet automatisme de ne pas se confronter aux différentes situations de leur vie. Il y a une sensation de rater des occasions et de ne pas avoir saisi les opportunités quand d’autres, d’après eux, ne se posent pas de questions, ou, à minima, osent entrer dans la boucle d’action.

Ce que je partage souvent avec les consultants qui ont cette facette de personnalité (comme souvent avec ce que le monde peut considérer comme des défauts), c’est qu’il y a une expertise dans ce qui est mis en place. Éviter et esquiver n’est pas donné à tout le monde. Certains sont programmés, par exemple, en réactance et ne vont faire qu’agir, mais souvent se casser la tête contre un mur parce qu’ils n’ont aucune capacité à prendre du recul.

Les évitants sont excellents pour prendre du recul, même si parfois c’est un peu trop. De plus, ils ont la capacité de se dire que si les choses ne vont pas comme ils le souhaitent, ils ne perdent pas leurs compétences, même s’ils sont au cœur de l’action. Au contraire, ils vont pouvoir être insaisissables si vraiment les choses ne se passent pas comme prévu.

Paradoxalement, une fois engagé, un « évitant » n’a pas moins de réussite ou de satisfaction. Il sera plus volatile et possiblement plus à même de voir ce qui ne va pas, et là encore, c’est une bonne chose. Il voit ce qui l’échaude et peut dès lors apporter une plus-value dans de nombreuses situations.

Éviter est une qualité dans beaucoup de sports. Il faut juste y associer une contre-attaque ou, au contraire, une compétence à se dépêtrer d’un problème, pour se rendre compte que cela peut aussi être une qualité.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

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Pank’s Reflections / Snapshot #344: The Qualities of Avoidance

We all know people who have a gift for avoiding problems, and even more so, for managing certain situations. We may have had experiences with this type of person who never commits and refuses to make decisions.

We can easily classify these personalities as « avoiders. » The most difficult thing is for those who find themselves in this automatism of not confronting the different situations of their life. There is a feeling of missing opportunities and not having seized opportunities when others, according to them, do not ask themselves questions, or, at the very least, dare to enter the action loop.

What I often share with consultants who have this facet of personality (as often with what the world may consider flaws), is that there is an expertise in what is put in place. Avoiding and dodging is not for everyone. Some are programmed, for example, in reactance and will only act, but often bang their heads against a wall because they have no ability to take a step back.

Avoiders are excellent at taking a step back, even if sometimes it’s a little too much. Moreover, they have the ability to tell themselves that if things don’t go as they want, they don’t lose their skills, even if they are at the heart of the action. On the contrary, they will be able to be elusive if things really don’t go as planned.

Paradoxically, once engaged, an « avoider » has no less success or satisfaction. He will be more volatile and possibly more able to see what is wrong, and again, this is a good thing. He sees what is bothering him and can therefore bring added value in many situations.
Avoiding is a quality in many sports. You just have to combine it with a counterattack or, on the contrary, a skill to get out of a problem, to realize that it can also be a quality.

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #325 : Accepter les limites du subconscient

Le début de l’année est souvent marqué par des promesses d’illimité. Pourtant, notre subconscient, bien que puissant, a ses limites. Apprenez à accepter ces réalités pour avancer avec justesse et bienveillance envers vous-même.

C’est le début de l’année, et il y a de fortes chances que vous entendiez des vidéos et des influenceurs partager l’idée que cette année doit être exceptionnelle, que vous n’avez aucune limite. Si vous ne réussissez pas, c’est parce que vous vous auto-sabotez.

Oui, c’est de votre faute. Vous devriez avoir honte que, depuis des années, vous ne soyez pas capable d’être pleinement vous-même. Mais pas de souci, cette année, un « expert » a trouvé une technique pour débloquer le pouvoir de votre cerveau et de votre corps.

Cependant, que nous l’acceptons ou non, notre subconscient n’est pas programmé pour dépasser certaines limites. Si vous connaissez des personnes atypiques, avec une intelligence exceptionnelle sur certains sujets, vous remarquerez souvent une compensation dans d’autres aspects de leur vie.

L’hypnose est parfois à l’origine de cette croyance que notre subconscient est capable de tout. Bien que je pense réellement que l’hypnose et l’auto-hypnose peuvent améliorer et réagencer de nombreux aspects de la vie, elles restent limitées. Et ce n’est pas parce que vous vous sabotez, mais simplement parce que vous n’avez pas les « ingrédients » nécessaires pour certaines choses.

