
La liberté d’expression est une chose complexe, et on s’aperçoit que la France a changé à cet égard, avec désormais des lois qui interdisent de prononcer des mots discriminants. Cela va dans une volonté de progressisme et de protection de différentes communautés, mais également pour sanctionner des propos qui sous-entendent souvent des menaces.
Que ce soit dans l’humour ou dans les conversations dans l’espace public, les personnes hésitent souvent à dire ce qu’elles pensent ou à le dire de la façon dont elles le pensent, de peur d’être prises pour racistes, haineuses, misogynes ou -phobes de quelque chose. Les mots sont la source des idées, et on pourrait se dire que si le mot disparaît de l’espace public, il y aura moins de création concrète de cette idée, de ce mot.
Pourtant, en ce moment, avec les élections et l’évolution des partis extrêmes, d’un côté comme de l’autre, les discours se lâchent. Les mots réapparaissent dans l’espace public, avec des menaces de mort, du racisme dans des chansons et autres expressions qui fleurissent partout.
Et là, on se rend compte que les lois, les sanctions, la volonté d’effacement des mots ne permettent absolument pas de faire disparaître l’idée, la pensée et, pire, l’émotion destructive qui va être complètement contrainte et qui va demander une surcompensation.
Étant un extrémiste et un homme de nature violente, je comprends d’autant mieux ces réactions, sachant que je fais partie de ceux qui cherchent quotidiennement à ne pas se laisser aller dans leurs ombres. La compensation peut vraiment être quelque chose de sale, de mauvais et même si je comprends le besoin de protéger, parfois ce qui n’est pas réprimé ne se comprimera pas et ne sera qu’une goutte d’eau, alors que sous pression, quand cela éclatera, cela pourrait avoir l’effet d’une balle.
Aujourd’hui, nous voyons ce que nous savons de nous, de la nature humaine, de la répression des émotions, du fait de tout légiférer. Nous voyons la notion de nature qui reprend le pas sur la culture. Cette période politique, cumulée à tout ce que les Français vivent depuis quelques années, est une période passionnante pour observer les fonctionnements de l’humain.
À nous de faire les efforts pour être en phase avec nous-mêmes mais aussi avec les éléments de notre société.
#expression #mots #frustration #compensation #penser #violence #loi #contrainte
Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be one,
Pank
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Reflections of Pank / Snapshot #228: Not Saying Does Not Mean Not Thinking
Freedom of expression is a complex issue, and we can see that France has changed in this regard, with new laws now prohibiting the use of discriminatory words. This stems from a desire for progressivism and the protection of various communities, but also to sanction statements that often imply threats.
Whether in humor or in conversations in the public domain, people hesitate to say what they think or to say it the way they think it, for fear of being labeled as racist, hateful, misogynistic, or phobic of something. Words are the source of ideas, and one might think that if a word disappears from the public sphere, there will be less concrete creation of this idea, this word.
Yet, at the moment, with the elections and the evolution of extreme parties on both sides, people are letting loose. Words are reappearing in the public domain, with death threats, racism in songs, and other expressions blooming everywhere.
And here, we realize that laws, sanctions, and the desire to erase words do not at all make the idea, the thought, disappear, and worse, the destructive emotion that will be completely constrained and will demand overcompensation.
Being an extremist and a man of violent nature, I understand these reactions all the more, knowing that I am one of those who daily seek not to succumb to their shadows. Compensation can really be something dirty, something bad, and even though I understand the need to protect, sometimes what is not repressed will not compress and will only be a drop of water, while under pressure, when it bursts out, it could have the effect of a bullet.
Today, we see what we know about ourselves, human nature, the repression of emotions, and the need to legislate everything. We see the concept of nature overtaking culture. This political period, combined with everything the French have been experiencing in recent years, is a fascinating time to observe human behavior.
It’s up to us to make the effort to be in tune with ourselves but also with the elements of our society.
#expression #words #frustration #compensation #thinking #violence #law #constraint
Take only what is good and right for you.
Be one,
Pank




