
Nous connaissons tous des personnes qui ont un don pour éviter les problèmes, et plus encore, pour gérer certaines situations. Nous avons peut-être eu des expériences avec ce type de personne qui ne s’engage jamais et refuse de prendre des décisions.
Nous pouvons facilement classer ces personnalités comme des « évitants ». Le plus difficile, c’est pour ceux qui se retrouvent dans cet automatisme de ne pas se confronter aux différentes situations de leur vie. Il y a une sensation de rater des occasions et de ne pas avoir saisi les opportunités quand d’autres, d’après eux, ne se posent pas de questions, ou, à minima, osent entrer dans la boucle d’action.
Ce que je partage souvent avec les consultants qui ont cette facette de personnalité (comme souvent avec ce que le monde peut considérer comme des défauts), c’est qu’il y a une expertise dans ce qui est mis en place. Éviter et esquiver n’est pas donné à tout le monde. Certains sont programmés, par exemple, en réactance et ne vont faire qu’agir, mais souvent se casser la tête contre un mur parce qu’ils n’ont aucune capacité à prendre du recul.
Les évitants sont excellents pour prendre du recul, même si parfois c’est un peu trop. De plus, ils ont la capacité de se dire que si les choses ne vont pas comme ils le souhaitent, ils ne perdent pas leurs compétences, même s’ils sont au cœur de l’action. Au contraire, ils vont pouvoir être insaisissables si vraiment les choses ne se passent pas comme prévu.
Paradoxalement, une fois engagé, un « évitant » n’a pas moins de réussite ou de satisfaction. Il sera plus volatile et possiblement plus à même de voir ce qui ne va pas, et là encore, c’est une bonne chose. Il voit ce qui l’échaude et peut dès lors apporter une plus-value dans de nombreuses situations.
Éviter est une qualité dans beaucoup de sports. Il faut juste y associer une contre-attaque ou, au contraire, une compétence à se dépêtrer d’un problème, pour se rendre compte que cela peut aussi être une qualité.
Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,
Pank
https://www.pank.one/blog
Pank’s Reflections / Snapshot #344: The Qualities of Avoidance
We all know people who have a gift for avoiding problems, and even more so, for managing certain situations. We may have had experiences with this type of person who never commits and refuses to make decisions.
We can easily classify these personalities as « avoiders. » The most difficult thing is for those who find themselves in this automatism of not confronting the different situations of their life. There is a feeling of missing opportunities and not having seized opportunities when others, according to them, do not ask themselves questions, or, at the very least, dare to enter the action loop.
What I often share with consultants who have this facet of personality (as often with what the world may consider flaws), is that there is an expertise in what is put in place. Avoiding and dodging is not for everyone. Some are programmed, for example, in reactance and will only act, but often bang their heads against a wall because they have no ability to take a step back.
Avoiders are excellent at taking a step back, even if sometimes it’s a little too much. Moreover, they have the ability to tell themselves that if things don’t go as they want, they don’t lose their skills, even if they are at the heart of the action. On the contrary, they will be able to be elusive if things really don’t go as planned.
Paradoxically, once engaged, an « avoider » has no less success or satisfaction. He will be more volatile and possibly more able to see what is wrong, and again, this is a good thing. He sees what is bothering him and can therefore bring added value in many situations.
Avoiding is a quality in many sports. You just have to combine it with a counterattack or, on the contrary, a skill to get out of a problem, to realize that it can also be a quality.
Take what is good and right for you.
Be One,
Pank