On pourrait reprendre Robert Dilts et affirmer que si vous n’avez pas quelque chose, il suffit de travailler sur vos valeurs et croyances. Mais une fois de plus, il faut recadrer : vous pouvez croire autant que vous voulez que vous pouvez voler sans équipement, les faits restent les faits : vous tomberez.

En appréciant avec justesse les limites de nos possibilités, tout en gardant l’intention de se dépasser lorsque cela apporte un réel plus, c’est très bien. Mais s’en vouloir et se faire du mal en ne répondant pas à des critères fantasmés est une erreur.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one.

Pank

Reflections of Pank / Snapshot #325: Accepting the Limits of the Subconscious

It’s the beginning of the year, and chances are you’ve come across videos and influencers proclaiming that this year must be extraordinary and that you have no limits. If you don’t succeed, it’s because you’re self-sabotaging.

Yes, it’s your fault. You should be ashamed that for years you haven’t been able to fully be yourself. But don’t worry, this year, some “expert” has discovered a technique to unlock the power of your brain and body.

However, whether we accept it or not, our subconscious isn’t programmed to exceed certain limits. If you know people who are atypical, with exceptional intelligence in certain areas, you’ll often notice compensations in other aspects of their lives.

Hypnosis is sometimes to blame for this belief that our subconscious is capable of anything. While I genuinely believe that hypnosis and self-hypnosis can improve and reorganize many problematic aspects of life, they also have limitations. And no, it’s not because you’re sabotaging yourself, but simply because you don’t have the “ingredients” necessary for certain things.

One could take Robert Dilts’ perspective and say that if you lack something, you just need to work on your values and beliefs. But once again, we need to reframe: you can believe as much as you want that you can fly without equipment, but the facts remain: you will fall.

By rightly appreciating the limits of our possibilities, while maintaining the intention to surpass ourselves when it genuinely brings value, it’s commendable. But blaming yourself and constantly harming yourself for not meeting fantasized criteria is a mistake.

Take what is good and right for you.

Be one.

Pank

Réflexions de Pank / Instantané #246 : La sécurité peut faire accepter le manque de liberté

Comme vous le savez et comme je vous le partageais ce matin dans la capsule, nous avons tendance à mettre la sécurité au centre de nos vies. Si Maslow place en premier nos besoins physiologiques, la strate suivante est le besoin de sécurité.

Comme nous l’avons observé pendant les élections, ce sujet est récurrent depuis, je pense, le début de nos vies en société. Nous avons besoin de nous sentir en sécurité vis-à-vis de la nature et des phénomènes incontrôlables, mais également vis-à-vis des autres.

Les hommes peuvent être des loups pour les hommes, notre instinct de domination et de prise de pouvoir entraîne des comportements qui amènent à des violences diverses, morales ou physiques. Nous sommes parfois dans l’incapacité de nous protéger des autres, d’un monde ou d’un système.

Les politiques savent jouer avec la suggestion et l’imagination pour faire d’un cas une généralité, faire d’événements le quotidien de tous les instants des citoyens, ce qui construit des comportements inadaptés avec des discours ou des actions de sécurisation dans des lieux où il n’y en a pas besoin.

Avec les JO 2024, nous nous retrouvons dans une ville, Paris, qui est remplie d’agents des forces de l’ordre. Je pense que depuis la Seconde Guerre mondiale, nous n’avons pas déployé autant de policiers/militaires dans la capitale. La conséquence extrêmement positive est que les citoyens et les visiteurs se sentent sereins et en sécurité.

Quand on a l’habitude d’entendre “la police n’est jamais là quand on a besoin d’eux”, en cette période olympique cela n’est pas le cas et ils ne cessent de surveiller ou d’intervenir. Comme il y a un risque de sanction, il y a moins de problèmes, d’incivilités ou d’agressions. On pourrait se dire, comme beaucoup le pensent, qu’il suffit de déployer les forces de sécurité partout et nous serons en paix.

Sauf que, pour aller dans de nombreux espaces, il y a des points de vérification, il faut avoir des documents administratifs et, si tel n’est pas le cas, il est impossible de se rendre là où nous devons aller. Il y a donc une limite des libertés de déplacement, et même des comportements peuvent être sanctionnés. Cette acceptation d’être traqué, vérifié et orienté est une version très légère et acceptable de ce que certains pays plus totalitaires mettent en place, et cela peut amener à la diminution de sa liberté de pensée, de réaction ou de manifestation en sécurité. Paradoxe donc de la sécurité qui peut à tout moment devenir insécurisante.

Merci aux forces de l’ordre et attention à ceux qui leur donnent leurs directives, un débordement sécuritaire pour le “bien de tous” arrive facilement, les JO en sont la preuve avec notre docile acceptation.

sécurité #forcedelordre #militaire #policier #armée #responsable #politique #équilibre #liberté

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Reflections of Pank / Snapshot #246: Security Can Make Us Accept a Lack of Freedom

As you know, and as I shared with you this morning in the capsule, we tend to put security at the center of our lives. If Maslow places our physiological needs first, the next layer is the need for security.

As we observed during the elections, this topic has been recurring since, I think, the beginning of our lives in society. We need to feel safe from nature and uncontrollable phenomena, but also from each other.

Humans can be wolves to other humans; our instinct for domination and the pursuit of power lead to behaviors that result in various forms of violence, both moral and physical. Sometimes we are unable to protect ourselves from others, from a world or a system.

Politicians know how to play with suggestion and imagination to make a single case seem like a general issue, turning events into the everyday reality of citizens. This builds maladaptive behaviors with speeches or security measures in places where they are not needed.

With the 2024 Olympics, we find ourselves in a city, Paris, filled with law enforcement agents. I think that since World War II, we have not deployed so many police/military in the capital. The extremely positive consequence is that citizens and visitors feel calm and secure.

When we are used to hearing « the police are never there when you need them, » this Olympic period proves the opposite, as they constantly monitor and intervene. Since there is a risk of sanctions, there are fewer problems, incivilities, or assaults. One might think, as many do, that simply deploying security forces everywhere would bring peace.

However, to enter many spaces, there are checkpoints, administrative documents are required, and without them, it is impossible to go where we need to. There is thus a limit to freedom of movement, and even behaviors can be sanctioned. This acceptance of being tracked, checked, and directed is a very light and acceptable version of what some more totalitarian countries implement, which can lead to a reduction in freedom of thought, reaction, or protest safely. A paradox of security that can at any moment become insecurity.

Thanks to the law enforcement forces, but beware of those who give them directives, a security overflow for the « good of all » can easily happen; the Olympics are proof with our docile acceptance.

security #lawenforcement #military #police #army #responsibility #politics #balance #freedom

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

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Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #227 : Le combat, un chemin vers la découverte des autres.

J’ai une vision complètement biaisée de la vie, comme quoi cette dernière est constamment une lutte. Tout demande de la confrontation et je suis bien loin d’être sur la voie de O Sensei, en me sentant en lien, en communion avec le grand tout. Ça viendra peut-être, mais je n’ai pas l’impression que ce soit le cas avec les années qui se succèdent. Pas de chance, je n’aurai pas un Satori au milieu d’un combat qui me ferait tout comprendre 🙂

Le fait de passer une grande, voire la majeure partie de ma vie dans un dojo, m’a fait rencontrer de nombreuses personnes, et beaucoup sont devenus des amis incroyables. Je me demandais ce qui, pour moi, apportait cela. Initialement, les salles de sport de combat, ce n’est pas Fitness Park : on n’est pas là pour papoter, prendre des minutes de récupération.

J’ai encore une vision très stricte du karaté dans ma façon de pratiquer, ce qui signifie qu’on ne parle pas, on s’exerce. On peut s’interroger pendant les techniques, mais sinon, silence. Ce ne sont donc pas les débats d’idées exaltées qui font que nous accrochons avec l’autre. Certes, il y a le post-training où, en plus dans ma salle, on peut rester à s’étirer et papoter, mais là encore, le quotidien reprend son rythme et beaucoup partent à la douche et s’envolent.

Il reste donc l’échange en pratique, et je pense plus précisément au combat. Comme je le partage depuis longtemps, le combat (avec mon point de vue biaisé) est la plus pure des discussions. Dans la façon de combattre de nos partenaires, nous apprenons ce qu’ils sont, leur agressivité, leur intention ou l’attention qu’ils portent.

Il y a une accroche ou un rejet qui se fait. Un échange sans mots, sans artifices, parce que les coups ou les luttes nous brisent tous les masques, et plus encore quand nous sommes dans un stress intense, par exemple quand nous nous faisons complètement étrangler ou secouer dans tous les sens. Nous y démontrons nos ombres comme nos lumières.

C’est quand on est dans le stress, sous pression et sans les codes sociaux imposés que nous pouvons voir ce que l’autre est (théorie totalement personnelle). Du coup, subconsciemment, il y a des personnes avec qui on accroche et d’autres avec qui nous resterons plus à distance.

Ces confrontations, ces dialogues nous donnent envie par la suite d’aller découvrir le verbal, puis l’ensemble des strates socio-éducatives de nos partenaires. Mais au fond, on sait que ce sont juste des informations secondaires : sa réaction au stress du combat nous ayant déjà dévoilé beaucoup.

combat #amitié #découverte #discussion #échange #partage #masque #éducation

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

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Martial Reflections of a Hypnofighter #227: Combat, a Path to Discovering Others

I have a completely biased view of life, thinking it is constantly a struggle. Everything demands confrontation, and I am far from being on the path of O Sensei, feeling in tune, in communion with the greater whole. It might come one day, but I don’t feel that’s the case as the years go by. No luck, I won’t have a Satori in the middle of a fight that will make me understand everything 🙂

Spending a large, even the major part of my life in a dojo, has made me meet many people, and many have become incredible friends. I wondered what, for me, brought this about. Initially, combat sports gyms are not Fitness Park: we are not there to chat or take recovery breaks.

I still have a very strict karate vision in my way of practicing, which means we don’t talk, we practice. We can question techniques, but otherwise, silence. It’s not the lively debates that make us connect with each other. Sure, there’s the post-training where, in my gym, we can stay to stretch and chat, but again, everyday life resumes, and many head to the shower and leave.

So, what remains is the exchange in practice, and I think more specifically, in combat. As I have shared for a long time, combat (with my biased point of view) is the purest of discussions. In the way our partners fight, we learn who they are, their aggressiveness, their intention, or the attention they give.

There is a connection or a rejection that happens. An exchange without words, without artifice, because the blows or struggles break all our masks, especially when we are under intense stress, for example, when we are completely choked or shaken in every direction. We reveal our shadows as well as our lights.

It’s when we are under stress, under pressure, and without imposed social codes that we can see what the other person is (totally personal theory). Thus, subconsciously, there are people we connect with and others we will keep at a distance.

These confrontations, these dialogues, make us want to discover the verbal aspect afterward, and then all the socio-educational layers of our partners. But deep down, we know these are just secondary information: their reaction to the stress of combat has already revealed a lot to us.

combat #friendship #discovery #discussion #exchange #sharing #mask #education

Take what is good and right for you.

Be One,

Pank

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Réflexions de Pank / Instantané #225 : Sélectionner ses fréquentations

C’est une chose que les parents aiment dire à leurs enfants pour les protéger du principe de mimétisme social et des risques de comportements problématiques. Quand je parle à mes consultants, beaucoup décrivent une situation systémique particulièrement problématique. Ce qui est étonnant, c’est que cette idée d’éviter les mauvaises personnes a complètement disparu.

En effet, beaucoup d’adultes ont changé leur vision des choses et se sont liés avec des profils différents, sans se rendre compte que ces relations peuvent être incompatibles, voire destructrices. C’est d’ailleurs certainement pour cette raison que des termes comme « pervers narcissique » ou « dark triad » ont pris de plus en plus de place dans les médias.

Ces expressions soulignent le fait qu’il existe des personnes clairement toxiques ou inadaptées à ce que nous sommes. Cela peut inclure un partenaire de vie, des amis ou des collègues de travail. Comme pour beaucoup de choses dans notre quotidien, nous devons prendre des décisions. Et c’est parfois ce qui peut manquer : oser dire stop, ça suffit, ou simplement prendre de la distance avec ceux qui nous apportent plus d’états négatifs que d’états positifs.

Il est toujours possible de ne plus fréquenter ceux avec qui nous avons pourtant pu passer des années, voire des décennies. Sans entrer dans un égoïsme et un « moi je », il est utile par moments de se demander ce que nous apportons aux autres et ce que les autres nous apportent. Si vous ne faites que répéter des automatismes ou répondre à des normes sociales (par exemple, « je ne peux pas les éviter, c’est ma famille »), il y a de fortes chances que vous perdiez de nombreuses années dans des relations qui ne vous conviennent pas.

Certes, cesser une relation peut parfois être compliqué. Beaucoup de consultants sont un peu dépendants des autres, donc décider de rompre des liens risque de piquer. Cependant, les bénéfices sur les mois et les années sont souvent particulièrement bons. Un peu comme ces jeunes qui, à un moment donné, cessent de suivre bêtement ce que fait le groupe pour se découvrir et s’ouvrir à d’autres fréquentations qui leur permettent d’adopter des attitudes qui leur correspondent mieux.

Oser dire non et stop à ceux qui ne vous correspondent plus, et assumer les moments un peu lourds et douloureux, permet de gagner de nouvelles opportunités.

#relation #rupture #séparation #comportement #liberté #pattern #décision #option

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

Reflections of Pank / Snapshot #225: Choosing Your Associates

It’s something parents often tell their children to protect them from the principle of social mimicry and the risks of problematic behaviors. When I talk to my clients, many describe a particularly problematic systemic situation. What’s surprising is that this idea of avoiding bad company has completely disappeared.

Indeed, many adults have changed their perspective and have connected with different profiles, without realizing that these relationships can be incompatible, even destructive. This is certainly why terms like « narcissistic pervert » or « dark triad » have increasingly appeared in the media.

These expressions highlight the fact that there are clearly toxic or unsuitable people for who we are. This can include a life partner, friends, or colleagues. As with many things in our daily lives, we must make decisions. And sometimes that’s what’s missing: daring to say stop, that’s enough, or simply distancing ourselves from those who bring us more negative states than positive ones.

It is always possible to stop associating with those we have spent years, even decades, with. Without falling into selfishness and a « me first » attitude, it is sometimes useful to ask ourselves what we bring to others and what others bring to us. If you only repeat automatisms or conform to social norms (e.g., « I can’t avoid them, they’re my family »), there’s a good chance you will waste many years in relationships that don’t suit you.

Certainly, ending a relationship can sometimes be complicated. Many clients are somewhat dependent on others, so deciding to break ties can sting. However, the benefits over the months and years are often particularly good. It’s like those young people who, at some point, stop mindlessly following what the group does to discover themselves and open up to new associations that allow them to adopt attitudes that better suit them.

Dare to say no and stop to those who no longer suit you, and endure the heavy and painful moments to gain new opportunities.

#relationship #breakup #separation #behavior #freedom #pattern #decision #option

Take what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #212 : Le manque de respect des Freak Matches

Le terme « freak match » est moins utilisé aujourd’hui, bien qu’il fût courant à l’époque du Pride et persiste encore dans certains événements japonais. Il désigne un match créé entre des individus qui ne proviennent pas nécessairement de la scène des sports de contact mais qui possèdent soit une originalité physique, soit une certaine notoriété publique.

Ces dernières années, de nombreux influenceurs, rappeurs et même politiciens ont pris goût à parler et à défier pour des combats, que ce soit en anglaise ou dans la cage. Comme vous le savez déjà, ce que je trouve exaspérant, et je vous l’ai déjà partagé, c’est de voir ces personnes se lancer un défi en découvrant une pratique qui pourrait leur permettre de faire le buzz.

Certes, il est louable de s’inscrire dans un gymnase ou un dojo et de se mesurer ensuite à un adversaire souvent du même niveau. Cependant, cela reste à mes yeux un profond manque de respect pour les passionnés qui, eux, combattent régulièrement en compétition depuis des années, tentant de se faire un nom dans leurs différents milieux.

Leurs efforts et sacrifices, qui ne consistent pas seulement en un défi avec quelques semaines d’entraînement intense mais en un véritable dépassement de soi quotidien, avec des douleurs, de l’abstinence et des décisions qui les privent parfois d’expériences vécues par la plupart des jeunes de leur âge, ne sont pas reconnus.

Mais, puisqu’ils ne sont pas « suivis » sur les réseaux sociaux, qu’ils ne bénéficient d’aucun « hype » autre que sportif, ils sont relégués en préliminaires tandis que des novices, souvent hissés au statut de « pro » par des jeux politiques, se retrouvent en vedette sur la carte principale, voire comme l’événement principal.

Je comprends que les organisateurs doivent gagner de l’argent pour soutenir leurs efforts et pérenniser leurs organisations, mais je trouve qu’il y a de plus en plus de grands parleurs, vierges de toute expérience de combat ou martiale, qui parlent trop pour des buzz qui devraient revenir à ceux qui travaillent dur et espèrent obtenir les opportunités d’être les meilleurs et, par extension, d’être reconnus pour leurs efforts.

#MMA #BoxeAnglaise #Défi #Octogone #Débutant #Amateur #Pro #Buzz #Argent #Respect #Difficulté #Influenceur

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

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Martial Reflections of a Hypnofighter #212: The Disrespect of Freak Matches

The term « freak match » is less used today, although it was common during the Pride era and still persists in some Japanese events. It refers to a match created between individuals who do not necessarily come from the contact sports scene but who possess either a physical uniqueness or a certain public notoriety.

In recent years, numerous influencers, rappers, and even politicians have taken to speaking about and challenging others to fights, whether in English or in the cage. As you already know, and as I’ve shared before, what I find exasperating is seeing these individuals take on a challenge by discovering a practice that could make them buzz.

Indeed, it is commendable to sign up at a gym or dojo and then measure oneself against an opponent often of the same level. However, in my eyes, this remains a deep lack of respect for the enthusiasts who have been fighting regularly in competitions for years, trying to make a name for themselves in their various fields.

Their efforts and sacrifices, which consist not merely of a challenge with a few weeks of intense training but of a true daily self-overcoming, with pains, abstinence, and decisions that sometimes deprive them of experiences most young people their age live, are not recognized.

But since they are not « followed » on social networks and do not receive any « hype » other than sports-related, they are relegated to preliminaries while novices, often elevated to « pro » status by political games, find themselves featured on the main card, or even as the main event.

I understand that organizers need to make money to support their efforts and sustain their organizations, but I find that there are increasingly more big talkers, virgins of any combat or martial experience, who talk too much for buzz that should go to those who work hard and hope to have opportunities to be the best and, by extension, to be recognized for their efforts.

#MMA #EnglishBoxing #Challenge #Octagon #Beginner #Amateur #Pro #Buzz #Money #Respect #Difficulty #Influencer

Take what is good and right for you.

Be One,

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Projet Hypnoéthique #3 : Essai gratuit et réflexions sur l’hypnoéthique.

J’ai édité en flipbook : https://heyzine.com/flip-book/4a1e3b8596.html ou un format papier sur Amazon : https://amzn.eu/d/04Hh1Wn

J’en profite pour vous inviter à parler autour de cela le 13 Juin à 20h. Inscrivez vous sur pank@pank.one

Je vous partage quelques éléments que nous avons partagé pendant la convention d’hypnose moderne.

Consultations et Formations: www.pankhno.com

Testez, observez et concluez par vous mêmes.
Les potentiels sont en vous.
La connaissance est Partage
Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous
Be One
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#hypnoséthique #essai #HypnoseModerne #Transe #hypnose #hypnotherapie #autohypnose #questiosophie #hypnosophie #coaching #hnohypnose #Experience #flexibilité #Psychologie

Réflexions de Pank / Instantané #184 : S’ouvrir

S’il y a bien une chose difficile à mettre en place dans le quotidien, c’est de s’ouvrir. À l’autre, aux idées, aux différences, et à tout ce qui va demander une dépense d’énergie de notre part. Je ne fais pas partie de ceux qui pensent que nous sommes des êtres en évolution, mais plutôt des personnes qui découvrent ce qui est déjà en eux.

Ce qui peut parfois poser problème, c’est que nous pourrions facilement rester centrés uniquement sur notre propre territoire, en pensant que c’est là que réside notre quête la plus enrichissante. Pourtant, s’ouvrir est autant un travail interne qu’un cheminement externe. Si, en nous-mêmes, nous ne sommes pas capables de nous autoriser à explorer l’ombre et la lumière, il sera difficile d’accueillir l’autre, l’inconnu, l’idée ou l’information.

S’ouvrir, c’est risquer de ne pas savoir, de ne pas connaître, et, pire encore, de ne pas maîtriser des schémas et modèles qui, d’un certain point de vue, pouvaient être considérés comme acquis. Il est délicat de se mettre dans une position où l’échec est possible dans un processus qui, normalement, devrait nous offrir des options positives ou constructives.

Cette ouverture requiert un effort, et je comprends bien les personnes qui restent dans leur monde de croyances et de pensées dès qu’ils ont trouvé ce qui leur convient. La seule chose que je me dis, c’est que peut-être ils ont tort, tout comme j’ai sans cesse tort en explorant d’autres idées, croyances, et processus.

S’ouvrir, c’est inviter en nous une humilité que nous n’avons pas nécessairement. C’est entrer par une autre porte dans « la voie du perdant » que je partage souvent avec vous. C’est vivre avec de la pression et un sentiment mitigé entre « c’est sympa » et « c’est vraiment pas confortable ».

Pourtant, dans ce cheminement plus ou moins fréquent, il arrive qu’une ouverture déclenche une cascade de choses qui s’ouvrent pour le mieux pour nous. Au pire, si ça échoue, on n’a qu’à se renfermer…

#Ouverture #Réflexions #Idées #Croyances #Partages #Oser

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous.

Be one,

Pank

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Reflections from Pank / Snapshot #184: Opening Up

If there’s one thing difficult to implement in daily life, it’s opening up. To others, to ideas, to differences, and to anything that will require an expenditure of energy on our part. I’m not among those who believe we are beings evolving, but rather individuals discovering what is already within them.

What can sometimes be problematic is that we could easily remain focused solely on our own territory, thinking that’s where our most enriching quest lies. Yet, opening up is as much an internal work as it is an external journey. If within ourselves we are not capable of allowing ourselves to explore both shadow and light, it will be difficult to welcome the other, the unknown, the idea, or the information.

Opening up means risking not knowing, not understanding, and, worse yet, not mastering patterns and models that, from a certain point of view, could be considered acquired. It’s delicate to put oneself in a position where failure is possible in a process that, normally, should offer us positive or constructive options.

This openness requires effort, and I understand well those who remain in their world of beliefs and thoughts as soon as they have found what suits them. The only thing I tell myself is that maybe they are wrong, just as I am constantly wrong when exploring other ideas, beliefs, and processes.

Opening up is inviting humility into ourselves that we may not necessarily possess. It’s entering through another door into « the way of the loser » that I often share with you. It’s living with pressure and a mixed feeling between « it’s nice » and « it’s really uncomfortable ».

Yet, in this journey, more or less frequent, it happens that an opening triggers a cascade of things that open up for the better for us. At worst, if it fails, we can always close ourselves off…

#OpeningUp #Reflections #Ideas #Beliefs #Sharing #Daring

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #117 : Le Marketing des Arts Martiaux #1

Je continue à regarder beaucoup de contenus sur les arts martiaux et, comme vous le savez, j’apprécie particulièrement l’école Kyokushin, qui a sans doute été l’organisation martiale ayant le plus travaillé sur sa publicité.

Comme je le partageais, dans les années 70, le Kyokushin n’était pas largement pratiqué au Japon, et il y avait, de fait, plus de dojos à l’étranger qu’au Japon. Seiko Oyama, qui propose une série très intéressante sur son histoire dans le Kyokushin et maintenant dans sa Fédération, est issu de la famille Oyama (je vous rappelle que les frères Oyama sont de la famille ayant donné le nom Oyama à Sosai, qui avait un nom coréen).

Shihan Seiko expliquait que les stages d’été et d’hiver étaient un moyen pour Sosai Oyama de promouvoir les athlètes du Kyokushin (je vous rappelle que les films estampillés Kyokushin étaient très populaires au cinéma), à travers des vidéos et des photos. Sosai faisait faire à ses élèves toutes sortes de choses, comme grimper aux arbres et exécuter des coups de pied sautés.

La photo était sympa, mais les gars se blessaient, et Sosai s’amusait à dire qu’un Kyokushin devait pouvoir effectuer des coups de pied dans toutes les situations. La réalité, c’est que cela rendait les karatékas plus « badass ». Les élèves eux-mêmes avaient l’impression de faire du cirque.

C’est vrai que parfois, je me disais que certains éléments des entraînements de karaté au ko n’avaient strictement aucun sens, ni pour le combat, ni pour la pédagogie. C’est d’ailleurs pour cette raison que des Sensei comme Soeno avec le Shidokan, et peut-être encore plus Azuma avec le Kudo Daido Juku, ont modifié les formes d’entraînements et les exercices inutiles pour l’efficacité en combat.

Je reviendrai sur le marketing, car nous le connaissons bien avec le Jiu-jitsu et le MMA, qui nous donnent une belle leçon sur comment vendre le produit : art martial / sport de combat.

#Kyokushin #Karate #Shidokan #MasOyama #SeikoOyama #Marketing #Vente #Suggestion

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous,
Be One
Pank

Réflexions de Pank / Instantanée #96 : Un peu plus d’équilibre

Le corps est un véhicule incroyable qui cherche sans cesse à maintenir notre équilibre. Nous possédons des programmes internes qui nous guident vers l’homéostasie, et notre système est constamment engagé dans une dynamique de régulation. Cependant, tout comme certaines machines, il nous arrive parfois de rencontrer des problèmes et des déséquilibres. C’est à ce moment-là que nous avons recours à différentes actions, telles que la médecine, pour aider notre corps à retrouver son équilibre.

Pour notre psyché, c’est également un acte d’équilibriste entre nos mondes intérieurs, nos dialogues internes, nos projections vers l’extérieur, et ce que nous recevons du monde extérieur. Il est facile de tomber dans des dichotomies.

À travers le travail sur soi, nous cherchons à développer un plus grand confort envers nous-mêmes et envers les différentes situations que nous avons vécues ou que nous vivrons. Cependant, sous l’effet du stress, nous avons tendance à nous laisser emporter vers de nombreuses problématiques, tant sur le plan physique, psychique que corporel.

La méditation et l’autohypnose nous aident à revenir à un état d’équilibre, à ne pas nous laisser submerger par les flots excessifs du stress. Nous cherchons, grâce à quelques respirations et visualisations en état de transe, à éviter de basculer dans un état inconfortable.

Cependant, tout comme avec le corps, malgré nos efforts pour travailler sur notre équilibre, il peut arriver que nous chutions parfois et nous retrouvions dans une phase intense de déséquilibre. Cela peut nécessiter du temps pour nous adapter à cette nouvelle configuration, tout comme lorsque nous nous blessions une partie du corps et devons apprendre à faire face à l’incapacité de réaliser certaines actions habituelles.

C’est souvent grâce à la justesse et au recentrage que nous parvenons progressivement à retrouver un équilibre plus profond. L’erreur que nous faisons souvent est de réagir de manière excessive en cherchant à compenser immédiatement notre déséquilibre, comme si nous devions forcer dans la direction opposée pour tout rétablir en un seul geste.

Cependant, lorsque les choses sont déjà déséquilibrées, il ne sert à rien de forcer davantage. Si vous perdez l’équilibre à vélo, vous pouvez le récupérer avec une compensation forte, mais une fois au sol, il est plus judicieux de recentrer votre poids pour planifier la meilleure façon de vous relever et d’avancer.

Prendre conscience de l’équilibre que nous recherchons au cours de nos journées peut nous aider à réaliser que nous passons souvent plus de temps à zigzaguer sur la route qu’à maintenir un cap stable. Paradoxalement, l’effort déployé pour maintenir cet équilibre initial est moins énergivore que celui nécessaire pour corriger constamment les perturbations.

Il nous appartient de jouer avec la compréhension de nos véhicules mentaux et physiques afin de nous offrir une qualité de confort quotidien qui nous satisfait pleinement.

Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous 

Be one

Pank 

#equilibre #justesse #recherche #effort #satisfaction #apprentissage


English version


Pank’s Reflections / Snapshot #96: A Bit More Balance

The body is an incredible vehicle constantly seeking to maintain our balance. We possess internal programs that guide us towards homeostasis, and our system is perpetually engaged in a dynamic of regulation. However, just like some machines, we occasionally encounter problems and imbalances. It’s at these moments that we turn to various actions, such as medicine, to help our body regain its equilibrium.

For our psyche, it’s also a balancing act between our inner worlds, internal dialogues, external projections, and what we receive from the outside world. Falling into dichotomies is all too easy.

Through self-work, we aim to cultivate greater comfort with ourselves and the various situations we have experienced or will experience. However, under the influence of stress, we often find ourselves entangled in numerous challenges, be they physical, psychological, or corporeal.

Meditation and self-hypnosis assist us in returning to a state of balance, preventing us from being overwhelmed by the excessive waves of stress. We seek, through a few breaths and visualizations in a trance state, to avoid slipping into discomfort.

Yet, similar to our physical bodies, despite our efforts to work on our equilibrium, there are times when we stumble and find ourselves in an intense state of imbalance. Adapting to this new situation may take time, much like when we injure a part of our body and must learn to cope with the inability to perform certain habitual actions.

It is often through precision and centering that we gradually regain a deeper equilibrium. The common mistake we make is reacting excessively, attempting to immediately compensate for our imbalance, as if we must forcefully push in the opposite direction to restore everything in a single motion.

However, when things are already off-kilter, further force does little good. If you lose your balance while cycling, you can regain it with a strong correction, but once you’re on the ground, it’s wiser to recenter your weight and plan the best way to stand up and move forward.

Becoming aware of the balance we seek throughout our days can help us realize that we often spend more time zigzagging on the path rather than maintaining a steady course. Paradoxically, the effort required to maintain that initial balance is less draining than the constant corrections needed.

It’s up to us to play with our understanding of our mental and physical vehicles, striving to provide ourselves with a daily quality of comfort that truly satisfies us.

Take only what is good and right for you.

Be one,

Pank

#balance #precision #exploration #effort #satisfaction #learning